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Reçu aujourd’hui — 1 juillet 2025Actualités numériques

Avec « Osez l’IA », le gouvernement veut accélérer l’adoption de l’IA en entreprise

1 juillet 2025 à 11:31
Osez osez Joséphine
Avec « Osez l’IA », le gouvernement veut accélérer l’adoption de l’IA en entreprise

Ce 1er juillet est lancé le plan Osez l’IA visant à accélérer l’adoption de l’IA dans les entreprises françaises.

La ministre déléguée chargée du numérique et de l’intelligence artificielle Clara Chappaz a lancé ce mardi un plan national « Osez l’IA », pour pousser l’adoption de l’IA en entreprise.

La raison de ce programme créé en lien avec Bercy, le ministère du Travail et des Territoires, Bpifrance, la Chambre de commerce et d’industire (CCI) et les syndicats professionnels ? L’IA « transforme notre économie dans tous les secteurs ».

Son adoption, sa diffusion, « pourraient générer des gains de croissance et de productivité conséquents pour l’économie française ». Le rapport de la Commission de l’intelligence artificielle de mars 2024 estimait en effet que l’adoption de l’IA pourrait stimuler le PIB de 0,8 à 1,3 point par an.

Cas d’usages inconnus, mais enjeu de survie à moyen terme

Or, selon les derniers chiffres de Bpifrance, les très petites, les petites et les moyennes entreprises sont à la traîne. En février, le Lab de Bpifrance constatait que 31 % des TPE et PME recouraient à l’IA, et 8 % de manière régulière. Plus des deux tiers de leurs dirigeants peinaient à identifier de réels cas d’usage.

Une nouvelle étude menée auprès de 1 209 dirigeants de PME et d’entreprises de tailles intermédiaires (ETI) dressait un tableau un peu plus optimiste : seulement 23 % des interrogés peinaient à identifier l’utilité d’outils d’IA. Surtout, 58 % d’entre eux envisageaient l’IA comme un enjeu de survie à moyen terme. Dans 73 % des cas, relevait encore Bpifrance, les projets d’IA étaient impulsés par le ou la dirigeante.

Le gouvernement veut accélérer cette cadence, qu’il juge trop lente, notamment comparée aux États-Unis. Outre-Atlantique, le numérique compte certes pour 10 % du PIB contre 5 % en France. Mais comme le soulignait la spécialiste de la géopolitique du numérique Ophélie Coelho auprès de Next, le modèle winner takes all qui a permis l’émergence d’une poignée de géants numériques ne ressemble pas tellement au tissu d’activité français, riche en PME-ETI.

Le but, quoiqu’il en soit : atteindre 80 % de PME et ETI et 50 % de PME recourant à l’IA à l’horizon 2030, en formant au passage 15 millions de personnes.

Trois axes de travail

Au programme d’« Osez l’IA » : 200 millions d’euros (dont 100 issus du plan France 2030, note La Tribune) pour déployer un plan en trois axes, avec un volet sensibilisation à l’IA, un dédié à la formation, et un accompagnement aux entreprises.

300 ambassadeurs IA viendront témoigner auprès d’autres chefs d’entreprises, tandis qu’une dizaine de rencontres permettront d’échanger en fonction des secteurs d’activité ou de thématiques précises. Inspirée de l’AI Business Day organisé lors du Sommet pour l’action sur l’IA, une nouvelle rencontre devrait être organisée en 2026.

La moitié de l’enveloppe prévue, elle, doit financer un appel à projet dédié à l’émergence de « pépites françaises sur l’IA », dans l’industrie, la robotique, la santé, la transition environnementale, entre autres domaines dits « de rupture ». 

L’autre moitié doit notamment permettre le cofinancement à hauteur de 40 % de 4 000 diagnostics Data-IA pour les PME et ETI françaises qui les sollicitent. Un fonds de garantie bancaire doit par ailleurs aider au financement de projet IA, jusqu’à 500 000 euros sur 10 ans.

Avec « Osez l’IA », le gouvernement veut accélérer l’adoption de l’IA en entreprise

1 juillet 2025 à 11:31
Osez osez Joséphine
Avec « Osez l’IA », le gouvernement veut accélérer l’adoption de l’IA en entreprise

Ce 1er juillet est lancé le plan Osez l’IA visant à accélérer l’adoption de l’IA dans les entreprises françaises.

