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Reçu aujourd’hui — 28 novembre 2025Actualités numériques

Europe Fears It Can't Catch Up in Great Power Competition

Par :msmash
28 novembre 2025 à 19:00
European leaders have spent years warning that the continent risked falling behind the U.S., China and Russia in the global contest for economic, technological and military dominance, and officials now believe they have reached that point. The mood darkened over the summer when Europe found itself on the sidelines as Washington and Beijing negotiated a reset of global trade rules, and turned bleak this month when the White House presented a Ukraine cease-fire plan without consulting European capitals. In July, the EU accepted a trade deal allowing the U.S. to impose 15% tariffs without retaliation. President Trump ignored European calls to pressure Moscow before meeting Vladimir Putin in Alaska in August, telling reporters "this is not to do with Europe, Europe's not telling me what to do." Germany has eased its debt brake to pour $580 billion into a decade-long rearmament program, and the EU has set a 2030 rearmament goal -- defense spending across the region is set to exceed $560 billion this year, double what it was a decade ago. "Battle lines for a new world order, based on power, are being drawn right now," European Commission President Ursula von der Leyen said in September. "A new Europe must emerge."

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Fuite de données à la Fédération Française de Cardiologie… y compris des mots de passe

28 novembre 2025 à 17:07
Hypertension sur le réseau
Fuite de données à la Fédération Française de Cardiologie… y compris des mots de passe

Pendant le pont du 11 novembre, la Fédération Française de Cardiologie a été piratée et des données personnelles des adhérents ont été dérobées. Dans le lot, on retrouve des mots de passe.

Il ne se passe pas une semaine quasiment sans qu’une fuite de données ne soit rendue publique. C’est désormais au tour de la Fédération Française de Cardiologie de prévenir ses adhérents : « À la suite d’une faille, un tiers non autorisé a accédé à notre système et dérobé certaines de vos données personnelles ». Contactée par Next, la Fédération nous confirme l’envoi des messages aux adhérents et le contenu du message.

Nom, prénom, adresses, téléphone et… mot de passe

La liste des données dérobées contient les nom et prénom, adresses e-mail et postale, numéro de téléphone et… mot de passe ! Aucune précision sur ce dernier : est-il chiffré ou haché ? Si oui, comment ? Notre interlocuteur n’était pas en mesure de nous apporter les précisions sur les mots de passe. Nous mettrons à jour cette actualité dès que nous les aurons.

Mon espace en « maintenance »

Dans son message aux adhérents, la Fédération ajoute que « la partie « Mon espace » de notre site internet reste indisponible pour une durée indéterminée ». Effectivement, cette partie du site est « en Maintenance » avec le message suivant : « Nous procédons actuellement à une maintenance technique afin d’améliorer les performances et la sécurité de notre site ».

La Fédération Française de Cardiologie se rassure comme elle peut : « Nous tenons à vous assurer qu’aucune donnée bancaire, telle que des numéros de carte bancaire ou des numéros de compte bancaire, n’a été compromise ».

Elle termine par des recommandations d’usage dans ce genre de situation : « redoubler de vigilance face aux e-mails, SMS ou appels que vous pourriez recevoir, notamment ceux contenant des liens ou sollicitant des informations sensibles. Ne cliquez jamais sur un lien suspect et ne communiquez pas vos informations personnelles sans certitude de l’expéditeur ». Une bonne pratique à appliquer en permanence.

Comme la loi l’y oblige, la Fédération a notifié la CNIL. Elle a aussi renforcé sa sécurité, lancé un audit complet et collabore avec les autorités compétentes. Une plainte a été déposée pour « pour limiter les impacts [comment ?, ndlr] et identifier les responsables ».

Fuite de données à la Fédération Française de Cardiologie… y compris des mots de passe

28 novembre 2025 à 17:07
Hypertension sur le réseau
Fuite de données à la Fédération Française de Cardiologie… y compris des mots de passe

Pendant le pont du 11 novembre, la Fédération Française de Cardiologie a été piratée et des données personnelles des adhérents ont été dérobées. Dans le lot, on retrouve des mots de passe.

Il ne se passe pas une semaine quasiment sans qu’une fuite de données ne soit rendue publique. C’est désormais au tour de la Fédération Française de Cardiologie de prévenir ses adhérents : « À la suite d’une faille, un tiers non autorisé a accédé à notre système et dérobé certaines de vos données personnelles ». Contactée par Next, la Fédération nous confirme l’envoi des messages aux adhérents et le contenu du message.

Nom, prénom, adresses, téléphone et… mot de passe

La liste des données dérobées contient les nom et prénom, adresses e-mail et postale, numéro de téléphone et… mot de passe ! Aucune précision sur ce dernier : est-il chiffré ou haché ? Si oui, comment ? Notre interlocuteur n’était pas en mesure de nous apporter les précisions sur les mots de passe. Nous mettrons à jour cette actualité dès que nous les aurons.

