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Reçu aujourd’hui — 1 décembre 2025Actualités numériques

Bercy met de l’huile dans les rouages de l’implantation de datacenters en France

1 décembre 2025 à 07:42
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Bercy met de l’huile dans les rouages de l’implantation de datacenters en France

Considérée comme un « levier essentiel » au développement du secteur numérique français dans un contexte d’enjeux de souveraineté accrus, l’implantation de centres de données sur le territoire fait l’objet d’attentions particulières. Bercy et sa direction générale des entreprises publient ainsi un guide dédié, censé déminer les difficultés associées aussi bien pour les porteurs de projet que pour les propriétaires fonciers ou les collectivités.

L’implantation d’un datacenter en France serait trop complexe, la faute à la vieille antienne des lourdeurs administratives, du zéro artificialisation nette, de contraintes techniques ubuesques ou de l’hostilité des collectivités locales ? Que nenni, répondent avec enthousiasme Bercy et sa direction générale des entreprises (DGE), en produisant un guide dédié, censé déminer les difficultés… ou plutôt illustrer à quel point ces dernières sont finalement faciles à surmonter.

« Implanter des centres de données sur notre sol est une priorité, au service de notre souveraineté numérique. Je me réjouis donc de la publication de ce guide qui marque une étape concrète vers la réalisation de l’ambition fixée par le Sommet pour l’action sur l’IA : faire de la France un territoire attractif pour les centres de données. », commente Anne Le Hénanff, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, dans un communiqué cosigné avec Roland Lescure, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique.

Soutenir les ambitions d’investissements dans l’Hexagone

S’il faut sensibiliser, c’est en effet que l’ambition fixée en début d’année est élevée : en février dernier, lors du fameux sommet, Emmanuel Macron avait annoncé 109 milliards d’euros d’investissements en direction de l’intelligence artificielle, fléchés principalement vers des projets d’infrastructure, donc des datacenters. Dans la foulée, Bercy a mis sur pied une task force associant la DGE à Business France et à RTE, gestionnaire du réseau électrique, dont le travail a permis « l’identification de 63 sites favorables à l’implantation de centres de données » dans l’Hexagone.

La DGE distingue cinq types de datacenters – crédit DGE

Problème : le temps des grands projets d’infrastructure n’est pas celui du politique et les annonces tardent à se concrétiser, même si plusieurs datacenters d’une envergure industrielle sont déjà dans les tuyaux.

Google prépare par exemple un projet à 58 millions d’euros près de Châteauroux, tandis que l’appel à projet lancé par EDF suite au sommet a permis de déboucher sur l’ouverture de négociations avec OpCore pour un centre de données dont la consommation électrique se chiffrera en centaines de mégawatts, associé à une enveloppe de l’ordre de 4 milliards d’euros. Enfin, impossible bien sûr de ne pas mentionner le Campus IA dont le financement, emmené par le fonds émirati MGX, fait aussi intervenir Bpifrance et NVIDIA, avec une vision cible à 1,4 GW et 50 milliards d’euros d’investissements.

Rassurer, ou motiver, les collectivités territoriales

Après la Banque des territoires, qui vient elle aussi de se fendre de son « Guide des datacenters de proximité », arrive donc un nouveau document (PDF) aux couleurs de la DGE, qui s’ouvre sur un rappel des raisons pour lesquelles la France cherche à multiplier les projets d’implantation. Aux bénéfices attendus à l’échelle nationale, régulièrement répétés (souveraineté numérique, compétitivité, limitation de la dépendance économique) s’ajoute la liste des retombées positives censées profiter au territoire.

« Au niveau local, l’installation d’un centre de données est source de recettes fiscales pour la collectivité, notamment au travers de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB), de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) », rappelle ainsi la DGE avant d’embrayer sur les bénéfices attendus pour l’écosystème économique local.

« L’implantation d’un ou plusieurs centres de données dans un territoire peut alors stimuler l’attractivité de celui-ci auprès d’entreprises, de laboratoires et de centres d’innovation et contribuer à la constitution d’un pôle technologique local. De même, ces projets sont de nature à favoriser l’attraction de talents et peuvent participer au financement d’initiatives en faveur de l’éducation et de la formation dans le numérique ».

Le guide édité par Bercy souligne par ailleurs que si les « externalités négatives » liées à un datacenter peuvent légitimement être questionnées, ces dernières seraient bien souvent surestimées. Les phases de concertation publique associées aux grands projets de centres de données l’ont montré, encore récemment avec Campus IA : la question des externalités se pose sans surprise de façon particulièrement pressante au niveau local, et dans un contexte d’élections municipales (propices au phénomène du not in my backyard) programmées en 2026, le document se veut rassurant.

