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Voiture électrique : l’État est-il entrain de faire capoter le leasing social ?

16 mai 2024 à 14:32
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Le gouvernement a doublé le nombre de dossiers retenus pour le dispositif de leasing social. Si la promesse était belle pour les consommateurs et les concessionnaires, celle-ci s’avère en réalité pesante pour ces derniers. L’Agence de services de paiement (ASP) accumule les retards de paiement pour rembourser les avances des concessionnaires sur les aides publiques de l’État, ce qui pourrait avoir un impact non négligeable sur le marché des voitures électriques.

 100 millions d’euros d’avances non remboursés

Les concessionnaires automobiles français sont en proie à une crise financière sévère due aux retards de paiement de l’État. Impliqués dans le dispositif de leasing social, et le bonus écologique, ils avancent les aides publiques promises pour l’achat d’une voiture électrique, mais l’Agence de services et de paiement (ASP) peine à rembourser leurs avances en temps et en heure. À tel point que la dette cumulée de l’État envers les distributeurs automobiles dépasse désormais les 100 millions d’euros, mettant en péril la survie des professionnels de ce secteur.

« Tant que je n’ai pas rentré la trésorerie, je ne livre plus une seule voiture », déclare un professionnel du secteur exaspéré auprès de nos confrères d’AutoInfo. Le blocage persiste, malgré la promesse d’ouverture de la plateforme de saisie des contrats le 30 mai 2024, laissant les concessionnaires dans l’incertitude. Les distributeurs automobiles critiquent vivement l’Agence de services et de paiement (ASP), pointant du doigt son manque d’efficacité dans le traitement des dossiers : « À quoi sert de signer un contrat stratégique de filière automobile si l’intendance administrative est incapable de suivre ? », vilipende Xavier Horent, délégué général de Mobilians (ex-Chambre syndicale du commerce de l’automobile).

Un mauvais signal pour le marché des voitures électriques

Le marché des véhicules électriques en France dépend fortement des aides publiques. L’exemple de l’Allemagne en témoigne : cette dernière a arrêté ses aides publiques, ce qui a fait chuter de près de 30 % les ventes de voitures électriques au mois de mars 2024. La dette de l’État envers les concessionnaires, qui avait pourtant promis de prendre en charge 13 000 euros par voiture électrique dans le cadre du leasing social, s’annonce de fait comme un très mauvais signal pour celui-ci. La promesse d’obtenir une voiture électrique à environ 100 euros par mois via le leasing social a suscité un grand engouement, ce qui avait amené le gouvernement à doubler son budget du leasing social, passant ainsi celui-ci de 300 millions à 600 millions d’euros pour 50 000 dossiers retenus au total. Malgré les retards de paiement, le gouvernement envisage la reconduction du leasing social pour 2025 ainsi que d’augmenter à 100 000 le nombre de dossiers.

Les concessionnaires ont de quoi être inquiets. Et ce d’autant plus du fait que ces derniers sont aussi préoccupés par la gestion des stocks et la valeur future des véhicules électriques. Avec les rapides avancées technologiques, notamment en matière d’autonomie, les véhicules actuels pourraient devenir obsolètes après seulement trois ans de leasing. « Nous allons vite nous retrouver en difficulté et dans l’impossibilité de pouvoir encore livrer les clients. Ce n’est pas la peine de faire un nouveau système de leasing si on n’est pas capable de l’assumer derrière », déplore un distributeur.

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Plan eau : l’État encourage les entreprises à réduire leur consommation

29 mars 2024 à 15:00
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50 sites industriels français, avec le soutien de l’État, prennent des mesures concrètes pour réduire leur consommation d’eau.

Ces entreprises vont massivement investir

Face à des sécheresses de plus en plus fréquentes, l’industrie française relève le défi de la gestion durable de l’eau. Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Énergie, souligne cette avancée majeure avec l’annonce des 50 sites industriels prêts à investir dans des projets visant à réduire significativement leur empreinte hydrique.

Ces 50 sites industriels, désormais acteurs d’une économie plus verte, projettent d’investir jusqu’à 327 millions d’euros dans des initiatives de sobriété hydrique d’ici à 2030. L’objectif ? Économiser 77 millions de mètres cube d’eau, représentant 12,6 % de leur consommation totale. Un grand pas vers l’atteinte de l’objectif national de 10 % d’économie d’eau, démontrant l’engagement industriel en faveur d’une gestion plus responsable.

État : un gros contrat de 4 ans signé avec des milliers d’entreprises

Au-delà des sites industriels, c’est toute une filière qui se mobilise. Avec plus de 100 actions identifiées, 16 filières du Conseil national de l’industrie s’engagent pour la sobriété hydrique. Le partage de bonnes pratiques et une meilleure sensibilisation quant aux prélèvements d’eau constituent le cœur de cette dynamique collaborative.

Christophe Béchu et Roland Lescure signent un contrat pour la filière française de l’eau, englobant plus de 5 000 entreprises pour les années 2024-2928. Ce contrat, axé sur la résilience, la qualité de l’eau, et l’innovation, marque une étape décisive. Il vise à renforcer la position de la France en tant que leader dans la gestion durable de l’eau, à travers des solutions innovantes destinées tant aux industriels qu’aux collectivités.

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Énergie : l’État a réduit sa consommation et ses factures en 2023

29 mars 2024 à 13:00
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En 2023, l’État français a réduit sa consommation et sa facture énergétique de 150 millions d’euros.

Une baisse entamée en 2022 après le début de la guerre en Ukraine

Le Premier Ministre Gabriel Attal a annoncé une baisse notable de 150 millions d’euros sur la facture énergétique de l’État entre 2022 et 2023. Cette économie résulte directement de la mise en œuvre d’actions de sobriété énergétique, lancées en réponse à la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine en 2022. Avec une réduction de 11% de la consommation de gaz et de 7% de celle d’électricité, l’État confirme son engagement vers une gestion plus écologique et économique de ses ressources.

Le gouvernement ne compte pas s’arrêter là. Lors de la présentation de son plan de transformation écologique, il a réitéré son objectif de réduire de 10% sa consommation d’énergie d’ici à 2024, par rapport à 2019, et de 25% d’ici à 2027 par rapport aux chiffres de 2022. Selon les dernières données disponibles, la consommation de l’État et de ses opérateurs a atteint 20 térawattheures en 2019, selon Le Figaro« En 2023, nous avons économisé 150 millions d’euros » sur les factures d’énergie, s’est félicité Gabriel Attal. « C’est inédit. 150 millions d’euros, c’est le coût d’un bel hôpital neuf, c’est ça qui a été économisé pour le budget de l’État grâce à la sobriété énergétique, nous allons poursuivre cette dynamique en 2024 pour atteindre 200 millions d’euros d’économies d’énergie », a-t-il indiqué.

L’État investit massivement dans la rénovation thermique de ses bâtiments en 2024

Cependant, la tâche de mesurer avec précision la consommation énergétique de l’État reste complexe. Le parc immobilier de l’État, comptant 190 000 bâtiments, pose un défi considérable en matière de suivi énergétique. Bien que le nombre de bâtiments connectés au système de suivi ait considérablement augmenté, cela ne représente encore que 80% du parc immobilier éligible.

Face à ces enjeux, l’État ne ménage pas ses efforts et investit massivement dans la rénovation thermique de ses bâtiments. Avec un engagement de 900 millions d’euros pour 2024, le gouvernement espère réduire encore davantage sa consommation d’énergie. Ces investissements sont cruciaux non seulement pour atteindre les objectifs de réduction de consommation, mais aussi pour servir de modèle en matière de gestion énergétique responsable et durable.

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