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- La vision par ordinateur sert avant tout la surveillance (pas les voitures intelligentes)
La vision par ordinateur sert avant tout la surveillance (pas les voitures intelligentes)
Big Bro... AI

La vision par ordinateur, domaine de R&D super cool où les chercheurs et les ingénieurs aident à construire des voitures autonomes et à créer des moteurs de recherche d’images ? Des scientifiques montrent que la plupart des travaux se focalisent sur des thématiques de surveillance.
La vision par ordinateur (en anglais, computer vision) est souvent présentée aux étudiants comme un domaine fun et qui peut rendre service dans la vie de tous les jours. Par exemple, la présentation du livre (reconnu dans le milieu) « Computer Vision: Algorithms and Applications » de Richard Szeliski affirme qu’il décrit « des applications concrètes stimulantes où la vision est utilisée avec succès, à la fois dans des applications spécialisées telles que la recherche d’images et la navigation autonome, mais aussi pour des tâches amusantes et grand public que les étudiants peuvent appliquer à leurs propres photos et vidéos ».
Pourtant, l’actualité montre qu’elle est fréquemment utilisée pour la surveillance, notamment couplée à des caméras.
- Vidéosurveillance algorithmique : le gouvernement insiste pour prolonger jusqu’en 2027
- Toulouse s’équipe en vidéosurveillance algorithmique alors qu’elle est encore interdite
Une équipe de cinq chercheurs et chercheuses en informatique montre justement, dans un article publié dans la revue Nature, que la plupart des travaux dans ce domaine servent à mettre en œuvre des technologies de surveillance.
Des racines historiques dans la surveillance
« La vision par ordinateur fait référence à l’IA qui se concentre sur la mesure, l’enregistrement, la représentation et l’analyse du monde à partir de données visuelles telles que des images et vidéos », expliquent-ils. Ces chercheurs et chercheuses affirment qu’un flou est entretenu dans le domaine sur les réelles applications des recherches mises en place. Robotique, véhicules autonomes mais aussi design de nouvelles protéines, arts créatifs et modélisation sur le changement climatique sont souvent mis en avant.
Mais ils rappellent que les « racines historiques » du domaine se trouvent « dans la surveillance militaire et carcérale, où elle a été développée pour identifier des cibles et recueillir des renseignements dans des contextes de guerre, d’application de la loi et d’immigration ». Ils s’appuient notamment sur le livre « The Birth of Computer Vision » publié récemment par James E. Dobso.
Avant tout de l’analyse de données biométriques humaines
Mais où en est-on ? En analysant plus de 19 000 articles scientifiques du domaine et 23 000 brevets qui découlent de la recherche publiée entre 1990 et 2021, ils montrent qu’une part très importante est utilisée pour la surveillance.
Ainsi, la plupart des données analysées dans les articles de recherche font référence à des corps humains dans leur ensemble (37 %) ou à des parties du corps (31 %, notamment de l’analyse faciale). Et 17 % autres données se réfèrent à des informations sur des espaces utilisés par les humains (comme des maisons, des bureaux, des rues.

Sur le suivi du corps humain au sens large, les articles scientifiques et brevets ciblent « souvent des personnes en pleine activité quotidienne (par exemple, en marchant, en faisant des achats ou en participant à des événements de groupe), et les objectifs cités comprenaient la détection, le suivi et le comptage des corps, ainsi que la surveillance de la sécurité et la reconnaissance de l’activité humaine », expliquent les chercheurs.
En eux-mêmes, ces chiffres ne sont pas des preuves d’une utilisation massive de ce champ pour de la surveillance des humains. En effet, on peut argumenter, par exemple, que, dans le cas du véhicule autonome, la détection de piéton est importante. Mais l’est-elle beaucoup plus que la détection d’un autre véhicule ou d’un animal ?
Une augmentation de la proportion des brevets dans cette thématique
Mais l’analyse des brevets amène d’autres chiffres. On y voit par exemple une augmentation significative de la proportion des brevets permettant la surveillance depuis 1990. Mais aussi un changement de vocabulaire. Ainsi, les termes « identification » et « person » sont beaucoup plus utilisés dans les titres des articles publiés dans les années 2010 que dans les années 1990.

Dans leur article, les chercheurs expliquent qu’il y a une normalisation de la surveillance par IA dans le domaine et que celle-ci se fait notamment par l’influence des différents financeurs de la recherche.
En premier lieu, on voit que Microsoft est l’entité qui dépose le plus de brevets découlant de recherche dans le domaine. Et les trois quarts concernent des applications de surveillance. On retrouve un peu près la même proportion pour les dix plus importantes institutions qui financent le domaine.

