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Aujourd’hui — 10 mai 2024Actualités numériques

UK Economy Emerges From Recession

Par : msmash
10 mai 2024 à 16:02
The U.K. economy has emerged from recession as gross domestic product rose 0.6% in the first quarter, official figures showed Friday, beating expectations. From a report: Economists polled by Reuters had forecast growth of 0.4% on the previous three months of the year. The U.K. entered a shallow recession in the second half of 2023, as persistent inflation continued to hurt the economy. Although there is no official definition of a recession, two straight quarters of negative growth is widely considered a technical recession. The U.K.'s production sector expanded by 0.8% in the period from January to March, while construction fell by 0.9%. On a monthly basis, the economy grew by 0.4% in March, following 0.2% expansion in February. In output terms, the services sector -- crucial to the U.K. economy -- grew for the first time since the first quarter in 2023, the Office for National Statistics said. The 0.7% growth was mainly driven by the transport services industry which saw its highest quarterly growth rate since 2020.

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FBI Working Towards Nabbing Scattered Spider Hackers, Official Says

Par : msmash
10 mai 2024 à 15:23
The U.S. FBI is working towards charging hackers from the aggressive Scattered Spider criminal gang who are largely based in the U.S. and western countries and have breached dozens of American organisations, a senior official said. From a report: The young hackers grabbed headlines last year when they broke into the systems of casino-operators MGM Resorts International and Caesars Entertainment locking up the companies' systems and demanding hefty ransom payments. From health and telecom companies to financial services, they have hacked a range of organisations over two years, piling pressure on law enforcement agencies to thwart them. "We are working towards charging individuals where we can with criminal conduct, in this case, largely around the Computer Fraud and Abuse Act," Brett Leatherman, the FBI's cyber deputy assistant director, told Reuters in an interview. The group was a rare alliance of hackers in Western countries with veteran cybercriminals from eastern Europe, he said on the sidelines of the RSA Conference in San Francisco Wednesday. "Often we don't see that mingling of geographical hackers working together outside the confines of like hacktivism, for example," he said. Security researchers have tracked Scattered Spider since at least 2022 and say the group is far more aggressive than other cybercrime gangs - skilled especially at hijacking the identities of IT helpdesk staff to penetrate into company networks. Caesars paid around $15 million to free its systems from the hackers.

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La pression américaine monte encore d’un cran contre le chinois Huawei

10 mai 2024 à 14:48
USA vs Chine : S05E04
Un drapeau américain flotte dans un ciel gris.

Énième épisode dans la série États-Unis vs Chine. Le gouvernement américain aurait davantage fermé les vannes sur les exportations de puces vers Huawei. Les deux pays se livrent une guerre froide sur fonds de sécurité nationale depuis maintenant plusieurs années.

2019 – 2024 : la guerre froide continue

Pour rappel, Huawei a été placé sur liste noire par les États-Unis suite à la signature d’un décret par Donald Trump en mai 2019. Il était alors question d’interdire aux groupes américains de faire des affaires avec le chinois Huawei. Des risques sur la sécurité nationale étaient mis en avant. « Les entreprises américaines peuvent vendre leur équipement à Huawei […] Nous parlons là d’équipement qui ne pose pas de grand problème de sécurité nationale », précisait alors le président des États-Unis.

Fin 2022, la guerre froide continuait de plus belle avec l’interdiction d’exporter les produits « hautes performances » pour l’IA, la défense, les supercalculateurs, les équipements pour fabriquer des semi-conducteurs, etc. Les USA souhaitaient ainsi garder leur avance technologique. De son côté, la Chine a un plan pour se débarrasser des technologies américaines. Elle a même banni AMD, Intel et Microsoft de ses administrations.

Un jeu du chat et de la souris s’est mis en place, notamment du côté des GPU NVIDIA. Malgré l’embargo, la Chine continuait à s’en procurer en ce début d’année, tandis que des GPU spéciaux pour la Chine était proposée par NVIDIA, afin de pouvoir continuer à en vendre.

Nouveau tour de vis de l‘administration Biden

C’est dans un marché déjà bien verrouillé que le gouvernement de Biden a révoqué les licences d’exportation permettant à Intel et Qualcomm de continué à fournir certains semi-conducteurs à Huawei, révèle le Financial Times. Cette décision du ministère américain du Commerce entraverait la fourniture de puces pour les ordinateurs portables et les téléphones mobiles de Huawei, précisent des personnes au fait de la situation.

Le discours est un peu toujours le même : « Nous évaluons en permanence la manière dont nos contrôles peuvent protéger au mieux notre sécurité nationale et nos intérêts en matière de politique étrangère, en tenant compte de l’évolution constante des menaces et du paysage technologique », a déclaré un porte-parole du ministère. « Dans le cadre de ce processus, comme nous l’avons fait par le passé, nous révoquons parfois des licences d’exportation ».

