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Dorian Duthil (Cap Racing by Espace Racing) : “Il manquait une marche avant d’aller en GT”

7 mai 2021 à 08:00

Le championnat TC France permet à de nouvelles têtes de rejoindre le Championnat de France des Circuits. La nouvelle série lancée cette année par SRO Motorsports Group donne l’opportunité à de nouveaux pilotes de découvrir l’univers SRO. Dorian Duthil fait partie de ceux-là. Le pilote Cap Racing by Espace Racing évolue sur un Peugeot RCZ Cup.

Avec une troisième place décrochée aux Coupes de Pâques de Nogaro dans la catégorie TCA-1 en course 1, la saison de Dorian Duthil débute de la meilleure des façons. Julien Nougaret, son équipier, a lui aussi pris la 3e place en course 2.

“Je roulais en Rencontres Peugeot Sport”, a déclaré Dorian Duthil à Endurance-Info. “Je suis ami avec Espace Racing et nous avons décidé de nous lancer dans l’aventure TC France sous le nom Cap Racing by Espace Racing.”

En rejoignant les rangs du TC France, Dorian Duthil découvre un nouvel environnement : “J’avais envie de voir autre chose. SRO est présent dans beaucoup de championnats, alors pourquoi ne pas tenter le coup du TC France. Cela permet aussi de faire rouler la voiture. Nous avions déjà la voiture.”

Le Peugeot RCZ Cup a son mot à dire en TCA-1 comme on a pu le voir à Nogaro.

“Le championnat est très bien”, poursuit le pilote RCZ Cup. “Mon premier ressenti est très positif. Nous avons juste manqué un peu de temps pour préparer la voiture même si la mécanique a été soigneusement révisée.”

L’équipe peut compter sur la structure Espace Racing dirigée par Fred Rouget qui gère aussi les voitures de Christian Philippon.

“Jamais je n’aurais pensé monter sur le podium TCA-1”, sourit Dorian Duthil. “Il manquait une marche avant d’aller en GT. J’espère qu’il va y avoir plus d’autos au fil de la saison. Les courses sont animées et tout le monde est ravi de rouler dans la série.”

La suite pourrait d’ailleurs passer un engagement en GT4 : “Nous y allons étape par étape. Pour nous, l’avenir peut passer par une présence en GT4. L’environnement SRO est vraiment bon. Il fallait ce nouveau championnat. D’autres séries sont moins chères, mais l’environnement est moins bon.”

Magny-Cours, Q1 : Boccolacci en pole

7 mai 2021 à 10:56

Dorian Boccolacci n’a pas raté son entrée en Porsche Carrera Cup France avec une pole dès la Q1 à Magny-Cours. Le pilote Martinet by Alméras a tourné en 1:39.346, soit 45 millièmes plus vite que Dylan Pereira (BWT Lechner Racing).

La deuxième ligne sera partagée par Florian Latorre (CLRT) et Alessandro Ghiretti (Martinet by Alméras). On trouve ensuite Marvin Klein (CLRT) et Jean-Baptiste Simmenauer (BWT Lechner Racing).

Jérôme Boullery (YDEO by Racing Technology) a décroché la pole en Pro-Am. Dominateur depuis le début du meeting en Am, Maxence Maurice (IMSA Performance) s’est offert la Q1.

Le départ de la course 1 sera donné à 17h45…

Les chronos sont ici

24H Nürburg : la Glickenhaus 007 LMH prendra la piste

7 mai 2021 à 11:20

Comme Endurance-Info vous l’a expliqué ici, les deux 007 LMH de Glickenhaus Racing vont rouler sous peu à Motorland Aragon pour un test d’endurance de 30 heures. La #708 sera chargée de conduire le test d’endurance en Espagne. La #709 va prendre la piste pour la première fois avant le déplacement en Espagne.

La 007 LMH #708 sera ensuite présente aux 24 Heures du Nürburgring début juin pour un tour de démonstration avant de rouler au Festival of Speed de Goodwood.