« Si certaines constructions plus anciennes peuvent souffrir d’une efficacité énergétique et hydrique
non optimisées, les infrastructures plus récentes répondent mieux à ces enjeux (les technologies de refroidissement à eau les plus récentes, en circuit fermé, ont une consommation hydrique annuelle équivalente à celle de quelques dizaines de foyers) et prennent également en considération l’intégration paysagère et la réduction des éventuelles nuisances sonores
 ».

Sur le volet pratique, le guide rappelle que la possibilité d’un raccordement au réseau électrique est un prérequis indispensable, et il invite les porteurs de projet à éviter les régions les plus en tension sur le sujet. « L’Île-de-France, notamment, région très sollicitée pour implanter de nouveaux centres de données, subit actuellement une saturation du réseau de transport d’électricité, dont il résulte une élévation des coûts et des durées de raccordement du fait de la nécessité de renforcer le réseau », remarque notamment la DGE, qui invite également à prendre en compte la présence d’infrastructures réseau, et à considérer des terrains déjà artificialisés ou des friches industrielles. Une carte résume les régions dans lesquelles des sites faisant l’objet d’un accord préalable de raccordement accéléré au réseau RTE ont déjà été identifiés.

Conséquence de leur passé industriel, les Hauts-de-France disposent du plus grand nombre de sites considérés comme propices à l’installation d’un datacenter – crédit DGE

Une grille d’évaluation des projets

Entre autres rappels de la réglementation en vigueur, et notamment des dispositions visant à limiter l’impact environnemental des datacenters, le guide fournit surtout une « grille » des principaux enjeux à considérer pour déterminer l’intérêt, ou non, d’avancer sur un projet d’implantation.

La DGE distingue ici deux niveaux d’enjeux, économiques et environnementaux. Le premier liste donc l’ensemble des critères censés permettre de valider la viabilité du projet (assise financière du porteur, modalités de financement, maturité commerciale, clients envisagés), et les retombées directes en local. Le guide invite par exemple les collectivités à opter pour un bail à construire plutôt que sur une cession pure et simple du foncier, ou à se faire préciser « les contreparties offertes par le projet, qui constituent un élément essentiel et doivent notamment inclure la création d’emplois directs dûment chiffrés ».

Côté environnement, le guide suggère de veiller à la qualité des indicateurs d’exploitation, découlant directement du design du projet, tels que le PUE (efficacité énergétique), le WUE (efficacité de la consommation d’eau) ou le taux prévu de revalorisation de la chaleur fatale. Il liste également l’étude des systèmes de refroidissement, la réduction de l’empreinte globale du bâtiment, et l’étude du cycle de vie des équipements, notamment informatiques.

S’il se conclut avec une liste des portes d’entrée susceptibles de répondre aux questions, faciliter les procédures ou régler les potentiels litiges, le document n’avance cependant aucun chiffre, ni pour avaliser les bénéfices attendus au niveau des territoires (dont la réalité est discutée), ni pour permettre de déterminer les seuils au-delà desquels un projet peut être considéré comme vertueux d’un point de vue environnemental. La DGE renvoie, à ce niveau, vers des « travaux en cours de l’Ademe sur l’implantation des centres de données ».

Bercy met de l’huile dans les rouages de l’implantation de datacenters en France

1 décembre 2025 à 07:42
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Bercy met de l’huile dans les rouages de l’implantation de datacenters en France

Considérée comme un « levier essentiel » au développement du secteur numérique français dans un contexte d’enjeux de souveraineté accrus, l’implantation de centres de données sur le territoire fait l’objet d’attentions particulières. Bercy et sa direction générale des entreprises publient ainsi un guide dédié, censé déminer les difficultés associées aussi bien pour les porteurs de projet que pour les propriétaires fonciers ou les collectivités.

L’implantation d’un datacenter en France serait trop complexe, la faute à la vieille antienne des lourdeurs administratives, du zéro artificialisation nette, de contraintes techniques ubuesques ou de l’hostilité des collectivités locales ? Que nenni, répondent avec enthousiasme Bercy et sa direction générale des entreprises (DGE), en produisant un guide dédié, censé déminer les difficultés… ou plutôt illustrer à quel point ces dernières sont finalement faciles à surmonter.

« Implanter des centres de données sur notre sol est une priorité, au service de notre souveraineté numérique. Je me réjouis donc de la publication de ce guide qui marque une étape concrète vers la réalisation de l’ambition fixée par le Sommet pour l’action sur l’IA : faire de la France un territoire attractif pour les centres de données. », commente Anne Le Hénanff, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, dans un communiqué cosigné avec Roland Lescure, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique.

