Vue normale

Reçu aujourd’hui — 17 octobre 2025

Y2Mate : coup dur pour le stream ripping, 12 sites pour télécharger des vidéos YouTube ont fermé

17 octobre 2025 à 15:25

MP3 site ripping youtube

La lutte contre les sites de stream ripping se poursuit, année après année. Des sites ferment régulièrement sous la pression des ayants droit. Récemment, c'est Y2Mate qui a été fini par baisser le rideau, ainsi que 11 autres sites. Mais d'autres miroirs continuent d'exister.

Transition of RubyGems Repository Ownership

Par :jzb
17 octobre 2025 à 14:30

The Ruby community has experienced some turbulence of late after Ruby Central took control of the GitHub repositories for a number of projects including RubyGems and Bundler. Those projects have historically been developed separately from Ruby itself. They are now being put under the control of Ruby's core team, according to Ruby creator Yukihiro Matsumoto (a.k.a. "Matz"):

To provide the community with long-term stability and continuity, the Ruby core team, led by Matz, has decided to assume stewardship of these projects from Ruby Central. We will continue their development in close collaboration with Ruby Central and the broader community.

Ruby Central has also issued a statement.

[$] A brief history of RubyGems.org

Par :jzb
17 octobre 2025 à 14:16
Ruby libraries and applications are distributed via a packaging format called a gem. RubyGems.org has been the central hosting service for gems since about 2010. This article is part one of a two-part series on the RubyGems.org takeover by Ruby Central. Understanding the history of RubyGems.org, and the contributor community behind it, is vital to making sense of the current power struggle between Ruby Central and members of the Ruby community who have maintained those services and tools for many years.

Des fans de Kaamelott ont décodé un message secret avant la sortie du film Volet 2 Partie 1

17 octobre 2025 à 16:30

Arthur Kaamelott

Ces derniers jours, des internautes ont résolu une énigme que l'on pouvait voir dans le trailer du film Kaamelott Volet 2 Partie 1. Ils ont saisi le sens d'une étrange inscription sur un mur. On ne spoilera pas sa signification, mais la piste suivie est la bonne.

Arnaques en ligne : saisie historique de 15 milliards de dollars en bitcoins

17 octobre 2025 à 09:55
Esclavagisme 2.0
Arnaques en ligne : saisie historique de 15 milliards de dollars en bitcoins

Les autorités états-uniennes et britanniques ont saisi 127 271 bitcoins, ainsi qu’un immeuble de bureaux dans la City, un manoir et 17 appartements à Londres. Ces avoirs appartiennent à un milliardaire cambodgien de 37 ans d’origine chinoise qui, proche du parti au pouvoir, aurait en réalité fait fortune grâce à des escroqueries sentimentales liées à des investissements dans des cryptomonnaies, reposant sur la traite d’esclaves et connues sous le nom de « pig butchering » (« arnaque à l’abattage du cochon » en français).

Le ministère états-unien de la Justice vient d’annoncer « la plus grande action en confiscation jamais engagée », correspondant à « environ 127 271 bitcoins » actuellement sous la garde des États-Unis, d’une valeur actuelle de 15 milliards de dollars. La saisie a été effectuée dans le cadre de la mise en accusation d’un richissime Cambodgien d’origine chinoise de 37 ans, actuellement en fuite.

Chen Zhi, fondateur et président du Prince Holding Group, un conglomérat international, est accusé de complot en vue de commettre des fraudes électroniques et de blanchiment d’argent, dans le cadre de ce qui relèverait de « l’une des plus grandes opérations de fraude à l’investissement de l’histoire », d’après Joseph Nocella Jr., procureur fédéral du district de New York.

Les sommes confisquées auraient été extorquées par des centaines de « victimes de traite » détenues « contre leur gré » dans des complexes abritant de vastes dortoirs entourés de hauts murs et de barbelés, qualifiés de « camps de travaux forcés ».

D’après le Trésor états-unien, ces complexes « reposant sur la traite d’êtres humains et l’esclavage moderne » visaient à industrialiser le fait de les forcer à effectuer, « souvent sous la menace de violences », des escroqueries liées à des investissements dans des cryptomonnaies, connues sous le nom de « pig butchering » (« arnaque à l’abattage du cochon » en français).

L’une des plus grandes organisations criminelles transnationales d’Asie

« En tant que président, la vision et le leadership de Chen Zhi ont transformé Prince Group en un groupe commercial de premier plan au Cambodge qui adhère aux normes internationales, investit dans l’avenir du royaume et s’engage à adopter des pratiques commerciales durables guidées par les principes ESG », explique le site du groupe Prince.


Il reste 80% de l'article à découvrir.
Vous devez être abonné•e pour lire la suite de cet article.
Déjà abonné•e ? Générez une clé RSS dans votre profil.

Delphine Demange et les compilateurs

17 octobre 2025 à 08:22

Cette année, la date de la journée Ada Lovelace, une journée dont l’objectif est d’accroître la visibilité des contributions des femmes dans les domaines scientifiques, technologiques, mathématiques et ingénierie (STEM), est le 15 octobre 2025.