Mon espace en « maintenance »

Dans son message aux adhérents, la Fédération ajoute que « la partie « Mon espace » de notre site internet reste indisponible pour une durée indéterminée ». Effectivement, cette partie du site est « en Maintenance » avec le message suivant : « Nous procédons actuellement à une maintenance technique afin d’améliorer les performances et la sécurité de notre site ».

La Fédération Française de Cardiologie se rassure comme elle peut : « Nous tenons à vous assurer qu’aucune donnée bancaire, telle que des numéros de carte bancaire ou des numéros de compte bancaire, n’a été compromise ».

Elle termine par des recommandations d’usage dans ce genre de situation : « redoubler de vigilance face aux e-mails, SMS ou appels que vous pourriez recevoir, notamment ceux contenant des liens ou sollicitant des informations sensibles. Ne cliquez jamais sur un lien suspect et ne communiquez pas vos informations personnelles sans certitude de l’expéditeur ». Une bonne pratique à appliquer en permanence.

Comme la loi l’y oblige, la Fédération a notifié la CNIL. Elle a aussi renforcé sa sécurité, lancé un audit complet et collabore avec les autorités compétentes. Une plainte a été déposée pour « pour limiter les impacts [comment ?, ndlr] et identifier les responsables ».

Dans le rouge, Cherry doit prendre des décisions radicales pour espérer s'en sortir...

La situation est extrêmement préoccupante pour la célèbre marque de switchs et périphériques Cherry. Après avoir publié ses résultats pour le 3e trimestre 2025, et fait le point sur les trois trimestre écoulés au cours de cette année, le bilan est tombé : 70,7 millions d'euros de chiffre d'affaires,...

Someone Is Trying To 'Hack' People Through Apple Podcasts

Par :msmash
28 novembre 2025 à 18:01
Apple's Podcasts app on both iOS and Mac has been exhibiting strange behavior for months, spontaneously launching and presenting users with obscure religion, spirituality and education podcasts they never subscribed to -- and at least one of these podcasts contains a link attempting a cross-site scripting attack, 404 Media reports. Joseph Cox, a journalist at the outlet, documented the issue after repeatedly finding his Mac had launched the Podcasts app on its own, presenting bizarre podcasts with titles containing garbled code, external URLs to Spotify and Google Play, and in one case, what appears to be XSS attack code embedded directly in the podcast title itself. Patrick Wardle, a macOS security expert and creator of Objective-See, confirmed he could replicate similar behavior: simply visiting a website can trigger the Podcasts app to open and load an attacker-chosen podcast without any user prompt or approval. Wardle said this creates "a very effective delivery mechanism" if a vulnerability exists in the Podcasts app, and the level of probing suggests adversaries are actively evaluating it as a potential target. The XSS-attempting podcast dates from around 2019. A recent review in the app asked "How does Apple allow this attempted XSS attack?" Asked for comment five times by 404 Media, Apple did not respond.

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MSI série 800 MAX : un générateur BCLK externe mis à profit avec PBO BCLK Booster

28 novembre 2025 à 16:00

Les cartes mères MSI série 800 MAX vont recevoir une nouvelle fonctionnalité BIOS baptisée « PBO BCLK Booster ». Le principe est simple sur le papier : profiter du générateur de fréquence externe BCLK présent sur ces cartes pour proposer des profils tout faits qui poussent un peu plus les Ryzen AM5, sans passer par un overclocking manuel complet. On est clairement dans la continuité d'une tendance où les profils automatiques pour CPU et mémoire se généralisent sur la plateforme, avec de plus en plus de cartes qui exploitent enfin des générateur BCLK dédiés. […]

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IIYAMA fait enfin valider le G-Sync Compatible par NVIDIA sur ses écrans.

28 novembre 2025 à 15:58

S'il y a bien un point qui nous désespérait un peu lors de nos tests des écrans de chez IIYAMA, en dehors de leurs boutons de navigation dans l'OSD, c'était l'absence de certification G-Sync Compatible par NVIDIA. Désormais, le problème semble s'atténuer puisque dix références de la marque ont enfin reçu la validation. […]

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Australia's Streaming Quotas Become Law

Par :msmash
28 novembre 2025 à 17:01
Australia's streaming quotas have become law. Legislation requiring the likes of Netflix, Disney+ and HBO Max to spend a portion of their local earnings on original Australian content has been passed in parliament, and now comes into effect. From a report: The quotas were announced earlier this month. This will see global streamers with more than one million Australian subscribers made to spend 10% of their total Australian expenditure -- or 7.5% of their revenues -- on local originals, whether they are dramas, children's shows, docs, or arts and educational programs. Failing to comply with the rules will see streamers fined up to ten times their annual revenues in Australia. This is more than what broadcasters are liable for if they breach their quota rules laws. Streamers will be given three years to get their production operations in line. Streamers have long opposed government-set quotas and content levies, arguing they already meaningfully invest in the production sectors of the countries in which they operate. Producers, in general, have welcomed the systems, but remain wary that they could push streaming services out of their countries.

