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Reçu aujourd’hui — 10 décembre 2025

USA : 5 ans d’historique de réseaux sociaux pour passer en tant que touriste français ?

10 décembre 2025 à 13:32
Vos réseaux, s'il vous plaît ?
USA : 5 ans d’historique de réseaux sociaux pour passer en tant que touriste français ?

Les États-Unis restreignent de plus en plus le passage de leur frontière en obligeant le partage avec les autorités d’informations personnelles comme l’historique des réseaux sociaux. Les services des douanes américains envisagent de conditionner l’entrée de ressortissants de pays qui n’ont pas besoin de visa pour des séjours de tourisme ou pour affaires de moins de 90 jours au partage, entre autres, de 5 ans d’historique de réseaux sociaux.

La restriction des conditions d’accès au sol états-unien s’amplifie depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. Dès avril, on apprenait que les autorités traquaient les propos des étudiants étrangers pour révoquer leurs visas.

Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (U.S. Customs and Border Protection, CBP) envisage maintenant de demander systématiquement 5 ans d’historique de réseaux sociaux aux visiteurs touristiques ou pour affaires de ressortissants de pays comme le Royaume-Uni, la France ou la Norvège qui n’ont pas besoin de visa.

Un ajout envisagé dans un formulaire pour éviter la demande de visa

Le New York Times a en effet repéré cette proposition [PDF] faite par le service états-unien des douanes. Elle est ouverte pour 60 jours à des commentaires publics et doit ensuite être approuvée par le Bureau de la gestion et du budget de la Maison-Blanche.

Cela concerne de fait toutes les personnes visitant les États-Unis éligibles au programme d’exemption de visa (« Visa waiver »). Celui-ci, mis en place en 1986, permet à des ressortissants de 42 pays (dont la France) de « voyager aux États-Unis pour affaires ou pour le tourisme pour des séjours d’une durée maximale de 90 jours sans visa ».

Ici, la CBP propose d’inclure dans le formulaire du portail de Visa waiver l’obligation de fournir les identifiants utilisés sur leurs réseaux sociaux au cours des cinq dernières années, comme c’est déjà le cas pour les demandeurs de visa depuis 2016. L’objectif serait notamment de « distinguer les personnes qui suscitent des inquiétudes supplémentaires de celles dont les informations confirment leur admissibilité au voyage », précise la FAQ de l’Electronic System for Travel Authorization (ESTA).

D’autres données à « forte valeur ajoutée » pourront être collectées ensuite « lorsque c’est possible », comme les numéros de téléphones (personnels, professionnels ainsi que ceux des membres de sa famille : parents, conjoint, frères et sœurs, enfants) des cinq dernières années, les adresses emails (personnelles et professionnelles) des dix dernières années, les adresses IP et métadonnées des photos soumises par voie électronique, les données biométriques (visage, empreinte digitale, ADN et iris), ainsi que les noms, adresses, dates et lieux de naissance des membres de la famille.

Aggravation des atteintes aux libertés civiles

Selon le cabinet d’avocats Fragomen, si les modifications sont approuvées par le Bureau de la gestion et du budget, la CBP « peut mettre en œuvre les changements par étapes au cours des semaines et des mois à venir ».

Citée par le New York Times, l’avocate de l’Electronic Frontier Foundation, Sophia Cope, estime que ce changement « aggraverait les atteintes aux libertés civiles ». Elle ajoute que « cette mesure ne s’est pas avérée efficace pour trouver des terroristes et autres malfaiteurs mais elle a restreint la liberté d’expression et porté atteinte à la vie privée de voyageurs innocents, ainsi qu’à celle de leur famille, de leurs amis et de leurs collègues américains ».

USA : 5 ans d’historique de réseaux sociaux pour passer en tant que touriste français ?

10 décembre 2025 à 13:32
Vos réseaux, s'il vous plaît ?
USA : 5 ans d’historique de réseaux sociaux pour passer en tant que touriste français ?