Pour l’occasion, en 2023, LinuxFr avait consacré une dépêche à Lorinda Cherry, Evi Nemeth et Jude Milhon. En 2024, cela avait donné lieu à une mini-série sur la participation des femmes à la conquête de l’espace. Cette année, on se penchera sur les compilateurs, créés par Grace Hopper, et qui ont valu à Frances Allen un prix Turing en 2006 et on dressera le portrait de Delphine Demange, lauréate du prix Gilles Kahn 2013.

Bandeau Journée Ada Lovelace, la photo vectorisée d’Ada sur fond d’un de ses manuscrits dans des tons sépia

Sommaire

Qu’est-ce qu’un compilateur ?

La naissance des compilateurs

Le premier compilateur, il s’appelait « translator » (traducteur) à l’époque, a été inventé par Grace Murray Hopper pour l’UNIVAC 1 en 1951, l’A-O System. Soit après la sortie de l’IBM 604 (1948), avant celle de l’IBM 650 (1954) et un peu avant le FORTRAN, langage compilé, créé vers 1953 par John Backus pour l’IBM 701 et lancé en 1957. La même année où IBM embauche Frances Allen pour former des scientifiques et des ingénieurs réticents à l’utilisation du langage. Elle sera, en 2006, la première femme à obtenir un prix Turing. Elle raconte, dans les Annals of History of Computing (Volume 6, N°1, janvier 1984) que :

L’une des façons dont le laboratoire de recherche a convaincu les gens à utiliser ce langage a été d’imposer son utilisation via un règlement.

Elle ajoutera :

le compilateur FORTRAN a établi la norme en matière d’efficacité du code objet. Mais surtout, il a démontré la faisabilité de l’utilisation des langages de haut niveau. Lorsque j’ai enseigné le FORTRAN en 1957, l’utilisation de ce langage a rencontré une forte résistance. Cette résistance a rapidement été érodée par le type de code produit par le compilateur.

John Backus, qui trouvait par ailleurs que Grace Murray Hopper était difficile à égaler, détaillait dans ces mêmes annales les auteurs et l’autrice du compilateur. Peter Sheridan avait écrit la section 1 qui analysait les expressions algébriques, les traduisait en code et optimisait ce code. Pour la section 2, Harlan Herrick avait inventé l’instruction DO, rédigé : « la partie de la section 1 qui regroupe toutes les informations sources non utilisées dans les expressions algébriques dans des tableaux nécessaires aux sections suivantes. ».

C’est également à Herrick que l’on doit l’introduction des mots clés GO TO ! Roy Nutt a conçu la majeure partie du langage d’entrée/sortie et rédigé la partie de la section 1 qui traduisait les instructions d’E/S en boucles DO. Il a également rédigé la section 6, qui assemblait le programme symbolique final et complétait le traitement des instructions d’E/S. C’est également à Nutt que l’on doit l’introduction de l’instruction FORMAT. Bob Nelson et Irv Ziller ont rédigé la section 2, qui s’est avérée être la plus grande section du compilateur. Elle analysait les références aux tableaux dans les boucles DO et produisait un code hautement optimisé pour le reste du programme source. Leur travail a eu un impact important sur le niveau global d’optimisation que j’ai mentionné précédemment. Dick Goldberg a rédigé la section 3, qui rassemblait le code compilé par les sections 1 et 2 et produisait d'autres informations nécessaires aux sections suivantes. Les gens continuaient à se concerter et à demander aux auteurs des sections précédentes de produire un peu plus, quelques tableaux supplémentaires dont ils avaient finalement besoin. Dick a également joué un rôle important dans le débogage de la section 5. Lois Haibt (en) a rédigé la section 4, qui effectuait une analyse statistique de la fréquence d'exécution […] Ici, la section 4 a également préparé de nombreux tableaux pour la section 5, si je comprends bien. Sheldon Best a écrit la section 5, qui a converti le programme utilisant de nombreux registres d'index en un programme en utilisant trois. Ses méthodes ont eu un impact considérable sur les travaux ultérieurs dans ce domaine et ont eu un effet majeur sur le niveau d'optimisation du compilateur. Enfin, David Sayre a rédigé un manuel du programmeur exceptionnellement clair et concis et a aidé Dick Goldberg à déboguer la section 5.

Structure d’un compilateur : 1 déclarations identifieur et traducteur, 2  analyse indice et déclaration DO, 3 Interface entre 1 et 4, 4 anlyseur de flux de contrôle, 5 allocateur de registre global, 6 assemblage final
Schéma de la structure du compilateur de l’ordinateur IBM 704 adapté de celui fait par Frances Allen dans les « Annals of History of Computing », Volume 6, N°1, janvier 1984 (page 24).

De leur côté, les Soviétiques, qui fabriquaient aussi des ordinateurs, utilisaient également des compilateurs. Dans son article sur les ordinateurs soviétiques, Yves Logé rapporte qu’ils utilisaient, en 1955, les langages de compilation : PP2 – PP et BESM. Le BESM étant un ordinateur sorti en 1953. La fondatrice de la programmation théorique en Ukraine, Katerina Yushchenko (en), y a fort probablement contribué.

