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Aujourd’hui — 28 janvier 2025Révolution Énergétique

Kit de panneaux solaires : une solution flexible pour votre maison en 2025

28 janvier 2025 à 11:12

Les kits de panneaux solaires sont des systèmes pour produire de l’électricité verte soi-même mais à la différence des panneaux solaires classiques, ces kits peuvent s’installer sans l’intervention d’un professionnel. Ils sont livrés clés en main. Quels sont les avantages d’un kit de panneaux solaires ? Comment le choisir ? Explications.

Pourquoi opter pour un kit de panneaux solaires en 2025 ?

Que ce soit pour votre maison, pour une caravane, pour un chalet isolé, les kits de panneaux solaires vous facilitent l’achat et la pose. C’est la solution idéale pour avoir de l’électricité dans un chalet isolé non relié au réseau électrique national afin d’être autonome ou pour réduire votre consommation énergétique le cas contraire. Avant de vous engager pour un investissement conséquent, pensez à essayer le kit de panneaux solaires.

  • Les avantages d’un kit de panneaux solaires pour une installation rapide

Les kits solaires maison sont une solution tout en un qui se compose des panneaux solaires, du système de fixation, d’un onduleur, du câblage nécessaire ainsi que des éléments de protection nécessaires, de batteries si vous souhaitez stocker votre surplus de production. Le tout est livré avec un mode d’emploi pour vous accompagner tout au long de l’installation. Avec ce type d’installation, vous économiserez sur votre budget de départ et dans certains cas, vous n’aurez pas de démarches administratives.

    • Facilité d’installation et gain de temps

Une fois votre kit de panneaux solaires choisi, il vous faudra trouver le bon emplacement afin d’avoir une installation efficace et productive. L’avantage principale est que l’installation du kit solaire peut être faite par soins tout de suite après l’achat. Pas besoin de prendre rendez-vous avec un installateur et d’attendre sa venue (conseillé toutefois si vous n’êtes pas à l’aise). Les fabricants de ces kits solaires vous guident pas à pas dans l’installation à l’aide du manuel ou de tutos. Ces kits peuvent facilement être installés au sol, sur un balcon, dans un jardin ; pas besoin de les fixer obligatoirement sur un toit.

    • Adaptabilité pour les petits besoins énergétiques

Le kit de panneaux solaires flexibles peut largement couvrir la consommation de vos appareils électroménagers quotidiens (réfrigérateur, télévision, ordinateur, lumière, four) ainsi que les consommations occasionnelles d’une machine à laver ou d’un lave-vaisselle. C’est donc un système de production parfait pour les lieux isolés fréquentés seulement quelques jours. Comme tous les panneaux solaires, il faudra bien choisir la puissance du kit en fonction de vos besoins.

À lire aussi Panneaux solaires plug and play : une solution simple pour l’autoconsommation en 2025

Comparatif des kits solaires disponibles en 2025

Il existe plusieurs versions de kits solaires : les kits nomades, les kits plug and play et les kits solaires classiques d’une puissance inférieure à 3 kWc. Le prix va dépendre de la puissance des panneaux, de la marque du fabricant et des composants fournis avec le kit.

Voici quelques tarifs de kits solaires :

Type

Prix

Autoconsommation estimée

Kit solaire nomade

Entre 120 et 400 €

Jusqu’à 100 Wc

Kit plug and play

Entre 300 et 900 €

Entre 300 et 500 Wc

Kit solaire 3 kWc

Entre 2 000 et 4000 €

Jusqu’à 10-15 KWh

Ces divers kits peuvent être pourvus d’une batterie afin de pouvoir stocker le surplus d’électricité produit et de le consommer plus tard.

    • Kit solaire avec batterie ou sans batterie

Si vous êtes en caravane, ou dans une maison isolée, la batterie de stockage peut être un bon investissement. En effet, si votre installation produit plus d’électricité que vos besoins, il vous sera possible de la stocker pour l’utiliser plus tard pour alimenter un lave-linge ou en cas de mauvais temps réduisant la production. Toutefois, la batterie de stockage a un cout important et son achat pourrait être inutile. Certains fabricants ou fournisseurs d’énergie indiquent que la batterie est inutile s’il n’y a pas une installation de 3 ou 4 kits solaires minimum.

    • Quelle puissance choisir pour son kit solaire ?

Le choix de la puissance d’un kit de panneaux solaires est extrêmement important car s’il est sous-dimensionné, vous n’aurez pas assez de production d’électricité solaire pour alimenter vos divers appareils. Il faut aussi que vos panneaux soient bien exposés aux rayons solaires afin de fournir un rendement optimal. Pour vous aider, voici quelques exemples de puissance à avoir en fonction des besoins :

  • Inférieure à 1 kWc : couvre les besoins du talon de consommation quotidien (hors lave-linge, four, lave-vaisselle).
  • Entre 1 kWc et 3 kWc : assure la production de tous appareils nécessaires dans la vie courante (talon de consommation + lave-vaisselle, lave-linge et four)
  • Au-dessus de 3 kWc : les kits ne sont plus rentables financièrement. En effet, ils deviennent trop chers à l’achat et les kits ne bénéficient d’aides financières pour en réduire le cout. C’est aussi une question de sécurité car au-dessus de cette puissance, le recours à un professionnel pour l’installation est fortement recommandé.

Conclusion : kit solaire, la solution idéale pour une installation flexible ?

Le kit solaire maison peut être intéressant pour une autoconsommation au quotidien chez vous, sur les routes ou en vacances par exemple. Il faut savoir que dans certains cas, si les besoins ou les conditions d’ensoleillement ne sont pas correctement pris en compte, un kit solaire maison ne sera pas rentable.

En cas de doute, il vaut mieux faire appel à un installateur de panneaux solaires qui pourra vous aider. De même, si vous envisagez de vendre votre électricité à votre fournisseur d’électricité, cela n’est pas possible avec ce type de panneaux solaires. Dans ce cas, il faudra vous tourner vers un professionnel et une installation fixe plus onéreuse mais éligible à des aides financières.   

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Panneaux solaires plug and play : une solution simple pour l’autoconsommation en 2025

28 janvier 2025 à 10:56

Les panneaux solaires plug and play s’installent en quelques minutes sans l’intervention d’un spécialiste. Grâce à une simple prise, vous pouvez réaliser des économies d’énergie que vous soyez occupant d’une maison ou d’un appartement. Comment fonctionnent ces panneaux solaires plug and play et permettent-ils d’avoir une autoconsommation ? Nous faisons le point.

Pourquoi choisir les panneaux solaires plug and play ?

Avec le prix de l’électricité qui n’a cessé d’augmenter ces dernières années, chacun d’entre nous souhaite faire des économies d’énergie. Une solution est de passer par l’installation de panneaux solaires plug and play afin d’utiliser l’énergie solaire pour produire de l’électricité et réduire sa facture.

Comment fonctionnent les panneaux solaires plug and play ?

Un panneau solaire plug and play est un panneau qui comporte les cellules photovoltaïques et l’onduleur dans un seul ensemble. Pour l’utiliser, il vous faut seulement une prise de courant électrique 220V. C’est par cette prise de courant que l’électricité produite par le panneau va être transmise.

    • Installation facile pour l’autoconsommation

Le panneau solaire pourra être posé directement au sol, sur un balcon, fixé à un mur. Il suffit de l’exposer correctement aux rayons du soleil et de le brancher à une simple prise de courant. L’onduleur intégré comporte à micro-processeur permettant de convertir le courant DC produit par le panneau solaire mobile en courant AC utilisé sur le réseau domestique. Grâce à cette installation expresse et sans intervention spécifique, vous pourrez passer à une autoconsommation très rapidement. Dans la plupart des cas, aucune autorisation préalable de travaux ou de permis n’est exigée pour l’installation d’un panneau plug and play. Toutefois, des réglementations locales peuvent exister et il convient de se renseigner avant une telle installation en mairie ou auprès de votre syndic pour un logement en copropriété.

    • Mobilité et flexibilité d’utilisation

Il est tout à fait possible de commencer avec un seul panneau solaire plug and play puis d’ajouter d’autres panneaux par la suite afin d’augmenter votre production d’énergie verte. Le raccordement des panneaux se réaliser tout aussi simplement grâce à des câbles d’interconnexion vendus par les fabricants des panneaux.

Autre atout, la possibilité de le déplacer en quelques minutes selon les saisons et l’ensoleillement.

Les panneaux solaires photovoltaïques ou thermiques sont installés par les propriétaires des logements, un locataire ne pourra pas en poser comme il le souhaite à l’inverse du panneau solaire plug and play. Celui-ci conviendra aussi bien aux propriétaires qu’aux locataires puisque ces derniers pourront l’emmener en cas de déménagement. Ce ne sera pas un achat perdu.

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Comparaison avec une installation photovoltaïque classique

L’autoconsommation plug and play est une solution adaptée à tous. Avec cette technologie, plus besoin de toucher à la toiture ou d’envisager des travaux parfois lourds et coûteux. Pour vous informer au mieux et vous aider dans votre choix, nous voici une comparaison de ces panneaux solaires mobiles avec les panneaux solaires photovoltaïques/thermiques classiques.

    • Coûts et rentabilité à court terme

Ces panneaux se trouvent facilement en magasins de bricolage pas besoin de passer par un spécialiste. Le coût d’achat d’un panneau solaire plug and play débute aux alentours de 300€ pour une puissance de 400W. Cette puissance est le minimum pour débuter l’autoconsommation.

Un panneau solaire plug and play permet d’avoir une rentabilité à court terme tournant aux alentours de 5 ans. Afin de connaitre la rentabilité d’un panneau solaire, il faut diviser le prix d’achat du panneau par le prix du kWh de votre fournisseur d’électricité, ce qui vous donnera la consommation totale à produire pour rentabiliser votre panneau. Cette consommation totale devra ensuite être divisée par la production annuelle afin d’obtenir le nombre d’années estimés pour rentabiliser votre achat. Ce chiffre dépendra bien sûr de la qualité de l’ensoleillement de votre panneau.