La ministre déléguée chargée du numérique et de l’intelligence artificielle Clara Chappaz a lancé ce mardi un plan national « Osez l’IA », pour pousser l’adoption de l’IA en entreprise.

La raison de ce programme créé en lien avec Bercy, le ministère du Travail et des Territoires, Bpifrance, la Chambre de commerce et d’industire (CCI) et les syndicats professionnels ? L’IA « transforme notre économie dans tous les secteurs ».

Son adoption, sa diffusion, « pourraient générer des gains de croissance et de productivité conséquents pour l’économie française ». Le rapport de la Commission de l’intelligence artificielle de mars 2024 estimait en effet que l’adoption de l’IA pourrait stimuler le PIB de 0,8 à 1,3 point par an.

Cas d’usages inconnus, mais enjeu de survie à moyen terme

Or, selon les derniers chiffres de Bpifrance, les très petites, les petites et les moyennes entreprises sont à la traîne. En février, le Lab de Bpifrance constatait que 31 % des TPE et PME recouraient à l’IA, et 8 % de manière régulière. Plus des deux tiers de leurs dirigeants peinaient à identifier de réels cas d’usage.

Une nouvelle étude menée auprès de 1 209 dirigeants de PME et d’entreprises de tailles intermédiaires (ETI) dressait un tableau un peu plus optimiste : seulement 23 % des interrogés peinaient à identifier l’utilité d’outils d’IA. Surtout, 58 % d’entre eux envisageaient l’IA comme un enjeu de survie à moyen terme. Dans 73 % des cas, relevait encore Bpifrance, les projets d’IA étaient impulsés par le ou la dirigeante.

Le gouvernement veut accélérer cette cadence, qu’il juge trop lente, notamment comparée aux États-Unis. Outre-Atlantique, le numérique compte certes pour 10 % du PIB contre 5 % en France. Mais comme le soulignait la spécialiste de la géopolitique du numérique Ophélie Coelho auprès de Next, le modèle winner takes all qui a permis l’émergence d’une poignée de géants numériques ne ressemble pas tellement au tissu d’activité français, riche en PME-ETI.

Le but, quoiqu’il en soit : atteindre 80 % de PME et ETI et 50 % de PME recourant à l’IA à l’horizon 2030, en formant au passage 15 millions de personnes.

Trois axes de travail

Au programme d’« Osez l’IA » : 200 millions d’euros (dont 100 issus du plan France 2030, note La Tribune) pour déployer un plan en trois axes, avec un volet sensibilisation à l’IA, un dédié à la formation, et un accompagnement aux entreprises.

300 ambassadeurs IA viendront témoigner auprès d’autres chefs d’entreprises, tandis qu’une dizaine de rencontres permettront d’échanger en fonction des secteurs d’activité ou de thématiques précises. Inspirée de l’AI Business Day organisé lors du Sommet pour l’action sur l’IA, une nouvelle rencontre devrait être organisée en 2026.

La moitié de l’enveloppe prévue, elle, doit financer un appel à projet dédié à l’émergence de « pépites françaises sur l’IA », dans l’industrie, la robotique, la santé, la transition environnementale, entre autres domaines dits « de rupture ». 

L’autre moitié doit notamment permettre le cofinancement à hauteur de 40 % de 4 000 diagnostics Data-IA pour les PME et ETI françaises qui les sollicitent. Un fonds de garantie bancaire doit par ailleurs aider au financement de projet IA, jusqu’à 500 000 euros sur 10 ans.

Le mod multijoueur pour Cyberpunk 2077 est toujours en cours de développement !!!