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Arrow Lake-S a bien mijoté sous Linux, pour un plat plus savoureux qu’en 2024

En avril dernier, Phoronix avait jaugé l’évolution des performances des Arrow Lake-S depuis leurs débuts (novembre 2024) à travers toute une batterie de tests sous Linux. Nous avions fait part de cette besogne au détour d’un article initialement consacré à l’Intel 200S Boost... [Tout lire]

Alors que « portable en pause » rame au collège, Emmanuel Macron veut l’étendre au lycée

28 novembre 2025 à 15:52
Mode avion
Alors que « portable en pause » rame au collège, Emmanuel Macron veut l’étendre au lycée

Lors d’un entretien avec un panel de lecteurs du groupe de presse EBRA, Emmanuel Macron a affiché sa volonté que le dispositif « portable en pause » applicable actuellement au collège (mais peu mis en place jusqu’à présent) soit étendu au lycée. Pour cela, une loi devra être présentée et votée au Parlement.

En déplacement à Mirecourt près d’Épinal ce vendredi 28 novembre pour répondre aux lecteurs de Vosges Matin, Emmanuel Macron a répété sa volonté d’éloigner les téléphones portables des établissements scolaires en évoquant leur potentielle interdiction dans les lycées « à la rentrée prochaine ».

Empêché d’être le « maitre des horloges » au Parlement suite à la dissolution de l’Assemblée nationale en 2024, Emmanuel Macron effectue une tournée nationale organisée avec plusieurs rédactions de la presse quotidienne régionale. Le président de la République y aborde régulièrement le sujet du numérique. Ainsi, il avait déjà évoqué la possibilité qu’il quitte la plateforme X le 12 novembre dernier face aux lecteurs de la Dépêche du Midi. 15 jours après, il n’a pas encore franchi le pas.

Aujourd’hui, face aux lecteurs de Vosges Matin, Emmanuel Macron a affirmé : « On a sorti le portable du collège, maintenant dans tous les collèges à la rentrée dernière, on va sans doute l’élargir aux lycées à la rentrée prochaine avec le ministre. Il est en train de regarder ça », estimant que l’interdiction est la manière la plus efficace « si on considère qu’il y a un vrai risque ».

Un long chemin de croix pour l’interdiction du portable au collège

Concernant la sortie du portable au collège, ce n’est pas encore tout à fait le cas, contrairement à ce qu’affirme le Président. Comme nous le disions en 2017 déjà, l’article L511-5 du Code de l’éducation prévoit depuis 2010 que « dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges, l’utilisation durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur, par un élève, d’un téléphone mobile est interdite », mais son application n’est pas si simple. À l’époque, Jean-Michel Blanquer promettait de « faire respecter les règles et le droit ».

Mais en 2025, le dossier n’est pas encore résolu. En avril dernier, Élisabeth Borne a annoncé qu’elle souhaitait que la « pause numérique » – l’interdiction pour les élèves d’utiliser leur smartphone au sein de l’établissement – soit « généralisée à tous les collèges à la prochaine rentrée ». Mais, en septembre, selon le syndicat majoritaire des chefs d’établissement SNPDEN-UNSA cité par le Monde, seuls 9 % des collèges avaient mis en place le dispositif.

Début novembre, en réponse à une question sur le nombre de collèges appliquant le dispositif de la sénatrice Les Républicains Agnès Evren, le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Édouard Geffray, répondait de manière évasive : « je ne peux que souscrire à l’idée de mettre le portable en pause et d’installer des casiers de stockage lorsque c’est possible, mais je rappelle que la première pause du portable est l’interdiction, qu’il nous revient de faire respecter. Je ne peux que me réjouir des cas où il est possible de conforter l’interdiction avec des installations spécifiques, mais je ne peux pas imposer aux départements d’acquérir des casiers. Plusieurs centaines d’établissements fonctionnent ainsi, avec des retours qui laissent apparaître une nette satisfaction ».

Une volonté présidentielle qui n’est pas encore inscrite dans la loi

Le portable n’est donc pas encore sorti des collèges, même si, selon France Info, Emmanuel Macron estime que l’interdiction dans les collèges « marche plutôt bien, parce que c’est une interdiction nationale, c’est assumé ».

Pour ce qui est des lycées, Édouard Geffray semble donc être « en train de regarder ça », selon le président de la République. Mais il faut qu’un texte législatif soit voté avant qu’il puisse être appliqué « à la rentrée prochaine ».

La députée Renaissance Laure Miller a déposé le mardi 18 novembre 2025 une proposition de loi « visant à protéger les mineurs des risques auxquels les expose l’utilisation des réseaux sociaux » qui propose, entre autres, d’ « étendre aux lycées l’interdiction de l’utilisation des téléphones portables, dans les mêmes conditions que dans les autres établissements scolaires ». Reste à ce que l’article en question ainsi que la loi soient votés par l’Assemblée nationale et le Sénat, et que les décrets soient promulgués avant la rentrée 2026.