    • Production d’énergie et limites techniques

La production d’énergie d’un panneau solaire plug and play va dépendre comme tous les panneaux solaires de son orientation et de l’ensoleillement reçu.

Ces panneaux ne sont pas conçus pour couvrir les besoins électriques d’un logement dans sa totalité. Elle pourra servir pour la consommation électrique des petites appareils électroménagers ou électroniques, des luminaires.

Attention également à la puissance maximale autorisée par prise domestique qui est de 350VA pour une prise 16A avec un câblage de 1.5mm² et de 900VA pour une prise 20A avec un câblage 2.5mm². Les prises doivent aussi être protégées par un interrupteur différentiel de 30mA et un disjoncteur/disjoncteur différentiel 30M au niveau du tableau électrique. (Source : ADEME : guide kit photovoltaïque autoconsommation plug and play).

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  • Comparatif entre le panneau plug and play et le panneau solaire photovoltaïque/thermique

Panneau solaire plug and play

Panneau solaire classique

Installation

Ne nécessite pas d’intervention extérieure

Un professionnel RGE doit effectuer l’installation

Utilisation

Non destiné à alimenter électriquement une maison entière ou un chauffage

Convient pour le chauffage et la consommation électrique globale d’un logement

Démarches administratives

Pas de déclaration nécessaire sauf si panneau visible depuis la voie publique ou si à plus de 1.80m du sol

Etude de projet nécessaire,

Déclaration ou permis

Mobilité

Très aisée

Nulle

Encombrement

Place perdue si installé sur balcon ou dans le jardin

Pas de place perdue sur l’espace de vie puisqu’installé sur le toit

Entretien

Quasi nulle et avec un chiffon humide

Entretien régulier par un professionnel

Prix

Peut être cher à l’achat mais pas de coût de pose

Prix abordable mais coûts de l’onduleur, des câbles et de la pose en plus.

Aides financières

Aucunes

Ma PrimeRénov’, aides locales

Conclusion : Est-ce une solution viable pour l’autoconsommation en 2025 ?

Les panneaux solaires plug and play ont l’avantage d’être rapide à poser et de ne pas nécessiter de coût de main d’œuvre. La possibilité de relier facilement plusieurs panneaux entre eux afin d’augmenter son autoconsommation est également un atout non négligeable. C’est une solution viable pour une autoconsommation en 2025 mais pas s’il y a un projet de revente d’électricité.

Néanmoins, les panneaux solaires plug and play pourraient pâtir de l’actualisation de la norme électrique NFC15-100 applicable au 23 août 2025 qui pourrait restreindre l’utilisation de ces panneaux plug and play voire les interdire.

Sources : www.Kelwatt.fr, www.nouvelr-energie.com, www.ekwateur.fr, www.soutenirlecologie.fr

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Hier — 27 janvier 2025Révolution Énergétique

Comment installer des panneaux solaires pour votre maison en 2025 ?

27 janvier 2025 à 13:34

L’installation de panneaux solaires connait une forte croissance depuis l’augmentation du coût de l’énergie. Mais comment installer des panneaux solaires chez soi ? Faut-il obligatoirement passer par un professionnel ? Quelles sont les démarches administratives. Le point.

Pourquoi installer des panneaux solaires chez soi en 2025 ?

Réduire le coût de la facture énergétique est l’objectif principal de tout particulier qui souhaite réaliser par lui-même l’installation de ses panneaux solaires. Qu’il s’agisse de panneaux photovoltaïques, thermiques ou hybrides placés sur le toit ou même de panneaux solaires plug and play, il y a quelques règles à respecter lors de l’installation.

Les étapes clés de l’installation de panneaux solaires

Tout d’abord, les panneaux solaires doivent être positionnés de façon à ce que l’ensoleillement soit le plus important possible.

De même, avant de choisir une installation de panneaux photovoltaïques et autres solaires, il faut se renseigner au préalable en mairie en ce qui concerne les démarches administratives et les éventuelles restrictions qui pourraient vous interdire la pose de ces panneaux (en zone protégée, inondable, agricole, naturelle ou forestière).

    • Etude de faisabilité et diagnostic énergétique

Puis, lorsque les démarches administratives sont désormais connues, il est recommandé de faire une étude de faisabilité afin de garantir une installation optimale. Cette étude prendra en compte le lieu d’implantation des panneaux, les conditions météorologiques, la configuration de l’installation, le calcul de votre production énergétique et une étude financière pour l’acquisition et la pose de vos panneaux solaires.

Installer des panneaux solaires aura également un impact positif sur le classement de votre DPE (diagnostic de performance énergétique). En effet, l’énergie renouvelable autoconsommée est prise en compte dans le calcul du DPE en étant déduite de votre consommation d’énergie totale. Un meilleur DPE valorise votre maison en cas de vente ou de location.

    • Choix des panneaux solaires selon vos besoins

Le choix de panneaux solaires n’est pas à prendre à la légère et devra réalisé fait en fonction de vos besoins.

  • Si vous souhaitez uniquement produire de l’électricité pour une autoconsommation ou pour éventuellement la revendre à votre fournisseur d’ énergie, le choix devra se faire sur des panneaux photovoltaïques.
  • Pour réduire la consommation énergétique nécessaire à la production de votre eau chaude ou de votre système de chauffage, il faut se tourner vers des panneaux solaires thermiques.
  • Si vous souhaitez réduire votre consommation électrique et chauffer en même temps l’eau chaude sanitaire, les panneaux solaires hybrides sont à privilégier.
  • Enfin si vous désirez vous servir de l’électricité verte pour alimenter uniquement des petits appareils électroménagers ou informatiques, les panneaux solaires plug and play seront suffisants.

Le nombre de panneaux solaires est à définir en fonction de l’utilisation et de l’autoconsommation souhaitées.

    • Processus d’installation : du câblage à la mise en service

Pour installer des panneaux solaires, il est primordial de toujours favoriser une exposition vers le Sud afin de garantir un ensoleillement maximal. L’inclinaison du panneau doit être comprise entre 30 et 35° pour un fonctionnement idéal.

Le câblage des panneaux solaires est une opération délicate et doit être adapté à l’installation. Si ce n’est pas le cas, votre installation pourrait ne pas fonctionner correctement ou avoir un rendement moindre que prévu. En outre, si les normes électriques se sont pas respectées, il peut y avoir des risques de courts-circuits ou d’incendies.

Si vous n’utilisez pas de panneaux plug and play, tournez-vous vers un professionnel pour une installation conforme et sécurisée.

Avant de mettre le système de panneaux solaires en service, il est primordial de vérifier chaque connexion et de faire divers tests de mesure de la tensions des panneaux.

À lire aussi Comment installer des panneaux solaires pour votre maison en 2025 ?

Récapitulatif des diverses étapes de l’installation de panneaux solaires

Étapes

Description

Démarches administratives

Déclaration de travaux ou permis de construire

Vérifier les éventuelles interdictions d’installation

Choix des panneaux

Photovoltaïques

Thermiques

Hybrides

Plug and Play

Puissance et nombre de panneaux

Emplacement

Orientation Sud et avec une inclinaison de 30° pour un fonctionnement et un rendement optimal

Câblage

Pour la sécurité de l’installation et le rendement

Raccordement

Vérification des raccordements avant mise en service totale

Intégration au réseau

Si vous souhaitez revendre votre électricité

Maintenance

A faire régulièrement pour une performance durable des panneaux

Installation en autoconsommation ou via un installateur professionnel ?

Si vous décidez de poser vos panneaux solaires vous-même, l’installation sera gratuite mais vous ne pourrez pas revendre le surplus de production. Le coût de pose par un professionnel peut fortement varier mais vous aurez droit à des aides financières sous réserve de respecter certains critères. Pour la pose sur un toit, il est fortement conseillé de passer par un installateur professionnel.

    • Avantages et inconvénients de l’installation par soi-même

Les avantages de l’installation par ses soins :

  • L’avantage principal est l’économie réalisée sur le coût de la pose. Cette économie peut aller jusqu’à 50 % par rapport à une installation par un professionnel.
  • Les panneaux plug and play ne nécessitent pas d’avoir des connaissances dans le domaine électrique.

Les inconvénients d’une installation par ses soins :

  • Pas de support technique en cas de problème à la suite d’une mauvaise installation.
  • Les garanties sont moindres et ne couvriront pas la partie connectique à votre réseau électrique.
  • Les démarches administratives peuvent être fastidieuses voir omises pour certains.
    • Pourquoi faire appel à un professionnel certifié ?

L’installation de panneaux solaires par un professionnel est un gage de sécurité et de qualité. En effet, les installateurs doivent disposer de formations avant de pouvoir poser les panneaux solaires. Il est conseillé de faire appel à un installateur ou une entreprise dont les personnes sont certifiées RGE. Ce label, Reconnu Garant de l’Environnement, impose des formations et des contrôles à tous ses prestataires pour une prestation de haute qualité.

En faisant appel à un professionnel RGE pour votre installation et uniquement dans ce cas, vous pourrez bénéficier d’aides financières si vous y êtes éligibles.

Enfin, un professionnel pourra vous conseiller sur la meilleure solution de panneaux solaires à avoir en fonction de vos besoins et de votre budget.

Conclusion : Quelle est la meilleure méthode d’installation en 2025 ?

Pour alimenter les petits appareils ménagers du quotidien, l’installation d’un panneau solaire plug and play peut suffire. En revanche, pour un projet d’autoconsommation globale ou avec revente d’électricité, la meilleure méthode consiste à confier la pose à un professionnel RGE.

Faites cependant attention aux arnaques avec ces quelques conseils :

  • Préférez un professionnel de votre région, prenez le temps de choisir et de comparer les offres et surtout demande-lui ses certifications.
  • Ne donnez pas suite à des pseudos professionnels qui vous contactent par téléphone, mail ou à domicile sans que ce soit vous qui ayez entrepris la démarche.
  • Les installations à 1€, gratuites ou dites rentables à 100 % immédiatement n’existent pas.

