Microsoft Shuts Down Operations in Pakistan After 25 Years
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Ces fameux écrans bleus de Windows, les BSOD, vont disparaitre. Cela fait 40 ans qu’ils sont une source d’agacement et de crispation chez les utilisateurs. Une longévité qui a fini par en faire une sorte de compagnon de route que certains regrettent presque de voir partir.
Je n’ai jamais compris pourquoi Microsoft n’avait pas fait disparaitre les BSOD de Windows bien avant. Ces écrans bleus sont devenus si célèbres et si décriés que la marque aurait pu trouver des solutions pour s’en débarrasser bien plus tôt. Ces captures d’écrans sont quasiment devenues des symboles, des memes avant l’heure. J’en ai vu sur des T-Shirts, des pins, des stickers, des mugs… Les libristes les adoraient et j’ai même souvent vu des utilisateurs de Mac les employer comme économiseurs ou fonds d’écran. Même les utilisateurs de Windows semblent les apprecier. C’est en lisant les commentaires autour de l’annonce de la fin de ces écrans d’erreurs de Windows que je comprends que depuis toutes ces années, cela a fini par être un doudou pour certains utilisateurs. Et un excellent moteur publicitaire pour Microsoft.
Quand on parlait de nos erreurs rencontrées, de notre agacement face à ces écrans bleus, quand on commentait dessus dans des forums… On parlait encore et toujours de l’hégémonique Windows. Mais sans jamais changer de système pour autant. Tout au plus, on réinstallait son système par-dessus l’ancien. Passant de Windows à… Windows quand le nombre d’erreurs devenait trop important. Une sorte de syndrome de Stockholm informatique.
Ce qui a tout bouleversé semble être l’évènement « CrowdStrike » de l’année dernière. La panne informatique qui a paralysé l’informatique mondiale l’année dernière suite à une mise à jour défectueuse a fait voir la vie en bleu à des millions d’entreprises sur tous types de secteurs. Cette panne qui a touché des secteurs névralgiques comme la santé, les transports, l’aviation et même l’armée a probablement été la goutte d’eau qui a tout fait déborder. Avoir des dizaines de millions de clients qui démarrent tous leur PC sous Windows et commencent leur matinée par un de ces fameux BSOD a sans doute fait craquer les plus irréductibles fans de la formule chez Microsoft.
Évidemment ces BSOD ne sont pas autre chose qu’un symptôme. La source qui les provoque ne va pas changer. Microsoft indique que du bleu, ces écrans d’erreurs vont passer au noir. Un changement de couleur qui s’accompagnera d’une nouvelle méthode d’information et de suivi. Le nouvel écran indiquera directement quelle erreur est rencontrée au travers d’un code et l’éventuel pilote qui a rencontré le problème. Une information plus simple à partager avec les services d’aide de Microsoft en cas d’appel à une hotline.
Ce nouvel « écran noir de la mort » sera déployé sous Windows 11 dès cet été via une mise à jour. Il accompagnera un nouveau dispositif de restauration rapide permettant de récupérer un système fonctionnel après un crash.
Fin du BSOD : la nostalgie de ce que l’on adore détester © MiniMachines.net. 2025
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Dès le mois d’octobre, Windows 10 sera un vaisseau à la dérive. Le moteur sera toujours là, vous en serez toujours le capitaine et l’équipage de pilotes sera encore présent. Mais vos cartes ne seront plus mises à jour. Avec la fin des « Updates », vous naviguerez en eaux troubles et le moindre récif infectieux ou de problème de pilote condamnera votre PC à s’échouer.
Cette situation est catastrophique puisque plein de gens ne peuvent pas, d’un point de vue technique, faire la transition vers Windows 11. On a vu que des méthodes existent pour basculer et outrepasser les limitations de Microsoft. Mais pour beaucoup de monde, cela sera encore très chaotique. Microsoft propose donc une alternative, un moyen de profiter des mises à jour de Windows 10 jusqu’en 2026.
L’éditeur va en effet continuer à payer des ingénieurs et tout l’équipement nécessaire pour proposer ces mises à jour à des professionnels en échange d’un abonnement payant de 30€ par an et par poste. Cela veut dire que si ces mises à jour ne sont plus poussées pour le grand public, elles existent tout de même et coûtent cher à développer. Windows 10 ne recevra plus jamais de nouveautés techniques, ces mises à jour ne concerneront que la sécurité.
Il sera donc possible de profiter de ce suivi logiciel « gratuitement » pour toute personne qui le désire à condition d’accepter une synchronisation de ses données dans le Cloud de Microsoft. Cela veut dire partager avec l’éditeur ses données personnelles au travers de Windows Backup. Un outil de sauvegarde automatique qui sera lancé cet été et qui vous permettra de sélectionner les répertoires de votre choix pour en faire des copies sur les serveurs du très américain Microsoft. En échange de cet engagement, vous pourrez recevoir vos mises à jour jusqu’en 2026. Évidemment, pour pouvoir profiter de Windows Backup il y a quelques conditions.
