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Consoles PC : des prix en baisse, une mode qui s’essouffle ?

24 avril 2024 à 09:37

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

En Amérique du Nord mais également en Angleterre et même en France, certains modèles de Consoles PC ont vu leur tarifs fondre. Ainsi la solution de Asus, la ROG Ally Z1 a vu son prix baisser sensiblement en France comme ailleurs. Passant même à un très joli 299$ pendant de fortes promotions outre atlantique avant de revenir à un plus sage 399$ soit 100$ de moins que le prix officiel de la console. Chez nous la ROG Ally Z1 est désormais tout le temps à 499€ même si elle est sortie au prix public de 699€.


On apprend que c’est au tour de la MSI Claw de sabrer son tarif avec une baisse de 25% sur son prix public en Angleterre. La version Core Ultra 7 155H dévisse de 799£ à 599£ dans les rayons de la chaine  de distribution Curry. Héritant au passage de commentaires peu élogieux des clients ayant tenté l’aventure. Le prix de cette console MSI étant, il faut bien l’avouer, beaucoup trop cher face à la concurrence. En ligne, les Steam Deck de Valve semblent rester la référence et se vendent généralement assez vite quand on s’intéresse aux modèles reconditionnés distribués par la marque. Les pages de disponibilités voient ces modèles disparaitre en quelques heures après chaque mise à jour de leur stock.

Difficile de savoir si ces baisses traduisent la fin d’une mode ou si, tout simplement, le travail particulier de Valve sur le Steam Deck a réussi à imposer un modèle que les autres constructeurs n’arrivent pas à rattraper. Les ventes de la ROG Ally ont été jugées excellentes par Asus lors de son lancement. Chez MSI il n’y a pas eu de commentaires sur le nombre de CLAW vendues mais on se doute qu’avec sa réputation d’un produit trop cher et moins performant que la concurrence cela n’a pas du être fameux. De même, la Lenovo Legion Go n’a pas donné droit à un quelconque retour de la part de la marque sur le nombre de machines écoulées. 

Chez les constructeurs Chinois c’est encore plus terrible avec un marché qui s’est littéralement écroulé. Difficile de vendre des Consoles PC haut de gamme à 1000€, 1500€ ou plus en importation quand tous les distributeurs locaux en Europe comme aux US proposent au moins deux ou trois modèles concurrents moitié moins cher, sans même parler de offres de Valve.

Les Steam Deck ne sont pas moins chères, elles sont juste équipées différemment

Alors fin de l’engouement pour les Consoles PC ou dur retour à la réalité pour toutes ces marques ? Je pense que l’appétit est toujours là mais que la barre du prix demandé comme la proposition logicielle offerte ne correspondent pas aux attentes du public. Les Steam Deck font de émules autour de moi avec des ventes qui fonctionnent très bien au bouche à oreille. L’arrivée d’une de ces consoles dans un groupe provoque l’envie irrémédiable d’en posséder une chez d’autres membres du groupe. C’est simple, c’est sobre, ça ne s’intéresse pas tant au système d’exploitation qu’aux jeux à lancer. C’est vraiment l’esprit d’une console. Chez les autres constructeurs basés sur une solution Microsoft Windows, l’expérience est beaucoup plus amère avec une interface moins adaptée et moins subtile qu’il faut d’abord dompter pour pouvoir jouer.

La différence majeure est là. Si le Steam Deck s’adresse à tout le monde avec une proposition évidente a prendre en main, elle peut toucher toute la population de joueurs. En face,  avec les autres Consoles PC on a franchement l’impression de devoir être un spécialiste de l’informatique pour s’en sortir. Et personne n’a envie de cela sur un périphérique dédié au jeu. Plus qu’une baisse d’appétit du public il y a une mauvaise prise en compte de celui-ci. Les joueurs sont là, mais ils veulent une console pour jouer, pas un PC supplémentaire qui nécessite de se transformer en technicien quand on veut simplement lancer une partie. Et les ventes reflètent à mon avis clairement cet état d’esprit.

Consoles PC : des prix en baisse, une mode qui s’essouffle ? © MiniMachines.net. 2024.

Le Steamdeck wheel : Pilotez votre console au volant !

1 avril 2024 à 07:50

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L’idée du Steamdeck wheel est de proposer un divertissement supplémentaire dans l’habitacle de sa voiture. En proposant un support capable de fixer et d’alimenter une console PC sur la majorité des volants du marché, l’objet ajoute un peu de fun à votre conduite.