1 juillet 2025 à 10:08

Vous ne l'espériez sans doute plus, mais bonne nouvelle, le multijoueur pourrait bien débarquer dans le jeu Cyberpunk 2077 ! Tout cela grâce à une team de moders, car oui, le studio CD PROJEKT RED n'est pas revenu sur sa décision d'annuler un tel mode de jeu... La team nous dévoile deux vidéos, qui illustrent ce que donnerait leur mod, avec du deathmatch, le but n'étant pas de vous offrir l'opportunité de mener les quêtes en coopération. Espérons que le mod aboutisse et que la gestion de l'hébergement des parties multijoueur soit optimisée. […]

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GeForce RTX 5050 vs 4060 vs 3060 : INNO3D livre son verdict

La semaine dernière, le 24 juin 2025 pour être précis, NVIDIA officialisait sa GeForce RTX 5050. Une graphe de performances était pour l'occasion donné, que nous n'avions même pas jugé pertinent de vous relayer car la RTX 5050 y était uniquement opposée à la RTX 3050, et avec chaque carte au maximum...

Proton attaque le « monopole » d’Apple en justice

1 juillet 2025 à 09:42
Interactions électrostatiques
Proton attaque le « monopole » d’Apple en justice

Proton initie une nouvelle procédure en justice contre Apple aux États-Unis. L’éditeur suisse dénonce un monopole sur la distribution d’applications et le paiement au sein d’iOS, et joint ses forces aux différentes actions déjà engagées à l’encontre de la firme de Cupertino. Apple vient par ailleurs d’être débouté de son appel contre le département de la Justice américain, ce qui ouvre la voie à un procès pour abus de position dominante…

Éditeur d’une suite de services qui met en avant le respect de la vie privée, le suisse Proton ouvre un nouveau front judiciaire contre Apple. La société a en effet initié, lundi 30 juin, une action collective en justice auprès d’un tribunal de Californie (PDF), au motif que le constructeur de l’iPhone entretiendrait un monopole autour de la distribution d’applications au sein de son environnement iOS. Proton attaque plus spécifiquement deux aspects : l’absence d’alternative à l’App Store sur iPhone ou iPad, mais aussi la façon dont Apple utilise la brique de paiement dédiée aux achats in-app pour verrouiller le marché.

Une plainte de plus  ?

Les motivations de la plainte ne sont pas nouvelles, et Proton ne cache d’ailleurs pas son intention d’ajouter sa voix à celle des plaignants ayant déjà engagé des procédures similaires à l’encontre d’Apple. Dans un long billet d’annonce, la société suisse rappelle d’ailleurs les différentes condamnations d’Apple, estimant que les pratiques de cette dernière ont depuis longtemps déjà « été considérées comme anticoncurrentielles et illégales dans de nombreuses juridictions à travers le monde ».

Dans sa communication, Proton rappelle opportunément l’affaire Epic, dans laquelle Apple était accusée début mai de n’avoir pas respecté une injonction de la Cour et d’avoir menti sous serment via l’un de ses vice-présidents, mais aussi la récente amende de 500 millions d’euros prononcée par la Commission européenne le 22 avril dernier, pour non-respect des règles de concurrence édictées par le Digital Markets Act (DMA). Une sanction que Proton, Spotify, Deezer et d’autres éditeurs européens ont ouvertement appelée de leurs vœux.

Pourquoi, dans ce contexte, lancer une nouvelle procédure, à plus forte raison quand une association d’éditeurs coréens, la Korean Publishers Association, vient précisément d’ouvrir une action collective pour des motifs similaires, déposée devant le même tribunal, le 23 mai dernier ?

« En nous joignant à cette action en justice, nous garantissons qu’elle portera non seulement sur des dommages et intérêts destinés à indemniser les développeurs d’applications pour le préjudice causé par la conduite d’Apple, mais aussi sur des modifications des politiques de l’App Store qui amélioreront l’état d’Internet », affirme Proton.

Un préjudice économique… et démocratique ?

L’éditeur suisse, qui a pour mémoire confié sa gouvernance à une fondation à l’occasion de ses dix ans, promet que les éventuels dommages et intérêts obtenus suite à cette plainte seront redistribués par cette dernière en direction d’associations de défense de la démocratie et des droits humains. Outre l’argument économique de l’entrave à la libre concurrence, Proton avance en effet dans sa communication que les pratiques d’Apple nuisent à la fois au respect de la vie privée des utilisateurs, mais aussi à la liberté d’expression dans son ensemble.

