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Reçu aujourd’hui — 12 décembre 2025Actualités numériques

☕️ Clair Obscur : Expedition 33 sacré Jeu de l’année aux Game Awards

12 décembre 2025 à 09:42

Lancé au printemps et immédiatement auréolé d’un double succès, commercial et critique, le jeu vidéo Clair Obscur : Expedition 33 du studio montpelliérain Sandfall Interactive s’est illustré jeudi soir à Los Angeles, lors de la soirée des Game Awards 2025.

Non content d’être nommé « Jeu vidéo de l’année », il a raflé un total de neuf statuettes, dont les prix de « meilleur jeu indépendant », « meilleure direction artistique » et « meilleure narration ».

Une consécration pour l’équipe de Sandfall, dont la trentaine de membres avait fait le déplacement en Californie. Et un joli rappel qu’il n’est pas forcément nécessaire d’investir des centaines de millions de dollars dans le développement d’un jeu pour rafler cette récompense honorifique.

Astro Bot, récompensé en 2024, émanait d’une équipe de 65 personnes et avait mobilisé un budget de développement de l’ordre de 100 millions de dollars, marketing compris. Clair Obscur aurait pour sa part nécessité un budget inférieur à 10 millions de dollars, indique Sandfall au New York Times.

« Je tiens à remercier toutes les personnes qui publient sur YouTube des tutoriels pour apprendre à faire un jeu vidéo, car on n’en avait aucune idée avant de se lancer dans ce projet », a déclaré sur scène Guillaume Broche, ancien chef de projet chez Ubisoft et cofondateur du studio, avant de rendre hommage à Hironobu Sakaguchi, créateur de Final Fantasy.

Clair Obscur, qui se présente pour mémoire comme un RPG (jeu de rôle) fantasy mêlant tour par tour et combats en temps réel, dans un univers esthétique inspiré du Paris de la Belle Époque (fin du XIXe siècle), a reçu un score de 92 sur Metacritic, et a franchi la barre des 5 millions d’exemplaires vendus début octobre.

Le jeu est développé sous Unreal Engine 5 – crédit Sandfall Interactive

[MàJ] Pop OS 24.04 LTS et l’environnement COSMIC sont disponibles en version finale

12 décembre 2025 à 09:22
It's just a cosmic desktop
[MàJ] Pop OS 24.04 LTS et l’environnement COSMIC sont disponibles en version finale

La nouvelle mouture de la distribution Linux s’annonce comme une étape importante chez System76. En plus de son évolution technique, elle s’apprête à proposer pour la première fois COSMIC comme environnement de bureau, en lieu et place de GNOME. COSMIC arrivera sur d’autres distributions, notamment chez Fedora dont c’est l’un des Spins.

Mise à jour du 12 décembre à 10h20. La distribution est désormais disponible en version finale, comme vient de l’annoncer Systeme76. Pour les téléchargements, c’est par ici.


Article original du 29 septembre à 9h28. Le constructeur System76 propose depuis longtemps des ordinateurs vendus exclusivement avec Linux. L’entreprise a fini par proposer sa propre distribution, Pop!_OS, qui s’est progressivement orientée vers la simplicité et la personnalisation de l’interface. Comme Linux Mint et d’autres, Pop!_OS se base sur les moutures LTS d’Ubuntu.

La société a cependant décidé en 2021 qu’elle voulait son propre environnement de bureau. La transition s’est faite « simplement » : elle a pris l’ensemble des modifications qu’elle avait apportées à GNOME et les a déportées dans un projet neuf, intégralement écrit en Rust, en ajoutant au passage toutes les idées que l’équipe avait eues entre temps.

Nous avions pris en main COSMIC Desktop, via l’une de ses versions alpha. Le potentiel était clairement là : rapide, très personnalisable et présentant bon nombre de petites idées pour aider dans le maniement quotidien. Il s’est écoulé six mois depuis, et System76 vient de lancer à la fois la bêta publique de son COSMIC et celle de Pop!_OS 24.04, qui en fait son environnement par défaut.

COSMIC en bêta : comme l’alpha, mais en mieux

Sans surprise, la bêta de l’environnement COSMIC fonctionne mieux que les alphas qui l’ont précédée. De nombreux bugs ont été corrigés, mais d’autres ont probablement fait leur apparition. Toutes les fonctions n’étaient en effet pas prêtes au moment des alphas, tandis que la bêta les a toutes. Dans son annonce, l’équipe prévient d’ailleurs qu’il faut s’attendre à quelques problèmes et en liste plusieurs (nous y reviendrons) et que les efforts se concentrent maintenant sur le polissage.

Les applications intégrées Files, Terminal, Text Editor et Player remplacent officiellement leurs équivalents dans GNOME. Même chose pour la boutique Logiciels, remplacée par COSMIC Store, compatible avec Flathub. La bêta apporte son lot de nouveautés avec, dans Files par exemple, les aperçus de fichiers, le mode Galerie pour les images, les autorisations de fichiers, la recherche instantanée, les chemins de navigation avec saisie semi-automatique, ou encore un meilleur comportement du contenu de la fenêtre quand on la redimensionne.

Parmi les forces vives de COSMIC, on peut bien sûr citer sa souplesse. On la retrouve partout, notamment dans le maniement des fenêtres. On peut par exemple les empiler pour créer une fenêtre commune avec des onglets, leur faire occuper rapidement une moitié ou un quart d’écran en les faisant glisser vers un coin ou un bord (ces manipulations peuvent se faire aussi au clavier), activer la gravité sur les bords et coins pour attirer les fenêtres qui s’en approchent, etc. Souplesse également dans les bureaux virtuels, qui peuvent s’afficher partout ou indépendamment sur chaque écran, être épinglés pour devenir statiques, s’utiliser horizontalement ou verticalement…

Cette personnalisation poussée se retrouve dans les options liées à l’interface, dans le choix des couleurs, du style graphique, de la forme des coins, du liseré de couleur pour la fenêtre active ou encore de la densité des fenêtres.

