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Aujourd’hui — 29 mai 2024Actualités numériques

SFR continue de creuser ses pertes, à tous les niveaux

29 mai 2024 à 08:02
Et fait la politique de l’autruche

SFR vient de publier son bilan pour le premier trimestre 2024. Il n’est pas bon, que ce soit sur le nombre de clients (fixe ou mobile) ou les revenus. L’opérateur a expédié sa présentation en moins de 10 minutes, sans session de questions réponses comme c’est normalement le cas.

L’année 2023 était marquée par une perte de 473 000 abonnés (315 000 sur le mobile, 158 000 sur le fixe), avec une baisse de 1,3 % sur les revenus de l’opérateur. Le premier trimestre 2024 est encore pire, avec 487 000 abonnés mobiles et 77 000 sur le fixe en moins.

Un million de clients en moins depuis fin 2022

En seulement trois mois, l’hémorragie est donc plus importante que sur l’ensemble de l’année 2023. Les revenus sont en baisse de 3,8 % sur le premier trimestre 2024. SFR explique notamment cette très mauvaise performance par un « marché compétitif ».

Au 31 décembre 2022, SFR disposait en effet de 20,769 millions de clients sur le mobile, contre 19,967 millions au 31 mars 2024. Sur le fixe, la marque au carré rouge est passée de 6,549 millions (dont 4,423 millions en fibre optique) à 6,314 millions (4,895 millions en fibre). Dans le même temps, le nombre de logements éligibles à la fibre est passé de 31,4 à 37,9 millions. Le problème ne vient donc pas de là.

Rappel important sur la définition plus que généreuse du mot « Fibre* » chez SFR : « La base clients Fibre pour la France comprend les clients FTTH, FTTB [fibre jusqu’à l’immeuble, avec terminaison coaxiale chez le client, ndlr] et 4G Box ». SFR est le seul des quatre opérateurs nationaux à proposer encore des abonnements avec du coaxial chez le client.

Une dette de 24,3 milliards, une ambiance plus que tendue

À cela, il faut ajouter que « la dette nette totale pro forma s’élève à 24,3 milliards d’euros à la fin du premier trimestre 2024 ». La situation est plus que tendue entre Altice France (propriétaire de SFR) et ses créanciers.

Il y a quelques semaines, le groupe de Patrick Drahi expliquait aussi aux prêteurs qu’il leur faudra abandonner une partie de leur dette (environ 30 %) pour parvenir à un objectif de baisser la dette à 16 milliards d’euros, « pour assurer un avenir durable », expliquait le Monde. Pas de quoi rassurer, mais ce n’est pas le seul point d’achoppement : Altice « a pris les mesures juridiques nécessaires pour que le produit de ses cessions d’actifs échappe à ses créanciers », indiquait l’Agefi le mois dernier.

Depuis, les créanciers se sont regroupés via un accord de coopération pour faire front face à Altice. Du côté de la société, on relativise la situation, comme le détaille le Monde : « l’opérateur a payé plus de 10 milliards d’euros d’intérêts » depuis 2014, une manière de dire qu’ils ne sont pas à plaindre.

Prochaine grosse échéance : 2027

Sur la question de la dette justement, Altice n’a pas de grosse échéance sur ses emprunts avant 2027 (5,85 milliards d’euros) et 2028 (9,76 milliards d’euros), de quoi jouer avec la montre et les nerfs des prêteurs pendant encore de longs mois.

Enfin, pour jouer à l’apprenti pompier-pyromane, Altice a décidé de présenter ses résultats financiers sous la forme d’une conférence de presse préenregistrée de moins de 10 minutes, sans session de question-réponse.

C’est pourtant un exercice commun dans ce genre de situation, que ce soit chez SFR ou d’autres entreprises. « Trop de demandes, a-t-elle justifié », indique Le Monde. C’est surtout pratique pour éviter de parler du sujet qui fâche : les 24 milliards d’euros de dette et la situation avec les créanciers.

Orange et Bouygues Telecom, Free à venir

Pendant ce temps-là, Orange annonce une hausse annuelle de 3,5 % de son chiffre d’affaires sur le premier trimestre 2024 (+0,8 % en France). Si l’opérateur gagne des clients sur le mobile (pour arriver à 24,234 millions, hors M2M), il en perd sur le fixe (14,391 millions sur le marché résidentiel) sur les trois premiers mois de l’année.