Soutenir les ambitions d’investissements dans l’Hexagone

S’il faut sensibiliser, c’est en effet que l’ambition fixée en début d’année est élevée : en février dernier, lors du fameux sommet, Emmanuel Macron avait annoncé 109 milliards d’euros d’investissements en direction de l’intelligence artificielle, fléchés principalement vers des projets d’infrastructure, donc des datacenters. Dans la foulée, Bercy a mis sur pied une task force associant la DGE à Business France et à RTE, gestionnaire du réseau électrique, dont le travail a permis « l’identification de 63 sites favorables à l’implantation de centres de données » dans l’Hexagone.

La DGE distingue cinq types de datacenters – crédit DGE

Problème : le temps des grands projets d’infrastructure n’est pas celui du politique et les annonces tardent à se concrétiser, même si plusieurs datacenters d’une envergure industrielle sont déjà dans les tuyaux.

Google prépare par exemple un projet à 58 millions d’euros près de Châteauroux, tandis que l’appel à projet lancé par EDF suite au sommet a permis de déboucher sur l’ouverture de négociations avec OpCore pour un centre de données dont la consommation électrique se chiffrera en centaines de mégawatts, associé à une enveloppe de l’ordre de 4 milliards d’euros. Enfin, impossible bien sûr de ne pas mentionner le Campus IA dont le financement, emmené par le fonds émirati MGX, fait aussi intervenir Bpifrance et NVIDIA, avec une vision cible à 1,4 GW et 50 milliards d’euros d’investissements.

Rassurer, ou motiver, les collectivités territoriales

Après la Banque des territoires, qui vient elle aussi de se fendre de son « Guide des datacenters de proximité », arrive donc un nouveau document (PDF) aux couleurs de la DGE, qui s’ouvre sur un rappel des raisons pour lesquelles la France cherche à multiplier les projets d’implantation. Aux bénéfices attendus à l’échelle nationale, régulièrement répétés (souveraineté numérique, compétitivité, limitation de la dépendance économique) s’ajoute la liste des retombées positives censées profiter au territoire.

« Au niveau local, l’installation d’un centre de données est source de recettes fiscales pour la collectivité, notamment au travers de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB), de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) », rappelle ainsi la DGE avant d’embrayer sur les bénéfices attendus pour l’écosystème économique local.

« L’implantation d’un ou plusieurs centres de données dans un territoire peut alors stimuler l’attractivité de celui-ci auprès d’entreprises, de laboratoires et de centres d’innovation et contribuer à la constitution d’un pôle technologique local. De même, ces projets sont de nature à favoriser l’attraction de talents et peuvent participer au financement d’initiatives en faveur de l’éducation et de la formation dans le numérique ».

Le guide édité par Bercy souligne par ailleurs que si les « externalités négatives » liées à un datacenter peuvent légitimement être questionnées, ces dernières seraient bien souvent surestimées. Les phases de concertation publique associées aux grands projets de centres de données l’ont montré, encore récemment avec Campus IA : la question des externalités se pose sans surprise de façon particulièrement pressante au niveau local, et dans un contexte d’élections municipales (propices au phénomène du not in my backyard) programmées en 2026, le document se veut rassurant.

« Si certaines constructions plus anciennes peuvent souffrir d’une efficacité énergétique et hydrique
non optimisées, les infrastructures plus récentes répondent mieux à ces enjeux (les technologies de refroidissement à eau les plus récentes, en circuit fermé, ont une consommation hydrique annuelle équivalente à celle de quelques dizaines de foyers) et prennent également en considération l’intégration paysagère et la réduction des éventuelles nuisances sonores
 ».

Sur le volet pratique, le guide rappelle que la possibilité d’un raccordement au réseau électrique est un prérequis indispensable, et il invite les porteurs de projet à éviter les régions les plus en tension sur le sujet. « L’Île-de-France, notamment, région très sollicitée pour implanter de nouveaux centres de données, subit actuellement une saturation du réseau de transport d’électricité, dont il résulte une élévation des coûts et des durées de raccordement du fait de la nécessité de renforcer le réseau », remarque notamment la DGE, qui invite également à prendre en compte la présence d’infrastructures réseau, et à considérer des terrains déjà artificialisés ou des friches industrielles. Une carte résume les régions dans lesquelles des sites faisant l’objet d’un accord préalable de raccordement accéléré au réseau RTE ont déjà été identifiés.

Conséquence de leur passé industriel, les Hauts-de-France disposent du plus grand nombre de sites considérés comme propices à l’installation d’un datacenter – crédit DGE

Une grille d’évaluation des projets

Entre autres rappels de la réglementation en vigueur, et notamment des dispositions visant à limiter l’impact environnemental des datacenters, le guide fournit surtout une « grille » des principaux enjeux à considérer pour déterminer l’intérêt, ou non, d’avancer sur un projet d’implantation.