OVHcloud face à un tribunal canadien : la drôle d’affaire

28 novembre 2025 à 15:10
« Tartufferies »
OVHcloud face à un tribunal canadien : la drôle d’affaire

OVHcloud serait aux prises avec la justice canadienne, qui ordonne à l’entreprise française de remettre des données dans le cadre d’une décision de justice. Pour l’avocat Alexandre Archambault, il n’y a cependant rien de nouveau dans ce type de procédure, en vertu des accords d’adéquation et du RGPD.

Dans un article publié le 26 novembre, le média allemand Heise décrit une situation inextricable : OVHcloud est sommée d’obéir à une décision de justice canadienne dans le cadre d’une enquête criminelle.

18 mois plus tôt

Cette décision a été initialement rendue en avril 2024 par la Cour de justice de l’Ontario. Puisque des données sont présentes sur des serveurs appartenant à OVHcloud sur des serveurs situés en France, au Royaume-Uni et en Australie, demande est faite à la filiale canadienne de transmettre ces informations. Celle-ci étant une entité juridique indépendante, elle répond qu’elle ne peut pas transférer les informations réclamées.

Selon Heise, l’affaire remonte, en France, aux oreilles du SISSE (Service de l’information stratégique et de la sécurité économiques). Un premier courrier aurait été envoyé à OVHcloud en mai 2024 pour rappeler qu’en vertu de la loi de blocage de 1968 (renforcée en 2022), il est interdit aux entreprises françaises de transmettre des informations à une autorité étrangère hors des canaux internationaux.

Le 25 septembre suivant, la juge chargée de l’affaire en Ontario, Heather Perkins-McVey, décide que c’est la maison mère française qui doit envoyer les données. Elle motive sa décision en faisant référence à la « présence virtuelle » : « Puisque OVH opère à l’échelle mondiale et propose des services au Canada, l’entreprise est soumise à la juridiction canadienne, peu importe où se trouvent les serveurs physiques », écrivent nos confrères. Une vision qui se rapprocherait du Cloud Act américain.

Conflit diplomatique ?

La Cour aurait donné jusqu’au 27 octobre 2024 à OVHcloud pour répondre. La société française aurait alors fait appel devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario. Janvier 2025, nouveau courrier de la SISSE, décrit comme « plus détaillé », mais enfonçant le clou : tout envoi de données à la Gendarmerie royale du Canada serait illégal.

Le 21 février, toujours selon Heise, le ministère français de la Justice serait intervenu pour assurer à ses homologues canadiens qu’ils bénéficieraient d’un « traitement accéléré » en passant par la voie officielle. Le ministère aurait ainsi montré sa volonté de coopération, indiquant qu’OVHcloud se tenait prête, l’entreprise ayant préparé les données demandées. Mais la Gendarmerie canadienne aurait insisté pour une transmission directe, appuyée par le tribunal en Ontario.

Nos confrères affirment que l’affaire est depuis suivie de près par l’industrie technologique comme illustration des tensions autour du modèle commercial habituel du cloud, et plus généralement de la notion de souveraineté des données.

L’affaire rappelle celle qui avait alimenté la création du Cloud Act américain : Microsoft était sommée par un tribunal de fournir les données d’une personne accusée de trafic de drogue. Problème, ces données étaient situées sur un serveur en Irlande, l’entreprise estimant qu’il fallait passer par la voie classique de coopération. Pour le tribunal américain, Microsoft était une entreprise mondiale dont le siège était aux États-Unis, elle devait donc pouvoir transmettre ces données, où qu’elles soient. L’emplacement physique des serveurs n’avait pas d’importance.

« C’est une tempête dans un verre d’eau ! »

L’avocat Alexandre Archambault, spécialiste des questions numériques, n’est cependant pas d’accord avec le récit que dresse Heise de la situation. Il s’étonne également des réactions émues autour de la question, car il n’y a selon lui rien de nouveau dans cette affaire.

Contacté, il ne cache pas son agacement : « Il faut qu’on arrête vraiment ces tartufferies ! C’est une tempête dans un verre d’eau. Moi ce que je vois, c’est qu’une juridiction s’est prononcée, avec des magistrats indépendants, dans le cadre d’une procédure contradictoire, publique, sur laquelle tout le monde peut faire valoir ses points de vue. On est face à une décision de justice. Et bien sûr, si on n’applique pas cette décision, on s’expose à des sanctions. Et on peut tout à fait contester la décision là-bas, ce qui a été fait ».

L’avocat cite en exemple un arrêt de la cour d’appel de Paris (via le site de la Cour de cassation) dans le cadre d’une affaire où il était exigé de la filiale allemande d’OVHcloud qu’elle applique la loi française. OVHcloud avait contesté, mais la Cour avait confirmé la validité de la demande. « On peut difficilement exiger, à juste titre d’ailleurs, d’acteurs établis hors de France de communiquer des éléments d’identification d’auteurs d’infractions en ligne, tout en s’indignant que d’autres pays fassent la même chose », estime Alexandre Archambault.

