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Présent et avenir de Grasser Racing Team avec Gottfried Grasser

19 avril 2021 à 08:00

Après un an d’absence en GT World Challenge Europe, Grasser Racing Team fait son retour dans la série phare SRO. Cette fois, il n’est pas question de faire rouler une Lamborghini Huracan GT3 pour la victoire au général mais bien en Silver Cup avec Tim Zimmermann, Kikko Galbiati et Clemens Schmid. Le vert Lamborghini a cédé sa place à l’orange sur la GT3 du team autrichien.

Gottfried Grasser s’attaque à une saison 2021 bien chargée qui passe donc par le GT World Challenge Europe, mais aussi l’ADAC GT Masters et l’IMSA aux Etats-Unis. Le patron de l’écurie éponyme fait le point sur les plans 2021 mais aussi sur l’avenir qui pourrait passer par le prototype en fonction de la décision de la marque italienne.

Grasser Racing Team est de retour dans le championnat SRO avec des ambitions différentes du passé ?

“Nous avons une Huracan GT3 en Silver Cup. L’équipe a différents programmes cette année mais nous avons réussi à boucler un équipage pour le GT World Challenge Europe. Il est possible que nous fassions rouler une Lamborghini en Pro aux Total 24 Heures de Spa. Spa est la seule course d’envergure qui manque à notre palmarès. On a eu nos chances dans le passé mais l’essai n’a pas pu être transformé.”

Vous retrouvez Mirko Bortolotti en ADAC GT Masters. Une belle satisfaction ?

“Je suis enchanté de voir le retour de Mirko chez Lamborghini Squadra Corse. On pense qu’il aurait dû y rester (rire). Mirko est là depuis les débuts de Lamborghini en GT3. Notre relation est très présente.”

Grasser Racing Team a bien grossi depuis que l’équipe faisait rouler des Lamborghini Gallardo en FIA GT Series. Quel regard portez-vouus sur cette évolution ?

“Tout a grossi mais mon feeling est bon. Au fil du temps, nous avons augmenté notre effectif et nous opérons sur deux bases. Aux Etats-Unis, nous passons de la Floride à Detroit près de chez Lamborghini. Le seul souci actuellement pour une équipe importante comme l’est la notre reste les complications pour voyager. Cela peut paraître étonnant mais c’est plus facile d’aller rouler aux Etats-Unis qu’en Europe. Ici, les restrictions sont bien plus importantes et elles diffèrent en fonction des pays. Pour la petite histoire, l’aviation est ma deuxième passion, ce qui nous permet de nous déplacer en Europe par nos propres moyens en avion.”

On verra Grasser Racing Team en GTD Pro en 2022 ?

“C’est le plan en plus de l’ADAC GT Masters et du GT World Challenge Europe.”

A plus long terme, les 24 Heures du Mans peuvent faire partie du menu ?

“Le Mans est sur notre liste. Beaucoup de choses vont changer dans les années qui viennent. Il faut aussi tenir compte de la situation économique. Le prototype est une option mais il ne faut pas oublier d’où on vient. Pour nous, ce sera avec Lamborghini ou rien. Le LMP2 peut être une première étape pour l’équipe.”

Cela pourrait passer par le LMDh ou le GT3 en fonction des décisions qui seront prises ?

“Peut-être que les GT3 pourront rouler au Mans dans un avenir très proche. Quoi qu’il se passe, je ne pense pas que le futur sera uniquement réservé aux constructeurs. Ce sera un mix, un peu à l’image de l’Intercontinental GT Challenge. Il faudra aussi voir si les gentlemen pourront rouler en LMDh. En ce qui nous concerne, nous ne quitterons pas le GT3 car c’est là où il faut être.”

Spa : Anders Buchardt chez Team Project 1

19 avril 2021 à 07:09

Le Norvégien Anders Buchardt rejoint l’équipage de la Porsche 911 RSR #46 pour les 6H de Spa qui vont lancer le Championnat du Monde d’Endurance.

Habitué jusque-là des équipes roulant en GT3, notamment Walkenhorst Motorsport, Buchardt partagera son volant avec son compatriote Dennis OIsen. Le troisième pilote n’a pas encore été annoncé officiellement.

Spa : Dempsey-Proton Racing au complet

19 avril 2021 à 07:01

Dempsey-Proton Racing aura deux Porsche 911 RSR cette saison sur la scène mondiale en GTE-Am. Les 6H de Spa ouvriront la saison 9 du WEC dans moins de deux semaines.

Si le trio de la Porsche #77 était déjà bouclé avec Christian Ried, Jaxon Evans et Matt Campbell, celui de la #88 restait à être confirmé. Julien Andlauer, qui était le seul pilote annoncé, ne figure plus dans l’équipage. Andrew Haryanto et Alessio Picariello, qui rouleront pour Absolute Racing au Mans, pourront prendre la température sur la #88 à Spa. L’Indonésien et le Belge seront épaulés par Marco Seefried.

La structure de Christian Ried doit apporter un soutien technique à Absolute Racing aux 24H du Mans.