Les premières seront les CLUF de l’application elle-même. D’un point de vue sécurité des données, entrainement d’IA et autres, on ne sait pas encore vraiment ce que ce rapatriement de vos données personnelles donnera sur le stockage dans les nuages de Microsoft.
La seconde sera liée au système lui-même. Pour utiliser Windows Backup il faudra impérativement avoir un compte Microsoft et s’identifier avec. Si vous avez cherché et réussi à passer outre toutes ces années pour ne pas utiliser ce type de compte, c’est une nouvelle tentative de l’éditeur. L’idée étant de pouvoir récolter des informations fraiches sur vous et votre usage de l’engin et de les utiliser comme levier télémétrique pour vendre vos Windows comme autant d’espace d’affichages personnalisés.
Enfin, l’espace alloué par Microsoft ne sera pas infini. Windows Backup utilise OneDrive et votre compte sera limité à 5 Go gratuitement. Le système vous incitera sans doute à passer à la caisse pour augmenter vos capacités de stockage via l’offre OneDrive ou autre. Un abonnement annuel donc pour pouvoir stocker votre répertoire documents et les informations concernant votre système. Ce type de stockage peut être une excellente chose mais il est toujours bon de pouvoir choisir son offre et de comparer les prix. Pas de s’y résoudre sans avoir le choix.
L’autre solution pour profiter des mises à jour est à la fois infantilisante et couteuse. Elle consistera à accumuler des points Microsoft. En faisant vos recherches sur Bing par exemple, ou en faisant vos emplettes sur le Microsoft Store au lieu de passer par le site de l’éditeur pour acheter un jeu ou un programme, vous pourrez accumuler des points. Cette monnaie de singe servira ensuite à montrer que vous avez été un bon citoyen à Microsoft qui, dans sa grande mansuétude, vous accordera de pouvoir continuer à utiliser le logiciel que vous avez payé sans risque. Un an de Windows Update coutera 1000 points.…
La volonté de Microsoft étant d’uniformiser son parc vers Windows 11, ces solutions alternatives n’existent que comme une manière d’aplanir la transition. Avec 53% du parc, Windows 10 est toujours le système d’exploitation utilisé majoritairement dans le monde et on voit mal comment la situation pourrait changer d’ici octobre. Windows 11 a largement progressé ces derniers temps entre la fin de l’année 2024 où il était à 34% du parc, il est désormais évalué à 43% des machines connectées. Avec de grandes disparités suivant les régions, les pays riches ayant plus de solutions de mises à jour techniques et matérielles.
Est-ce que cette offre repoussant la date butoir à 2026 permettra de rendre Windows 10 minoritaire ? Possible, c’est en tout cas probablement un des espoirs de Microsoft.
Une solution alternative existe mais peut ne pas convenir à tout le monde, basculer son PC sous Linux.
Sources : Microsoft et The Verge
Windows 10 va proposer des mises à jour « gratuites » pour tous… © MiniMachines.net. 2025
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Première console portable signée Microsoft, les deux ROG Xbox Ally et ROG Xbox Ally X sont prévues pour les grandes vacances d’été. Moment censé être propoice pour lancer un engin de loisir comme une console de jeu. Développées en partenariat avec Asus dont elles reprennent l’appellation ROG pour « Republic of Gamer », c’est une gamme de minimachines finalement assez classique.
Microsoft n’a pas seulement commissionné Asus pour développer les ROG Xbox Ally en emballant une Console PC classique dans une jolie appellation console. Le point fort de leur offre est censé être le développement d’une interface adaptée à ce format particulier. Interface qui échappe en partie à un Windows pensé avant tout pour multiplier les usages. On se rend compte cependant que cette promesse passe par une symbiose entre un logiciel Microsoft et surtout un Windows 11 mâtiné de la plateforme ROG Armoury Crate d’Asus.
L’interface ROG Armoury Crate sur la ROG Ally d’Asus
Une suite logicielle qui permet sur les consoles de la marque de piloter les jeux et d’adapter les réglages de gestion du système à la volée en appuyant sur un bouton dédié. Cette solution est clairement un pansement sur la grosse jambe de bois de Windows 11 en matière de jeu si on la compare face à l’expertise du système SteamOS entièrement pensé pour la jouabilité.
Xbox full Screen experience
Microsoft rajoute donc au mix une interface baptisée Xbox full Screen experience qui me fait simplement penser au Steam Big Picture. Mais une interface qui, au contraire de celle de Valve, va fouiller dans les entrailles du système d’exploitation pour améliorer les performances en jeu.
Valve Big Picture
Big Picture, qui a mué vers une interface commune à celle de Steam OS, permet de changer l’apparence d’un système pour une exploitation plein écran plus simple avec une manette de jeu. La proposition de Microsoft sera une modification plus complète du système. Assez semblable à ce que proposent certaines distributions de Windows modifiées par des internautes pour améliorer les performances de jeu. Des tâches subalternes qui n’ont pas d’usages pour jouer, des fonctions accessoires et autres héritages d’un système d’exploitation classique, seront interrompues ou délibérément non implantées pour éviter de surcharger le système inutilement. Ces fonctions d’arrière-plan invisibles, mais utiles au quotidien sur un ordinateur classique, libéreront mémoire et puissance de calcul pour le joueur.
