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Reçu aujourd’hui — 20 octobre 2025Actualités numériques

☕️ AnduinOS, le « Linux qui ressemble à Windows », passe à Ubuntu 25.10

20 octobre 2025 à 15:22

En mai dernier, nous prenions en main AnduinOS. Cette distribution sans grande prétention se proposait de reprendre une base Ubuntu et de lui adjoindre un bureau aussi proche que possible de Windows 11. Objectif affiché : faciliter autant que possible les transitions pour les personnes intéressées. Elle a été créée par Anduin Xue, ingénieur chez Microsoft travaillant presque exclusivement sur Linux. Il s’agit en revanche d’un projet personnel, non affilié à l’entreprise.

Une mouture 1.4 du système est sortie le 17 octobre. Malgré le peu d’évolution dans le numéro de version, les changements sont profonds. Ils s’articulent principalement autour de la base technique, qui passe d’Ubuntu 25.04 à 25.10, avec un noyau Linux 6.17 et GNOME 49.

La version ajoute également trois extensions gnome-shell pour élargir la bascule automatique de la couleur d’accentuation dans les applications, un mode « Anduin To Go » pour les installations sur clés USB, ainsi qu’une uniformisation du nom et du logo associé au sein du système. On notera aussi le remplacement de Firefox par sa variante ESR pour éviter le paquet snap associé.

Anduin Xue précise que si la mise à jour est techniquement possible entre AnduinOS 1.3 et 1.4, elle n’est pour l’instant pas recommandée, à cause des profonds changements techniques introduits. Dans son billet d’annonce, il ajoute qu’un script dédié sera fourni dans les deux mois. « Nous nous engageons à n’abandonner aucun utilisateur de la version 1.3 et nous les aiderons finalement à passer à la version 1.4 de manière sûre et fiable. Ce plan devrait être entièrement mis en œuvre d’ici janvier 2026 au plus tard », explique le développeur.

Écoconception : l’Union européenne s’attaque aux chargeurs USB-C et sans fil

20 octobre 2025 à 15:07
Des prises électriques comme les autres
Écoconception : l’Union européenne s’attaque aux chargeurs USB-C et sans fil

Dans l’objectif d’une harmonisation continue et d’une réduction de la consommation, l’Union européenne vient de mettre à jour ses règles d’écoconception pour les chargeurs USB-C et sans fil. Les constructeurs ont jusqu’en 2028 pour se préparer, avec à la clé des économies attendues loin d’être anodines.

Le texte, publié le 13 octobre par la Commission européenne, est une extension significative de l’actuel règlement sur les chargeurs. La nouvelle législation est beaucoup plus ambitieuse, car elle généralise les règles d’écoconception à un plus grand nombre de cas de figure, loin des seuls domaines mobiles comme les smartphones et tablettes.

400 millions de chargeurs vendus par an

Sont ainsi concernées de nombreuses catégories de produits, dont les ordinateurs portables, les écrans d’ordinateurs, les routeurs et autres bornes Wi-Fi, les batteries externes et bon nombre de produits ménagers. En clair, tout ce qui se recharge à l’aide d’un chargeur dont la puissance n’excède pas 240 watts. Il y a toutefois des exceptions, dont tout ce qui fonctionne en conditions humides, les jouets, aspirateurs, la plupart des outils électriques et équipements audio. En tout, la Commission estime que ce sont pas moins de 400 millions de nouveaux chargeurs qui sont achetés chaque année dans l’Union, qu’ils soient fournis avec les produits ou achetés séparément.

« Avoir des chargeurs communs pour nos smartphones, ordinateurs portables et autres appareils que nous utilisons tous les jours est une décision intelligente qui donne la priorité aux consommateurs tout en réduisant le gaspillage d’énergie et les émissions. Le changement concret que nous introduisons aujourd’hui dans le domaine de l’approvisionnement externe en énergie aidera les Européens à économiser de l’argent tout en réduisant notre impact environnemental, et prouve que l’innovation peut être à la fois source de progrès et de responsabilité », a déclaré à cette occasion Dan Jørgensen, commissaire européen chargé de l’énergie et du logement.

Rappelons que ce règlement vient compléter d’autres déjà disponibles depuis quelques années, notamment celui entré en vigueur fin 2024 pour consacrer l’USB-C comme port de recharge universel, notamment sur les smartphones, tablettes et ordinateurs portables. Il est également en phase avec les nouvelles étiquettes énergie obligatoires depuis juin dernier.

Le cœur du règlement

Avec le nouveau texte, l’Union européenne réclame désormais des exigences minimales pour tous les chargeurs, nommés EPS dans le texte pour External Power Supplies. Pour l’ensemble des produits concernés, les chargeurs filaires devront obligatoirement proposer un port USB-C accompagné d’un câble détachable. Dans le cas d’une panne de l’un ou de l’autre, il faut pouvoir le remplacer séparément. Les câbles eux-mêmes devront afficher leur puissance nominale de 60 ou 240 W.

Comme indiqué, la puissance maximale sera de 240 watts, correspondant au maximum de l’actuelle norme Power Delivery, comme nous l’avions expliqué au printemps dernier. Les exigences se font également plus strictes sur l’efficacité énergétique. Par exemple, la consommation à vide (quand le chargeur est branché mais inutilisé) ne devra pas excéder 0,3 W.

En outre, tous les chargeurs fonctionnant entre 10 et 240 W devront afficher une meilleure efficacité énergétique (rendement) pour mieux contrôler les déperditions d’énergie. Le règlement réclame également une meilleure efficacité en puissance de charge partielle, plus spécifiquement à 10 % de la puissance nominale. Tous les détails se trouvent dans la première annexe.

Les chargeurs sans fil sont également abordés. La Commission note qu’ils consomment davantage que les chargeurs filaires, mais eux aussi devront se montrer plus efficaces, notamment vis-à-vis de leur popularité grandissante.