Spa : PR1 Motorsports boucle son trio

19 avril 2021 à 06:49

PR1 Motorsports vient préparer les 24 Heures du Mans à Spa pour le lancement de la saison du Championnat du Monde d’Endurance. L’écurie américaine, qui reçoit le soutien technique de Panis, fera rouler une Oreca 07 dans les Ardennes belges dans la classe Pro-Am.

L’équipage regroupera Gabriel Aubry, Patrick Kelly et Simon Trummer. Ce même trio se retrouvera en août prochain aux 24 Heures du Mans. Seul le pilote américain Patrick Kelly fera ses débuts au Mans. Il doit son invitation au prix Jim Trueman qui récompense le meilleur gentleman du championnat IMSA.

19 GT3 en DTM

19 avril 2021 à 06:37

Gerhard Berger avait prévenu qu’il voulait 20 GT3 pour débuter la nouvelle ère du DTM. Il en a pour le moment 19 mais il n’est pas exclu de voir quelques GT3 supplémentaires. Cinq marques seront au départ : Mercedes, Audi, Ferrari, McLaren, BMW.

Trois champions de l’ancien DTM seront au départ : Marco Wittmann, Mike Rockenfeller, Gary Paffett.

La saison débutera à Monza du 18 au 20 juin.

Monza : Dinamic Motorsport rafle la mise !

18 avril 2021 à 17:07

Deux ans après son succès à Monza, Dinamic Motorsport a récidivé sur le tracé italien en Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS. Comme il y a deux ans, la pluie a joué un rôle dans le classement de la course.

A l’issue des 76 tours de course, Christian Engelhart, Matteo Cairoli et Klaus Bachler ont imposé la Porsche 911 GT3 R/Dinamic Motorsport. Victoire de la Lamborghini Huracan GT3/Emil Frey Racing de Ricardo Feller, Rolf Ineichen et Alex Fontana en Silver. L’Aston Martin Vantage GT3/Garage 59 de Chris Goodwin, Jonny Adam et Alexander West repart de Monza avec la victoire en Pro-Am.

Si le départ s’est passé sans encombre pour les 42 GT3, l’arrivée de la pluie a vite modifié le déroulé de la course. Les pilotes ont attendu le plus longtemps possible avant de chausser les gommes pluie.

Emil Frey Racing s’impose en Silver

La première neutralisation est intervenue après seulement 20 minutes suite à une sortie de piste de la Mercedes-AMG GT3/RAM Racing de Rob Collard. C’est à ce moment-là que la plupart des concurrents ont décidé de s’arrêter. Mirko Bortolotti, qui s’était élancé depuis la pole au volant de la Lamborghini Huracan GT3/Orange 1 FFF Racing Team, a été le premier des hommes de tête à connaître un souci, sa Lamborghini s’arrêtant à plusieurs reprises dès son retour en piste. Le trio Caldarelli/Mapelli/Bortolotti terminera à la 24e place. Le début de course a été compliqué pour la McLaren 720S GT3/Jota de Ben Barnicoat, en proie à des soucis de boîte de vitesses. L’Audi/Saintéloc Racing d’Alexandre Cougnaud et la McLaren/Inception Racing de Brendan Iribe ont été les premières à abandonner.

Une sortie dans le bac de la Ferrari/Kessel Racing de Francesco Zollo a obligé la direction de course à ressortir le full course yellow après 40 minutes de course. Rebelote 20 minutes plus tard, cette fois pour des débris. La magnifique Porsche 911 GT3 R/GPX Martini Racing d’Earl Bamber a elle aussi vite connu des soucis pour abandonner.

Au fil des minutes, la piste s’est asséchée mais pas encore suffisamment pour que tout le monde chausse les slicks. Avec ses gommes pluie, Kelvin van der Linde a connu une crevaison sur l’Audi/WRT #32 après 1h15 de course. L’arrière étant déchiqueté, le Sud-Africain a été contraint de s’arrêter en bord de piste. L’Audi a tellement laissé de débris sur la piste qu’il a fallu neutraliser une nouvelle fois la course.

Victoire de Garage 59 en Pro-Am

Les crevaisons, principalement à l’arrière gauche, se sont enchaînées : Pedersen (Porsche/Dinamic), Fontana (Lamborghini/Emil Frey), Wittmann (BMW/Walkenhorst), Neubauer (BMW/Walkenhorst), Stolz (Mercedes/HRT), Siedler (Lamborghini/Emil Frey), Liebhauser (BMW/Boutsen Ginion). La crevaison de cette dernière a d’ailleurs occasionné une nouvelle neutralisation.

En fin de course, Jules Gounon (Mercedes/AKKA-ASP) a résisté comme un beau diable face à la Lamborghini/Emil Frey Racing de Ricardo Feller et la Ferrari/Iron Lynx d’Antonio Fuoco.