À quoi ça sert ?

En août 2001, dans un entretien (en) avec Janet Abbate qui lui demandait comment elle définirait une compilateur, Frances Allen répondait :

Je pense qu’un compilateur sert à traduire ce que l’utilisateur de l’application […] demande […] à la machine de manière à obtenir la bonne réponse, mais aussi à utiliser au mieux les ressources de la machine. C’est ça, l’optimisation. On peut se contenter de transposer les choses sans tirer parti des registres et de nombreuses autres unités de calcul, mais cela ne serait pas aussi efficace. L’optimisation consiste donc à tirer parti des ressources de la machine et à très bien connaître cette dernière. C’est en quelque sorte combler un fossé, afin que l’utilisateur n’ait pas besoin de tout savoir !

Plus généralement, un compilateur est décrit comme un programme dans un langage de haut niveau qui traduit le code-source en code objet pour le rendre exécutable en détectant les erreurs et en l’optimisant par la même occasion.

Schéma d’un compilateur
Le code source est envoyé au compilateur qui le traduit en langage machine.

Les compilateurs sont des outils essentiels et très complexes qui interviennent dans tous les programmes, notamment des logiciels très critiques :

Par exemple, les programmes embarqués dans les systèmes bancaires, dans les systèmes de contrôle de vol des avions, ou même dans la chirurgie assistée par ordinateur ou les centrales nucléaires […] : la présence d’erreur durant leur exécution pourrait avoir des conséquences désastreuses, que ce soit en termes de vies humaines, de dégâts écologiques, ou de coût financier. (Delphine Demange, Semantic foundations of intermediate program representations, Thèse soutenue le 19 octobre 2012.)

Comment ça marche ?

Réponse rapide : avec beaucoup de mathématiques. Réponse un peu plus détaillée : à partir de différents types d’analyses après une phase de pré-traitement qui permet de déterminer comment traiter les informations.

  1. L’analyse lexicale : découpe le code en unités lexicales ou « tokens » qui va pouvoir traiter par la suite. Ce faisant le compilateur sépare les différents types d’éléments : variables, opérateurs, séparateurs, mots-clés, etc.
  2. L’analyse syntaxique : vérifie que le programme source ne contient pas d’erreur de syntaxe et que le code source est correct et, évidemment le compilateur signale les erreurs qu’il a pu trouver à ce stade.
  3. L’analyse sémantique : après la syntaxe, c’est le sens du code qui est examiné. Le compilateur va ainsi vérifier s’il y a des erreurs de logique, passant, que le code fait bien ce qu’il est censé faire. À ce stade, le compilateur va aussi signaler les erreurs, voire, rejeter un code incorrect.
  4. L’optimisation : permet de nettoyer le code pour le rendre plus rapide à exécuter. À l’heure actuelle avec des processus très gourmands en ressources, c’est une étape-clé, ça n’a pas toujours été forcément le cas.
  5. La génération du code final : c’est la dernière phase dont le résultat est le code exécutable.

Delphine Demange : comment vérifier que les compilateurs font leur travail correctement

Parcours

Delphine Demande entre en licence d’informatique à l’université de Rennes 1 en 2004. Elle y obtiendra un magistère Informatique et télécommunications en 2006 puis fera le mastère de recherche en informatique de la même université en 2008. Elle achèvera cette partie de ses études par un stage de master à l’IRISA (équipe Celtique), en vérification de programme. Au bout des cinq mois de stage, en 2009, elle s’inscrira en thèse. Une thèse, Fondements sémantiques des représentations intermédiaires de programmes (en), soutenue en 2012 et qui lui vaudra le prix de thèse Gilles Kahn 2013 de la SIF, et qui porte sur :

la vérification formelle de logiciel, c’est-à-dire à l’ensemble des techniques et d’outils scientifiques qui permettent d’assurer qu’un logiciel remplit ces exigences [de qualité des systèmes critiques]. (Résumé étendu de sa thèse).

Elle part ensuite pour les USA, à l’Université de Pennsylvanie pour une année de post-doctorat. Là, elle travaillera sur un projet alliant vérification et sécurité. De retour en France, elle passe des concours. Elle est, depuis 2013, maîtresse de conférence à l’université Rennes 1.

En février 2024, elle donnait un cours au Collège de France : Représentations intermédiaires pour la compilation : s’affranchir du graphe de flot de contrôle.

On peut retrouver ses communications et articles ainsi que sa thèse, toutes en anglais, sur HAL science ouverte.