Pour marquer la séparation entre les chargeurs compatibles avec les nouvelles exigences et les anciennes générations, un logo « EU Common Charger » devra être affiché sur les boites et les chargeurs.

À noter que le texte fait également rentrer les chargeurs de plus de 250 W dans le giron du règlement européen de 2019 sur l’écoconception. Pour ces modèles plus puissants et moins nombreux, que le nouveau règlement ne prend pas directement en compte, la Commission estime qu’ils devraient être « alignés avec les régulations et standards internationaux ».

Trois ans pour se mettre à jour

La nouvelle réglementation sera publiée au Journal officiel « dans les semaines à venir » de l’Union européenne, puis entrera en vigueur 20 jours après.

À compter de là, les constructeurs auront trois ans pour s’y faire, car l’entrée en application interviendra fin 2028. Comme on l’a vu, les points de contrôle seront nombreux, mais l’ensemble devrait concourir à faire baisser les déchets électroniques et la consommation générale.

On peut donc s’attendre à une généralisation de certains comportements, comme chez Apple avec les derniers MacBook Pro M5, qui ne sont plus fournis avec le chargeur. Pour d’autres constructeurs qui n’auraient pas commencé à se pencher sur le sujet, il faudra modifier les chaines de production. À terme, la possession d’un ou plusieurs de ces chargeurs devrait effectivement se traduire par une réduction des déchets.

Les bénéfices attendus

Quels sont les effets attendus par la Commission ? D’ici 2035, elle attend des économies annuelles de 3 % de la consommation d’énergie sur le cycle des alimentations externes, « ce qui correspond à l’énergie utilisée en un an par environ 140 000 voitures électriques » selon la Commission. Sur ce même cycle, les émissions de gaz à effet de serre devraient baisser de 9 % et les émissions de polluants de 13 %. Financièrement, le changement se traduirait par des économies de 100 millions d’euros par an dans l’Union à compter de 2025, par le réemploi des chargeurs déjà possédés.

Surtout, la Commission s’attend à ce que la normalisation stricte de tous les chargeurs induise une hausse significative du confort chez les citoyens européens, puisqu’ils devraient pouvoir à terme utiliser n’importe quel chargeur entre de nombreuses catégories de produits. Ce serait la fin des chargeurs incompatibles.

Pour la Commission européenne, cela devrait notamment conduire « à l’interopérabilité de 35 à 40 % supplémentaires du marché européen des EPS, en plus des quelque 50 % déjà supposés l’être en raison de la directive sur les équipements radioélectriques ».

☕️ AnduinOS, le « Linux qui ressemble à Windows », passe à Ubuntu 25.10

20 octobre 2025 à 15:22

En mai dernier, nous prenions en main AnduinOS. Cette distribution sans grande prétention se proposait de reprendre une base Ubuntu et de lui adjoindre un bureau aussi proche que possible de Windows 11. Objectif affiché : faciliter autant que possible les transitions pour les personnes intéressées. Elle a été créée par Anduin Xue, ingénieur chez Microsoft travaillant presque exclusivement sur Linux. Il s’agit en revanche d’un projet personnel, non affilié à l’entreprise.

Une mouture 1.4 du système est sortie le 17 octobre. Malgré le peu d’évolution dans le numéro de version, les changements sont profonds. Ils s’articulent principalement autour de la base technique, qui passe d’Ubuntu 25.04 à 25.10, avec un noyau Linux 6.17 et GNOME 49.

La version ajoute également trois extensions gnome-shell pour élargir la bascule automatique de la couleur d’accentuation dans les applications, un mode « Anduin To Go » pour les installations sur clés USB, ainsi qu’une uniformisation du nom et du logo associé au sein du système. On notera aussi le remplacement de Firefox par sa variante ESR pour éviter le paquet snap associé.

Anduin Xue précise que si la mise à jour est techniquement possible entre AnduinOS 1.3 et 1.4, elle n’est pour l’instant pas recommandée, à cause des profonds changements techniques introduits. Dans son billet d’annonce, il ajoute qu’un script dédié sera fourni dans les deux mois. « Nous nous engageons à n’abandonner aucun utilisateur de la version 1.3 et nous les aiderons finalement à passer à la version 1.4 de manière sûre et fiable. Ce plan devrait être entièrement mis en œuvre d’ici janvier 2026 au plus tard », explique le développeur.

Écoconception : l’Union européenne s’attaque aux chargeurs USB-C et sans fil

20 octobre 2025 à 15:07
Des prises électriques comme les autres
Écoconception : l’Union européenne s’attaque aux chargeurs USB-C et sans fil

Dans l’objectif d’une harmonisation continue et d’une réduction de la consommation, l’Union européenne vient de mettre à jour ses règles d’écoconception pour les chargeurs USB-C et sans fil. Les constructeurs ont jusqu’en 2028 pour se préparer, avec à la clé des économies attendues loin d’être anodines.

Le texte, publié le 13 octobre par la Commission européenne, est une extension significative de l’actuel règlement sur les chargeurs. La nouvelle législation est beaucoup plus ambitieuse, car elle généralise les règles d’écoconception à un plus grand nombre de cas de figure, loin des seuls domaines mobiles comme les smartphones et tablettes.

400 millions de chargeurs vendus par an

Sont ainsi concernées de nombreuses catégories de produits, dont les ordinateurs portables, les écrans d’ordinateurs, les routeurs et autres bornes Wi-Fi, les batteries externes et bon nombre de produits ménagers. En clair, tout ce qui se recharge à l’aide d’un chargeur dont la puissance n’excède pas 240 watts. Il y a toutefois des exceptions, dont tout ce qui fonctionne en conditions humides, les jouets, aspirateurs, la plupart des outils électriques et équipements audio. En tout, la Commission estime que ce sont pas moins de 400 millions de nouveaux chargeurs qui sont achetés chaque année dans l’Union, qu’ils soient fournis avec les produits ou achetés séparément.