Enfin, pour les aides financières renseignez-vous auprès de l’ADEME ou de l’ANAH avant de signer et encore plus si on vous promet des subventions spéciales ou des aides européennes (car elles sont très limitées et encadrées).

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Quel est le coût d’une pompe à chaleur en 2025 ?

27 janvier 2025 à 09:16

Le choix d’une pompe à chaleur (PAC) est un investissement stratégique pour réduire ses factures d’énergie tout en limitant son impact environnemental. Le coût d’une PAC varie cependant en fonction de nombreux paramètres, notamment le type de technologie (air-air, air-eau, eau-eau) et la surface de votre logement. Dans cet article, nous passons en revue les principaux éléments qui influencent le prix d’une PAC en 2025 et comparons les tarifs selon chaque modèle pour vous aider à identifier le meilleur rapport qualité-prix.

Pourquoi s’intéresser au coût des pompes à chaleur en 2025 ?

L’installation d’une pompe à chaleur – appelée également PAC – est un investissement à long terme qui vous garantit un chauffage à la fois performant, économique et écologique. Côté budget, le coût de l’installation d’une PAC varie entre 90€ et 200€ par mètre carré en fonction de la technologie choisie et des travaux à prévoir. A cela s’ajoute un entretien bisannuel qui oscille entre 180€ et 300€.

La bonne nouvelle est que l’état souhaite inciter les propriétaires à investir dans ce système écologique en octroyant des aides financières telles que MaPrimeRénov’ ou l’éco-PTZ. Ces aides devraient encore augmenter en 2025 ! C’est donc le bon moment pour envisager la pose d’une pompe à chaleur, un équipement toujours plus apprécié.

Quels sont les éléments qui composent le coût total d’une pompe à chaleur ?

  • Prix d’achat d’une pompe à chaleur en 2025 selon les types

Le coût d’installation d’une pompe à chaleur va varier en fonction de plusieurs critères : la technologie utilisée, le COP (coefficient de performance) et la taille de l’habitation.

Coût des pompes à chaleur*, sans la pose :

  • Prix pompe à chaleur air/air (chauffage et climatisation) : 2 500 € à 5 000 €
  • Prix pompe à chaleur air/eau (aérothermique) : 8 000 € à 15 000 €
  • Prix pompe à chaleur eau/eau (géothermique) : 12 000 € à 15 000 €

*Ces prix sont donnés à titre d’indication et diffèrent selon la marque de l’appareil et sa puissance.

  • Frais d’installation et coûts annexes

Il est difficile de donner une évaluation précise car le calcul du coût de la pose d’une pompe à chaleur dépend de plusieurs facteurs : le modèle de l’appareil, sa puissance (COP) et le système choisi. Dans le cas d’une PAC air/air ou air/eau, il faudra compter entre 3 000 € et 8 000 €.

En ce qui concerne la PAC géothermique, son installation demande un forage avec la création de deux puits : un puits de captage et un puits de rejet. Le prix d’une pompe à chaleur géothermique se situe autour de 10 000 € peut grimper jusqu’à 15 000 €, et plus, car une étude du sol et des travaux de terrassement sont nécessaires.

  • Coût d’entretien annuel et de maintenance

Depuis 2020, un entretien tous les deux ans est obligatoire pour les PAC d’une puissance comprise entre 4 et 70 kWh. Le prix de l’entretien oscille entre 180 € et 300 € selon le contrat : visite ponctuelle ou contrat de maintenance.

Cette visite de contrôle a pour but de vérifier le bon fonctionnement de toutes les parties du système. Il vous incombe cependant de nettoyer régulièrement les parties visibles, comme le ventilateur et l’unité extérieure par exemple. Les pièces à remplacer en cas de panne sont prises en charge si la PAC est sous garantie. C’est une clause à vérifier avant de vous engager à acheter une PAC.

À lire aussi Quel est le prix d’une pompe à chaleur air-eau en 2025 ?

Impact des aides financières sur le coût total

Les aides financières permettent de baisser considérablement le prix d’une pompe à chaleur, parfois de moitié. Le montant octroyé peut aller de 3 000€ à 5 000€, jusqu’à 11 000€ pour une PAC géothermique. Pour bénéficier de ces aides, il est obligatoire de faire intervenir une entreprise certifiée RGE.

Les aides disponibles en 2025

MaPrimeRénov’

Sous conditions de ressources

Eco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)

PAC air/air n’est pas éligible à l’éco-PTZ

Coup de pouce chauffage

Cumulable avec MaPrimeRénov’ et l’éco-PTZ

Certificat d’économie d’énergie (CEE)

Proposé par les fournisseurs d’énergie

A savoir

Les PAC air/air ne sont pas éligibles à MaPrimeRénov’ ni à l’éco-PTZ, mais les fournisseurs d’énergie ont la possibilité d’accorder une aide dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE).

Comparatif des coûts selon le type de pompe à chaleur en 2025

Le coût d’une pompe à chaleur dépend de sa technologie, de sa puissance et de la superficie à chauffer.

Pour prévoir un budget global, voici un tableau récapitulatif qui regroupe les différents postes de dépenses :

Type de pompe à chaleur

Coût d’achat

Coût de la pose

Coût de l’entretien bisannuel

Estimation du coût global* fourchette basse et haute

PAC air/air

2 500 € à 5 000 €

3 000 € à 8 000 €

180 € à 300 €

3 500 €

13 000 €

PAC air/eau

8 000 € à 15 000 €

3 000 € à 8 000 €

11 000 €

23 000 €

PAC eau/eau

12 000 € à 20 000 €

10 000 € à 15 000 € et +

22 000 €

35 000 € et +

*Ce calcul est une estimation globale qui dépend bien évidemment des travaux à réaliser.

Conclusion : Quel est le meilleur rapport qualité-prix pour une pompe à chaleur en 2025 ?

Pour faire votre choix, il est recommandé de lister les critères à prendre en compte : votre budget, la surface de votre logement et son isolation, le mode de chauffage que vous souhaitez ou que vous avez déjà. Comparez ensuite les résultats obtenus avec les différents modèles de PAC. Déposez également un dossier auprès des organismes d’état pour savoir si vous êtes éligible aux aides financières.

Besoin d’un conseil professionnel ou d’une estimation personnalisée ? Pour connaître le coût exact d’une installation de pompe à chaleur adaptée à votre domicile, n’hésitez pas à demander un devis gratuit. Un expert en pompe à chaleur réalisera une étude sur-mesure pour choisir le chauffage correspondant à vos critères.

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Quel est le prix d’une pompe à chaleur air-eau en 2025 ?

27 janvier 2025 à 07:34

La pompe à chaleur air-eau s’impose aujourd’hui comme une solution de chauffage efficace et durable, mais son prix final varie fortement selon plusieurs critères : puissance, installation, entretien… et les aides financières disponibles. Face à cette diversité de coûts, il est essentiel d’évaluer chaque aspect pour prévoir précisément votre budget en 2025. Ce guide vous détaille les éléments clés qui influencent le prix d’une pompe à chaleur air-eau, ainsi qu’un comparatif des tarifs selon la puissance, afin de vous aider à choisir la PAC qui répondra au mieux à vos besoins.

Pourquoi les pompes à chaleur air-eau sont-elles populaires en 2025 ?

Le marché des pompes à chaleur air-eau est en pleine croissance. Pourquoi un tel engouement ? Tout d’abord, les nouvelles réglementations écologiques incitent les propriétaires à remplacer leur chaudière à gaz ou au fioul par des appareils moins énergivores. Ensuite, pour accompagner ces incitations, l’État propose des aides financières telles que MaPrimeRénov’ ou le CEE.

Voici en détail les points détaillés pour vous aider à définir le prix d’une pompe à chaleur air-eau adapté à votre habitation.

Quels sont les éléments qui influencent le prix d’une pompe à chaleur air-eau en 2025 ?

  • Le type de pompe à chaleur air-eau et sa puissance

Le prix des pompes à chaleur air-eau se situe entre 8 000 € et 15 000 €, sans la pose. Le coût va varier en fonction du modèle et de la puissance de l’appareil. Le choix de la puissance se fait en fonction de la taille du logement selon une règle mathématique simple : plus il y a de surface et moins le logement est perfomant au niveau énergétique, plus la pompe à chaleur devra être puissante.

Concernant les modèles, il existe deux types de PAC air-eau :

  1. La pompe à chaleur air-eau monobloc. Cet appareil est composé d’une seule unité qui abrite tout le système. Elle est placée à l’extérieur de l’habitation et va l’alimenter en chauffage et parfois en eau chaude sanitaire. C’est le modèle le moins coûteux à l’achat et le plus facile d’installation.
  2. La pompe à chaleur air-eau bibloc. Ce système se présente en deux unités distinctes. L’une est installée à l’extérieur et l’autre à l’intérieur de la maison. Les échanges entre les deux se font par une liaison frigorifique. Ce modèle a un coût plus élevé que la PAC monobloc, mais il permet de réaliser plus d’économies.
  • Les frais d’installation et de maintenance d’une pompe à chaleur air-eau

La fourchette de prix d’une installation de PAC air-eau est comprise entre 3 000 € et 8 000 €. Le coût d’une pompe à chaleur est calculé en fonction des travaux à réaliser (pose de radiateurs, plancher chauffant…) et de la difficulté de la pose.

Cette opération doit impérativement être réalisée par un professionnel chauffagiste / frigoriste apte à manipuler les liquides frigorigènes dans le cas d’une PAC bibloc

Concernant l’entretien, un contrôle est obligatoire tous les deux ans. Ce contrôle permet de s’assurer du bon fonctionnement de l’appareil, de remplacer les filtres et détecter une éventuelle fuite. Il faudra prévoir 180 € en moyenne pour un contrat de maintenance bisannuel.

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Impact des aides financières sur le prix final

Il existe des aides au financement d’une PAC dont vous pouvez bénéficier selon certaines conditions. La plus connue est MaPrimRénov’ qui est une aide de l’État calculée en fonction de vos revenus. Cette contribution peut aller jusqu’à 5 000 € pour les ménages aux revenus les plus modestes.