Magny-Cours : les brèves du vendredi…

7 mai 2021 à 12:40
  • Yves Lemaitre étant indisponible pour des raisons familiales à Magny-Cours, Ruben Del Sarte sera épaulé par Frédéric de Brabant. Le patron de l’équipe passera donc du baquet de la Mitjet à celui de l’Aston Martin Vantage GT4/Mirage Racing.
  • Contrairement à Nogaro où il roulait en solo, Lucca Brizzi partagera le baquet de la BMW M2 CS Racing/VSF Sports avec Florian Teillais. Chaque pilote disputera donc une course. La nouvelle recrue arrive de la série Caterham.
  • Seul Felipe Fraga était confirmé en Intercontinental GT Challenge chez AKKA-ASP. Le Brésilien retrouvera Raffaele Marciello et Timur Boguslavskiy sur la Mercedes-AMG GT3. Le trio sera associé à partir du meeting d’Indianapolis puisque Marciello roule avec Jules Gounon et Daniel Juncadella en Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS.
  • Le temps minimum pour les équipages Pro-Am en GT World Challenge Europe à respecter est de 53 secondes lors du changement de pilote.
  • La Mercedes-AMG GT4/AKKA-ASP de Simon Gachet et Eric Debard s’est montrée la plus rapide de la première séance d’essais libres FFSA GT. Avec un meilleur chrono de 1:45.693, le tandem de la #81 a devancé de 0.207s la Mercedes-AMG GT4/AKKA-ASP de Jean-Luc Beaubelique et Jim Pla. On retrouve cinq Pro-Am dans le top 5. Sixième place au général et meilleur temps en Am pour l’Audi R8 LMS GT4/Full Motorsport de Huteau/Hamon, tout juste devant Martins/Bottemanne sur une autre Audi/Full Motorsport (meilleur temps en Silver). Les chronos sont ici

Arthur Mathieu (Spark Motorsport) : « Depuis tout gamin, je suis bercé par la marque Porsche »

7 mai 2021 à 13:00

A seulement 17 ans, Arthur Mathieu a tout l’avenir devant lui en sport automobile. Quand on connaît l’évolution d’un sport en perpétuel changement, il vaut mieux débuter le plus jeune possible. Après le Caterham Challenge, le benjamin du plateau passe à la vitesse supérieure cette saison en rejoignant les rangs de la Porsche Carrera Cup France sur la toute nouvelle 992 Cup.

Il sera le plus jeune et le moins expérimenté. Un sacré challenge en perspective qui a pris du temps à murir. Tout ne s’est pas fait en un claquement de doigt pour Arthur Mathieu qui portera les couleurs de Spark Motorsport qui, pour l’occasion, reçoit l’appui technique d’Absolute Racing, l’équipe bien connue de Fabien Fior et Ingo Matter. De quoi débuter dans les meilleures conditions sur une Porsche qui doit sa livrée au célèbre artiste plasticien Bernar Venet. Malgré son jeune âge, Arthur Mathieu a construit son projet Porsche Carrera Cup France d’une façon réfléchie et soignée. Magny-Cours marque le lancement des hostilités ce week-end…

Passer de la Caterham à la Porsche est un grand pas en avant ? 

« C’est même un pas de géant. Dans un premier temps, je dois prendre mes marques et pas chercher la performance. La montée en puissance va se faire petit à petit. Courir sur une Porsche est un rêve depuis que je suis tout petit. Je pense que tout le monde rêve de rouler en course au volant d’une Porsche 911. Plus jeune, je voulais faire du karting, ce qui n’a pas pu se faire. J’ai rejoint un internat à Aix-en-Provence, soit très près du Paul Ricard. Mes parents m’avaient dit oui pour le sport auto si les résultats scolaires suivaient en conséquence. A 15 ans et demi, j’ai voulu me lancer en sport auto. C’est alors qu’un ami m’a parlé du programme junior mis en place par Porsche pour la Cup. J’ai appelé pour demander les renseignements. Il fallait noter un palmarès, ce que je n’avais pas. J’ai alors cherché un championnat pour rouler. » 

C’est comme cela que vous avez débarqué en Caterham ? 

« Oui car la condition pour rouler en Caterham est qu’il fallait ne jamais avoir eu la moindre licence, ce qui était mon cas. Dès le premier meeting, à tout juste 16 ans, je suis monté sur le podium avant de gagner des courses. J’ai ensuite été retenu pour les sélections du programme junior Porsche. J’ai tellement adoré piloter cette Cup, mais il me fallait monter un programme pour pouvoir rouler. » 

Comment vous êtes-vous débrouillé ? 

« A l’école, j’ai beaucoup étudié les œuvres de Bernar Venet qui habite près de chez moi. J’ai pris rendez-vous pour lui expliquer mon projet. Je travaille directement avec lui sur le programme. Je suis le premier de la Cup à emmener une Art Car et à venir dans le championnat avec si peu d’expérience. Je n’ai que quatre mois de pilotage derrière moi. Je connais bien Hugues Ripert, qui gère Spark. Hugues est un ami de la famille. En 2022, je vais travailler en alternance chez Spark dans le cadre de mes études à l’IUT d’Aix-en-Provence. » 

Votre souhait est de rester en Porsche sur le long terme ? 

