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Reçu aujourd’hui — 15 juillet 2025Actualités numériques

☕️ Ubuntu 25.10 aura une session RISC-V complète, mais pour très peu de matériel

15 juillet 2025 à 09:29

On sait depuis environ deux mois que la prochaine édition d’Ubuntu aura une session complète pour l’architecture RISC-V. Le programme d’Ubuntu 25.10 est d’ailleurs chargé, avec une expérience Wayland plus lissée pour les GPU NVIDIA, le support du Variable Refresh Rate ou encore le chiffrement intégral du disque soutenu par la puce TPM. On y trouvera également GNOME 49, le noyau Linux 6.17 et plusieurs nouvelles applications, dont Loupe et Ptyxis.

Ce support amélioré de RISC-V viendra cependant avec un changement majeur : seul le profil RVA23 de l’architecture sera pris en charge. Les RVA (Risc-V Application) sont des spécifications techniques décrivant les capacités de traitement vectoriel qu’un système compatible doit posséder. Ils décrivent donc, concrètement, ce que les applications peuvent utiliser.

Or, le RVA23 est le dernier profil en date. Il a été publié en octobre 2024 et rend plusieurs extensions obligatoires, dont Vector et Hyperviseur. Dans le cas d’Ubuntu, les conséquences seront très concrètes : puisque l’immense majorité du matériel RISC-V se sert du profil RVA20, la version 25.10 du système ne les prendra plus en charge. En contrepartie, utiliser le système sur du matériel neuf (et pour l’instant presque inexistant) permettra d’obtenir une session complète et de faire tourner toutes les applications, grâce notamment aux fonctions d’hyperviseur ainsi débloquées.

Pour les personnes concernées, c’est évidemment une mauvaise nouvelle. On peut cependant la relativiser : Ubuntu 24.04 LTS, qui prend en charge le profil RVA20, sera supporté jusqu’en 2029 au moins. Une mise à jour du composant ubuntu-release-upgrader est en outre déployée depuis quelques semaines pour préparer le terrain. Ainsi, si une configuration RVA20 est détectée, la version utilisée du système ne sera pas mise à jour.

Pour Canonical, il s’agit encore une fois de mettre en place des changements importants avant la nouvelle LTS. Ubuntu 26.04 sera ainsi prête pour le nouveau matériel qui devrait se multiplier d’ici la fin de l’année.

☕️ Ubuntu 25.10 aura une session RISC-V complète, mais pour très peu de matériel

15 juillet 2025 à 09:29

On sait depuis environ deux mois que la prochaine édition d’Ubuntu aura une session complète pour l’architecture RISC-V. Le programme d’Ubuntu 25.10 est d’ailleurs chargé, avec une expérience Wayland plus lissée pour les GPU NVIDIA, le support du Variable Refresh Rate ou encore le chiffrement intégral du disque soutenu par la puce TPM. On y trouvera également GNOME 49, le noyau Linux 6.17 et plusieurs nouvelles applications, dont Loupe et Ptyxis.

Ce support amélioré de RISC-V viendra cependant avec un changement majeur : seul le profil RVA23 de l’architecture sera pris en charge. Les RVA (Risc-V Application) sont des spécifications techniques décrivant les capacités de traitement vectoriel qu’un système compatible doit posséder. Ils décrivent donc, concrètement, ce que les applications peuvent utiliser.

Or, le RVA23 est le dernier profil en date. Il a été publié en octobre 2024 et rend plusieurs extensions obligatoires, dont Vector et Hyperviseur. Dans le cas d’Ubuntu, les conséquences seront très concrètes : puisque l’immense majorité du matériel RISC-V se sert du profil RVA20, la version 25.10 du système ne les prendra plus en charge. En contrepartie, utiliser le système sur du matériel neuf (et pour l’instant presque inexistant) permettra d’obtenir une session complète et de faire tourner toutes les applications, grâce notamment aux fonctions d’hyperviseur ainsi débloquées.