De son côté, Bouygues Telecom revendique une hausse de 2 000 clients sur le mobile (hors M2M), pour arriver à 15,733 millions. Sur le fixe, 38 000 clients sont arrivés en plus en trois mois, pour atteindre 4,940 millions. Le chiffre d’affaires est de 1,899 milliard d’euros, en baisse de 2 % sur un an.

Iliad annoncera ses résultats du premier trimestre le 30 mai.

☕️ Menace de grève historique chez Samsung Electronics

29 mai 2024 à 07:47

Le récent « Syndicat national de Samsung Electronics » prévoit l’organisation d’une journée blanche dans l’entreprise le 7 juin. Les grévistes utiliseraient leurs congés annuels à cette fin, explique l’AFP.

Mais selon un porte-parole du syndicat, « cela pourrait déboucher sur une grève générale ». Cette grève serait la première de l’histoire de l’entreprise. Samsung Electronics est une filiale (à 100 %) de Samsung, spécialisée dans la fabrication de produits électroniques.

Le syndicat, créé en 2019, menace d’une grève depuis quelques années le fabricant de semi-conducteurs pour peser sur les négociations d’augmentation de salaires. Après plusieurs mois de négociations, la direction a accepté une augmentation de 5,1 %, selon The Register, le syndicat revendiquant une hausse de 6,5 %. Cette revendication intervient alors que Samsung Electronics a quasiment multiplié par dix son bénéfice d’exploitation au premier trimestre de cette année.

« Nous ne pouvons plus supporter les persécutions contre les syndicats. Nous déclarons une grève face à la négligence de l’entreprise à l’égard des travailleurs », dénonce aussi le syndicat.

Depuis sa création en 1938 et jusqu’en 2018, l’entreprise qui emploie plus de 100 000 personnes en Corée du Sud refusait toute création de syndicat. Le procès pour corruption du vice-président et petit-fils du fondateur de l’entreprise, Lee Jae-yong, a changé la donne.

Le syndicat revendique actuellement représenter 20 % des salariés de l’entreprise, soit 28 000 personnes. Il y a un an, ce chiffre était de 9 % (soit environ 10 000 travailleurs à l’époque), selon RTL.be, alors qu’il menaçait déjà d’organiser une grève.

SFR continue de creuser ses pertes, à tous les niveaux

29 mai 2024 à 08:02
Et fait la politique de l’autruche

SFR vient de publier son bilan pour le premier trimestre 2024. Il n’est pas bon, que ce soit sur le nombre de clients (fixe ou mobile) ou les revenus. L’opérateur a expédié sa présentation en moins de 10 minutes, sans session de questions réponses comme c’est normalement le cas.

L’année 2023 était marquée par une perte de 473 000 abonnés (315 000 sur le mobile, 158 000 sur le fixe), avec une baisse de 1,3 % sur les revenus de l’opérateur. Le premier trimestre 2024 est encore pire, avec 487 000 abonnés mobiles et 77 000 sur le fixe en moins.

Un million de clients en moins depuis fin 2022

En seulement trois mois, l’hémorragie est donc plus importante que sur l’ensemble de l’année 2023. Les revenus sont en baisse de 3,8 % sur le premier trimestre 2024. SFR explique notamment cette très mauvaise performance par un « marché compétitif ».

Au 31 décembre 2022, SFR disposait en effet de 20,769 millions de clients sur le mobile, contre 19,967 millions au 31 mars 2024. Sur le fixe, la marque au carré rouge est passée de 6,549 millions (dont 4,423 millions en fibre optique) à 6,314 millions (4,895 millions en fibre). Dans le même temps, le nombre de logements éligibles à la fibre est passé de 31,4 à 37,9 millions. Le problème ne vient donc pas de là.

Rappel important sur la définition plus que généreuse du mot « Fibre* » chez SFR : « La base clients Fibre pour la France comprend les clients FTTH, FTTB [fibre jusqu’à l’immeuble, avec terminaison coaxiale chez le client, ndlr] et 4G Box ». SFR est le seul des quatre opérateurs nationaux à proposer encore des abonnements avec du coaxial chez le client.

Une dette de 24,3 milliards, une ambiance plus que tendue

À cela, il faut ajouter que « la dette nette totale pro forma s’élève à 24,3 milliards d’euros à la fin du premier trimestre 2024 ». La situation est plus que tendue entre Altice France (propriétaire de SFR) et ses créanciers.