La vérification des logiciels

Comme elle le dit en résumé de sa thèse :

Nos vies quotidiennes dépendent de plus en plus, sans même parfois que nous nous en rendions compte, de l’utilisation de programmes informatiques. Ces programmes n’ont toutefois pas tous le même niveau de criticité. Par exemple, les programmes embarqués dans les systèmes bancaires, dans les systèmes de contrôle de vol des avions, ou même dans la chirurgie assistée par ordinateur ou les centrales nucléaires sont appelés systèmes critiques : la présence d’erreur durant leur exécution pourrait avoir des conséquences désastreuses, que ce soit en termes de vies humaines, de dégâts écologiques, ou de coût financier. Ce type de programme requiert donc de fortes garanties : leur exécution ne devrait pas échouer, et leur correction fonctionnelle devrait être garantie.

Elle ajoute plus loin que les compilateurs étant des logiciels, ils sont à leur tour susceptibles d’avoir des bugs comme n’importe quel autre programme. Il est donc nécessaire qu’ils répondent aux mêmes exigences infaillibilité que les systèmes critiques sur lesquels ils travaillent.

Dans un entretien accordé au site de l’université de Rennes en 2014, elle précise que son travail a pour but final :

d’assurer, par une preuve mathématique et assistée par ordinateur, que les compilateurs compilent correctement les programmes (i.e. ils n’ajoutent pas de nouveaux comportements aux programmes), et que les vérifieurs calculent des propriétés sur des modèles corrects des programmes (si le modèle du programme ne comporte pas d’erreur, alors le programme d’origine n’en comporte pas non plus).

Ses travaux de thèse portant les représentations intermédiaires (IR) des programmes sur lesquels travaillent les compilateurs et vérificateurs. Ces IR simplifient les analyses de ces outils qui peuvent analyser des programmes très complexes. Elle continue, depuis, ses recherches dans le même domaine avec :

la vérification des techniques de compilation optimisantes pour les langages de haut-niveau, en y incluant les aspects les plus difficiles des langages modernes, comme la gestion de la mémoire, la concurrence et les modèles de mémoire faibles. (entretien, Université de Rennes).

Tout cela demande beaucoup de mathématique, parfait pour quelqu’un qui a hésité entre les maths et l’informatique.

Quelques autres sources d’information

Sur les compilateurs, internet est bien pourvu en ressources en français sur le sujet, par exemple :

— Compilation informatique : définition concrète et rôle, Journal du net, 2016,
— Comment fonctionnent les compilateurs, IBM, [sd],
— Qu’est-ce qu’une conception de compilateur ? Types, outils de construction, exemple, Kaia Céruléen, GURU99, [septembre 2025 ?],
— Cours de compilation, [sd],
— Compilation, pdf à télécharger,
— Langages de programmation et compilation, Jean-Christophe Filliâtre, septembre 2016,
— Représentations intermédiaires pour la compilation : s’affranchir du graphe de flot de contrôle, cours au Collège de France, 15 février 2024
— Fondements sémantiques des représentations intermédiaires de programmes, thèse, en anglais, de Delphine Demange.

Sinon on peut aussi lire ou relire l’hommage à France Allen sur LinuxFr. Il y a aussi, en anglais, cet article Early Computers and Computing Institutions (en) qui raconte les débuts de FORTRAN. C’est très intéressant. Mais il faut soit l’acheter (15,50 dollars pour les membres ou 30 dollars pour les non-membres) ou faire partie d’une structure adhérente.

Questions et remerciements

Compte de tenu de l’importance des compilateurs, la question se pose de la raison pour laquelle la personne qui a été à l’origine du premier compilateur et du COBOL, Grace Murray Hopper (1906-1992) n’a pas reçu le prix Turing pourtant créé de son vivant, en 1966, et à une époque où elle était encore active. Le récipiendaire du prix Turing 1966 ayant d’ailleurs été Alan J. Perlis pour la construction de compilateurs.

Question complémentaire, pourquoi France Allen n’a reçu son prix Turing qu’en 2006 « pour ses contributions pionnières à la théorie et à la pratique des techniques utilisés par les compilateurs optimiseurs qui ont jeté les bases des compilateurs optimiseurs modernes et de l’exécution parallèle automatique. » Frances (“Fran“) Elizabeth Allen. A.M. Turing Award 2006 (en), alors qu’elle avait pris sa retraite depuis 2002. Elle reste toujours aussi importante : un de ses textes de 1970 fait partie de la bibliographie de la thèse de Delphine Demande.

Dernière question, dans son discours de remise du prix Turing en 2007, Frances Allen disait qu’après une phase de stagnation des compilateurs, on devrait avoir une phase de progrès significatifs dans le domaine. Est-ce que vous avez une idée de ce à quoi elle aurait pu penser ?

Un très grand merci à vmagnin pour son aide et les documents qu’il m’a envoyés pour m’aider à rédiger cette dépêche.

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

La montre Suunto Run vous fait de l’œil ? On vous l’offre pour les 10 ans de Numerama !

17 octobre 2025 à 08:04

La montre idéal pour se mettre à la course et exploser ses temps ? Sans hésiter, c'est une Suunto qu'on recommande de mettre au poignet. À l'occasion de nos 10 ans chez Humanoid, tentez de remporter la Suunto Run, une montre GPS d'exception, conçue pour le grand public, mise en jeu par Suunto que nous remercions pour leur générosité.