Sous le damier, la Mercedes/AKKA-ASP de Jules Gounon, Raffaele Marciello et Daniel Juncadella a concédé 2.8s à la Porsche victorieuse. La dernière marche du podium est donc revenue à la Lamborghini/Emil Frey Racing de Ricardo Feller, Alex Fontana et Rolf Ineichen, qui par la même occasion s’impose en Silver. Les deux Ferrari/Iron Lynx complètent le top 5.

On trouve ensuite trois GT3 en Silver Cup avec respectivement l’Audi/WRT de Pull/Goethe/Hall, la Mercedes/Winward de Ward/Grenier/Ellis et l’Audi/WRT de Tomita/Bird/Eriksen.

Neuvième place pour l’Audi/Saintéloc de Vervisch/Hutchison/Winkelhock. La 11e place au général (5e en Silver) de la Mercedes/AKKA-ASP de Drouet/Gachet/Tereschenko ne reflète pas le potentiel de l’équipage. Simon Gachet et Thomas Drouet ont répondu présent en piste.

Le classement de la course est ici

Monza : les infos du dimanche…

18 avril 2021 à 12:16
  • Bert Longin s’est rappelé au bon souvenir de la concurrence dans un championnat badgé SRO Motorsports Group. Le Belge, qui partage le volant de l’Audi R8 LMS GT2/PK Carsport avec Peter Guelinckx, s’est imposé à Monza à l’occasion de la course 2. On a assisté à un doublé Audi puisque Stéphane Ratel et Luca Pirri ont pris la 2e place sur l’Audi R8 LMS GT2/LP Racing. Aurelijus Rusteika et Michael Vergers ont décroché la 3e place sur la Porsche 911 GT2 RS/Speed Factory Racing.
  • On entend de plus en plus l’arrivée de Maserati en compétition avec la toute nouvelle MC20. La marque de Modène n’a pas encore donné les détails, ce qui ne saurait tarder.
  • Absent à Monza, Jonathan Hui devrait être de retour rapidement en Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS. Le pilote Sky Tempesta Racing a connu quelques difficultés à rejoindre l’Europe. Steffen Görig assurait l’interim dans la Ferrari à Monza.
  • SRO Motorsports Group devrait communiquer sous peu le lieu de la finale Intercontinental GT Challenge. Trois tracés sont privilégiés pour la finale de décembre, à savoir Dubai, Abu Dhabi et Bahrain.
  • Jota vise un engagement de deux McLaren 720S GT3 la saison prochaine en GT World Challenge Europe. Le team britannique aligne cette saison une McLaren 720S GT3.
  • On vous en reparlera sous peu mais SRO Motorsports Group continue d’innover pour le respect des limites de la piste. Un système est actuellement en cours de déploiement.
  • Lamborghini regarde ce qui peut être fait pour une présence en DTM avec une Lamborghini Huracan GT3, peut-être même dès cette année.
  • United Autosports n’a pas raté son retour en GT. Déjà victorieux hier lors de la course, l’écurie anglo-américaine s’est également imposée le dimanche, toujours grâce à la McLaren 570S GT4 de Bailey Voisin et Charlie Fagg. Antoine Potty et Stéphane Lémeret ont une nouvelle fois la 2e place sur la Toyota GR Supra GT4/CMR #8. Saintéloc Racing a raflé la mise en Pro-Am avec la 3e place de Fabien Michal et Greg Guilvert. Autorlando Sport (Porsche) s’est imposé en Am.

Monza : FFF et Lamborghini en pole

18 avril 2021 à 08:13

Sur ses terres, Lamborghini n’a pas failli avec la première pole 2021 en Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS pour Orange 1 FFF Racing Team. Le temps moyen de Andrea Caldarelli, Mirko Bortolotti et Marco Mapelli place la Lamborghini Huracan #63 en pole pour la course de trois heures avec un chrono de 1:46.949.

Auteur d’un très bon chrono en Q3, Jules Gounon a bien aidé à mettre la Mercedes-AMG GT3/AKKA-ASP #88 sur la première ligne. L’Ardéchois, coéquipier de Raffaele Marciello et Daniel Juncadella. a battu le record du GT3 du championnat sur ce tracé de Monza (1:46.442).

La Ferrari 488 GT3/Iron Lynx #71 de Fuoco/Ilott/Rigon s’élancera depuis la 2e ligne avec ses côtés l’Audi R8 LMS GT3/Team WRT de Vanthoor/Weerts/van der Linde.

Du côté de Porsche, GPX Martini Racing partira depuis la 3e ligne.

La pole en Silver est revenue à la Lamborghini Huracan GT3/Emil Frey Racing #14 de Fontana/Ineichen/Feller devant la Mercedes-AMG GT3/AKKA-ASP Team de Drouet/Gachet/Tereschenko et la Mercedes-AMG GT3/Toksport WRT de Petit/Dienst/Tunjo.

Le départ sera donné à 15h…

Monza : les directs du dimanche !

17 avril 2021 à 20:11
  • Les qualifications de la manche Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS de Monza sont à suivre en direct vidéo à partir de 8h55
  • La course 2 GT2 European Series à suivre à partir de 10h15
  • La course 2 GT4 European Series à suivre à partir de 12h55
  • Le direct de la course Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS à suivre à partir de 14h30

R2 : doublé Porsche dans l’Eifel !

