Mais il se trouve que la dernière version (2025.12.11-2) corrige enfin cela : Elle possède un zoom adaptatif qui s'ajuste à la prochaine intersection. C'est le jour et la nuit par rapport aux anciennes versions (et aussi par rapport à OrganicMaps).
Même si j'ai encore des reproches à faire à l'affichage (trop chargé) c'est un pas dans le bon sens, et si vous êtes utilisateur/trice de MagicEarth, sachez que je considère que CoMaps peut désormais remplacer MagicEarth pour la navigation en voiture.
Cependant, si vous avez besoin de l'info-trafic, il faudra rester sur MagicEarth (CoMaps n'en possédant pas)... et donc payer. (Et je peux vous dire que l'info-trafic de MagicEarth est vraiment efficace: Elle m'a fait éviter des bouchons énormes en me proposant des trajets alternatifs). (Permalink)
Le fichier TAJ (traitement des antécédents judicaires) et le FPR (fichier des personnes recherchées) auraient été compromis. 16.5 millions de données dans la nature.
😯😯😯
Les grosse boîtes, après avoir joué avec le feu des codecs et des licences pour se faire du fric, se font mordre par le système de licences.
Si vous voulez comprendre à quel point c'est un merdier sans nom, je vous recommande chaudement d'aller voir cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Kv4FzAdxclA
Et c'est AV1 qui va nous sauver. Non seulement il est meilleur que H264 (et aussi bon voir meilleur que H265), mais il est libre de tout brevet, et la plupart des processeurs récents sont déjà capables de le décoder nativement. (Permalink)
Personne ne veut de l'IA: il y aurait 500 millions de PC sous Windows 10 parfaitement éligibles à la migration gratuite à Windows 11, mais les utilisateurs n'en veulent pas.
Non seulement c'est un problème pour Microsoft, mais c'est un problème pour nous tous: Vu qu'il n'y a plus de mises à jour de sécurité pour Windows 10, c'est une bombe à retardement. (Permalink)
« Concrètement, un utilisateur Mac qui n'a plus de place sur son disque dur (Apple ne livre toujours que 256 Go sur l'entrée de gamme en 2025...) tape "comment récupérer de l'espace disque sur Mac ?". Les deux premiers résultats sur Google sont deux liens sponsorisés menant vers de vraies discussions ChatGPT et Grok rendues publiques où les pirates ont manipulé l'IA pour qu'elle décrive tout un processus qui récupèrerait soi-disant de l'espace disque, mais accède en fait au Terminal pour installer un malware vicieux. »
Wokay... donc le FBI reçoit une circulaire incitant à ficher pas seulement ceux qui s'opposent à la politique d'immigration de Trump, mais aussi ceux qui parlent de théorie du genre, et aussi tout ceux qui expriment des idées "anti-américaines", "anti-capitalistes" ou "anti-chrétiennes".
En gros, si vous osez critiquer la classe dominante (gouvernement, riches, chrétiens) vous serez fichés. Sympa, la nouvelle dictature religieuse aux USA. (Permalink)
Les riches de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres. Faudra vraiment pas s'étonner s'il y a des têtes qui se retrouvent au bout de piques. (Permalink)
Alimenter des datacenters pour relancer le supersonique, réécrire l’ADN pour cibler le cancer, recharger des cellules vieillissantes, relier la Terre et l’espace par laser, parler et coder avec l’IA… C’est parti pour Électroscope #7.
Et si la demande énergétique de l’IA donnait naissance au Concorde 2.0 ?
L’IA a un besoin immédiat de puissance, et l’aéronautique a déjà des moteurs capables de la fournir. En les adaptant en turbines au sol, Boom Supersonic y voit un moyen de financer la création du Concorde 2.0 et d’accélérer le retour de l’aviation supersonique.
On pourrait croire que l’IA n’est qu’une affaire de neurones artificiels et d’algorithmes. En réalité, c’est aussi une histoire de câbles, de transformateurs et de turbines. Or le réseau électrique américain, en raison de son fonctionnement actuel, a du mal à suivre la courbe de la demande en énergie des nouveaux centres de calcul en construction. Certaines baies de processeurs restent inutilisées, non par manque de puces, mais parce que les datacenters peinent à obtenir les raccordements adéquats aux lignes haute tension. Ils se retrouvent dans des files d’attente alors que la Chine ajoute des capacités à un rythme soutenu.