Sur la répartition géographique, on peut constater que les institutions étasuniennes (entreprises comme universités ou état) sont les principaux financeurs de ce genre de brevets. La Chine apparait en deuxième position.
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La vision par ordinateur (en anglais, computer vision) est souvent présentée aux étudiants comme un domaine fun et qui peut rendre service dans la vie de tous les jours. Par exemple, la présentation du livre (reconnu dans le milieu) « Computer Vision: Algorithms and Applications » de Richard Szeliski affirme qu’il décrit « des applications concrètes stimulantes où la vision est utilisée avec succès, à la fois dans des applications spécialisées telles que la recherche d’images et la navigation autonome, mais aussi pour des tâches amusantes et grand public que les étudiants peuvent appliquer à leurs propres photos et vidéos ».
Pourtant, l’actualité montre qu’elle est fréquemment utilisée pour la surveillance, notamment couplée à des caméras.
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Une équipe de cinq chercheurs et chercheuses en informatique montre justement, dans un article publié dans la revue Nature, que la plupart des travaux dans ce domaine servent à mettre en œuvre des technologies de surveillance.
Des racines historiques dans la surveillance
« La vision par ordinateur fait référence à l’IA qui se concentre sur la mesure, l’enregistrement, la représentation et l’analyse du monde à partir de données visuelles telles que des images et vidéos », expliquent-ils. Ces chercheurs et chercheuses affirment qu’un flou est entretenu dans le domaine sur les réelles applications des recherches mises en place. Robotique, véhicules autonomes mais aussi design de nouvelles protéines, arts créatifs et modélisation sur le changement climatique sont souvent mis en avant.
Mais ils rappellent que les « racines historiques » du domaine se trouvent « dans la surveillance militaire et carcérale, où elle a été développée pour identifier des cibles et recueillir des renseignements dans des contextes de guerre, d’application de la loi et d’immigration ». Ils s’appuient notamment sur le livre « The Birth of Computer Vision » publié récemment par James E. Dobso.
Avant tout de l’analyse de données biométriques humaines
Mais où en est-on ? En analysant plus de 19 000 articles scientifiques du domaine et 23 000 brevets qui découlent de la recherche publiée entre 1990 et 2021, ils montrent qu’une part très importante est utilisée pour la surveillance.
Ainsi, la plupart des données analysées dans les articles de recherche font référence à des corps humains dans leur ensemble (37 %) ou à des parties du corps (31 %, notamment de l’analyse faciale). Et 17 % autres données se réfèrent à des informations sur des espaces utilisés par les humains (comme des maisons, des bureaux, des rues.

Sur le suivi du corps humain au sens large, les articles scientifiques et brevets ciblent « souvent des personnes en pleine activité quotidienne (par exemple, en marchant, en faisant des achats ou en participant à des événements de groupe), et les objectifs cités comprenaient la détection, le suivi et le comptage des corps, ainsi que la surveillance de la sécurité et la reconnaissance de l’activité humaine », expliquent les chercheurs.
En eux-mêmes, ces chiffres ne sont pas des preuves d’une utilisation massive de ce champ pour de la surveillance des humains. En effet, on peut argumenter, par exemple, que, dans le cas du véhicule autonome, la détection de piéton est importante. Mais l’est-elle beaucoup plus que la détection d’un autre véhicule ou d’un animal ?
Une augmentation de la proportion des brevets dans cette thématique
Mais l’analyse des brevets amène d’autres chiffres. On y voit par exemple une augmentation significative de la proportion des brevets permettant la surveillance depuis 1990. Mais aussi un changement de vocabulaire. Ainsi, les termes « identification » et « person » sont beaucoup plus utilisés dans les titres des articles publiés dans les années 2010 que dans les années 1990.

Dans leur article, les chercheurs expliquent qu’il y a une normalisation de la surveillance par IA dans le domaine et que celle-ci se fait notamment par l’influence des différents financeurs de la recherche.
En premier lieu, on voit que Microsoft est l’entité qui dépose le plus de brevets découlant de recherche dans le domaine. Et les trois quarts concernent des applications de surveillance. On retrouve un peu près la même proportion pour les dix plus importantes institutions qui financent le domaine.

Sur la répartition géographique, on peut constater que les institutions étasuniennes (entreprises comme universités ou état) sont les principaux financeurs de ce genre de brevets. La Chine apparait en deuxième position.