La DGE distingue ici deux niveaux d’enjeux, économiques et environnementaux. Le premier liste donc l’ensemble des critères censés permettre de valider la viabilité du projet (assise financière du porteur, modalités de financement, maturité commerciale, clients envisagés), et les retombées directes en local. Le guide invite par exemple les collectivités à opter pour un bail à construire plutôt que sur une cession pure et simple du foncier, ou à se faire préciser « les contreparties offertes par le projet, qui constituent un élément essentiel et doivent notamment inclure la création d’emplois directs dûment chiffrés ».

Côté environnement, le guide suggère de veiller à la qualité des indicateurs d’exploitation, découlant directement du design du projet, tels que le PUE (efficacité énergétique), le WUE (efficacité de la consommation d’eau) ou le taux prévu de revalorisation de la chaleur fatale. Il liste également l’étude des systèmes de refroidissement, la réduction de l’empreinte globale du bâtiment, et l’étude du cycle de vie des équipements, notamment informatiques.

S’il se conclut avec une liste des portes d’entrée susceptibles de répondre aux questions, faciliter les procédures ou régler les potentiels litiges, le document n’avance cependant aucun chiffre, ni pour avaliser les bénéfices attendus au niveau des territoires (dont la réalité est discutée), ni pour permettre de déterminer les seuils au-delà desquels un projet peut être considéré comme vertueux d’un point de vue environnemental. La DGE renvoie, à ce niveau, vers des « travaux en cours de l’Ademe sur l’implantation des centres de données ».

Un mod apporte le Frame Generation au jeu Fallout 4 !

1 décembre 2025 à 07:00

doodlum nous annonce la disponibilité d'un mod qui apporte le Frame Generation au jeu Fallout 4 de Bethesda, l'auteur nous promet un doublement des performances.br> About this mod The ultimate performance mod. F4SE plugin which adds Frame Generation to significantly boost FPS and stabilise frame pacing. Supports all game versions and ENB. Le téléchargement est possible ici. […]

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Le mod RTX Remix de Grand Theft Auto IV est disponible !

1 décembre 2025 à 06:00

xoxor4d nous dévoile ce qu'apporterait le RTX Remixau jeu Grand Theft Auto IV, titre sorti en 2008 et sans surprise, l'apport du path tracing est plus que plaisant. On découvre une nouvelle version du jeu de Rockstar Games, avec des reflets, des ombres bien plus cohérents. Toutefois, les textures demeurent celles d'origine, il serait de bon aloi de coupler le projet avec de nouvelles textures, afin d'aboutir à un remake ultime ! […]

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☕️ Sharenting : la CNIL rappelle les risques de partager photos et vidéos de vos enfants

1 décembre 2025 à 07:06

« 53 % des parents français ont déjà partagé sur les réseaux sociaux du contenu sur leurs enfants », commence par rappeler la CNIL. Un chiffre à mettre en balance avec une autre statistique : « 50 % des images ou des vidéos d’enfants échangées sur les forums pédocriminiels ont été initialement publiées par leurs parents via les réseaux sociaux ».

La Commission explique que partager du contenu de ses enfants « n’est pas un acte anodin » et qu’il « comporte de nombreux risques ». En conséquence, elle déconseille de le faire, surtout si votre profil sur les réseaux sociaux est public.

Les risques sont connus depuis longtemps, mais une piqure de rappel ne peut pas faire de mal : « Certains parents publient des photos dénudées de leur enfant (par exemple lorsqu’ils jouent dans le bain) : des internautes malveillants détournent ces photos pour créer de faux profils, les partagent avec d’autres inconnus ou les diffusent sur des réseaux de pornographie infantile ». De plus, avec l’intelligence artificielle et les deepfakes, dénuder des personnes – notamment des mineurs – est malheureusement très facile. Même avant l’arrivée de l’IA générative la problématique existait déjà.

La publication de photos des enfants peut aussi « alimenter le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement ». Les clichés donnent des indications sur les centres d’intérêt des enfants, les lieux qu’ils fréquentent, etc. En effet, les « photos et vidéos contiennent des indications sur la localisation et l’heure à laquelle l’image a été prise ».

La CNIL rappelle que « les photographies et les vidéos partagées par les parents peuvent donc priver les enfants de leur capacité à définir leur propre image et leur identité ». Elle rappelle les bonnes pratiques : « Demandez l’accord de votre enfant et de l’autre parent avant toute publication ». Dans tous les cas, « évitez la publication de certaines photos et vidéos qui ont trait à l’intimité de votre enfant ». Il est « également conseillé de cacher le visage de votre enfant ». Enfin, faites régulièrement le tri dans vos abonnés, photos et vidéos publiées.