17 avril 2021 à 19:58

Le championnat Nürburgring Endurance Series a enfin pu connaître son premier meeting de l’année sur la Nordschleife. A l’issue des 4 heures de course, la victoire est revenue à la Porsche 911 GT3 R/Manthey Racing de Kevin Estre, Michael Christensen et Lars Kern à l’issue des 29 tours de course.

Porsche s’est offert le doublé avec la deuxième place de la 911 GT3 R/Frikadelli Racing Team de Fred Mako et Dennis Olsen qui a concédé 16s sous le damier. La dernière marche du podium est pour l’Audi R8 LMS GT3/Phoenix Racing de Nicki Thiim et Michele Beretta. Phoenix Racing (Kolb/Stippler) et KCMG (Liberati/Holzer) complètent le top 5.

Le classement de la course est ici

Stéphane Ratel vise un “demi huis clos” aux Total 24H de Spa

17 avril 2021 à 19:10

Les Total 24 Heures de Spa 2021 sont prévues 2021 du 29 juillet au 1er août. A ce jour, la date initiale est maintenue. En 2020, la situation sanitaire avait contraint SRO Motorsports Group à décaler l’épreuve phare des séries Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS et Intercontinental GT Challenge Powered by Pirelli à fin octobre.

Depuis octobre dernier, la situation n’a malheureusement guère évolué. Aussi bien du côté de Spa que du Mans, on veut tout faire pour avoir des spectateurs.

“Il faut nous décider maintenant”, a déclaré Stéphane Ratel, président-fondateur de SRO Motorsports Group, à Endurance-Info. “J’ai très peur de changer la date. Est-ce qui si on décale d’un mois, la situation aura évolué ? Il n’est pas prévu de remettre l’épreuve à fin octobre comme en 2020 car on peut dire que nous avons eu beaucoup de chance en 2020 avec la météo. Peut-être que l’on pourrait remettre l’épreuve à septembre.”

Le promoteur doit aussi tenir compte de ses autres championnats, qu’ils soient GT World Challenge, British GT, FFSA GT et même ADAC GT Masters qui n’est pas une série SRO. “Il y a l’effet domino pour d’autres courses si on bouge Spa”, précise Stéphane Ratel. “Nous sommes dans l’obligation de tenir compte de tout cela. C’est la même chose pour les courses support qui seront à nos côtés. Si nous avons la certitude d’avoir des bulles de 5000 à 10 000 personnes, pourquoi pas changer la date… Tout changer est un gros risque.”

Stéphane Ratel vise clairement un huis clos aménagé : “Ce qui serait bien serait d’avoir un demi huis clos. Il faut sortir du huis clos dur. Si nous devions avoir une nouvelle édition des Total 24 Heures de Spa à huis clos complet, ce serait alors très compliqué…”

Monza : les infos du samedi soir…

17 avril 2021 à 18:44
  • Le temps minimum à respecter pour un ravitaillement en carburant passe de 40 à 42 secondes. Pour schématiser, le tuyau qui permet le ravitaillement doit rester connecté à la voiture au moins 42 secondes à Monza. Ce système fait partie intégrante de la Balance de Performance.
  • L’Aston Martin Vantage GT3/Garage 59 de Valentin Hasse-Clot, Alex MacDowall et Nicolai Kjaergaard sera pénalisée de trois places sur la grille de la course de Monza. Le Français n’a pas respecté un drapeau jaune durant la séance pré-qualificative.
  • La course 1 du meeting GT4 European Series a vu la victoire de la McLaren 570S GT4/United Autosports de Bailey Voisin et Charly Fagg. Le team anglo-américain débute par un succès en GT4 sachant que la seconde McLaren de l’écurie de Zak Brown et Richard Dean s’est classée au pied du podium. Antoine Potty et Stéphane Lémeret ont terminé à la 2e place du général (2e en Silver) sur la Toyota GR Supra GT4/CMR. Ivan Jacoma et Max Busnelli se sont imposés en Pro-Am sur la Porsche 718 Cayman/Centri Porsche Ticino, 3e au général. Le classement de la course est ici
  • Les équipes françaises ont brillé en GT4 European Series. Outre la 2e place de CMR, Eric Clément et Romain Iannetta ont pris la 3e place du Pro-Am sur l’Audi R8 LMS GT4/Full Motorsport #77. Ruben Del Sarte et Tom Canning ont terminé au pied du podium Silver sur l’Aston Martin Vantage GT4/Mirage Racing. Quatrième place en Pro-Am pour Greg Guilvert et Fabien Michal sur l’Audi R8 LMS GT4/Saintéloc Racing #42, devant la Mercedes-AMG GT4/AKKA-ASP de Jim Pla et Jean-Luc Beaubelique. Pour leurs débuts en Audi, la paire Lariche/Consani a pris la 5e place en Silver sur l’Audi R8 LMS GT4/Team Speed Car. Du côté de la classe Am, la victoire est revenue pour 16 millièmes à la Toyota GR Supra GT4/CMR de Bénézet/Cazalbon face à l’Audi R8 LMS GT4/Full Motorsport de Hamon/Blanchemain.
  • Suite à sa sortie de piste en séance pré-qualificative, la Porsche 911 GT3 R/Allied Racing sera forfait pour la course. Jan Kasperlik était sort seul en fin de séance. L’équipe allemande va maintenant reconstruire le châssis en vue du meeting Sprint de Magny-Cours.
  • La décision du maintien des Total 24 Heures de Spa à sa date initiale de fin juillet/début août sera prise sous peu, comme l’a confirmé Stéphane Ratel à Endurance-Info (plus d’infos à venir).
  • Johan Kraan Motorsports s’est offert le doublé en Lamborghini Super Trofeo Europe. Leipert Motorsport et Target Racing suivent au classement.
  • Le premier lauréat de la course virtuelle est Arthur Rougier (Emil Frey Racing). Daniel Juncadella (AKKA-ASP Team) et Nicklas Nielsen (Iron Lynx) complètent le podium.