Support de Wayland et fonctions absentes ou incomplètes

La bêta introduit également un vrai support de Wayland, avec XWayland pour assurer la compatibilité des applications X11. Il existe quelques limitations cependant. Entre autres, on ne peut pas déplacer d’éléments d’une application Wayland vers une autre en X11, par exemple de Files vers Slack. Pour l’instant, dans ce type de cas, il est recommandé de passer par la fonction intégrée de l’application pour envoyer des fichiers. Côté navigateurs, à partir de Chrome 140 (et de ses dérivés), il n’y a normalement plus de problème. Pour les jeux, l’équipe de développement signale que tout fonctionne bien dans la plupart des cas, mais que certains titres (dont Goat Simulator) démarrent « partiellement hors écran ». Dans ce cas, il faut presser F11 ou Super + F11 pour activer le mode plein écran.

La bêta de COSMIC n’est cependant pas tout à fait complète. Certaines fonctions ne seront réellement finalisées qu’avec la Release Candidate, qui n’a pas encore de date fixée. Par exemple, Text Editor ne prend pas encore en charge les imprimantes. Les suggestions d’addons Flatpak ne s’affichent pas non plus dans le Store, le lecteur d’écran ne fonctionne pas encore aussi bien qu’il le devrait, certaines applications n’ont pas de notifications dans la zone dédiée…

Sur le tableau prévisionnel du projet, on peut voir que la liste des améliorations et corrections s’allonge pour la Realease Candidate. Rappelons enfin que COSMIC Desktop n’est pas exclusif à Pop!_OS. Plusieurs distributions le proposent déjà, même en préversion. Fedora a par exemple son propre Spin COSMIC. CachyOS, NixOS, Arch Linux, openSUSE ou encore Slackware le proposent également.

Les personnes ayant l’un de ces systèmes n’ont normalement qu’à effectuer les mises à jour en attente pour passer sur la version bêta de COSMIC.

Et Pop!_OS 24.04 alors ?

Du côté de la distribution elle-même, la grande majorité des nouveautés se concentre dans l’environnement COSMIC. Pour les utilisateurs, cette version 24.04 s’annonce cependant comme un grand saut, bien que l’on ne sache pas encore complètement ce qui se passe durant la mise à jour. Sur les installations neuves en tout cas, le système abandonnera GNOME pour COSMIC pour l’environnement, avec plusieurs remplacements d’applications par défaut.

Bien que basée sur Ubuntu 24.04, Pop!_OS 24.04 embarque globalement des composants plus récents que ceux qui étaient fournis l’année dernière par Canonical. Le noyau Linux fourni est en version 6.16.3, actuellement la dernière révision stable. Le temps que la version finale du système sorte, il est probable que la version 6.17 soit utilisée. On trouve également Mesa en version 25.1.5 - 1, les pilotes NVIDIA 580 (une image ISO dédiée existe pour installer le système sur les machines concernées), libwayland/libwayland-client 1.23.1 - 3 ou encore libdrm 2.4.125 - 1.

Pour le reste, Pop!_OS 24.04 est essentiellement une modernisation générale de la base par rapport à la version 22.04, comme on s’en doute. Notez que dans l’annonce, System76 indique que l’on peut mettre à jour l’actuel système stable vers la bêta, via la commande suivante dans le terminal :

pop-upgrade release upgrade -f

cependant, l’opération n’est recommandée qu’à des fins de tests. Des bugs restent présents, certaines fonctions sont incomplètes et des problèmes spécifiques apparaissent lors de la mise à jour. Par exemple, les favoris épinglés dans le Dock ne sont pas migrés. Le processus désactive aussi les PPA pour ne pas provoquer d’erreurs. Il faut manuellement les réactiver une fois l’opération finie.

☕️ Clair Obscur : Expedition 33 sacré Jeu de l’année aux Game Awards

12 décembre 2025 à 09:42

Lancé au printemps et immédiatement auréolé d’un double succès, commercial et critique, le jeu vidéo Clair Obscur : Expedition 33 du studio montpelliérain Sandfall Interactive s’est illustré jeudi soir à Los Angeles, lors de la soirée des Game Awards 2025.

Non content d’être nommé « Jeu vidéo de l’année », il a raflé un total de neuf statuettes, dont les prix de « meilleur jeu indépendant », « meilleure direction artistique » et « meilleure narration ».

Une consécration pour l’équipe de Sandfall, dont la trentaine de membres avait fait le déplacement en Californie. Et un joli rappel qu’il n’est pas forcément nécessaire d’investir des centaines de millions de dollars dans le développement d’un jeu pour rafler cette récompense honorifique.

Astro Bot, récompensé en 2024, émanait d’une équipe de 65 personnes et avait mobilisé un budget de développement de l’ordre de 100 millions de dollars, marketing compris. Clair Obscur aurait pour sa part nécessité un budget inférieur à 10 millions de dollars, indique Sandfall au New York Times.

« Je tiens à remercier toutes les personnes qui publient sur YouTube des tutoriels pour apprendre à faire un jeu vidéo, car on n’en avait aucune idée avant de se lancer dans ce projet », a déclaré sur scène Guillaume Broche, ancien chef de projet chez Ubisoft et cofondateur du studio, avant de rendre hommage à Hironobu Sakaguchi, créateur de Final Fantasy.

Clair Obscur, qui se présente pour mémoire comme un RPG (jeu de rôle) fantasy mêlant tour par tour et combats en temps réel, dans un univers esthétique inspiré du Paris de la Belle Époque (fin du XIXe siècle), a reçu un score de 92 sur Metacritic, et a franchi la barre des 5 millions d’exemplaires vendus début octobre.