La CNIL liste aussi des histoires vécues, pour rappeler que les dangers sont bien réels : « Un mineur s’est adressé à la CNIL pour faire retirer des photographies, vidéos et enregistrements vocaux diffusées par ses parents sur un réseau social. Des parents ont appelé l’attention de la CNIL sur les difficultés qu’ils rencontraient à faire cesser la diffusion de photographies du baptême de leurs enfants mineurs ».

☕️ Sharenting : la CNIL rappelle les risques de partager photos et vidéos de vos enfants

1 décembre 2025 à 07:06

« 53 % des parents français ont déjà partagé sur les réseaux sociaux du contenu sur leurs enfants », commence par rappeler la CNIL. Un chiffre à mettre en balance avec une autre statistique : « 50 % des images ou des vidéos d’enfants échangées sur les forums pédocriminiels ont été initialement publiées par leurs parents via les réseaux sociaux ».

La Commission explique que partager du contenu de ses enfants « n’est pas un acte anodin » et qu’il « comporte de nombreux risques ». En conséquence, elle déconseille de le faire, surtout si votre profil sur les réseaux sociaux est public.

Les risques sont connus depuis longtemps, mais une piqure de rappel ne peut pas faire de mal : « Certains parents publient des photos dénudées de leur enfant (par exemple lorsqu’ils jouent dans le bain) : des internautes malveillants détournent ces photos pour créer de faux profils, les partagent avec d’autres inconnus ou les diffusent sur des réseaux de pornographie infantile ». De plus, avec l’intelligence artificielle et les deepfakes, dénuder des personnes – notamment des mineurs – est malheureusement très facile. Même avant l’arrivée de l’IA générative la problématique existait déjà.

La publication de photos des enfants peut aussi « alimenter le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement ». Les clichés donnent des indications sur les centres d’intérêt des enfants, les lieux qu’ils fréquentent, etc. En effet, les « photos et vidéos contiennent des indications sur la localisation et l’heure à laquelle l’image a été prise ».

La CNIL rappelle que « les photographies et les vidéos partagées par les parents peuvent donc priver les enfants de leur capacité à définir leur propre image et leur identité ». Elle rappelle les bonnes pratiques : « Demandez l’accord de votre enfant et de l’autre parent avant toute publication ». Dans tous les cas, « évitez la publication de certaines photos et vidéos qui ont trait à l’intimité de votre enfant ». Il est « également conseillé de cacher le visage de votre enfant ». Enfin, faites régulièrement le tri dans vos abonnés, photos et vidéos publiées.

La CNIL liste aussi des histoires vécues, pour rappeler que les dangers sont bien réels : « Un mineur s’est adressé à la CNIL pour faire retirer des photographies, vidéos et enregistrements vocaux diffusées par ses parents sur un réseau social. Des parents ont appelé l’attention de la CNIL sur les difficultés qu’ils rencontraient à faire cesser la diffusion de photographies du baptême de leurs enfants mineurs ».

AMD confirme sans confirmer l'existence du Ryzen 7 9850X3D

Il y a quelques semaines, on apprenait qu'AMD avait prévu semble-t-il de procéder à un ajout de deux références en X3D. Ces processeurs n'ayant aucune confirmation d'aucune sorte auraient été prévus pour être dévoilés au CES. Quels seraient ces CPU ? Il y aurait le petit Ryzen 7 9850X3D et le gros R...

Russia Left Without Access to ISS Following Structure Collapse During Thursday's Launch

1 décembre 2025 à 05:36
After a successful November 27th launch to the International Space Station, Russia discovered an accident had occurred on their launch site's mobile maintenance cabin — when a drone spotted it lying upside down in a flame trench. "The main issue with the structure collapse is that it puts Site 31/6 — the only Russian launch site capable of launching crew and cargo to the International Space Station (ISS) — out of service until the structure is fixed," reports the space-news site NASA Spaceflight There are other Soyuz 2 rocket launch pads, but they are either located at an unsuitable latitude, like Plesetsk, or not certified for crewed flights, like Vostochny, or decommissioned and transferred to a museum, like Gagarin's Start at Baikonur. As a result, Russia is temporarily unable to launch Soyuz crewed spacecraft and Progress cargo ships to the ISS, whose nearest launch (Progress MS-33) was scheduled for December 21.... When the rocket launched, a pressure difference was created between the space under the rocket, where gases from running engines are discharged, and the nook where the [144-ton] maintenance cabin was located. The resulting pressure difference pulled the service cabin out of the nook and threw it into the flame trench, where it fell upside down from a height of 20 m. Photos of the accident showed significant damage to the maintenance cabin, which, according to experts, is too extensive to allow for repairs. The only way to resume launches from Site 31/6 is to install a spare maintenance cabin or construct a new one. Despite the fact that the fallen structure was manufactured in the 1960s, two similar service cabins were manufactured recently at the Tyazhmash heavy-engineering plant in Syzran for other Soyuz launch complexes at the Guiana Space Center and Vostochny Cosmodrome. The production of each cabin took around two years to complete, however, it was not for an emergency situation. "Various experts gave different possible estimates of the recovery time of the Site 31 launch complex: from several months to three years."