Le Lama Déchainé, campagne de l'April 2025

Certains s'en souviennent encore, d'autres sont passés à côté. Certains en ont rêvé, d'autres ont hâte de retrouver les mots croisés! Certains se demandent ce que l'April a fait cette année, d'autres ont d'autres associations à financer…

Le Lama Déchainé revient !

Bannière de la campagne du Lama Déchainé

À travers neuf éditions hebdomadaires du 15 octobre au 16 décembre, (sauf surprise, manque de temps, perte d'un journaliste, dissolution de l'assemblée nationale, voire démission d'un président).

Vous y retrouverez les éditos, de nouvelles anecdotes, des dessins humoristiques explicites, les mots croisés, les chiffres, de nouveaux logiciels libres. Comme l'année dernière, la plume invitée sera laissée à des personnes amies nous parlant d'elles ou de leurs projets. Toujours plus de trucs à savoir et à partager

De nouvelles rubriques ont également été mises en place, nous avons scindé les citations en deux, la première sera nourrie uniquement de citations de notre site Libre à lire! qui regroupe toutes les transcriptions réalisées (conférences, vidéos, podcasts, car le texte rend plus accessible les médias). Pour la deuxième, les citations seront des extraits des chroniques de notre émission radio Libre à vous! diffusée sur Cause commune et en podcast.

Autre nouvelles rubriques :

  • Distribution libre, qui sera composée de petits textes présentant succinctement différentes distributions. Avec l'opération Adieu Windows, bonjour le libre!, beaucoup de personnes nous demandent quelle distribution choisir. Nous espérons, avec cette rubrique, leur donner quelques pistes de réflexion.
  • L’écho des assos, pour vous parler des associations qui accueillent, rencontrent et aident le grand public au jour le jour (merci à elles).
  • IneptIA, tout est dans le titre, on vous laisse découvrir (et commenter, forcément).
  • Qui fréquente votre lama?, où n'importe qui pourra participer en (demandant puis) envoyant des photos de leur lama.

Grande nouveauté de cette année : Le Lama Photonique… Ce sera le feuilleton de la fin d'automne, chaque semaine, vous pourrez découvrir comment fabriquer votre propre Lama Photonique en dix étapes !

Tout peut arriver d’une semaine à l’autre alors, pour ne rien rater, suivez avec vigilance les mots clics #LeLamaDéchainé et #CampagneApril2025 sur les réseaux sociaux ou abonnez-vous au flux RSS.

Cette gazette vise à vous présenter l’étendue de nos actions, dans un format plus léger et humoristique que nos lettres d’informations (que nous vous encourageons malgré tout à lire pour vous convaincre de la pertinence de notre travail).

Afin d’assurer la pérennité de nos activités, nous cherchons à récolter une somme de 30 000€ avant le 31 décembre. Si vous pensez que l’April doit continuer à exister dans ce contexte où l’hégémonie des géants du logiciel privateur se fait toujours plus forte, vous pouvez adhérer ou faire un don.

Merci de votre lecture, de vos commentaires, de votre soutien!

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Protéger l’acier, couler l’industrie ?

17 octobre 2025 à 05:37

Un sidérurgiste indien en passe de racheter un symbole européen de l’acier. Des discours martiaux sur la « souveraineté industrielle ». Non, nous ne sommes pas en 2006 mais bien en 2025. L’Europe aura-t-elle cette fois la trempe nécessaire pour ne pas en ressortir laminée ?

Le 16 septembre 2025, Thyssenkrupp Steel, la fierté de la Ruhr, a officiellement confirmé avoir reçu une offre de rachat de Jindal Steel International. Pour quiconque a encore en tête la saga Arcelor/Mittal de 2006, la scène a des airs de déjà-vu : même sidération politique, même électrochoc économique. Il y a dix-neuf ans, le géant indien Mittal s’offrait alors un morceau de l’histoire industrielle européenne à coup d’OPA et déclenchait les passions dans l’hexagone, toujours prompt à déceler les signes du déclin industriel français. Dix-neuf ans plus tard, on nous ressert le même plat, en plus sec, encore moins digeste. Mais entre-temps, l’industrie européenne a encore un peu plus perdu de sa superbe. Et par une ruse de l’histoire, au même moment, comme piquée à vif, l’Europe soudain se ressaisit et s’accroche à ses hauts fourneaux et se prend à rêver dans un ultime sursaut à sa souveraineté industrielle.

Car dans la foulée de cette annonce, Bruxelles vient en effet de dégainer son plan miracle : doubler les droits de douane sur l’acier importé (50 %) et couper les quotas d’importation de moitié. Un geste martial, censé protéger une industrie « au bord de l’effondrement », selon Stéphane Séjourné, désormais vice-président exécutif de la Commission européenne chargé de la Prospérité et de la Stratégie industrielle. « Il y a une prise de conscience des responsables politiques européens que le monde est de plus en plus protectionniste […] et que l’Europe était encore le seul marché ouvert, notamment dans le secteur de l’acier. »

L’Europe à l’offensive ?

