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Reçu aujourd’hui — 16 décembre 2025

Beelink ME Pro : un MiniPC NAS modulaire et multi processeurs

16 décembre 2025 à 11:50

Le Beelink ME Pro débarque après le joli succès du Beelink ME Mini lancé en début d’année. Il reprend la même idée de construire un MiniPC NAS mais la développe avec d’autres atouts. On retrouve en particulier une véritable volonté d’évolution mais également un pas de côté en terme de stockage.

Source : NASCompares

Le Beelink ME Pro prend ainsi la suite d’un très bon Beelink ME Mini. Un MiniPC un peu particulier qui proposait d’embarquer pas moins de six SSD au format M.2 2280. Problème pour Beelink, en cette fin 2025 et pour l’année qui vient au moins, il faudra sacrifier son PEL pour remplir un MiniPC avec autant de stockage de ce type neuf. Changement de vision donc, la marque va s’orienter vers une autre voie. Et c’est là que le Beelink ME Pro se démarque.

Au lieu de s’orienter vers des SSD M.2 comme au temps de notre jeunesse insouciante de février 2025, lorsque les Gigaoctets coulaient à flots. Quand le TeraOctet ne coutait qu’une soixantaine d’euros. Le constructeur va proposer un NAS qui embarquera deux ou quatre baies au format 3.5″. Le bon vieux gros format de disque mécanique qui est censé être moins sensible à la hausse.

Beelink ME Pro

Beelink ME Pro

Cette évolution seule ne serait pas vraiment remarquable face au marché actuel. Des marques comme Aoostar proposent ce type de solution depuis un moment. Pour se détacher du reste de l’offre, le Beelink ME Pro va proposer un boitier permettant de remplacer sa carte mère. À la base de l’engin, un tiroir offre la possibilité d’extraire la totalité du dispositif. Le propriétaire peut alors le faire évoluer en rajoutant un SSD par exemple.

Beelink ME Pro

Mais il pourra également remplacer la totalité de sa carte mère par un autre modèle. On imagine que Beelink veut créer une lignée de cartes propriétaires qui assurerait à ses clients d’évoluer dans la durée. La marque promet même différentes plateformes. Des cartes mères AMD, ARM et Intel étant annoncées spécifiquement pour ce NAS. Pour le moment, peu d’informations sur la commercialisation de telles cartes. On imagine cependant assez facilement l’idée de pouvoir faire évoluer son engin dans la durée suivant ses besoins.

Le tout est intégré dans des boitiers de tailles modestes, 16.6 cm de haut et de profondeur pour 14.6 cm de large pour le modèle quatre baies. Et 16.6 cm de profondeur, 12.1 cm de hauteur et 11.2 cm de large pour la version 2 baies. 

Sur certains passages la mémoire vive est soudée sur le Beelink ME Pro

Sur certains passages la mémoire vive est soudée sur le Beelink ME Pro

Un Beelink ME Pro ou des Beelink ME Pro ?

Ces solutions n’ont pas été détaillées et on ignore la capacité de la mémoire vive LPDDR5 soudée sur les cartes. On ignore également quel type de mémoire Beelink est un acteur qui a signé depuis des années un contrat avec Crucial. Le fabricant lui fournit la totalité de ses puces mémoire et de ses stockages. Mais avec le retrait de la marque du grand public, il est difficile de savoir si ce contrat va durer ou non. Micron n’a pas mis fin à Crucial, le constructeur arrête seulement de distribuer en direct ces produits. Reste à savoir si les contrats avec un acteur de la taille de ce constructeur de MiniPC résisteront.

La partie SSD semble assez complète avec pas moins de trois ports M.2 2280 NVME PCIe disponibles sous la carte mère. Et deux au dessus, à côté du processeur.  Si on additionne les options de la version la plus complète du Beelink ME Pro on arrive donc à pas moins de 5 SSD M.2 NVMe et 4 baies 3.5″. Attention cependant, Beelink prévient que suivant les cartes mères, la mémoire vive et le stockage M.2 ne seront forcément pas identiques. 

