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Fedora Linux 40 Officially Released

Par : msmash
23 avril 2024 à 16:01
prisoninmate writes: Fedora Linux 40 distribution has been officially released -- powered by the latest Linux 6.8 kernel series, and featuring the GNOME 46 and KDE Plasma 6 desktop environments, reports 9to5Linux: "Powered by the latest and greatest Linux 6.8 kernel series, the Fedora Linux 40 release ships with the GNOME 46 desktop environment for the flagship Fedora Workstation edition and the KDE Plasma 6 desktop environment for the Fedora KDE Spin, which defaults to the Wayland session as the X11 session was completely removed." "Fedora Linux 40 also includes some interesting package management changes, such as dropping Delta RPMs and disabling support in the default configuration of DNF / DNF5. It also changes the DNF behavior to no longer download filelists by default. However, this release doesn't ship with the long-awaited DNF5 package manager. For AMD GPUs, Fedora Linux 40 ships with AMD ROCm 6.0 as the latest release of AMD's software optimized for AI and HPC workload performance, which enables support for the newest flagship AMD Instinct MI300A and MI300X datacenter GPUs."

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OpenWRT One : BananaPi dévoile un prototype de routeur

18 avril 2024 à 10:44

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

OpenWRT One est la suite logique d’un projet porté par des programmeurs chevronnés. Il s’agit d’un écrin matériel destiné à recevoir la partie logicielle qu’est OpenWRT.

Sous ce nom étrange d’OpenWRT One se matérialisent en réalité deux projets. D’abord un projet logiciel très complet qui existe depuis des années qui est OpenWRT. Pour résumer simplement, il s’agit d’une distribution Linux extrêmement spécialisée et construite pour piloter des appareils spécifiques. Des routeurs dont ils vont remplacer le système originel pour une solution souvent plus compétente et surtout moins propriétaire. Une solution mise à jour de manière régulière et qui corrige des failles dont certains fabricants se moquent rapidement lorsqu’ils sortent les « vieilles » gammes de routeurs de leurs catalogues.

OpenWRT est libre, gratuit et s’appuie sur une architecture malléable pour s’adapter aux différents matériels rencontrés dans les routeurs. C’est un travail exceptionnel, encore une fois porté par une poignée de volontaires, qui a su libérer des centaines d’appareils de dizaines de marques différents. D’ailleurs si vous voulez savoir si votre materiel est compatible avec OpenWRT, une base de données regroupe l’ensemble des routeurs compatibles.

OpenWRT One

Le travail mené par OpenWRT est donc toujours le même depuis des années. On prend un materiel existant, un routeur la plupart du temps, parfois des choses un peu plus exotiques. Puis on l’analyse pour comprendre comment il fonctionne et enfin on implémente une image du système Linux pour coller à ses compétences afin de lui porter la distribution la plus adaptée à ses capacités. Son SoC est analysé, sa mémoire vive mais également les puces qui gèrent ses réseaux. C’est un travail de haute couture qui est probablement ingrat, enrichissant mais aussi frustrant. Frustrant car au delà de l’excitation liée au fait d’arriver à ses fins, il y a également la découverte d’un materiel parfois mal calibré, mal développé ou tout simplement pensé pour être limité dans ses capacités. Certaines marques fabriquent quasiment la même électronique pour toute leur gamme mais limitent artificiellement les capacités de certains produits en désactivant des fonctions.

C’est probablement de cette frustration qu’est née l’idée OpenWRT One. Un materiel conçu en amont pour coller aux besoins de la partie logicielle. Construit en offrant à la marque Banana Pi un cahier des charges des besoins, cette carte mère est un prototype de ce premier materiel censé devenir le routeur par excellence. On y retrouve un SoC MediaTek MT7981B sous double cœur ARM Cortex-a53 cadencé à 1.3 GHz accompagné par 1 Go de mémoire vive DDR4 et un stockage de type SPI NAND de 128 Mo. 4 Mo de stockage supplémentaire protégés sont également intégrés comme sauvegarde du système et enfin un port M.2 2230/2242 NVMe PCIe 2 X1 est disponible pour ajouter un stockage externe. On retrouve évidemment un support de pile pour l’horloge interne et toute une connectique dédiée au travail de routeur.