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Linux Kernel 6.18 Officially Released

1 décembre 2025 à 04:36
From the blog 9to5Linux: Linux kernel 6.18 is now available for download, as announced today by Linus Torvalds himself, featuring enhanced hardware support through new and updated drivers, improvements to file systems and networking, and more. Highlights of Linux 6.18 include the removal of the Bcachefs file system, support for the Rust Binder driver, a new dm-pcache device-mapper target to enable persistent memory as a cache for slower block devices, and a new microcode= command-line option to control the microcode loader's behavior on x86 platforms. Linux kernel 6.18 also extends the support for file handles to kernel namespaces, implements initial 'block size > page size' support for the Btrfs file system, adds PTW feature detection on new hardware for LoongArch KVM, and adds support for running the kernel as a guest on FreeBSD's Bhyve hypervisor.

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How OpenAI Reacted When Some ChatGPT Users Lost Touch with Reality

1 décembre 2025 à 01:40
Some AI experts were reportedly shocked ChatGPT wasn't fully tested for sycophancy by last spring. "OpenAI did not see the scale at which disturbing conversations were happening," writes the New York Times — sharing what they learned after interviewing more than 40 current and former OpenAI employees, including safety engineers, executives, and researchers. The team responsible for ChatGPT's tone had raised concerns about last spring's model (which the Times describes as "too eager to keep the conversation going and to validate the user with over-the-top language.") But they were overruled when A/B testing showed users kept coming back: Now, a company built around the concept of safe, beneficial AI faces five wrongful death lawsuits... OpenAI is now seeking the optimal setting that will attract more users without sending them spiraling. Throughout this spring and summer, ChatGPT acted as a yes-man echo chamber for some people. They came back daily, for many hours a day, with devastating consequences.... The Times has uncovered nearly 50 cases of people having mental health crises during conversations with ChatGPT. Nine were hospitalised; three died... One conclusion that OpenAI came to, as Altman put it on X, was that "for a very small percentage of users in mentally fragile states there can be serious problems." But mental health professionals interviewed by the Times say OpenAI may be understating the risk. Some of the people most vulnerable to the chatbot's unceasing validation, they say, were those prone to delusional thinking, which studies have suggested could include 5% to 15% of the population... In August, OpenAI released a new default model, called GPT-5, that was less validating and pushed back against delusional thinking. Another update in October, the company said, helped the model better identify users in distress and de-escalate the conversations. Experts agree that the new model, GPT-5, is safer.... Teams from across OpenAI worked on other new safety features: The chatbot now encourages users to take breaks during a long session. The company is also now searching for discussions of suicide and self-harm, and parents can get alerts if their children indicate plans to harm themselves. The company says age verification is coming in December, with plans to provide a more restrictive model to teenagers. After the release of GPT-5 in August, [OpenAI safety systems chief Johannes] Heidecke's team analysed a statistical sample of conversations and found that 0.07% of users, which would be equivalent to 560,000 people, showed possible signs of psychosis or mania, and 0.15% showed "potentially heightened levels of emotional attachment to ChatGPT," according to a company blog post. But some users were unhappy with this new, safer model. They said it was colder, and they felt as if they had lost a friend. By mid-October, Altman was ready to accommodate them. In a social media post, he said that the company had been able to "mitigate the serious mental health issues." That meant ChatGPT could be a friend again. Customers can now choose its personality, including "candid," "quirky," or "friendly." Adult users will soon be able to have erotic conversations, lifting the Replika-era ban on adult content. (How erotica might affect users' well-being, the company said, is a question that will be posed to a newly formed council of outside experts on mental health and human-computer interaction.) OpenAI is letting users take control of the dial and hopes that will keep them coming back. That metric still matters, maybe more than ever. In October, [30-year-old "Head of ChatGPT" Nick] Turley, who runs ChatGPT, made an urgent announcement to all employees. He declared a "Code Orange." OpenAI was facing "the greatest competitive pressure we've ever seen," he wrote, according to four employees with access to OpenAI's Slack. The new, safer version of the chatbot wasn't connecting with users, he said. The message linked to a memo with goals. One of them was to increase daily active users by 5% by the end of the year.

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Intel Finally Posts Open-Source Gaudi 3 Driver Code For The Linux Kernel

1 décembre 2025 à 01:28
The good news is that Intel tonight posted a pull request for open-source Gaudi 3 accelerator support for the mainline Linux kernel! The bad news is that it's coming quite late in the product cycle, much later than the former excellent Habana Labs open-source track record, and their hopes of squeezing this code into the Linux 6.19 kernel may be dashed...

