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Aujourd’hui — 19 avril 2024Flux principal

HUNSN BJ03 : un MiniPC sous Intel Raptor LAke U300

19 avril 2024 à 07:07

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Avec 5 cœurs, le U300 est une formule proposée par Intel à l’apparition des puces de 13e Gen « Raptor Lake ». le HUNSN BJ03 l’intègre pour proposer une alternative aux plus classiques « Alder Lake-N » plus largement présents sur le marché.

La formule de ce U300 est assez simple. Prenez un processeur comme le Intel N100 et ses 4 cœurs « E » pensés pour leur sobriété énergétique et ajoutez lui un cœur « P » pensé pour les performances. Enfermez le tout dans une enveloppe thermique « classique » de 15 à 55 watts et vous obtenez cette nouvelle formule. Le résultat est donc une solution 5 cœurs et 6 Threads, avec une gravure Intel 7, 8 Mo de mémoire cache, une fréquence maximale des cœurs E à 3.3 GHz et du cœur P à 4.4 GHz. Ajoutez à cela la prise en charge de deux canaux de mémoire vive pour un total maximal de 96 Go et un circuit graphique Intel UHD de 13e Gen à 1.1 GHz avec 48 EU… Et vous obtenez un « Intel N100 » boosté aux hormones de croissances.

Le HUNSN BJ03 embarque donc cette puce qui fera surtout des étincelles en single Core. Si sur la partie multi cœurs la puce se positionne au niveau des performances d’un Intel N305, le passage à un cœur P en single cœur joue évidemment à son avantage. On se retrouve a côtoyer des puces comme le Core i3-1305U soit quelque chose comme 50% plus rapide que le même Intel N305. La prise en charge PCIe évolue également avec une norme qui peut atteindre la Gen4 et un nombre de lignes qui passe de 9 à 20… Dernier point ? Le U300 prend en charge nativement le Thunderbolt 4 au contraire du Alder Lake-N.

Evidemment il y a un bémol. On ne connait pas les prix exacts des puces Alder Lake-N mais il est assez clairs que Intel ne vise pas un segment très haut de gamme avec elles. Qu’il s’agisse des N95, N97, N100 mais également des N300 et N305 les prix semblent assez bas. Le Intel U300 est par contre fléché à un tarif indicatif de 193$ US. Soit plus que ce que demandent certains constructeurs pour un PC complet sous N95 ou N100 avec boitier, mémoire, stockage, alimentation et tout ce qu’il faut pour fonctionner. Evidemment les tarifs public d’Intel sur ces puces n’ont rien d’officiel mais il est vraisemblable que nous ne nagions pas du tout dans les mêmes eaux.

Ce U300 est ici intégré dans un MiniPC très « noname » baptisé HUNSN BJ03. La marque HUNSN propose pléthore de PC industriels qu’elle revend sous son nom de part le monde. Elle prend en réalité des catalogues de PC fabriqués par une usine tierce qu’elle décore de son logo. Le U300 a pour le moment surtout été utilisé dans ce type de machines et son apparition sur ce modèle pourrait aussi bien être un nouveau débouché qu’une « erreur d’aiguillage » du vrai fabricant.

Le boitier est assez classique avec un encombrement de 12 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et 4.7 cm d’épaisseur. On retrouve en interne un port M.2 2280 PCIe 4.0 x4 et une baie 2.5″ pour un stockage SATA 3.0. La mémoire vive est confiée à deux slots SoDIMM DDR5-5200 pour un total annoncé de 64 Go. L’équipement interne est classique avec un port M.2 2230 pour un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une connectique plus amusante qu’originale.

En façade on retrouve deux ports USB 3.2 Type-A et deux USB 2.0 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage. A l’arrière un duo de port USB Type-C avec DisplayPort, deux Ethernet 2.5 Gigabit pilotés par des circuits Intel i226V qui sont bizarrement disposés et deux sorties HDMI 2.0. On note que le refroidissement se fait via une aération et des ailettes sur le côté de l’appareil et non pas vers l’arrière. Sous l’engin on retrouve les 4 supports d’une accroche VESA.

Pour le moment l’engin est proposé a partir de 434.99€ en version 16/256 Go sous Windows 11 Pro sur Amazon, bien qu’il s’agisse à mon avis que d’un « lancement » du MiniPC que l’on devrait trouver sous plein de marques différentes. Les photos proposées ressemblent plus à des images de synthèse qu’à de vrais clichés. Le PC est stocké en Asie et la date de livraison est située entre le 30 avril et le 13 mai… Je pense que comme souvent il est assez urgent d’attendre. Le HUNSN BJ03 et tous les clones qui reprendront exactement ce même Intel U300 devraient débarquer tous en même temps dans quelques semaines avec probablement des solutions plus abouties ou plus intéressantes.

On trouve déjà un « Glovary » absolument identique ainsi qu’un « MNBOXCONET » et un « Rouafit » avec exactement ce même équipement, boitier et drôle de connectique Ethernet sur Amazon. J’imagine que la concurrence va sévir sur ces modèles assez rapidement.

Source Androidpc.es

HUNSN BJ03 : un MiniPC sous Intel Raptor LAke U300 © MiniMachines.net. 2024.