Les États-Unis restreignent de plus en plus le passage de leur frontière en obligeant le partage avec les autorités d’informations personnelles comme l’historique des réseaux sociaux. Les services des douanes américains envisagent de conditionner l’entrée de ressortissants de pays qui n’ont pas besoin de visa pour des séjours de tourisme ou pour affaires de moins de 90 jours au partage, entre autres, de 5 ans d’historique de réseaux sociaux.

La restriction des conditions d’accès au sol états-unien s’amplifie depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. Dès avril, on apprenait que les autorités traquaient les propos des étudiants étrangers pour révoquer leurs visas.

Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (U.S. Customs and Border Protection, CBP) envisage maintenant de demander systématiquement 5 ans d’historique de réseaux sociaux aux visiteurs touristiques ou pour affaires de ressortissants de pays comme le Royaume-Uni, la France ou la Norvège qui n’ont pas besoin de visa.

Un ajout envisagé dans un formulaire pour éviter la demande de visa

Le New York Times a en effet repéré cette proposition [PDF] faite par le service états-unien des douanes. Elle est ouverte pour 60 jours à des commentaires publics et doit ensuite être approuvée par le Bureau de la gestion et du budget de la Maison-Blanche.

Cela concerne de fait toutes les personnes visitant les États-Unis éligibles au programme d’exemption de visa (« Visa waiver »). Celui-ci, mis en place en 1986, permet à des ressortissants de 42 pays (dont la France) de « voyager aux États-Unis pour affaires ou pour le tourisme pour des séjours d’une durée maximale de 90 jours sans visa ».

Ici, la CBP propose d’inclure dans le formulaire du portail de Visa waiver l’obligation de fournir les identifiants utilisés sur leurs réseaux sociaux au cours des cinq dernières années, comme c’est déjà le cas pour les demandeurs de visa depuis 2016. L’objectif serait notamment de « distinguer les personnes qui suscitent des inquiétudes supplémentaires de celles dont les informations confirment leur admissibilité au voyage », précise la FAQ de l’Electronic System for Travel Authorization (ESTA).

D’autres données à « forte valeur ajoutée » pourront être collectées ensuite « lorsque c’est possible », comme les numéros de téléphones (personnels, professionnels ainsi que ceux des membres de sa famille : parents, conjoint, frères et sœurs, enfants) des cinq dernières années, les adresses emails (personnelles et professionnelles) des dix dernières années, les adresses IP et métadonnées des photos soumises par voie électronique, les données biométriques (visage, empreinte digitale, ADN et iris), ainsi que les noms, adresses, dates et lieux de naissance des membres de la famille.

Aggravation des atteintes aux libertés civiles

Selon le cabinet d’avocats Fragomen, si les modifications sont approuvées par le Bureau de la gestion et du budget, la CBP « peut mettre en œuvre les changements par étapes au cours des semaines et des mois à venir ».

Citée par le New York Times, l’avocate de l’Electronic Frontier Foundation, Sophia Cope, estime que ce changement « aggraverait les atteintes aux libertés civiles ». Elle ajoute que « cette mesure ne s’est pas avérée efficace pour trouver des terroristes et autres malfaiteurs mais elle a restreint la liberté d’expression et porté atteinte à la vie privée de voyageurs innocents, ainsi qu’à celle de leur famille, de leurs amis et de leurs collègues américains ».

FSR Redstone est lancé : AMD a fait sa révolution en passant à un fonctionnement basé sur l'IA sur des unités dédiées !

FSR Redstone a été lancé comme prévu en cette heure, on va donc vous présenter quel est le nouveau packaging d'AMD pour améliorer la qualité visuelle de l'upscaler d'une part (déjà mis en œuvre au travers du FSR 4), et du ray tracing d'autre part, via la ray regeneration que nous détaillerons plus b...