« Mon objectif est de prendre mes marques, de disputer plusieurs saisons pour viser la Supercup ou la Porsche Carrera Cup Asia où roule Absolute Racing. Mon rêve était de rouler sur une Porsche et de disputer les 24 Heures du Mans sur 911 RSR. Le premier souhait est exaucé. Absolute Racing va rouler au Mans cette année, alors ça donne envie. J’espère aller le plus loin possible avec Porsche. Depuis tout gamin, je suis bercé par la marque et j’adore l’histoire de Porsche. »

Les premiers essais ont été positifs ? 

« C’est la première fois que je roulais avec des pneus slicks que je dois encore mieux exploiter. Toutes les équipes s’entraînent beaucoup. Depuis les essais officiels de Magny-Cours, je n’ai pas touché l’auto. J’ai eu l’occasion de rouler en Porsche 911 Cup le week-end dernier en Ultimate Cup Series. La 992 est un gros pas en avant. Je souhaite me diriger vers l’Endurance, une discipline où la stratégie est importante. »

Magny-Cours, Libres 1 : Vanthoor/Weerts (Audi) se montrent

7 mai 2021 à 15:40

La première séance d’essais Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS est revenue à l’Audi R8 LMS GT3/Team WRT de Charles Weerts et Dries Vanthoor en 1:35.849. Les champions en titre ont devancé la Mercedes-AMG GT3/AKKA-ASP de Marciello/Boguslavskiy. Troisième chrono pour Gounon/Umbrarescu (Mercedes/AKKA).

Les chronos sont ici

Magny-Cours (C1) : Boccolacci de bout en bout

7 mai 2021 à 16:19

Dorian Boccolacci s’est offert la toute première manche 2021 de la Porsche Carrera Cup France. Pour ses débuts dans la discipline, le pilote Martinet by Alméras, qui s’est élancé depuis la pole, a mené les débats de bout en bout.

Sous le damier, Boccolacci a devancé Alessandro Ghiretti (Martinet by Alméras) de 1.759s. La dernière marche du podium est revenue à Marvin Klein (CLRT).

La course a été interrompue avant son terme suite à un contact entre Victor Weyrich (Pierre Martinet by Alméras) et Victor Blugeon (ABM). La Porsche 911 GT3 Cup de Blugeon a terminé sur le toit.

Dylan Pereira (BWT Lechner Racing) et Florian Latorre (CLRT) complètent le top 5. Sixième place de Jean-Baptiste Simmenauer (BWT Lechner Racing) devant Fulgenzi (EF Racing) et Spenle (MRT by CLRT).

Jérôme Boullery (YDEO by Racing Technology) s’est assez facilement imposé en Pro-Am devant Nicolas Misslin (BWT Lechner Racing) et Christophe Lapierre (Pierre Martinet by Alméras).

Maxence Maurice (IMSA Performance) a ouvert son compteur en Am. Franck Leherpeur (CLRT) et Tugdual Rabreau (CLRT) complètent le podium.

Le classement de la course 1 est ici

Jim Pla (AKKA-ASP) : “Il me faut des résultats en GT3”

7 mai 2021 à 17:50

A 28 ans, Jim Pla n’est plus un pilote en devenir. Depuis 2018, le destin du natif de Béziers est lié à AKKA-ASP et, plus précisément, à Jean-Luc Beaubelique. Les deux sont indissociables en GT4 avec cette année un double programme FFSA GT/GT4 European Series sur une Mercedes-AMG GT4 en Pro-Am. Pour la partie GT3, le Biterrois partage son volant avec Konstantin Tereschenko en GT World Challenge Europe (Sprint) sur une Mercedes-AMG GT3.

L’ancien pilote de monoplace a tiré un trait sur la discipline pour rejoindre les rangs de la Porsche Carrera Cup au début des années 2010. Rapide aussi bien en GT3 qu’en GT4, Jim Pla est à la croisée des chemins. Le talent est clairement là, mais il manque le petit truc pour rejoindre un constructeur. L’année 2021 est donc importante pour le pilote AKKA-ASP.

Vous êtes prêt à débuter la saison Sprint en GT3 ?

“Nous avons préparé la saison sur différents circuits, dont Magny-Cours. Je connais bien la Mercedes-AMG GT3, mais avec 27 voitures en piste, il ne faut pas croire que ce sera facile. J’entame une collaboration avec Konstantin en Silver Cup.”