L’OpenWRT One présenté propose ainsi un USB 2.0 Type-A et un port d’extension mikroBUS ouvrant la voie à énormément de possibilités techniques. La partie réseau a proprement parler comprend deux ports Ethernet. Le premier en Gigabit classique et le second en 2.5 Gigabit. Un SoC Mediatek MT7976C prend en charge la partie Wi-Fi6 du dispositif. On peut supposer que l’ensemble de ces puces a été choisi par les deux parties que sont les développeurs d’OpenWRT et Banana Pi pour leurs comptabilité avec le projet. 

Sur les 14.8 cm de large et 10.1 cm de haut de la carte, on note la présence d’un port USB Type-C pour piloter le système embarqué et le programmer ainsi que des boutons spécifiquement conçus pour les développeurs et les mises à jour. On peut ainsi retrouver des boutons Reset et d’autres programmables. Un interrupteur pour distinguer les stockages internes est également présent pour faciliter les mises à jour. L’alimentation est assuré par une entrée 12 volts et une possibilité d’utilisation en Power over Ethernet via un module optionnel est également possible. 

Pas d’informations techniques plus détaillées sur un produit plus « classique » avec un enrobage qu’on jugera plus consensuel… On imagine qu’il sera possible de trouver rapidement des plans pour imprimer un boitier en 3D. Le prix de la carte devrait se situer sous les 100$. C’est plus cher qu’un routeur classique de grande marque mais l’objectif ici n’et pas spécialement de leur faire concurrence. Il sera toujours plus rentable d’acheter ou de récupérer un routeur fabriqué en masse par un fabricant tiers et de lui injecter OpenWRT que d’acheter l’OpenWRT One pour de simples raisons d’échelles commerciales. Mais les utilisateurs aguerris, programmeurs et bidouilleurs en tous genres seront probablement d’avoir un outil qui servira a accueillir du mieux possible la suite Linux plutôt que de devoir la contorsionner pour la faire rentrer dans un materiel pas prévu pour elle.

On note au passage l’excellent opération que ce produit représente pour Mediatek, deux puces ont été retenues ici. En suivant les recommandations proposées par ce prototype,  la marque peut établir de son côté un cahier des charges pour que ses futurs clients puissent construire des routeurs commerciaux compatibles du mieux possible avec OpenWRT.

Source : CNX Software

OpenWRT One : BananaPi dévoile un prototype de routeur © MiniMachines.net. 2024.

RNNoise 0.2 Released With AVX2 Optimizations For Neural Network Noise Suppression - Phoronix

15 avril 2024 à 11:02
C'est galère à installer, j'espère que certains s'attèleront à un système d'installation simplifié (comme le faisait NoiseTorch).
Ce système de filtrage de bruits parasites est *remarquablement* efficace. Il peut par exemple supprimer les bruits du micro : frappe clavier, clics souris, ou même les cloches d'une église pas loin.
(Permalink)

German State Moving Tens of Thousands of PCs To Linux and LibreOffice

Par : msmash
4 avril 2024 à 19:30
The Document Foundation: Following a successful pilot project, the northern German federal state of Schleswig-Holstein has decided to move from Microsoft Windows and Microsoft Office to Linux and LibreOffice (and other free and open source software) on the 30,000 PCs used in the local government. As reported on the homepage of the Minister-President: "Independent, sustainable, secure: Schleswig-Holstein will be a digital pioneer region and the first German state to introduce a digitally sovereign IT workplace in its state administration. With a cabinet decision to introduce the open-source software LibreOffice as the standard office solution across the board, the government has given the go-ahead for the first step towards complete digital sovereignty in the state, with further steps to follow."

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How to minimize Signal Desktop to system tray on Linux · retiolus

2 avril 2024 à 08:27
Si vous utilisez Signal sur ordinateur et que vous voulez qu'il se réduire dans la tray icon, ajoutez l'option "--use-tray-icon" dans la ligne de commande.

EDIT: La version française de l'article : https://retiolus.net/posts/minimiser-signal-desktop-zone-notifications-systeme/
(Permalink)

oss-security - backdoor in upstream xz/liblzma leading to ssh server compromise

30 mars 2024 à 07:33
Il semblerait que le package xz (compression) ait été volontairement backdooré. C'est très grave ("Under the right circumstances this interference could potentially enable a malicious actor to break sshd authentication and gain unauthorized access to the entire system remotely.")
J'attends quand même que tout cela se calme histoire qu'on ait une vue plus claire sur ce qui s'est passé.