Cette décision intervient alors que les États-Unis s’alarment de la capacité de Huawei à développer ses propres puces en dépit des contrôles à l’exportation mis en place depuis 2022, souligne le FT. Lorsque la secrétaire d’État au commerce, Gina Raimondo, s’est rendue en Chine l’année dernière, Huawei avait en effet présenté son smartphone Mate 60 Pro, dont les performances avaient surpris les experts.

Marco Rubio, vice-président républicain de la commission sénatoriale du renseignement, et Elise Stefanik, quatrième républicaine de la Chambre des représentants, avaient demandé le mois dernier à Mme Raimondo de révoquer les licences de Huawei après l’apparition d’informations selon lesquelles le groupe basé à Shenzhen avait construit des ordinateurs portables utilisant des puces d’Intel. C’est le cas du dernier Matebook avec un Core-i9 13900H.

Un discours bien rodé depuis des années

Le mois dernier, le FT avait également rapporté que les États-Unis poussaient leurs alliés en Europe et en Asie à renforcer les restrictions sur les exportations de technologies liées aux puces vers la Chine, en raison des inquiétudes croissantes concernant Huawei. Là encore, c’est une rengaine qui revient régulièrement sur le devant de la scène depuis des années.

« Les États-Unis ont trop étendu le concept de sécurité intérieure, politisé les questions économiques et commerciales, abusé des mesures de contrôle à l’export et adopté à plusieurs reprises des sanctions et des mesures de répression déraisonnables contre des entreprises chinoises spécifiques », a réagi un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué, relève de son côté l’AFP.

Le porte-parole a aussi averti que « la Chine prendrait toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder fermement les droits et les intérêts légitimes des entreprises chinoises ». En plus de bannir certaines entreprises américaines de ses administrations, la Chine restreint les exportations en matériaux rares indispensables à la création des puces.

L’AFP relève que les sanctions américaines ont forcé le géant chinois des télécoms à se recentrer sur des secteurs comme les logiciels, les appareils connectés, l’informatique d’entreprise, mais aussi les voitures électriques, avec sa marque Aito.

Réactions d’Intel et Qualcomm

Intel et Qualcomm ont réagi à leur manière à cette nouvelle vague de restriction. Dans un document transmis à la SEC, Intel explique que « le 7 mai 2024, le département du Commerce des États-Unis a informé Intel Corporation qu’il révoquait certaines licences d’exportation d’articles de consommation à un client en Chine, avec effet immédiat. Par conséquent, la société s’attend à ce que le chiffre d’affaires du deuxième trimestre 2024 reste dans la fourchette initiale de 12,5 à 13,5 milliards de dollars, mais en dessous du point médian ».

Il y a quelques jours, Qualcomm avait pris les devants (.pdf) : « nous disposons actuellement de licences d’exportation du ministère américain du Commerce qui nous permettent de vendre à Huawei des produits, notamment pour la 4G et le Wi-Fi, mais pas pour la 5G. Des reportages récents ont indiqué que le ministère du Commerce envisageait de ne pas accorder de nouvelles licences de vente à Huawei ». La prévision semble donc s’être réalisée.

« De plus, Huawei a récemment lancé de nouveaux appareils compatibles 5G utilisant des puces maison. Même si nous avons continué à vendre des produits à Huawei sous nos licences, nous ne prévoyons pas de revenus provenant de chez Huawei au-delà de l’année civile en cours ».

La suite au prochain épisode…

OpenAI a détruit les jeux de données de livres sur lesquelles elle a entrainé ses premiers modèles

10 mai 2024 à 14:16
Catch me if you can
Deux requins étiquetés par portions avec les marques des entreprises d'IA génératives nagent dans l'océan

Dans le procès qui oppose l’organisation américaine Authors Guild à OpenAI, des documents descellés révèle que l’entreprise de Sam Altman a affirmé à la FTC avoir détruit toutes ses copies des jeux de données contenant des milliers de livres sur lesquels elle a entrainé ses grands modèles de langage. Pour l’Authors Guild, OpenAI a détruit une preuve directe du contenu copyrighté qu’elle a utilisé pour entrainer ses modèles.

Ce sont des documents qu’OpenAI ne voulait pas qu’ils soient publiés. Mais finalement, la justice américaine n’a pas suivi l’avis de l’entreprise. Ils proviennent d’un des multiples procès intentés contre OpenAI pour violation de copyright lors de l’entrainement de ses modèles de langage. Ces documents révèlent que l’entreprise a détruit des jeux de données visés par la plainte, comme l’a découvert Business Insider.