Pour les personnes concernées, c’est évidemment une mauvaise nouvelle. On peut cependant la relativiser : Ubuntu 24.04 LTS, qui prend en charge le profil RVA20, sera supporté jusqu’en 2029 au moins. Une mise à jour du composant ubuntu-release-upgrader est en outre déployée depuis quelques semaines pour préparer le terrain. Ainsi, si une configuration RVA20 est détectée, la version utilisée du système ne sera pas mise à jour.

Pour Canonical, il s’agit encore une fois de mettre en place des changements importants avant la nouvelle LTS. Ubuntu 26.04 sera ainsi prête pour le nouveau matériel qui devrait se multiplier d’ici la fin de l’année.

RADV Lands Experimental Host Image Copy Support (VK_EXT_host_image_copy)

15 juillet 2025 à 09:55
Making it into the RADV Vulkan driver ahead of this week's Mesa 25.2 feature freeze is experimental support for the VK_EXT_host_image_copy extension. The Vulkan host image copy extension was worked on by Valve and others for letting applications/games copy data between the host memory and images on the host processor without having to first stage via a GPU-accessible buffer...

La Zaopin Z2 Mini 4K, un rapport qualité prix im-ba-ttable !

15 juillet 2025 à 12:00
Aujourd’hui, nous testons la Zaopin Z2 Mini 4K, une souris que les connaisseurs portent en haute estime mais que l’on connaît moins en France ! Cette Z2 Mini est tout simplement bourrée de features : poids léger de 57 grammes, d’une solidité à toute épreuve, clics mécaniques bien implémentés et hotswappables (!), shape de petite taille originale parfaite pour le fingertip et le claw, dongle 4K Hz, triple connexion, revêtement impeccable, bundle chargé… Nous n’avons presque rien à redire sur cette souris ! Toutes ces features pourraient nous faire croire à une souris haut de gamme, et elle en a presque toutes les spécifications, pourtant, et c’est là ce qui fait toute la particularité de cette bête, elle coûte seulement 54 €, frais de ports inclus en passant par Mechkeys ! Attendez-vous en revanche à une livraison un peu lente. Si vous n’avez pas peur de sortir des distributeurs classiques européens et si vous souhaitez passer par des sites comme Mechkeys un peu moins connus chez nous, eh bien c’est simple : nous sommes face à un rapport qualité prix imbattable. Voyons ensemble dans ce test ce que cette Zaopin a dans le ventre !

Test Fractal Design Scape : réussite totale pour leur premier casque ?

15 juillet 2025 à 09:30
Nous avons testé le Scape, le premier casque audio gaming de chez Fractal Design ! Et pour commencer, le constructeur suédois s’attaque directement au haut de gamme avec un produit aux finitions très premiums, doté de trois types de connexion (sans-fil 2.4 GHz, USB et Bluetooth 5.3), une résolution audio 96 kHz en 24 bits, le tout doublé d’une esthétique reconnaissable, fourni avec une base de recharge et entièrement configuration via un web driver. Énormément de features donc, pour un casque qui semble archi-complet sur le papier (bien que le Bluetooth ne fonctionne pas en parallèle), le tout proposé à un prix vraiment attirant : 199 € ! Alors, que vaut ce tout premier casque de la marque, initialement spécialisée dans les boitiers, solutions de refroidissements et alimentations ? Opportunité marketing ou véritable challenger ? On vous dit tout dans notre test !

Test Fractal Scape : réussite totale pour leur premier casque ?