Sur d’autres passages de la vidéo on peut voir en effet que la partie inférieure embarque deux emplacements M.2 2280 NVMe seulement associés à une paire de barrettes de mémoire vive DDR5 au format SODIMM très classiques. 

Le détail de la connectique est mieux connu. On retrouvera à bord un double port Ethernet avec un 5 Gigabit piloté par un circuit RTL8126 et un 2.5 Gigabit sous Intel i226-V. Pour le reste, la connectique est classique pour un NAS de ce type avec un USB 3.2 Gen 2 Type-A et un autre en format Type-C, deux USB 2.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et une sortie vidéo HDMI.

Beelink ME Pro Intel  
Modèle Beelink ME Pro NAS
Format NAS de bureau compact
2 baies SATA 3,5/2,5 pouces
3 emplacements M.2 NVMe
Processeur Intel N95 / Intel N150
Mémoire 12 Go LPDDR5 (N95) ou 16 Go LPDDR5 (N150)
Stockage système SSD 512 Go (N95) ou SSD 1 To (N150)
Dimensions 165,905 × 121 × 115,95 mm
Ethernet 1× 5 GbE (Realtek RTL8126)
1× 2,5 GbE (Intel i226-V)
USB 1× USB 3.2 (10 Gbit/s)
2× USB 2.0
1× USB Type-C (10 Gbit/s, données/vidéo)
Sortie vidéo 1× HDMI, jusqu’à 4K à 60 Hz
Configuration M.2 1× PCIe 3.0 x2
2× PCIe 3.0 x1
Wi-Fi Wi-Fi6 et Bluetooth 5.4
MediaTek MT7920 format M.2 2230
Système d’exploitation Aucun
Disponibilité Prévue pour décembre 2025

Pas d’info réelle de prix ni de disponibilité pour le moment. Pas plus de détails sur l’équipement de toutes les cartes mères non plus. NASCompares indique que des versions Intel N95 avec 12 Go de mémoire vive et des modèles N150 avec 16 Go de RAM seront proposés. Danskles deux cas de la mémoire LPDDR5 soudée ç la carte mère. Des SSD e 512 Go et 1 To sDes rumeurs parlent de puces Intel Alder Lake-N et Twin Lake mais il est difficile de savoir quelles puces seraient embarquées avec les solutions AMD et Qualcomm. Pour AMD, la solution retenue par Aoostar avec le WTR Pro et son Ryzen 7 5825U pourrait être une solution. Chez Qualcomm on imagine assez mal un haut de gamme type Snapdragon X2 pour des histoires de coûts et cela reste donc assez flou pour le moment. Pas d’idée de prix ni de date de disponibilité à cette heure.

Dans tous les cas, il est tout de même super intéressant de voir la marque Beelink se développer sur le temps long. On a pu assister à son éclosion au fil des années. Elle a su évoluer au fur et à mesure que l’engouement pour les MiniPC évoluait. D’un fabricant assez classique qui fonctionnait surtout en OEM c’est devenu une marque réellement identifiée avec un vrai savoir-faire, un suivi logiciel, un design travaillé et de bons réflexes techniques. Une vraie signature sur ce marché particulier.

Comment est fabriqué le Beelink Me Mini en vidéo

Beelink ME Pro : un MiniPC NAS modulaire et multi processeurs © MiniMachines.net. 2025

Reçu avant avant-hier

Comment est fabriqué le Beelink Me Mini en vidéo

14 novembre 2025 à 12:02

Ce n’est pas la première fois que Beelink ouvre ses portes à cette chaine Youtube pour réaliser un reportage sur la construction de ses machines. En juillet dernier, une vidéo similaire a été publiée. Ici, il s’agit toutefois de la construction du modèle Me Mini qui propose un fonctionnement différent.