À partir d’avant-hierFlux principal

China Tells Telecom Carriers To Phase Out Foreign Chips in Blow To Intel, AMD

Par : msmash
12 avril 2024 à 22:20
China's push to replace foreign technology is now focused on cutting American chip makers out of the country's telecoms systems. From a report: Officials earlier this year directed the nation's largest telecom carriers to phase out foreign processors that are core to their networks by 2027, a move that would hit American chip giants Intel and Advanced Micro Devices, people familiar with the matter said. The deadline given by China's Ministry of Industry and Information Technology aims to accelerate efforts by Beijing to halt the use of such core chips in its telecom infrastructure. The regulator ordered state-owned mobile operators to inspect their networks for the prevalence of non-Chinese semiconductors and draft timelines to replace them, the people said. In the past, efforts to get the industry to wean itself off foreign semiconductors have been hindered by the lack of good domestically made chips. Chinese telecom carriers' procurements show they are switching more to domestic alternatives, a move made possible in part because local chips' quality has improved and their performance has become more stable, the people said. Such an effort will hit Intel and AMD the hardest, they said. The two chip makers have in recent years provided the bulk of the core processors used in networking equipment in China and the world.

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Intel Axes 13th Gen Core i5, i7, i9 K-series CPUs

Par : msmash
12 avril 2024 à 21:42
Tom's Hardware: Intel is discontinuing its boxed overclockable Core i5, i7, and i9 Raptor Lake CPUs. Every K-series chip in the lineup will be discontinued on May 24th, 2024, after which vendors will no longer be able to purchase them. Intel's product change document states that the last product discontinuance order date and non-cancelable/non-returnable cut-off points will start on May 24th, 2024, and final shipments will end on June 28th, 2024. We don't expect 13th Gen K-series CPU supply to evaporate instantly but expect availability to gradually dissipate, along with price increases as vendors move to sell off all remaining overclockable Raptor Lake CPU inventory. That said, most 12th-Gen Alder Lake CPUs are still priced very competitively, even to this day, so we could potentially see the same behavior with these discontinued Raptor Lake CPUs (until stock inevitably runs out).

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Intel Investigating Games Crashing On 13th and 14th Gen Core i9 Processors

Par : BeauHD
9 avril 2024 à 20:40
An anonymous reader quotes a report from Ars Technica: Owners of Intel's latest 13th and 14th Gen Core i9 desktop processors have been noticing an increase in game crashes in recent months. It's happening in games like The Finals, Fortnite, and Tekken 8, and has even led Epic Games to issue a support notice to encourage Intel Core i9 13900K and 14900K owners to adjust BIOS settings. Now, Intel says it's investigating the reports. "Intel is aware of problems that occur when executing certain tasks on 13th and 14th generation core processors for desktop PCs, and is analyzing them with major affiliates," says an Intel spokesperson in a statement to ZDNet Korea. The crashes vary in severity depending on the game, with some titles producing an "out of memory" error, others simply exiting out to the desktop, and some locking up a machine entirely. Most of the games affected seem to be based on the Unreal Engine, which could point to a stability issue that Intel needs to address. The only workarounds that seem to improve stability involve manually downclocking or undervolting Intel's processors. Epic Games has suggested changing the SVID behavior to Intel Fail Safe in the BIOS settings of Asus, Gigabyte, or MSI motherboards. Custom PC builders Power GPU recommend reducing the performance core ratio limit, which seems to help with stability in certain games.

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Intel Core Ultra 5 115U, le vilain petit canard ?

4 avril 2024 à 08:22

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

En décembre 2023, Intel détaillait une longue liste de processeurs de 14e Gen et le Core Ultra 5 115U n’en faisait pas partie. Aujourd’hui pourtant, la puce est bien listée comme débutant sa carrière à cette date. Alors, oubli de la part d’Intel ou volonté de se concentrer sur d’autres modèles ? Difficile à dire. Moi, je vois dans cette puce un vilain petit canard.

Vous la connaissez l’histoire du vilain petit canard ? Vous vous demandez probablement ce que le Core Ultra 5 115U vient faire dans tout cela. Et bien c’est une histoire de jugement. Tant que l’on considère le vilain petit canard comme un canard, il est gauche, malhabile, laid et trop différent de ses frères et sœurs pour devenir un jour un magnifique volatile. Et, au bout de quelques mois la supercherie est levée, l’œuf que maman cane a couvé avec amour n’était pas le sien. Le petit canard est en fait un bon gros cygne des familles et il s’envole, superbe, rejoindre le siens. Laissant les autres anatidés les papattes palmées dans la flotte et le bec dans la vase.

Bref, cette merveilleuse image pour dire que si on considère ce Core Ultra 5 115U comme un Core Ultra classique, au milieu des autres modèles, il parait bien faiblard. Mais si on le juge dans la gamme des puces d’Intel, d’un point de vue équipement pur, c’est une autre histoire. Je détaille.

  Coeurs Fréquence P Fréquence E TDP Cache GFX NPU
Core Ultra 7 165U 12 (2 P + 8 E+ 2 LPE) Max 4.9 GHz Max 3.8 GHz 15/57 Watts 12 Mo Intel Graphics
4 cœurs Xe 2 GHz
2 x Intel Gen 3
Neural Compute Engines
Core Ultra 5 115U 8(2 P + 4 E+ 2 LPE) Max 4.2 GHz Max 3.5 GHz 15/57 Watts 10 Mo Intel Graphics
4 cœurs Xe 1.8 GHz
2 x Intel Gen 3
Neural Compute Engines

Le nouveau venu est donc une puce mobile à basse consommation d’énergie, un processeur fonctionnant en 15 watts de TDP avec un mode Turbo à 57 Watts. Il est composé de 8 cœurs au total. 2 cœurs P et 4 cœurs E et 2 cœurs LP-E1 pour un total de 10 threads. Il propose 10 Mo de mémoire cache, des fréquences allant jusqu’à 4.2 GHz et un circuit graphique Intel à 1.8 GHz. C’est sur que comparé au Core Ultra 7 165U avec 2 cœurs P, 8 cœurs E et 2 LP-E il parait un peu léger mais… c’est juste un vilain petit canard.