« Avoir des chargeurs communs pour nos smartphones, ordinateurs portables et autres appareils que nous utilisons tous les jours est une décision intelligente qui donne la priorité aux consommateurs tout en réduisant le gaspillage d’énergie et les émissions. Le changement concret que nous introduisons aujourd’hui dans le domaine de l’approvisionnement externe en énergie aidera les Européens à économiser de l’argent tout en réduisant notre impact environnemental, et prouve que l’innovation peut être à la fois source de progrès et de responsabilité », a déclaré à cette occasion Dan Jørgensen, commissaire européen chargé de l’énergie et du logement.

Rappelons que ce règlement vient compléter d’autres déjà disponibles depuis quelques années, notamment celui entré en vigueur fin 2024 pour consacrer l’USB-C comme port de recharge universel, notamment sur les smartphones, tablettes et ordinateurs portables. Il est également en phase avec les nouvelles étiquettes énergie obligatoires depuis juin dernier.

Le cœur du règlement

Avec le nouveau texte, l’Union européenne réclame désormais des exigences minimales pour tous les chargeurs, nommés EPS dans le texte pour External Power Supplies. Pour l’ensemble des produits concernés, les chargeurs filaires devront obligatoirement proposer un port USB-C accompagné d’un câble détachable. Dans le cas d’une panne de l’un ou de l’autre, il faut pouvoir le remplacer séparément. Les câbles eux-mêmes devront afficher leur puissance nominale de 60 ou 240 W.

Comme indiqué, la puissance maximale sera de 240 watts, correspondant au maximum de l’actuelle norme Power Delivery, comme nous l’avions expliqué au printemps dernier. Les exigences se font également plus strictes sur l’efficacité énergétique. Par exemple, la consommation à vide (quand le chargeur est branché mais inutilisé) ne devra pas excéder 0,3 W.

En outre, tous les chargeurs fonctionnant entre 10 et 240 W devront afficher une meilleure efficacité énergétique (rendement) pour mieux contrôler les déperditions d’énergie. Le règlement réclame également une meilleure efficacité en puissance de charge partielle, plus spécifiquement à 10 % de la puissance nominale. Tous les détails se trouvent dans la première annexe.

Les chargeurs sans fil sont également abordés. La Commission note qu’ils consomment davantage que les chargeurs filaires, mais eux aussi devront se montrer plus efficaces, notamment vis-à-vis de leur popularité grandissante.

Pour marquer la séparation entre les chargeurs compatibles avec les nouvelles exigences et les anciennes générations, un logo « EU Common Charger » devra être affiché sur les boites et les chargeurs.

À noter que le texte fait également rentrer les chargeurs de plus de 250 W dans le giron du règlement européen de 2019 sur l’écoconception. Pour ces modèles plus puissants et moins nombreux, que le nouveau règlement ne prend pas directement en compte, la Commission estime qu’ils devraient être « alignés avec les régulations et standards internationaux ».

Trois ans pour se mettre à jour

La nouvelle réglementation sera publiée au Journal officiel « dans les semaines à venir » de l’Union européenne, puis entrera en vigueur 20 jours après.

À compter de là, les constructeurs auront trois ans pour s’y faire, car l’entrée en application interviendra fin 2028. Comme on l’a vu, les points de contrôle seront nombreux, mais l’ensemble devrait concourir à faire baisser les déchets électroniques et la consommation générale.

On peut donc s’attendre à une généralisation de certains comportements, comme chez Apple avec les derniers MacBook Pro M5, qui ne sont plus fournis avec le chargeur. Pour d’autres constructeurs qui n’auraient pas commencé à se pencher sur le sujet, il faudra modifier les chaines de production. À terme, la possession d’un ou plusieurs de ces chargeurs devrait effectivement se traduire par une réduction des déchets.

Les bénéfices attendus

Quels sont les effets attendus par la Commission ? D’ici 2035, elle attend des économies annuelles de 3 % de la consommation d’énergie sur le cycle des alimentations externes, « ce qui correspond à l’énergie utilisée en un an par environ 140 000 voitures électriques » selon la Commission. Sur ce même cycle, les émissions de gaz à effet de serre devraient baisser de 9 % et les émissions de polluants de 13 %. Financièrement, le changement se traduirait par des économies de 100 millions d’euros par an dans l’Union à compter de 2025, par le réemploi des chargeurs déjà possédés.

Surtout, la Commission s’attend à ce que la normalisation stricte de tous les chargeurs induise une hausse significative du confort chez les citoyens européens, puisqu’ils devraient pouvoir à terme utiliser n’importe quel chargeur entre de nombreuses catégories de produits. Ce serait la fin des chargeurs incompatibles.

Pour la Commission européenne, cela devrait notamment conduire « à l’interopérabilité de 35 à 40 % supplémentaires du marché européen des EPS, en plus des quelque 50 % déjà supposés l’être en raison de la directive sur les équipements radioélectriques ».

Un smartphone avec Snapdragon 8 Elite Gen 5, ça fait bien tourner des jeux PC ?

Le 24 septembre 2025, Qualcomm officialisait son nouveau fleuron en matière de SoC pour smartphones : le Snapdragon 8 Elite Gen 5. Geekerwan est peut-être le testeur de smartphones le plus réputé actuellement. Il a les faveurs de nombreux fabricants, qui n'hésitent pas à lui faire confiance et lui f...

Peanut Allergies Have Plummeted in Children, Study Shows

Par :msmash
20 octobre 2025 à 16:01
Food allergies in children dropped sharply in the years after new guidelines encouraged parents to introduce infants to peanuts, a study has found. The New York Times: For decades, as food allergy rates climbed, experts recommended that parents avoid exposing their infants to common allergens. But a landmark trial in 2015 found that feeding peanuts to babies could cut their chances of developing an allergy by over 80%. [non-paywalled source.] In 2017, the National Institute of Allergy and Infectious Diseases formally recommended the early-introduction approach and issued national guidelines. The new study, published Monday in the journal Pediatrics, found that food allergy rates in children under 3 fell after those guidelines were put into place -- dropping to 0.93% between 2017 and 2020, from 1.46% between 2012 and 2015. That's a 36% reduction in all food allergies, driven largely by a 43% drop in peanut allergies. The study also found that eggs overtook peanuts as the No. 1 food allergen in young children. The study did not examine what infants ate, so it does not show that the guidelines caused the decline. Still, the data is promising. While all food allergies can be dangerous, 80% of people never outgrow one.