Le jeu est développé sous Unreal Engine 5 – crédit Sandfall Interactive

SEC Gives DTCC OK to Tokenize Stocks In Move To Blockchain

Par :BeauHD
12 décembre 2025 à 10:00
The SEC has granted the Depository Trust & Clearing Corp., or DTCC, a no-action letter allowing it to custody and recognize tokenized stocks, ETFs, and Treasuries on approved blockchains for three years. "Although this program is a pilot subject to various operational limitations, it marks a significant incremental step in moving markets onchain," SEC Commissioner Hester Peirce said in a statement. Bloomberg reports: With the permission, DTCC will also extend their record-keeping to the blockchain, Michael Winnike, global head of strategy and market solutions at DTCC Clearing & Securities Services, said in an interview. "It's the same legal entitlement, the same stock that you would hold in your account from the DTCC in traditional form," Winnike said. [...] The SEC's authorization of tokenization services only applies to a specific set of securities that trade often. The approval includes the Russell 1000 index which represents the 1,000 largest publicly traded US companies, as well as exchange-traded funds that track major indices and US Treasury bills, bonds and notes, Winnike said. "This allows us both to create value for the markets, while staying in a pre-defined pool of highly-liquid securities to start," said Winnike. The firm's ultimate aspiration is to add its entire depository, which represents $100 trillion in securities, to the blockchain, a move that would require further expansion of the no-action relief from the SEC, he said. Winnike said the tokenization service will help bridge the traditional and digital worlds in part because the new technology will have the same legal entitlements and controls as traditional markets, including freezing or forced transfers if assets are stolen. "This enables participants to adopt and integrate, because they know there is a trusted party that can recover their securities as needed" and can address potential errors, he said. The new blockchain service will also allow investors to move assets all the time, not just Monday through Friday when traditional markets are open. "That creates a lot of new utility," Winnike said. "It brings the two ecosystems together."

Read more of this story at Slashdot.

Clair Obscur : Expedition 33 fête ses récompenses GOTY avec sa « Thank You Update »

12 décembre 2025 à 08:50

Envie de célébrer toutes les récompenses GOTY ou simple coup marketing ? Le studio Sandfall, à l'origine de la déferlante Clair Obscur qui a secoué le monde vidéoludique, a annoncé cette nuit, juste après avoir raflé près d'un tiers des récompenses, l'arrivée d'un DLC intitulé Thank You Update. […]

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Le MiniPC AOOSTAR NEX 395 Strix Halo est annoncé à 2900€

12 décembre 2025 à 10:00

Lancé dans une version équipée de 128 Go de mémoire vive et 2 To de stockage, le AOOSTAR NEX 395 est listé à 19 999 yuans en Chine. Un prix qui peut se convertir en 2415€ HT et 2900€ avec juste 20% de TVA. Un tarif bien trop élevé pour un MiniPC gaming à la mémoire soudée et qu’il faut comprendre dans une optique différente.

Pour ce tarif on retrouve donc un MiniPC tout en hauteur embarquant une puce AMD Strix Halo haut de gamme et 128 Go de LPDDR5x-8533. Un ensemble qui pourra monter des LLM gourmands directement en mémoire et les donner en pâture aux 40 Compute Units RDNA 3.5 du circuit graphique Radeon 8060S du processeur. L’engin sera également apte à faire tourner de nombreux outils plus classiques et des jeux gourmands avec ses 16 cœurs Zen5 et ses 32 Threads.

Pour un particulier, au vu de son prix, ce MiniPC n’a aucun intérêt. Une solution MiniITX plus avantageuse, performante et évolutive sera disponible pour moins cher sur le marché. Le seul avantage de ce modèle est lié à sa capacité de faire tourner des LLM assez gourmandes en local. Il pourrait avoir un intérêt pour un particulier avec moins de mémoire vive et si celle-ci redescendait un peu sur terre.

AOOSTAR NEX 395

AOOSTAR NEX 395

Aoostar assure que l’alimentation choisie et le système de dissipation embarqué permettront de faire tourner le processeur Ryzen AI+ Max 395 à 140 watts.

AOOSTAR NEX 395

On retrouvera à bord un ensemble de trois ports M.2 2280 en NVMe PCIE 4.0 x4 pour un stockage important et toute une connectique classique pour un usage de MiniPC : deux ports USB4, trois en USB 3.2 Gen2 Type-A, un port USB 2.0 Type-A, des sorties vidéos DisplayPort et HDMI, deux Ethernet 2.5 Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm. Un module interne en Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4.

AOOSTAR NEX 395

Le prix annoncé en Chine n’est évidemment pas stabilisé et pourra fluctuer en fonction des augmentations mémoire. La disponibilité est annoncée pour la mi-janvier 2026. D’ici là, énormément de choses peuvent arriver et le marché local peut absorber pendant très longtemps encore la maigre disponibilité de ces puces AMD particulières. Peu de chances donc de voir ce genre de machine, le AOOSTAR NEX 395 comme d’autres,  arriver à un bon prix en Europe avant un moment.

Le MiniPC Aoostar Nex395 Strix Halo refait parler de lui

Le MiniPC AOOSTAR NEX 395 Strix Halo est annoncé à 2900€ © MiniMachines.net. 2025

Disney, qui vient de signer avec OpenAI, accuse Google d’avoir pillé son catalogue pour ses IA

12 décembre 2025 à 08:35
La bourse ou la vie
Disney, qui vient de signer avec OpenAI, accuse Google d’avoir pillé son catalogue pour ses IA

Disney a fait parvenir mercredi une lettre de cease and desist à Google. Le géant du divertissement y accuse le moteur de recherche d’avoir massivement exploité sa propriété intellectuelle pour entraîner ses modèles d’IA générative, et d’avoir par ce biais contribué à la diffusion d’images ou de vidéos enfreignant ses droits.

Difficile d’y voir une rencontre fortuite de circonstances : quelques heures avant d’annoncer la signature d’un accord à grande échelle avec OpenAI, le groupe Disney a sorti la hache de guerre à l’encontre de Google, autre grand acteur de la scène de l’intelligence artificielle générative.

L’attaque a pris la forme d’une ordonnance de cessation et d’abstention (en anglais, on parle de cease and desist), un courrier formel par lequel Disney demande à Google de cesser d’exploiter sa propriété intellectuelle sous peine de poursuites à venir.

« Un distributeur automatique virtuel »

Consultée et révélée par plusieurs médias, dont Variety ou Deadline, la missive cible explicitement le champ de l’intelligence artificielle générative, qu’il s’agisse de l’entraînement des modèles ou de la diffusion de contenus graphiques exploitant la propriété intellectuelle de Disney, soit précisément les deux champs couverts par l’accord de licence sur trois ans passé avec OpenAI.

« Google fonctionne comme un distributeur automatique virtuel, capable de reproduire, de traiter et de diffuser à grande échelle des copies du précieux catalogue de personnages et autres œuvres protégées par le droit d’auteur de Disney. Pour aggraver encore cette violation flagrante, nombre d’images contrefaites générées par les services d’IA de Google sont estampillées du logo Gemini, laissant faussement croire que l’exploitation de la propriété intellectuelle de Disney par Google est autorisée et approuvée par Disney », attaque notamment le géant du divertissement.