Voir:
https://www.bleepingcomputer.com/news/security/red-hat-warns-of-backdoor-in-xz-tools-used-by-most-linux-distros/
https://www.theregister.com/2024/03/29/malicious_backdoor_xz/
https://www.phoronix.com/news/GitHub-Disables-XZ-Repo
https://gist.github.com/thesamesam/223949d5a074ebc3dce9ee78baad9e27
https://www.techdirt.com/2024/04/08/the-story-behind-the-xz-backdoor-is-way-more-fascinating-than-it-should-be/
(Permalink)

TuxRun et le noyau Linux

Il y a quelques années, je vous avais présenté TuxMake, un utilitaire pour faciliter la (cross-)compilation du noyau Linux supportant une grande variété de toolchains différentes : TuxMake et le noyau Linux.

TuxMake facilitant la compilation du noyau Linux, nous nous sommes alors attaqués à rendre l’exécution de ces noyaux plus aisée : ainsi est né TuxRun.

Exemples

TuxRun propose une interface en ligne de commande simple pour exécuter un noyau dans QEMU. TuxRun se charge de fournir un environnement suffisant pour démarrer le noyau avec QEMU.

tuxrun --device qemu-arm64 \
       --kernel https://example.com/arm64/Image

TuxRun va alors télécharger le noyau et un système de fichier compatible avec ARM64 puis lancer qemu-system-arm64 avec les bons arguments et afficher les logs du boot.

La ligne de commande de qemu générée par TuxRun est la suivante :

/usr/bin/qemu-system-aarch64 \
    -cpu max,pauth-impdef=on \
    -machine virt,virtualization=on,gic-version=3,mte=on \
    -nographic -nic none -m 4G -monitor none -no-reboot -smp 2 \
    -kernel /.../Image \
    -append "console=ttyAMA0,115200 rootwait root=/dev/vda debug verbose console_msg_format=syslog systemd.log_level=warning earlycon" \
    -drive file=/.../rootfs.ext4,if=none,format=raw,id=hd0 \
    -device virtio-blk-device,drive=hd0

Il est également possible de lancer une suite de tests directement depuis la ligne de commande :

tuxrun --device qemu-arm64 \
       --kernel https://example.com/arm64/Image \
       --tests ltp-smoke

Les résultats de la suite de test seront analysés par TuxRun et la valeur de retour de TuxRun sera 0 uniquement si la suite de tests passe intégralement. Ceci permet d’utiliser TuxRun pour valider qu’une suite de tests donnée fonctionne toujours correctement sur un nouveau noyau.

Architectures

QEMU

Grâce à QEMU, TuxRun supporte de nombreuses architectures:
- ARM: v5/v7/v7be/64/64be
- Intel/AMD: i386/x86_64
- MIPS: 32/32el/64/64el
- PPC: 32/64/64le
- RISCV: 32/64
- sh4, sparc64, …

La liste complète est disponible dans la documentation.

FVP

Il est également possible d’utiliser FVP, le simulateur de ARM pour simuler un processeur ARMv9. FVP est un simulateur bien plus précis que QEMU au prix d’un temps d’exécution bien supérieur.

FVP permettant de configurer et simuler de nombreux composants du processeur, TuxRun propose une configuration permettant de démarrer et tester Linux dans un temps raisonnable.

tuxrun --device fvp-aemva \
       --kernel https://example.com/arm64/Image \
       --tests ltp-smoke \
       --image tuxrun:fvp

ARM ne permettant pas (pour le moment) de redistribuer les binaires FVP, il faut construire localement le container tuxrun:fvp.

Système de fichiers

Par défaut, TuxRun télécharge et utilise un système de fichier compatible avec l’architecture cible. TuxRun fournit donc 20 systèmes de fichiers différents, un pour chaque architecture disponible.

Ces systèmes de fichiers sont basés sur buildroot et comportent les outils nécessaires pour faire tourner la majorité des suites de tests supportés par TuxRun. La liste complète est disponible dans la documentation.

Il est également possible d’utiliser un autre système de fichiers :

tuxrun --device qemu-arm64 \
       --kernel https://example.com/Image \
       --rootfs https://example.com/rootfs.ext4.zst

Runtimes

TuxRun télécharge et utilise un container que nous maintenons. Ce container inclut l’ensemble des binaires nécessaires ainsi que QEMU. Par défaut, TuxRun utilise toujours la dernière version du container disponible.