Tout est dans le RGPD

Pour l’avocat, OVHcloud « n’est pas coincée entre deux lois » et le média allemand s’est trompé. « Le droit de l’Union, notamment au titre du DSA et du prochain règlement E-evidence, dit que les acteurs du numérique établis sur le sol européen doivent coopérer avec les autorités judiciaires, quelles qu’elles soient. Tout est dans l’article 48 du RGPD ! ».

Que dit ce dernier ? Que toute « décision d’une juridiction ou d’une autorité administrative d’un pays tiers exigeant d’un responsable du traitement ou d’un sous-traitant qu’il transfère ou divulgue des données à caractère personnel ne peut être reconnue ou rendue exécutoire de quelque manière que ce soit qu’à la condition qu’elle soit fondée sur un accord international, tel qu’un traité d’entraide judiciaire, en vigueur entre le pays tiers demandeur et l’Union ou un État membre, sans préjudice d’autres motifs de transfert en vertu du présent chapitre ».

Or, rappelle l’avocat, il y a non seulement un traité d’entraide entre la France et le Canada, mais également un accord d’adéquation avec le pays. La CNIL pointait ainsi en décembre 2024 que le Canada faisait justement partie d’un groupe de onze pays bénéficiant « d’un niveau de protection adéquat », à la suite d’un examen d’évaluation de ces accords au regard du RGPD.

Les courriers du SISSE ne seraient donc que des rappels de la bonne marche à suivre dans ce contexte, mais il est difficile d’en savoir plus, leur contenu n’étant pas consultable.

Contactée, OVHcloud n’a pas souhaité réagir, indiquant simplement : « Nous ne commentons pas les décisions de justice ».

Alors que « portable en pause » rame au collège, Emmanuel Macron veut l’étendre au lycée

28 novembre 2025 à 15:52
Mode avion
Alors que « portable en pause » rame au collège, Emmanuel Macron veut l’étendre au lycée

Lors d’un entretien avec un panel de lecteurs du groupe de presse EBRA, Emmanuel Macron a affiché sa volonté que le dispositif « portable en pause » applicable actuellement au collège (mais peu mis en place jusqu’à présent) soit étendu au lycée. Pour cela, une loi devra être présentée et votée au Parlement.

En déplacement à Mirecourt près d’Épinal ce vendredi 28 novembre pour répondre aux lecteurs de Vosges Matin, Emmanuel Macron a répété sa volonté d’éloigner les téléphones portables des établissements scolaires en évoquant leur potentielle interdiction dans les lycées « à la rentrée prochaine ».

Empêché d’être le « maitre des horloges » au Parlement suite à la dissolution de l’Assemblée nationale en 2024, Emmanuel Macron effectue une tournée nationale organisée avec plusieurs rédactions de la presse quotidienne régionale. Le président de la République y aborde régulièrement le sujet du numérique. Ainsi, il avait déjà évoqué la possibilité qu’il quitte la plateforme X le 12 novembre dernier face aux lecteurs de la Dépêche du Midi. 15 jours après, il n’a pas encore franchi le pas.

Aujourd’hui, face aux lecteurs de Vosges Matin, Emmanuel Macron a affirmé : « On a sorti le portable du collège, maintenant dans tous les collèges à la rentrée dernière, on va sans doute l’élargir aux lycées à la rentrée prochaine avec le ministre. Il est en train de regarder ça », estimant que l’interdiction est la manière la plus efficace « si on considère qu’il y a un vrai risque ».

Un long chemin de croix pour l’interdiction du portable au collège

Concernant la sortie du portable au collège, ce n’est pas encore tout à fait le cas, contrairement à ce qu’affirme le Président. Comme nous le disions en 2017 déjà, l’article L511-5 du Code de l’éducation prévoit depuis 2010 que « dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges, l’utilisation durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur, par un élève, d’un téléphone mobile est interdite », mais son application n’est pas si simple. À l’époque, Jean-Michel Blanquer promettait de « faire respecter les règles et le droit ».

Mais en 2025, le dossier n’est pas encore résolu. En avril dernier, Élisabeth Borne a annoncé qu’elle souhaitait que la « pause numérique » – l’interdiction pour les élèves d’utiliser leur smartphone au sein de l’établissement – soit « généralisée à tous les collèges à la prochaine rentrée ». Mais, en septembre, selon le syndicat majoritaire des chefs d’établissement SNPDEN-UNSA cité par le Monde, seuls 9 % des collèges avaient mis en place le dispositif.