La compatibilité avec un maximum de volants est à l’étude mais tous ne sont pas concernés.

Compatible avec toutes les consoles actuelles et même avec la Nintendo Switch, le Steamdeck wheel offre la possibilité de jouer lorsque vous êtes en voiture sans lâcher votre volant. La console se positionnera fermement grâce à une accroche rapide qui suivra les mouvements de vos mains. Un système optionnel relié à l’allume cigare de votre véhicule permettra en outre de recharger la batterie facilement.

Evidemment, la société derrière le Steamdeck wheel indique qu’il n’est pas envisageable de rouler en jouant et qu’il faut rester attentif à la route et au trafic. L’idée est plutôt de pouvoir jouer dans les bouchons, aux feux rouges ou quand on et coincé à attendre quelqu’un garé en double file ou sur une piste cyclable. Jamais personne n’aurait l’idée de regarder un petit écran pendant qu’il roule. Pas plus qu’on n’aurait envie de conduire avec un smartphone en main pour répondre à un message vraiment super super urgent et  qui ne peut pas attendre quitte à avoir  un accident tant pis.

Il n’est pas certain que le Steamdeck wheel fasse cependant que des heureux et il est fort possible que les autorités le bannisse rapidement en Europe. Il est en effet probable que certains salariés décident de s’engouffrer volontairement dans les chemins les plus bouchonneux afin de passer plus de temps sur leur console le matin. Ce qui ruinerait effectivement la productivité des pays concernés.

Un financement participatif est à l’étude pour une distribution prévue pour la première moitié de l’année. Aucun prix n’a été indiqué pour le moment.

Le Steamdeck wheel : Pilotez votre console au volant ! © MiniMachines.net. 2024.

Microsoft n’est pas fan de ce que propose Windows sur ConsolePC

26 mars 2024 à 15:30

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Si l’homme est attiré par le format des consoles PC, il est assez honnête pour savoir que l’interface Windows n’est pas sa tasse de thé sur ces machines. Et toute personne ayant fait l’expérience d’une Console de jeu aux entrailles de PC pilotée par un Windows saura très exactement ce qu’il veut dire.

Pensée pour être exploitée avant tout avec un clavier et une souris, à la rigueur en tactile mais pas à la manette, l’interface de Windows n’est pas l’outil idéal pour une console PC de type Asus ROG Ally ou Lenovo Legion Go. Valve a pu modeler SteamOS en pensant son interface de A à Z en se basant sur son expérience accumulée de Big Picture. Le résultat est un outil efficace complété par des pavés tactiles secondaires qui permettent un pilotage fin de l’interface. Tout a été échafaudé de concert, pour que la jouabilité soit simple et immédiate, que l’utilisateur n’ai pas a gérer un bureau, des icônes et des raccourcis. Les jeux s’affichent dans une vue simple, très lisible et efficace. 

Un inconfortable Windows

Phil Spencer l’évoque sans ambages, un démarrage d’une interface plein écran qui ressemblerait à celui d’une XBox de salon serait bien plus séduisant. L’idée serait évidemment  de pouvoir naviguer avec un joystick et deux boutons et non pas de jongler entre l’écran tactile et les joysticks. Résister à l’envie de coller une souris par dessus l’ensemble. Outre le côté peu pratique de Windows dans ce type d’usage, il y a son rôle de système en tant que tel qui est en jeu. Avec des marques qui naviguent à vue et qui proposent chacune leur propre interface de gestion, il n’y a aucun moyen de les diriger vers une solution commune stable sans passer par Microsoft. L’éditeur pourrait jouer ici son rôle de diplomate entre matériel et logiciel et proposer une interface adaptée directement dans son système. Les constructeurs pourraient s’appuyer dessus et les développeurs faire en sorte que leurs jeux s’y déploient facilement avec une bonne qualité d’affichage et de jouabilité. Cela d’autant plus facilement qu’il ne suffirait pas de grand chose pour Microsoft pour adapter son GamePass sur le format et de définir ensuite des préréglages techniques suivant le matériel embarqué. Ce que proposent déjà des marques comme Nvidia, Intel ou AMD.