Cette vidéo change de type de machine tout en reprenant les étapes classiques de ce type de chaîne de montage. Je ne vais pas tout commenter à nouveau comme j’avais pu le faire dans la vidéo précédente, néanmoins certains points me semblent intéressants à signaler. Le premier élément auquel je n’avais pas réfléchi concernant la fabrication de ce MiniPC particulier est la structure de son système de refroidissement. L’élément en aluminium visible juste au-dessus.

Le Beelink Me Mini est construit autour de ce morceau d’aluminium qui va jouer à la fois le rôle de dissipateur thermique mais également porter les différents composants. C’est sur lui que les SSD M.2 seront positionnés. C’est également cette pièce qui va porter le ventilateur. Pour le construire, Beelink utilise donc un morceau d’aluminium profilé.

C’est exactement la même technique que les morceaux d’aluminium qui sont extrudés d’une presse pour devenir des profilés dans lesquels on va emboiter des vitres pour construire une véranda par exemple. Le métal est produit en longs morceaux qui seront ensuite découpés à la bonne taille en longueur pour correspondre aux besoins de la marque. C’est à la fois simple et efficace, bien plus malin que de partir d’un bloc d’aluminium massif et de tailler dedans pendant de longues minutes en enlevant énormément de matière avec une CNC.

La première étape de la vidéo du Beelink Me Mini ne fera pourtant pas l’économie d’un ajustement à la fraise pour enlever des éléments que cette technique d’extrusion ne peut pas gérer. Mais au lieu de coincer chaque bloc de métal durant de très longues minutes et récupérer des tonnes de copeaux de métal, la machine va pouvoir travailler rapidement sur quatre blocs à la fois. L’idée est d’enlever un peu de la partie centrale du boitier afin de l’ajuster en hauteur.

Le tube cylindrique qui constitue le cœur du bloc va en effet venir coiffer le processeur embarqué dans l’engin,. Il faut qu’il soit taillé à une hauteur exacte, plus courte que le reste de la machine puisque le cadre du bloc sert quand à lui en entourer la carte mère. C’est également là que seront percés les trous qui permettront de recevoir les vis de montage.

Plusieurs étapes sont donc nécessaires pour mettre en forme le bloc du Beelink Me Mini. Découpages, perçage et ajustage dans un rythme rapide à partir d’un bloc de base. Le résultat est une meilleure cadence de production et probablement un rendement plus économique.

Après quelques étapes de finition, le  bloc est prêt pour passer à l’étape suivante qui consiste à insérer dans le corps en aluminium des entretoises filetées en acier plus solides qui vont permettre un montage et un démontage plus facile de l’engin.

Cette étape évite de devoir visser dans de l’aluminium qui est bien moins résistant. Le choix de l’aluminium s’explique pour ses caractéristiques de transmission de chaleur qui sont bien meilleures que celui de l’acier mais aussi par son poids qui sera bien moins élevé. Positionner un bloc de cette taille sur une carte mère exercerait bien trop de contraintes mécaniques. Mais l’aluminium est beaucoup moins solide que l’acier et un filetage dans ce métal serait très facilement altéré à l’usage. Pas d’autres choix donc que de lui ajouter ces éléments si on veut un engin solide. 

Les étapes suivantes sont destinées à rendre le métal stable et faire en sorte qu’il ne s’oxyde pas grâce à des processus chimiques assez classiques d’anodisation. C’est cette étape qui va transformer l’aluminium brut en une surface noire et stable.

Il reste quelques étapes de préparation technique comme le nettoyage de certaines parties du dissipateur au laser et au passage le marquage des emplacements des SSD.

Un retour à l’usinage pour un dernier ajustement de la hauteur du bloc central. Il faut atteindre la dimension précise nécessaire à la hauteur du processeur mais également débarrasser cette zone de son anodisation pour que la transmission thermique soit parfaite. Au passage, on note que les inserts en acier n’ont pas été affectés par l’anodisation chimique de l’aluminium et restent donc nus. Le bloc est maintenant fin prêt pour partir vers l’usine d’assemblage électronique.