Pierre-Brice Mena : “C’était là où il fallait être”

17 avril 2021 à 16:00

En dix ans, Pierre-Brice Mena est passé du rôle de pilote à celui de team principal. En avril 2011, le Charentais débutait en Blancpain Endurance Series à Monza sur une Aston Martin DBRS9/Hexis Racing en compagnie de Julien Rodrigues et Yann Clairay. Une décennie plus tard, on le retrouve toujours en Italie, cette fois à la tête de GPX Martini Racing.

Pierre-Brice Mena se souvient très bien de ce tout premier meeting Blancpain comme tout le monde appelait le championnat en 2011 : “La série débutait, tous les pilotes GT disaient déjà que c’était là où il fallait être. J’étais jeune, j’avais besoin d’expérience et je pouvais compter sur le soutien et la confiance de Philippe Dumas qui dirigeait Hexis Racing.”

Photo : V-IMAGES.com/Fabre

Avec Yann Clairay et Julien Rodrigues, Pierre-Brice Mena avait de quoi jouer les premiers rôles sur une des deux Aston Martin DBR9 de l’écurie gardoise. “Notre équipage était très homogène”, rappelle le team principal de GPX Martini Racing. “Après deux heures de course, nous menions mais le moteur a cassé, chose qui arrivait très rarement sur une DBRS9. L’Aston Martin était vieillissante face aux GT3 plus récentes.”

En 2011, Pierre-Brice Mena avait 23 ans : “J’étais dans la peau d’un jeune pilote plein d’espoir. J’avais déjà pris le virage GT. Mon objectif était de devenir pilote professionnel et d’aller le plus loin possible. J’avais gardé en parallèle mes études de commerce au cas où le sport auto devait s’arrêter pour moi. A cette époque, tu pouvais espérer devenir pilote professionnel en faisant quelque chose à côté, ce qui n’est plus possible maintenant.”

Il y a 10 ans, Hexis Racing et Pierre-Brice Mena découvraient les courses d’endurance : “Les 24 Heures de Spa restent 2011 restent pour moi un grand moment car l’équipe faisait ses débuts sur 24 heures. Sortir des stands de nuit à Spa, c’est quelque chose qui marque un pilote. C’était dur pour moi d’arrêter le sport auto mais je ne regrette rien. Ce que j’aime avant tout, c’est le sport. Le côté compétition est toujours là même si c’est différent que d’être derrière le volant.”