Vite remplacé par Steam

Au passage, Spencer indique que les designers de XBox se seraient penchés sur des développements matériels de type console mobile. Ce qui ne signifie évidemment pas que Microsoft serait forcément sur les rangs pour sortir un produit de ce type. Mais peut être développer un ensemble de postes, voir un prototype, sur lequel pourraient s’appuyer les autres constructeurs pour créer leurs produits. MSI, Lenovo et Asus pourraient ainsi suivre des directives précises pour assurer une compatibilité avec la partie logicielle proposée. Tout comme un travail fructueux entre les équipes de Microsoft et celles des constructeurs pourraient aboutir à des mises à jour techniques pour les modèles déjà sortis. En espérant également un élagage technique des éléments les plus lourds du système qui ne sont pas forcément indispensables sur ce type d’appareil.

Source Polygon

Microsoft n’est pas fan de ce que propose Windows sur ConsolePC © MiniMachines.net. 2024.

Playtron, un systeme Linux pour les machines de jeu

20 mars 2024 à 06:16

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La vidéo ci-dessus montre la Lenovo Legion Go sous PlaytronOS

Playtron est le nom d’une startup qui ambitionne de développer PlaytronOS, un système Linux totalement axé autour du jeu vidéo. L’objectif affiché est d’être léger, disponible pour chacun et largement compatible. 

Un mockup de console Playtron et un engin parmi les plus laid et peu pratique que j’ai pu admirer.

Playtron vise tous les formats de machines. Les PC classiques, les portables mais également le format ConsolePC ou officie Valve avec SteamOS aujourd’hui. L’idée est d’offrir à ces plateformes la possibilité de jouer à des jeux sous Linux. Si aucune information n’est donnée sur le moyen de parvenir à cette compatibilité, je ne serai pas surpris que le système utilise la solution de Valve à savoir Proton. L’idée cependant est de rester détaché de Steam et donc du magasin d’application afférent. PlaytronOS pourrait tout à fait lancer des jeux de chez Epic, GoG ou n’importe où ailleurs. 

Cette solution serait en outre totalement transparente pour l’utilisateur qui n’aurait pas a changer de mode pour effectuer ces actions. Le système étant totalement tourné autour  du jeu, il n’offrirait aucune fonctionnalité secondaire et n’aurait pas de possibilité de gestion des tâches habituelles d’un PC. Un engin sous PlaytronOS ne proposerait par exemple aucun « bureau » et probablement aucun des logiciels classiques du monde PC.

Une idée qui permettrait donc de transformer n’importe quelle machine en solution de jeu mais uniquement en solution de jeu. Il ne sera probablement pas possible de lancer autre chose en même temps, cela aurait des avantages pour certains usages mais condamnerait un éventuel portable a n’offrir qu’une petite part de son potentiel. L’idée de transformer un PC en une console pure et dure est probablement séduisante pour un engin placé sous un téléviseur ou une ConsolePC mais c’est tout de même un détail qu’il faudra prendre en compte pour un MiniPC, une tour ou un portable classique.

Playtron OS ne sera pas gratuit, la startup qui lance le produit compte demander 10$ par installation. Ce qui est bien moins cher qu’un Windows mais offre évidemment bien moins d’usages. Tout en étant bien plus cher qu’un Linux gratuit comme HoloISO, Bazzite ou ChimeraOS qui offriront le même usage. On peut se demander quel particulier pourrait véritablement être intéressé par ce type de proposition mais je suppose que l’objectif de Playtron est de viser les assembleurs qui proposent aujourd’hui des machines comme les ConsolesPC sous Windows. Pour des marques comme GPD, OneNetbook, AYANEO, Asus, MSI, ou Lenovo qui proposent des consoles sous Windows 10 ou 11, cette idée peut avoir du sens. Ne serait-ce que parce que ces constructeurs pourraient bénéficier d’un développement sur mesures. Quitte a promettre un engin fonctionnel sous Playtron et a laisser l’utilisateur s’en dépatouiller ensuite.

Pour un particulier le recours autonome à ChimeraOS, une version libre de SteamOS, semble avoir plus de sens. Elle bénéficie des évolutions du code du travail de Valve en terme de compatibilité de jeu, est totalement gratuite et propose une interface parfaite pour être pilotée à la manette.

La startup a déjà reçu environ 10 millions de dollars d’investissements et dit avoir embauché des développeurs ayant travaillé sur différents projets comme Box86, Heroic Game Launcher et même le fameux ChimeraOS. Des outils permettant de piloter des jeux Windows sous différentes plateformes Linux. Et notamment de lancer des jeux de diverses plateformes sur le Steam Deck pour Heroic Game Launcher. L’idée est probablement de livrer un système permettant de faire des choses déjà fonctionnelles de manière éparpillées avec une approche très grand public qui ne nécessitera pas de connaissance particulières.