Je ne reviens pas sur la partie assemblage des composants. C’est la même série d’étapes que pour le précédent modèle. Des robots viennent appliquer un flux de soudure sur la carte mère nue, puis d’autres positionnent les différents composants sur leurs emplacements. Une longue chaine robotisée est mis en place et les cartes se construisent étape par étape.

Quelques interventions humaines sont visibles pour placer des composants spécifiques, souvent des connecteurs, et les cartes poursuivent leur chemin.

Une fois toute la carte mère du Me Mini parfaitement équipée, étape validée par une caméra qui analyse la visibilité de tous les composants en quelques secondes, elle est envoyée dans un four de cuisson. La température va faire fondre le flux de soudure et ainsi connecter les composants aux différentes pistes des circuits.

La carte mère est fin prête pour l’étape suivante… qui consiste à lui ajouter un composant Un petit buzzer semble-t-il. Amusant que ce ne soit pas fait à la chaine en amont. On voit l’espace libre dans la photo ci-dessus, à gauche du processeur. Un emplacement rond vide avec le logo d’un haut-parleur et deux trous pour venir y souder le petit élément. En bas à droite, un autre espace est vide. Il s’agit d’un emplacement de stockage eMMC, le Beelink Me Mini peut en effet être livré avec ou sans ce module de 64 Go.

Quant à savoir pourquoi cela n’est pas fait en amont ? Mon petit doigt me dit que le matériau qui constitue la membrane du haut-parleur n’est pas compatible avec une cuisson au four. Il est donc nécessaire de le souder à la main. S’ensuivent des point de contrôle classiques. L’ajout de la pile du BIOS et les premiers tests globaux de la machine. Mise à jour : Nicolas me précise qu’il s’agit probablement là d’une manipulation rendue nécessaire du fait d’un choix d’un composant traversant probablement simplement plus économique pour la marque. C’est peut être lié à des coûts à la pièce ou pour des raisons de mutilplication de ce même composant dans plusieurs designs.

Des SSD et une carte Wi-Fi sont mis en place, des câbles sont connectés, de manière à vérifier que la carte démarre et détecte correctement tous les ports de l’engin avant de poursuivre le montage. Cette étape est validée en scannant des QR Code qui vont assurer la traçabilité de la carte du Beelink Me Mini sur la chaîne. En cas de panne entre ce test et le suivant, il sera ainsi possible de déterminer ce qui a posé un problème.

L'intel N150 surle  Beelink Me Mini

Cette étape permet également de fixer les composants les plus couteux comme le processeur ou les module de mémoire vive par exemple. En cas de défaillance de la carte, il est encore possible de la repasser au four et d’extraire une puce problématique pour retrouver une solution fonctionnelle. Après cette étape, cela sera bien plus compliqué. Un liseré de colle est donc appliqué automatiquement autour des composants à souder et la carte est ensuite envoyée sous une lampe à UV qui va la polymériser immédiatement.

Les étapes suivantes sont classiques : Nettoyage des composants, étiquetage de la carte, emballage et direction vers un autre étage du complexe qui va assurer le montage global de l’engin. On retrouve encore une fois les longs tapis qui défilent devant des ouvriers qui vont assurer chacun une tâche. Vérification des composants, pose de petites mousses pour protéger les composants, pose très délicate d’un pad thermique autour du processeur et mise en place de la structure de fixation de la carte mère au corps en aluminium.

Vient ensuite un élément moins habituel et qui correspond au cahier des charges de la marque. Depuis 2023 le constructeur cherche a intégrer au maximum les alimentations de ses MiniPC dans leur châssis. Le Beelink Me Mini embarque donc un bloc interne. Une solution poarfaitement ajustée à ses besoins qui vient se connecter à la carte mère. Cela permet d’alimenter directement la minimachine avec un câble secteur bipolaire sans passer par un bloc externe.

D’autres entretoises sont ajoutées directement dans l’aluminium. Celles qui vont porter les vis des emplacements de SSD par exemple. Elles subiront beaucoup moins de contraintes physiques que celles du bloc central.