Début novembre, en réponse à une question sur le nombre de collèges appliquant le dispositif de la sénatrice Les Républicains Agnès Evren, le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Édouard Geffray, répondait de manière évasive : « je ne peux que souscrire à l’idée de mettre le portable en pause et d’installer des casiers de stockage lorsque c’est possible, mais je rappelle que la première pause du portable est l’interdiction, qu’il nous revient de faire respecter. Je ne peux que me réjouir des cas où il est possible de conforter l’interdiction avec des installations spécifiques, mais je ne peux pas imposer aux départements d’acquérir des casiers. Plusieurs centaines d’établissements fonctionnent ainsi, avec des retours qui laissent apparaître une nette satisfaction ».

Une volonté présidentielle qui n’est pas encore inscrite dans la loi

Le portable n’est donc pas encore sorti des collèges, même si, selon France Info, Emmanuel Macron estime que l’interdiction dans les collèges « marche plutôt bien, parce que c’est une interdiction nationale, c’est assumé ».

Pour ce qui est des lycées, Édouard Geffray semble donc être « en train de regarder ça », selon le président de la République. Mais il faut qu’un texte législatif soit voté avant qu’il puisse être appliqué « à la rentrée prochaine ».

La députée Renaissance Laure Miller a déposé le mardi 18 novembre 2025 une proposition de loi « visant à protéger les mineurs des risques auxquels les expose l’utilisation des réseaux sociaux » qui propose, entre autres, d’ « étendre aux lycées l’interdiction de l’utilisation des téléphones portables, dans les mêmes conditions que dans les autres établissements scolaires ». Reste à ce que l’article en question ainsi que la loi soient votés par l’Assemblée nationale et le Sénat, et que les décrets soient promulgués avant la rentrée 2026.

OVHcloud face à un tribunal canadien : la drôle d’affaire

28 novembre 2025 à 15:10
« Tartufferies »
OVHcloud face à un tribunal canadien : la drôle d’affaire

OVHcloud serait aux prises avec la justice canadienne, qui ordonne à l’entreprise française de remettre des données dans le cadre d’une décision de justice. Pour l’avocat Alexandre Archambault, il n’y a cependant rien de nouveau dans ce type de procédure, en vertu des accords d’adéquation et du RGPD.

Dans un article publié le 26 novembre, le média allemand Heise décrit une situation inextricable : OVHcloud est sommée d’obéir à une décision de justice canadienne dans le cadre d’une enquête criminelle.

18 mois plus tôt

Cette décision a été initialement rendue en avril 2024 par la Cour de justice de l’Ontario. Puisque des données sont présentes sur des serveurs appartenant à OVHcloud sur des serveurs situés en France, au Royaume-Uni et en Australie, demande est faite à la filiale canadienne de transmettre ces informations. Celle-ci étant une entité juridique indépendante, elle répond qu’elle ne peut pas transférer les informations réclamées.

Selon Heise, l’affaire remonte, en France, aux oreilles du SISSE (Service de l’information stratégique et de la sécurité économiques). Un premier courrier aurait été envoyé à OVHcloud en mai 2024 pour rappeler qu’en vertu de la loi de blocage de 1968 (renforcée en 2022), il est interdit aux entreprises françaises de transmettre des informations à une autorité étrangère hors des canaux internationaux.

Le 25 septembre suivant, la juge chargée de l’affaire en Ontario, Heather Perkins-McVey, décide que c’est la maison mère française qui doit envoyer les données. Elle motive sa décision en faisant référence à la « présence virtuelle » : « Puisque OVH opère à l’échelle mondiale et propose des services au Canada, l’entreprise est soumise à la juridiction canadienne, peu importe où se trouvent les serveurs physiques », écrivent nos confrères. Une vision qui se rapprocherait du Cloud Act américain.

Conflit diplomatique ?

La Cour aurait donné jusqu’au 27 octobre 2024 à OVHcloud pour répondre. La société française aurait alors fait appel devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario. Janvier 2025, nouveau courrier de la SISSE, décrit comme « plus détaillé », mais enfonçant le clou : tout envoi de données à la Gendarmerie royale du Canada serait illégal.

Le 21 février, toujours selon Heise, le ministère français de la Justice serait intervenu pour assurer à ses homologues canadiens qu’ils bénéficieraient d’un « traitement accéléré » en passant par la voie officielle. Le ministère aurait ainsi montré sa volonté de coopération, indiquant qu’OVHcloud se tenait prête, l’entreprise ayant préparé les données demandées. Mais la Gendarmerie canadienne aurait insisté pour une transmission directe, appuyée par le tribunal en Ontario.

Nos confrères affirment que l’affaire est depuis suivie de près par l’industrie technologique comme illustration des tensions autour du modèle commercial habituel du cloud, et plus généralement de la notion de souveraineté des données.

L’affaire rappelle celle qui avait alimenté la création du Cloud Act américain : Microsoft était sommée par un tribunal de fournir les données d’une personne accusée de trafic de drogue. Problème, ces données étaient situées sur un serveur en Irlande, l’entreprise estimant qu’il fallait passer par la voie classique de coopération. Pour le tribunal américain, Microsoft était une entreprise mondiale dont le siège était aux États-Unis, elle devait donc pouvoir transmettre ces données, où qu’elles soient. L’emplacement physique des serveurs n’avait pas d’importance.