Il y a quelques semaines, le groupe de Patrick Drahi expliquait aussi aux prêteurs qu’il leur faudra abandonner une partie de leur dette (environ 30 %) pour parvenir à un objectif de baisser la dette à 16 milliards d’euros, « pour assurer un avenir durable », expliquait le Monde. Pas de quoi rassurer, mais ce n’est pas le seul point d’achoppement : Altice « a pris les mesures juridiques nécessaires pour que le produit de ses cessions d’actifs échappe à ses créanciers », indiquait l’Agefi le mois dernier.

Depuis, les créanciers se sont regroupés via un accord de coopération pour faire front face à Altice. Du côté de la société, on relativise la situation, comme le détaille le Monde : « l’opérateur a payé plus de 10 milliards d’euros d’intérêts » depuis 2014, une manière de dire qu’ils ne sont pas à plaindre.

Prochaine grosse échéance : 2027

Sur la question de la dette justement, Altice n’a pas de grosse échéance sur ses emprunts avant 2027 (5,85 milliards d’euros) et 2028 (9,76 milliards d’euros), de quoi jouer avec la montre et les nerfs des prêteurs pendant encore de longs mois.

Enfin, pour jouer à l’apprenti pompier-pyromane, Altice a décidé de présenter ses résultats financiers sous la forme d’une conférence de presse préenregistrée de moins de 10 minutes, sans session de question-réponse.

C’est pourtant un exercice commun dans ce genre de situation, que ce soit chez SFR ou d’autres entreprises. « Trop de demandes, a-t-elle justifié », indique Le Monde. C’est surtout pratique pour éviter de parler du sujet qui fâche : les 24 milliards d’euros de dette et la situation avec les créanciers.

Orange et Bouygues Telecom, Free à venir

Pendant ce temps-là, Orange annonce une hausse annuelle de 3,5 % de son chiffre d’affaires sur le premier trimestre 2024 (+0,8 % en France). Si l’opérateur gagne des clients sur le mobile (pour arriver à 24,234 millions, hors M2M), il en perd sur le fixe (14,391 millions sur le marché résidentiel) sur les trois premiers mois de l’année.

De son côté, Bouygues Telecom revendique une hausse de 2 000 clients sur le mobile (hors M2M), pour arriver à 15,733 millions. Sur le fixe, 38 000 clients sont arrivés en plus en trois mois, pour atteindre 4,940 millions. Le chiffre d’affaires est de 1,899 milliard d’euros, en baisse de 2 % sur un an.

Iliad annoncera ses résultats du premier trimestre le 30 mai.

☕️ Menace de grève historique chez Samsung Electronics

29 mai 2024 à 07:47

Le récent « Syndicat national de Samsung Electronics » prévoit l’organisation d’une journée blanche dans l’entreprise le 7 juin. Les grévistes utiliseraient leurs congés annuels à cette fin, explique l’AFP.

Mais selon un porte-parole du syndicat, « cela pourrait déboucher sur une grève générale ». Cette grève serait la première de l’histoire de l’entreprise. Samsung Electronics est une filiale (à 100 %) de Samsung, spécialisée dans la fabrication de produits électroniques.

Le syndicat, créé en 2019, menace d’une grève depuis quelques années le fabricant de semi-conducteurs pour peser sur les négociations d’augmentation de salaires. Après plusieurs mois de négociations, la direction a accepté une augmentation de 5,1 %, selon The Register, le syndicat revendiquant une hausse de 6,5 %. Cette revendication intervient alors que Samsung Electronics a quasiment multiplié par dix son bénéfice d’exploitation au premier trimestre de cette année.

« Nous ne pouvons plus supporter les persécutions contre les syndicats. Nous déclarons une grève face à la négligence de l’entreprise à l’égard des travailleurs », dénonce aussi le syndicat.

Depuis sa création en 1938 et jusqu’en 2018, l’entreprise qui emploie plus de 100 000 personnes en Corée du Sud refusait toute création de syndicat. Le procès pour corruption du vice-président et petit-fils du fondateur de l’entreprise, Lee Jae-yong, a changé la donne.

Le syndicat revendique actuellement représenter 20 % des salariés de l’entreprise, soit 28 000 personnes. Il y a un an, ce chiffre était de 9 % (soit environ 10 000 travailleurs à l’époque), selon RTL.be, alors qu’il menaçait déjà d’organiser une grève.