Ce week-end, vous allez alterner entre GT3 et GT4. Est-ce un handicap ?

“Jongler de l’une à l’autre n’est pas simple, mais j’ai déjà vécu cela en 2020. Ce sera également le cas à Zandvoort. Il faut quelques tours pour se caler de l’une à l’autre. Quand tu passes de la GT3 à la GT4, tu as tendance à trop forcer et pas assez dans le sens inverse. Tu as beau savoir qu’il y a de l’aéro sur la GT3, le cerveau fait un petit blocage sur les premiers tours. En Sprint, il faut de suite être dans le coup compte tenu du niveau et de la durée des courses. En 2020, je disputais la Q1 et maintenant la Q2. Je vais terminer la course 1 GT3 le samedi soir pour disputer la qualif’ GT4 le dimanche matin.”

La partie Endurance est-elle au programme ?

“J’espère avoir la possibilité de disputer les Total 24 Heures de Spa et la finale Endurance de Barcelone. Cumuler la GT4 European Series et le GT3 Endurance n’aurait pas été simple.”

Que retenez-vous de Monza en GT4 European Series ?

“C’était un peu une boucherie en piste. Le niveau est bien meilleur qu’en 2020. On a pu voir que les McLaren et Toyota étaient au-dessus du lot en Italie. La différence entre l’Europe et la France est qu’il y a plus de constructeurs présents en Europe.”

On a tout de même l’impression que la BOP de la Mercedes-AMG GT4 est une BOP ‘Jim Pla’ et non une BOP de voiture. C’est aussi votre avis ?

” (il sourit). Les autres Mercedes sont assez loin. En 2020, nous avons pris du poids à plusieurs reprises, ce qui n’était pas cool pour les autres Mercedes, mais aussi pour Jean-Luc.”

Avec Jean-Luc, vous êtes parfaitement calé maintenant…

“Nous avons tous les automatismes. Je pense que Jean-Luc dispute sa meilleure saison en GT4 à mes côtés. Il a bien compris le fonctionnement de la GT4. Nogaro était certainement sa plus belle course dans cette catégorie. A Monza, la voiture était très dure car elle manque de moteur. Être régulier avec la Mercedes-AMG GT4 n’est pas simple. En 2020, soit on gagnait, soit on ne marquait pas le moindre point. Le plateau en France est plus relevé que l’année passée, surtout les Am. Les équipages homogènes sont nombreux.”

A titre personnel, 2021 est une saison importante ?

“Toutes les saisons sont importantes. Il me faut des résultats en GT3. A moi de faire le travail nécessaire. Sans Jérôme (Policand) et Jean-Luc, rien ne serait possible. Je leur dois beaucoup. Il faut mettre le deuxième pied dans le monde du professionnalisme.”

Mike Parisy (AGS Events) : “On a joué notre joker à Nogaro”

7 mai 2021 à 19:11

Champion de France FFSA GT 2017, l’année de l’arrivée des GT4 en dans la série, Mike Parisy entame une deuxième année de collaboration avec AGS Events en compagnie de Nicolas Gomar. Le tandem de l’Aston Martin Vantage GT4 #89 compte sur le meeting de Magny-Cours pour ne pas se laisser décrocher au championnat Pro-Am.

Troisième de la course 1 à Nogaro, le Palois et son coéquipier ont fait chou blanc dans la suivante. Tous les regards sont maintenant portés sur Magny-Cours. “Je ne suis pas convaincu que Magny-Cours soit le circuit le plus favorable à l’Aston Martin”, a déclaré Mike Parisy à Endurance-Info. “On attend de voir ce que ça va donner. Il nous faut marquer un maximum de points pour rester dans le match. Le premier équipage a pris de l’avance au championnat (15 points pour Parisy/Gomar, 50 pour Wallgren/Castelli, ndlr). On sait que le championnat se joue sur la régularité.”

Mike Parisy et AGS Events, c’est une histoire qui roule depuis l’année passée : “Je prends beaucoup de plaisir à rouler dans l’équipe qui fait vraiment les choses bien. On prend tous du plaisir à travailler ensemble comme on en prend dans la voiture. En fin de saison, je ne me suis pas posé une seule seconde la question de savoir ce que j’allais faire en 2021. Tout le monde a sa place au sein de l’équipe. AGS Events est l’une des meilleures équipes où j’ai roulé.”