« C’est une tempête dans un verre d’eau ! »

L’avocat Alexandre Archambault, spécialiste des questions numériques, n’est cependant pas d’accord avec le récit que dresse Heise de la situation. Il s’étonne également des réactions émues autour de la question, car il n’y a selon lui rien de nouveau dans cette affaire.

Contacté, il ne cache pas son agacement : « Il faut qu’on arrête vraiment ces tartufferies ! C’est une tempête dans un verre d’eau. Moi ce que je vois, c’est qu’une juridiction s’est prononcée, avec des magistrats indépendants, dans le cadre d’une procédure contradictoire, publique, sur laquelle tout le monde peut faire valoir ses points de vue. On est face à une décision de justice. Et bien sûr, si on n’applique pas cette décision, on s’expose à des sanctions. Et on peut tout à fait contester la décision là-bas, ce qui a été fait ».

L’avocat cite en exemple un arrêt de la cour d’appel de Paris (via le site de la Cour de cassation) dans le cadre d’une affaire où il était exigé de la filiale allemande d’OVHcloud qu’elle applique la loi française. OVHcloud avait contesté, mais la Cour avait confirmé la validité de la demande. « On peut difficilement exiger, à juste titre d’ailleurs, d’acteurs établis hors de France de communiquer des éléments d’identification d’auteurs d’infractions en ligne, tout en s’indignant que d’autres pays fassent la même chose », estime Alexandre Archambault.

Tout est dans le RGPD

Pour l’avocat, OVHcloud « n’est pas coincée entre deux lois » et le média allemand s’est trompé. « Le droit de l’Union, notamment au titre du DSA et du prochain règlement E-evidence, dit que les acteurs du numérique établis sur le sol européen doivent coopérer avec les autorités judiciaires, quelles qu’elles soient. Tout est dans l’article 48 du RGPD ! ».

Que dit ce dernier ? Que toute « décision d’une juridiction ou d’une autorité administrative d’un pays tiers exigeant d’un responsable du traitement ou d’un sous-traitant qu’il transfère ou divulgue des données à caractère personnel ne peut être reconnue ou rendue exécutoire de quelque manière que ce soit qu’à la condition qu’elle soit fondée sur un accord international, tel qu’un traité d’entraide judiciaire, en vigueur entre le pays tiers demandeur et l’Union ou un État membre, sans préjudice d’autres motifs de transfert en vertu du présent chapitre ».

Or, rappelle l’avocat, il y a non seulement un traité d’entraide entre la France et le Canada, mais également un accord d’adéquation avec le pays. La CNIL pointait ainsi en décembre 2024 que le Canada faisait justement partie d’un groupe de onze pays bénéficiant « d’un niveau de protection adéquat », à la suite d’un examen d’évaluation de ces accords au regard du RGPD.

Les courriers du SISSE ne seraient donc que des rappels de la bonne marche à suivre dans ce contexte, mais il est difficile d’en savoir plus, leur contenu n’étant pas consultable.

Contactée, OVHcloud n’a pas souhaité réagir, indiquant simplement : « Nous ne commentons pas les décisions de justice ».

32mm d'épaisseur : le nouvel Eldorado des ventilateurs à forte pression statique ?

Vous ne connaissez pas la marque PentaWave ? Rassurez-vous, il n'y a rien de très étonnant si c'était le cas avant de consulter cette actualité, car il s'agit d'un des innombrables fabricants chinois de matériel PC de refroidissement. Une marque qui n'est absolument pas distribuée en France, donc fo...

Robots and AI Are Already Remaking the Chinese Economy

Par :msmash
28 novembre 2025 à 16:01
China installed 295,000 industrial robots last year -- nearly nine times as many as the United States and more than the rest of the world combined -- as the country races to automate its manufacturing base amid rising labor costs at home and tariff threats from abroad. The nation's stock of operational robots surpassed 2 million in 2024, according to the International Federation of Robotics. Of 131 factories globally recognized by the World Economic Forum for boosting productivity through cutting-edge technologies like AI, 45 are in mainland China compared to three in the US. At Midea's washing machine factory in Jingzhou, an AI "factory brain" manages 14 virtual agents that coordinate robots and machines on the floor. The home-appliance giant reports that its revenue per employee grew nearly 40% between 2015 and 2024, and processes that once took 15 minutes now take 30 seconds. Down jacket maker Bosideng has cut sample production time from 100 days to 27 days using AI design tools, reducing development costs by 60%. At the port of Tianjin, scheduling that previously required 24 hours now takes 10 minutes, and 88% of large container equipment is automated. The port's operator says it requires 60% fewer workers than traditional facilities.