Plainte de nombreux auteurs américains

L'organisation américaine Authors Guild, qui rassemble environ 9 000 membres, a porté plainte en septembre 2023 contre l'entreprise aux côtés d'auteurs célèbres comme George R.R. Martin, Michael Connelly, David Baldacci, Mary Bly, Sylvia Day ou encore Roxana Robinson (pdf). Dans ce document, les plaignants ciblent en particulier l'utilisation de trois jeux de données utilisés par l'entreprise : « OpenAI admet que parmi les jeux de données "d'entraînement" qu'elle a utilisés pour "entraîner" le modèle [GPT-3] figuraient "Common Crawl" et deux "corpus de livres basés sur l'internet" de "haute qualité" qu'elle appelle "Books1" et "Books2" », citant un article scientifique des chercheurs de l'entreprise. Mais, si le contenu de Common Crawl est connu (car disponible en accès libre), ceux de Books1 et Books2 ne le sont pas. En effet, ils ont été créés en interne à OpenAI pour entrainer ses modèles de façon unique et notamment GPT-3, le grand modèle de langage sur lequel l'entreprise s'est appuyée, à l'époque, pour sortir ChatGPT.

Des pièces à conviction détruites ?

Après plusieurs mois infructueux de recherche d'information sur Books1 et Books2, car OpenAI se retranchait derrière leur « confidentialité », l'Authors Guild a pu obtenir de l'entreprise de Sam Altman « qu'elle avait détruit toutes ses copies de books1 et books2, et que les deux chercheurs d'OpenAI responsables de la création de ces ensembles de données ne sont plus employés » par la société (PDF). Cette destruction aurait eu lieu mi 2022. Pour l'association de défense des droits des auteurs américains, « étant donné qu'OpenAI a détruit les preuves directes du contenu des books 1 et 2, ces anciens employés sont d'une importance cruciale dans cette affaire ». Elle a donc demandé à l'entreprise leur identité et l'accuse de ne pas donner suffisamment d'information pour les identifier. Les avocats de l'Authors Guild en profitent pour demander l'accès aux réponses d'OpenAI à la Federal Trade Commission (FTC) lors de différentes enquêtes de l'agence indépendante américaine. Celles-ci pourraient, en effet, contenir les informations que l'organisation cherche.

Destruction « avant litige »

Mais OpenAI se défend (PDF) en expliquant qu'elle a apporté à l'Authors Guild des informations sur ces deux chercheurs et qu'elle est prête à répondre à ses questions si elles n'étaient pas suffisamment claires. Elle ajoute que « les jeux de données Books1 et Books2 ont été supprimés pour cause de non-utilisation avant qu'un litige n'ait été intenté contre OpenAI, et qu'OpenAI a activement enquêté pour déterminer si elle pouvait trouver d'autres copies des jeux de données ou d'autres documents à partir desquels les jeux de données peuvent être reconstruits ». OpenAI s'oppose donc à ce que l'Authors Guild puisse accéder à ses réponses données à la FTC dans des enquêtes se concentrant sur les données personnelles et les aspects liés au consommateur, informations « sans rapport avec la présente affaire ». Dans une déclaration citée par Business Insider, OpenAI affirme que « les modèles qui alimentent ChatGPT et notre API aujourd'hui n'ont pas été développés à l'aide de ces jeux de données » et ajoute que « ces jeux de données, créés par d'anciens employés qui ne font plus partie d'OpenAI, ont été utilisés pour la dernière fois en 2021 et supprimés pour cause de non-utilisation en 2022 ». Il n'en reste pas moins que, dans sa réponse récente à la plainte du New York Times, OpenAI affirmait qu' « étant donné que le copyright couvre aujourd’hui pratiquement toutes les formes d’expression humaine – y compris les articles de blog, les photographies, les messages de forum, les bouts de code de logiciel et les documents gouvernementaux – il serait impossible d’entraîner les meilleurs modèles d’IA actuels sans utiliser des documents protégés par le copyright ».

La pression américaine monte encore d’un cran contre le chinois Huawei

10 mai 2024 à 14:48
USA vs Chine : S05E04
Un drapeau américain flotte dans un ciel gris.

Énième épisode dans la série États-Unis vs Chine. Le gouvernement américain aurait davantage fermé les vannes sur les exportations de puces vers Huawei. Les deux pays se livrent une guerre froide sur fonds de sécurité nationale depuis maintenant plusieurs années.

2019 – 2024 : la guerre froide continue

Pour rappel, Huawei a été placé sur liste noire par les États-Unis suite à la signature d’un décret par Donald Trump en mai 2019. Il était alors question d’interdire aux groupes américains de faire des affaires avec le chinois Huawei. Des risques sur la sécurité nationale étaient mis en avant. « Les entreprises américaines peuvent vendre leur équipement à Huawei […] Nous parlons là d’équipement qui ne pose pas de grand problème de sécurité nationale », précisait alors le président des États-Unis.

Fin 2022, la guerre froide continuait de plus belle avec l’interdiction d’exporter les produits « hautes performances » pour l’IA, la défense, les supercalculateurs, les équipements pour fabriquer des semi-conducteurs, etc. Les USA souhaitaient ainsi garder leur avance technologique. De son côté, la Chine a un plan pour se débarrasser des technologies américaines. Elle a même banni AMD, Intel et Microsoft de ses administrations.