Vient l’étape de fixation de la carte mère au bloc d’aluminium. Chaque carte est positionnée contre le bloc qui a reçu l’application d’un petit peu de pâte thermique. Quatre vis sont posées pour maintenir toute la carte contre les entretoises d’acier et le processeur contre le bloc central.

L’étape suivante consiste à positionner l’alimentation dans le corps en aluminium. Elle est enfermée dans une protection qui va assurer l’isolation électrique du bloc et ainsi éviter tout court-circuit tout en profitant de la conduction thermique du métal. De petits pads sont positionnés pour que le bloc, protégé par une plaque métallique, assure un bon refroidissement passif.

Vient la mise en place du ventilateur au-dessus de l’engin et la mise en place de différents éléments importants. De petites mousses isolantes sont positionnées à des endroits stratégiques pour pouvoir y coller la pile du BIOS.

 Beelink Me Mini

Les deux antennes Wi-Fi du Beelink Me Mini sont également positionnées sur ces éléments. L’idée et de les séparer du corps métallique qui va donc monter en température, mais aussi, pour les antennes, de ne pas les coller à ce métal pour éviter les problèmes de connexion. Vient ensuite la mise en place de la carte Wi-Fi et la connexion des antennes.

 Beelink Me Mini

Dernières étapes de la construction de cette minimachine, le boitier du Beelink Me Mini commence a être assemblé. D’abord la base qui est vissée, des pads de transmission thermique sont mis en place, le SSD d’origine sur lequel a été installé le système est positionné et un contrôle global est effectué. On vérifie à nouveau que tout est fonctionnel : connexion sans fil, débits, ventilation etc.

Une étape importante est visible à 19 minutes. C’est la validation de sortie de la machine en tant que PC complet. C’est cette étape qui va établir la correspondance de licence de Windows 11 et lancer l’enregistrement de l’engin dans les archives de la marque. Le boitier est ensuite finalisé et monté autour du bloc. 

Une dernière phase de test et de validation est effectuée avec des dizaines de minimachines disposées en batterie pour s’assurer qu’elles fonctionnent pendant un certain temps en condition de test réel. Un processus que l’on avait déjà vu lors de la précédente video sur la construction des engins de la marque. Les dernières étapes sont cosmétiques avec le nettoyage du châssis de toutes éventuelles traces de manipulation et l’emballage de l’engin. En bout de chaine, les MiniPC sont pesés pour vérifier que rien ne manque dans leur emballage : documentation, câbles etc. Et les boites sont thermo-scéllées avant d’être empaquetées pour l’expédition.

Encore une fois Beelink montre ici un assemblage de haute qualité dans une usine qui n’a rien a envier aux grandes marques du secteur. On ote que l’ensemble des composants sont haut de gamme avec des SSDs signés Corsair. Les machines employées sont modernes et les conditions de travail semblent très correctes. Les ifférentes étapes de validation et de vérification assurent que la marque cherche a proposer des engins de qualité.

Le Beelink Me Mini apparait dans une nouvelle version

Actuellement le Beelink Me Mini est toujours victime de son succès. Depuis plusieurs semaines, l’engin est en rupture sur le site du fabricant. La marque promet une livraison sous « 35 jours » et liste la version 12 Go de mémoire vive LPDDR5 et 64 Go de eMMC à partir de 229$ depuis un stock Européen. Un prix très interessant puisque cela nous donne quelque chose comme 200€ TTC une fois les devises échangées par Paypal. Ce modèle est garanti une année par Beelink.

La minimachine est par contre en stock sur Amazon où elle est proposée dans deux versions distinctes. Une classique et une qui est passée sous mon radar : Le Beelink Me Mini sous Intel N150 avec 16Go de LPDDR5 et 1 To de SSD est ainsi proposée à 389€ au lieu de 449€ en cochant une petite case. Elle est ici garantie 2 ans avec un retour vers Amazon

Enfin, petite nouveauté, Amazon liste également une version nouvelle de cet engin. Le processeur Intel Twin Lake N150 est remplacé par un plus ancien Intel Alder Lake N95 qui est vendu à 409€ avec une case à cocher qui le bascule à 349€. Cette fois-ci il n’a plus que 12 Go de mémoire vive et toujours un SSD de 1 To. 