« Les entreprises qui monétisent les données des utilisateurs en échange de services « gratuits » portant atteinte à votre vie privée ne sont pas concernées, car elles ne traitent pas les paiements via l’App Store. En revanche, les entreprises soucieuses de la confidentialité qui monétisent leurs données par le biais d’abonnements sont touchées de manière disproportionnée par ces frais, ce qui constitue un obstacle majeur à l’adoption de modèles économiques axés sur la confidentialité ». En tant qu’éditeur qui fait du respect de la vie privée une priorité, Proton serait directement victime de ces choix stratégiques.

Le Suisse va même un cran plus loin, en déclarant que la main-mise d’Apple sur la distribution d’applications constitue un levier actionnable à des fins de censure, ou de restrictions des libertés individuelles. « La réalité, c’est que [ces pratiques] ont fait d’Apple le point de défaillance unique [single point of failure] de la liberté d’expression et un outil pour les dictatures », écrit l’entreprise.

En 2020, Proton clamait déjà avoir été victime d’une censure de la part d’Apple. L’éditeur affirmait avoir été menacé d’un retrait de son application ProtonVPN de l’App Store, s’il ne supprimait pas, dans la description associée, la mention d’une possibilité de contourner la censure de certains sites. « Nous ne remettons pas en question le droit d’Apple d’agir au nom des régimes autoritaires dans un souci de profit, mais le monopole d’Apple sur la distribution des applications iOS signifie qu’il peut imposer cette politique perverse à tous les développeurs d’applications, les forçant ainsi à être également complices », argue désormais Proton.

Cette nouvelle procédure intervient alors qu’Apple vient de modifier substantiellement les règles de l’App Store dans l’Union européenne : la firme de Cupertino y autorise par exemple les éditeurs à utiliser d’autres systèmes de paiement que celui intégré dans l’App Store, mais elle assortit cette option d’un avertissement qui peut sembler dissuasif. Aux États-Unis, les avancées du procès Epic sont également susceptibles de mettre un terme à la règle historique des 30% de commission…

Vers un procès pour abus de position dominante ?

L’action collective de Proton n’est peut-être pas la préoccupation numéro un des juristes de Cupertino. Lundi, Apple a en effet enregistré un revers significatif dans une autre procédure, initiée cette fois par le département de la Justice (DoJ) des États-Unis.

Associé à quinze États, le DoJ a en effet officiellement engagé des poursuites à l’encontre d’Apple, pour abus de position dominante, en mars 2024, avec un éventail de reproches qui dépasse largement ceux formulés par Proton dans sa propre plainte.

Apple a logiquement interjeté appel de cette procédure et demandé son annulation, en arguant notamment que la Justice ne démontrait ni l’existence d’un monopole, ni la conduite d’actions anticoncurrentielles, et en réfutant l’action de l’état fédéral en la matière. Dans sa décision, rendue lundi 30 juin, le juge Julien Xavier Neals bat méthodiquement en brèche chacun de ces arguments (PDF), et finit par rejeter la demande d’Apple, ouvrant donc la voie à un procès antitrust de grande ampleur.

Proton attaque le « monopole » d’Apple en justice

1 juillet 2025 à 09:42
Interactions électrostatiques
Proton attaque le « monopole » d’Apple en justice

Proton initie une nouvelle procédure en justice contre Apple aux États-Unis. L’éditeur suisse dénonce un monopole sur la distribution d’applications et le paiement au sein d’iOS, et joint ses forces aux différentes actions déjà engagées à l’encontre de la firme de Cupertino. Apple vient par ailleurs d’être débouté de son appel contre le département de la Justice américain, ce qui ouvre la voie à un procès pour abus de position dominante…

Éditeur d’une suite de services qui met en avant le respect de la vie privée, le suisse Proton ouvre un nouveau front judiciaire contre Apple. La société a en effet initié, lundi 30 juin, une action collective en justice auprès d’un tribunal de Californie (PDF), au motif que le constructeur de l’iPhone entretiendrait un monopole autour de la distribution d’applications au sein de son environnement iOS. Proton attaque plus spécifiquement deux aspects : l’absence d’alternative à l’App Store sur iPhone ou iPad, mais aussi la façon dont Apple utilise la brique de paiement dédiée aux achats in-app pour verrouiller le marché.

Une plainte de plus  ?