'Crime Rings Enlist Hackers To Hijack Trucks'

1 décembre 2025 à 00:19
It's "a complex mix of internet access and physical execution," says the chief informance security officer at Cequence Security. Long-time Slashdot reader schwit1 summarizes this article from The Wall Street Journal: By breaking into carriers' online systems, cyber-powered criminals are making off with truckloads of electronics, beverages and other goods In the most recent tactics identified by cybersecurity firm Proofpoint, hackers posed as freight middlemen, posting fake loads to the boards. They slipped links with malicious software into email exchanges with bidders such as trucking companies. By clicking on the links, trucking companies unwittingly downloaded remote-access software that lets the hackers take control of their online systems. Once inside, the hackers used the truckers' accounts to bid on real shipments, such as electronics and energy drinks, said Selena Larson, a threat researcher at Proofpoint. "They know the business," she said. "It's a very convincing full-scale identity takeover." "The goods are likely sold to retailers or to consumers in online marketplaces," the article explains. (Though according to Proofpoint "In some cases, products are shipped overseas and sold in local markets, where proceeds are used to fund paramilitaries and global terrorists.") "The average value of cargo thefts is increasing as organized crime groups become more discerning, preferring high-value targets such as enterprise servers and cryptocurrency mining hardware, according to risk-assessment firm Verisk CargoNet."

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Reçu hier — 30 novembre 2025Actualités numériques

Can AI Transform Space Propulsion?

30 novembre 2025 à 22:50
An anonymous reader shared this report from The Conversation: To make interplanetary travel faster, safer, and more efficient, scientists need breakthroughs in propulsion technology. Artificial intelligence is one type of technology that has begun to provide some of these necessary breakthroughs. We're a team of engineers and graduate students who are studying how AI in general, and a subset of AI called machine learning in particular, can transform spacecraft propulsion. From optimizing nuclear thermal engines to managing complex plasma confinement in fusion systems, AI is reshaping propulsion design and operations. It is quickly becoming an indispensable partner in humankind's journey to the stars... Early nuclear thermal propulsion designs from the 1960s, such as those in NASA's NERVA program, used solid uranium fuel molded into prism-shaped blocks. Since then, engineers have explored alternative configurations — from beds of ceramic pebbles to grooved rings with intricate channels... [T]he more efficiently a reactor can transfer heat from the fuel to the hydrogen, the more thrust it generates. This area is where reinforcement learning has proved to be essential. Optimizing the geometry and heat flow between fuel and propellant is a complex problem, involving countless variables — from the material properties to the amount of hydrogen that flows across the reactor at any given moment. Reinforcement learning can analyze these design variations and identify configurations that maximize heat transfer.

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Info to Decipher Secret Message in Kryptos Sculpture at CIA HQ Auctioned for Nearly $1M

30 novembre 2025 à 21:34
An anonymous reader shared this report from the Associated Press: The information needed to decipher the last remaining unsolved secret message embedded within a sculpture at CIA headquarters in Virginia sold at auction for nearly $1 million, the auction house announced Friday. The winner will get a private meeting with the 80-year-old artist to go over the codes and charts in hopes of continuing what he's been doing for decades: interacting with would-be cryptanalyst sleuths. The archive owned by the artist who created Kryptos, Jim Sanborn, was sold to an anonymous bidder for $963,000, according to RR Auction of Boston. The archive includes documents and coding charts for the sculpture, dedicated in 1990. Three of the messages on the 10-foot-tall (3-meter) sculpture — known as K1, K2 and K3 — have been solved, but a solution for the fourth, K-4, has frustrated the experts and enthusiasts who have tried to decipher the S-shaped copper screen... One side has a series of staggered alphabets that are key to decoding the four encrypted messages on the other side. "The purchaser's 'long-term stewardship plan' is being developed, according to the auction house."

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Morgan Stanley Warns Oracle Credit Protection Nearing Record High

30 novembre 2025 à 19:35
A gauge of risk on Oracle debt "reached a three-year high in November," reports Bloomberg. "And things are only going to get worse in 2026 unless the database giant is able to assuage investor anxiety about a massive artificial intelligence spending spree, according to Morgan Stanley." A funding gap, swelling balance sheet and obsolescence risk are just some of the hazards Oracle is facing, according to Lindsay Tyler and David Hamburger, credit analysts at the brokerage. The cost of insuring Oracle's debt against default over the next five years rose to 1.25 percentage point a year on Tuesday, according to ICE Data Services. The price on the five-year credit default swaps is at risk of toppling a record set in 2008 as concerns over the company's borrowing binge to finance its AI ambitions continue to spur heavy hedging by banks and investors, they warned in a note Wednesday. The CDS could break through 1.5 percentage point in the near term and could approach 2 percentage points if communication around its financing strategy remains limited as the new year progresses, the analysts wrote. Oracle CDS hit a record 1.98 percentage point in 2008, ICE Data Services shows... "Over the past two months, it has become more apparent that reported construction loans in the works, for sites where Oracle is the future tenant, may be an even greater driver of hedging of late and going forward," wrote the analysts... Concerns have also started to weigh on Oracle's stock, which the analysts said may incentivize management to outline a financing plan on the upcoming earnings call... Thanks to Slashdot reader Bruce66423 for sharing the article.