Est-ce qu’une absence de puce Intel N150 est la raison de la rupture des Beelink Me Mini actuellement ? C’est possible qu’un « trou d’air » dans l’approvisionnement de ces puces ait eu lieu. La différence de prix entre les N95 et les N150 est vraiment minime et il parait étrange que Beelink soit retourné en arrière. Le site officiel de la marque ne liste pas non plus cette version de la minimachine. Il est donc possible que cette puce soit là pour permettre de contiuer a produire les engins en attendant le retour de plus de stock. Une fabrication temporaire pour éviter de stocker inutilement les éléments visibles dans la vidéo.

Comment sont fabriqués les MiniPC Beelink en vidéo

Comment est fabriqué le Beelink Me Mini en vidéo © MiniMachines.net. 2025

Beelink Mate MINI S : une extension 4 Ethernet pour MiniPC

3 novembre 2025 à 15:45

Extension intéressante ajoutée au catalogue de la marque, le Mate MINI S de Beelink est construit pour suivre la ligne esthétique de ses MiniPC S12, S12 Pro et S13. S’il pourra également fonctionner avec d’autres modèles, il est avant tout pensé pour une intégration plus esthétique avec ces produits.

Le produit est simple d’emploi. On le branche avec le câble USB Type-A vers USB Type-C livré, câble qui propose un débit 10 Gbit/s, et on pourra alors piloter quatre ports Ethernet 2.5 Gigabit supplémentaires.

Beelink Mate MINI S

Beelink Mate MINI S

Le Beelink Mate MINI S permet ainsi de transformer un MiniPC classique en solution réseau très complète. Le petit boitier est pensé pour dissiper la chaleur des composants réseau. Une plaque métallique de dissipation vient couvrir les composants en interne sans nécessiter de ventilation active. Le boitier mesure 1.48 cm d’épaisseur et peut ainsi se positionner au-dessus ou en dessous des machines.

En façade, une petite LED témoin indiquera si la solution est bien alimentée. La qualité devrait être au rendez-vous puisque la marque garantit l’objet 3 années.

Proposé à 79$ que Paypal traduit par 71.43€ TTC, le Beelink Mate MINI S est en précommande et sera expédié sous 30 jours depuis les entrepôts Européens de la marque. Il est évidemment parfaitement compatible avec tout type de minimachine disposant d’un simple port USB 3.1 Type-A. C’est, à mon avis, une solution très intéressante pour toute personne à la recherche d’une solution réseau à l’achat ou voulant recycler un MiniPC pour ce genre de tâche. 

Voir l’offre chez Beelink

Beelink Mate MINI S : une extension 4 Ethernet pour MiniPC © MiniMachines.net. 2025

Beelink publie ses BIOS et cela fait toute la différence

22 octobre 2025 à 12:09

Le BIOS est un élément important d’un PC, c’est le logiciel qui fait l’état des lieux de votre machine au démarrage. On me demande souvent quelles différences entre un fabricant de MiniPC et un autre. Et depuis la sortie des mini scores qui essayent de mettre en avant les points positifs et négatifs de chaque modèle, des questions reviennent régulièrement à ce niveau.

Quelle différence entre un MiniPC de marque et un autre MiniPC avec le même processeur vendu 10,20, 30% moins cher ? On retrouve évidemment les éléments techniques les plus classiques comme la qualité de l’assemblage, le choix des composants et des matériaux, la performance de la ventilation, le silence en fonctionnement et la qualité globale de la réalisation. On note également des points importants comme la garantie de la machine, ses canaux de distribution et autres éléments moins techniques. Mais on oublie généralement un détail important. Le suivi logiciel.