15 juillet 2025 à 10:00

Il aura fallu un peu de temps depuis sa présentation il y a plus d'un an, mais il est là, et il frappe fort : premier casque de Fractal, le Scape multiplie les bons points et s'avance comme un sérieux concurrent à 199 U+20AC. Des défauts ? Il y en a un peu, mais ils ne représentent pas grand choses face aux points forts. Pour tout savoir, c'est ici : Fractal Scape ou sur la source. […]

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Thermalright choisit la violence avec le Royal Pretor 130 Ultra

15 juillet 2025 à 09:45

Encore du dual tower pour Thermalright avec le Royal Pretor 130 Ultra. Le catalogue est confus, mais qu'importe : ventilateur de 130 x 28 mm au centre, hauteur de 158 mm, robe noire ou blanche avec une petite touche de jaune / doré, la classe et la claque sont là. Thermalright soigne en effet le style de son produit, mais aussi les performances sur le papier puisqu'on parle d'un radiateur avec, quand même, sept caloducs de 6 mm. Compatible avec les sockets AM4, AM5, 115x, 1200, 1700, 1851 et 20xx, il sera facile de trouver un processeur qui chauffe à mettre dessous ! […]

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Pas moins de 12872 MT/s pour bl4ckdot avec de la mémoire G.SKILL sous LN2

15 juillet 2025 à 09:30

Nouveau record pour G.SKILL avec de la mémoire Trident Z5 ! Avec 12872 MT/s, le clocker de l'extrême bl4ckdot (cocorico) franchit un nouveau cap et poursuit son travail réalisé à l'occasion de la G.SKILL OC World Cup 2025. Outre de l'azote liquide, le matériel utilisé comprend une carte mère ASUS ROG Maximus Z890 Apex avec un processeur Intel Core Ultra 9 285K qui est donc resté au frais. […]

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Connecteurs en bas, le GAMEMAX T20 veut exposer les composants autrement

15 juillet 2025 à 09:15

Avec des cartes graphiques toujours plus grandes, les boitiers mettant la carte mère à 90° ne sont plus très nombreux. Surtout si les 90° vont dans le sens des connecteurs vers le bas, un point qui a tendance à rebuter les utilisateurs. Bonne nouvelle pour ceux qui aiment, GAMEMAX avance un T20 très sympathique qui vise la compacité puisque sa compatibilité est limitée au Micro-ATX. Avec des dimensions de 340 x 215 x 462 mm, on reste quand même sur un beau bébé, même si son empreinte au sol est plutôt réduite. Et il y a de quoi mettre de belles choses à l'intérieur, à commencer par une carte avec les connecteurs au dos afin de limiter drastiquement le nombre de câbles visibles. […]

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MSI décline ses cartes RTX 5070 GAMING DUKE 3X en version White

15 juillet 2025 à 09:04

MSI décline ses cartes RTX 5070 GAMING DUKE 3X en version White. On découvre des composants dotés de carnage, ventilateurs et backplate, totalement blancs, seul le PCB demeure noir, faute de goût ou pas. Les cartes mesurent 325 x 121 x 45 mm, pour un poids de 927 grammes, elles sont dotées d'un connecteur 12 VHPWR et font dans la sobriété, en s'exemptant des leds aRGB. Le refroidissement est assuré par trois ventilateurs Zero Frozr, qui œuvrent dans le même sens, on trouve des sorties vidéo DisplayPort 2.1b (x3) et HDMI 2.1b (x1). Deux versions sont prévues, OC et non Oc : […]

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Thermalright Stream Vision 360, le plein de nouveautés pour la marque

15 juillet 2025 à 09:00

En mode rouleau compresseur depuis deux trois ans, Thermalright multiplie les sorties en jouant notamment sur les déclinaisons de produits existants. Mais la marque avance aussi de vraies nouveautés à l'image du Stream Vision 360, un AIO qui sent bon le haut de gamme avec beaucoup de petites nouveautés pour la marque. Et la première concerne les ventilateurs, qui sont des TL-H12-X28-R7, soit des 120 x 28 mm avec sept pales. Plus un anneau qui les encercle afin de canaliser le flux d'air. Des ventilateurs qui ne sont pas là pour faire de la figuration, les chiffres le montrent bien : 2400 rpm pour un débit d'air de 95.4 CFM avec une pression statique de 2.78 mmAq, ça envoie du pâte au piment d'Espelette. […]