La France ne s’électrifie pas suffisament et c’est un gros problème

10 décembre 2025 à 13:20

Après deux années marquées par la crainte d’un déficit électrique, notamment en hiver, le Bilan prévisionnel 2025 présenté par le gestionnaire du réseau RTE montre un net renversement de situation. La France entre dans une phase de surcapacité de production qui pourrait se prolonger jusqu’en 2028.

Cette situation vient d’une consommation qui n’augmente pas (la demande reste inférieure de 20 TWh à celle d’avant la pandémie) et d’une capacité de production renouvelable installée importante combinée à un nucléaire en forme. Conséquence, les prévisions de consommation sont pour la première fois revues à la baisse d’environ 100 TWh, avec une fourchette comprise entre 505 TWh (décarbonation lente) et 580 TWh (décarbonation rapide).

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Un ralentissement de l’électrification

Dans son communiqué, Réseau de transport d’électricité (RTE) explique qu’il s’agit d’un « ajustement structurel » lié à l’efficacité énergétique, à la modération des usages et au ralentissement de l’électrification dans plusieurs secteurs clefs. Et ça change tout aux trajectoires prévues depuis 2021. Dans son scénario de « décarbonation rapide », RTE estime que la France peut substituer rapidement pétrole et gaz par de l’électricité bas-carbone, en s’appuyant sur les véhicules électriques, les pompes à chaleur et la réindustrialisation. Ce scénario — le seul compatible avec les objectifs climatiques — suppose une électrification rapide mais il s’éloigne.

À l’inverse, le scénario de « décarbonation lente » verrait la demande augmenter plus progressivement sous l’effet d’une croissance économique dégradée ou d’un manque de soutien public. RTE n’exclut notamment pas un ralentissement ciblé des installations de capacités renouvelables, notamment pour le solaire au sol, les installations résidentielles et l’éolien terrestre. Un réglage provisoire destiné à éviter des coûts que RTE juge excessifs pour équilibrer le réseau ou une modulation accrue du nucléaire — modulation qui atteindrait 30 TWh supplémentaires en cas d’offre durablement excédentaire.

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La surcapacité électrique, une aubaine pour l’industrie ?

Mais RTE insiste : ce ralentissement des installations de nouveaux moyens de production ne doit être ni durable ni acté stratégiquement. Un coup de frein prolongé risquerait de désorganiser les filières industrielles, déjà sensibles aux politiques de stop-and-go. Les producteurs d’énergies renouvelables, par la voix de leurs lobbys, alertent régulièrement sur ces risques.

RTE voit dans cette fenêtre de surcapacité un levier industriel. Le gestionnaire du réseau français indique que plus de 30 GW de projets industriels sont déjà engagés via des demandes de raccordement, même si bien sûr tous ne verront pas le jour. Il appelle ainsi l’État à mieux piloter le rythme d’électrification, pointant le retard de deux ans pris par la publication de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et la Stratégie nationale bas carbone (SNBC).

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Cette situation doit rester provisoire, insiste RTE

À rebours des discours appelant à freiner la transition, RTE insiste sur le fait que c’est bien une parenthèse, pas un atterrissage durable. Nous montrions ainsi que la France pourrait consommer moins d’électricité qu’anticipé en raison des habitudes de sobriété et d’efficacité énergétique croissante. Dans un contexte où l’État cherche à rationaliser le soutien public à l’énergie, nous questionnions l’opportunité de subventionner directement la demande pour qu’elle décolle.

Thomas Veyrenc, directeur général économie, stratégie et finances de RTE, indique à Contexte que les prochains trimestres seront cruciaux pour remettre la France sur la trajectoire de neutralité carbone. Pour lui, atteindre les objectifs imposera à court terme une concrétisation rapide de la hausse de la demande et, à plus long terme, le développement de nouvelles capacités de production, y compris renouvelables. La manière dont ce Bilan prévisionnel sera accueilli pourrait influencer les textes de planification énergétique, comme la PPE et la SNBC, toujours bloqués par le gouvernement.