Beelink est un bon exemple de cette différence majeure. Beaucoup de petites marques n’ont qu’un rôle de revendeur. Elles achètent des minimachines noname à une usine tierce qui leur produit en vrac avant de coller une étiquette sur leurs cartons. Elle ne proposent aucun suivi technique et quand une machine n’est plus en stock, elle a tendance à tout simplement disparaitre de leur éventuel site web. En face d’elles, d’autres marques proposent un suivi plus complet et proposent des mises à jour techniques de solutions parfois assez anciennes.

Beelink vient ainsi de publier une longue liste de mises à jour de BIOS de ses MiniPC. Différentes solutions profitent de correction de bugs, d’optimisation, de correction de vulnérabilités et de nouveautés techniques.

  • Beelink SER5 Max
  • Beelink SER8
  • Beelink GTR9 Pro
  • Beelink GTi13 Ultra
  • Beelink GTi15 Ultra
  • Beelink EQR5
  • Beelink SER9

Un autre MiniPC particulier qui a eu pas mal de succès ici est également mis à jour. Le BIOS du Beelink Me Mini est ainsi proposé pour supporter 16 Go de mémoire vive au lieu de 12 Go.

Jusqu’ici cette minimachine particulière n’était proposée qu’en 12 Go et désormais la marque l’annonce dane une version comprenant 16 Go de mémoire LPDDR5-4800 soudés à la carte mère. Écoutant au passage les remontées de beaucoup d’utilisateurs qui, satisfaits de son processeur Intel N150, trouvaient la mémoire un peu chiche avec 12 Go pour faire tourner des applications dockerisées. Les commandes ne sont pas encore ouvertes, mais le prix annoncé est très correct. 309$ pour une version 16 Go / 1 To, soit 268€ TTC une fois converti et sans frais de port. L’expédition sera indirecte et passera par les entrepôts Européens de la marque qui s’occupera du dédouanement.

De la place pour tout le monde

Je ne dis pas que les MiniPC noname n’ont pas leur place sur le marché. Pouvoir dégoter un MiniPC à très bas prix est évidemment intéressant pour plein de monde. Juste qu’il faut bien se rendre compte qu’une machine de ce type n’est pas uniquement un ensemble de trois éléments uniques. Processeur, mémoire et stockage sont des éléments importants de l’équation bien entendu, mais il faut également se référer au reste de la fiche technique et aux compétences réelles des marques en question avant sa décision d’achat. Comparer un MiniPC Beelink, Minisforum ou Geekom avec un MiniPC Noname en se référant juste à ces postes est donc problématique.

Cela a autant de sens que de se convaincre qu’un vélo de supermarché a le même nombre de roues qu’un modèle de grande marque. Cela n’en fait pas des modèles équivalents. Il y a de « petites » différences techniques entre les deux vélos. Subtilités que l’on sent finalement assez vite quand on les utilise au quotidien.

Beelink publie ses BIOS et cela fait toute la différence © MiniMachines.net. 2025

Beelink EQi13 Pro : les MiniPC c’est comme les Pokémons

20 octobre 2025 à 18:07

Le Beelink EQi13 Pro change de puce en passant des Core de 12e Gen du Core EQi12 à des puces de 13e Gen. Mais surtout, s’il reprend la plupart des éléments de fonctionnement structurels de la précédente minimachine de la marque, il fait évoluer son châssis.

Beelink EQi13 Pro

Beelink EQi13 Pro

Le constructeur conserve son dispositif de base. On retrouve sur ce Beelink EQi13 Pro un châssis compact avec une carte mère très optimisée et les particularités et spécifications du châssis précédent. L’alimentation de 85 w est toujours intégrée dans le boitier et il accueille toujours deux emplacements SODIMM de DDR4-3200. La partie stockage ne change pas et embarque deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x 4 pour un maximum de 4 To.

