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Le programme du Stunfest est en ligne : le prochain NoScope sera en public, le vendredi 24 octobre
Le Stunfest approche à grands pas, puisqu’il aura lieu dans pile deux semaines, du 24 au 26 octobre. Et ça y est, le programme est enfin disponible sur le site de l’événement ! Vous pouvez y retrouver tout ce qui sera prévu, comme par exemple un NoScope enregistré en public au sein du 360, le vendredi 24 octobre de 16 h 30 à 18 h 45. On changera un peu nos habitudes, notamment parce qu’on aura du public et des invités, mais pas d’inquiétude, il y aura quand même un quiz débile, et on parlera de FPS. On essaye de faire en sorte que ce soit retransmis en live sur notre chaîne Twitch. On vous tient au courant.
Outre le NoScope, il y aura énormément de choses à retrouver tout au long du week-end, dont des conférences sur le travail dans l’industrie, sur la presse JV française, ou encore sur les problématiques de faire une thèse sur le jeu vidéo. On pourra également trouver une zone dédiée aux jeux indépendants, présentés par leurs créateurs. Il y en aura plus d’une trentaine, dont quelques titres en vue subjective, comme Deadcore Redux, Trigger of Time, Lifelong et CARIMARA: Beneath the forlorn limbs.
Si l’idée de toucher une manette ne vous révulse pas, vous pourrez profiter de consoles rétro, de bornes d’arcade et d’installations atypiques. Ce sera aussi l’occasion de rencontrer des gens dont le métier est d’utiliser le jeu vidéo pour transmettre un message, éduquer ou créer. Votre truc, c’est la compet’ ? Le Ring ou les micros-tournois seront là. Il y aura même un vrai gros tournoi sur Smash, à l’université de Rennes 2. D’ailleurs, vous pensez que vous êtes fort en jeux vidéo ? Il serait temps de se remettre en question, car il y aura des performances de speedrunners tout au long du week-end, pour bien vous rappeler à quel point vous êtes nuls, et que contrairement à vous, certains peuvent vraiment faire quelque chose d’impressionnant en passant des heures devant leur écran.
Parce qu’un festival ne peut décemment pas se dérouler sans concerts, le collège musique a concocté deux soirées : la boom du Stunfest le vendredi, avec une sorte de karaoké suivie d’un concert de 2080, puis de René Danger et xaxalxe le samedi. Prenez vos billets si ça vous tente. Et tout au long du week-end, des blind tests et autres jeux seront organisés pour animer les espaces du 360.
Si vous avez l’occasion de venir, on sera très heureux de vous voir du 24 au 26 octobre au 360 à Rennes. Il est possible de réserver un pass 3 jours via HelloAsso pour 24 € (ou plus, si vous comptez votre salaire en brut), ce qui garantit une entrée au festival. Vous pourrez aussi y aller directement sans réservation, la place sera à prix libre, mais l’accès restera soumis aux limitations du lieu.
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- 12 minutes de gameplay avec un balai dans le cul pour HUNGER, la copie rigide d’Hunt: Showdown
12 minutes de gameplay avec un balai dans le cul pour HUNGER, la copie rigide d’Hunt: Showdown
La semaine dernière, les développeurs d’HUNGER ont publié une longue vidéo de gameplay pour leur copie d’Hunt: Showdown à l’époque napoléonienne. Et on n’est pas vraiment sûrs de comprendre pourquoi ils ont cru bon de montrer ça à tout le monde, vu la souffrance que semble représenter le moindre mouvement. Les déplacements sont d’une lenteur et d’une rigidité extrême, les ennemis IA semblent très résistants, les coups au corps à corps épuisent les joueurs en quelques secondes, et on a l’impression qu’il faut plusieurs minutes pour se soigner partiellement.
Niveau mécaniques de gameplay, a priori, rien d’original. On est face à un extraction shooter PvPvE très classique, qui se repose sur sa direction artistique, plus jolie dans ses trailers qu’en gameplay. Quand on dit classique, c’est uniquement pour ne pas dire « copie conforme d’Hunt: Showdown ». Parce qu’on n’a pas vraiment trouvé de différences, mis à part une utilisation un peu plus marquée des armes blanches, les armes à feu mettant trois plombes à se recharger. Par contre, le titre de Crytek est beaucoup plus dynamique que ce que nous montre le studio GOOD FUN CORPORATION, pourtant les développeurs originaux d’Hell Let Loose. Même si ce n’est que de la pré-alpha, il va vraiment falloir qu’ils se sortent les doigts et qu’ils retirent les balais du cul de leurs personnages.
Si ça vous tente quand même, vous pouvez toujours ajouter HUNGER à votre liste de souhaits depuis sa page Steam. L’accès anticipé est prévu pour 2026, sans plus de précisions.
Engraving, un jeu d’horreur labyrinthique germanique
Un peu par hasard, on est tombés sur le trailer d’Engraving, présenté il y a quelques mois lors du Games Forged in Germany Showcase 2025 qui a eu lieu cet été. Il s’agit d’un jeu d’horreur avec une esthétique plutôt sympa, mêlant visuels modernes et pixélisation, mettant l’orientation au cœur de son concept. D’après la vidéo, on devra tenter de s’échapper de divers lieux en s’aidant d’une carte sur laquelle on pourra dessiner. Le concept semble donc un peu original.
Même si à la rédac, tout le monde n’est pas grand fan de jeux d’horreur, celui-ci attise notre curiosité. Une démo a dû être disponible pendant l’été, mais elle ne l’est plus. D’autre part, aucune date de sortie n’a encore été annoncée.