Thomson lance sa gamme de portables gaming, nommée langoureusement Roxxor G16S !

Thomson s'est décidé à aller chercher les clients sur un segment qui n'est traditionnellement pas le sien. Plutôt connu pour ses portables à bas prix, voilà que la firme s'attaque au gaming avec sa série qui porte un nom un peu caricatural, Roxxor G16S. Derrière ce patronyme testicouillu se cache un...

PHANTEKS XT PRO ULTRA : ULTRA bien ?

29 mai 2024 à 07:28
Après le XT VIEW, nous nous penchons donc sur le XT PRO de PHANTEKS, dans sa version ULTRA, donc avec 4 ventilateurs ARGB de 140 mm. Ce boitier est un modèle orienté Airflow, qui propose un châssis étroitement dérivé de celui du VIEW, mais avec une partie avant qui est donc en mesh. Type-C, panneau en verre trempé et compatibilité avec les CM à connecteurs arrière sont aussi de la partie, et cela, pour 79.90 euros seulement. Un bon choix ?

Earthcare Cloud Mission Launches To Resolve Climate Unknowns

Par : BeauHD
29 mai 2024 à 08:00
An anonymous reader quotes a report from the BBC: A sophisticated joint European-Japanese satellite has launched to measure how clouds influence the climate. Some low-level clouds are known to cool the planet, others at high altitude will act as a blanket. The Earthcare mission will use a laser and a radar to probe the atmosphere to see precisely where the balance lies. It's one of the great uncertainties in the computer models used to forecast how the climate will respond to increasing levels of greenhouse gases. "Many of our models suggest cloud cover will go down in the future and that means that clouds will reflect less sunlight back to space, more will be absorbed at the surface and that will act as an amplifier to the warming we would get from carbon dioxide," Dr Robin Hogan, from the European Centre for Medium-Range Weather Forecasts, told BBC News. The 2.3-tonne satellite was sent up from California on a SpaceX rocket. The project is led by the European Space Agency (ESA), which has described it as the organization's most complex Earth observation venture to date. Certainly, the technical challenge in getting the instruments to work as intended has been immense. It's taken fully 20 years to go from mission approval to launch. Earthcare will circle the Earth at a height of about 400km (250 miles). It's actually got four instruments in total that will work in unison to get at the information sought by climate scientists. The simplest is an imager -- a camera that will take pictures of the scene passing below the spacecraft to give context to the measurements made by the other three instruments. Earthcare's European ultraviolet laser will see the thin, high clouds and the tops of clouds lower down. It will also detect the small particles and droplets (aerosols) in the atmosphere that influence the formation and behavior of clouds. The Japanese radar will look into the clouds, to determine how much water they are carrying and how that's precipitating as rain, hail and snow. And a radiometer will sense how much of the energy falling on to Earth from the Sun is being reflected or radiated back into space.

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ASUS ROG Ally X : les spécifications techniques dévoilées et les images révélées

29 mai 2024 à 06:45

Il y a quelques jours, nous vous parlions d'une possible ASUS ROG ALLY 2. Eh bien ce jour, nous avons plus d'informations sur la future nouvelle console d'ASUS qui se nommera la ROG ALLY X. Pour cette nouvelle version, ASUS ne proposera pas une nouvelle plateforme, mais une évolution de sa machine actuelle, la ROG Ally. […]

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ZOTAC ZONE, une console portable avec un écran AMOLED

29 mai 2024 à 06:10

Actuellement, le marché des consoles portables est assez sage si on met de côté Lenovo, AYANEO et GPD qui proposent des formats originaux. Mais sans parler de révolution, peut-être qu'un quatrième acteur sera à mettre dans cette catégorie : ZOTAC. Pour le COMPUTEX, il y aura une console portable ZONE à découvrir, et nous devons avouer que le petit blabla marketing donne envie puisqu'il évoque déjà un écran de 7" AMOLED. De quoi avoir de beaux noirs et des couleurs éclatantes, mais ce n'est pas tout et un autre détail attire le regard : a 2-stage adjustable triggers. […]

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8BitDo Retro 18, un pavé numérique sans fil qui fait calculatrice autonome