Le courrier serait par ailleurs étayé d’exemples de visuels générés via les modèles de Google et mettant en scène des personnages emblématiques de la sphère Disney, dont Dark Vador, Yoda ou Groot. Disney exige dans ce contexte que Google implémente sans délai des « mesures technologiques » dans ses différents services de façon à garantir qu’aucune production future n’enfreigne les droits associés à son catalogue.

Disney assume une défense « agressive »

« Nous nous sommes montrés agressifs dans la protection de notre propriété intellectuelle, a admis jeudi Bob Iger, CEO de Disney, au micro de CNBC. Nous avons eu des échanges avec Google, essentiellement pour exprimer notre inquiétude à ce sujet, et au final nous n’avons fait aucun progrès, nos échanges n’ont pas porté leurs fruits. Nous nous sommes donc sentis dans l’obligation de leur envoyer un cease and desist. »

Dans une déclaration transmise à Deadline, Google a de son côté défendu l’idée d’un dialogue avec le géant du divertissement, et soutenu l’idée selon laquelle ses différents services et plateformes disposaient de tous les outils nécessaires à la protection des ayant-droits.

« Nous entretenons une relation de longue date et mutuellement fructueuse avec Disney, et nous continuerons à collaborer avec eux. Plus généralement, nous utilisons des données publiques issues du web ouvert pour développer notre IA et avons mis au point des systèmes de contrôle des droits d’auteur innovants, tels que Google-extended [l’user agent que les éditeurs de site peuvent utiliser pour contrôler, d’après Google, le comportement de ses robots d’indexation dédiés à l’IA] et Content ID pour YouTube, qui permettent aux sites et aux titulaires de droits de contrôler leur contenu. »

Disney, qui avait engagé en juin dernier des poursuites formelles à l’encontre de MidJourney, a déjà fait parvenir un courrier similaire à Character.AI fin septembre.



☕️ OpenAI lance GPT-5.2 pour contrer le succès du nouveau Gemini de Google

12 décembre 2025 à 08:12

OpenAI a annoncé ce jeudi 11 décembre la sortie de son nouveau modèle GPT-5.2. L’entreprise a avancé ce lancement pour faire face à la concurrence du pionnier des modèles de langage qui revient dans la course : Google.

En effet, il y a 10 jours, le Wall Street Journal a obtenu un mémo envoyé par Sam Altman en interne poussant ses salariés en « code rouge » pour augmenter la qualité de ChatGPT quitte à retarder d’autres produits. Selon le journal économique américain, le CEO d’OpenAI s’inquiétait de la pression de la concurrence et notamment de Google qui a lancé son Gemini 3 Pro il y a un peu moins d’un mois. Celui-ci a rencontré un certain succès auprès des utilisateurs d’IA générative, rebattant les cartes sur le marché.

Flock

Dans un point presse, Fidji Simo, la responsable applications et numéro 2 d’OpenAI, a néanmoins nié que ce lancement de GPT-5.2 était le résultat de ce « code rouge », tout en admettant qu’il a pu aider, explique Wired.

Le modèle est dès à présent disponible en trois versions : GPT‑5.2 Instant, Thinking et Pro. Comme on peut s’y attendre, OpenAI les présente comme ses meilleurs modèles, en s’appuyant sur des benchmarks.

Si, sans surprise, l’entreprise affirme que « GPT‑5.2 Thinking hallucine moins que GPT‑5.1 Thinking », le modèle d’OpenAI génère donc toujours des fausses informations.

Elle clame de nouveau que « l’un de nos espoirs concernant l’IA est qu’elle accélère la recherche scientifique au bénéfice du plus grand nombre » et que ses nouveaux modèles sont les « meilleurs au monde pour aider les scientifiques et accélérer leurs travaux ».

Cette fois, l’entreprise veut rassurer les utilisateurs de ses anciens modèles en expliquant n’avoir « actuellement aucun projet de suppression de GPT‑5.1, GPT‑5 ou GPT‑4.1 dans l’API ». Le déploiement est en cours et commence par les formules payantes (Plus, Pro, Business, Enterprise).

Disney, qui vient de signer avec OpenAI, accuse Google d’avoir pillé son catalogue pour ses IA

12 décembre 2025 à 08:35
La bourse ou la vie
Disney, qui vient de signer avec OpenAI, accuse Google d’avoir pillé son catalogue pour ses IA

Disney a fait parvenir mercredi une lettre de cease and desist à Google. Le géant du divertissement y accuse le moteur de recherche d’avoir massivement exploité sa propriété intellectuelle pour entraîner ses modèles d’IA générative, et d’avoir par ce biais contribué à la diffusion d’images ou de vidéos enfreignant ses droits.

Difficile d’y voir une rencontre fortuite de circonstances : quelques heures avant d’annoncer la signature d’un accord à grande échelle avec OpenAI, le groupe Disney a sorti la hache de guerre à l’encontre de Google, autre grand acteur de la scène de l’intelligence artificielle générative.

L’attaque a pris la forme d’une ordonnance de cessation et d’abstention (en anglais, on parle de cease and desist), un courrier formel par lequel Disney demande à Google de cesser d’exploiter sa propriété intellectuelle sous peine de poursuites à venir.

« Un distributeur automatique virtuel »

Consultée et révélée par plusieurs médias, dont Variety ou Deadline, la missive cible explicitement le champ de l’intelligence artificielle générative, qu’il s’agisse de l’entraînement des modèles ou de la diffusion de contenus graphiques exploitant la propriété intellectuelle de Disney, soit précisément les deux champs couverts par l’accord de licence sur trois ans passé avec OpenAI.

« Google fonctionne comme un distributeur automatique virtuel, capable de reproduire, de traiter et de diffuser à grande échelle des copies du précieux catalogue de personnages et autres œuvres protégées par le droit d’auteur de Disney. Pour aggraver encore cette violation flagrante, nombre d’images contrefaites générées par les services d’IA de Google sont estampillées du logo Gemini, laissant faussement croire que l’exploitation de la propriété intellectuelle de Disney par Google est autorisée et approuvée par Disney », attaque notamment le géant du divertissement.