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ASUS ROG Strix Scar G835LW : ultra personnalisable mais pas ultra portable

15 juillet 2025 à 08:45

Présentation du ASUS ROG Strix Scar 18 G835LW, un laptop équipé d'un processeur Intel Core Ultra 9 275HX et d'une carte graphique NVIDIA GeForce RTX 5080M. Il embarque un SSD de 1 To ainsi que 64 Go de mémoire vive. Il est doté d'une dalle en 2560 x 1600 pixels, capable d'atteindre un taux de rafraîchissement de 240 Hz. Elle couvre 100 % de l'espace colorimétrique et bénéficie des certifications NVIDIA G-Sync, Dolby Vision et HDR 1000, grâce à son rétroéclairage mini LED. Ce laptop est proposé à 4700 U+20AC. En partenariat avec GVGMALL: Windows 10 Pro (13U+20AC) : https://biitt.ly/c8V0M Windows 11 Pro (19U+20AC) : https://biitt.ly/7ctfn […]

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En 2024, 13,5 % des résumés d’articles de recherche biomédicale étaient co-rédigés par IA

15 juillet 2025 à 08:59
« crucial », « potential », « significant »
En 2024, 13,5 % des résumés d’articles de recherche biomédicale étaient co-rédigés par IA

Une analyse des publications scientifiques dans le milieu de la recherche biomédicale montre que les modèles de langage sont massivement utilisés pour rédiger au moins leurs résumés.

De plus en plus de chercheurs utilisent des modèles de langage (LLM) pour rédiger leurs articles. En analysant le vocabulaire utilisé dans les résumés des articles scientifiques, des chercheurs montrent que leurs collègues en recherche biomédicale utilisent abondamment l’IA pour résumer leurs articles. Ils ont publié leurs résultats dans la revue Science Advances.

Cette analyse constate aussi une évolution du vocabulaire dans les résumés des 15 millions d’articles du milieu biomédical (en anglais) indexés sur la plateforme PubMed, principal moteur de recherche d’articles médicaux et de biologie.

Détection par l’augmentation anormale de la fréquence de certains mots

Ils ont de fait « simplement » calculé la fréquence, pour chaque année, des 273 112 mots qui apparaissent dans ces résumés. Pour chaque année, ils ont identifié les 900 mots « excédentaires ».

Ainsi, on peut observer l’évolution soudaine de l’utilisation ou de l’abandon de certains termes.

Le verbe « delve » (approfondir) avait déjà été repéré car c’est un terme peu employé dans l’anglais étasunien ou britannique, mais très utilisé par les nigérians, nationalité de beaucoup de travailleurs de la donnée dont le travail est utilisé pour entrainer les IA.

Le titre de l’article scientifique, « Delving into LLM-assisted writing in biomedical publications through excess vocabulary », est d’ailleurs un clin d’œil en référence à la fréquence élevée de ce terme. Mais des termes comme « crucial », « potential » ou « significant » ont fait des bons qui coïncident avec l’arrivée des IA génératives. Au contraire, « important » a chuté ces dernières années.

Ces pics de fréquences d’utilisation de termes ne sont pas tous dus qu’à l’utilisation de l’IA. On peut, par exemple, facilement comprendre qu’entre 2020 et 2024, le terme « pandemic » a connu un certain succès dans le milieu biomédical. De même, l’épidémie de maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest entre 2013 et 2016 a, mécaniquement, poussé les chercheurs à utiliser le nom du virus dans leurs résumés.

Concentration sur les différences entre 2022 et 2024

Ils se sont donc concentrés sur les termes dont la fréquence a augmenté de façon particulièrement excessive en 2024, en comparant avec l’année 2022.

Mots dont la fréquence augmente en 2024. À gauche, le ratio entre 2024 et 2022 en fonction de la fréquence en 2024. À droite, l’écart entre 2024 et 2022 en fonction de la fréquence en 2024.