Monza : les brèves du samedi…

17 avril 2021 à 15:36
  • Faire rouler une voiture de course aux couleurs Martini n’est pas chose facile compte tenu de la réglementation européenne. Si en Italie la Porsche 911 GT3 R/GPX Martini Racing peut porter le nom de la marque de vermouth, cela ne pourra pas être possible sur toute la saison. L’équipe doit donc faire tout en double pour respecter les règles en vigueur selon les pays. La cabane de chronométrage a par exemple les bandes Martini mais sans le rouge, ce qui ne permet donc pas d’identifier la marque. Dans ce cas, il n’est pas besoin de changer la déco. Même chose pour le camion. En revanche, il faut faire les vêtements avec et sans le Martini.
  • Tristan Vautier est venu rendre une visite au paddock GT World Challenge Europe. Le Grenoblois est venu supporter AKKA-ASP Team, son ancienne équipe en GT3.
  • L’Autodromo di Monza sert de centre de vaccination contre le COVID-19 dans un espace dédié et sécurisé en dehors du paddock.
  • Markus Winkelhock va retrouver l’ADAC GT Masters cette saison. Le pilote Audi Sport roulera sur une R8 LMS GT3/Car Collection Motorsport en compagnie de Florian Spengler.
  • Une Ferrari au look atypique fait détourner les regards au sein du paddock. On ne va pas se mentir, les avis sont plutôt négatifs.
  • Anders Fjordbach et Mark Patterson ont ouvert le championnat GT2 European Series par une victoire au volant de l’Audi R8 LMS GT2/High Class Racing. On retrouve sur le podium une Lamborghini Huracan GT2 et une Porsche 911 GT2 RS. Le classement de la course est ici
  • Cinq équipages devront s’arrêter 6s de plus lors de chaque arrêt demain en course. Cela concerne : Mercedes-AMG GT3/GetSpeed (Olivier Grotz est Bronze*), Lamborghini Huracan GT3/GRT (Clemens Schmid est Silver*), Mercedes-AMG GT3/RAM Racing (Sam de Haan est Bronze*), Ferrari 488 GT3/Sky Tempesta (Chris Froggatt est Bronze*), Bentley Continental GT3/CMR (Stuart White est Bronze*), Porsche 911 GT3 R/Allied Racing (Julien Apotheloz est Bronze*). Les 6s supplémentaires font suite à la recatégorisation des pilotes indiqués.
  • Plusieurs équipages roulent à deux ce week-end à Monza. Phil Keen (Lamborghini/FFF) devra rouler au maximum 60 minutes. Il en va de même pour Dominik Baumann (Mercedes/SPS automotive-performance) et Ollie Millroy (McLaren/Inception). Sur l’équipage de la Ferrari/Rinaldi, Benjamin Hites devra rouler plus longtemps que Patrick Kujala.
  • Plusieurs équipes ont été réprimandées pour leur absence aux essais officiels du Paul Ricard alors que ces essais étaient obligatoires. GPX Martini Racing, Jota, Grasser Racing Team, Haupt Racing Team et Orange 1 FFF Racing Team devront participer aux essais préparatifs aux Total 24 Heures de Spa.
  • La livrée de la McLaren 720S GT3/Jota de Ben Barnicoat, Oliver Wilkinson et Rob Bell reprend les couleurs du drapeau des Emirats Arabes Unis. Renseignement pris auprès des pilotes, les couleurs n’ont aucun rapport avec le pays. On a juste voulu prendre un vert différent du programme LMP2 chez Jota.
  • A lire dans les prochains jours sur Endurance-Info les interviews de Gottfried Grasser (Grasser Racing Team), Hubert Haupt (Haupt Racing Team), Seyhun Duru (Toksport WRT), JBR Management, Mirko Bortolotti, Giorgio Sanna (Lamborghini Squadra Corse), Stéphane Ratel. On parlera aussi vélo avec Jules Gounon et Raffaele Marciello.

Monza, Pré-Qualifs : Tambay et Saintéloc prennent le dessus

17 avril 2021 à 14:40

Après Ferrari ce matin, c’est au tour de Saintéloc Racing de se montrer en Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS. Adrien Tambay a placé l’Audi R8 LMS GT3/Saintéloc Racing en haut de la feuille des temps avec un meilleur chrono de 1:47.673.

Le coéquipier de Christopher Haase et Alexandre Cougnaud a pris le dessus sur la BMW M6 GT3/Walkenhorst Motorsport de Marco Wittmann pour 0.124s. Troisième chrono pour la Bentley Continental GT3/CMR de Nelson Panciatici.

La séance a été interrompue avant son terme suite à une sortie de piste de la Porsche 911 GT3 R/Allied Racing de Kasperlik.

Les chronos sont ici

Alexandre Cougnaud (Saintéloc Racing) : “Je prends le GT3 comme un nouveau challenge”

17 avril 2021 à 12:30

Pour Alexandre Cougnaud, l’année 2021 est clairement celle d’un nouveau challenge. Après deux saisons en LMP3 et trois en LMP2, le Vendéen change de registre pour faire ses débuts en Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS sur une Audi R8 LMS GT3/Saintéloc Racing en compagnie d’Adrien Tambay et Christopher Haase. L’ancien pensionnaire de la Porsche Carrera Cup France compte une course Creventic à son actif chez GPX Racing aux 24 Heures de Portimão 2019. C’est maintenant un programme Endurance complet qui l’attend. Si Le Mans s’est pour le moment refusé au pilote de 29 ans, Spa sera au menu cette année.

C’est pour vous le début d’une nouvelle étape dans votre carrière ?

“Je prends cette arrivée en GT3 comme un nouveau challenge. Tout est une histoire d’opportunités. Ma pige en GT3 chez GPX Racing m’avait séduit, mais, à cette époque, j’étais focalisé sur le LMP2. Chaque saison, mon objectif est de rouler pour des équipes qui me permettent de jouer les premiers rôles en participant à des championnats relevés. Durant l’hiver, il y a eu pas mal d’échanges, plus que les dernières années.”

La piste LMP2 s’est éteinte rapidement ?

“J’ai discuté avec Duqueine Team durant plusieurs mois, mais l’équipe a pris Memo Rojas. C’est dommage car l’écurie venait de signer Greg Wheeler, mon ingénieur chez Graff. J’avais le désir de continuer à travailler avec lui. De plus, l’alliance avec Tristan (Gommendy) me séduisait. La deuxième piste était chez Panis Racing, mais là aussi les discussions ne sont pas allées au bout.”