Parce que si on le compare à une solution Alder Lake-N comme le N100 par exemple, c’est une autre vision qui apparait. Ce processeur Alder Lake-N très entrée de gamme et à très faible consommation a su démontrer une large capacité d’emplois dans de nombreuses minimachines. Et avec seulement 4 cœurs E, le N100 vient à bout de la très grande majorité des usages d’un PC aujourd’hui. En prenant ce Core Ultra 5 115U comme un N100 amélioré par l’ajout de cœurs P et LP-E… cela devient un magnifique cygne.

Outre le fait qu’il n’est pas si éloigné du haut de gamme de cette série qu’est le Core Ultra 7 165U, il devrait surtout apporter plus de compétences qu’un N100 de base pour certains usages. La grande inconnue reste son positionnement tarifaire. Si son prix est contenu, disons à mi chemin entre un N100 et un Ultra 7, cette « nouvelle » puce de fin 2023 mais tout juste annoncée, peut s’avérer être un excellent moteur technique pour une machine grand public aux larges usages. 

Meteor Lake : présentation de la nouvelle offre processeur d’Intel

Alder Lake-N : une montée en performances du low-cost

Intel Core Ultra 5 115U, le vilain petit canard ? © MiniMachines.net. 2024.

Intel Discloses $7 Billion Operating Loss For Chip-Making Unit

Par : BeauHD
3 avril 2024 à 01:30
Intel on Tuesday disclosed $7 billion in operating losses for its foundry business in 2023, "a steeper loss than the $5.2 billion in operating losses the year before," reports Reuters. "The unit had revenue of $18.9 billion for 2023, down 31% from $63.05 billion the year before." From the report: Intel shares were down 4.3% after the documents were filed with the U.S. Securities and Exchange Commission (SEC). During a presentation for investors, Chief Executive Pat Gelsinger said that 2024 would be the year of worst operating losses for the company's chipmaking business and that it expects to break even on an operating basis by about 2027. Gelsinger said the foundry business was weighed down by bad decisions, including one years ago against using extreme ultraviolet (EUV) machines from Dutch firm ASML. While those machines can cost more than $150 million, they are more cost-effective than earlier chip making tools. Partially as a result of the missteps, Intel has outsourced about 30% of the total number of wafers to external contract manufacturers such as TSMC, Gelsinger said. It aims to bring that number down to roughly 20%. Intel has now switched over to using EUV tools, which will cover more and more production needs as older machines are phased out. "In the post EUV era, we see that we're very competitive now on price, performance (and) back to leadership," Gelsinger said. "And in the pre-EUV era we carried a lot of costs and (were) uncompetitive."

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Intel définit en détail ce qu’est un « AI PC » (pour eux)

28 mars 2024 à 07:32

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La première phase du plan d’Intel pour les AI PC a été lancée en octobre auprès des développeurs puis présentée au grand public en décembre avec le lancement des puces Meteor Lake d’un côté et les  ambitions du fondeur de l’autre. De son côté Microsoft a dès le mois de janvier établi les éléments de son développement de l’Intelligence Artificielle au sein de Windows avec Copilot.

Mais tout cela reste assez flou, assez vague dans son approche comme de ses définitions. Savoir que son processeur est capable de piloter une IA c’est une chose, mais connaitre quel usage aura cette IA et donc quel curseur on aura besoin de surveiller pour savoir le niveau de performances correspondant à ses besoins en est une autre. Aujourd’hui, on sait à peu prêt de combien de mémoire vive ou de stockage on a besoin selon que l’ont veuille faire du traitement de texte ou de la conception 3D. Mais de combien de TOPS – l’unité de capacité de calcul en IA – aura t-on véritablement besoin dans quelques années pour faire tourner des IA sur son PC ? Qui le sait vraiment ? Qui sait même à quoi tout cela pourra t-il lui servir ?

Intel a donc annoncé le lancement d’un nouveau programme de développement pour attirer de nouveaux acteurs dans la course à l’IA. Des petites structures comme des indépendants tentés par l’exploitation de ces nouveautés pour élaborer de nouveaux logiciels. Le fondeur annonce en parallèle un programme pensé pour les fabricants de matériel souhaitant tirer, eux aussi, parti de ces fonctionnalités avec leurs produits.

Pour définir une base de travail afin d’estimer les compétences réelles des machines, un élément sur lequel bâtir une IA locale, il faut un étalon. Les AI PC sont là pour proposer cette unité de mesure chez Intel. Si un développeur veut se pencher sur une IA spécifique il peut prendre comme échelle les machines estampillées AI PC afin de déterminer la capacité de calcul qui lui sera nécessaire pour faire fonctionner ces algorithmes. Il ne sert à rien de proposer un outil local inexploitable, qui exigerait un matériel hors de prix, cela ne génèrerait aucune vente1

De la même manière si vous voulez proposer des outils matériels s’appuyant sur des IA, il faut pouvoir contrôler la demande en ressources disponibles. Une webcam qui rajoute des effets en temps réel ou fait de la reconnaissance d’objets. Un micro qui profite du NPU pour assourdir votre environnement sonore. Un dispositif USB capable de reconnaitre des odeurs ou autres. Tout cela a besoin d’une échelle pour se lancer sur un marché large non réservé à des machines spécialisées. Il  ne sert à rien de lancer un outil génial qui vous place automatiquement dans les meilleures conditions possibles pour télétravailler en vidéo si la machine nécessaire pour son usage n’existe pas sur le marché.

Le hard examinant le soft ou… l’inverse.