Le courrier serait par ailleurs étayé d’exemples de visuels générés via les modèles de Google et mettant en scène des personnages emblématiques de la sphère Disney, dont Dark Vador, Yoda ou Groot. Disney exige dans ce contexte que Google implémente sans délai des « mesures technologiques » dans ses différents services de façon à garantir qu’aucune production future n’enfreigne les droits associés à son catalogue.

Disney assume une défense « agressive »

« Nous nous sommes montrés agressifs dans la protection de notre propriété intellectuelle, a admis jeudi Bob Iger, CEO de Disney, au micro de CNBC. Nous avons eu des échanges avec Google, essentiellement pour exprimer notre inquiétude à ce sujet, et au final nous n’avons fait aucun progrès, nos échanges n’ont pas porté leurs fruits. Nous nous sommes donc sentis dans l’obligation de leur envoyer un cease and desist. »

Dans une déclaration transmise à Deadline, Google a de son côté défendu l’idée d’un dialogue avec le géant du divertissement, et soutenu l’idée selon laquelle ses différents services et plateformes disposaient de tous les outils nécessaires à la protection des ayant-droits.

« Nous entretenons une relation de longue date et mutuellement fructueuse avec Disney, et nous continuerons à collaborer avec eux. Plus généralement, nous utilisons des données publiques issues du web ouvert pour développer notre IA et avons mis au point des systèmes de contrôle des droits d’auteur innovants, tels que Google-extended [l’user agent que les éditeurs de site peuvent utiliser pour contrôler, d’après Google, le comportement de ses robots d’indexation dédiés à l’IA] et Content ID pour YouTube, qui permettent aux sites et aux titulaires de droits de contrôler leur contenu. »

Disney, qui avait engagé en juin dernier des poursuites formelles à l’encontre de MidJourney, a déjà fait parvenir un courrier similaire à Character.AI fin septembre.



☕️ OpenAI lance GPT-5.2 pour contrer le succès du nouveau Gemini de Google

12 décembre 2025 à 08:12

OpenAI a annoncé ce jeudi 11 décembre la sortie de son nouveau modèle GPT-5.2. L’entreprise a avancé ce lancement pour faire face à la concurrence du pionnier des modèles de langage qui revient dans la course : Google.

En effet, il y a 10 jours, le Wall Street Journal a obtenu un mémo envoyé par Sam Altman en interne poussant ses salariés en « code rouge » pour augmenter la qualité de ChatGPT quitte à retarder d’autres produits. Selon le journal économique américain, le CEO d’OpenAI s’inquiétait de la pression de la concurrence et notamment de Google qui a lancé son Gemini 3 Pro il y a un peu moins d’un mois. Celui-ci a rencontré un certain succès auprès des utilisateurs d’IA générative, rebattant les cartes sur le marché.

Flock

Dans un point presse, Fidji Simo, la responsable applications et numéro 2 d’OpenAI, a néanmoins nié que ce lancement de GPT-5.2 était le résultat de ce « code rouge », tout en admettant qu’il a pu aider, explique Wired.

Le modèle est dès à présent disponible en trois versions : GPT‑5.2 Instant, Thinking et Pro. Comme on peut s’y attendre, OpenAI les présente comme ses meilleurs modèles, en s’appuyant sur des benchmarks.

Si, sans surprise, l’entreprise affirme que « GPT‑5.2 Thinking hallucine moins que GPT‑5.1 Thinking », le modèle d’OpenAI génère donc toujours des fausses informations.

Elle clame de nouveau que « l’un de nos espoirs concernant l’IA est qu’elle accélère la recherche scientifique au bénéfice du plus grand nombre » et que ses nouveaux modèles sont les « meilleurs au monde pour aider les scientifiques et accélérer leurs travaux ».

Cette fois, l’entreprise veut rassurer les utilisateurs de ses anciens modèles en expliquant n’avoir « actuellement aucun projet de suppression de GPT‑5.1, GPT‑5 ou GPT‑4.1 dans l’API ». Le déploiement est en cours et commence par les formules payantes (Plus, Pro, Business, Enterprise).

[Bon plan] Fil rouge : tous les jeux PC offerts pour les fêtes de fin d'année 2025 !

Comme nous le faisons chaque année, nous allons suivre les jeux PC qui sont offerts durant cette seconde moitié du mois de décembre 2025, et déborder un peu sur le début 2026. C'est bien sûr l'Epic Games Store qui nous motive cette année encore à faire ce Bon plan "fil rouge" puisque la plateforme v...

Et le grand gagnant du GOTY 2025 est… sans surprise.

12 décembre 2025 à 07:50

Nous avons veillé tard pour suivre en direct les Game of The Year 2025 et il était évident que nous devions vous partager le palmarès de cette édition. Ce sont les fameuses baguettes montpelliéraines qui ont marqué la soirée, repartant avec neuf statuettes pour leur toute première participation à un événement de ce calibre. Une entrée fracassante qui fera date. […]

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Votre clé Windows pour seulement 11 U+20AC ! Activation officielle et support garanti par GVGmall

12 décembre 2025 à 07:47

A l'approche des fêtes de fin d'année, achetez une clé Windows 11 Pro pour 21 U+20AC.Et donc, pourquoi pas un nouvel OS pour Noël ? En plus, vous le savez, Microsoft a officiellement mis fin au support de Windows 10. Il est donc plus que temps de passer à Windows 11. Bonne nouvelle : grâce à notre partenaire GVGMALL, pas besoin de vous ruiner pour obtenir une licence authentique, ni d'endurer le fameux message Windows non activé en bas de l'écran. Pourquoi ? Parce que GVGMALL.com propose des clés OEM authentiques à des tarifs ultra-avantageux : - Windows 11 dès 21 U+20AC - Licences Office dès 27 U+20AC Avec le code promo CCVIP, profitez en plus de -30 % de réduction sur vos achats. Et malin : pour économiser quelques euros supplémentaires, vous pouvez aussi acheter une licence Windows 10 puis faire l'upgrade gratuit vers Windows 11. Offres spéciales avec le code promo CCVIP Voici les meilleurs deals disponibles chez GVGMALL : - Windows 11 Pro OEM Lifetime - 21 U+20AC - Windows 10 Pro OEM Lifetime - 16 U+20AC - Windows 11 Home OEM Lifetime - 19 U+20AC - Windows 10 Home OEM Lifetime - 13 U+20AC - Microsoft Office 2016 Lifetime - 27 U+20AC - Microsoft Office 2019 Lifetime - 52 U+20AC - Windows 10 Enterprise LTSC 2021 - 11 U+20AC - Windows 10 Pro OEM + Office 2016 - 34 U+20AC - Windows 10 Pro OEM + Office 2019 - 52 U+20AC - Windows 11 Home + Office 2021 Pro Plus - 88 U+20AC - Windows 11 Pro OEM + Office 2021 Pro Plus - 87 U+20AC […]

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Bon Plan : Hogwarts Legacy : L'Héritage de Poudlard offert par Epic Games !