L’Europe passe donc à l’offensive peut-être. Mais contre qui, exactement ? Et surtout au bénéfice de qui ?

La sidérurgie européenne n’a plus grand-chose d’offensif. Cela fait des années qu’elle encaisse les coups sans riposter. Ou alors timidement. En 2019, l’Europe s’est par exemple dotée d’une clause de sauvegarde, qui limite les importations d’acier chinois sur le continent, mais elle disparaîtra à la fin du mois de juin 2026. 

Avec son nouveau plan, l’ancien ministre des affaires étrangères français entend incarner une nouvelle posture plus musclée et durable, « j’assume le même agenda que Donald Trump », c’est-à-dire un mélange de patriotisme économique assumé et de foi en un « protectionnisme intelligent ». « L’Europe a été naïve pendant trop longtemps », martele Stéphane Séjourné. « Nous devons protéger nos filières stratégiques, sinon nous dépendrons demain entièrement des importations étrangères ».

Mais n’est-il pas déjà trop tard ? Pendant que l’Europe s’épuisait en discussions sur l’ouverture de son marché, la Chine avançait ses pions : le pays produit aujourd’hui dix fois plus d’acier que toute l’UE réunie. (voir encadré). Les aciéries asiatiques vendent à prix cassés, pendant que les européens subissent la flambée des prix de l’énergie, des normes environnementales plus strictes, et l’effondrement de la demande… Résultat : 18 000 emplois ont été détruits rien qu’en 2024, dans un secteur qui compte encore 300 000 directs et 2,5 millions indirects dans l’UE. Ils étaient 100 000 de plus il y a dix ans.

La Chine, ogre de l’acier

J’approfondis

Mais soit. Prenons Stéphane Séjourné au mot. Et acceptons ce changement de pied majeur.

Sauf que ce que Stéphane Séjourné ne dit pas trop fort, ou bien oublie de préciser c’est que cette politique a déjà été mise en œuvre. Outre Atlantique. Et que l’on connaît déjà la fin du film. En 2018, quand Donald Trump avait imposé des tarifs sur l’acier et l’aluminium, les aciéries américaines ont brièvement repris des couleurs. Quelques milliers d’emplois ont été « sauvés » ou recréés dans les hauts fourneaux. Mais les entreprises consommatrices d’acier — automobile, électroménager, machines-outils — ont pris une claque : explosion des coûts, répercussions en chaîne, délocalisations. Selon une récente enquête de la COFACE, 1000 emplois auraient été créés dans l’acier contre…75 000 détruits dans le secteur manufacturier national. Autrement dit : Trump a sauvé quelques hauts fourneaux, au prix d’une casse sociale massive en aval. La leçon américaine est sévère et rien ne permet de penser que l’Europe pourra échapper à ces mêmes mécanismes. 

Le prix de la souveraineté

L’acier, ce n’est pas un produit de niche : c’est la colonne vertébrale de l’économie industrielle. Automobile, aéronautique, BTP, machines, électroménager… on le retrouve partout. Augmenter son prix revient à injecter une dose d’inflation dans chaque voiture, chaque pont, chaque lave-linge.

Stéphane Séjourné d’ailleurs ne s’en cache pas « C’est le prix de la souveraineté ». Et quel est ce prix justement ? : « On a estimé la hausse à 50 € par voiture et à 1 € par machine à laver. » 50 € ici, 1 € là, ça semble anodin — jusqu’à ce qu’on multiplie ça par des millions d’unités produites.

Les constructeurs automobiles, déjà étranglés entre la transition électrique, la concurrence asiatique et les coûts énergétiques, risquent de voir leurs marges se réduire encore davantage. Et quand les marges fondent, les emplois fuient.

Cet élan protectionniste ne serait au final qu’une lubie ? Ce n’est pas vraiment le genre de la maison Von Der Leyen. 

Le plan européen n’est pas qu’une taxe. Il s’appuie aussi sur une promesse : transformer la sidérurgie européenne en championne de l’acier « vert ». Comment ? En « électrifiant » les fours, en remplaçant le charbon, et en investissant massivement dans l’hydrogène.

Car si en France, ce secteur industriel est le quatrième le plus émetteur en gaz à effet de serre, il en est le premier à l’échelle mondiale. Fabriquer de l’acier exige en effet des quantités d’énergie colossales comme l’a rappelé Anaïs Maréchal, journaliste et docteure en géosciences : « la fonte atteint par exemple 1 500 °C au sein du haut fourneau. Or, en 2019, les trois quarts de l’énergie consommée par le secteur étaient fournis par le charbon ». 

Le pari européen consiste donc à miser sur la décarbonation à coup de milliards pour faire baisser les prix. Comme l’avoue S. Séjourné, « c’est assez contre intuitif »…

Sans compter que ces promesses sont souvent lentes, conditionnées, et noyées dans des procédures kafkaïennes. C’est même ce qui jusqu’ici a conduit ArcelorMittal à suspendre le plan de modernisation de son usine de Florange. Une forme de chantage destinée à pousser l’administration européenne à aller au-delà des mots et à préférer l’acier made in Europe dans ses commandes publiques.