Un jeu du chat et de la souris s’est mis en place, notamment du côté des GPU NVIDIA. Malgré l’embargo, la Chine continuait à s’en procurer en ce début d’année, tandis que des GPU spéciaux pour la Chine était proposée par NVIDIA, afin de pouvoir continuer à en vendre.

Nouveau tour de vis de l‘administration Biden

C’est dans un marché déjà bien verrouillé que le gouvernement de Biden a révoqué les licences d’exportation permettant à Intel et Qualcomm de continué à fournir certains semi-conducteurs à Huawei, révèle le Financial Times. Cette décision du ministère américain du Commerce entraverait la fourniture de puces pour les ordinateurs portables et les téléphones mobiles de Huawei, précisent des personnes au fait de la situation.

Le discours est un peu toujours le même : « Nous évaluons en permanence la manière dont nos contrôles peuvent protéger au mieux notre sécurité nationale et nos intérêts en matière de politique étrangère, en tenant compte de l’évolution constante des menaces et du paysage technologique », a déclaré un porte-parole du ministère. « Dans le cadre de ce processus, comme nous l’avons fait par le passé, nous révoquons parfois des licences d’exportation ».

Cette décision intervient alors que les États-Unis s’alarment de la capacité de Huawei à développer ses propres puces en dépit des contrôles à l’exportation mis en place depuis 2022, souligne le FT. Lorsque la secrétaire d’État au commerce, Gina Raimondo, s’est rendue en Chine l’année dernière, Huawei avait en effet présenté son smartphone Mate 60 Pro, dont les performances avaient surpris les experts.

Marco Rubio, vice-président républicain de la commission sénatoriale du renseignement, et Elise Stefanik, quatrième républicaine de la Chambre des représentants, avaient demandé le mois dernier à Mme Raimondo de révoquer les licences de Huawei après l’apparition d’informations selon lesquelles le groupe basé à Shenzhen avait construit des ordinateurs portables utilisant des puces d’Intel. C’est le cas du dernier Matebook avec un Core-i9 13900H.

Un discours bien rodé depuis des années

Le mois dernier, le FT avait également rapporté que les États-Unis poussaient leurs alliés en Europe et en Asie à renforcer les restrictions sur les exportations de technologies liées aux puces vers la Chine, en raison des inquiétudes croissantes concernant Huawei. Là encore, c’est une rengaine qui revient régulièrement sur le devant de la scène depuis des années.

« Les États-Unis ont trop étendu le concept de sécurité intérieure, politisé les questions économiques et commerciales, abusé des mesures de contrôle à l’export et adopté à plusieurs reprises des sanctions et des mesures de répression déraisonnables contre des entreprises chinoises spécifiques », a réagi un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué, relève de son côté l’AFP.

Le porte-parole a aussi averti que « la Chine prendrait toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder fermement les droits et les intérêts légitimes des entreprises chinoises ». En plus de bannir certaines entreprises américaines de ses administrations, la Chine restreint les exportations en matériaux rares indispensables à la création des puces.

L’AFP relève que les sanctions américaines ont forcé le géant chinois des télécoms à se recentrer sur des secteurs comme les logiciels, les appareils connectés, l’informatique d’entreprise, mais aussi les voitures électriques, avec sa marque Aito.

Réactions d’Intel et Qualcomm

Intel et Qualcomm ont réagi à leur manière à cette nouvelle vague de restriction. Dans un document transmis à la SEC, Intel explique que « le 7 mai 2024, le département du Commerce des États-Unis a informé Intel Corporation qu’il révoquait certaines licences d’exportation d’articles de consommation à un client en Chine, avec effet immédiat. Par conséquent, la société s’attend à ce que le chiffre d’affaires du deuxième trimestre 2024 reste dans la fourchette initiale de 12,5 à 13,5 milliards de dollars, mais en dessous du point médian ».

Il y a quelques jours, Qualcomm avait pris les devants (.pdf) : « nous disposons actuellement de licences d’exportation du ministère américain du Commerce qui nous permettent de vendre à Huawei des produits, notamment pour la 4G et le Wi-Fi, mais pas pour la 5G. Des reportages récents ont indiqué que le ministère du Commerce envisageait de ne pas accorder de nouvelles licences de vente à Huawei ». La prévision semble donc s’être réalisée.

« De plus, Huawei a récemment lancé de nouveaux appareils compatibles 5G utilisant des puces maison. Même si nous avons continué à vendre des produits à Huawei sous nos licences, nous ne prévoyons pas de revenus provenant de chez Huawei au-delà de l’année civile en cours ».

La suite au prochain épisode…

OpenAI a détruit les jeux de données de livres sur lesquelles elle a entrainé ses premiers modèles

10 mai 2024 à 14:16
Catch me if you can
Deux requins étiquetés par portions avec les marques des entreprises d'IA génératives nagent dans l'océan

Dans le procès qui oppose l’organisation américaine Authors Guild à OpenAI, des documents descellés révèle que l’entreprise de Sam Altman a affirmé à la FTC avoir détruit toutes ses copies des jeux de données contenant des milliers de livres sur lesquels elle a entrainé ses grands modèles de langage. Pour l’Authors Guild, OpenAI a détruit une preuve directe du contenu copyrighté qu’elle a utilisé pour entrainer ses modèles.