29 mai 2024 à 05:49

Avec le Retro 18, 8BitDo vient idéalement complété son clavier mécanique Retro Mechanical Keyboard. Au format TKL, ce dernier peut désormais être accompagné d'un pavé numérique au style assorti. Imposant, 170 x 104 x 45.5 mm, le Retro 18 se décline en différents styles allant du Fami au M, mais ce n'est pas tout puisqu'on trouve aussi un mode calculatrice autonome. La partie haut du pavé permet en effet de le transformer en calculatrice avec un écran entre les touches et les boutons de commande. Ces derniers permettent, notamment, de gérer la connexion sans fil et d'ouvrir la calculatrice Windows. […]

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☕️ Vega-C : la nouvelle tuyère passe son test de mise à feu

29 mai 2024 à 06:01
Zefiro 40

En décembre 2022, le premier vol commercial de la nouvelle fusée Vega-C était un échec, un coup dur pour l’Europe spatiale qui est toujours dans l’attente d’Ariane 6. Depuis, la cause a été trouvée : un problème de tuyère sur le moteur Zefiro 40 du second étage.

L’Agence spatiale européenne vient d’annoncer une bonne nouvelle : un essai à feu concluant de son moteur, ouvrant la voie à un retour en vol du lanceur.

« Le moteur était équipé d’une tuyère dont la conception a été entièrement revue pour préparer le lanceur à son retour en vol d’ici la fin 2024. Le premier bilan d’essai indique que la nouvelle tuyère s’est comportée conformément aux attentes pendant les 94 secondes prévues au titre de cet essai à feu destiné à simuler un fonctionnement en vol nominal ».

Le moteur-fusé Zefiro 40 est développé et fabriqué par l’italien Avio. Un second essai à feu est programmé pour le mois d’octobre afin de « confirmer les données recueillies » et qualifier l’ensemble pour un retour en vol d’ici « fin 2024 »,

De son côté, Ariane 6 doit effectuer son premier lancement lors des deux premières semaines de juillet. Après une longue traversée du désert, l’Europe devrait donc récupérer ses capacités de lancements souveraines cette année.

☕️ Vega-C : la nouvelle tuyère passe son test de mise à feu

29 mai 2024 à 06:01
Zefiro 40

En décembre 2022, le premier vol commercial de la nouvelle fusée Vega-C était un échec, un coup dur pour l’Europe spatiale qui est toujours dans l’attente d’Ariane 6. Depuis, la cause a été trouvée : un problème de tuyère sur le moteur Zefiro 40 du second étage.

L’Agence spatiale européenne vient d’annoncer une bonne nouvelle : un essai à feu concluant de son moteur, ouvrant la voie à un retour en vol du lanceur.

« Le moteur était équipé d’une tuyère dont la conception a été entièrement revue pour préparer le lanceur à son retour en vol d’ici la fin 2024. Le premier bilan d’essai indique que la nouvelle tuyère s’est comportée conformément aux attentes pendant les 94 secondes prévues au titre de cet essai à feu destiné à simuler un fonctionnement en vol nominal ».

Le moteur-fusé Zefiro 40 est développé et fabriqué par l’italien Avio. Un second essai à feu est programmé pour le mois d’octobre afin de « confirmer les données recueillies » et qualifier l’ensemble pour un retour en vol d’ici « fin 2024 »,

De son côté, Ariane 6 doit effectuer son premier lancement lors des deux premières semaines de juillet. Après une longue traversée du désert, l’Europe devrait donc récupérer ses capacités de lancements souveraines cette année.