Début 2020, AGS Events est passé de la Porsche GT4 à l’Aston Martin GT4. L’expérience apportée par Mike Parisy a aidé l’écurie à vite comprendre la GT4 britannique. “Avec l’Aston Martin, l’équipe est partie d’une page blanche”, explique le vice-champion de France 2020. “Il a fallu construire le tout. J’ai pu orienter l’équipe pour gagner du temps dans différents domaines. L’équipe continue d’apprendre. Nico (Gomar) est un visionnaire qui a toujours des projets. Une vraie confiance mutuelle s’est instaurée entre nous dès le début de la collaboration.”

Pour Mike Parisy et Nicolas Gomar, l’objectif est clair : le titre Pro-Am. “Cette année, le plateau allie toujours la qualité et la quantité”, souligne le pilote Pro de la #89. “La fenêtre pour jouer devant est bien plus serrée. On a joué notre joker à Nogaro. Ici, il faut passer en mode offensif.”

Stéphane Richelmi (CMR) : “Je sais dans quel championnat je débarque”

7 mai 2021 à 19:48

Sans programme complet depuis la Super Saison WEC 2018/2019, Stéphane Richelmi a pris part au Prologue WEC l’année suivante sur une Ginetta LMP1. L’aventure dans la catégorie reine a tourné court et c’est du côté du rallye que le Monégasque a rebondi. Dans la famille Richelmi, le rallye, principalement sur terre, est un terrain familier.

Pilote de remplacement COVID-19 aux 24 Heures du Mans l’année passée, Stéphane Richelmi n’a pas eu à prendre le volant. Sa seule expérience en circuit en 2020 reste un meeting Funyo au Paul Ricard. Promu il y a peu pilote MissionH24 sur le prototype fonctionnant à l’hydrogène, Stéphane Richelmi fait en parallèle son retour en GT3 sur une Bentley Continental GT3/CMR en compagnie de Benjamin Lessennes sur la série GT World Challenge Europe Sprint.

Avec deux programmes en 2021, vous repartez du bon pied…

“Ce n’était pas prévu. Le programme Mission H24 s’est finalisé tardivement. Avant cela, je n’avais pas la moindre opportunité de rouler. J’ai reçu un appel de Jean-Michel Bouresche qui m’a fait chaud au coeur car c’est une belle marque de confiance. MissionH24 est un très beau programme qui fait la part belle aux nouvelles technologies. C’est toujours intéressant de retrouver le pilotage d’un prototype.”

Et le GT3 ?

“Deux jours après l’officialisation de ma présence avec MissionH24, j’ai eu une opportunité de rouler en GT3 grâce à Nathanaël Berthon. J’ai appelé Charly (Bourachot, patron de l’équipe, ndlr) pour en savoir plus. Je connaissais déjà l’équipe pour suivre le championnat ces dernières années. J’ai roulé à Magny-Cours en mars avec Nathanaël. Malheureusement, le moteur de la Bentley, qui était neuf, a cassé. On s’est donc retrouvé à rouler sur l’autre Bentley en plus des pilotes déjà prévus, ce qui a diminué le temps de roulage de chacun. J’ai dû boucler 18 tours dans la journée, mais j’ai pris beaucoup de plaisir.”

L’équipage a été modifié ?

“Nathanaël n’a finalement pas pu rouler à cause de ses autres obligations. Dans un premier temps, Benjamin roule à Magny-Cours et Zandvoort avec l’objectif d’aller plus loin. Nous avons l’avantage de faire la même taille, ce qui est parfait pour du sprint.”

C’est pour vous un retour en GT3…

“Je n’avais plus roulé en GT3 depuis 2017 avec WRT. Déjà en 2015, avec Stéphane Ortelli, j’avais beaucoup aimé l’expérience. J’aime bien le format de deux courses d’une heure. Je sais dans quel championnat je débarque en arrivant ici. J’ai conscience de la valeur des pilotes qui roulent dans la série Sprint. La Bentley a un fort potentiel sachant que j’ai peu d’expérience à son volant. Au début, le placement sur la piste n’est pas simple.”

Magny-Cours, Libres 2 : Tambay (Audi) le plus vite de nuit

7 mai 2021 à 19:59

D’après le site FFSA GT :

Il était précisément 20h00 lorsque le feu est passé au vert pour la deuxième séance d’essais libres du Championnat de France FFSA GT à Magny-Cours. Vingt-quatre heures très précisément avant le départ de la Course 1, les concurrents ont donc pu non seulement travailler les réglages en vue des essais qualificatifs et des courses, mais aussi s’habituer à la luminosité décroissante qu’ils rencontreront lors de la première confrontation.