La carte mère semble identique dans son fonctionnement même si elle embarque désormais deux autres choix de puces Raptor Lake. Un Core i5-13500H ou un Core i7-13620H. Le Core i5 proposera 4 cœurs P et 8 cœurs E pour 16 Threads dans des fréquences oscillant entre 3.5 et 4.7 GHz. Son circuit graphique embarqué Iris Xe additionne 80 EU à 1.45 GHz. Le Core i7-13620H propose de son côté 10 cœurs partagés en 6 cœurs P et 4 cœurs E pour un total de 16 Threads. Ses fréquences se positionnent entre 3.6 et 4.9 GHz, son circuit graphique est un Intel UHD avec 64 EU dans une fréquence de 1.5 GHz. Les deux puces fonctionnent dans un TDP de 45 Watts, autre point commun avec la génération précédente. Ces puces ne sont pas nouvelles, elles datent de 2023, mais permettent au constructeur de proposer des minimachines abordables.

Ce qui change le plus finalement, c’est l’emballage du châssis. Exit la coque en plastique texturée, le nouveau modèle arbore une jolie robe en aluminium brossé. Censée améliorer la dissipation thermique, être plus résistante et propose un aspect plus chic à l’ensemble. Le dispositif de dissipation est strictement identique avec d’excellents retours sur son fonctionnement silencieux.

Minimachines-10-2025

La marque affirme que sa minimachine tourne à 32 dB en usages classiques et les tests du précédent modèle semblent accréditer cette mesure. Rien de sorcier ici, mais le juste emploi d’assez d’éléments pour ne pas avoir à transformer la ventilation en soufflerie : une base de cuivre sur la puce, un double caloduc, un ventilateur silencieux et des ailettes bien placées pour évacuer la chaleur. De leur côté, les SSD sont couverts d’un dissipateur passif.

Le reste ne change pas vraiment. Notamment la connectique. On retrouve un module sans fil Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 piloté par un chipset Intel AX200 et une ribambelle de connecteurs. En façade, un USB 3.2 Gen 2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.2 Gen 2 Type-C et le bouton de démarrage juste à coté d’une petite LED.

A l’arrière, deux autres USB 3.2 Gen 2 Type-A, deux sorties vidéo HDMI 2.0, un USB 2.0 Type-A, deux Ethernet Gigabit sous circuit Realtek RTL8111H et la prise bipolaire d’alimentation. Les ouïes de ventilation sont placées au-dessus de la machine et les composants seront accessibles par en dessous. Le boitier mesure 12.6 cm de côté pour 4.42 cm de haut et propose des fonctions de Wake On Lan et de redémarrage automatique après une coupure de courant. Le boitier ne semble pas compatible VESA et ne propose d’ailleurs pas d’accessoires de ce type. Tous les systèmes sont proposés avec ue licence de Windows 11 Pro préinstallée.

Il est proposé à deux tarifs, d’abord sur Amazon en version Core i5-13500H 32Go/1To à 487€. Ainsi qu’en version 32 Go / 500 Go à 463€ grâce à des réductions intégrées à la page.

Voir l’offre sur Amazon

Chez Beelink directement, on retrouvera les deux parfums de processeurs. Les envois auront lieu depuis des entrepôts Européens et les prix annoncés en dollars sont automatiquement convertis en euros si vous utilisez Paypal.

4 modèles sont disponibles :

  • Le Core i5-13500H en version 32 Go + 500 Go est à 419$
  • Le Core i5-13500H en version 32 Go + 1 To est à 459$
  • Le Core i7-13620H en version 32 Go + 500 Go est à 459$
  • Le Core i7-13620H en version 32 Go + 1 To est à 479$

Voir l’offre chez Beelink

 

Beelink EQi13 Pro  : Core i5/i7 13XXX – 32 Go / 500Go ou 1 To – Windows 11 Pro
Mini-Score : A

sur AMAZON

Mini-Score : A

 

Mini-Score : B

sur BEELINK

Mini-Score : B

+ garantie 2 ans (Amazon)
+ conception originale
+ distribution certifiée
+ évolutions techniques possibles
+ performance et pérennité d’usage
+ fonctionnement silencieux
+ livré prêt à l’emploi
+ tout en un avec alim intégrée

– garantie 1 an (Beelink direct)
– pas d’USB4 ni de Thunderbolt

Beelink EQi13 Pro : les MiniPC c’est comme les Pokémons © MiniMachines.net. 2025

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