Ce qui se joue, ce n’est donc pas qu’une guerre commerciale. C’est un choix de modèle économique. L’Europe prétend défendre son industrie, mais elle n’y parviendra qu’à condition de réduire le coût de l’énergie, le fardeau réglementaire, et les délais d’investissement. Sinon ériger un mur tarifaire tout en laissant le sol industriel s’effriter, c’est ouvrir une sorte de parapluie dans un ouragan. Et les nouvelles taxes ne feront qu’enrichir quelques aciéristes sans sauver les emplois en aval. Le mur tarifaire risque alors de ne protéger que des ruines.

L’article Protéger l’acier, couler l’industrie ? est apparu en premier sur Les Électrons Libres.

Reçu hier — 16 octobre 2025

Security updates for Thursday

Par :jake
16 octobre 2025 à 15:01
Security updates have been issued by AlmaLinux (kernel and libsoup3), Debian (chromium and firefox-esr), Fedora (httpd), Oracle (cups, ImageMagick, kernel, and vim), Red Hat (libssh), Slackware (samba), SUSE (alloy, exim, firefox-esr, ImageMagick, kernel, libcryptopp-devel, libQt6Svg6, libsoup-3_0-0, libtiff-devel-32bit, lsd, python3-gi-docgen, python311-Authlib, qt6-base, samba, and squid), and Ubuntu (ffmpeg, linux-oracle-6.8, redict, redis, samba, and subversion).

La cause officielle de l’implosion fatale du sous-marin Titan en 2023 est confirmée

16 octobre 2025 à 08:33

Un rapport sur la catastrophe du sous-marin Titan, survenue en juin 2023, a été remis. Il pointe un peu plus l'ingénierie défaillante de la conception du submersible et relève des vérifications insuffisantes.

V2G, V2L, V2H : voici les pouvoirs secrets des voitures électriques

16 octobre 2025 à 09:27

Et si votre voiture électrique devenait une centrale de stockage d’énergie ambulante ? C’est la promesse du V2X (Vehicle-to-Everything), une technologie qui permet aux véhicules électriques d’injecter de l’électricité dans le réseau, une maison ou un appareil personnel. En collaboration avec nos confrères et amis d’Automobile Propre, Révolution Énergétique décrypte ce potentiel gigantesque encore largement inexploité en France. Une solution qui pourrait radicalement transformer la gestion des pics de consommation hivernaux et l’intégration des énergies renouvelables intermittentes.

Un potentiel équivalent à six réacteurs nucléaires

Les chiffres donnent le vertige. Avec 1,3 million de véhicules électriques fin 2024 selon l’Avere-France, le parc français représente une capacité de stockage de 45 GWh et une puissance cumulée de 9,1 GW. Pour donner un ordre de grandeur : l’équivalent de cinq à six réacteurs nucléaires EPR de dernière génération comme celui de Flamanville (1,65 GW), ou du double du système de pompage-turbinage de Montézic, deuxième plus grand dispositif de stockage hydraulique français avec 30 GWh de capacité.

Mieux encore : avec une moyenne de 35 kWh par batterie et 7 kW de puissance de recharge bidirectionnelle, chaque véhicule pourrait alimenter un foyer moyen pendant plusieurs jours hors chauffage. « Le potentiel est là, il suffit de l’exploiter », souligne Hugo, rédacteur en chef de Révolution Énergétique. Et ce n’est qu’un début : la part des véhicules électriques dans le parc roulant total ne représente que 2 à 3 %, mais les ventes atteignent déjà 13 % du marché neuf.

À lire aussi Où se trouvent les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) en France ?

V2G, V2L, V2H, V1G : des technos qui augmentent les fonctionnalités d’une voiture électrique

Quatre technologies coexistent aujourd’hui, chacune avec ses usages spécifiques. Le V2L (Vehicle-to-Load) équipe déjà 10 à 20 % des modèles neufs comme par exemple la Dacia Spring, la Renault 5, ou les coréennes Kia EV6 et EV9. Cette fonction permet d’alimenter des appareils électriques via un simple adaptateur branché sur la prise de recharge, avec une puissance de 3,6 à 3,7 kW. Idéal pour un professionnel utilisant des outils électriques ou pour une raclette en montagne, entre autres.

Le V2G reste ultra confidentiel en France : seule la Renault 5 le propose parmi les modèles récents, aux côtés de véhicules historiques jamais exploités (Nissan Leaf première génération, Mitsubishi i-MiEV). Cette technologie exige un cadre réglementaire strict pour communiquer avec le réseau électrique national et rémunérer les utilisateurs qui mettent leur batterie à disposition pendant les pics de consommation. Un système d’autopartage innovant utilisant le V2G est opérationnel aux Pays-Bas.