12 décembre 2025 à 07:43

L'excellent jeu Hogwarts Legacy : L'Héritage de Poudlard est offert par le store d'Epic Games ! Vous avez jusqu'au 18 décembre, 17 heures, pour l'ajouter à votre bibliothèque virtuelle, ici. Ce RPG en monde ouvert vous promet une plongée extraordinaire dans l'univers des romans Harry Potter, êtes-vous prêt à devenir un sorcier ? […]

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Epic gagne en grande partie son appel contre Apple, qui sauve sa « commission »

12 décembre 2025 à 07:43
Epic gagne en grande partie son appel contre Apple, qui sauve sa « commission »

Deux annonces importantes pour Epic Games ces dernières heures. Tout d’abord, Fortnite est de retour sur le Google Play aux États-Unis. Epic et Google continuent de travailler pour faire valider leur accord. Toujours aux États-Unis, Apple perd en grande partie son appel contre Epic, mais gagne quand même la possibilité de faire payer des commissions « raisonnables ».

Epic et Google toujours main dans la main

Via un message sur X, Fortnite annonce le retour de son jeu dans le Google Play aux États-Unis. Les smartphones Android peuvent donc de nouveau le télécharger via la boutique officielle. Le mois dernier, Google avait proposé au juge des modifications en profondeur du Play Store, avec le soutien d’Epic.

Ce retour fait « suite au respect par Google de l’injonction du tribunal. Nous continuons de collaborer avec Google afin d’obtenir l’approbation du tribunal pour notre accord », explique Epic Games. Tim Sweeney (cofondateur et CEO d’Epic) lance un « grand merci à Google pour son soutien exceptionnel ». Fortnite reste toujours disponible dans l’Epic Games Store partout dans le monde.

Apple vs Epic : la cour d’appel confirme en « grande partie »

Changeons de crémerie pour aller sur les iPhone. Comme l’explique Engadget, « la 9e Cour d’appel des États-Unis a en grande partie confirmé une décision antérieure pour outrage au tribunal concernant les frais qu’Apple prélevait sur les systèmes de paiement tiers ». Ce n’est pas une victoire sur toute la ligne pour autant et Apple sauve une partie de ses revenus.

En effet, la décision va néanmoins dans le sens d’Apple sur un point important pour l’entreprise : « les juges ont décidé d’annuler la décision interdisant à Apple de percevoir des commissions sur ces paiements externes ». TechCrunch (qui publie aussi la décision dans son intégralité) ajoute que cette décision permet à Apple de « demander aux développeurs de ne pas rendre les liens vers leurs systèmes de paiements plus grands ou plus visibles que ceux d’Apple ».

Voici le détail de la décision :

  • « Apple peut interdire aux développeurs de placer des boutons, liens ou autres dans des polices plus visibles, des tailles plus grandes, en plus grande quantité et à des endroits plus visibles que ceux utilisés par Apple,
  • Apple peut interdire aux développeurs d’utiliser un langage qui enfreint ses conditions générales de contenu, si de telles normes existent,
  • Apple n’est pas expressément empêchée d’exclure les développeurs participant aux programmes VPP et NPP,
  • Apple n’est pas empêchée d’imposer une commission ou des frais sur les achats effectués par les consommateurs dans une application iOS en dehors de l’Apple Store. »

La commission doit être « raisonnable », précise Reuters, sans définir ce qui est raisonnable… Tim Sweeney se félicite dans tous les cas, affirmant ainsi que les développeurs vont éviter de payer des « giant junk fees » (frais abusifs exorbitants, en VF).

2020 – 2025 : cinq ans de procédures

Les débuts de cette bataille juridique remontent pour rappel en 2021, quand la juge Yvonne Gonzalez Rogers ordonnait à Apple de supprimer ses règles « interdisant aux développeurs d’informer les utilisateurs des alternatives au système d’achat intégré d’Apple ».

En mai dernier, Apple se prenait de plein fouet les foudres de la juge qui affirmait qu’Apple avait « délibérément choisi de ne pas se conformer à l’injonction de la Cour » et qu’un de ses vice-présidents avait menti sous serment. Quelques semaines plus tard, la justice refusait à Apple un sursis en attendant que l’appel ait lieu.

Fortnite est, pour rappel, de nouveau disponible sur l’App Store iOS depuis mai dernier. Tim Sweeney affirme que, depuis son retour, « Fortnite est devenu le deuxième jeu iOS le plus téléchargé aux États-Unis en 2025 ».

Après cinq ans de bataille judiciaire, le jeu phare d’Epic est donc disponible dans les boutiques officielles sur Android et iOS aux États-Unis.

Epic gagne en grande partie son appel contre Apple, qui sauve sa « commission »

12 décembre 2025 à 07:43
Epic gagne en grande partie son appel contre Apple, qui sauve sa « commission »

Deux annonces importantes pour Epic Games ces dernières heures. Tout d’abord, Fortnite est de retour sur le Google Play aux États-Unis. Epic et Google continuent de travailler pour faire valider leur accord. Toujours aux États-Unis, Apple perd en grande partie son appel contre Epic, mais gagne quand même la possibilité de faire payer des commissions « raisonnables ».

Epic et Google toujours main dans la main

Via un message sur X, Fortnite annonce le retour de son jeu dans le Google Play aux États-Unis. Les smartphones Android peuvent donc de nouveau le télécharger via la boutique officielle. Le mois dernier, Google avait proposé au juge des modifications en profondeur du Play Store, avec le soutien d’Epic.