Lawyers To Plastic Makers: Prepare For 'Astronomical' PFAS Lawsuits

Par : BeauHD
29 mai 2024 à 05:35
An anonymous reader quotes a report from the New York Times: The defense lawyer minced no words as he addressed a room full of plastic-industry executives. Prepare for a wave of lawsuits with potentially "astronomical" costs. Speaking at a conference earlier this year, the lawyer, Brian Gross, said the coming litigation could "dwarf anything related to asbestos," one of the most sprawling corporate-liability battles in United States history. Mr. Gross was referring to PFAS, the "forever chemicals" that have emerged as one of the major pollution issues of our time. Used for decades in countless everyday objects -- cosmetics, takeout containers, frying pans -- PFAS have been linked to serious health risks including cancer. Last month the federal government said several types of PFAS must be removed from the drinking water of hundreds of millions of Americans. "Do what you can, while you can, before you get sued," Mr. Gross said at the February session, according to a recording of the event made by a participant and examined by The New York Times. "Review any marketing materials or other communications that you've had with your customers, with your suppliers, see whether there's anything in those documents that's problematic to your defense," he said. "Weed out people and find the right witness to represent your company." A wide swath of the chemicals, plastics and related industries are gearing up to fight a surge in litigation related to PFAS, or per- and polyfluoroalkyl substances, a class of nearly 15,000 versatile synthetic chemicals linked to serious health problems. [...] PFAS-related lawsuits have already targeted manufacturers in the United States, including DuPont, its spinoff Chemours, and 3M. Last year, 3M agreed to pay at least $10 billion to water utilities across the United States that had sought compensation for cleanup costs. Thirty state attorneys general have also sued PFAS manufacturers, accusing the manufacturers of widespread contamination. But experts say the legal battle is just beginning. Under increasing scrutiny are a wider universe of companies that use PFAS in their products. This month, plaintiffs filed a class-action lawsuit against Bic, accusing the razor company for failing to disclose that some of its razors contained PFAS. Bic said it doesn't comment on pending litigation, and said it had a longstanding commitment to safety. The Biden administration has moved to regulate the chemicals, for the first time requiring municipal water systems to remove six types of PFAS. Last month, the Environmental Protection Agency also designated two of those PFAS chemicals as hazardous substances under the Superfund law, shifting responsibility for their cleanup at contaminated sites from taxpayers to polluters. Both rules are expected to prompt a new round of litigation from water utilities, local communities and others suing for cleanup costs. "To say that the floodgates are opening is an understatement," said Emily M. Lamond, an attorney who focuses on environmental litigation at the law firm Cole Schotz. "Take tobacco, asbestos, MTBE, combine them, and I think we're still going to see more PFAS-related litigation," she said, referring to methyl tert-butyl ether, a former harmful gasoline additive that contaminated drinking water. Together, the trio led to claims totaling hundreds of billions of dollars. Unlike tobacco, used by only a subset of the public, "pretty much every one of us in the United States is walking around with PFAS in our bodies," said Erik Olson, senior strategic director for environmental health at the Natural Resources Defense Council. "And we're being exposed without our knowledge or consent, often by industries that knew how dangerous the chemicals were, and failed to disclose that," he said. "That's a formula for really significant liability."

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Huge Google Search Document Leak Reveals Inner Workings of Ranking Algorithm

Par : BeauHD
29 mai 2024 à 01:30
Danny Goodwin reports via Search Engine Land: A trove of leaked Google documents has given us an unprecedented look inside Google Search and revealed some of the most important elements Google uses to rank content. Thousands of documents, which appear to come from Google's internal Content API Warehouse, were released March 13 on Github by an automated bot called yoshi-code-bot. These documents were shared with Rand Fishkin, SparkToro co-founder, earlier this month. What's inside. Here's what we know about the internal documents, thanks to Fishkin and [Michael King, iPullRank CEO]: Current: The documentation indicates this information is accurate as of March. Ranking features: 2,596 modules are represented in the API documentation with 14,014 attributes. Weighting: The documents did not specify how any of the ranking features are weighted -- just that they exist. Twiddlers: These are re-ranking functions that "can adjust the information retrieval score of a document or change the ranking of a document," according to King. Demotions: Content can be demoted for a variety of reasons, such as: a link doesn't match the target site; SERP signals indicate user dissatisfaction; Product reviews; Location; Exact match domains; and/or Porn. Change history: Google apparently keeps a copy of every version of every page it has ever indexed. Meaning, Google can "remember" every change ever made to a page. However, Google only uses the last 20 changes of a URL when analyzing links. Other interesting findings. According to Google's internal documents: Freshness matters -- Google looks at dates in the byline (bylineDate), URL (syntacticDate) and on-page content (semanticDate). To determine whether a document is or isn't a core topic of the website, Google vectorizes pages and sites, then compares the page embeddings (siteRadius) to the site embeddings (siteFocusScore). Google stores domain registration information (RegistrationInfo). Page titles still matter. Google has a feature called titlematchScore that is believed to measure how well a page title matches a query. Google measures the average weighted font size of terms in documents (avgTermWeight) and anchor text. What does it all mean? According to King: "[Y]ou need to drive more successful clicks using a broader set of queries and earn more link diversity if you want to continue to rank. Conceptually, it makes sense because a very strong piece of content will do that. A focus on driving more qualified traffic to a better user experience will send signals to Google that your page deserves to rank." [...] Fishkin added: "If there was one universal piece of advice I had for marketers seeking to broadly improve their organic search rankings and traffic, it would be: 'Build a notable, popular, well-recognized brand in your space, outside of Google search.'"