Ce que propose Intel avec ces AI PC c’est donc de définir cette mesure en se basant sur… ses propres puces. Il s’agit bien entendu d’une proposition commerciale qui, en tant que poule, tente d’inventer l’œuf dont elle à besoin. Les produits sont là, sur les étagères d’Intel avec les puces Meteor Lake et leur NPU intégré. Ce qu’il manque ce sont les outils logiciels et matériels capables d’en tirer parti. Cela ne veut pas dire qu’un engin sous processeur AMD ne pourra pas faire aussi bien pour autant. Ce que tente de faire Intel c’est de proposer une norme comme avec Centrino, Thunderbolt ou Ultrabook. Quelque chose d’assez puissant pour que les industriels et développeurs réagissent en sortant des produits dépendants des processeurs Core.

Intel prévoit de livrer environ 100 millions de PC avec un NPU d’ici la fin de 2025. Rien d’extraordinaire devant ce chiffre, cela correspond à peu près aux expéditions globales de machines avec des puces de dernières générations chez Intel sur 2 ans. Pour cela, le fondeur peut compter sur ses nombreux partenaires et sur un panel d’environ 300 applications prenant en charge les IA anticipé d’ici la fin de l’année 2024. Un bouillon de culture sur lequel il compte donc beaucoup.

La marque qui s’identifiera comme celle la plus capable de répondre à la problématique IA sera la grande gagnante de des années a venir.

Peu importe que vous ayez besoin ou non d’un NPU, que vous comptiez utiliser l’IA ou non, l’étau marketing pour mettre en avant le principe de son usage se resserre de jour en jour. Les particuliers sont confrontés à l’apparition de nouveaux termes. Les PME sont interrogées sur leur rapport à ces nouvelles technologies et l’ensemble du marché n’a plus que ce mot clé à la bouche. Il est urgent pour chaque constructeur de créer un signe fort autour d’un concept d’Intelligence Artificielle pour attirer les regards. Pour Intel, qui dispose d’une force médiatique conséquente, cela passe par la définition de ces « AI PC ».

Il n’ y a aucune raison qu’une machine Intel soit plus dédiée à l’IA qu’une machine exploitant un processeur AMD, Apple, ou même une puce Qualcomm. Toutes ces entreprises ont ou préparent une solution en ce sens. Mais là où Intel mène la danse c’est en inventant un terme générique et en le présentant au monde. Pour cela, le fondeur s’appuie sur son partenaire de toujours qu’est Microsoft. Le fameux couple « Wintel » qui a déjà remporté tant de batailles aussi bien marketing que technologiques.

Avec Copilot, Microsoft s’offre une touche de publicité

Dans sa logique, Intel indique qu’un AI PC est une machine sous Windows, qu’elle doit proposer un processeur, un circuit graphique et bien entendu un NPU dédié aux calculs d’IA. Cet ensemble doit prendre en charge Copilot, l’IA connectée de Microsoft. Ce tapis rouge déployé sous les pieds de l’éditeur de Windows oblige ce dernier à un retour diplomatique. Pour obtenir l’agrément Copilot de Microsoft et la touche dédiée sur les claviers des machines certifiées, on pourra évidemment employer toute la gamme de puces Meteor Lake d’Intel. 

Cette alliance a du bon pour les marques. Le grand jeu de toutes ces normes « AI PC » et Copilot » étant de flécher un parcours lisible pour le grand public. L’idée est de voir des logiciels estampillés « AI PC » ou des applications « Copilot compatibles » et de pouvoir retrouver ces logos sur des machines en rayon de supermarché ou sur des listings en ligne. L’acheteur lambda verra que la mise à jour de son logiciel de montage vidéo ou de son jeu préféré héritera d’une compatibilité de ce type et cherchera le jour de son nouvel achat un engin avec ces références. Ce fléchage assurera à Intel et Microsoft des ventes de machines plus aisées.

Imaginez un logiciel de retouche photo capable de répondre à vos questions comme « Comment améliorer les contrastes ? » avec une interface Copilot intégrée qui pourrait non seulement vous expliquer la procédure à suivre mais également vous proposer des exemples ou modifier votre image à votre place. C’est en quelque sorte le pari d’un support des IA en local que de fournir de plus en plus d’applications entrainées et adaptées à leur usage.  Si le Copilot de Windows est un système de Chat toujours dépendant d’une connexion au réseau internet, rien n’empêche un éditeur de logiciel de proposer une IA locale déjà entrainée pour répondre à ses sujets via son interface. Mâcher consciencieusement et précisément le travail que représente la fameuse lecture du manuel en le traduisant dans une interface plus digeste.

Cette définition d’un AI PC se fait donc de manière assez simple. Ces machines disposent de trois solutions de calcul (processeur, circuit graphique et NPU) proposant chacune une accélération des IA  sur un champ spécifique. Pour Intel, la capacité de jongler entre ces diverses unités pour maximiser la performance est un point important. Le NPU excellera dans son approche basse consommation pour des usages très courants comme les travaux de gestion d’image, de son ou de vidéo. Sans besoin d’être connectée en permanence au réseau, une puce de ce type pourra reconnaitre, par exemple, toutes les photos contenant tel ou tel  type d’objet et vous les présenter. Cela évitera de décharger la batterie en se connectant à un serveur dans le cloud pour effectuer la même opération après y avoir chargé vos précieux clichés…

Cette fonction de base assurée par le NPU permettra également au processeur et au circuit graphique de ne pas prendre en charge ce type de calcul sur lequel il sont moins pertinents. Les tâches les plus gourmandes en IA pourront s’appuyer sur ces derniers éléments à plein régime. Et, au besoin, le NPU et le GPU pourront travailler de concert pour accélérer certains calculs.