Ainsi, on peut voir que « delved » ou « delves », mais aussi « undescore », « notably », « showcasing » ou « additionnaly » sont particulièrement utilisés dans les articles biomédicaux de 2024 par rapport à ceux publiés en 2022.

Mais on peut se demander si ce phénomène peut être observé lors d’autres années. Ils ont vérifié pour toutes les années entre 2013 et 2023 et n’ont pas observé d’augmentations aussi importantes sauf pour le terme « ebola » en 2015, le terme « zika » en 2017 et les termes « coronavirus », « covid », « lockdown » et « pandemic » entre 2020 et 2022. Il faut donc, d’habitude, qu’il y ait un événement majeur lié à un terme biomédical pour qu’une telle augmentation de fréquence soit observée.

L’IA insert un style d’écriture différent

Les chercheurs ont aussi analysé quels types de mots étaient sur-utilisés. Comme on peut le voir dans les graphiques ci-dessous, la plupart des mots dont la fréquence est excessive à l’ère de l’IA générative sont plus là pour agrémenter le style. Ce sont aussi, la plupart du temps, des verbes ou, dans une moindre mesure, des adjectifs.

Le regroupement de ces termes de style dont la fréquence est excessive pour 2024 leur a servi de marqueur de l’usage de modèles de langage pour la rédaction des résumés des articles. En gros, ils considèrent qu’à partir d’un certain seuil de mots venant de ce groupe de mots, les chercheurs ont utilisé ChatGPT ou tout autre outil d’IA générative pour rédiger leur résumé.

13,5 % est une estimation basse

C’est en réanalysant tous les résumés des articles indexés par PubMed par ce prisme qu’ils estiment qu’au moins 13,5 % d’entre eux ont été rédigés à l’aide de l’IA générative. « Avec environ 1,5 million d’articles indexés dans PubMed par an, cela signifie que les LLM participent à la rédaction d’au moins 200 000 articles par an », expliquent-ils.

Ils insistent sur le fait que c’est une borne inférieure, puisque des résumés rédigés avec l’IA générative peuvent ne comporter aucun des termes qu’ils ont repérés. Ils soulignent aussi que, dans le lot, il peut y avoir des faux-positifs : notamment, l’utilisation des modèles de langage peut aussi influencer le style des humains. Mais ils pensent que ce dernier effet est beaucoup plus petit et plus lent.

Si l’IA générative peut aider dans la forme, elle peut ajouter des problèmes de fond

Ils font remarquer que l’IA générative est souvent utilisée pour améliorer la grammaire, la rhétorique, la lisibilité générale des textes ou aide à la traduction. Mais ils rappellent que les modèles de langage sont connus pour halluciner des références, fournir des résumés inexacts et générer de fausses informations qui semblent faire autorité et être convaincantes.

« Si les chercheurs peuvent remarquer et corriger les erreurs factuelles dans les résumés générés par IA de leurs propres travaux, il peut être plus difficile de trouver les erreurs de bibliographies ou de sections de discussions d’articles scientifiques générés par des LLM », soulignent-ils.

Ils ajoutent que les LLM peuvent répliquer les bais et autres carences qui se trouvent dans leurs données d’entrainement « ou même carrément plagier ».

Le code utilisé pour l’analyse des articles scientifiques est disponible sur GitHub et archivé sur Zenodo. On peut aussi y trouver toutes les données qu’ils ont générées.

☕️ Wetransfer se donne l’autorisation d’entrainer des IA sur les contenus qu’elle héberge

15 juillet 2025 à 08:20

Wetransfer, le service d’envoi de fichiers de taille importante, a modifié ses conditions d’utilisation pour pouvoir entrainer ses modèles d’IA, a repéré Rami Ismail. La modification a été effectuée le 23 juin 2025 et doit s’appliquer à partir du 8 aout.