L’article La France ne s’électrifie pas suffisament et c’est un gros problème est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

AI Slop Ad Backfires For McDonald's

Par :msmash
10 décembre 2025 à 14:00
McDonald's has pulled an AI-generated Christmas commercial from YouTube after viewers pushed back on what they called a distasteful, "AI slop"-filled take on the holidays. The 45-second ad, titled "It's the most terrible time of the year," was a satirical look at holiday chaos -- people tripping while carrying overloaded gift bags, getting tangled in lights, burning homemade cookies, starting kitchen fires -- and ended with a suggestion to ditch the madness and hide out at McDonald's until January. The ad was created for McDonald's Netherlands by agency TBWA\NEBOKO and production company Sweetshop, whose Los Angeles-based directing duo Mark Potoka and Matt Spicer shot the film. After the backlash, Sweetshop said it used AI as a tool but emphasized human effort in shaping the final product. "We generated what felt like dailies -- thousands of takes -- then shaped them in the edit just as we would on any high-craft production," the company said. "This wasn't an AI trick. It was a film."

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Espions, policiers ou militaires d’élite français trahis par les données publicitaires de leurs téléphones

En utilisant des données publicitaires d’accès facile, « Le Monde » a pu déterminer avec certitude ou un haut niveau de probabilité l’identité, le domicile et les habitudes de plusieurs dizaines de salariés ou fonctionnaires d’entités sensibles.

© « Le Monde »

EN DIRECT, budget 2026 : Sébastien Lecornu participe à un débat à l’Assemblée sur le rôle de l’armée et les enjeux de défense

Le premier ministre, qui estime que doter la France d’un budget d’ici à la fin de l’année reste « possible », doit débattre, mercredi après-midi, avec les formations politiques pour savoir « si oui ou non elles souhaitent s’engager vers un renforcement de nos armées ».

© KAMIL ZIHNIOGLU POUR « LE MONDE»

Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu, lors du 107ᵉ anniversaire de l’Armistice de 1918, à Paris, le 11 novembre 2025.

Céder ou non le Donbass à la Russie, le dilemme de Volodymyr Zelensky

Le plan de paix présenté par les Etats-Unis prévoit que l’Ukraine accepte de retirer ses troupes de la partie qu’elle contrôle toujours dans le Donbass en échange de vagues garanties de sécurité à la fin de la guerre. Une proposition à laquelle la classe politique et la société ukrainiennes restent farouchement opposées.

© GENYA SAVILOV / AFP

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’adresse à la presse avant sa rencontre avec le président chypriote à Kiev, le 4 décembre 2025.

L’administration Trump veut que les touristes exemptés de visas, dont les Français, fournissent l’historique de leurs réseaux sociaux

Cette proposition concerne les ressortissants de pays bénéficiant du programme d’exemption de visa, notamment la France, l’Australie, le Royaume-Uni, l’Allemagne, Israël, le Japon, ou encore la Corée du Sud.

© Jonathan Ernst/REUTERS

Donald trump, à bord d’Air Force One, le 9 décembre 2025.

« En autorisant les “nouveaux OGM”, l’UE organise la dépendance, au lieu de construire la résilience »

Dans une tribune au « Monde », les députés écologistes Benoît Biteau et Lisa Belluco, l’eurodéputée Marie Toussaint et la figure des luttes paysannes José Bové s’élèvent contre l’accord en faveur de l’introduction de nouvelles techniques génomiques, qu’ils décrivent comme une dangereuse « privatisation du vivant ».

EN DIRECT, guerre en Ukraine : l’armée ukrainienne dénonce la « désinformation » russe sur la situation autour de la ville de Pokrovsk

Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a assuré que cette ville, où se concentrent les combats depuis plusieurs semaines, tout comme la ville voisine de Myrnohrad, n’est pas encerclée par les Russes, même si la situation logistique y reste compliquée.

© REUTERS

Un lance-roquettes multiple de l’armée ukrainienne tire en direction des troupes russes, près de la ville de Pokrovsk, dans l’oblast de Donetsk, en Ukraine, le 9 décembre 2025.
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