En 1’45’’033, Adrien Tambay a nettement amélioré le meilleur chrono du week-end sur l’Audi R8 LMS GT4 #14 qu’il partage avec Cyril Saleilles. L’ex-pilote de DTM s’est même rapproché à 3 centièmes à peine du record établi l’an dernier par Anthony Beltoise en essais qualificatifs. 

Derrière l’Audi #14, la Mercedes-AMG GT4 #87 de Jim Pla et Jean-Luc Beaubelique (AKKA-ASP) pointait à 62 millièmes seulement. Alors que 11 voitures étaient groupées dans la même seconde, le top 5 était complété par Anthony Beltoise-Olivier Estèves (Audi R8 LMS GT4 #21 – Saintéloc), Éric Debard-Simon Gachet (Mercedes-AMG GT4 #81 – AKKA-ASP) et Lonni Martins-Sacha Bottemanne (Audi R8 LMS GT4 #6 – Team Fullmotorsport). Comme c’était déjà le cas dans la première séance d’essais libres, ceux-ci étaient les plus rapides en Silver Cup devant Paul Evrard-Timothé Buret (Mercedes-AMG GT4 #88 – AKKA-ASP) et Mateo Herrero-Stéphane Lémeret (Alpine A110 GT4 #110 – CMR).

En Am Cup aussi c’est une Audi du Team Fullmotorsport qui a confirmé sa domination. Les leaders du championnat, Pascal Huteau et Christophe Hamon, ont même réussi l’exploit de se placer dans le top 10 du classement général. A moins d’une seconde de la référence de la catégorie, les paires Stéphane Desbrosse-Lauris Nauroy (Aston Martin Vantage AMR GT4 #79 – AGS Events) et Laurent Coubard-Jean-Charles Rédélé (Alpine A110 GT4 #76 – Bodemer Auto) ont toutefois confirmé qu’il faudra aussi compter avec eux. 

Premier moment fort du meeting dans la Nièvre, les essais qualificatifs auront eu lieu en deux temps samedi à partir de 15h35. La première séance déterminera la grille de départ de la première course et le deuxième pilote, qui disputera la seconde partie des essais qualificatifs, se battra quant à lui pour sa position sur la grille de départ de la Course 2. Qui seront les polemen de Magny-Cours ? Réponse demain ! 

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Magny-Cours, Pré-Qualifs : Weerts/Vanthoor contrôlent

7 mai 2021 à 21:34

Les Audi R8 LMS GT3 ont à nouveau été en pointe à Magny-Cours lors de la séance d’essais pré-qualificative du meeting Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS. Le meilleur chrono est revenu à Weerts/Vanthoor sur l’Audi/WRT #32 en 1:35.969. Haase/Roussel (Audi/Saintéloc) ont concédé 0.280s.

On trouve ensuite la Mercedes-AMG GT3/AKKA-ASP Team de Pla/Tereschenko et la Ferrari 488 GT3/Sky Tempesta de Froggatt/Roda.

On compte deux neutralisations avec une sortie de la Bentley/CMR de Lessennes et la Lamborghini/Emil Frey Racing de Siedler.

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TC France, Magny-Cours (L1) : Guyonnet (TSM Racing by GM Sport) le plus vite

7 mai 2021 à 21:46

D’après le site TC France :

C’est à la lueur des phares que les concurrents du Championnat de France FFSA Tourisme ont pris la piste pour la première fois sur le Circuit de Nevers Magny-Cours ce vendredi soir.

C’est à la lueur des phares que les concurrents du Championnat de France FFSA Tourisme ont pris la piste pour la première fois sur le Circuit de Nevers Magny-Cours ce vendredi soir.

Actuellement 4e du championnat, Xavier Guyonnet a bien débuté ce deuxième rendez-vous de la saison en s’offrant le meilleur chrono de cette première séance d’essais libres. La Peugeot 308 RC #11 de l’équipe TSM Racing by GM Sport a tourné en 1’50’’521, devançant ainsi les modèles similaires de Florian Briché (#24 JSB Compétition), Kevin Ropars (#49 Ropars Racing Team-Motors Legend) et Pierre-Arnaud Navarro (#34 JSB Compétition).

Les deux premières BMW M2 CS Racing se plaçaient en embuscade avec le leader du championnat Steven Palette (#18 VSF Sports – Amplitude Automobile) devant Ricardo van der Ende (#16 L’Espace Bienvenue). Avec son Alpine A110 Cup, Lucas Frayssinet (Chazel Technologie Course) prenait la 7e position.