Le CEE (Certificat d’économie d’énergie) est accessible par les fournisseurs d’énergie. Il est recommandé de faire plusieurs demandes, car chaque fournisseur a ses propres barèmes. Vient ensuite l’éco-prêt à taux zéro à demander auprès d’un organisme bancaire.

La bonne nouvelle est que toutes ces aides sont cumulables avec MaPrimRénov’.

Une autre forme d’aide est la TVA réduite à 5,5 %, il en résulte une économie plus qu’intéressante sur le coût d’une pompe à chaleur.

Les aides PAC air-eau disponibles en 2025

MaPrimeRénov’

Jusqu’à 5 000 € d’aide

Certificat d’économie d’énergie (CEE)

Jusqu’à 4 000 € d’aide

Eco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)

Prêt maximal 50 000 €

Taux de TVA réduit

5,5 %

A savoir

Pour bénéficier de ces aides, il est impératif de faire appel à une entreprise certifiée RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Comparatif des prix des pompes à chaleur air-eau en 2025 selon la puissance

La puissance d’une PAC air-eau est généralement comprise entre 5 à 16 kW en fonction de la surface à chauffer.

Voici une astuce pour calculer le prix d’une pompe à chaleur selon sa puissance.
On peut partir de la règle mathématique suivante, qui aide à calculer votre budget PAC rapidement : il faut compter en moyenne 0,1 kW par m² et multiplier par 1000 €. C’est bien entendu une moyenne approximative, hors pose, qui varie en fonction du modèle de l’appareil (monobloc ou bibloc).

Voici des exemples moyens des prix des pompes à chaleur air-eau selon la surface :

Superficie

Pompe à chaleur : puissance

Pompe à chaleur :

prix

Pompe à chaleur :

Coût total avec installation

50 m²

5 kW

5 000 €

8 000 €

80 

8 kW

8 000 €

12 000 €

120 

12 kW

12 000 €

17 000 €

150 

15 kW

15 000 €

23 000 €

Ces tarifs sont donnés à titre indicatif et varient en fonction des spécificités de votre installation.

Conclusion : Quelle pompe à chaleur air-eau choisir en 2025 ?

Afin de faire le bon choix et de fixer un budget, prenez le temps de lister vos besoins et les aides financières d’Etat. Une pompe à chaleur monobloc convient à une petite surface, alors qu’une bibloc sera plus performante dans un espace plus grand.

L’installation d’une pompe à chaleur air-eau représente certes un investissement important, mais elle a une consommation énergétique moindre que d’autres systèmes de chauffage, n’utilise pas de combustible et ne rejette aucun CO2. Dans tous les cas, il est conseillé d’effectuer une étude du système de chauffage le plus adapté à votre logement et à ses spécificités.

Vous envisagez d’investir dans une pompe à chaleur air-eau ? Demandez vite un devis gratuit et personnalisé, réponse immédiate, sans engagement !

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À partir d’avant-hierRévolution Énergétique

La sûreté du futur site de stockage profond de déchets nucléaires Cigéo jugé satisfaisante

Par : Ugo PETRUZZI
24 janvier 2025 à 16:00

Si les avis rendus récemment par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ainsi que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) soulignent des progrès significatifs dans le stockage longue durée des déchets nucléaires de Cigéo, il reste « des sujets nécessitants des compléments importants » relèvent les deux agences.

Cigéo, porté par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA), vise à confiner pour l’éternité les déchets de haute activité et à vie longue issus des centrales nucléaires françaises. Actuellement, c’est un laboratoire déclaré d’utilité publique après des décennies de recherches. Et depuis 2023, il a déposé sa demande d’autorisation de création (DAC), qui est en cours d’examen par l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), née de la fusion entre l’ASN et l’IRSN. Cette demande a été évaluée dans deux avis différents, de l’ASN et l’IRSN.

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Des garanties et des questionnements ouverts sur les déchets

Dans son avis publié le 16 janvier 2025, l’IRSN salue la maturité du projet en phase d’exploitation. Les installations de surface et les infrastructures souterraines ont atteint un niveau de sûreté jugé « globalement satisfaisant ». La robustesse des données géologiques, des matériaux et des colis de déchets a également été confirmée lors d’une précédente évaluation en juin 2024​​.

Malgré cet avis positif, des préoccupations subsistent notamment en matière de prévention des incendies et des explosions. Les experts soulignent que la gestion des risques liés à l’incendie, en particulier pour les déchets bitumés enveloppés dans des alvéoles, nécessite une analyse approfondie, car l’émission de dihydrogène, gaz hautement inflammable, entraîne un risque d’explosion. Même s’il est « difficile » d’estimer si la démonstration de sûreté peut être apportée à ce stade de développement du projet.

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Sûreté à confirmer lors de la phase d’exploitation pilote

L’ANDRA s’est engagée à fournir des éléments complémentaires à des étapes clés de la construction, avant le stockage effectif des premiers colis. La phase industrielle pilote, incluant les premières années d’exploitation, sera déterminante pour valider les hypothèses de sûreté et ajuster les infrastructures en conditions réelles. Les conclusions de cette phase éclaireront le Parlement sur la poursuite du projet​.

Alors que l’évaluation en phase d’après-fermeture est attendue pour 2025, la controverse autour de Cigéo persiste. Les opposants, préoccupés par les impacts environnementaux et les risques d’accidents, appellent à plus de transparence.

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Pourquoi 2025 sera une année record pour l’énergie nucléaire

24 janvier 2025 à 05:59

L’Agence internationale de l’énergie vient de publier un document annonçant l’entrée de l’énergie nucléaire dans une nouvelle ère pour 2025. Selon l’agence, l’atome est à l’aube d’une forte croissante pour répondre aux besoins grandissants en matière d’énergie décarbonée. 

En 2025, les réacteurs nucléaires du monde entier devraient produire 2 900 TWh d’électricité, un chiffre jamais atteint jusqu’à présent. C’est mieux que les 2 742 TWh de 2023, et 2 843 TWh de 2024. Ces chiffres, annoncés par l’Agence internationale de l’énergie, témoignent d’un regain franc d’intérêt pour l’énergie nucléaire, qui se positionne désormais comme un outil indispensable de la décarbonation. Dans son récent rapport, l’AIE en profite pour faire un état des lieux de l’énergie nucléaire à l’échelle internationale.

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Le nucléaire, deuxième énergie décarbonée au monde

Aujourd’hui, le nucléaire représente seulement 9 % du mix électrique mondial, bien loin des 18 % atteints à la fin des années 1990. Néanmoins, elle se place tout de même en 2ᵉ position des énergies décarbonées, juste derrière l’hydroélectricité. En 2023, le nucléaire produisait tout de même 20 % de plus que l’éolien, et 70 % de plus que le photovoltaïque. Surtout, il y a une différence importante de la part du nucléaire dans le mix électrique dans les pays développés, et dans le reste du monde. Dans les pays développés, le nucléaire participe, en moyenne, à 17 % du mix électrique.

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Les SMR pourraient redessiner l’avenir du nucléaire

Actuellement, la Russie et la Chine disposent du leadership technologique de l’énergie nucléaire. Sur les 52 réacteurs dont la construction a démarré entre 2017 et aujourd’hui, 25 disposent d’un design chinois, tandis que 23 d’entre eux sont de conception russe. D’ailleurs, la Chine devrait dépasser les États-Unis en nombre de réacteurs en service d’ici 2030, et ainsi prendre la première place mondiale. Le pays affiche une cadence de construction très élevée : à la fin de l’année 2024, sur les 63 réacteurs en construction, la moitié d’entre eux étaient situés en Chine.

Dans les années à venir, le marché pourrait néanmoins s’équilibrer, notamment grâce au développement rapide des SMR. Actuellement, l’AIE dénombre quelque 80 design de SMR en cours d’étude. Si certains sont encore à un stade précoce de développement, d’autres en sont quasiment à l’étape de commercialisation. Le développement des SMR devrait, d’ailleurs, être boosté par la montée en puissance des investisseurs privés, particulièrement pour l’alimentation des datacenter nécessaires à l’intelligence artificielle.

Les investissements dans le domaine du nucléaire approchent aujourd’hui les 65 milliards de dollars annuels. Mais en fonction des politiques gouvernementales en la matière, les investissements pourraient atteindre, dans le cas le plus favorable, 150 milliards de dollars par an d’ici 2030, pour une puissance installée augmentée de 1 000 GW d’ici 2050.

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Moins de 10 % de la production d’hydrogène vert initialement annoncée a été réalisée

23 janvier 2025 à 15:45

Beaucoup de promesses ont été faites en matière d’hydrogène vert. Mais des chercheurs révèlent aujourd’hui que trop peu ont été tenues.

Ces dernières années, l’hydrogène vert a fait couler beaucoup d’encre. Parce que certains ont vu en lui une manière de répondre à une partie au moins de nos besoins en énergie, aujourd’hui encore fortement dépendants des ressources fossiles. Alors, les stratégies et les projets se sont multipliés. La France, par exemple, a prévu 7 milliards d’investissements en 10 ans.

Des ambitions suffisantes, mais trop peu de résultats

Ainsi, en ce début d’année 2025, des chercheurs de l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam (PIK, Allemagne) signalent que les ambitions annoncées suffisent à nous inscrire dans la plupart des scénarios de maintien du réchauffement climatique anthropique sous la barre des 1,5 °C. Mais ils rapportent aussi malheureusement que moins de 10 % de la production d’hydrogène vert annoncée dans plus de 60 pays a été réalisée.

« Au cours des trois dernières années, les annonces de projets d’hydrogène vert ont presque triplé », précise Adrian Odenweller, chercheur au PIK, dans un communiqué. « Cependant, seulement 7 % de la capacité de production initialement annoncée pour 2023 a été réalisée à temps au cours de cette période. » En cause, l’augmentation des coûts, un manque de volonté de payer du côté de la demande et des incertitudes concernant les subventions et la réglementation futures.