AYANEO semble être sur les rangs avec un engin sous PlaytronOS prévu pour la fin de l’année. Le patron enthousiaste de cette marque n’en est pas à sa première déclaration du genre. En janvier dernier il annonçait avoir l’intention de sortir la première console « non Valve » sous SteamOS avant de se rétracter juste après en annonçant employer la solution Linux alternative HoloISO. Puis, quelques semaines plus tard, de finir par choisir un bon vieux Windows… On sait donc qu’il ne faut pas prendre les annonces enthousiastes trop au sérieux. Le développeur vise plutôt 2025 comme calendrier de déploiement avec des machines sortant nativement sous ce système.

Si les étoiles semblent bien alignées pour ce projet avec des financements conséquents, des partenaires et un segment en pleine croissance, il est probable que cela ne soit pas une partie de plaisir pour autant. Plusieurs acteurs sont dans la course a commencer par Microsoft qui ne verra sans doute pas d’un très bon oeil le catalogue de jeux Windows lui glisser aussi facilement et aussi vite entre les doigts. On s’en est rendu compte assez vite avec les concurrents de Valve. Les pourparlers entre les fabricants et Microsoft ont eu bon train. Je ne serais pas étonnée que le gros dragon qu’est Microsoft regarde d’un oeil torve les quelques piécettes s’échapper de son trésor. Mais si le  filet de tintements de l’or se mettait a devenir trop turbulent, je ne doute pas une seule seconde qu’une version de Windows adaptée à ces nouveaux usages voit le jour. Officieusement ou officiellement, une version de Windows allégée des fonctions inutiles et orientée vers le jeu pourrait probablement être proposée pour les fabricants de ConsolesPC. Pour le moment le marché de ces engins doit paraitre aussi insignifiant que le dard d’un moustique sur l’écaille d’un dragon.

Autre acteur majeur qui ne voudra surement pas travailler pour des services concurrents ? Valve bien sûr. L’éditeur peut tout a fait ouvrir son SteamOS à des fabricants tiers. Si les ventes de SteamDeck sont excellentes, elles ne sont pas le métier de base de l’éditeur pour qui la  distribution de jeux est le véritable trésor. Si pour faire briller ce diamant elle doit sacrifier son OS, on peut supposer qu’il le fera. Après tout c’était exactement l’objectif des SteamBox : fournir un OS Linux pour lancer des jeux Steam Windows pour tous les fabricants de PC.

Kirt McMaster en 20161

Enfin petit détail qui dressera quelques poils sur quelques nuques. Le Patron de Playtron, est un dénommé Kirt McMaster. Quelqu’un d’assez connu dans le monde Android pour avoir transformé la suite d’outils gratuite CyanogenMod en un système comemrcial CyanogenOS. Une saga qui s’est terminée en un fiasco légendaire pour la marque mais aussi surtout pour les différents utilisateurs de ces outils. Les développeurs d’origine ayant démissionné tout en indiquant publiquement leur dégout pour la gestion de l’entreprise et le reste des employés se retrouvant rapidement éjectés de la boite pour pointer au chômage. Un scénario qui semble se reproduire ici avec l’embauche de divers développeurs issus de différents systèmes concurrents… Et surtout une approche sans complexe de McMaster qui en nie pas la ressemblance de méthode mais précise à The Verge la différence de calendrier. Pour lui, l’aventure Cyanogen a été un échec car le système était gratuit sur Android depuis longtemps. Avec PlaytronOS, tout sera commercial dès le début. Ce qui devrait changer le regard des utilisateurs. Pas sur que cela soit aussi limpide pour les utilisateurs de ChimeraOS, Box86 ou Heroic Game Launcher si les développeurs les plus talentueux se font embaucher ailleurs.

Derniers points qui électrisent mes sens d’araignée, McMaster a indiqué que le logiciel serait OpenSource mais n’a pas décidé sous quel format d’OpenSource cela serait distribué… Enfin, l’ajout d’une exploitation d’une IA pour aider les utilisateurs a finir les jeux les plus difficiles. Eviter qu’un joueur face à un problème trop dur n’abandonne tout le jeu. Une idée brillante qui risque de transformer l’expérience du joueur en séance vidéo plus qu’autre chose. Pour couronner le tout, le partenaire en charge de la gestion de cette IA serait… Perplexity. Le système choisi par les Rabbit R1 pour fonctionner. Vous vous souvenez du Rabbit R1 ?