Passant de la « petite » Peugeot 208 RC à la Peugeot 308 RC, Sacha Maguet avait tout à découvrir. Le jeune pilote de 16 ans, qui peut se targuer d’un solide palmarès en karting, faisait ses premiers tours de roues avec la voiture. Il a accumulé les kilomètres dans l’obscurité avec un 8e meilleur chrono. Également en découverte, la féminine Carla Debard (BMW M2 CS Racing #21 – Debard Automobiles by Racetivity) rentrait elle aussi dans le top 10. 

Déjà en tête du championnat en TCA-1, Julien Jacob-Cano (#77 Runner For Ever) a confirmé sa mainmise dans cette catégorie des Peugeot RCZ Racing Cup face à Florent Grizaud (#7 GPA Racing) et Daniel Saunier (#45 GM Sport).

Nouveau venu en TCA-2, Adrien Penot (#71 GM Sport) a été le plus rapide parmi les Renault Clio Cup IV. Jacky Gautier (#5 Touzery Compétition) et Olivier Touzery (#59 Touzery Compétition) complétaient le top 3 d’une catégorie comprenant 6 voitures. 

Enfin, après le passage de Sacha Maguet en TC et le forfait de Jonas Venier, Viny Beltramelli (#10 Ropars Racing Team – Motors Legend) a dominé la catégorie TCA Light face à Xavier Harbon (#509 GM Sport). 

La deuxième séance d’essais libre débutera à 11h20 ce samedi. Elle sera suivie par la première séance d’essais qualificatifs (16h35-16h55) puis la première course, en nocturne, avec un départ à 21h25.

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Stéphane Ratel : “S’assurer de ne pas casser le jouet GT3”

8 mai 2021 à 07:00

Quinze ans après son lancement à Silverstone en mai 2006, la catégorie GT3 reste LA catégorie GT. Raillée à ses débuts, critiquée pour son manque de cachet, le GT3 reste le plus gros succès de la dernière décennie. La photo de groupe faite à Silverstone en 2006 a bien évolué. Si Stéphane Ratel a la main sur les catégories GT2 et GT4, ce n’est pas le cas pour celui qui a tout de même inventé le concept. La fin programmée du GTE dans les années à venir pourrait bien mettre encore plus la lumière sur le GT3 qui devrait arriver au Mans.

Maître du GT depuis plusieurs décennies, Stéphane Ratel connait la musique. Le président-fondateur de SRO Motorsports Group s’est brûlé les ailes dans le passé quand les coûts ont augmenté. Il surveille que ceux du GT3 n’explosent pas. Avec des autos coûtant en moyenne 500 000 euros face au million d’une GTE, il n’est pas question d’aller plus haut sous peine de tuer le concept.

Avec le DTM qui se met au GT3 et l’IMSA qui lancera en 2022 une classe GTD Pro, les budgets pourraient bien grimper même si une GT3 reste une GT3. Un programme IMSA en GTD revient déjà à plusieurs millions d’euros.

“Je suis inquiet de voir le DTM et l’IMSA qui se mettent au GT3”, a déclaré Stéphane Ratel à Endurance-Info. “Il faut bien s’assurer de ne pas casser le jouet. L’équation est simple : tant que les constructeurs sont capables de maintenir le prix actuel, la catégorie GT3 n’est pas en danger. Si des championnats font monter les prix, ce sera alors la fin.”

Si l’ACO et la FIA autorisent les GT3 en WEC et donc aux 24 Heures du Mans, les équipes pourraient être tentées de rejoindre l’aventure compte tenu de l’attrait important du Mans.

“Je continue à penser que le plus important est que les constructeurs résistent à la tentation de la surenchère, ce qui permet à tout le monde d’avoir une place”, précise Stéphane Ratel. “Selon moi, le succès du LMH et LMDh est indéniable. Pour ma part, je suis un fervent défenseur de la compétition-client. On peut voir que ce qui est en place actuellement en GTE correspond aux clients qui sont présents. Je ne pense pas que notre paddock va aller là-bas.”