L’installation de jeu PC classique sera, bien entendu, possible et le parallèle avec les efforts et la stratégie menée par Valve ces dernières années est très clair. Microsoft annonce la création d’un programme d’identification des jeux compatibles avec la plateforme. Une sorte d’assurance pour le joueur qu’il pourra lancer le titre estampillé compatible avec sa console ROG Xbox Ally ou ROG Xbox Ally X. Les deux engins étant assez différents. Microsoft compte, bien entendu, sur cette nouvelle gamme de produits pour pousser encore plus son Xbox Cloud Gaming. Offre qui permettra de piloter une console de salon XBox en local et de jouer dans les nuages en streaming avec un abonnement dédié.
On retrouve sur les deux versions un design assez original avec des poignées protubérantes du corps principal de l’engin. Probablement pour améliorer la prise en main de l’objet, mais aussi le séparer du corps afin d’améliorer son refroidissement. Les pouces viennent tomber sur des blocs de contrôles classiques avec à gauche un premier joystick et un pavé directionnel ainsi que des boutons d’interface. À droite, un second joystick et des boutons ABXY sont visibles et là encore deux boutons de contrôles sont accessibles. Sur le dessus, des gâchettes tombent sous les index. Rien que de très classique dans cette offre.
L’écran est un 7 pouces de diagonale en 1920 x 1080 pixels avec un rafraîchissement de 120 Hz et une luminosité de 500 nits. La dalle est protégée par un verre Victus de Gorilla Glass qui assurera une prise en charge tactile. L’écran profite de la fonction AMD Freesync Premium pour prendre en charge un rafraichissement adapté suivant chaque jeu.
Car dans les entrailles des ROG Xbox Ally on retrouvera des puces AMD Z2. Un Z2 A pour la ROG Xbox Ally qui développera 4 cœurs Zen 2 pour 8 threads et 8 cœurs graphiques RDNA 2. Et un Ryzen AI Z2 Extreme pour la ROG Xbox Ally X. Une version beaucoup plus évoluée comprenant 3 cœurs Zen 5 et 5 cœurs Zen 5c pour un total de 16 Threads. Un NPU de 50 TOPS sera également présent ainsi qu’un circuit graphique déployant 16 Compute units RDNA 3.5. Les performances de la ROG Xbox Ally X seront sans aucun doute bien plus évoluées que celles de sa petite soeur.
La mémoire va, par ailleurs, dans ce sens avec 24 Go de LPDDR5x-8000 pour la X et 16 Go de LPDDR5x-6400 pour l’autre. Des capacités qui ne seront pas évolutives au contraire des stockages montés sur des ports M.2 2280 qui seront respectivement de 1 To et de 512 Go sans plus de détails techniques mais vraisemblablement en NVMe PCIe 4.0.
La connectique sera, par ailleurs, à l’avantage de la ROG Xbox Ally X avec la présence d’un USB4 absent chez sa petite sœur qui la remplace par un port USB 3.2 Type-C. Les deux partagent sinon le même équipement avec un second port USB Type-C en USB 3.2, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC. Le sans fil est confié à un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.4 sur les deux consoles qui font exactement la même taille avec 29.1 cm de large pour 12.2 cm de profondeur et 5.1 cm d’épaisseur en comptant les poignes. Leur poids ne sera, par contre, pas identique. La ROG Xbox Ally pèse 670 g avec une batterie 60 Wh contre 715 g et une batterie 80 Wh pour la X. Pas de prix ni de date précise pour le moment.
Asus est peut-être le plus grand gagnant de cette opération. La marque Taïwanaise assure en effet la production pour le géant américain et va bénéficier de nombreux effets de bords. Sa capacité d’achat auprès de ses fournisseurs va être décuplée et ses propres consoles ROG Ally X et ROG Ally pourront en profiter. Dalles, mémoire, processeurs, stockage, tout ce qui constitue les entrailles des consoles vont bénéficier d’un effet de levier impressionnant.
Ensuite, Microsoft s’associe avec Asus et son Republic Of Gamer. Une reconnaissance bienvenue de la part de l’éditeur pour le constructeur qui lui fait confiance et assure ainsi une énorme visibilité pour la fin de l’année.
Enfin parce que Asus joue sur tous les tableaux. La marque vend ses propres consoles et offre également une option vers SteamOS pour ses produits. En prenant les paris sur tous les acteurs, la marque a peu de chances de perdre sur tous les tableaux, d’autant que si l’aventure ROG Xbox Ally ne fonctionne pas, la marque ne l’aura pas financée.
ROG Xbox Ally : une console de jeux PC qui allie Microsoft et Asus © MiniMachines.net. 2025