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Sortir l’hydrogène vert de l’impasse

« L’hydrogène vert aura encore du mal à répondre aux attentes élevées à l’avenir en raison d’un manque de compétitivité », commente Falko Ueckerdt, un autre chercheur du PIK. En l’état actuel, l’analyse montre que « d’énormes subventions supplémentaires, d’environ mille milliards de dollars, seraient nécessaires pour réaliser tous les projets d’hydrogène annoncés d’ici 2030 ». On imagine facilement que c’est bien plus que ce qui est annoncé dans le monde. Et sur le long terme, ce n’est certainement pas soutenable.

Alors les chercheurs recommandent, entre autres, de pousser la demande. Grâce à des instruments de type quotas contraignants qui orienteraient l’hydrogène vert spécifiquement vers les secteurs difficiles à électrifier, comme l’aviation, les transports lourds, l’acier ou la chimie. De tels quotas existent déjà. En Europe, 1,2 % de tous les carburants d’aviation devront être mélangés à des carburants synthétiques à base d’hydrogène à partir de 2030. Ce quota devrait passer à 35 % d’ici 2050. Autre levier évoqué : la tarification du carbone qui encouragerait les industries fortement dépendantes à tourner le dos aux énergies fossiles. Mais ces instruments doivent aussi rester réalistes et ne pas attendre trop de l’hydrogène.

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Pourquoi l’une des plus grandes batteries du monde n’arrête pas de prendre feu

23 janvier 2025 à 05:45

Les images sont impressionnantes. À Moss Landing, ville côtière californienne, l’ancienne centrale au fioul s’est littéralement effondrée après l’incendie des 300 MW de batteries qu’elle accueillait. Si les causes sont indéterminées, l’architecture de l’installation aurait participé à la propagation de l’incendie. 

À quelque 500 km au nord de la Cité des Anges, encore en proie aux flammes, un autre incendie a récemment eu lieu en Californie, dans la batterie stationnaire (BESS) de Moss Landing. Considéré comme l’un des plus grands systèmes de stockage par batterie au monde, il a vu la plus ancienne de ses quatre installations partir en fumée, heureusement sans faire de victime ni de blessé.

La BESS en question a été installée par Vistra Energy en 2020. À l’époque, l’énergéticien avait choisi d’installer ses 300 MW de batteries NMC au cœur d’une ancienne centrale électrique au fioul, dans la salle des turbines. La sécurité incendie du système de stockage était assurée par plusieurs détecteurs incendie, et un système d’extinction à base d’eau.

Vue aérienne de la zone touchée du site de stockage de Moss Landing / Image : Getty.

Néanmoins, ce système avait déjà montré des faiblesses. Le 4 septembre 2021, de très faibles niveaux de fumée ont entraîné la mise en route du système de refroidissement à eau. Défaillant, celui-ci a entraîné la vaporisation d’eau sur certains racks de batterie, engendrant une fumée plus importante. Le système s’est de nouveau déclenché en projetant une plus grande quantité d’eau, ce qui a conduit à la surchauffe, puis à la destruction de nombreuses batteries.

Cette fois, le 16 janvier 2025, c’est un incendie qui s’est déclenché dans le bâtiment. Celui-ci n’a pas pu être contenu par le système d’extinction, ce qui a conduit à la destruction complète des 300 MW de batteries, soit l’équivalent de 2 % des capacités de stockage de la Californie. Il s’agit du quatrième sinistre qui touche le site depuis sa mise en service.

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Les batteries d’aujourd’hui ont bien changé

Si les causes exactes de l’incendie n’ont pas encore été déterminées, de nombreux experts dénoncent l’architecture de cette installation, dont tous les racks étaient intégrés dans un seul et unique bâtiment. Cette disposition ne permet pas de limiter la propagation du feu. De plus, la technologie des batteries en question, à savoir NMC, est plus sensible aux phénomènes de surchauffe comme ce qui a pu se passer dans le bâtiment de Moss Landing.

Depuis 2020, les installations de stockage d’énergie par batterie ont bien évolué, y compris sur le site de Moss Landing. Désormais, les installations en plein air sont privilégiées pour limiter la propagation de chaleur d’un rack de batterie à l’autre. Outre une installation extérieure, chaque rack de batterie est désormais conteneurisé afin d’assurer une protection physique contre les aléas et les incendies.

Enfin, le NMC laisse de plus en plus la place au LFP qui affiche une meilleure tenue à la surchauffe, et permet ainsi de limiter les risques. Selon le département américain de l’énergie, ces nouveaux choix techniques sont déjà payants. Depuis 2020, le nombre de défaillances des BESS a drastiquement baissé.

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La France n’a jamais produit autant d’électricité depuis 5 ans (et elle est ultra bas-carbone)

Par : Ugo PETRUZZI
22 janvier 2025 à 16:24

La production d’électricité a atteint son plus haut niveau depuis cinq ans, totalisant 536,5 térawattheures (TWh). C’est en partie dû à la reprise du nucléaire, aux énergies renouvelables et au moindre recours aux énergies fossiles, rendant le mix électrique à 95 % bas-carbone.

La production d’électricité française a atteint un niveau record en 2024, « son plus haut depuis 5 ans ». « Elle retrouve un niveau identique à celui de 2019, conforme à la moyenne 2014-2019 » selon un bilan publié lundi par le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, RTE. Dans le même temps, RTE annonce qu’elle est à 95 % bas-carbone.

La production nucléaire a enregistré un net rebond avec 361,7 TWh. Ce résultat fait suite à une année 2022 noire, où des problèmes de corrosion avaient conduit à la fermeture de plusieurs réacteurs, abaissant la production à 279 TWh. Depuis, un redressement progressif amorcé en 2023 a permis de retrouver des niveaux comparables à ceux d’avant la crise sanitaire​​​, à savoir 67,41 % de l’énergie produite.

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Les renouvelables en forme, mais moins que nos voisins européens

La France a également franchi une étape importante en matière de renouvelables. Pour la première fois, ces énergies ont généré 148 TWh, soit 27,6 % de la production totale. L’éolien (46,6 TWh) et le solaire (23,3 TWh) se distinguent particulièrement par leur croissance rapide. La production hydraulique a, quant à elle, atteint 74,7 TWh, son meilleur niveau depuis 2013, grâce à des records de pluviométrie​​​. Leur part dans le mix électrique français est encore inférieure aux voisins allemands et britanniques, et fait l’objet d’un contentieux avec la Commission, pour non-atteinte des cibles de part des renouvelables.

Avec le nucléaire et avec moins de fossiles, elles permettent de décarboner le mix électrique français. En effet, 95 % de l’électricité produite en France en 2024 provient de sources bas-carbone, contre 92 % en 2023. Selon RTE, l’intensité carbone de la production d’électricité française a été de 21,3 grammes d’équivalent CO2 par kWh, près d’un tiers de moins qu’en 2023.

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La production fossile n’a jamais été aussi faible

À l’inverse, la production à partir des énergies fossiles (gaz, charbon, fioul) a chuté à un niveau historiquement bas de 19,9 TWh, le plus faible depuis les années 1950. Pour la première fois, la production solaire a surpassé celle des fossiles. Ce repli s’inscrit dans une stratégie nationale visant à fermer les dernières centrales à charbon d’ici 2027​​.

Comme le souligne Thomas Veyrenc de RTE, la prochaine étape consiste à « à réussir à électrifier notre économie, qui dépend encore à 60 % des énergies fossiles ». Les efforts actuels, s’ils se poursuivent, pourraient non seulement renforcer l’indépendance énergétique de la France, mais également consolider son rôle de leader européen en matière d’exportation d’électricité, atteignant un record de 89 TWh en 2024​.

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Tesla Cybertruck solaire : honnêtement, à quoi ça sert ?

22 janvier 2025 à 16:02

Elon Musk l’avait promis, une entreprise californienne l’a fait. Sunflare Solar a recouvert un Tesla Cybertruck de panneaux photovoltaïques, étendant l’autonomie de… 25 km par jour dans des conditions optimales. Le tout pour la modique somme de 10 000 dollars. Oui, nous sommes d’accord : c’est parfaitement impossible à rentabiliser.

Un véhicule électrique qui se recharge tout seul sous le soleil, ça ressemble à un de ces rêves futuristes qu’Elon Musk adore lancer sur X. Sauf qu’une fois la hype du concept retombée, il faut faire face à la réalité. Et la réalité, c’est que même un Tesla Cybertruck, avec ses allures de tank en acier brossé, n’a pas assez de surface pour produire des quantités intéressantes d’électricité solaire. Résultat : Sunflare Solar, la start-up californienne qui a dévoilé le premier Cybertruck solarisé, annonce une production entre 6 et 9 kWh par jour, soit environ 25 km d’autonomie. De quoi tenir une journée… si vous comptez juste aller chercher du pain. Le film solaire qui recouvre le véhicule atteindrait une puissance située entre 1 000 et 1 5000 Wc.

L’installation coûte 10 000 dollars (9 600 euros au taux actuel) et comprend un onduleur de 5 kW pour des raisons qui nous échappent, les panneaux solaires produisant du courant continu parfaitement compatible avec la batterie, elle aussi en DC. À ce prix-là, on pourrait s’attendre à révolutionner l’autonomie des véhicules électriques. Mais en réalité, ces 25 km dépendent de la météo et de l’orientation du Cybertruck. Autant dire que si vous habitez à Londres ou à Strasbourg, l’investissement a autant de sens qu’acheter une Tesla Roadster pour faire des tours de périph’.

Un concept plus crédible sur des véhicules légers

Mettre des panneaux solaires sur un pick-up de plus de trois tonnes, c’est un peu comme mettre des ailes sur un bulldozer : techniquement faisable, mais parfaitement inutile. Le solaire embarqué, s’il peut avoir du sens, est plus adapté aux véhicules légers, comme les citadines électriques de Lightyear ou Sono Motors, qui ont été conçues pour ça.

Malgré tout, ce genre d’initiative a le mérite d’exister. Avec des cellules photovoltaïques plus performantes et des coûts en baisse, le solaire embarqué pourrait devenir un complément intéressant. Mais aujourd’hui, mettre 10 000 dollars dans cette installation, c’est un peu comme croire qu’Elon Musk finira par livrer un Cybertruck au moins aussi polyvalent qu’un C15 4×4. Techniquement possible, mais franchement peu probable.