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India Draft Plan Reveals $21 Trillion Net-Zero Investment Need

Par :msmash
20 octobre 2025 à 15:22
India will need as much as $21 trillion to achieve its climate goals and lift its population out of poverty, according to a draft government plan seen by Bloomberg. From the report: The estimate offers a first glimpse of how the country intends to live up to its target of net zero emissions by 2070. The updated scenario implies hitting peak emissions in 2045, which is a decade earlier than the current trajectory. India is already being severely battered by the fallout of climate change, as deadly floods and heat waves become more destructive each year. But the need to mitigate the emissions that feed climate change has historically been at odds with India's priorities of economic growth and energy security, with the latter still mostly provided through coal. The new plan shows India will seek to achieve climate and economic development goals simultaneously, with low-carbon options envisaged for much of its yet-to-be-built residential and industrial infrastructure.

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☕️ Escroqueries en ligne : 59 mandats d’arrêt et des récepteurs Starlink saisis en Birmanie

20 octobre 2025 à 14:42

À la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande, le KK Park constitue une véritable usine à arnaquer les internautes, alimentée par le travail forcé de milliers de personnes.

Depuis février, la Chine, la Thaïlande et la Birmanie travaillent conjointement pour stopper ce fléau.

Ce 20 octobre, la junte birmane a opéré une descente sur place et saisi 30 récepteurs Starlink utilisés pour contourner le blocage d’internet imposé par les autorités thaïlandaises.

La police sud-coréenne a, de son côté, émis 59 mandats d’arrêt contre des ressortissants suspectés d’avoir participé à ces activités, rapporte Le Temps.

Wikipédia perd 8 % de pages vues par les humains en un an et met ça sur le compte de l’IA

20 octobre 2025 à 14:20
Un web moins participatif en vue ?
Wikipédia perd 8 % de pages vues par les humains en un an et met ça sur le compte de l’IA

La fondation Wikimedia lance un signal d’alarme, constatant une baisse du nombre de pages vues par des humains au cours des derniers mois. Elle s’inquiète du fait que cela entraine une baisse du nombre de bénévoles enrichissant l’encyclopédie.

La fondation Wikimedia a publié un billet de blog ce vendredi 17 octobre dans lequel elle décrit une « baisse du nombre de pages vues par les utilisateurs sur Wikipédia au cours des derniers mois, soit une diminution d’environ 8 % par rapport aux mêmes mois en 2024 ».

Nombre de pages vues par des humains pour toutes les versions linguistiques de Wikipédia depuis septembre 2021, avec révision du nombre de pages vues depuis avril 2025. Wikimedia Fundation

Marshall Miller, directeur de produit, y explique que la fondation a actualisé sa méthode pour identifier si un visiteur est un humain ou un robot. En effet, vers le mois de mai, elle a observé un trafic anormal venant du Brésil que ses systèmes identifiaient jusque là comme des visiteurs humains alors qu’il s’agissait vraisemblablement de consultations par des crawlers de services.

Un petit peu avant, la fondation évoquait déjà le sérieux problème que provoquaient les crawlers d’IA pour le web, en générant un trafic « sans précédent et présentent des risques et des coûts croissants ».

Les crawlers des IA deviennent un sérieux problème pour le web, même pour Wikimédia

Impact des services d’IA sur la consultation directe de l’encyclopédie participative

Ici, c’est un autre effet de ces services qu’évoque la fondation. « Nous pensons que ces baisses reflètent l’impact de l’IA générative et des réseaux sociaux sur la manière dont les gens recherchent des informations, en particulier avec les moteurs de recherche qui fournissent directement des réponses aux internautes, souvent basées sur le contenu de Wikipédia », explique Marshall Miller.

Tout ça n’est pas une surprise pour la fondation qui ajoute que « cette évolution progressive n’est pas propre à Wikipédia ». « De nombreux autres éditeurs et plateformes de contenu font état de changements similaires, les utilisateurs passant davantage de temps sur les moteurs de recherche, les chatbots IA et les réseaux sociaux pour trouver des informations. Ils subissent également la pression que ces entreprises exercent sur leur infrastructure ». En juin dernier, nous relayions les inquiétudes de responsables de sites web (notamment scientifiques et/ou bénévoles).

Les fichiers robots.txt sont les premiers boucliers des sites web contre les crawlers intempestifs. Et Wikipédia ne s’en prive pas. La version anglophone de l’encyclopédie a un fichier robots.txt très détaillé, avec des commentaires. Ainsi, on peut y trouver, par exemple, une section listant des user-agents comme HTTrack ou Microsoft.URL.Control surmontée du commentaire : « Certains robots sont connus pour causer des problèmes, en particulier ceux conçus pour copier des sites entiers. Veuillez respecter le fichier robots.txt ». On peut y voir aussi que les crawlers Mediapartners-Google, utilisés par Google pour son service Adsense, sont bloqués avec juste comme commentaires le fait qu’ils sont reliés à de la pub. La partie francophone a peu ou prou la même liste avec quelques ajouts dans son robots.txt.

Mais cette première protection ne suffit plus. Comme l’expliquait Cloudflare en août dernier, Perplexity utilisait deux types de bots en fonction des autorisations des éditeurs concernant l’IA. L’entreprise déguisait ainsi parfois ses crawlers utilisés à des fins d’entrainement d’IA en navigateurs tout ce qu’il y a de plus classique.