Ce sont des documents qu’OpenAI ne voulait pas qu’ils soient publiés. Mais finalement, la justice américaine n’a pas suivi l’avis de l’entreprise. Ils proviennent d’un des multiples procès intentés contre OpenAI pour violation de copyright lors de l’entrainement de ses modèles de langage. Ces documents révèlent que l’entreprise a détruit des jeux de données visés par la plainte, comme l’a découvert Business Insider.

Plainte de nombreux auteurs américains

L'organisation américaine Authors Guild, qui rassemble environ 9 000 membres, a porté plainte en septembre 2023 contre l'entreprise aux côtés d'auteurs célèbres comme George R.R. Martin, Michael Connelly, David Baldacci, Mary Bly, Sylvia Day ou encore Roxana Robinson (pdf). Dans ce document, les plaignants ciblent en particulier l'utilisation de trois jeux de données utilisés par l'entreprise : « OpenAI admet que parmi les jeux de données "d'entraînement" qu'elle a utilisés pour "entraîner" le modèle [GPT-3] figuraient "Common Crawl" et deux "corpus de livres basés sur l'internet" de "haute qualité" qu'elle appelle "Books1" et "Books2" », citant un article scientifique des chercheurs de l'entreprise. Mais, si le contenu de Common Crawl est connu (car disponible en accès libre), ceux de Books1 et Books2 ne le sont pas. En effet, ils ont été créés en interne à OpenAI pour entrainer ses modèles de façon unique et notamment GPT-3, le grand modèle de langage sur lequel l'entreprise s'est appuyée, à l'époque, pour sortir ChatGPT.

Des pièces à conviction détruites ?

Après plusieurs mois infructueux de recherche d'information sur Books1 et Books2, car OpenAI se retranchait derrière leur « confidentialité », l'Authors Guild a pu obtenir de l'entreprise de Sam Altman « qu'elle avait détruit toutes ses copies de books1 et books2, et que les deux chercheurs d'OpenAI responsables de la création de ces ensembles de données ne sont plus employés » par la société (PDF). Cette destruction aurait eu lieu mi 2022. Pour l'association de défense des droits des auteurs américains, « étant donné qu'OpenAI a détruit les preuves directes du contenu des books 1 et 2, ces anciens employés sont d'une importance cruciale dans cette affaire ». Elle a donc demandé à l'entreprise leur identité et l'accuse de ne pas donner suffisamment d'information pour les identifier. Les avocats de l'Authors Guild en profitent pour demander l'accès aux réponses d'OpenAI à la Federal Trade Commission (FTC) lors de différentes enquêtes de l'agence indépendante américaine. Celles-ci pourraient, en effet, contenir les informations que l'organisation cherche.

Destruction « avant litige »

Mais OpenAI se défend (PDF) en expliquant qu'elle a apporté à l'Authors Guild des informations sur ces deux chercheurs et qu'elle est prête à répondre à ses questions si elles n'étaient pas suffisamment claires. Elle ajoute que « les jeux de données Books1 et Books2 ont été supprimés pour cause de non-utilisation avant qu'un litige n'ait été intenté contre OpenAI, et qu'OpenAI a activement enquêté pour déterminer si elle pouvait trouver d'autres copies des jeux de données ou d'autres documents à partir desquels les jeux de données peuvent être reconstruits ». OpenAI s'oppose donc à ce que l'Authors Guild puisse accéder à ses réponses données à la FTC dans des enquêtes se concentrant sur les données personnelles et les aspects liés au consommateur, informations « sans rapport avec la présente affaire ». Dans une déclaration citée par Business Insider, OpenAI affirme que « les modèles qui alimentent ChatGPT et notre API aujourd'hui n'ont pas été développés à l'aide de ces jeux de données » et ajoute que « ces jeux de données, créés par d'anciens employés qui ne font plus partie d'OpenAI, ont été utilisés pour la dernière fois en 2021 et supprimés pour cause de non-utilisation en 2022 ». Il n'en reste pas moins que, dans sa réponse récente à la plainte du New York Times, OpenAI affirmait qu' « étant donné que le copyright couvre aujourd’hui pratiquement toutes les formes d’expression humaine – y compris les articles de blog, les photographies, les messages de forum, les bouts de code de logiciel et les documents gouvernementaux – il serait impossible d’entraîner les meilleurs modèles d’IA actuels sans utiliser des documents protégés par le copyright ».