Source : Automobile Propre

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Pourquoi je n’ai pas remplacé mes vieux radiateurs électriques par une pompe à chaleur air/air

Par : Hugo LARA
22 janvier 2025 à 05:57

Lourd héritage des années 1980, ma maison n’est pas équipée d’un système de chauffage central, mais de classiques radiateurs électriques. De vieux modèles âgés de plusieurs décennies qui font exploser les factures d’électricité chaque hiver. Alors que j’envisageais de les remplacer par des pompes à chaleur air/air, les devis exorbitants et l’absence d’aides sur ce type d’équipement m’ont fait renoncer. Tant pis pour la sobriété énergétique et pour mon portefeuille.

Il ne coûte pas grand-chose à l’installation, n’impose aucun entretien, fonctionne tout seul, sans risques ni odeurs : voici le bon vieux radiateur électrique. Par facilité, mais aussi par économie, bon nombre de logements en ont été équipés dès les années 1980 et beaucoup le sont encore. Si son utilisation n’est pas problématique lorsque l’électricité est bon marché et abondante, elle le devient quand le prix du kilowattheure s’envole et que les économies d’énergie reviennent au premier plan des préoccupations.

Le chauffage « grille-pain », une plaie pour le porte-monnaie

À la construction de mon logement, dans les années 1980, les premiers propriétaires n’ont probablement pas tiqué en découvrant les 7 convecteurs installés par le promoteur. 9 000 W de puissance installée pour chauffer cette maison d’environ 80 m², sans compter le chauffe-eau, à résistance lui aussi. De quoi bien faire suer le réseau électrique les soirs d’hiver, mais aussi dégarnir le compte en banque chaque mois. Comptez autour de 350 euros mensuels entre décembre et février pour chauffer ce logement sommairement isolé, pourtant situé dans le sud-est de la France.

Le modèle de convecteur électrique ancien installé dans mon logement des années 1980.

Ces vieux convecteurs, possiblement d’origine, n’ont même pas de thermostat réglable. De vrais grille-pains, qui ne peuvent être contrôlés qu’au moyen d’un unique bouton on/off en façade. Par défaut, ils restent donc allumés en permanence durant la saison froide, même dans des pièces peu utilisées, si personne ne pense à les éteindre. Il était devenu indispensable de les remplacer par un système de chauffage plus économe. Mais que choisir ?

Une pompe à chaleur air/eau ? Cela aurait été idéal, d’autant plus avec les aides considérables accordées à l’installation de ce type d’appareil. Mais le logement n’est pas équipé d’un réseau de radiateurs à eau. Autant exclure d’emblée toutes les autres solutions centralisées, comme la chaudière à pellets, entre autres. Par élimination, ne reste que la pompe à chaleur air/air et les radiateurs électriques connectés, équipés d’un thermostat moderne facilement réglable.

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Passer du convecteur à la pompe à chaleur sans se ruiner : mission impossible ?

Pour ses excellentes performances énergétiques, mon choix se porte sur la pompe à chaleur. Elle doit théoriquement consommer trois à quatre fois moins d’électricité que des radiateurs classiques pour une même quantité de chaleur produite. Toutefois, un premier obstacle se dresse : il n’est pas possible d’installer soi-même une pompe à chaleur sans habilitation à la manipulation des fluides frigorigènes. Il est donc obligatoire de s’adresser à un professionnel, ce qui bride d’office la possibilité de réduire significativement les coûts.

Comme je m’en doutais, le projet flanche à la réception des devis, tous réalisés auprès d’artisans locaux disposant de la qualification QualiPAC. Les tarifs sont extrêmement élevés et paraissent impossibles à rentabiliser grâce aux économies d’énergie prévues. Mon attention avait été portée sur un devis « intermédiaire » à 7 986 euros, pour équiper trois chambres et un salon cumulant une superficie d’environ 70 m². À ce prix, nous avions deux groupes extérieurs et quatre unités intérieures de marque Daikin, ainsi que les petites fournitures (liaisons frigorifiques, câbles, goulottes, etc.) et bien sûr la main d’œuvre.

Ainsi, il faudrait près de 12 ans pour obtenir un retour sur investissement, à condition d’atteindre un coefficient de performance (COP) moyen de 3 et sans considérer d’éventuelles opérations d’entretien et réparations. La solution pompe à chaleur air/air consommerait autour de 1 700 kWh annuels, contre environ 5 000 kWh pour les radiateurs, soit une économie annuelle de 630 € (basé sur un tarif de 0,19 € le kilowattheure). Cette différence de consommation pourtant colossale ne permet hélas pas de rentabiliser rapidement l’achat.

Un des devis pour l’installation d’une pompe à chaleur air/air comme mode de chauffage principal.

 

Des devis qui gonflent le prix du matériel

Un constat frustrant, d’autant que les devis semblent démesurément gonflés. En effet, en comparant le prix du matériel proposé sur le devis à celui appliqué par des boutiques en ligne spécialisées dans la vente de pompes à chaleur, l’on constate d’importantes différences. L’artisan à l’origine du devis ayant retenu mon attention souhaitait facturer 4 288 euros HT pour les deux groupes extérieurs et quatre unités intérieures. Du matériel que l’on retrouve à 2 977 euros HT, livraison offerte, chez un e-commerçant français, soit une différence de 1 311 euros.

Devis ahurissants, absence d’aides sur les pompes à chaleur air/air, impossibilité de mettre en service soi-même les appareils : tout a concordé pour ne pas opter pour ce mode de chauffage en rénovation. Je me suis donc rabattu sur cinq radiateurs électriques à inertie connectés pour un investissement nettement plus limité de 593 €. Pilotables à distance via une application smartphone, ces appareils ne chauffent qu’en fonction de la température de consigne et du planning de mon choix. Ils consomment donc un peu moins que leurs homologues vieux d’une trentaine d’années, grâce à une stratégie de chauffe plus intelligente.

Le coût du matériel sur un site d’e-commerce français et la facture d’achat des radiateurs électriques connectés.

Et vous, qu’avez-vous choisi pour remplacer de vieux radiateurs électriques ?

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Voici les possibles nouveaux prix de l’électricité au 1er février 2025

21 janvier 2025 à 16:49

Il ne reste plus qu’aux ministères de trancher. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a fait ses devoirs, et vient de transmettre ses recommandations au gouvernement sur la baisse des Tarifs réglementés de vente de l’électricité. La CRE propose ainsi une baisse des prix, mais pas seulement. Voici à quoi pourrait ressembler le tarif Bleu d’ici quelques jours.

À quelques jours de la désormais certaine baisse du tarif de l’électricité, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) vient de livrer ses recommandations aux ministères de l’Économie et de l’énergie. Le prix a été calculé par une technique d’empilement des coûts, à savoir :

  • Le prix de l’approvisionnement en électricité,
  • Le Tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE),
  • Les diverses taxes comme la TVA, la CTA et surtout l’accise.

La mise à jour du 1ᵉʳ février 2025 devrait considérer une baisse du prix de l’approvisionnement en électricité, mais également une hausse de la TURPE et de l’accise. La TURPE devait initialement être augmentée de 10 % en août prochain. Mais pour éviter de trop régulières variations du tarif d’électricité, la CRE a décidé d’avancer cette hausse de 6 mois. En parallèle, l’accise, anciennement appelée Contribution au service public de l’électricité (CSPE), devrait passer de 32 €/MWh à 33,70 €/MWh.

Au total, malgré ces hausses, les TRVE devraient donc bel et bien baisser d’environ 15 %. Selon la CRE, le prix moyen au MWh devrait passer de 281 € à 239 €, soit une baisse de 42 €/MWh.

Les tarifs possibles du TRV au 01/02/2025.

La baisse des prix ne concernera pas tout le monde

Si cette nouvelle devrait ravir tous ceux qui bénéficient d’un contrat indexé sur les TRVE, toutes les personnes bénéficiant d’un contrat en offre de marché ne devraient pas voir de différence. Les clients en offres de marché ont, la plupart du temps, déjà bénéficié de la baisse des prix de l’électricité depuis plusieurs mois.

Enfin, les clients de l’option Tempo ne devraient quasiment pas constater de différence significative non plus, à l’exception de la tranche d’heures creuses jour rouge. En effet, la CRE indique que le niveau des TRVE Tempo est trop éloigné des coûts obtenus par empilement (prix d’approvisionnement, TURPE et taxes). En conséquence, son tarif devrait être baissé de seulement 2 %.

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La structure des TRVE pourrait également évoluer

La CRE en a d’ailleurs profité pour proposer des évolutions structurelles du TRVE, en particulier pour les puissances importantes, pour les consommateurs résidentiels. Ainsi, à partir de 2026, l’option Base pour les puissances allant de 18 à 36 kVA pourrait tout simplement disparaître au profil de l’option HP/HC. La CRE propose également la mise en extinction progressive de l’option Base pour les puissances comprises entre 9 et 15 kVA. Cela signifie que cette option ne sera plus disponible pour les nouveaux clients, ou lors d’un déménagement.

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Baisse des prix de l’électricité au 1er février : voici les gagnants et les perdants

Par : Ugo PETRUZZI
21 janvier 2025 à 05:55

Le 1ᵉʳ février 2025, les tarifs réglementés de l’électricité baisseront de 15 %, en France, annonce la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Mais si certains en ressortiront gagnants, d’autres risquent d’être pénalisés, notamment en raison d’une hausse concomitante des taxes. Alors, à qui profite réellement cette baisse ?

Sujet sensible puisque touchant au portefeuille des Français, les prix de l’électricité ont participé à la chute du gouvernement Barnier. En cause, une remontée des taxes, mais une baisse des prix de marche, conduisant à une baisse des tarifs réglementés de 15 % au premier février 2025. Mais suivant le contrat, l’évolution des prix sera différente.