Les motivations de la plainte ne sont pas nouvelles, et Proton ne cache d’ailleurs pas son intention d’ajouter sa voix à celle des plaignants ayant déjà engagé des procédures similaires à l’encontre d’Apple. Dans un long billet d’annonce, la société suisse rappelle d’ailleurs les différentes condamnations d’Apple, estimant que les pratiques de cette dernière ont depuis longtemps déjà « été considérées comme anticoncurrentielles et illégales dans de nombreuses juridictions à travers le monde ».

Dans sa communication, Proton rappelle opportunément l’affaire Epic, dans laquelle Apple était accusée début mai de n’avoir pas respecté une injonction de la Cour et d’avoir menti sous serment via l’un de ses vice-présidents, mais aussi la récente amende de 500 millions d’euros prononcée par la Commission européenne le 22 avril dernier, pour non-respect des règles de concurrence édictées par le Digital Markets Act (DMA). Une sanction que Proton, Spotify, Deezer et d’autres éditeurs européens ont ouvertement appelée de leurs vœux.

Pourquoi, dans ce contexte, lancer une nouvelle procédure, à plus forte raison quand une association d’éditeurs coréens, la Korean Publishers Association, vient précisément d’ouvrir une action collective pour des motifs similaires, déposée devant le même tribunal, le 23 mai dernier ?

« En nous joignant à cette action en justice, nous garantissons qu’elle portera non seulement sur des dommages et intérêts destinés à indemniser les développeurs d’applications pour le préjudice causé par la conduite d’Apple, mais aussi sur des modifications des politiques de l’App Store qui amélioreront l’état d’Internet », affirme Proton.

Un préjudice économique… et démocratique ?

L’éditeur suisse, qui a pour mémoire confié sa gouvernance à une fondation à l’occasion de ses dix ans, promet que les éventuels dommages et intérêts obtenus suite à cette plainte seront redistribués par cette dernière en direction d’associations de défense de la démocratie et des droits humains. Outre l’argument économique de l’entrave à la libre concurrence, Proton avance en effet dans sa communication que les pratiques d’Apple nuisent à la fois au respect de la vie privée des utilisateurs, mais aussi à la liberté d’expression dans son ensemble.

« Les entreprises qui monétisent les données des utilisateurs en échange de services « gratuits » portant atteinte à votre vie privée ne sont pas concernées, car elles ne traitent pas les paiements via l’App Store. En revanche, les entreprises soucieuses de la confidentialité qui monétisent leurs données par le biais d’abonnements sont touchées de manière disproportionnée par ces frais, ce qui constitue un obstacle majeur à l’adoption de modèles économiques axés sur la confidentialité ». En tant qu’éditeur qui fait du respect de la vie privée une priorité, Proton serait directement victime de ces choix stratégiques.

Le Suisse va même un cran plus loin, en déclarant que la main-mise d’Apple sur la distribution d’applications constitue un levier actionnable à des fins de censure, ou de restrictions des libertés individuelles. « La réalité, c’est que [ces pratiques] ont fait d’Apple le point de défaillance unique [single point of failure] de la liberté d’expression et un outil pour les dictatures », écrit l’entreprise.

En 2020, Proton clamait déjà avoir été victime d’une censure de la part d’Apple. L’éditeur affirmait avoir été menacé d’un retrait de son application ProtonVPN de l’App Store, s’il ne supprimait pas, dans la description associée, la mention d’une possibilité de contourner la censure de certains sites. « Nous ne remettons pas en question le droit d’Apple d’agir au nom des régimes autoritaires dans un souci de profit, mais le monopole d’Apple sur la distribution des applications iOS signifie qu’il peut imposer cette politique perverse à tous les développeurs d’applications, les forçant ainsi à être également complices », argue désormais Proton.

Cette nouvelle procédure intervient alors qu’Apple vient de modifier substantiellement les règles de l’App Store dans l’Union européenne : la firme de Cupertino y autorise par exemple les éditeurs à utiliser d’autres systèmes de paiement que celui intégré dans l’App Store, mais elle assortit cette option d’un avertissement qui peut sembler dissuasif. Aux États-Unis, les avancées du procès Epic sont également susceptibles de mettre un terme à la règle historique des 30% de commission…

Vers un procès pour abus de position dominante ?