Autre point clé pour l’attribution d’un petit label « AI PC », la disponibilité minimum de 16 Go de mémoire vive. Une porte déjà largement ouverte par le marché mais, on l’a vu récemment, celle des engins en 8 Go par défaut n’est pas encore tout à fait refermée. Dernier coupable en date ? Bizarrement il s’agit de Microsoft qui a présenté des produits Surface qui débutaient avec 8 Go de RAM seulement. Il faut dire que de son côté Microsoft n’a pas encore défini ce poste précis. Le risque étant d’impacter le prix des machines de manière trop importante. Imposer un minimum de 16 Go pour être Copilot compatible aurait un impact probablement trop important. Notamment pour le monde des entreprises, premiers acteurs visés par ces campagnes. Mais, si le manque de mémoire se révèle être un véritable handicap pour l’exploitation de son IA sous Windows, il est possible que Microsoft se décide de véritablement tirer enfin un trait sur les engins avec 8 Go de mémoire vive seulement.

Cette dissension d’avis entre Intel et Microsoft sur les minimums requis pour être une vrai PC compatible Intelligence Artificielle n’est pas la seule étrangeté de cette annonce. Copilot est déjà distribué sur les dernières mises à jour  de Windows 11 et cela même sur des machines n’ayant aucun NPU à bord. Des engins équipés de puces Intel ou AMD, de « vieilles » machines qui ont téléchargé le fameux Chatbot de Microsoft sont donc des PC Copilot mais pas forcément des AI PC selon les critères d’Intel. Et on comprend bien qu’il s’agit avant tout d’un souci de calendrier et que le discours devrait rejoindre les faits… dans le futur.

Il reste énormément à faire pour que la sauce à l’IA prenne.

Si les AI PC sont une évidence pour Microsoft et Intel, ainsi que pour d’autres acteurs de ce marché, le chemin sera encore très long pour que ces usages entrent dans les mœurs. Le problème vient bien des usages puisque pour le moment, mis à part tailler le bout de gras avec Copilot via un serveur dans les nuages, l’usage sous Windows n’est pas  évident. Tout le monde n’a pas les capacités techniques nécessaires pour installer une IA générative d’images. Les outils restent encore mystérieux et flous dans leur intérêt et surtout le marché n’a pas développé des programmes aussi pratiques que ce que proposent les services en ligne. Autant donc passer par un ChatGPT ou un Midjourney pour ce type d’exploitation.

Si les premières réponses seront probablement des solutions textuelles pour aider l’utilisateur à rédiger des documents ou à mâcher le travail de réponse à un email. Le grand public comme les professionnels balbutient encore beaucoup quand on leur demande leur avis sur leurs éventuels usages. On sait que le monde du jeu va s’emparer des IA pour générer des dialogues plus touffus et des personnalités plus consistantes. Nvidia a présenté des solutions dans ce sens et on peut imaginer des jeux s’appuyant sur des modèles de langages pilotés par NPU avec de la synthèse vocale assez facilement. D’autres éléments comme de l’aide à la programmation, de la correction syntaxique en plus des habituelles surveillances orthographiques et grammaticales sont également évidents.

Mais d’autres fonctions pourront débarquer avec des conséquences plus directes sur les performances des machines : une gestion de la spatialisation du son, une amélioration des rendus de vidéo conférence, la  gestion plus fine des relevés biométriques pour des raisons de sécurité. La détection de la lecture de vos documents par un tiers au dessus de votre épaule ou une demande d’identification supplémentaire si le système ne reconnait pas vos comportements habituels. Des éléments encore plus techniques comme l’adaptation de l’affichage en gérant très finement les rafraichissements d’écran en temps réel pour améliorer l’autonomie. En équilibrant ces types de calculs et surtout en les déportant vers le NPU – comme la gestion de la vidéo conférence par exemple – la consommation pourrait largement baisser nous dit Intel. La prise de notes avec reconnaissance vocale comme la transcription automatique d’enregistrements,  la reconnaissance d’écriture ou l’OCR vont bénéficier de ces évolutions tout en ne consommant plus que quelques watts en sourdine, sous les radars, via une exploitation des fonctions du NPU. Mais pour que le public s’intéresse vraiment à ces nouveaux usages il faut qu’il soit possible de les essayer, de les tester et de les… trouver.

C’est là que le rapprochement « Wintel » prend tout son sens. Microsoft va servir de passerelle diplomatique entre l’utilisateur, les outils et le matériel. Les éditeurs vont s’appuyer sur ce que propose l’éditeur avec Windows pour dialoguer avec les différents éléments technioques. Cela va faciliter leur travail et, peut être, apporter rapidement des outils aux utilisateurs.

C’est la dernière facette de ce rapprochement hard et soft. Intel va proposer aux éditeurs de logiciels intéressés par son programme des Kits de développement matériel et logiciel. Il s’agit au passage d’une suite logique dans l’approche du fondeur puisque les machines proposées avec ce kits ne seront rien d’autres que des MiniPC NUC. Cet AI PC Development Kit sera constitué d’un ASUS NUC 14 Pro sous Core Ultra sous Windows et blindé des applications nécessaires à la programmation des différents éléments de l’équation Intel : CPU, GPU et NPU. Avec ces engins qui délivreront au total jusqu’à 65 TOPs de puissance de calcul, dont 11 rien que pour le NPU, les éditeurs pourront développer leurs outils et tester des scénarios d’usages cohérents avec ce qui sera présent dans les futures machines de 2024 et 2025.

Une norme AI PC en évolution

Comme pour la norme Ultrabook par le passé, poussée par Intel, celle-ci n’est pas figée. Et si pour le moment le fondeur estime que son NPU intégré dans les puces Meteor Lake est suffisant pour satisfaire la norme, celui-ci devra évoluer dans le futur. La « Next-Gen » de ces machines devra ainsi être capable de développer 40 TOPS uniquement grâce au NPU. Vous aurez immédiatement compris l’astuce présentée ici. Ce chiffre doit correspondre exactement à ce que proposeront les futurs processeurs d’Intel. La marque s’assurant ainsi de faire correspondre les « besoins » du marché à son offre en définissant aussi bien l’un que l’autre.