Dans la section « Licence pour WeTransfer » l’entreprise affirme : « Vous nous accordez par la présente une licence perpétuelle, mondiale, non exclusive, libre de redevances, transférable et pouvant faire l’objet d’une sous-licence pour utiliser votre contenu à des fins d’exploitation, de développement, de commercialisation et d’amélioration du service ou de nouvelles technologies ou de nouveaux services, y compris pour améliorer les performances des modèles d’apprentissage automatique qui améliorent notre processus de modération du contenu, conformément à la politique en matière de confidentialité et de cookies ».

Elle affirme que « cette licence comprend le droit de reproduire, de distribuer, de modifier, de préparer des œuvres dérivées, de diffuser, de communiquer au public, d’afficher publiquement et de réaliser du contenu ». Et l’entreprise ajoute que l’utilisateur ne pourra pas demander de compensation pour l’utilisation de son contenu.

Comme l’explique Film Stories, WeTransfer est très utilisé par les créateurs qui peuvent avoir des rendus dont les fichiers sont assez gros. Le service permet d’envoyer ce genre de fichiers après les avoir téléchargés sur les serveurs de l’entreprise.

Des alternatives existent. Par exemple, Disroot ou Ethibox hébergent un service du même genre en utilisant le logiciel libre Lufi.

En 2024, 13,5 % des résumés d’articles de recherche biomédicale étaient co-rédigés par IA

15 juillet 2025 à 08:59
« crucial », « potential », « significant »
En 2024, 13,5 % des résumés d’articles de recherche biomédicale étaient co-rédigés par IA

Une analyse des publications scientifiques dans le milieu de la recherche biomédicale montre que les modèles de langage sont massivement utilisés pour rédiger au moins leurs résumés.

De plus en plus de chercheurs utilisent des modèles de langage (LLM) pour rédiger leurs articles. En analysant le vocabulaire utilisé dans les résumés des articles scientifiques, des chercheurs montrent que leurs collègues en recherche biomédicale utilisent abondamment l’IA pour résumer leurs articles. Ils ont publié leurs résultats dans la revue Science Advances.

Cette analyse constate aussi une évolution du vocabulaire dans les résumés des 15 millions d’articles du milieu biomédical (en anglais) indexés sur la plateforme PubMed, principal moteur de recherche d’articles médicaux et de biologie.

Détection par l’augmentation anormale de la fréquence de certains mots

Ils ont de fait « simplement » calculé la fréquence, pour chaque année, des 273 112 mots qui apparaissent dans ces résumés. Pour chaque année, ils ont identifié les 900 mots « excédentaires ».

Ainsi, on peut observer l’évolution soudaine de l’utilisation ou de l’abandon de certains termes.

Le verbe « delve » (approfondir) avait déjà été repéré car c’est un terme peu employé dans l’anglais étasunien ou britannique, mais très utilisé par les nigérians, nationalité de beaucoup de travailleurs de la donnée dont le travail est utilisé pour entrainer les IA.

Le titre de l’article scientifique, « Delving into LLM-assisted writing in biomedical publications through excess vocabulary », est d’ailleurs un clin d’œil en référence à la fréquence élevée de ce terme. Mais des termes comme « crucial », « potential » ou « significant » ont fait des bons qui coïncident avec l’arrivée des IA génératives. Au contraire, « important » a chuté ces dernières années.

Ces pics de fréquences d’utilisation de termes ne sont pas tous dus qu’à l’utilisation de l’IA. On peut, par exemple, facilement comprendre qu’entre 2020 et 2024, le terme « pandemic » a connu un certain succès dans le milieu biomédical. De même, l’épidémie de maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest entre 2013 et 2016 a, mécaniquement, poussé les chercheurs à utiliser le nom du virus dans leurs résumés.

Concentration sur les différences entre 2022 et 2024

Ils se sont donc concentrés sur les termes dont la fréquence a augmenté de façon particulièrement excessive en 2024, en comparant avec l’année 2022.

Mots dont la fréquence augmente en 2024. À gauche, le ratio entre 2024 et 2022 en fonction de la fréquence en 2024. À droite, l’écart entre 2024 et 2022 en fonction de la fréquence en 2024.