L’action collective de Proton n’est peut-être pas la préoccupation numéro un des juristes de Cupertino. Lundi, Apple a en effet enregistré un revers significatif dans une autre procédure, initiée cette fois par le département de la Justice (DoJ) des États-Unis.

Associé à quinze États, le DoJ a en effet officiellement engagé des poursuites à l’encontre d’Apple, pour abus de position dominante, en mars 2024, avec un éventail de reproches qui dépasse largement ceux formulés par Proton dans sa propre plainte.

Apple a logiquement interjeté appel de cette procédure et demandé son annulation, en arguant notamment que la Justice ne démontrait ni l’existence d’un monopole, ni la conduite d’actions anticoncurrentielles, et en réfutant l’action de l’état fédéral en la matière. Dans sa décision, rendue lundi 30 juin, le juge Julien Xavier Neals bat méthodiquement en brèche chacun de ces arguments (PDF), et finit par rejeter la demande d’Apple, ouvrant donc la voie à un procès antitrust de grande ampleur.

Microsoft reporte Windows 12 et prépare Windows 11 25H2

1 juillet 2025 à 09:49

Microsoft aurait finalement décidé de retarder la sortie de son prochaine OS Windows 12. À la place, la firme lancerait sa prochaine grosse update sous la forme d'un Windows 11 version 25H2, qui débarquerait courant fin 2025. Cette mise à jour reposera sur la même plateforme que Windows 11 24H2, ce qui permettra aux appareils déjà sous 24H2 d'effectuer la migration via un petit enablement package. Ainsi on aurait juste besoin d'une simple installation rapide et un redémarrage, plutôt qu'un gros processus de réinstallation complet. En clair, ça ressemblera davantage à une mise à jour mensuelle classique. […]

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Le jeu Monster Hunter Wilds profite d'une conséquente mise à jour, avec une amélioration de la gestion des upscalers !

1 juillet 2025 à 09:40

Le studio Capcom annonce le déploiement d'un conséquent patch 1.020.00.00 pour son jeu Monster Hunter Wilds, espérons qu'une meilleure optimisation en découle... L'espace requis est de 6 Go (19 Go avec pack texture HD) pour la version Steam du titre. La mise à jour vous sera automatiquement proposée à l'ouverture de votre launcher, sauf si vous avez opté pour des paramètres restrictifs, de nombreux changements sont annoncés, ils sont consultables ici. Nous allons nous concentrer sur les apports spécifiques à la version Steam, avec une lueur d'espoir sur la gestion des technologies d'upscaling : […]

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La GeForce RTX 5050 semble être au niveau de la GeForce RTX 4060, hors DLSS4

1 juillet 2025 à 09:21

C'est donc bien aujourd'hui que NVIDIA lance sa nouvelle carte graphique, la GeForce RTX 5050. Une carte entrée de gamme qui est en GB207, avec 2560 Cuda Cores et 8 Go de mémoire vidéo, en GDDR6 et en 128 bits. Nous serons sur une vitesse mémoire de 20 Gbps, ce qui nous donnera une bande passante de 320 Go/sec, comme sur les dernières carte graphique AMD. Le TDP de ce modèle est de 135 watts et un seul et unique connecteur 8 PIN PCI Express est nécessaire pour faire fonctionner la carte. Le MSRP de ce modèle est de 249 dollars. […]

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Sharkoon SKILLER SGK50 Wood, un clavier mécanique qui envoie du bois

1 juillet 2025 à 08:32

Retour du bois chez Sharkoon avec trois nouvelles déclinaisons du clavier SGK50 Wood, et il y en a pour tous les goûts, ou presque, d'autant plus que chaque version est proposée complète et en barebone. Sharkoon ne fait pas les choses à moitié, tout en proposant des tarifs qui restent agressifs malgré l'utilisation d'une boitier en bois : - SKILLER SGK50 S2 Wood à 149.90 U+20AC, 119.90 U+20AC en barebone - SKILLER SGK50 S3 Wood à 159.90 U+20AC, 129.90 U+20AC en barebone - SKILLER SGK50 S4 Gen2 Wood à 169.90 U+20AC, 139.90 U+20AC en barebone Les différences entre les différents modèles sont simples et concernent le format, avec un point important : le layout iso-fr n'est pas proposé, dommage pour les touches en PBT ! […]