Les principaux gagnants seront les ménages souscrivant au tarif bleu réglementé d’EDF, qui concerne environ 60 % des foyers français, ainsi que ceux dont les contrats de marché sont indexés sur ce tarif (10 % supplémentaires). Pour eux, la baisse de 15 % ramène les prix à leur niveau de février 2023, offrant un répit après des années de hausse vertigineuse des factures énergétiques. Les très petites entreprises (TPE) peuvent également se réjouir : elles auront désormais un accès élargi au tarif réglementé.

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La CRE a estimé l’économie pour les foyers bénéficiant des tarifs réglementés (qui utilisent l’électricité pour la cuisson, l’eau chaude et le chauffage) : la réduction serait de 651 euros par an pour une famille de quatre personnes vivant en maison, de 389 euros pour un foyer de trois personnes en appartement, et de 107 euros pour un foyer de deux personnes.

EDF, en situation de quasi-monopole sur ce segment, entend capitaliser sur cette évolution. L’énergéticien propose déjà des offres de marché jusqu’à 30 % moins chères que le tarif réglementé actuel à certaines conditions, tentant d’anticipant une mobilité accrue des consommateurs. Ses offres classiques (base et heures pleines / heures creuses) restent cependant plus coûteuses que la concurrence.

Les perdants : clients aux offres de marché

En revanche, les consommateurs ayant opté pour des offres à prix non indexé, souvent proposées par des fournisseurs alternatifs, risquent de subir un effet inverse. Ces contrats, historiquement compétitifs, vont voir leur avantage diminuer sous l’effet combiné de la hausse de l’accise sur l’électricité et du tarif d’acheminement (TURPE), qui augmentera de 7,7 %. Cette majoration, couplée à la fin du « bouclier tarifaire », pourrait représenter autour de 9 % de hausse, estime Céline Regnault, directrice grand public d’Engie auprès des Échos.

Face à cette situation, plusieurs fournisseurs alternatifs, tels qu’Ohm Énergie ou Alpiq France, ont annoncé des gestes commerciaux pour maintenir leur compétitivité. Ils prévoient de compresser leurs marges ou d’absorber certaines hausses pour fidéliser leurs clients. Cependant, ces initiatives demeurent limitées et ne suffiront pas à compenser l’érosion générale des avantages de ces offres​​.

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Vers une plus grande volatilité des prix en 2026

À plus long terme, l’ensemble des acteurs du marché pourrait être touché par un nouveau bouleversement : la fin annoncée de l’Accès régulé à l’énergie nucléaire historique (ARENH) fin 2025. Ce mécanisme, garantissant un prix compétitif pour une large part de l’électricité aux fournisseurs, ils vont désormais se retrouver à une volatilité accrue des prix de gros si aucun système de remplacement n’est trouvé. Cette incertitude pourrait se traduire par une nouvelle hausse des tarifs, quel que soit le type de contrat souscrit​​.

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Pourquoi Trump veut se débarrasser des éoliennes aux États-Unis

20 janvier 2025 à 14:45

Les quelque 90 000 éoliennes présente sur le sol américain vont-elles devoir être démontées à compter de l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche ? C’est en tout cas le souhait du 47ᵉ président des États-Unis, qui mène une véritable croisade contre l’énergie du vent. S’il y a peu de chance de voir tous les parcs américains mis à l’arrêt, les projets offshore pourraient pâtir de cette situation. 

Le président élu Donald Trump n’aime pas les éoliennes, et il continue de le faire savoir. Lors du dernier dîner annuel des Républicains, celui-ci a profité de son discours pour rappeler sa position concernant les éoliennes, en affirmant clairement qu’il arrêterait tous les projets dès lors qu’il accéderait au bureau ovale. Il a ainsi décrit les éoliennes comme « l’énergie la plus chère », n’hésitant pas à indiquer qu’elles étaient « bien plus chères que le gaz naturel propre (clean natural gas) ». Il faut admettre que les parcs éoliens présents sur le territoire américain (en 2023) sont le fruit de nombreuses aides financières, principalement sous la forme d’avantages fiscaux. Selon le congrès américain, l’aide financière attribuée à l’éolien entre 2019 et 2023 s’élèverait à presque 18 milliards de dollars.

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Mais Donald Trump ne s’est pas arrêté à l’aspect financier pour contester l’intérêt des éoliennes. Selon lui, il s’agirait d’un désastre économique, mais aussi environnemental. Il a notamment expliqué que les éoliennes « rendaient les baleines folles », en faisant référence à un taux de mortalité inhabituel pour les baleines au large du Massachussetts. De son côté, la National Oceanic and Atmospheric Administration NOAA a affirmé qu’aucune preuve scientifique ne permettait de lier cet événement avec la construction récente de parcs éoliens offshore.

Comme souvent, Donald Trump a étayé ses propos de nombreux raccourcis, en réduisant la durée de vie moyenne des éoliennes à seulement 10 ans, ou en affirmant que toutes les pales d’éoliennes ne pouvaient ni être enfouies, ni être recyclées.

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Une mise à l’arrêt immédiate des projets éoliens offshore ?

Il y a peu de chance que Donald Trump puisse réellement empêcher la construction de la moindre éolienne sur le territoire américain durant son mandat. En effet, tous les parcs éoliens ne nécessitent pas forcément d’autorisation fédérale. En revanche, les parcs éoliens offshore sont clairement dans le viseur du président élu.

Le membre du congrès Jefferson Van Drew serait en train de préparer un décret présidentiel destiné à stopper les activités éoliennes offshore le long de la côte est des États-Unis. Il devrait être finalisé dans les premiers mois de l’administration Trump. Pour l’heure, les contours exacts du décret ne sont pas connus. Jefferson Van Drew a profité d’une récente conférence de presse pour indiquer que « ces projets éoliens en mer n’auraient jamais dû être approuvés ». Paradoxalement, 7 parcs actuellement en projet, en construction, ou en service, ont été approuvés par la première administration de Donald, à savoir :

  • Kitty Hawk North (2017),
  • Empire Wind (2017),
  • Skipjack (2018),
  • Beacon Wind (2019),
  • South Coast Wind (2019),
  • Vineyard Northeast (2019),
  • South Fork Wind (2020).

Selon la teneur du décret, celui-ci pourrait avoir d’importantes répercussions sur l’industrie éolienne aux États-Unis. Actuellement, de nombreux projets d’envergure sont en cours de construction, dont Vine Yard Wind, Empire Wind 1 et surtout le Coastal Virginia Offshore Wind, dont la puissance totale devrait être 2,6 GW.

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Nouveau record de production d’électricité renouvelable en Allemagne en 2024

20 janvier 2025 à 10:50

En 2024, les énergies renouvelables ont continué de dominer le mix électrique allemand. Elles ont représenté 59 %, contre 56 % l’année précédente, selon le Bundesnetzagentur (BNetzA), l’agence fédérale allemande des réseaux.

C’est un nouveau record pour le pays qui souhaite atteindre un mix électrique composé à 80 % de renouvelables d’ici seulement 2030. Selon le rapport du BNetzA, l’énergie éolienne a demeuré la principale source de production, représentant 31,9 % du total, un niveau stable comparé à l’année précédente. Le solaire, en revanche, a fortement augmenté pour atteindre une part de 14 % en raison d’un été particulièrement ensoleillé et de l’ajout de nouvelles capacités installées. Par ailleurs, les installations photovoltaïques ont franchi le seuil des 100 gigawatts (GW) de puissance grâce à près de 17 GW nouvellement installés. Au total, les sources renouvelables ont produit 254,9 térawattheures (TWh) d’électricité sur les 431,9 TWh générés par l’ensemble du parc électrique.

Plus de gaz et d’importations, moins de charbon

Intégrer davantage d’énergies renouvelables dans le mix énergétique implique plus d’efforts dans la gestion de l’intermittence du solaire et de l’éolien. Suite à la fermeture de ses dernières centrales nucléaires en 2023, l’Allemagne a dû se tourner davantage vers le gaz naturel, qui a généré plus de 56 TWh d’électricité en 2024, soit une augmentation de plus de 8 % par rapport à l’année précédente. Les importations d’électricité ont également augmenté, atteignant alors 67 TWh, soit 13,8 % de plus que l’année précédente, avec la France comme principal fournisseur. Les exportations ont, pour leur part, diminué de 10 %, s’établissant à environ 35 TWh.

En parallèle, l’Allemagne poursuit lentement sa sortie du charbon avec la fermeture de centrales totalisant une puissance de 6,1 GW. Sa part dans le mix a diminué à 23 % en 2024, contre 26 % en 2023, soit une baisse de 3 %. Pour rappel, le pays vise à éliminer cette source d’énergie d’ici 2038, et idéalement d’ici 2030.

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La hausse de la part de renouvelables et la diminution du charbon, bien qu’à des rythmes lents, semblent avoir eu une répercussion significative sur les émissions allemandes. En effet, selon le groupe de réflexion Agora Energiewende, le pays a diminué ses émissions de 18 millions de tonnes, le secteur de l’énergie ayant contribué à 80 % de cette baisse. De plus, l’Allemagne aurait même dépassé de 36 millions de tonnes son objectif de réduction annuel.

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Voici le futur plus grand parc éolien terrestre d’Afrique, en plein désert du Sahara

19 janvier 2025 à 17:02

L’Égypte souhaite faire des énergies renouvelables l’une de ses priorités, et cherche à le prouver avec l’extension d’un parc éolien qui devrait devenir le plus grand d’Afrique. 

Décidée à jouer un rôle majeur dans la transition énergétique de l’Afrique, l’Égypte vient de valider l’extension d’un des plus grands parcs éoliens du continent, encore en construction. À l’origine, le parc éolien Red Sea Wind Energy, situé à 70 km au nord-ouest de Ras Ghareb, devait déjà atteindre la puissance de 500 MW grâce à un investissement financier de quelque 600 millions de dollars.

Mais Engie vient d’annoncer la planification d’une extension de 150 MW, qui devrait être mise en service au troisième trimestre 2025. Actuellement, 306 MW des 500 MW d’éoliennes ont déjà été raccordées au réseau électrique égyptien.