 

AiPC : le futur du monde PC passera par l’Intelligence Artificielle

Intel définit en détail ce qu’est un « AI PC » (pour eux) © MiniMachines.net. 2024.

Sparkle Arc : des cartes graphiques compactes sur un seul slot

26 mars 2024 à 17:32

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Intel n’a certes pas réussi à faire de l’ombre aux deux géants des circuits graphiques que sont Nvidia et AMD avec ses puces ARC mais la marque a démontré un savoir faire et des qualités. Mieux, elle s’est intéressée à des formats qui ont été boudés par d’autres acteurs. Les Sparkle Arc A380 et Sparkle Arc A310 en sont de bons exemples.

Prises en main par le vidéaste ETA Prime, les petite cartes graphiques sont à la fois sobres et compactes. Elles se déploient dans un format Low-Profile qui occupe un seul slot pour la A310 et deux pour la A380. De telle sorte qu’il est possible de les intégrer dans des châssis des plus compacts du marché. Le constructeur trouve ici une niche très intéressante avec très peu de concurrence et un public attentif.

Attention, si c’est bien la Sparkle Arc A380 qui est présente dans ce Minisforum MS-01, c’est grâce à un tour de passe passe.. 

Sparkle Arc A310

Sparkle Arc A380

La Sparkle Arc A380 est pour le moment disponible aux US au prix public de 130$. Le modèle A310 est à 100$. Le constructeur propose ses produits sur Amazon France mais ces nouveaux modèles ne sont pas encore listés pour le moment.

L’idée de ETA Prime est donc de modifier les deux cartes pour intégrer le dissipateur et ventilateur du modèle A310 sur le modèle A380. Au final, c’est bien la version Sparkle Arc 310 qui est ici intégrée directement dans la machine pourtant très compacte de Minisforum avec 4.8 cm de hauteur seulement

Elle est développée sur la puce ACM-G11 d’Intel qui comporte 8 cœurs Xe et 6 Go de mémoire vive GDDR6 dédiée, assez de muscles pour fournir un niveau de jeu honnête en 1080P. On est loin des dernières puces des cartes Nvidia et AMD mais ce n’est ni le même budget ni la même consommation. Les capacités de jeu en 3D de la Sparkle sont un atout et ses fonctionnalités de décodage et encodage vidéo en seront un autre. La puce Arc étant capable de prendre en charge le CODEC AV1 en temps réel.

A noter que si la Sparkle Arc A380 est ici mise en avant de manière particulière, la version A310 classique est également au rendez-vous. Moins puissante mais moins chère, elle pourra également séduire certains  utilisateurs.

Sparkle Arc : des cartes graphiques compactes sur un seul slot © MiniMachines.net. 2024.

Intel Prepares For $100 Billion Spending Spree Across Four US States

Par : BeauHD
20 mars 2024 à 23:20
After securing billions in federal grants and loans, Reuters reports that the company is "planning a $100-billion spending spree across four U.S. states" to build and expand its chip manufacturing factories. From the report: The centerpiece of Intel's five-year spending plan is turning empty fields near Columbus, Ohio, into what CEO Pat Gelsinger described to reporters on Tuesday as "the largest AI chip manufacturing site in the world," starting as soon as 2027. Intel's plan will also involve revamping sites in New Mexico and Oregon and expanding operations in Arizona, where longtime rival Taiwan Semiconductor Manufacturing Co is also building a massive factory that it hopes will receive funding from President Joe Biden's push to bring advanced semiconductor manufacturing back to the United States. [...] Gelsinger said about 30% of the $100-billion plan will be spent on construction costs such as labor, piping and concrete. The remaining will go towards buying chipmaking tools from firms such as ASML, Tokyo Electron, Applied Materials and KLA, among others. Those tools will help bring the Ohio site online by 2027 or 2028, though Gelsinger warned the timeline could slip if the chip market takes a dive. Beyond grants and loans, Intel plans to make most of the purchases from its existing cash flows. "It will still take three to five years for Intel to become a serious player in the foundry market" for cutting-edge chips, said Kinngai Chan, an analyst at Summit Insights. However, he warned more investment would be needed before Intel could overtake TSMC, adding that the Taiwanese firm could remain the leader for "some time to come." Gelsinger has previously said a second round of U.S. funding for chip factories would likely be needed to re-establish the U.S. as a leader in semiconductor manufacturing, which he reiterated on Tuesday. "It took us three-plus decades to lose this industry. It's not going to come back in three to five years of CHIPS Act" funding, said Gelsinger, who referred to the low-interest-rate funding as "smart capital."

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Intel Awarded Up To $8.5 Billion in CHIPS Act Grants, With Billions More in Loans Available

Par : msmash
20 mars 2024 à 16:40
The White House said Wednesday Intel has been awarded up to $8.5 billion in CHIPS Act funding, as the Biden administration ramps up its effort to bring semiconductor manufacturing to U.S. soil. From a report: Intel could receive an additional $11 billion in loans from the CHIPS and Science Act, which was passed in 2022. The awards will be announced by President Joe Biden in Arizona on Wednesday. The money will help "leading-edge semiconductors made in the United States" keep "America in the driver's seat of innovation," U.S. Secretary of Commerce Gina Raimondo said on a call with reporters. Intel and the White House said their agreement is nonbinding and preliminary and could change. Intel has long been a stalwart of the U.S. semiconductor industry, developing chips that power many of the world's PCs and data center servers. However, the company has been eclipsed in revenue by Nvidia, which leads in artificial intelligence chips, and has been surpassed in market cap by rival AMD and mobile phone chipmaker Qualcomm.