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Chromebooks Will Get Gemini and New Google AI Features

Par : BeauHD
29 mai 2024 à 00:50
Google is introducing the Gemini AI chatbot to Chromebook Plus models, enhancing features like text rewriting, image editing, and hands-free control. Here are a few of the top new features coming to ChromeOS, as summarized by Wired: The first notable feature is Help Me Write, which works in any text box. Select text in any text box and right-click -- you'll see a box next to the standard right-click context menu. You can ask Google's AI to rewrite the selected text, rephrase it in a specific way, or change the tone. I tried to use it on a few sentences in this story but did not like any of the suggestions it gave me, so your mileage may vary. Or maybe I'm a better writer than Google's AI. Who knows? Google's bringing the same generative AI wallpaper system you'll find in Android to ChromeOS. You can access this feature in ChromeOS's wallpaper settings and generate images based on specific parameters. Weirdly, you can create these when you're in a video-calling app too. You'll see a menu option next to the system tray whenever the microphone and video camera are being accessed -- tap on it and click "Create with AI" and you can generate an image for your video call's background. I'm not sure why I'd want a background of a "surreal bicycle made of flowers in pink and purple," but there you go. AI! Here's something a little more useful: Magic Editor in Google Photos. Yep, the same feature that debuted in Google's Pixel 8 smartphones is now available on Chromebook Plus laptops. In the Google Photos app, you can press Edit on a photo and you'll see the option for Magic Editor. (You'll need to download more editing tools to get started.) This feature lets you erase unwanted objects in your photos, move a subject to another area of the frame, and fill in the backgrounds of photos. I successfully erased a paint can in the background of a photo of my dog, and it worked pretty quickly. Then there's Gemini. It's available as a stand-alone app, and you can ask it to do pretty much anything. Write a cover letter, break down complex topics, ask for travel tips for a specific country. Just, you know, double-check the results and make sure there aren't any hallucinations. If you want to tap into Google's Gemini Advanced model, the company says it is offering 12 months free for new Chromebook Plus owners through the end of the year, so you have some time to redeem that offer. This is technically an upgrade from Google One, and it nets you Gemini for Workspace, 2 terabytes of storage, and a few other perks. New features coming to all Chromebooks include easy setup with Android phones via QR code for sharing Wi-Fi credentials, integration of Google Tasks into the system tray, a Game Dashboard for mapping controls and recording gameplay as GIFs, and a built-in screen recorder tool. Upcoming enhancements also include Hands-Free Control using face gestures, the Help Me Read feature with Gemini for summarizing websites and PDFs, and an Overview screen to manage open browser windows, tabs, and apps. You can check if your Chromebook is compatible with the Chromebook Plus OS update here.

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Instead of 'Auth,' We Should Say 'Permissions' and 'Login'

Par : BeauHD
29 mai 2024 à 00:10
The term "auth" is ambiguous, often meaning either authentication (authn) or authorization (authz), which leads to confusion and poor system design. Instead, Nicole Tietz-Sokolskaya, a software engineer at AI market research platform Remesh, argues that the industry adopt the terms "login" for authentication and "permissions" for authorization, as these are clearer and help maintain distinct, appropriate abstractions for each concept. From their blog post: We should always use the most clear terms we have. Sometimes there's not a great option, but here, we have wonderfully clear terms. Those are "login" for authentication and "permissions" for authorization. Both are terms that will make sense with little explanation (in contrast to "authn" and "authz", which are confusing on first encounter) since almost everyone has logged into a system and has run into permissions issues. There are two ways to use "login" here: the noun and the verb form. The noun form is "login", which refers to the information you enter to gain access to the system. And the verb form is "log in", which refers to the action of entering your login to use the system. "Permissions" is just the noun form. To use a verb, you would use "check permissions." While this is long, it's also just... fine? It hasn't been an issue in my experience. Both of these are abundantly clear even to our peers in disciplines outside software engineering. This to me makes it worth using them from a clarity perspective alone. But then we have the big benefit to abstractions, as well. When we call both by the same word, there's often an urge to combine them into a single module just by dint of the terminology. This isn't necessarily wrong -- there is certainly some merit to put them together, since permissions typically require a login. But it's not necessary, either, and our designs will be stronger if we don't make that assumption and instead make a reasoned choice.