À lire aussi V2G, V2H, V2L : tout ce que vous devez savoir sur la charge bidirectionnelle

Entre les deux, le V1G (charge monodirectionnelle intelligente) se développe rapidement avec plusieurs fournisseurs d’électricité proposant déjà des contrats de pilotage intelligent. Le principe : la borne coupe ou réduit automatiquement la recharge lors des tensions sur le réseau, puis recharge massivement quand les prix de l’électricité chutent. Quelques dizaines d’euros de rémunération mensuelle sont possibles.

Le V2H (Vehicle-to-Home) transforme chaque voiture en batterie de stockage domestique, rendant obsolète l’achat d’un système de stockage séparé pour les installations solaires en autoconsommation. Mais cette solution nécessite des adaptations électriques (compteur communicant, disjoncteur d’isolement) et un cadre réglementaire encore flou.

Le potentiel colossal d’un parc automobile très électrifié

Le potentiel est colossal, mais l’adoption reste freinée par la complexité technique et réglementaire. « Le V2G, c’est un plan à mettre en place à l’échelle d’un pays. Il faut que les constructeurs, les fournisseurs d’énergie, les gestionnaires de réseau se parlent », explique Pierre Desjardin, rédacteur en chef d’Automobile Propre.

Pourtant, les enjeux sont majeurs : soulager le réseau lors des pointes hivernales sans recourir aux centrales à charbon, fioul ou à gaz, faciliter l’intégration de l’éolien et du solaire, et offrir une source de revenus complémentaires aux propriétaires de véhicules électriques. Avec seulement 2 à 3 % du parc automobile électrifié aujourd’hui, la France n’a encore rien vu de ce que ces technologies peuvent apporter à la transition énergétique dans les cinq prochaines années.

L’article V2G, V2L, V2H : voici les pouvoirs secrets des voitures électriques est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

Implosion fatale du Titan : 2 ans après, des « anomalies multiples » dans la conception du sous-marin dénoncées dans un rapport sur la tragédie

16 octobre 2025 à 08:31

Un rapport sur la catastrophe du sous-marin Titan, survenue en juin 2023, a été remis. Il pointe un peu plus l'ingénierie défaillante de la conception du submersible et relève des vérifications insuffisantes.

Gagnez un an d’abonnement Revolut Metal pour notre anniversaire !

16 octobre 2025 à 08:04

Chez Numerama, on n'aime pas trop ce qui est vieux, lent et lourd. La banque en ligne Revolut, c'est exactement l'inverse : rapide, efficace, facile à utiliser et avec des tas d'avantages pour gérer son argent et l'investir. Pour nos 10 ans chez Humanoid, on vous fait gagner un an d'abonnement à Revolut Metal, offert par Revolut.

Reçu avant avant-hier

SpaceX révèle dans quel état sont le Starship et son bouclier thermique après le retour sur Terre

15 octobre 2025 à 15:12

starship

SpaceX a partagé deux vidéos montrant l'arrivée en mer de sa fusée géante Starship. Deux clips en haute définition, qui permettent de voir d'un peu plus près l'état du bouclier thermique, qui a bien résisté à la rentrée atmosphérique, malgré des tuiles manquantes.

Linux Mint Debian Edition (LMDE) 7 released

Par :jzb
15 octobre 2025 à 13:26

Linux Mint Debian Edition (LMDE) 7, based on Debian 13 ("trixie"), has been released:

Its goal is to ensure Linux Mint would be able to continue to deliver the same user experience, and how much work would be involved, if Ubuntu was ever to disappear. LMDE is also one of our development targets, to guarantee the software we develop is compatible outside of Ubuntu.

The LMDE release notes are rather sparse; users are also advised to review Debian 13's release notes.

Security updates for Wednesday

Par :jzb
15 octobre 2025 à 13:06
Security updates have been issued by AlmaLinux (kernel, kernel-rt, vim, and webkit2gtk3), Debian (distro-info-data, https-everywhere, and php-horde-css-parser), Fedora (inih, mingw-exiv2, mirrorlist-server, rust-maxminddb, rust-monitord-exporter, rust-prometheus, rust-prometheus_exporter, rust-protobuf, rust-protobuf-codegen, rust-protobuf-parse, and rust-protobuf-support), Mageia (fetchmail), Oracle (gnutls, kernel, vim, and webkit2gtk3), Red Hat (kernel, kernel-rt, and webkit2gtk3), Slackware (mozilla), SUSE (curl, libxslt, and net-tools), and Ubuntu (linux-azure-5.15, linux-azure-6.8, linux-azure-fips, linux-oracle, linux-oracle-6.14, and linux-raspi).

On a vu Kaamelott 2 Partie 1 : je voudrais pas faire ma raclette, mais le film s’annonce pas super (critique sans spoilers)

15 octobre 2025 à 12:54

Kaamelott Une

Trois ans après le premier Kaamelott, Alexandre Astier revient dans un nouveau film, le 22 octobre 2025. Intitulé Kaamelott : Deuxième Volet Partie 1, le long-métrage remet en scène des héros bien connus de la saga, et des petits nouveaux. Mais un personnage pourtant essentiel n'est pas de la partie. Voici notre avis, sans spoilers, sur cette suite très attendue.

❌