La fondation Wikimedia rappelle que « presque tous les grands modèles linguistiques (LLM) s’entraînent sur les jeux de données de Wikipédia, et les moteurs de recherche et les plateformes de réseaux sociaux donnent la priorité à ses informations pour répondre aux questions de leurs utilisateurs ». Et elle y voit du positif pour le projet qu’elle chapote : « cela signifie que les gens lisent les connaissances créées par les bénévoles de Wikimedia partout sur Internet, même s’ils ne visitent pas wikipedia.org. Ces connaissances créées par l’homme sont devenues encore plus importantes pour la diffusion d’informations fiables en ligne ».

Le risque d’une baisse de la participation au projet

Mais elle y voit aussi un risque, et pas seulement sur ses infrastructures : « avec moins de visites sur Wikipédia, moins de bénévoles vont développer et enrichir le contenu, et moins de donateurs individuels vont soutenir ce travail ».

Défendant le projet Wikipédia, la fondation en donne, sans surprise, une vision opposée de celle récemment véhiculée par Elon Musk annonçant son projet personnel Grokipedia. « Wikipédia est le seul site de cette envergure à appliquer des normes de vérifiabilité, de neutralité et de transparence qui alimentent l’information sur tout Internet, et elle continue d’être essentielle pour répondre aux besoins quotidiens des gens en matière d’information, d’une manière invisible », assure-t-elle.

Le défi pour la fondation est donc que les lecteurs sachent que ce contenu vient bien de Wikipédia et qu’ils continuent à y contribuer. Le programme Wikimedia Enterprise est censé pousser les entreprises à attribuer correctement les contenus. La fondation assure travailler sur des manières d’amener les générations qui sont plus sur YouTube, TikTok, Roblox, et Instagram à collaborer à l’encyclopédie.

☕️ Escroqueries en ligne : 59 mandats d’arrêt et des récepteurs Starlink saisis en Birmanie

20 octobre 2025 à 14:42

À la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande, le KK Park constitue une véritable usine à arnaquer les internautes, alimentée par le travail forcé de milliers de personnes.

Depuis février, la Chine, la Thaïlande et la Birmanie travaillent conjointement pour stopper ce fléau.

Ce 20 octobre, la junte birmane a opéré une descente sur place et saisi 30 récepteurs Starlink utilisés pour contourner le blocage d’internet imposé par les autorités thaïlandaises.

La police sud-coréenne a, de son côté, émis 59 mandats d’arrêt contre des ressortissants suspectés d’avoir participé à ces activités, rapporte Le Temps.

Wikipédia perd 8 % de pages vues par les humains en un an et met ça sur le compte de l’IA

20 octobre 2025 à 14:20
Un web moins participatif en vue ?
Wikipédia perd 8 % de pages vues par les humains en un an et met ça sur le compte de l’IA

La fondation Wikimedia lance un signal d’alarme, constatant une baisse du nombre de pages vues par des humains au cours des derniers mois. Elle s’inquiète du fait que cela entraine une baisse du nombre de bénévoles enrichissant l’encyclopédie.

La fondation Wikimedia a publié un billet de blog ce vendredi 17 octobre dans lequel elle décrit une « baisse du nombre de pages vues par les utilisateurs sur Wikipédia au cours des derniers mois, soit une diminution d’environ 8 % par rapport aux mêmes mois en 2024 ».

Nombre de pages vues par des humains pour toutes les versions linguistiques de Wikipédia depuis septembre 2021, avec révision du nombre de pages vues depuis avril 2025. Wikimedia Fundation

Marshall Miller, directeur de produit, y explique que la fondation a actualisé sa méthode pour identifier si un visiteur est un humain ou un robot. En effet, vers le mois de mai, elle a observé un trafic anormal venant du Brésil que ses systèmes identifiaient jusque là comme des visiteurs humains alors qu’il s’agissait vraisemblablement de consultations par des crawlers de services.

Un petit peu avant, la fondation évoquait déjà le sérieux problème que provoquaient les crawlers d’IA pour le web, en générant un trafic « sans précédent et présentent des risques et des coûts croissants ».

Les crawlers des IA deviennent un sérieux problème pour le web, même pour Wikimédia

Impact des services d’IA sur la consultation directe de l’encyclopédie participative

Ici, c’est un autre effet de ces services qu’évoque la fondation. « Nous pensons que ces baisses reflètent l’impact de l’IA générative et des réseaux sociaux sur la manière dont les gens recherchent des informations, en particulier avec les moteurs de recherche qui fournissent directement des réponses aux internautes, souvent basées sur le contenu de Wikipédia », explique Marshall Miller.

Tout ça n’est pas une surprise pour la fondation qui ajoute que « cette évolution progressive n’est pas propre à Wikipédia ». « De nombreux autres éditeurs et plateformes de contenu font état de changements similaires, les utilisateurs passant davantage de temps sur les moteurs de recherche, les chatbots IA et les réseaux sociaux pour trouver des informations. Ils subissent également la pression que ces entreprises exercent sur leur infrastructure ». En juin dernier, nous relayions les inquiétudes de responsables de sites web (notamment scientifiques et/ou bénévoles).

Les fichiers robots.txt sont les premiers boucliers des sites web contre les crawlers intempestifs. Et Wikipédia ne s’en prive pas. La version anglophone de l’encyclopédie a un fichier robots.txt très détaillé, avec des commentaires. Ainsi, on peut y trouver, par exemple, une section listant des user-agents comme HTTrack ou Microsoft.URL.Control surmontée du commentaire : « Certains robots sont connus pour causer des problèmes, en particulier ceux conçus pour copier des sites entiers. Veuillez respecter le fichier robots.txt ». On peut y voir aussi que les crawlers Mediapartners-Google, utilisés par Google pour son service Adsense, sont bloqués avec juste comme commentaires le fait qu’ils sont reliés à de la pub. La partie francophone a peu ou prou la même liste avec quelques ajouts dans son robots.txt.

Mais cette première protection ne suffit plus. Comme l’expliquait Cloudflare en août dernier, Perplexity utilisait deux types de bots en fonction des autorisations des éditeurs concernant l’IA. L’entreprise déguisait ainsi parfois ses crawlers utilisés à des fins d’entrainement d’IA en navigateurs tout ce qu’il y a de plus classique.