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Pentagon Scraps $2.5 Billion Grant To Intel

Par : BeauHD
13 mars 2024 à 00:45
According to Bloomberg (paywalled), the Pentagon has reportedly scrapped its plan to allocate $2.5 billion in grants to Intel, causing the firm's stock to slip in extended-hours trading. From a report: The decision now leaves the U.S. Commerce Department, which is responsible for doling out the funds from the U.S. CHIPs and Science Act, to make up the shortfall, the news outlet said. The Commerce Dept. was initially only supposed to cover $1B of the $3.5B that Intel is slated to receive for advanced defense and intelligence-related semiconductors. The deal is slated to position Intel as the dedicated supplier for processors used for military and intelligence applications and could result in a Secure Enclave inside Intel's chip factory, the news outlet said. With the Pentagon reportedly pulling out, it could alter how much Intel and other companies receive from the CHIPs Act, the news outlet said.

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Lunar Lake : le futur d’Intel 1.5x plus rapide que Meteor Lake ?

12 mars 2024 à 10:39

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Intel semble rebâtir ses fondations technologiques ces dernières années avec des investissements colossaux dans la fabrication de ses puces. Mais Lunar Lake, une gamme de puces mobiles prévue pour cette année, pourrait bien montrer des bouleversements majeurs dans la manière dont la marque fabrique ses puces.

Nous en sommes à Meteor Lake, une gamme de puces mobiles pilotées par deux architectures distinctes en plus de son circuit graphique. Sortie à la fin de 2023, Meteor Lake utilise des cœurs Performants d’architecture « Redwood Cove » et des cœurs Efficients « Crestmont » gravés en Intel 4. Plus tard cette année, nous aurons Arrow Lake, une gamme de puces prévues pour machines sédentaires et mobiles en Intel 20A avec les architectures Lion Cove et Skymont. Enfin, toujours en 2024, Lunar Lake devrait faire son annonce avec une cible uniquement mobile.

Cette architecture n’a pas encore dévoilé toutes ses technologies et on ne sait pas pour le moment comment elle sera gravée, par exemple. On sait que le duo « Lion Cove » pour l’architecture des cœurs P et « Skymont » pour les cœurs E sera toujours à l’œuvre. La partie graphique sera confiée à une puce Intel Xe2-LPG. Tout comme Meteor Lake a été annoncé en 2023 pour une disponibilité réelle en 2024, l’annonce de Lunar Lake ne veut pas dire sa commercialisation effective. Les puces ne devraient pas apparaitre dans des machines avant 2025.

Cela fait un moment que, de rumeur en rumeur, de fuites en échos, on parle de Lunar Lake comme d’un « renouveau » technologique chez Intel. La gamme serait en effet largement chamboulée avec énormément de nouveautés. Un premier bouleversement majeur serait la disparition de l’hyper Threading. Je parle au conditionnel puisque si la rumeur est largement persistante, Intel ne l’a pas confirmée ni infirmée. Cette technologie permet de proposer des cœurs logiques capables de traiter simultanément plus de tâches que si l’on confiait le même travail à un seul cœur physique. Le système doit les prendre en charge – c’est généralement le cas par défaut sur les PC modernes – et cela permet une meilleure efficacité générale. Pourquoi Intel serait sur le point de se débarrasser de cette technologie pour Lunar Lake ? Aucune idée ? Mais quand on voit les résultats des cœurs E, sans Hyper Threading, et les excellentes prestations de puces qui n’emploient que des cœurs de ce type comme les Alder Lake-N, on peut se poser la question de la pérennité de cette nouvelle voie.

Est-ce que Intel va intégrer de nouvelles solutions plus efficaces que l’Hyper Threading dans ces puces ? Nul ne le sait pour le moment mais la rumeur enfle d’une prestation de calcul 1.5x plus rapide sous Lunar Lake que sous Meteor Lake. Ce qui serait une énorme évolution sur un temps si court. Bien entendu, tout cela est à prendre avec les pincettes de rigueur. Tout comme il faut regarder avec du recul les annonces de consommation intéressantes de ces processeurs. Là encore, on parle de chiffres très intéressants pour Lunar Lake avec 17 watts de TDP contre 15 pour le Meteor Lake actuellement. Une hausse de 2 watts avec un changement majeur de performances (+50%) et un circuit graphique qui change de génération. La puce pourrait en outre grimper à 30 watts en consommation de pointe pour des performances boostées sur de plus ou moins longues périodes. Des versions 8 watts de TDP, construites pour des machines totalement passives, sont également dans les tuyaux.

Nous aurons largement le temps de nous replonger dans cette gamme Lunar Lake d’ici sa sortie. 

Source VideoCardz

Lunar Lake : le futur d’Intel 1.5x plus rapide que Meteor Lake ? © MiniMachines.net. 2024.