Il faudra donc patienter pour en apprendre un peu plus sur Engraving. Mais s’il vous intéresse, vous pouvez d’ores et déjà l’ajouter à votre liste de souhaits Steam.
Télex
Cagoules n’Ghosts
Trumperies aggravées
Holstin
Mis au moutard
Au forceps
Star Birds
Sortie de CARIMARA: Beneath the forlorn limbs, un jeu indé, français et atypique
Comme prévu, CARIMARA: Beneath the forlorn limbs est sorti le 6 octobre dernier sur Steam. Il s’agit d’un walking sim narratif à l’esthétique se rapprochant de l’ère PSOne, et avec une mécanique de dialogue basée sur des cartes. Peut-être une petite inspiration du côté du deck-builder Inscryption ? L’ambiance semble particulièrement étrange, et colle très bien à la direction artistique décalée de l’éditeur, Critical Reflex, dont on évoque souvent les autres projets (Militsioner, Mouthwashing, THRESHOLD…).
A priori, les joueurs sont convaincus, car 97 % des 137 avis sont positifs. Ils décrivent une aventure courte, mais pleine d’humour, avec une jolie patte artistique et un doublage français réussi. À la rédac, on est assez curieux de voir ce que ça donne, alors on va essayer de le caser entre un roguelite et un blockbuster pour vous faire un petit retour.
Mais si vous êtes friands d’expériences un peu différentes et que vous voulez vous faire votre propre avis, vous pouvez déjà retrouver CARIMARA: Beneath the forlorn limbs à moins de 5 € sur Steam.
Même en pré-alpha, le soulslike Valor Mortis envoie du bois
Après Ghostrunner et Ghostrunner 2, rien ne prédestinait One More Level à délaisser le cyberpunk pour embrasser l’ère napoléonienne, encore moins avec un soulslike. Et pourtant, c’est bien ce qu’ils ont annoncé pendant la dernière Gamescom avec Valor Mortis. Si parfois, on tord un peu les catégories pour faire rentrer les jeux dans des cases, on ne peut vraiment pas en dire autant pour celui-ci. Les développeurs eux-mêmes revendiquent que leur jeu fait partie du genre. Et ils l’expliquent dans une nouvelle vidéo, présentée par leur éditeur.
À la rédac, on n’est pas franchement experts des jeux From Software, mais on en connaît tout de même les codes. Et il suffit de lancer le playtest quelques minutes pour constater que les devs n’ont pas menti. Ils ont fait un copier/coller des concepts, mais en vue subjective : des combats durs, mais justes, avec des ennemis aux patterns à apprendre, une ressource pour améliorer ses capacités, que l’on perd en mourant, mais qu’on peut récupérer si l’on retrouve son cadavre, et des lanternes pour remplacer les feux de camp. Ça, c’est sans compter l’ambiance très sombre et malsaine, pleine de monstruosités et excroissances surnaturelles, dans un monde à la direction artistique excellente. Le gameplay est beaucoup plus sympa qu’on aurait pu craindre, et c’est agréable à prendre en main. Il y a un dash et des parades, mais c’est quand même un poil rigide. Attention, par contre, les performances sont atroces – presque aussi catastrophiques que celles de Borderlands 4, c’est pour dire ! –, mais les développeurs sont au courant et ont bien l’intention de le faire tourner correctement sur le maximum de machines.
Globalement, on a donc été très agréablement surpris par la proposition, à la fois pour son gameplay, sa direction artistique et son originalité. On parle depuis longtemps de soulslike, mais pour les jeux en vue subjective, outre la série des King’s Field évidemment, le seul qui nous vient à l’esprit est l’incroyable Witchfire, qui lui, lorgne beaucoup plus du côté fast-FPS. Ici, le corps à corps est prédominant, et pour une fois, utiliser la description « Dark Souls du FPS » ne serait pas la galvauder.
Quoi qu’il en soit, on vous encourage à aller tester Valor Mortis en vous inscrivant aux playtests, qui courent jusqu’au 13 octobre prochain. Pour cela, rendez-vous sur le site officiel. Et si vous êtes convaincus, vous pouvez ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
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- Une démo pour Don’t Stop Girlypop! : on perd 2 dixièmes à chaque œil, mais les sensations sont bonnes
Une démo pour Don’t Stop Girlypop! : on perd 2 dixièmes à chaque œil, mais les sensations sont bonnes
Découvert avec effroi l’année dernière, Don’t Stop Girlypop! sort enfin sa démo promise. On ne va pas vous mentir, on était assez curieux de la tester, pour voir si le feeling était autant à vomir que la direction artistique, volontairement un poil too much. Les précédentes vidéos laissaient penser que le studio uniquement féminin Funny Fintan Softworks aurait proposé un titre mou et sans aucune sensation. On n’aurait pas pu plus se tromper, car sous ses airs de jeu troll – qu’il reste par ailleurs avec ses visuels et son ambiance –, le gameplay est très solide.
Le principe est de rester en mouvement le plus possible, afin de gagner en puissance. Il y a un air control très prononcé, un dash, un double saut, un grappin… Tout ce qu’il faut pour rendre le jeu très dynamique et frénétique, d’autant plus que le level design est un peu étriqué. Côté armement, on dispose d’une sorte de fusil à pompe, qui n’a pas énormément de recul, mais son sound design est correct, et les dégâts qu’il provoque sur les ennemis robotiques procurent une sensation plutôt cool. Heureusement, car le reste est à prendre au dixième degré : la mise en scène est horriblement malaisante, et l’interface, en particulier celle pour customiser ses bras et son arme, donne envie de se crever les yeux avec une petite cuillère.
Si vous voulez oser l’expérience, vous pouvez retrouver la démo de Don’t Stop Girlypop! en vous rendant sur sa page Steam.