Enfin, le papier de TheVerge me rappelle les pratiques classiques de ceux qui veulent impressionner la galerie. Le boss de Playtron aurait présenté à TheVerge la vidéo ci-dessus comme le travail de ses équipes. Il s’agit d’une émulation qui fait tourner le jeu The Witcher 3 Windows classique sur une plateforme ARM. Contacté par la rédaction du site web, le McMaster a finalement bien décrit la vidéo comme n’étant pas le fruit de son travail. Il s’agissait d’une « incompréhension » entre lui même et le journaliste Sean Hollister, un vétéran du monde PC. 

La promesse d’un fort retour sur investissement grâce aux nombres de joueurs potentiels

Si comme moi vous avez l’impression que ce premier tour de table de 10 millions de dollars sonne comme une réponse classique à un emballement de gens chez qui les mots IA, Steam, Gaming et nouveaux marchés résonnent plus que de raison, vous saurez ne pas vous enflammer à cette annonce. Attendons et observons, comme disent les américains.

Playtron, un systeme Linux pour les machines de jeu © MiniMachines.net. 2024.

TECNO Pocket Go : une manette Ryzen 7 avec lunettes OLED

26 février 2024 à 16:37

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Proposition originale même si je ne suis pas sûr d’y adhérer totalement, la TECNO Pocket Go vous coupe de l’univers qui vous entoure pour vous plonger littéralement dans vos jeux.

Une ergonomie très classique

Au cœur de cette manette PC on retrouve un équipement évolué. Un processeur 8 cœurs 35 watts AMD Ryzen 7 8840HS épaulé par son circuit graphique Radeon 780M avec 12 cœurs RDNA 3. L’ensemble profite de 16 Go de mémoire vive LPDDR5 et d’un stockage SSD NVMe PCIe de 1To. Le tout est refroidi par une ventilation classique avec caloducs et ailettes. La grosse différence entre cette TECNO Pocket Go et les concurrents que sont les Consoles PC, c’est l’absence d’affichage sur la manette. Le signal vidéo est transmis vers une paire de lunettes spécifiquement développées pour la solution.

L’affichage se fait sur deux petits écrans de 0.71″ de type OLED qui proposent un affichage global équivalent à un écran de… 215 pouces vu à 6 mètres de distance suivant ce qu’annonce le fabricant. Une manière de se mettre en avant car on aurait pu dire que la diagonale aurait été plus courte à plus faible distance comme devant un écran de PC traditionnel par exemple… 

La manette proposerait un retour haptique et les lunettes permettraient d’avoir un suivi assurant un usage de réalité augmentée. Elles seraient également compatibles avec des smartphones. Le constructeur ne précise pas grand chose de détaillé mais on peut voir sur la manette une connectique de base comprenant deux ports USB Type-C et un jack audio 3.5 mm. La batterie située sous la machine est remplaçable, ce qui signifie sans doute qu’en ôtant la petite trappe, on peut changer la batterie et continuer à jouer si on a rechargé les lunettes.

 

Rien n’est précisé sur le transfert du signal audio vidéo vers les lunettes. Une prise USB Type-C semble visible sur ces dernières mais il est possible qu’il ne s’agisse que d’une solution de recharge pour ses batteries au vu de son emplacement dans une branche de lunette. Mais, à quoi bon une batterie remplaçable sur la manette si le signal vidéo ne peut pas être transmis à des lunettes ayant elles aussi des batteries remplaçables? A moins que la manette puisse alimenter les lunettes avec un câble qui transporterait également le signal vidéo. Ou que la manette puisse également se connecter à un écran externe de manière classique. Des molettes de réglage et des boutons de volume / allumage sont également visibles. Aucune communication d’autonomie n’a été faite pour l’un ou l’autre des dispositifs.

Pas de prix ni de date de commercialisation, pour l’instant ces TECNO Pocket Go ressemblent juste à un ensemble d’images 3D destiné à pointer vers le site de la marque. Rien d’autre.

TECNO Pocket Go : une manette Ryzen 7 avec lunettes OLED © MiniMachines.net. 2024.

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