La fondation Wikimedia rappelle que « presque tous les grands modèles linguistiques (LLM) s’entraînent sur les jeux de données de Wikipédia, et les moteurs de recherche et les plateformes de réseaux sociaux donnent la priorité à ses informations pour répondre aux questions de leurs utilisateurs ». Et elle y voit du positif pour le projet qu’elle chapote : « cela signifie que les gens lisent les connaissances créées par les bénévoles de Wikimedia partout sur Internet, même s’ils ne visitent pas wikipedia.org. Ces connaissances créées par l’homme sont devenues encore plus importantes pour la diffusion d’informations fiables en ligne ».

Le risque d’une baisse de la participation au projet

Mais elle y voit aussi un risque, et pas seulement sur ses infrastructures : « avec moins de visites sur Wikipédia, moins de bénévoles vont développer et enrichir le contenu, et moins de donateurs individuels vont soutenir ce travail ».

Défendant le projet Wikipédia, la fondation en donne, sans surprise, une vision opposée de celle récemment véhiculée par Elon Musk annonçant son projet personnel Grokipedia. « Wikipédia est le seul site de cette envergure à appliquer des normes de vérifiabilité, de neutralité et de transparence qui alimentent l’information sur tout Internet, et elle continue d’être essentielle pour répondre aux besoins quotidiens des gens en matière d’information, d’une manière invisible », assure-t-elle.

Le défi pour la fondation est donc que les lecteurs sachent que ce contenu vient bien de Wikipédia et qu’ils continuent à y contribuer. Le programme Wikimedia Enterprise est censé pousser les entreprises à attribuer correctement les contenus. La fondation assure travailler sur des manières d’amener les générations qui sont plus sur YouTube, TikTok, Roblox, et Instagram à collaborer à l’encyclopédie.

AMD Ryzen 9 9950X vs. 9950X3D On Windows 11 & Ubuntu Linux

20 octobre 2025 à 14:00
For those wondering how the AMD 3D V-Cache performance with the Ryzen 9 9950X3D is looking on Linux relative to Microsoft Windows, a few weeks back I carried out some comparison benchmarks of Windows 11 25H2 against Ubuntu Linux both the Ubuntu 24.04.3 LTS release and an Ubuntu 25.10 development build using both the AMD Ryzen 9 9950X and Ryzen 9 9950X3D processors.

Are We Living in a Golden Age of Stupidity?

Par :msmash
20 octobre 2025 à 14:40
Test scores across OECD countries peaked around 2012 and have declined since. IQ scores in many developed countries appear to be falling after rising throughout the twentieth century. Nataliya Kosmyna at MIT's Media Lab began noticing changes around two years ago when strangers started emailing her to ask if using ChatGPT could alter their brains. She posted a study in June tracking brain activity in 54 students writing essays. Those using ChatGPT showed significantly less activity in networks tied to cognitive processing and attention compared to students who wrote without digital help or used only internet search engines. Almost none could recall what they had written immediately after submitting their work. She received more than 4,000 emails afterward. Many came from teachers who reported students producing passable assignments without understanding the material. A British survey found that 92% of university students now use AI and roughly 20% have used it to write all or part of an assignment. Independent research has found that more screen time in schools correlates with worse results. Technology companies have designed products to be frictionless, removing the cognitive challenges brains need to learn. AI now allows users to outsource thinking itself.

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L’IA générative, outil favori de la communication de Donald Trump

20 octobre 2025 à 13:50
Propaganda slop
L’IA générative, outil favori de la communication de Donald Trump

Depuis son compte et son réseau social personnel Truth, comme depuis les outils de la Maison Blanche, Donald Trump a de nouveau recouru à l’IA pour commenter les vastes manifestations organisées aux États-Unis contre son gouvernement et sa politique.

L’avion est signé « King Trump ». Aux commandes, un faux Donald Trump coiffé d’une couronne. Sur fond de rock’n’roll – en l’occurrence, le générique de Top Gun par Kenny Loggins –, l’engin vole au-dessus des manifestations contre le gouvernement actuel pour y larguer une pluie de déjections. Telle est la direction artistique choisie par le président des États-Unis pour signifier ce qu’il pense des manifestations qui secouent les États-Unis.

Ce samedi, près de 3 000 rassemblements étaient organisés à travers le pays pour s’opposer à la « prise de pouvoir autoritaire » de son président. « No Kings » (pas de rois) était le mot d’ordre retrouvé dans chacune de ces manifestations. Selon les organisateurs, 7 millions de personnes auraient ainsi défilé dans diverses villes d’États démocrates comme républicains, y compris aux abords de la résidence trumpienne de Mar-a-Lago, en Floride.

Sur son réseau Truth Social, ce dernier a critiqué ces mobilisations avec une vidéo scatologique générée par IA. En 2018, son conseiller Steve Bannon lui intimait d’« inonder la zone de merde », c’est-à-dire de créer la confusion dans le débat public en y projetant indistinctement tout élément d’information, de désinformation et de contenus irritants susceptibles de créer des polémiques. Depuis quelques mois, le chef des États-Unis semble appliquer la consigne toujours plus littéralement, que ce soit sur son réseau personnel ou sur des plateformes plus grand public.

Stéréotypes haineux

Car cet épisode d’aéronautique insultante est loin d’être le premier cas dans lequel Donald Trump recourt à l’IA générative pour passer ses messages politiques. Début 2025, l’homme d’État diffusait une vidéo étrange, pensée comme satirique par ses créateurs, d’une hypothétique « riviera » créée à Gaza. Donald Trump, Elon Musk et Benjamin Netanhyahou y étaient représentés sous des pluies de dollars ou face à une femme exotisée, habillée en danseuse du ventre.