Ce retour fait « suite au respect par Google de l’injonction du tribunal. Nous continuons de collaborer avec Google afin d’obtenir l’approbation du tribunal pour notre accord », explique Epic Games. Tim Sweeney (cofondateur et CEO d’Epic) lance un « grand merci à Google pour son soutien exceptionnel ». Fortnite reste toujours disponible dans l’Epic Games Store partout dans le monde.

Apple vs Epic : la cour d’appel confirme en « grande partie »

Changeons de crémerie pour aller sur les iPhone. Comme l’explique Engadget, « la 9e Cour d’appel des États-Unis a en grande partie confirmé une décision antérieure pour outrage au tribunal concernant les frais qu’Apple prélevait sur les systèmes de paiement tiers ». Ce n’est pas une victoire sur toute la ligne pour autant et Apple sauve une partie de ses revenus.

En effet, la décision va néanmoins dans le sens d’Apple sur un point important pour l’entreprise : « les juges ont décidé d’annuler la décision interdisant à Apple de percevoir des commissions sur ces paiements externes ». TechCrunch (qui publie aussi la décision dans son intégralité) ajoute que cette décision permet à Apple de « demander aux développeurs de ne pas rendre les liens vers leurs systèmes de paiements plus grands ou plus visibles que ceux d’Apple ».

Voici le détail de la décision :

  • « Apple peut interdire aux développeurs de placer des boutons, liens ou autres dans des polices plus visibles, des tailles plus grandes, en plus grande quantité et à des endroits plus visibles que ceux utilisés par Apple,
  • Apple peut interdire aux développeurs d’utiliser un langage qui enfreint ses conditions générales de contenu, si de telles normes existent,
  • Apple n’est pas expressément empêchée d’exclure les développeurs participant aux programmes VPP et NPP,
  • Apple n’est pas empêchée d’imposer une commission ou des frais sur les achats effectués par les consommateurs dans une application iOS en dehors de l’Apple Store. »

La commission doit être « raisonnable », précise Reuters, sans définir ce qui est raisonnable… Tim Sweeney se félicite dans tous les cas, affirmant ainsi que les développeurs vont éviter de payer des « giant junk fees » (frais abusifs exorbitants, en VF).

2020 – 2025 : cinq ans de procédures

Les débuts de cette bataille juridique remontent pour rappel en 2021, quand la juge Yvonne Gonzalez Rogers ordonnait à Apple de supprimer ses règles « interdisant aux développeurs d’informer les utilisateurs des alternatives au système d’achat intégré d’Apple ».

En mai dernier, Apple se prenait de plein fouet les foudres de la juge qui affirmait qu’Apple avait « délibérément choisi de ne pas se conformer à l’injonction de la Cour » et qu’un de ses vice-présidents avait menti sous serment. Quelques semaines plus tard, la justice refusait à Apple un sursis en attendant que l’appel ait lieu.

Fortnite est, pour rappel, de nouveau disponible sur l’App Store iOS depuis mai dernier. Tim Sweeney affirme que, depuis son retour, « Fortnite est devenu le deuxième jeu iOS le plus téléchargé aux États-Unis en 2025 ».

Après cinq ans de bataille judiciaire, le jeu phare d’Epic est donc disponible dans les boutiques officielles sur Android et iOS aux États-Unis.

The Game Awards 2025 : et les gagnants sont... !

Ce 12 décembre 2025, à 1h30 en France, débutait la cérémonie des Game Awards 2025. Elle dura environ 3h30 et le grand favori, Clair Obscur: Expedition 33, établit le nouveau record de l'évènement en emportant 9 prix à lui seul, détrônant Baldur's Gate 3 qui en avait reçu 8 en 2023. Les Game Awards 2...

Un peu de gameplay pour le jeu Hell Let Loose: Vietnam

12 décembre 2025 à 07:00

La team Expression Games a publié un peu de gameplay sur son futur projet d'envergure, on parle bien évidemment du jeu Hell Let Loose: Vietnam, attendu courant 2026. La vidéo n'atteint pas les deux minutes, toutefois, elle nous place directement dans l'ambiance malsaine de ce conflit, avec le bruit des pales des hélicoptères américains Bell UH-1 Iroquois et cette sensation unique que la jungle vietnamienne n'a pas vocation à être accueillante, dans ce contexte... CARACTÉRISTIQUES CLÉS • Des batailles multijoueur épiques en 50 contre 50. • Rejoignez l'Armée du Nord-Vietnam ou les forces armées des États-Unis. • Plongez dans l'intensité de la guerre avec des combats immersifs au cœur de la jungle. • 6 modes de jeu distincts : Offensive, Combat et 4 nouveaux modes de jeu alternatifs. • 6 cartes gigantesques, dotées de luminosités différentes ou de leurs propres conditions climatiques et géographiques extrêmes. • Le gameplay émergent encourage l'utilisation de la chaîne de commande pour favoriser le travail en équipe et le déploiement de stratégies et armes adaptées à chaque combat. • Maîtrisez 19 rôles répartis sur 6 unités de combat : Commandement : Commandant. Infanterie : Officier, fusilier, assaut, médecin, soutien, mitrailleur, antichar, ingénieur. Reconnaissance : Observateur, sniper. Blindage : Commandant de char, équipier. Hélicoptère (États-Unis uniquement) : Pilote, équipier, artilleur. Escouade de mortiers : Observateur, soutien, artilleur. • Une multitude de véhicules dont des hélicoptères et des navires de patrouille. • Construisez des tunnels avec l'Armée du Nord-Vietnam et déployez vos forces camouflées pour tendre une embuscade aux forces armées des États-Unis. • Des déplacements optimisés pour des combats toujours plus fonctionnels. • Tutoriel et accueil des joueurs repensés. • Interface et expérience utilisateur améliorées. […]

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En selle pour l'aventure : la série Monster Hunter Stories de Capcom débarque dans le cloud !