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What Happens When You Kick Millions of Teens Off Social Media? Australia's About to Find Out

30 novembre 2025 à 18:34
27 million people live in Australia. But there's a big change coming if you're under 16, reports CNN: From December 10, sites that meet the Australian government's definition of an "age-restricted social media platform" will need to show that they're doing enough to eject or block children under 16 or face fines of up to 49.5 million Australian dollars ($32 million). The list includes Snapchat, Facebook, Instagram, Kick, Reddit, Threads, TikTok, Twitch, X, and YouTube... Meta says it'll start deactivating accounts and blocking new Facebook, Instagram and Threads accounts from December 4. Under-16s are being encouraged to download their content. Snap says users can deactivate their accounts for up to three years, or until they turn 16... There's another sting in the ban, too, coming at the end of the Australian school year before the summer break in the southern hemisphere. For eight weeks, there'll be no school, no teachers — and no scrolling. For millions of children, it could be the first school break they spend in years without the company of time-killing social media algorithms, or an easy way to contact their friends. Even for parents who support the ban, it could be a very long summer. "There's every chance that bans will spread..." the article argues. "Other countries around the world are taking notes as Australia explores new territory that some say mirrors safety evolutions of years past — the dawning realization that maybe cars need safety belts, and that perhaps cigarettes should come with some kind of health warning." And according to the Associated Press, Malaysia "has also announced plans to ban social media accounts for children under 16 starting in 2026." But CNN reports few teenagers in Australia knew about its impending ban on social media, judging by a show of hands at one high school auditorium. Teenagers in the audience had two questions. "Can you get your account back when you turn 16?" "What if I lie about my age?"

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Amazon Tells Its Engineers: Use Our AI Coding Tool 'Kiro'

30 novembre 2025 à 17:34
"Amazon suggested its engineers eschew AI code generation tools from third-party companies in favor of its own ," reports Reuters, "a move to bolster its proprietary Kiro service, which it released in July, according to an internal memo viewed by Reuters." In the memo, posted to Amazon's internal news site, the company said, "While we continue to support existing tools in use today, we do not plan to support additional third party, AI development tools. "As part of our builder community, you all play a critical role shaping these products and we use your feedback to aggressively improve them," according to the memo. The guidance would seem to preclude Amazon employees from using other popular software coding tools like OpenAI's Codex, Anthropic's Claude Code, and those from startup Cursor. That is despite Amazon having invested about $8 billion into Anthropic and reaching a seven-year $38 billion deal with OpenAI to sell it cloud-computing services..."To make these experiences truly exceptional, we need your help," according to the memo, which was signed by Peter DeSantis, senior vice president of AWS utility computing, and Dave Treadwell, senior vice president of eCommerce Foundation. "We're making Kiro our recommended AI-native development tool for Amazon...." In October, Amazon revised its internal guidance for OpenAI's Codex to "Do Not Use" following a roughly six month assessment, according to a memo reviewed by Reuters. And Claude Code was briefly designated as "Do Not Use," before that was reversed following a reporter inquiry at the time. The article adds that Amazon "has been fighting a reputation that it is trailing competitors in development of AI tools as rivals like OpenAI and Google speed ahead..."

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Is OpenAI Preparing to Bring Ads to ChatGPT?

30 novembre 2025 à 16:34
"OpenAI is now internally testing 'ads' inside ChatGPT," reports BleepingComputer: Up until now, the ChatGPT experience has been completelyfree. While there are premium plans and models, you don't see GPT sell you products or show ads. On the other hand, Google Search has ads that influence your buying behaviour. OpenAI is planning to replicate a similar experience. As spotted [by software engineer Tibor Blaho] on X.com,ChatGPT Android app 1.2025.329 beta includes new references to an "ads feature" with "bazaar content", "search ad" and "search ads carousel." This move could disrupt the web economy,as what most people don't understand is that GPT likely knows more about users than Google. For example, OpenAI could create personalised ads on ChatGPT that promote products that you really want to buy... The leak suggests that ads will initially be limited to the search experience only, but this may change in the future.

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