Intel Core i9-14900KS Review: The Swan Song of Raptor Lake With A Super Fast 6.2 GHz Turbo

10 mai 2024 à 14:30

For numerous generations of their desktop processor releases, Intel has made available a selection of high-performance special edition "KS" CPUs that add a little extra compared to their flagship chip. With a lot of interest, primarily from the enthusiasts looking for the fastest processors, Intel's latest Core i9-14900KS represents a super-fast addition to its 14th Generation Core lineup with out-of-the-box turbo clock speeds of up to 6.2 GHz and represents the last processor to end an era as Intel is removing the 'i' from its legendary nomenclature for future desktop chip releases.

Reaching speeds of up to 6.2 GHz, this sets up the Core i9-14900KS as the fastest desktop CPU in the world right now, at least in terms of frequencies out of the box. Building on their 'regular' flagship chip, the Core i9-14900, the Core i9-14900KS is also using their refreshed Raptor Lake (RPL-R) 8P+16E core chip design with a 200 MHz higher boost clock speed and also has a 100 MHz bump on P-Core base frequency. 

This new KS series SKU shows Intel's drive to offer an even faster alternative to their desktop regular K series offerings, and with the Core i9-14900KS, they look to provide the best silicon from their Raptor Lake Refresh series with more performance available to unlock to those who can. The caveat is that achieving these ridiculously fast clock speeds of 6.2 GHz on the P-Core comes at the cost of power and heat; keeping a processor pulling upwards of 350 W is a challenge in its own right, and users need to factor this in if even contemplating a KS series SKU.

In our previous KS series review, the Core i9-13900KS reached 360 W at its peak, considerably more than the Core i9-13900K. The Core i9-14900KS, built on the same core architecture, is expected to surpass that even further than the Core i9-14900K. We aim to compare Intel's final Core i series processor to the best of what both Intel and AMD have available, and it will be interesting to see how much performance can be extrapolated from the KS compared to the regular K series SKU.

Will Chatbots Eat India's IT Industry?

Par : msmash
10 mai 2024 à 14:42
Economist: What is the ideal job to outsource to AI? Today's AIs, in particular the Chatgpt-like generative sort, have a leaky memory, cannot handle physical objects and are worse than humans at interacting with humans. Where they excel is in manipulating numbers and symbols, especially within well-defined tasks such as writing bits of computer code. This happens to be the forte of giant existing outsourcing businesses -- India's information-technology companies. Seven of them, including the two biggest, Tata Consultancy Services (TCS) and Infosys, collectively laid off 75,000 employees last year. The firms say this reduction, equivalent to about 4% of their combined workforce, has nothing to do with ai and reflects the broader slowdown in the tech sector. In reality, they say, ai is an opportunity, not a threat. Business services are critical to India's economy. The sector employs 5m people, or less than 1% of Indian workers, but contributes 7% of GDP and nearly a quarter of total exports. Simple services such as call centres account for a fifth of those foreign revenues. Three-fifths are generated by it services such as moving data to the computing cloud. The rest comes from sophisticated processes tailored for individual clients. Capital Economics, a research firm, calculates that an extreme case, in which ai wiped out the industry entirely and the resources were not reallocated, would knock nearly one percentage point off annual GDP growth over the next decade in India. In a likelier scenario of "a slow demise," the country would grow 0.3-0.4 percentage points less fast. The simplest jobs are the most vulnerable. Data from Upwork, a freelancing platform, shows that earnings for uncomplicated writing tasks like copy-editing fell by 5% between Chatgpt's launch in November 2022 and April 2023, relative to roles less affected by ai. In the year after Dall-e 2, an image-creation model, was launched in April 2022, wages for jobs like graphic design fell by 7-14%. Some companies are using AI to deal with simple customer-service requests and repetitive data-processing tasks. In April K. Krithivasan, chief executive of TCS, predicted that "maybe a year or so down the line" chatbots could do much of the work of a call-centre employee. In time, he mused, AI could foretell gripes and alleviate them before a customer ever picks up the phone.

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Linux 6.10 Adding TPM Bus Encryption & Integrity Protection

10 mai 2024 à 14:34
Linux 6.10 is introducing support for Trusted Platform Module (TPM2) encryption and integrity protections to prevent active/passive interposers from compromising them. This follows a recent security demonstration of TPM key recovery from Microsoft Windows BitLocker being demonstrated. TPM sniffing attacks have also been demonstrated against Linux systems too, thus the additional protections be made with Linux 6.10 to better secure TPM2 modules...

Intel Takes Open-Source Hyperscan Development To Proprietary Licensed Software

10 mai 2024 à 14:07
While Intel can be praised for their dozens (or likely by now, hundreds) of open-source projects they maintain and countless other existing open-source software projects they actively contribute to and are covered by Phoronix on a near-daily basis, not everything there is open-source. Intel is a wonderful and leading open-source promoter but occasionally there are closed-source blobs or questionable moves such as today: Intel is taking their Hyperscan library development from BSD-licensed open-source software to now the Intel Proprietary License moving forward...