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Nvidia Denies Pirate e-Book Sites Are 'Shadow Libraries' To Shut Down Lawsuit

Par : BeauHD
28 mai 2024 à 23:30
An anonymous reader quotes a report from Ars Technica: Some of the most infamous so-called shadow libraries have increasingly faced legal pressure to either stop pirating books or risk being shut down or driven to the dark web. Among the biggest targets are Z-Library, which the US Department of Justice has charged with criminal copyright infringement, and Library Genesis (Libgen), which was sued by textbook publishers last fall for allegedly distributing digital copies of copyrighted works "on a massive scale in willful violation" of copyright laws. But now these shadow libraries and others accused of spurning copyrights have seemingly found an unlikely defender in Nvidia, the AI chipmaker among those profiting most from the recent AI boom. Nvidia seemed to defend the shadow libraries as a valid source of information online when responding to a lawsuit from book authors over the list of data repositories that were scraped to create the Books3 dataset used to train Nvidia's AI platform NeMo. That list includes some of the most "notorious" shadow libraries -- Bibliotik, Z-Library (Z-Lib), Libgen, Sci-Hub, and Anna's Archive, authors argued. However, Nvidia hopes to invalidate authors' copyright claims partly by denying that any of these controversial websites should even be considered shadow libraries. "Nvidia denies the characterization of the listed data repositories as 'shadow libraries' and denies that hosting data in or distributing data from the data repositories necessarily violates the US Copyright Act," Nvidia's court filing said. The chipmaker did not go into further detail to define what counts as a shadow library or what potentially absolves these controversial sites from key copyright concerns raised by various ongoing lawsuits. Instead, Nvidia kept its response brief while also curtly disputing authors' petition for class-action status and defending its AI training methods as fair use. "Nvidia denies that it has improperly used or copied the alleged works," the court filing said, arguing that "training is a highly transformative process that may include adjusting numerical parameters including 'weights,' and that outputs of an LLM may be based, at least in part, on such 'weights.'" "Nvidia's argument likely depends on the court agreeing that AI models ingesting published works in order to transform those works into weights governing AI outputs is fair use," notes Ars. "However, authors have argued that 'these weights are entirely and uniquely derived from the protected expression in the training dataset' that has been copied without getting authors' consent or providing authors with compensation." "Authors suing Nvidia have taken the next step, linking the chipmaker to shadow libraries by arguing that 'these shadow libraries have long been of interest to the AI-training community because they host and distribute vast quantities of unlicensed copyrighted material. For that reason, these shadow libraries also violate the US Copyright Act.'"

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Hier — 28 mai 2024Actualités numériques

Internet Archive and the Wayback Machine Under DDoS Cyberattack

Par : BeauHD
28 mai 2024 à 22:50
The Internet Archive is "currently in its third day of warding off an intermittent DDoS cyber-attack," writes Chris Freeland, Director of Library Services at Internet Archive, in a blog post. While library staff stress that the archives are safe, access to its services are affected, including the Wayback Machine. From the post: Since the attacks began on Sunday, the DDoS intrusion has been launching tens of thousands of fake information requests per second. The source of the attack is unknown. "Thankfully the collections are safe, but we are sorry that the denial-of-service attack has knocked us offline intermittently during these last three days," explained Brewster Kahle, founder and digital librarian of the Internet Archive. "With the support from others and the hard work of staff we are hardening our defenses to provide more reliable access to our library. What is new is this attack has been sustained, impactful, targeted, adaptive, and importantly, mean." Cyber-attacks are increasingly frequent against libraries and other knowledge institutions, with the British Library, the Solano County Public Library (California), the Berlin Natural History Museum, and Ontario's London Public Library all being recent victims. In addition to a wave of recent cyber-attacks, the Internet Archive is also being sued by the US book publishing and US recording industries associations, which are claiming copyright infringement and demanding combined damages of hundreds of millions of dollars and diminished services from all libraries. "If our patrons around the globe think this latest situation is upsetting, then they should be very worried about what the publishing and recording industries have in mind," added Kahle. "I think they are trying to destroy this library entirely and hobble all libraries everywhere. But just as we're resisting the DDoS attack, we appreciate all the support in pushing back on this unjust litigation against our library and others."

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