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Open-Source Nouveau+NVK vs. NVIDIA 580 Linux Gaming/Graphics & Compute Driver Performance

28 novembre 2025 à 15:44
This Black Friday is an in-depth look at the current performance of the open-source NVIDIA Linux driver stack with the Nouveau kernel driver (the Nova driver not yet being ready for end-users) paired with the latest Mesa NVK driver for open-source Vulkan API support. With that NVK Vulkan driver is also looking at the OpenGL performance using the Zink OpenGL-on-Vulkan driver used now for OpenGL on modern NVIDIA GPUs rather than maintaining the Nouveau Gallium3D driver. Plus the Rusticl driver for OpenCL compute atop the NVK driver. This fully open-source and latest NVIDIA Linux driver support was compared to NVIDIA's official 580 series Linux driver. Both RTX 40 Ada and RTX 50 Blackwell graphics cards were tested for this thorough GPU driver comparison.

New Linux Patches Enhance Single-Threaded Performance On Many-Core CPUs

28 novembre 2025 à 15:13
In addition to the proposed Hierarchical Queued NUMA-aware spinlocks for better performance, another interesting performance-enhancing patch series posted in the past 24 hours for the Linux kernel is for improving the performance of single-threaded tasks running on high core count CPU desktops / workstations / servers...

Violent Conflict Over Water Hit a Record Last Year

Par :msmash
28 novembre 2025 à 15:00
Researchers at the Pacific Institute documented 420 water-related conflicts globally in 2024, a record that far surpasses the 355 incidents logged in 2023 and continues a trend that has seen such violence more than quadruple over the past five years. The Oakland-based water think tank's database tracks disputes where water triggered violence, where water systems were targeted, and where infrastructure became collateral damage in broader conflicts. The Middle East reported the most incidents at 138, including 66 tied to the Israeli-Palestinian conflict. The Israeli military destroyed more than 30 wells in Rafah and Khan Yunis, and there were numerous reports of settlers destroying pipelines and tanks in the West Bank. The Russia-Ukraine war accounted for 51 incidents, including strikes that disrupted water service in Ukrainian cities.

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Razer Kishi V3 Pro, une manette de compétition pour jouer en mode nomade

28 novembre 2025 à 13:21

Terminons cette semaine avec une manette à destination des appareils nomades. Et Razer ne fait pas les choses à moitié avec sa Kishi V3 Pro, qui fait le plein de fonctionnalités dignes de manettes pour consoles de salon. Ou PC, ne soyons pas sectaires. A 160 U+20AC environ, elle reste toutefois onéreuse, mais elle a de sacrés atouts. Voyons tout ça ici : Razer Kishi V3 Pro ou sur la source. […]

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#Nextquick : C’est quoi la charge rapide USB ? On vous explique PD, QC, PPS, UFCS, FCP, SCP…

28 novembre 2025 à 13:32
Pourquoi faire simple…
#Nextquick : C’est quoi la charge rapide USB ? On vous explique PD, QC, PPS, UFCS, FCP, SCP…

Vous pensiez que charge rapide voulait dire charge rapide ? Grave erreur, c’est « charge rapide* » : à condition d’avoir le chargeur avec la bonne norme – il y en a une dizaine au moins – et le bon câble. Next vous explique rapidement dans ce nouveau #Nextquick.

Charger un smartphone, rien de plus simple, mais le charger rapidement c’est une autre histoire ! Maintenant que l’USB Type-C s’est imposé partout (parfois de force), c’est encore plus simple puisque le problème du connecteur est quasiment réglé.

C’est quoi une charge rapide ? Bonne question…

Mais il subsiste une problématique : tous les chargeurs ne se valent pas, et il en est de même avec les câbles. Nous aurons très prochainement l’occasion d’y revenir. Pour commencer, c’est quoi une charge rapide ? Le contraire d’une charge lente… merci Sherlock.

On touche le cœur du problème : il n’existe pas de définition d’une charge rapide, ni un protocole unique bien défini. Pire encore, il y en a plusieurs, incompatibles entre eux.

Sans refaire toute l’histoire, l’USB permettait à ses débuts de faire passer entre 500 mA et 2 A de courant sous 5 V, soit entre 2,5 et 10 W de puissance. C’était la charge lente. Aujourd’hui on parle généralement de charge rapide à partir de 15 ou 18 W.

Cette notion évolue à travers le temps et les fabricants. Au lancement de Quick Charge par Qualcomm en 2013, la puissance maximum était de 10 W. En 2025, 10 W seraient de la charge lente. Certains pourraient aussi parler de charge lente à 18 W, d’autres prétendre que c’est de la charge rapide.

QC ou Quick Charge : 12 ans d’évolution pour arriver à QC 5 +

Qualcomm est donc sur la charge rapide depuis plus de 12 ans. La dernière version en date est le Quick Charge 5 + ou QC 5 +, annoncé il y a quelques semaines (QC 5 datait de 2020). QC est rétrocompatible : un chargeur QC 5 accepte un smartphone QC 3 + par exemple.


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