Ainsi, on peut voir que « delved » ou « delves », mais aussi « undescore », « notably », « showcasing » ou « additionnaly » sont particulièrement utilisés dans les articles biomédicaux de 2024 par rapport à ceux publiés en 2022.

Mais on peut se demander si ce phénomène peut être observé lors d’autres années. Ils ont vérifié pour toutes les années entre 2013 et 2023 et n’ont pas observé d’augmentations aussi importantes sauf pour le terme « ebola » en 2015, le terme « zika » en 2017 et les termes « coronavirus », « covid », « lockdown » et « pandemic » entre 2020 et 2022. Il faut donc, d’habitude, qu’il y ait un événement majeur lié à un terme biomédical pour qu’une telle augmentation de fréquence soit observée.

L’IA insert un style d’écriture différent

Les chercheurs ont aussi analysé quels types de mots étaient sur-utilisés. Comme on peut le voir dans les graphiques ci-dessous, la plupart des mots dont la fréquence est excessive à l’ère de l’IA générative sont plus là pour agrémenter le style. Ce sont aussi, la plupart du temps, des verbes ou, dans une moindre mesure, des adjectifs.

Le regroupement de ces termes de style dont la fréquence est excessive pour 2024 leur a servi de marqueur de l’usage de modèles de langage pour la rédaction des résumés des articles. En gros, ils considèrent qu’à partir d’un certain seuil de mots venant de ce groupe de mots, les chercheurs ont utilisé ChatGPT ou tout autre outil d’IA générative pour rédiger leur résumé.

13,5 % est une estimation basse

C’est en réanalysant tous les résumés des articles indexés par PubMed par ce prisme qu’ils estiment qu’au moins 13,5 % d’entre eux ont été rédigés à l’aide de l’IA générative. « Avec environ 1,5 million d’articles indexés dans PubMed par an, cela signifie que les LLM participent à la rédaction d’au moins 200 000 articles par an », expliquent-ils.

Ils insistent sur le fait que c’est une borne inférieure, puisque des résumés rédigés avec l’IA générative peuvent ne comporter aucun des termes qu’ils ont repérés. Ils soulignent aussi que, dans le lot, il peut y avoir des faux-positifs : notamment, l’utilisation des modèles de langage peut aussi influencer le style des humains. Mais ils pensent que ce dernier effet est beaucoup plus petit et plus lent.

Si l’IA générative peut aider dans la forme, elle peut ajouter des problèmes de fond

Ils font remarquer que l’IA générative est souvent utilisée pour améliorer la grammaire, la rhétorique, la lisibilité générale des textes ou aide à la traduction. Mais ils rappellent que les modèles de langage sont connus pour halluciner des références, fournir des résumés inexacts et générer de fausses informations qui semblent faire autorité et être convaincantes.

« Si les chercheurs peuvent remarquer et corriger les erreurs factuelles dans les résumés générés par IA de leurs propres travaux, il peut être plus difficile de trouver les erreurs de bibliographies ou de sections de discussions d’articles scientifiques générés par des LLM », soulignent-ils.

Ils ajoutent que les LLM peuvent répliquer les bais et autres carences qui se trouvent dans leurs données d’entrainement « ou même carrément plagier ».

Le code utilisé pour l’analyse des articles scientifiques est disponible sur GitHub et archivé sur Zenodo. On peut aussi y trouver toutes les données qu’ils ont générées.

☕️ Wetransfer se donne l’autorisation d’entrainer des IA sur les contenus qu’elle héberge

15 juillet 2025 à 08:20

Wetransfer, le service d’envoi de fichiers de taille importante, a modifié ses conditions d’utilisation pour pouvoir entrainer ses modèles d’IA, a repéré Rami Ismail. La modification a été effectuée le 23 juin 2025 et doit s’appliquer à partir du 8 aout.