Il a donc fallu tirer un trait provisoirement sur le prototype ?

“J’ai roulé cinq ans en European Le Mans Series entre le LMP3 et le LMP2. Il n’y avait pas de place pour moi pour jouer devant. Les budgets sont de plus en plus importants et des jeunes arrivent de la monoplace pour préparer le LMDh ou le LMH. Il y a moins de places et plus de demandes. Toutes les négociations n’ont pas abouti. Mes partenaires ont validé que je puisse changer de catégorie, ce qui m’a rassuré.”

La catégorie GT3 s’est vite imposée à vous ?

“Je suis ami de longue date avec Adrien Tambay qui m’a parlé de Saintéloc Racing. Je me suis alors dit : pourquoi pas. J’ai appelé Sébastien Chétail, le patron de l’équipe, j’ai roulé en essais et nous sommes tombés d’accord. L’équipe est très professionnelle.”

Vous voyez ce passage en GT3 comme une régression ?

“Absolument pas ! Je vois cela comme un nouveau challenge, pas du tout comme un plan B. Ce championnat GT World Challenge Europe remplit mes deux objectifs : une série relevée et une équipe professionnelle. C’est tout ce que j’attends du sport auto.”

L’acclimatation à l’Audi s’est bien passée ? La porte LMP2 est refermée ?

“La voiture est moins physique qu’une LMP2, mais j’ai été surpris par la chaleur dans l’habitacle. Rouler en GT est une corde de plus à mon arc. A l’avenir, pourquoi pas allier les deux. Je reste en lice pour participer aux 24 Heures du Mans cette année. Cette course est mon chat noir. Je devais y rouler en 2020, mais le huis clos n’a pas rendu cela possible car je ne pouvais pas accueillir mes partenaires. Je reste ouvert aux différentes opportunités pour rouler au Mans et à Daytona. Je veux garder un pied dans le prototype.”

Vous ne débutez pas vraiment en GT car vous avez deux saisons de Porsche Cup derrière vous…

“J’ai gardé un goût d’inachevé en Cup sur une voiture qui était spéciale à appréhender. J’ai eu du mal et lorsque GPX Racing m’a proposé de disputer les 24 Heures de Portimão sur une 911 GT3 R, je ne pensais pas être compétitif. Finalement, j’ai été agréablement surpris de ma performance pure. L’Audi est différente de la Porsche, elle me convient bien.”

Disputer les Total 24 Heures de Spa vous ravit ?

“Je suis enchanté de faire Spa. Cette course me fait rêver depuis longtemps et je la suis chaque année devant mon écran. L’équipage changera pour Spa avec pour objectif de jouer la victoire en Silver. En attendant, Adrien et Christopher jouent leur rôle à fond avec moi. En cinq jours d’essais, j’ai découvert énormément de choses.”

Vous avez trouvé votre place chez Saintéloc ?

“J’ai la confirmation de ce qu’on m’avait dit. L’écurie est très professionnelle avec des gens d’expérience. Je regardais forcément ces équipes du calibre de Saintéloc, AKKA-ASP ou WRT. Il n’y a pas de secret, on sait pourquoi Saintéloc Racing gagne des courses. Les essais du Paul Ricard ont montré qu’on était dans le vrai.”

Nelson Panciatici (CMR) : “Le bon compromis budget/performance”

17 avril 2021 à 11:30

Transfuge du LMP2, Nelson Panciatici a réorienté sa carrière vers le GT l’année dernière. Le pilote de 32 ans a rejoint les rangs de CMR sur une Bentley Continental GT3 en GT World Challenge Europe Sprint. Les conditions ont fait qu’il a aussi pu rouler en Endurance.

2021 passe par une deuxième saison sur la Bentley Continental GT3/CMR sur un programme Endurance chez CMR. Cette année, ce sera en Pro-Am en compagnie de Gilles Vannelet et Stuart White.

“Je suis fin prêt à reprendre la compétition”, a déclaré Nelson Panciatici à Endurance-Info. “J’ai hâte de rouler. Même si la saison s’est terminée très tard, j’ai l’impression que cela fait très longtemps. Durant l’hiver, j’ai pas mal roulé en karting. Le kart 125 cm3 permet de se maintenir à niveau et de garder le rythme. Lorsque j’ai repris le volant de la Bentley, j’étais tout de suite à l’aise.” Avant la reprise de la saison à Monza, Nelson Panciatici a bouclé deux jours d’essais.

Habitué à rouler en LMP2 depuis 2012, le passage en GT3 a permis à l’ancien champion ELMS 2013 de rester à haut niveau : “Quand je roulais en LMP2, je ne connaissais pas trop le GT3. Mes débuts avec CMR se sont très bien passés avec un bon feeling au sein de l’équipe. Les bagarres dans le championnat sont très belles et j’avais à coeur de continuer cette année.”

La Bentley Continental GT3 n’a pas de lien avec l’Oreca 07 LMP2, l’ancienne monture de Nelson Panciatici : “La Bentley me plaît bien même s’il m’a fallu du temps pour que je m’adapte. J’ai dû switcher mon cerveau de pilote proto à pilote GT. Au début, j’avais tendance à en faire trop. En 2020, j’ai eu la chance de profiter des conseils de Jules Gounon.”