L’Égypte met l’accent sur les énergies décarbonées

Malgré un mix électrique encore très largement dominé par les énergies fossiles (88 %), l’Égypte a de grandes ambitions en matière de transition énergétique. Outre la construction d’une centrale nucléaire sur les bords de la Méditerranée, le pays mise énormément sur les énergies renouvelables. Il s’est d’ailleurs fixé pour objectif d’atteindre 42 % d’énergie renouvelable dans son mix électrique d’ici 2030.

Pour cela, il va falloir mettre les bouchées doubles. Le pays compte donc rénover et agrandir deux de ses principaux parcs terrestres. Le parc de Jabal al-Zeit, qui comprend 300 turbines pour une puissance de 580 MW, va être étendu pour atteindre 1,1 GW.

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Le parc de Zafarna, construit plus au nord entre les années 2000 et 2010, va être entièrement revu. Malgré ses presque 700 turbines en fonctionnement, il affiche une puissance de seulement 545 MW. Un vaste projet de remplacement de turbines devrait faire passer sa puissance à 1,1 GW. Dans le même temps, le site devrait être équipé de 2,1 GW de panneaux photovoltaïques pour en faire l’une des plus grandes centrales hybrides au monde.

De manière plus générale, en mai dernier, l’Autorité égyptienne pour les énergies nouvelles et renouvelables (NREA) a lancé un processus d’attribution pour près de 6 millions de mètres carrés de terres, afin de permettre le développement de 27 GW de projets solaires et éoliens. Pour atteindre une telle puissance installée, la NREA envisage des investissements à hauteur de 40 milliards de dollars sur les 10 prochaines années.

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Comment l’électricité française allège la facture de nos voisins Belges

Par : Ugo PETRUZZI
19 janvier 2025 à 06:39

Selon un récent rapport de la CREG (régulateur Belge de l’électricité et du gaz) sur les évolutions des marchés de gros de l’électricité et du gaz, il était souvent plus économique, en 2024, d’importer de l’électricité depuis la France que de faire fonctionner les centrales belges au gaz. Cette situation a permis à la Belgique de bénéficier de prix relativement bas, notamment grâce aux importations en provenance de la France.

La Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) belge tire le bilan électrique et gazier de 2024. L’impact de la France sur les importations belges et sur les prix a été marqué, relève-t-il.

En 2024, la Belgique a importé 12,5 térawattheures (TWh) nets d’électricité de la France, bien plus que la totalité de son déficit commercial en électricité (10,7 TWh). Après quatre années consécutives d’exportations nettes entre 2019 et 2022, la Belgique est redevenue importatrice nette en 2023 que confirmé par 2024. La mise à l’arrêt des réacteurs nucléaires Doel 3 et Tihange 2 a réduit la production nationale, amplifiant la nécessité de recourir à des importations et sources carbonées.

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L’électricité nucléaire française est moins chère

La compétitivité des prix français a permis de faire baisser les prix belges. En 2024, le prix moyen de l’électricité en France s’élevait à 58 euros le mégawattheure (€/MWh), inférieur aux 70,2 €/MWh belges. Cette différence a permis à la Belgique de bénéficier d’une énergie relativement abordable. Cependant, des contraintes sur les interconnexions, particulièrement au printemps, ont limité les flux à certains moments.

L’électricité française, majoritairement produite par des centrales nucléaires et des sources renouvelables, a contribué à stabiliser les prix sur le marché belge. En effet, les périodes d’importations intensives coïncident souvent avec des prix bas en France, ce qui réduit les coûts pour les consommateurs belges. La France a aussi influencé le nombre croissant d’heures avec des prix négatifs en Belgique, passées de 222 en 2023 à 408 en 2024 contre 361 heures en France. Ces épisodes résultent de la surproduction renouvelable, particulièrement solaire, qui provoque des déséquilibres temporaires sur le marché.

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Inversion des flux de gaz transitant en Belgique

Outre l’électricité, le rôle de la France dans l’approvisionnement en gaz naturel a été prépondérant en Belgique. Alors qu’habituellement le gaz transite d’est en ouest, depuis les Pays-Bas jusqu’en France, Le Plat Pays a importé 30,8 TWh de gaz via ses interconnexions avec la France. Et ce, pour soutenir les flux européens d’ouest en est pour compenser la baisse des approvisionnements russes. La flexibilité offerte par les infrastructures belges, comme le terminal GNL de Zeebrugge, combinée à la capacité bidirectionnelle des points de connexion transfrontaliers (comme l’interconnexion France-Belgique de Alveringem, a permis d’acheminer et d’inverser les flux de gaz.)

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Aides Ma Prime Rénov’ : aucun versement pour les demandes après le 1er janvier 2025

Par : Ugo PETRUZZI
18 janvier 2025 à 15:45

Faute de budget, les dossiers de subvention déposés après le 1ᵉʳ janvier 2025, bien que traités, connaîtront des retards de versement, suscitant l’inquiétude des particuliers et représentant un revers majeur pour les professionnels.

L’absence de loi de finances pour 2025, conséquence d’un désaccord parlementaire et de la censure du gouvernement, empêche le déblocage des fonds nécessaires au paiement des aides à la rénovation énergétique accordées par le dispositif gouvernemental Ma Prime Rénov’. Bien que les dossiers déposés et validés avant le 1ᵉʳ janvier 2025 soient en partie honorés, ceux instruits après cette date subissent un retard d’une durée indéterminé. Selon Valérie Létard, ministre du Logement, « tant que le budget n’est pas voté, les délais de paiement des aides vont être rallongés », a-t-elle annoncé dans un entretien au Figaro le 9 janvier, insistant toutefois sur le fait qu’il s’agit d’un report et non d’un gel​​.

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Les impacts pour les particuliers et les professionnels

Ces retards alimentent l’incertitude chez les particuliers qui envisagent des travaux de rénovation énergétique, comme chez les professionnels du bâtiment. En 2023, la rénovation énergétique représentait 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit 14 % du total du secteur​. Selon Olivier Salleron, président de la Fédération Française du Bâtiment (FFB), cette situation risque de provoquer un attentisme chez les propriétaires, voire un abandon des projets en cours, regrette-t-il dans un communiqué.

L’Agence nationale pour l’habitat (Anah), responsable du versement des aides, tente de rassurer auprès d’Ouest France : les dossiers déposés continueront d’être instruits, mais les paiements nécessiteront « patience et compréhension ». L’organisme évoque également la nécessité de sécuriser le dispositif face à des fraudes potentielles, ce qui ajoute des délais​​.

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Un contexte politique et financier tendu

Le retard dans le versement des aides MaPrimeRénov’ est le symptôme d’un contexte budgétaire tendu. En décembre 2024, une loi spéciale avait été adoptée pour assurer la continuité des dépenses essentielles de l’État, mais cela excluait les « dépenses discrétionnaires », comme les aides à la rénovation énergétique.

Cette situation survient alors que la France doit intensifier ses efforts pour réduire les passoires thermiques, conformément à la réglementation interdisant leur mise en location. Si le gouvernement affirme ne pas vouloir abandonner les propriétaires face à ces obligations, le manque de visibilité financière remet en question la faisabilité des travaux nécessaires​​.

Le cas de MaPrimeRénov’ illustre les limites d’un modèle dépendant des arbitrages budgétaires annuels. Si le dispositif reste officiellement prolongé pour 2025, son exécution est freinée par un contexte politique instable. Les ménages doivent attendre ce déblocage politique, pour être remboursés.

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Record de production d’électricité bas-carbone pour le Royaume-Uni en 2024

18 janvier 2025 à 05:44

2024 a été une année marquante pour le Royaume-Uni en matière d’énergie, le pays ayant battu son record de production d’électricité bas-carbone. Ce succès est attribué aux investissements massifs dans les énergies renouvelables, notamment l’éolien, ainsi qu’à l’abandon du charbon.

Au Royaume-Uni, l’électricité n’a jamais été aussi propre qu’en 2024, selon l’analyse du média britannique Carbon Brief. Les énergies nucléaire et renouvelables ont ensemble représenté 58 % du mix électrique, un record. À l’inverse, la part des énergies fossiles a atteint son plus bas niveau historique de 29 %, avec le gaz naturel restant la source dominante, juste devant l’éolien. En dix ans, le pays a réussi à doubler sa capacité en renouvelables, passant de 65 térawattheures (TWh) en 2014 à 143 TWh en 2024. Pour la première fois, ces énergies ont constitué 45 % du mix électrique, tandis que la part des combustibles fossiles a été réduite de moitié par rapport à 2014.

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Un exploit dû à la sortie du charbon

Selon Carbon Brief, l’augmentation de la part des énergies bas-carbone dans le mix électrique du Royaume-Uni est principalement due à l’abandon définitif du charbon. Pour rappel, sa dernière centrale, celle de Ratcliffe-on-Soar, a été fermée en septembre 2024. Cela avait marqué la fin de la filière après plus de 140 ans d’exploitation, faisant du Royaume-Uni le premier pays du G7 à sortir définitivement de cette énergie fossile.

La sortie du charbon et la hausse de la part de l’éolien se sont répercutées directement sur l’intensité carbone du pays, c’est-à-dire la quantité moyenne de CO2 émise par kilowattheure (kWh) d’électricité produite. En 2024, celle-ci s’élevait à 124 g/kWh, contre 419 g/kWh en 2014, soit une réduction de 70 %. D’après le rapport, le déclin du nucléaire aurait pu augmenter cette intensité, mais le déficit a été rapidement compensé par l’énergie éolienne, devenue le principal pilier de la transition énergétique britannique.

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Pour l’année en cours, la tendance à la hausse de la part d’électricité « propre » devrait se poursuivre, grâce à une diminution continue de la production du gaz et au développement de nouveaux projets renouvelables. Toutefois, le Royaume-Uni est encore loin de son objectif à court terme, qui est de parvenir à 95 % d’électricité bas-carbone d’ici 2030, d’autant plus que la demande est prévue d’augmenter significativement avec l’électrification des voitures et des systèmes de chauffage.

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