CopprLink : une nouvelle norme PCIe pour les eGPU

10 mai 2024 à 14:56

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

CopprLink est une nouvelle norme lancée par le Consortium PCI-SIG pensée pour dépasser les capacités de l’OCuLink. Cette norme qui balbutie tout juste dans certains appareils est nées en 2015 et  alors qu’elle va bientôt fêter ses 10 ans, elle n’a pas su trouver énormément de relais chez les constructeurs. 

CopprLink se distingue avec une possibilité de connexion externe proposant un très très haut débit à destination des circuits graphiques mais pas uniquement à ceux-ci.  Pensée pour les usages professionnels, cette nouvelle connectique pourrait avoir des impacts sur les machines mobiles comme sur le segment des MiniPC.


On connait déjà plusieurs formes de connexions externes de solutions graphiques. L’arrivée des format Thunderbolt 3 et 4 mais aussi de l’USB4 ont ouvert pas mal de possibilités sur ce segment/ Plus récemment l’industrie s’est intéressée à l’OCulink avec enfin un certain regard de la part de marques puissantes chez les constructeurs. Mais cela reste assez restreint en terme d’utilisation, certains constructeurs préférant même utiliser des connecteurs propriétaires plutôt que de se frotter à la  concurrence.

Le PCI-SIG annonce désormais la norme CopprLink qui permettra la connexion de solutions PCIe en interne comme en externe. Une idée intéressante puisqu’elle permettrait de déplacer des composants dans des zones plus faciles a ventiler par exemple ou a les extraire totalement des machines. En interne la limitation est assez large avec une connexion sur un mètre ce qui permettrai par exemple de séparer la partie graphique de la carte mère et de l’alimentation pour concevoir un système de refroidissement indépendant. En externe le câble pourra mesurer jusqu’à 2 mètres et permettra de déporter des composants à l’extérieur d’un portable ou d’un MiniPC.

Le consortium a également pensé a la robustesse des connecteurs externes qui devraient pouvoir encaisser des mouvements mécaniques plus durs et donc offrir une plus grande durée de vie aux accessoires. Cela se traduira en revanche par un connecteur CopprLink baptisé SFF-TA-1032 sans aucune rétrocompatibilité avec d’autres ports. Compatible avec les normes PCIe 5.0 et PCIe 6.0, il devrait offrir une vitesse maximale de 32 ou 64 GT/s contre 8 GT/s pour l’actuel OCuLink.

Un format de connecteur SF-TA-1032

Bien sûr pour le moment il s’agit surtout d’une bonne nouvelle très théorique puisqu’on ne connait pas l’impact financier d’un tel déploiement sur une machine. CopprLink doit également faire son chemin jusqu’aux constructeurs et parvenir à séduire les clients. Un travail pratique qui a pris de nombreuses années avec OCuLKink et qui n’a pas pour le moment réussi a faire ses preuves auprès des acteurs les plus importants du marché PC ni, évidemment, du grand public.

Le dock Lenovo ThinkBook TGX est une super nouvelle pour OCuLink

CopprLink : une nouvelle norme PCIe pour les eGPU © MiniMachines.net. 2024.

L’histoire du BASIC, lancé il y a plus de 60 ans

10 mai 2024 à 13:20
Simple, basique

Le BASIC est un langage de programmation que les moins jeunes connaissent certainement, voire qu’ils ont étudié à l’école pour certains (j’en fais partie, cela ne me rajeunit pas…). Ce projet universitaire, qui réunit à la fois un langage de programmation et la notion de temps partagé, vient de fêter ses 60 ans. On remonte donc soixante ans en arrière…

Il y a quelques jours, le BASIC fêtait ses 60 ans : « à 4 heures du matin, le 1er mai 1964, dans le sous-sol du College Hall, le professeur John G. Kemeny et un étudiant programmeur [Thomas E. Kurtz, ndlr] tapaient simultanément RUN sur les terminaux voisins », explique le Dartmouth College, une université privée du nord-est des États-Unis, où s’est déroulé cette première.

Pour vous resituer un peu, c’est aussi dans les années 60 que Douglas Engelbart a inventé la souris. Internet n’existait pas, et ARPANET n’est arrivé que cinq ans plus tard, en octobre 1969, avec le premier paquet de données qui transitait entre une université et une entreprise.

« Premier système de partage de temps à usage général »


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God of War Ragnarök pourrait être le prochain portage PlayStation !