À la même époque, différents groupes de défense des droits de la population latino avaient critiqué le président des États-Unis pour son recours à des mèmes et des images générées par IA visant à décrédibiliser les représentants démocrates du Congrès. Parmi les images produites, l’une visait notamment le représentant de New-York Hakeem Jeffries. Premier homme noir élu au poste de Minority Leader, le poste le plus important à la tête de l’opposition à la Chambre des représentants, Jeffries était représenté avec un sombrero de style mexicain et son discours recouvert d’une musique de mariachis.

L’Hispanic Federation, la Latino Victory Foundation, la League of United Latin American Citizens et divers autres organismes avaient alors souligné que l’usage « préoccupant de l’IA pour amplifier les stéréotypes haineux est non seulement irresponsable, mais constitue aussi un acte de désinformation visant à stigmatiser encore plus les Latinos ».

Cet été, il relayait encore une vidéo Gen AI d’une fausse arrestation de Barack Obama. L’IA a aussi été utilisée pour attaquer Trump et sa politique. Alors qu’il lançait une guerre tarifaire contre l’essentiel de la planète, des usagers chinois ont inondé TikTok, Douyin et d’autres réseaux de vidéos supposées représenter des Américains obèses, voire Donald Trump, J.D. Vance ou Elon Musk, à l’usine.

Inondation d’AI slop

L’emploi que fait le président des États-Unis d’IA générative s’inscrit par ailleurs dans une tendance plus large de multiplication des contenus dits d’« AI slop », c’est-à-dire de « boue » d’IA. Une nouvelle pollution des espaces numériques qui a émergé avec le succès des outils comme ChatGPT, Claude ou Midjourney, et que divers observateurs accusent désormais de « tuer internet ».

Après s’être penché sur 65 000 articles de langue anglaise publiés entre janvier 2020 et mai 2025, le spécialiste du SEO Graphite vient de publier un rapport constatant que depuis quelques mois, la moitié des publications recensées avaient été générées par IA. Si Donald Trump n’utilise pas le format article, ses publications de vidéos et de mèmes adaptés aux réseaux sociaux contribuent, eux aussi, à la tendance.

Ce week-end, les comptes officiels de la Maison-Blanche ont diffusée d’autres images générées par IA représentant Donald Trump et J.D. Vance affublés de couronnes, et leurs opposants, de nouveau, coiffés de sombrero.

L’IA générative, outil favori de la communication de Donald Trump

20 octobre 2025 à 13:50
Propaganda slop
L’IA générative, outil favori de la communication de Donald Trump

Depuis son compte et son réseau social personnel Truth, comme depuis les outils de la Maison Blanche, Donald Trump a de nouveau recouru à l’IA pour commenter les vastes manifestations organisées aux États-Unis contre son gouvernement et sa politique.

L’avion est signé « King Trump ». Aux commandes, un faux Donald Trump coiffé d’une couronne. Sur fond de rock’n’roll – en l’occurrence, le générique de Top Gun par Kenny Loggins –, l’engin vole au-dessus des manifestations contre le gouvernement actuel pour y larguer une pluie de déjections. Telle est la direction artistique choisie par le président des États-Unis pour signifier ce qu’il pense des manifestations qui secouent les États-Unis.

Ce samedi, près de 3 000 rassemblements étaient organisés à travers le pays pour s’opposer à la « prise de pouvoir autoritaire » de son président. « No Kings » (pas de rois) était le mot d’ordre retrouvé dans chacune de ces manifestations. Selon les organisateurs, 7 millions de personnes auraient ainsi défilé dans diverses villes d’États démocrates comme républicains, y compris aux abords de la résidence trumpienne de Mar-a-Lago, en Floride.

Sur son réseau Truth Social, ce dernier a critiqué ces mobilisations avec une vidéo scatologique générée par IA. En 2018, son conseiller Steve Bannon lui intimait d’« inonder la zone de merde », c’est-à-dire de créer la confusion dans le débat public en y projetant indistinctement tout élément d’information, de désinformation et de contenus irritants susceptibles de créer des polémiques. Depuis quelques mois, le chef des États-Unis semble appliquer la consigne toujours plus littéralement, que ce soit sur son réseau personnel ou sur des plateformes plus grand public.

Stéréotypes haineux

Car cet épisode d’aéronautique insultante est loin d’être le premier cas dans lequel Donald Trump recourt à l’IA générative pour passer ses messages politiques. Début 2025, l’homme d’État diffusait une vidéo étrange, pensée comme satirique par ses créateurs, d’une hypothétique « riviera » créée à Gaza. Donald Trump, Elon Musk et Benjamin Netanhyahou y étaient représentés sous des pluies de dollars ou face à une femme exotisée, habillée en danseuse du ventre.

À la même époque, différents groupes de défense des droits de la population latino avaient critiqué le président des États-Unis pour son recours à des mèmes et des images générées par IA visant à décrédibiliser les représentants démocrates du Congrès. Parmi les images produites, l’une visait notamment le représentant de New-York Hakeem Jeffries. Premier homme noir élu au poste de Minority Leader, le poste le plus important à la tête de l’opposition à la Chambre des représentants, Jeffries était représenté avec un sombrero de style mexicain et son discours recouvert d’une musique de mariachis.

L’Hispanic Federation, la Latino Victory Foundation, la League of United Latin American Citizens et divers autres organismes avaient alors souligné que l’usage « préoccupant de l’IA pour amplifier les stéréotypes haineux est non seulement irresponsable, mais constitue aussi un acte de désinformation visant à stigmatiser encore plus les Latinos ».

Cet été, il relayait encore une vidéo Gen AI d’une fausse arrestation de Barack Obama. L’IA a aussi été utilisée pour attaquer Trump et sa politique. Alors qu’il lançait une guerre tarifaire contre l’essentiel de la planète, des usagers chinois ont inondé TikTok, Douyin et d’autres réseaux de vidéos supposées représenter des Américains obèses, voire Donald Trump, J.D. Vance ou Elon Musk, à l’usine.