Face à cette lenteur, les grands acteurs du numérique se tournent vers une solution de secours : construire leurs propres centrales au pied de leurs infrastructures IA. La plupart reposent toutefois sur des turbines à gaz dérivées de réacteurs d’avions subsoniques, qui ont été conçus pour voler à haute altitude, dans un air glacial. C’est tout le problème. Quand elles sont utilisées au sol, de surcroît en plein soleil, ces turbines commencent à perdre un peu de puissance dès une dizaine de degrés, et leur production chute à partir de 30 °C. Pour tenir la charge, elles ont besoin de grosses quantités d’eau pour le refroidissement.
Le constructeur Boom Supersonic, qui est en train de concevoir Overture, une sorte de Concorde 2.0, propose une autre solution : transformer le cœur de son moteur supersonique Symphony, prévu pour voler à Mach 1,7 dans un environnement équivalent à 70 °C, en turbine électrique baptisée Superpower. Transposé au sol, il a un net avantage : il peut maintenir ses 42 mégawatts de puissance jusqu’à 43 °C, sans recourir à l’eau de refroidissement, ressource sous tension autour de nombreux sites américains.
Ce choix technologique, qui fait déjà l’objet d’une commande ferme de 29 unités, est aussi un pari industriel : produire ces turbines en série, dans une usine dédiée, pour atteindre 4 gigawatts de capacité de production par an d’ici 2030 et se servir des futurs profits pour financer le successeur du Concorde. Ainsi, chaque heure de fonctionnement dans un datacenter d’IA servirait à certifier plus rapidement le moteur Symphony et à financer Overture, et donc… le retour de l’aviation supersonique !
L’IA à la française (Mistral, Gradium) n’a pas dit son dernier mot !
Ces derniers jours, le paysage français de l’IA s’est enrichi avec Gradium, nouveau champion de l’IA vocale, et Devstral 2, la nouvelle famille de modèles de Mistral AI dédiée au code. Deux paris complémentaires qui illustrent une même dynamique : une IA française moins centrée sur le « chatbot généraliste » et davantage sur des verticales à forte valeur ajoutée – la voix comme interface universelle, et le code comme levier d’automatisation.
Née fin 2025 en tant que spin-off du laboratoire de recherche Kyutai, Gradium veut faire de la voix la nouvelle « couche d’interface » de l’IA. La start-up a levé des fonds conséquents auprès d’investisseurs de premier plan (Xavier Niel, Rodolphe Saadé, entre autres) pour industrialiser des modèles audio capables de générer et de comprendre la voix avec une latence quasi nulle. S’appuyant sur les travaux open source de Kyutai, Gradium mise sur « l’interaction voix-à-voix ». Une communication entièrement vocale, sans passage intermédiaire par le texte, plus naturelle, par défaut multilingue, et qui peut être interrompue comme on le fait dans le cadre d’une conversation « entre humains ».
Dans un tout autre registre, Mistral AI développe Devstral, une lignée de modèles spécifiquement entraînés pour le développement logiciel et le codage. Ils sont optimisés pour naviguer dans une base de code, utiliser des outils (git, recherche, tests) et modifier plusieurs fichiers en autonomie. La dernière version, Devstral 2, atteint des scores de pointe sur le référentiel SWE-Bench Verified, se positionnant comme l’un des meilleurs modèles ouverts dans le monde, avec un niveau similaire à son rival chinois Deepseek.
Vers une édition du génome 7 fois plus efficace et capable de cibler le cancer
Au sein de l’Institut Max-Planck de Leipzig, une équipe de chercheurs vient de franchir une étape importante pour rendre l’édition du génome plus efficace et, peut-être, créer (à terme) une arme ciblant spécifiquement les cellules cancéreuses.
Leur avancée, récemment publiée, apporte une nouvelle façon de « trier » les cellules après une modification de l’ADN dans une culture cellulaire, afin de ne garder que celles ayant été correctement réécrites et de se débarrasser du reste. Leur méthode, testée sur 42 régions de l’ADN humain et sur plusieurs types de cellules, multiplie en moyenne par 7 l’efficacité de l’édition génomique in vitro, atteignant parfois près de 100 % de cellules modifiées !