12 décembre 2025 à 06:30

Préparez-vous, GeForce NOW accueille Monster Hunter Stories et Monster Hunter Stories 2: Wings of Ruin de Capcom dans le cloud ! Plongez dans des combats au tour par tour contre des monstres, adoptez des Monsties attachants et explorez des mondes colorés sur presque tous les appareils, sans avoir besoin de mettre à niveau votre matériel. Ces dresseurs de monstres mènent une nouvelle vague de 7 nouveaux jeux dans le cloud cette semaine. Chaque créature haute en couleur et chaque affrontement est streamé avec des taux d'images élevés et des détails optimisés par le cloud, grâce aux serveurs GeForce RTX. C'est aussi la saison des récompenses et les principaux nominés de cette année font de cette période le moment idéal pour être gamer. De nombreux favoris des fans (et prétendants au titre de GOTY) sont disponibles sur GeForce NOW. Parfait pour rattraper les incontournables ou découvrir votre prochaine obsession pendant les fêtes. Retrouvez tous les jeux nominés dans la ligne « The Game Awards » de l'application GeForce NOW, pour un accès pratique et centralisé. Pour les joueurs d'ARC Raiders, les membres Ultimate peuvent désormais profiter de la récompense offerte aux nouveaux membres dans le jeu, le sac à dos d'électricien : Emerald Wave, qui apporte une touche d'élégance et d'originalité à chaque mission d'extraction. […]

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Le Cyber Panorama veut recenser les offres françaises souveraines de cybersécurité

12 décembre 2025 à 06:58
Le Cyber Panorama veut recenser les offres françaises souveraines de cybersécurité

Le CESIN et Hexatrust lancent un panorama pour recenser les offres souveraines en matière de cybersécurité pour la France. La liste sera régulièrement mise à jour et devrait s’étendre à toute l’Europe.

Jamais la question de la souveraineté numérique n’a autant été débattue. Largement alimentée par l’attitude peu consensuelle de la Maison-Blanche depuis le retour de Donald Trump à la présidence américaine, elle revient constamment sur le devant de la scène. 

En juillet, nous avions rassemblé les principales pour en offrir une vue de synthèse. Fin octobre, la Cour des comptes fustigeait la mauvaise gestion de cette question, soulignant notamment le manque de cohérence dans les décisions gouvernementales. Mais le sujet est loin d’être nouveau : en octobre 2021, Jean-Paul Smets estimait déjà que la France avait « tout d’un pays colonisé ».

Dans ce contexte, le CESIN (Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique) et Hexatrust, deux associations centrées sur la cybersécurité, ont uni leurs forces. Elles proposent un Cyber Panorama : un « outil opérationnel pour guider les organisations vers des solutions souveraines ».

Sérieux déséquilibre

Cette initiative a été lancée le 9 décembre. Le Cyber Panorama recense ainsi 320 noms environ d’acteurs français proposant des solutions souveraines. Dans le communiqué, on peut lire que le projet est né du constat alarmant que les organisations européennes éprouvent des difficultés majeures à identifier des alternatives crédibles aux solutions extra-européennes, majoritairement américaines. Et pour cause : selon un rapport du Cigref en avril dernier, 83 % des achats de technologies en Europe se font auprès d’acteurs extra-européens.

L’outil sert plusieurs objectifs. D’abord, réduire certains risques, toujours les mêmes sur ce thème : dépendance critique à des technologies étrangères (essentiellement américaines), exposition non maitrisée aux risques liés à l’extraterritorialité juridique (dont le fameux Cloud Act) et vulnérabilité stratégique face aux tensions géopolitiques.

Ensuite, le Cyber Panorama peut être abordé sous l’angle économique : en achetant des produits européens, les capitaux restent en Europe. C’était le cœur du rapport du Cigref, qui abordait aussi les nombreux emplois que la réorientation créerait. Jean-Noël de Galzain, président d’Hexatrust, insiste sur ce point : porter la part des achats purement européens à 30 % représenterait un chiffre d’affaires de 690 milliards d’euros d’ici dix ans, et jusqu’à 500 000 emplois.

Les acteurs sont déjà là

Le communiqué commun du CESIN et d’Hexatrust le clame haut et fort : l’Europe a déjà tout ce qu’il faut. Le problème majeur, pour les deux associations, est surtout que les organisations européennes ne savent pas qui sont ces acteurs. Le Cyber Panorama se propose donc de les recenser.

Le critère de souveraineté n’est pas expliqué dans le communiqué du Cyber Panorama. Selon le MagIT, qui assistait à la présentation, il est requis que le siège de l’entreprise et ses équipes de développement soient situés en France. Les cabinets de conseil, sociétés de services et intégrateurs ont été mis de côté. Sur le sujet du capital en revanche, les deux associations se seraient plus souples, acceptant qu’une part puisse provenir d’une société extra-européenne.

La structure de l’offre est fondée sur le NIST Cybersecurity Framework, référentiel largement utilisé venant des États-Unis. « Nous avons voulu opter pour une nomenclature qui parle à tout le monde », a déclaré Alain Bouillé, délégué général du CESIN. Elle établit six grandes fonctions : Gouverner, Identifier, Protéger, Détecter, Répondre et Récupérer. Chaque fonction est ensuite divisée en catégories plus spécifiques correspondant aux différents domaines de la cybersécurité (surveillance, sécurité des données, sensibilisation, etc.).

Pour l’instant, il s’agit d’une liste statique de noms. Prochainement, tout sera rassemblé au sein d’une interface web dynamique permettant de filtrer les acteurs selon ce que l’on cherche. Le CESIN et Hexatrust précisent que la liste sera régulièrement mise à jour, de sorte que les résultats devraient toujours être « frais ».

Une dimension européenne à venir

La liste des 320 acteurs est d’ailleurs présentée comme « une première étape ». Dans une future version, les deux associations ambitionnent d’ajouter les suites bureautiques et collaboratives, ainsi que les solutions de « Cloud de Confiance », dont les offres labellisées SecNumCloud, et Digital Workplace. Une nouvelle catégorie « Héberger » fera son apparition.

À plus long terme, l’outil devrait référencer les solutions européennes et devenir un outil utilisable par les autres. Les deux associations espèrent en outre que l’outil favorisera l’émergence d’une BITC (Base Industrielle et Technologique de Cybersécurité), équivalente numérique de la BITD (Base Industrielle et Technologique de Défense).

L’outil devrait avoir au moins le mérite d’accroitre la visibilité des acteurs mentionnés. Selon un baromètre publié en septembre (pdf) par Hexatrust et EY, 40 % des entreprises interrogées n’effectuent aucune veille des solutions françaises existantes.

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