Il est cependant possible de spécifier une version particulière afin de reproduire plus facilement une erreur. Les nouvelles versions de QEMU introduisent quelques fois des régressions dans les suites de tests. Il est alors nécessaire d’utiliser exactement la même image pour reproduire le problème.

Reproduire un test

TuxRun est utilisé, via tuxsuite notre service de compilation et de test dans le cloud, par le projet LKFT (Linux Kernel Functional Testing) de Linaro. Lorsqu’une régression est détectée, il suffit de fournir la ligne de commande TuxRun pointant sur les artefacts utilisés pour pouvoir reproduire le problème.

Les développeurs du noyau sont alors à même de reproduire et de corriger les régressions détectées par LKFT. TuxRun simplifie ainsi énormément la reproduction du test.

Un exemple parmi tant d’autres : selftests: sigaltstack: sas…

Installation

TuxRun étant un programme Python, il est possible de l’installer depuis pypi :

python3 -m pip install tuxrun

Nous fournissons également un paquet Debian, et un rpm.

TuxMake et Tuxrun

Dans un prochain article, je vous montrerai comment combiner TuxMake et TuxRun pour automatiquement trouver le commit responsable de la régression dans le noyau.

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Linux 6.9 Will Be the First To Top 10 Million Git Objects

Par : msmash
11 mars 2024 à 16:20
An anonymous reader shares a report: Linus Torvalds has released version 6.8 of the Linux Kernel. "So it took a bit longer for the commit counts to come down this release than I tend to prefer," Torvalds wrote on the Linx kernel mailing list on Sunday, "but a lot of that seemed to be about various selftest updates (networking in particular) rather than any actual real sign of problems." "And the last two weeks have been pretty quiet, so I feel there's no real reason to delay 6.8." So he delivered it, ending his own speculation that this cut of the kernel might need an eighth release candidate. Torvalds found time to note what he described as "a bit of random git numerology" as when work ended on this version of the kernel the git repository used to track it contained 9.996 million objects." "This is the last mainline kernel to have less than ten million git objects," Torvalds wrote. "Of course, there is absolutely nothing special about it apart from a nice round number. Git doesn't care," he added. Fair enough -- especially as noted that other trees, such as linux-next, have well and truly passed ten million objects.

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Game over for Roblox on Linux / Steam Deck as it's now blocked | GamingOnLinux

1 mars 2024 à 16:34
Roblox ça marchotait sous Linux, mais avec le nouvel anti-cheat du studio, c'est terminé.
La justification du studio ? Ce n'est même pas que Roblox ne fonctionne pas dans Wine, c'est qu'il fonctionne mais que Wine permet de trop facilement contourner leur anti-cheat. Donc ils interdisent l'utilisation de Wine.

Traduit autrement : Oui Linux, Wine et les Logiciels Libres vous permettent d'être réellement maître de votre machine, mais on aime pas trop ça, alors on restreint notre jeu à un système d'exploitation dans lequel vous n'avez pas vraiment le contrôle.
(Permalink)

Open-source Vulkan driver for NVIDIA hardware in Mesa, NVK, is now ready for prime time | GamingOnLinux

29 février 2024 à 12:33
Les pilotes des cartes graphiques NVidia sont de gros trucs propriétaires à sources fermés. Et le pilote Libre opensource existant (appelé "Nouveau") fonctionne, mais avec des performances pas extraordinaires.
Heureusement, Collabora bosse sur un pilote Libre, NVK, et il est désormais assez avancé pour être livré. Non seulement il est conforme Vulkan 1.3 et performant, mais ils se sont assurés que DXVK et VKD3D fonctionnent bien avec. Bonus : On aura probablement dans le futur Zink, un composant qui remappe l'API OpenGL vers Vulkan, ce qui permettra de faire tourner les applications codées pour OpenGL avec de bien meilleures performances.

J'aime les performances des cartes NVidia et ça marche très bien sous Linux sur ma machine avec les pilotes propriétaires, même avec les jeux les plus exigeants, mais NVidia devrait vraiment se bouger le cul et sortir un pilote Libre. Ils en ont très largement les moyens.
(Permalink)
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