Inondation d’AI slop

L’emploi que fait le président des États-Unis d’IA générative s’inscrit par ailleurs dans une tendance plus large de multiplication des contenus dits d’« AI slop », c’est-à-dire de « boue » d’IA. Une nouvelle pollution des espaces numériques qui a émergé avec le succès des outils comme ChatGPT, Claude ou Midjourney, et que divers observateurs accusent désormais de « tuer internet ».

Après s’être penché sur 65 000 articles de langue anglaise publiés entre janvier 2020 et mai 2025, le spécialiste du SEO Graphite vient de publier un rapport constatant que depuis quelques mois, la moitié des publications recensées avaient été générées par IA. Si Donald Trump n’utilise pas le format article, ses publications de vidéos et de mèmes adaptés aux réseaux sociaux contribuent, eux aussi, à la tendance.

Ce week-end, les comptes officiels de la Maison-Blanche ont diffusée d’autres images générées par IA représentant Donald Trump et J.D. Vance affublés de couronnes, et leurs opposants, de nouveau, coiffés de sombrero.

Un autre prototype de NVIDIA GTX 2080 Ti repéré !

20 octobre 2025 à 12:57

Il nous a fallu pas mal de temps pour comprendre cette actualité, pourquoi ? Car probablement, comme nous, vous allez instinctivement penser à la RTX 2080 Ti, qui est une carte que nous connaissons tous bien. Mais voilà, ce prototype qui vient de sortir de chez un réparateur de CG n'est pas une RTX 2080 Ti, mais une GTX 2080 Ti. Les premières cartes qui ont donc apporté le Ray Tracing sur le marché ont failli rester des GTX, mais NVIDIA a, dans son cheminent de création, remplacé le G, par un R, pour indiquer l'arrivée et la prise en charge matériel du Ray Tracing. […]

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Test portable Acer Predator Triton 14 AI : Core Ultra 9 288V et RTX 5070

20 octobre 2025 à 12:32

On commence la semaine avec un laptop assez musclé, à savoir le Acer Predator Triton 14 AI. Une machine qui est en 14 pouces, qui exploite une dalle OLED, un processeur Intel Core Ultra 9 288V, une GeForce RTX 5070, 32 Go de DDR5 et un SSD de 2 To. Il est découvrir ici même : Test portable Acer Predator Triton 14 AI ou en cliquant sur la source. […]

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Painkiller dans un Performance Test : de l'Unreal Engine 5 avec les performances de l'Unreal Engine 4 !

Painkiller sort demain, ce reboot du jeu iconique sorti il y a 20 ans a été annoncé il y a plusieurs mois. Et là, l'heure est quasiment venue, la résurrection de ce pourfendeur d'âmes démoniaques pour gagner son repos et son honneur approche. Si vous ne connaissez pas, l'ambiance apocalyptique, mêla...

AWS Outage Takes Thousands of Websites Offline for Three Hours

Par :msmash
20 octobre 2025 à 14:00
AWS experienced a three-hour outage early Monday morning that disrupted thousands of websites and applications across the globe. The cloud computing provider reported DNS problems with DynamoDB in its US-EAST-1 region in northern Virginia starting at 12:11 a.m. Pacific time. Over 4 million users reported issues, according to Downdetector. Snapchat saw reports spike from more than 22,000 to around 4,000 as systems recovered. Roblox dropped from over 12,600 complaints to fewer than 500. Reddit and the financial platform Chime remained affected longer. Perplexity, Coinbase and Robinhood attributed their platform disruptions directly to AWS. Gaming platforms including Fortnite, Clash Royale and Clash of Clans went offline. Signal confirmed the messaging app was down. In Britain, Lloyd Bank, Bank of Scotland, Vodafone, BT, and the HMRC website faced problems. United Airlines reported disrupted access to its app and website overnight. Some internal systems were temporarily affected. Delta experienced a small number of minor flight delays. By 3:35 a.m. Pacific time, AWS said the issue had been fully mitigated. Most service operations were succeeding normally though some requests faced throttling during final resolution. AWS holds roughly one-third of the cloud infrastructure market ahead of Microsoft and Google.

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Bon Plan : Moniteur KTC-H27E6 27″ IPS 2560×1440 300 Hz à 265.99€

20 octobre 2025 à 13:42

Avec une dalle QHD en 2560 x 1440 pixels, le KTC-H27E6 se présente comme un écran confortable pour tous types d’usages. S’il est orienté jeu avec un rafraichissement très rapide de 300 Hz avec un temps de réponse de 1 ms, il propose également une couverture de couleurs parfaite pour le multimédia et la création 2D.

Le  KTC-H27E6 est un moniteur 27" orienté jeu bien noté qui propose un affichage IPS rapide et efficace à petit prix.

Sa dalle affiche  une colorimétrie d’usine contrôlée à 144% de la couverture sRGB. 102% de la norme NTSC, 114% en Adobe RGB et 106% de la norme DCI-P3. De quoi calibrer très correctement ses 16.7 millions de couleurs. La luminosité de la dalle atteint 450 cd/m².

Compatible avec les normes G-Sync et FreeSync, le KTC-H27E6 propose une connectique classique avec quatre entrées vidéo. Deux ports HDMI 2.1 et deux DisplayPort 1.4, tous proposant la gestion de l’affichage à 300 Hz dans sa définition maximale. Un port Jack audio pour brancher un casque est par ailleurs présent.

Le pied de l’écran est fixé en mode VESA 100 x 100  à l’écran, ce qui permettra de recourir à un bras externe. Par défaut, le matériel livré permet une inclinaison de -5 à +20°, une rotation de 45° et la possibilité de faire pivoter la dalle à 90° pour passer d’un affichage paysage à un portrait.

 

Le KTC-H27E6 est proposé sur Amazon à 265.99€. L’écran sera garanti 2 ans et vous aurez une livraison gratuite. Attention, il ne reste que 13 produits en stock à ce prix.

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Bon Plan : Moniteur KTC-H27E6 27″ IPS 2560×1440 300 Hz à 265.99€ © MiniMachines.net. 2025

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