Dans la section « Licence pour WeTransfer » l’entreprise affirme : « Vous nous accordez par la présente une licence perpétuelle, mondiale, non exclusive, libre de redevances, transférable et pouvant faire l’objet d’une sous-licence pour utiliser votre contenu à des fins d’exploitation, de développement, de commercialisation et d’amélioration du service ou de nouvelles technologies ou de nouveaux services, y compris pour améliorer les performances des modèles d’apprentissage automatique qui améliorent notre processus de modération du contenu, conformément à la politique en matière de confidentialité et de cookies ».

Elle affirme que « cette licence comprend le droit de reproduire, de distribuer, de modifier, de préparer des œuvres dérivées, de diffuser, de communiquer au public, d’afficher publiquement et de réaliser du contenu ». Et l’entreprise ajoute que l’utilisateur ne pourra pas demander de compensation pour l’utilisation de son contenu.

Comme l’explique Film Stories, WeTransfer est très utilisé par les créateurs qui peuvent avoir des rendus dont les fichiers sont assez gros. Le service permet d’envoyer ce genre de fichiers après les avoir téléchargés sur les serveurs de l’entreprise.

Des alternatives existent. Par exemple, Disroot ou Ethibox hébergent un service du même genre en utilisant le logiciel libre Lufi.

Thermalright poursuit dans le radiateur avec monitoring et dévoile le Royal Knight 120 Digital

15 juillet 2025 à 08:30

Après la série Peerless Assassin 140, c'est au tour des modèles Royal Knight 120 de revenir en Digital, Thermalright étant visiblement en mode conversion généralisée de ses solutions de refroidissement pour ajouter un écran de monitoring. Avec le Royal Knight 120 Digital, décline en blanc et en noir, on reste toutefois sur un affichage très simple puisqu'on passe par un logiciel très basique qui va donner les informations sur la température et la charge du CPU et du GPU, le tout avec un peu de RGB histoire d'ambiancer le PC. […]

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[Maj] 8BitDo Ultimate Mobile, une nouvelle manette apacher pour les portables

15 juillet 2025 à 08:15

Avec la sortie des manettes 2C, 8BitDo a totalement repensé sa série Ultimate et à décidé de décliner son modèle phare en de nombreuses versions, dont désormais une à destination des téléphones portables. Avec la manette Ultimate Mobile, 8BitDo vient s'attaquer à un marché très féroce et avance un argument de poids : un tarif de 49.99 USD seulement. Sans fil via une connexion Bluetooth, la manette est compatible avec les appareils de 100 mm à 170 mm de hauteur et offre une autonomie de 15 heures environ après une charge complète d'une heure et demie. Largement de quoi faire, ce qui permet de proposer également un produit léger, 236 grammes, avec la batterie de 350 mAh. […]

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NVIDIA devrait intégrer le Smooth Motion Frame Generation à ses futurs drivers

15 juillet 2025 à 08:05

Mais qu'est-ce donc que le Smooth Motion Frame Generation ? Vous avez une heure pour répondre à cette épineuse question, bon d'accord, nous allons vous aider, il s'agit d'une extension de la technologie de génération d'images, afin de ne plus être dépendant de l'implémentation de ladite technologie dans chaque moteur de jeu. En résumé, la génération d'images serait désormais gérée directement par le biais du driver et non par le moteur du jeu ! […]

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Bon Plan : les boitiers AeroCool toujours plus abordables !

15 juillet 2025 à 08:00

A la recherche d'un boitier abordable et au style affirmé pour une petite configuration ? Pas besoin de passer des heures sur le net, il suffit d'aller chez 1foDiscount avec de jolies promotions sur les boitiers AeroCool. L'offre est là, et il n'y a donc qu'à prendre quelques instants pour trouver le futur écrin de ses composants, sans oublier de mettre le code 1FOAEROBT30 une fois dans le panier afin de profiter d'une réduction de 30 % ! C'est beaucoup, oui, et ça permet donc de s'équiper sans se ruiner. Une petite économie pour de la mémoire plus rapide par exemple ? […]

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