Leur étude nous rapproche aussi d’un rêve de longue date en cancérologie : éliminer les cellules tumorales en laissant les cellules saines intactes. Leur méthode d’édition de l’ADN pouvant exploiter la signature la plus intime du cancer : ses mutations spécifiques.
En effet, une cellule cancéreuse se distingue d’une cellule normale par quelques fautes de frappe dans son ADN. Or les « ciseaux génétiques CRISPR », programmables, développés dans le cadre de cette recherche, sont capables de reconnaître précisément ces erreurs dans les cellules cancéreuses. Les cellules portant la mutation cancéreuse sont alors coupées délibérément au « mauvais endroit » et, incapables de se réparer, meurent.
En culture cellulaire, les chercheurs montrent qu’ils peuvent ainsi tuer sélectivement des cellules humaines portant des mutations de cancer, tout en épargnant les cellules saines. Dans certains cas, la mutation pathogène est même réparée pour retrouver la séquence normale. Ce qui en fait un outil puissant pour préparer de futures thérapies !
Bien entendu, nous sommes encore au stade des essais en laboratoire : avant d’en faire un traitement, il faudra apprendre à amener ces ciseaux au bon endroit in vivo, directement dans le corps, et à contrôler leurs éventuels effets indésirables. Mais l’approche esquisse une future génération de traitements, capables de traquer les cellules cancéreuses mutation par mutation, avec une précision que la chimio ne pourra sans doute jamais offrir…
Des « nanofleurs » pour recharger nos cellules : une piste contre le vieillissement
Nos cellules ont besoin d’énergie pour tout faire : se réparer, se défendre, fonctionner au quotidien. Cette énergie est fabriquée par de minuscules organites que l’on peut comparer à des batteries internes : ce sont les indispensables mitochondries. Avec l’âge, celles-ci ont tendance à perdre en efficacité. C’est pourquoi certains tissus récupèrent moins bien et notre organisme devient alors plus vulnérable aux dégâts accumulés.
Des chercheurs de l’université Texas A&M explorent une approche originale pour aider des cellules fatiguées à retrouver du souffle. Leur idée consiste à utiliser des cellules souches comme de véritables « ateliers de fabrication de mitochondries ».
Pour y parvenir, l’équipe a conçu des particules minuscules, baptisées « nanofleurs », faites à base de disulfure de molybdène. Une fois entrées dans les cellules souches, elles sont en mesure de déclencher un signal : produire davantage de mitochondries. Dans l’expérience de laboratoire, les cellules souches ont ainsi réussi à doubler leur stock de mitochondries, puis (fait encore plus intéressant) les ont transmises plus facilement (3 à 4 fois plus) à des cellules voisines en difficulté. Autrement dit, elles ne se contentent pas de se recharger elles-mêmes : elles peuvent aussi « dépanner » des cellules autour d’elles.
Pourquoi est-ce si prometteur ? Parce que si une cellule récupère des mitochondries en meilleur état, elle peut améliorer sa production d’énergie (l’ATP), mieux résister au stress et reprendre une partie de ses fonctions. C’est une piste qui s’inscrit dans ce que l’on appelle la « médecine régénérative », qui suscite beaucoup d’intérêt : elle consiste à redonner de la capacité de réparation aux cellules et permettrait de… lutter contre le vieillissement.
FACTORY 27 : Cailabs prépare la production en série des stations optiques
Dans la bataille des données venues de l’espace, le vrai goulot d’étranglement n’est pas toujours en orbite. Il se trouve souvent au sol, là où le faisceau doit traverser l’atmosphère sans décrocher. C’est sur ce point dur que la deeptech française Cailabs s’est positionnée : faire des liaisons optiques Terre–Espace un système fiable, industrialisable et déployable à grande échelle, grâce à ses « dômes de communication laser » bientôt produits en série.
En effet, si une liaison laser promet des débits élevés et une forte directivité, elle doit traverser un milieu fort capricieux : l’atmosphère terrestre. Chaleur, turbulences, humidité, brume… l’air ambiant déforme son rayon, comme une route qui ondulerait non-stop. Et à ces distances, il faut aussi un pointage d’une précision extrême : viser une station au sol depuis l’orbite, c’est comme faire passer un fil à travers le chas d’une aiguille… sauf que l’aiguille est à plusieurs centaines de kilomètres et bouge en permanence !