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How Robotic Hives and AI Are Lowering the Risk of Bee Colony Collapse

Par :BeauHD
1 juillet 2025 à 10:00
alternative_right shares a report from Phys.Org: The unit -- dubbed a BeeHome -- is an industrial upgrade from the standard wooden beehives, all clad in white metal and solar panels. Inside sits a high-tech scanner and robotic arm powered by artificial intelligence. Roughly 300,000 of these units are in use across the U.S., scattered across fields of almond, canola, pistachios and other crops that require pollination to grow. [...] AI and robotics are able to replace "90% of what a beekeeper would do in the field," said Beewise Chief Executive Officer and co-founder Saar Safra. The question is whether beekeepers are willing to switch out what's been tried and true equipment. [...] While a new hive design alone isn't enough to save bees, Beewise's robotic hives help cut down on losses by providing a near-constant stream of information on colony health in real time -- and give beekeepers the ability to respond to issues. Equipped with a camera and a robotic arm, they're able to regularly snap images of the frames inside the BeeHome, which Safra likened to an MRI. The amount of data they capture is staggering. Each frame contains up to 6,000 cells where bees can, among other things, gestate larvae or store honey and pollen. A hive contains up to 15 frames and a BeeHome can hold up to 10 hives, providing thousands of data points for Beewise's AI to analyze. While a trained beekeeper can quickly look at a frame and assess its health, AI can do it even faster, as well as take in information on individual bees in the photos. Should AI spot a warning sign, such as a dearth of new larvae or the presence of mites, beekeepers will get an update on an app that a colony requires attention. The company's technology earned it a BloombergNEF Pioneers award earlier this year. "There's other technologies that we've tried that can give us some of those metrics as well, but it's really a look in the rearview mirror," [said Zac Ellis, the senior director of agronomy at OFI, a global food and ingredient seller]. "What really attracted us to Beewise is their ability to not only understand what's happening in that hive, but to actually act on those different metrics."

Read more of this story at Slashdot.

SteamOS 3.7.13, plein pot sur les consoles autres que le Steam Deck

1 juillet 2025 à 08:15

Depuis plusieurs jours, les mises à jour sur le canal de développement du Steam Deck sont nombreuses, avec un point commun à chaque sortie : le changelog parle très souvent des consoles ASUS Ally et Lenovo Legion Go S. Avec la prise en charge officielle de SteamOS sur ces machines, il était évident que le système d'exploitation aurait le droit à des corrections fréquentes et nombreuses afin d'assurer une expérience de qualité. Chose visiblement au rendez-vous si on se fie aux différents retours des utilisateurs sur Internet, sans parler des performances légèrement supérieures par rapport à Windows. Depuis hier, toutes ces mises à jour sont disponibles dans le canal stable sous la référence 3.7.13, avec un changelog long comme le bras, qui comprend aussi des points importants pour les possesseurs de Steam Deck, notamment OLED. […]

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Intel publie les drivers Arc et Iris Xe 32.0.101.6913 WHQL

1 juillet 2025 à 08:09

Intel publie les drivers Arc et Iris Xe 32.0.101.6913 WHQL, qu'attendre des nouveaux venus ? Un support optimal pour le jeu Mecha BREAK, ainsi que quelques corrections de bugs rencontrés avec les Intel Arc B-Series et Intel Core Ultra Series 2. Voilà, voilà, la bonne nouvelle réside dans la présence d'une signature numérique, ainsi que dans l'opportunité de télécharger ce nouveau driver ici […]

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La carte graphique ASUS ROG Astral RTX 5090 OC bat un record du monde sous 3DMark Port Royal

1 juillet 2025 à 07:26

La carte graphique ASUS ROG Astral RTX 5090 OC bat le record du monde sous 3DMark Port Royal, cela grâce à l'overclockeur Splave. Le bougre obtient un score de 47375 points, tout de même, l'ancienne marque record était détenu par une RTX 5090D, avec 47196 points. ASUS est évidemment ravi :"et#127942; WORLD RECORD SMASHED! et#128640;et#128170;@SplaveOC conquered 3DMark Port Royal with the ROG Astral GeForce RTX 5090 OC Edition—achieving an incredible 47375 marks! et#128175;" […]

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