10 mai 2024 à 13:09

Alors que nous attendions l'annonce, logique, du portage de The Last of Us Part II sur nos PC, l'annonce d'un tel transfuge pourrait être à chercher du côté d'un homme barbu et en colère ! En effet, billbil-kun affirme que ses sources lui ont révélé que l'annonce du portage God of War Ragnarök serait proche, à priori pour ce mois, le fait que jeu a plus d'un an de commercialisation sur les plateformes de SONY, il est sorti en novembre 2022 sur PS4 et PS5, conjugué au fait que le portage de God of War sur PC fut un succès, étaient grandement cette thèse ! […]

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Streaming is Cable Now

Par : msmash
10 mai 2024 à 14:00
An anonymous reader shares a report: Disney Plus, Hulu, and Max are teaming up for a new bundle this summer, Netflix is focused on the WWE and celebrity boxing, Disney Plus is getting ESPN, and Bloomberg reported earlier this week that Max could get a price hike. A familiar refrain emerged around all this news: streaming is becoming cable TV all over again and getting crummier in the process. And it's true! When streaming first emerged, it was a beautiful alternative to piracy, which was very convenient and very illegal, and cable, which was festooned with ads and weighed down by channels you were paying for and didn't want. Streaming gave you a world of content on demand for a fraction of the cost of cable. But that experience was never sustainable. Content costs money to make, and companies are apparently obligated to "increase revenue" and "make profit." This means Netflix spending billions of dollars a year on content isn't necessarily sustainable unless it's adding new users and monetizing them through some combination of ads and increasing subscription fees for stuff that used to be free, like sharing an account or streaming in 4K.

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3D Gaussian splatting : de la création de scènes 3D en temps réel qui va vous laisser pantois

Une équipe de chercheurs issus de l’Inria (Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique), de l’Université Côte d'Azur et de la TU Wien (Université technique de Vienne) ont présenté, en amont du SIGGRAPH 2024 qui se déroulera fin juillet, un papier intitulé « A Hierarchical 3D Gaussian Representation for Real-Time Rendering of Very Large Datasets ». Comme le titre l’explicite, la publication porte sur une technique de rendu en temps réel, appelée 3D Gaussian splatting ; elle est censée offrir des visuels d’excellente qualité tout en garantissant un bon niveau de performances... [Tout lire]

L'architecture RUBIN de NVIDIA se profile toujours pour 2025

10 mai 2024 à 12:50

Donc après les cartes graphiques Hooper, Ada Lovelace, puis Blackwell, nous aurons donc le droit aux cartes RUBIN, en hommage à Vera Rubin une astronome américaine, née le le 23 juillet 1928, principalement connue pour son étude sur la vitesse de rotation des étoiles dans les galaxies spirales qui consolida l'hypothèse de la présence de matière noire dans la périphérie des galaxies. […]

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Nintendo Switch 2 : 12 Go de RAM et 256 Go de stockage ?

10 mai 2024 à 12:23

L'actuelle Switch de Nintendo va sur ses 9 ans et même si la console fait encore des miracles, il est temps pour Nintendo de passer à la Switch 2 ou à la Switch Pro. Et c'est en mars prochain que la marque devrait très probablement annoncer son nouveau modèle. Nouveau modèle qui devrait exploiter un soc NVIDIA T239, donc le nouveau Tegra des verts. Nouveau Tegra qui serait en Arm A78C 8 Cores et qui exploiterait un GPU intégré Ampere. On pourrait ainsi profiter des technos des verts. […]

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Découvrez Seasonic à l'occasion des 20 ans de Cowcotland

10 mai 2024 à 12:09

Deuxième partie de notre dernier et récent déplacement à Taiwan dans le cadre de nos 20 ans, avec Seasonic. Pas d'usine ici, mais des bureaux avec une partie étonnante : une zone de fabrication artisanale d'alimentations pour réaliser des tests et des prototypes. On découvre tout ça ici : Cowcotlanf x Seasonic ou sur la source. […]

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The Most Detailed 3D Reconstruction of Human Brain Tissue

Par : BeauHD
10 mai 2024 à 13:00
An anonymous reader quotes a report from Interesting Engineering: Imagine exploring the intricate world within a single cubic millimeter of human brain tissue. It might seem insignificant, but within that tiny space lies a universe of complexity -- 57,000 individual cells, 230 millimeters of blood vessels, and a staggering 150 million synapses, the junctions where neurons communicate. All this information translates to a mind-boggling 1,400 terabytes of data. That's the kind of groundbreaking achievement researchers from Harvard and Google have just accomplished. Leading the charge at Harvard is Professor Jeff Lichtman, a renowned expert in brain structure. Partnering with Google AI, Lichtman's team has co-created the most detailed 3D reconstruction of a human brain fragment to date. This intricate map, published in Science, offers an unprecedented view of the human temporal cortex, the region responsible for memory and other higher functions. Envision a piece of brain tissue roughly half the size of a rice grain but magnified to reveal every cell and its web of neural connections in vivid detail. This remarkable feat is the culmination of nearly a decade of collaboration between Harvard and Google. Lichtman's expertise in electron microscopy imaging is combined with Google's cutting-edge AI algorithms. [...] The newly published map in Science reveals previously unseen details of brain structure. One such discovery is a rare but powerful set of axons, each connected by up to 50 synapses, potentially influencing a significant number of neighboring neurons. The team also encountered unexpected structures, like a small number of axons forming intricate whorls. Since the sample came from a patient with epilepsy, it's unclear if these formations are specific to the condition or simply uncommon occurrences.

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