Installée à Rennes depuis 2013, l’entreprise Cailabs dit avoir trouvé la parade avec de nouvelles stations optiques au sol bourrées de technologies innovantes, qui permettent au rayon laser de rester exploitable malgré des conditions atmosphériques difficiles. On peut le résumer ainsi : Cailabs fabrique l’équipement qui aide la station à récupérer un signal laser propre, même quand l’air l’a altéré, et à renvoyer un faisceau stable vers l’espace.
Après une phase de développement, Cailabs prépare désormais un vrai changement d’échelle avec la construction, à Rennes, d’une usine d’environ 10 000 m², pensée pour la production en série. Baptisé FACTORY 27, ce futur site doit entrer en service en 2027 et produire à la chaîne des dômes de communication pour les liaisons laser entre la Terre et les satellites. L’ambition affichée est de viser jusqu’à 50 stations par an, à l’horizon 2028 !
Chaque lundi, Les électrons libres vous propose un tour d’horizon des nouvelles électrisantes qui secouent le monde de la tech et œuvrent en faveur d’un progrès à même de changer votre quotidien.
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Saperlipopette 🗣️@tommyfr.bsky.socialposted: «Le 14 décembre 2025 marque le franchissement d’une étape majeure : le réacteur de Flamanville 3 a atteint 100 % de puissance nucléaire à 11h37 et a produit 1 669 MW de puissance électrique brute»
Quoted post from Tristan K.@tristankamin.bsky.social: On va surveiller le watt-mètre ce soir, on va ptèt voir tomber un record de puissance pour une unité de production électrique en France !
Bilostuc@bilostuc.bsky.socialreplied: Je crois que là c'est officiel, FLA 3 devient le réacteur nucléaire le plus puissant de France !Production en temps réel du réacteur nucléaire de Flamanville 3.
1545 MW Le 14/12/2025 à 10H00.
https://www.services-rte.com/fr/visualisez-les-donnees-publiees-par-rte/production-realisee-par-groupe.html
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: On va surveiller le watt-mètre ce soir, on va ptèt voir tomber un record de puissance pour une unité de production électrique en France !
Quoted post from Agence France-Presse@afp.com: 🇫🇷 L'Autorité de sûreté nucléaire a donné son feu vert à l'énergéticien EDF pour augmenter au-delà de 80% la puissance du réacteur EPR de Flamanville (Manche), ouvrant la voie à une exploitation à pleine puissance après des années d'attente.
➡️ u.afp.com/S7B9
Marme & lade 🌱@marmelade.bsky.socialposted: La préfecture du Rhône interdit les concerts du festival antifa de Lyon,dont celui du groupe punk Poésie Zéro.
Elle justifie en citant "des textes on très violent, hostiles au système, à la police et la société de surveillance."
Le fascisme est là.
www.leprogres.fr/politique/20...
La Préfecture prend un arrêté pour interdire les concerts de l'Antifafest
Le festival Antifafest doit accueillir des conférences sur plusieurs thématiques mais aussi des concerts, du 11 au 13 décembre 2025, à la salle de la Rayonne et à l'Île Egalité à Villeurbanne. Mais la préfecture a pris un arrêté d'interdiction de la tenue de l'ensemble de ces concerts.
Cet arrêté cite plusieurs paroles des chansons des artistes invités à se produire : « Considérant que le groupe de punk rock ska parisien Poésie Zéro est connu pour ses textes au ton très violent, hostiles au système, à la police et la société de surveillance » [...] « considérant que le rappeur lyonnais L'Allemand incite également à la haine contre l'institution policière », peut-on notamment lire.
Michaël Mangeon@mangeon4.bsky.socialposted: Photo du jour
21 janvier 2000 : Des travaux sont en cours sur la digue de la centrale #nucléaire du Blayais, à la suite de l’inondation du site survenue fin décembre 1999.
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Message: cURL error Could not resolve host: public.api.bsky.app: 6 (https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html) for https://public.api.bsky.app/xrpc/app.bsky.feed.getAuthorFeed?actor=did%3Aplc%3Atoudj53egawswz2ypw3zyn2u&filter=posts_and_author_threads&limit=30