Magny-Cours : les brèves du samedi matin…

8 mai 2021 à 07:39
  • Team WRT débutera aux 24 Heures du Mans en août prochain avec une paire d’Oreca 07. L’écurie belge dirigée par Vincent Vosse pourrait faire rouler en parallèle une ou deux Audi R8 LMS GT3 au Road to Le Mans.
  • Benjamin Cauvas ne roulera finalement pas en TC France ce week-end. Le pilote JSB Compétition se concentrera sur le FFSA GT au volant de la Porsche Cayman GT4 qu’il partage avec Mathieu Casalonga. La Porsche Cayman GT4 Clubsport MR est un châssis neuf.
  • A compter du meeting de Magny-Cours, les Audi R8 LMS GT4 ont droit à de nouveaux pneumatiques arrière pour des raisons de sécurité.
  • Suite à la pénalité de Nogaro infligée à Fred Caprasse en TC France où sa Peugeot 308 Racing Cup/JSB Compétition avait terminé sa course dans l’Alpine A110 Cup de Lucas Frayssinet, les officiels ont revu la pénalité. Le Belge a finalement écopé de 2 points de bonne conduite et 3 avec sursis (au lieu de 5).
  • Il n’y aura pas de GT Rebellion Series cette année. Le nouveau championnat labellisé SRO Motorsports Group, qui devait faire la part belle aux gentlemen, devait initialement débuter dans une semaine à Hockenheim. La grille n’était pas assez fournie, d’où une annulation du championnat. Le retour des gentlemen est donc attendu en Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS.
  • Suite à la course 2 du meeting FFSA GT de Nogaro, Adrien Tambay et Wilfried Cazalbon ont écopé de 5 points de bonne conduite.

Léo Roussel (Saintéloc Racing) : “Le sport auto, c’est ma vie !”

8 mai 2021 à 07:45

Depuis Monza 2019 en European Le Mans Series où il avait connu un grave accident au volant d’une LMP2, Léo Roussel rongeait son frein hors de toute compétition automobile de haut niveau. L’heure du retour a enfin sonné. Le Francilien entame une collaboration avec Saintéloc Racing en Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS (Sprint). Pour ses débuts en GT, le champion ELMS 2017 peut s’appuyer sur la colossale expérience de Christopher Haase pour mieux appréhender l’Audi R8 LMS GT3.

Prêt à revenir dans le jeu ?

“Je suis content de faire mon retour à la compétition. Depuis Monza 2019, j’ai trouvé le temps long, beaucoup trop long. Avant de signer en GT3, j’ai eu quelques opportunités pour revenir en LMP2, mais les budgets demandés sont bien trop importants. Grâce à mon ancien ingénieur en LMP2 qui travaille chez Saintéloc Racing sur le programme GT4, j’ai eu l’opportunité d’entamer des discussions chez Saintéloc Racing. Je connaissais l’équipe de renommée car je reste un passionné de sport auto avec tout ce qui a quatre roues et un moteur. Le sport auto, c’est ma vie.”

Vous avez vite trouvé vos marques dans l’équipe ?

“Tout s’est très vite enchaîné. J’ai bouclé deux journées d’essais à Valencia. C’est là que j’ai découvert le pilotage d’une GT. Je me suis tout de suite senti à l’aise dans l’auto et avec l’équipe qui m’a réservé un très bel accueil. Je connaissais déjà quelques têtes, dont Nicolas Drouelle, l’ingénieur. Deux ans sans rouler pour une équipe de course, c’est beaucoup. Le test s’est très bien passé et Christopher Haase a été une belle rencontre. Un peu comme avec Nico Lapierre en LMP2, je suis à bonne école avec Christopher. J’ai ensuite roulé à Vallelunga où, là aussi, tout s’est très bien passé.”

Vous voyez votre avenir en GT ?

“Disons que la catégorie GT3 me remet le pied à l’étrier. Pourquoi pas poursuivre l’aventure. J’espère avoir la possibilité de disputer les Total 24 Heures de Spa. Je n’ai pas tiré un trait sur le LMP2, mais tout dépend des opportunités.”

Vous avez pensé mettre un terme à votre carrière ?

“Les premiers mois de convalescence ont été très compliqués. C’était mon premier accident avec un passage par la case hôpital. Quand tu es sur ton lit, ton moral en prend un gros coup. Je me suis beaucoup posé la question de savoir si je serais capable de me soigner à 100% pour revenir dans une voiture de course à haut niveau.”

Rouler en GT est un plan B ?

“Absolument pas… Je n’ai pas la moindre frustration de rouler en GT3. J’atterris dans le gratin du GT. J’adore la bagarre au sein d’un peloton Sprint. Je dois encore m’adapter au freinage avec un ABS que je n’avais pas en prototype. Il me faut aussi mieux exploiter le pneu Pirelli.”

Magny-Cours : le samedi à suivre en direct vidéo

8 mai 2021 à 08:51

La journée du samedi est riche sur le plan des retransmissions en direct vidéo depuis Magny-Cours : TC France, FFSA GT, Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS.

Course 1 FFSA GT à 19h45 :

Course 1 TC France à 21h15 :

Course 1 Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS à 22h10 :

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