Ce n’est pas parce que Nelson Panciatici roule en GT3 que la porte prototype est refermée : “Refaire les 24 Heures du Mans est forcément quelque chose qui me trotte dans la tête. Malheureusement, les budgets ont explosé. Si tu n’es pas Silver, les choses sont plus compliquées. La catégorie GT3 est le bon compromis budget/performance et cela permet toujours de se rapprocher d’un constructeur.”

Nelson Panciatici a débuté sa journée du samedi par un deuxième chrono en essais libres.

Simon Gachet (AKKA-ASP) : “La saison de la découverte”

17 avril 2021 à 10:00

Ces dernières saisons, on avait l’habitude de voir Simon Gachet en Audi R8 LMS GT3 et GT4. 2021 est celle des changements avec un double programme en Mercedes-AMG GT3 et GT4 chez AKKA-ASP Team. Quinze jours après le FFSA GT à Nogaro avec Eric Debard, le champion en titre GT World Challenge Europe dans sa version Sprint (avec Steven Palette) va rouler en GT3 à Monza en compagnie de Thomas Drouet et Konstantin Tereschenko en Silver. L’Isérois de 27 ans compte bien se faire remarquer au sein d’un peloton bien garni.

Dans quel état d’esprit abordez-vous cette saison européenne en GT3 ?

“C’est pour moi la saison de la découverte avec des GT équipées d’un moteur à l’avant. C’est ce qui me change le plus en venant de l’Audi R8 LMS. Mon pilotage habitué à la R8 faisait que je forçais beaucoup en entrant dans les virages. Mes premiers essais en GT4 se sont déroulés sous la pluie, ce qui ne m’a pas permis de m’en rendre compte tout de suite. Je dois m’habituer à un nouveau style de pilotage, mais tout va dans le bon sens.”

La Mercedes-AMG GT3 est facile à appréhender ?

“Comme toute voiture de course, aller vite dans une auto qu’on découvre n’est pas simple. Pour moi, c’est un plus de rouler sur les deux modèles AMG même si je ne dispose pas du même ingénieur sur les deux programmes. Je dois tout mettre dans l’ordre dès le premier tour de piste. En pneus neufs, un Marciello fait tout parfait dès son entrée en piste.”

On ne peut pas comparer l’Audi et la Mercedes ?

“Pour quelqu’un qui débute en GT ou qui vient de la monoplace, je lui conseille de rouler sur une Mercedes-AMG GT3. Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, elle n’est pas plus facile que l’Audi. Au volant, tu penses que tout va bien, mais tu peux vite prendre 0,5s. C’est une chance pour moi de rouler pour AKKA-ASP qui est une très bonne équipe. Ma seule comparaison est Saintéloc Racing pour qui je roulais ces dernières années.”

Vous aviez différentes pistes ?

“Sans Jérôme Policand, je n’aurais pas fait de GT3. Durant l’hiver, Steven (Palette) et moi avons regardé ce que nous pouvions faire. Malheureusement, nous n’avons pas pu apporter le budget demandé. Chacun est donc parti de son côté. Jérôme m’a donné l’opportunité de rouler en Endurance à la place de Timur (Boguslavskiy).”

Le titre Sprint n’a finalement pas ouvert toutes les portes ?

“Pour moi, 2021 est une année importante. Je garde toujours le même objectif qui est de devenir pilote professionnel. Plus le temps passe, plus l’objectif s’éloigne. A moi de m’en rapprocher. Il faut toujours plus d’argent pour courir. Les jeunes venant de la monoplace arrivent de plus en plus tôt avec beaucoup de moyens financiers.”

Rouler dans la même équipe que Lello (Raffaele Marciello) est-il un plus ?

“Lello reste la référence dans une Mercedes et, plus généralement, en GT3. Pour se comparer, il n’y a rien de mieux. Le gars est zen et détendu. Chez Saintéloc Racing, nous faisions des debriefings en commun contrairement à AKKA-ASP où on débriefe auto par auto.”

Vous êtes bien calé en Sprint. L’approche en Endurance est différente ?

“Il faut voir la chose différemment. C’est une chance pour moi de pouvoir rouler en GT3 et je tiens à remercier Eric (Debard) pour son soutien en GT3 en plus du GT4. Le premier objectif en Endurance est déjà de terminer les courses. Avec trois pilotes par voiture et des courses plus longues, cela augmente les risques. Mon but est clairement de gagner le championnat Silver en Endurance après le Sprint.”

Quel bilan tirez-vous du FFSA GT à Nogaro ?

“Plutôt positif. Eric (Debard) a été vite tout le week-end. En qualif’, j’ai terminé à 0.2s de Jim (Pla) qui reste la référence en GT4. Le championnat est très relevé. On voit qu’il y a plusieurs équipages avec des ‘faux Bronze’ contre qui il est difficile de rivaliser.”

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