Intel Puts 1nm Process (10A) on the Roadmap For 2027

Par : msmash
28 février 2024 à 21:21
Intel's previously-unannounced Intel 10A (analogous to 1nm) will enter production/development in late 2027, marking the arrival of the company's first 1nm node, and its 14A (1.4nm) node will enter production in 2026. The company is also working to create fully autonomous AI-powered fabs in the future. Tom's Hardware: Intel's Keyvan Esfarjani, the company's EVP and GM and Foundry Manufacturing and Supply, held a very insightful session that covered the company's latest developments and showed how the roadmap unfolds over the coming years. Here, we can see two charts, with the first outlining the company's K-WSPW (thousands of wafer starts per week) capacity for Intel's various process nodes. Notably, capacity typically indicates how many wafers can be started, but not the total output -- output varies based on yields. You'll notice there isn't a label for the Y-axis, which would give us a direct read on Intel's production volumes. However, this does give us a solid idea of the proportionality of Intel's planned node production over the next several years. Intel did not specify the arrival date of its coming 14A node in its previous announcements, but here, the company indicates it will begin production of the Intel 14A node in 2026. Even more importantly, Intel will begin production/development of its as-yet-unannounced 10A node in late 2027, filling out its roster of nodes produced with EUV technology. Intel's 'A' suffix in its node naming convention represents Angstroms, and 10 Angstroms converts to 1nm, meaning this is the company's first 1nm-class node. Intel hasn't shared any details about the 10A/1nm node but has told us that it classifies a new node as at least having a double-digit power/performance improvement. Intel CEO Pat Gelsinger has told us the cutoff for a new node is around a 14% to 15% improvement, so we can expect that 10A will have at least that level of improvement over the 14A node. (For example, the difference between Intel 7 and Intel 4 was a 15% improvement.)

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Intel vPro : de nouveaux Core Ultra ultra basse conso

28 février 2024 à 10:21

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Ces processeurs seront déployés dans des portables à destination des professionnels, ces nouveaux Core Ultra avec fonction vPro ont une assez belle amplitude  de compétences et surtout un vaste champ de consommation. Les premiers d’entre eux ne demandant que 9 watts en fréquence de base. 

Ces nouvelles puces Meteor Lake d’Intel proposent elles aussi un assemblage de cœurs Performance, Efficience et les Low Power Efficient jouant entre de la puissance et de l’efficacité pour proposer à la fois de l’autonomie et des capacités de calculs. Ajouté à cela un NPU dédié aux calculs d’IA et un circuit graphique variant en fonction de la consommation de chaque processeur. Les fonctions vPro apportant en plus de manière matérielle des éléments clés pour la sécurité et le pilotage des machines.

En entreprise, il sera possible d’authentifier son parc et d’empêcher ainsi toute machine externe de se connecter à un réseau. L’arrivée du NPU permet également de piloter des algorithmes dédiés à la détection de risques de sécurité ou de mieux identifier chaque engin. Intel assure qu’entre un PC d’il y a 4 ans et une machine Meteor Lake vPro la probabilité d’une attaque baisse drastiquement. Evidemment d’une simple génération à l’autre la performance progresse et la consommation fond de 36% dans le meilleur des cas.

Intel met l’accent sur les fonctionnalités annexes de sa gamme comme l’implantation aisée d’un module sans fil de type Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, du Bluetooth LE Audio, de ses puces Ethernet Gigabit et 2.5 Gigabit ou du Thunderbolt 4. La marque fait aussi l’emphase de son IA qui aura certes des usages plus rapides dans un contexte pro mais qui peine encore à montrer tout l’intérêt de son déploiement en local. Elle assure proposer des premières « suites » prenant en charge son NPU pour piloter des performances et, donc, de la sécurité. 

L’arrivée des PC Microsoft Copilot, avec la touche dédiée, est également mise en avant. Intel expliquant que ces machines seront parfaitement adaptées à cet environnement. J’étais persuadé que les pros n’étaient pas sensibles à ce genre de communication jusqu’à ce que je rencontre deux distributeurs spécialisés… Ceux-ci m’ont expliqué que suivant la taille de l’entreprise concernée, ce genre d’argument influe sur les investissements. Une sorte de corollaire de salaire. Plus l’entreprise est grande, plus son responsable IT est compétent et bien payé et moins un argument comme la formule « AI PC » n’a d’impact. Mais pour beaucoup de petites et moyenne entreprises. Quand le responsable IT a également deux ou trois autres casquettes dans la boite ou qu’il est arrivé à ce poste en s’autoformant grâce aux stages « offerts » par ses fournisseurs, et plus ces arguments font mouche.

Pr

 

 

 

 

ocesseur

Cœurs / Threads Cache Fréquence Max ( P /  E) GFX RAM Fréquence  base /  Turbo  Intel vPro
Core Ultra 9 185H 16 /22
6P + 8E + 2LPE
24Mo 5,1 GHz / 3,8 GHz Intel Arc (8 Xe cores @ 2,35 GHz) 64/96Go 45W / 115W Oui (Entreprise)
Core Ultra 7 165H 16 / 22
6P + 8E + 2LPE
24Mo 5 GHz / 3 GHz Intel Arc (8 Xe cores @ 2,3 GHz) 64/96Go 28W / 64-115W Oui (Entreprise)
Core Ultra 7 155H 16 / 22
6P + 8E + 2LPE
24Mo 4,8 GHz / 3,8 GHz Intel Arc (8 Xe cores @ 2,25 GHz) 64/96Go 28W / 64-115W Oui (Essentials)
Core Ultra 5 135H 14 / 18
4P + 8E + 2LPE
18Mo 4,6 GHz / 3,6 GHz Intel Arc (7 Xe cores @ 2,2 GHz) 64/96Go 28W / 64-115W Oui (Entreprise)
Core Ultra 5 125H 14 / 18
4P + 8E + 2LPE
18Mo 4,5 GHz / 3,6 GHz Intel Arc (7 Xe cores @ 2,2 GHz) 64/96Go 28W / 64-115W Oui (Essentials)
Core Ultra 7 165U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,9 GHz / 3,8 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 2 GHz) 64/96Go 15W / 57W Oui (Entreprise)
Core Ultra 7 155U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,8 GHz / 3,8 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,95 GHz) 64/96Go 15W / 57W Oui (Essentials)
Core Ultra 5 135U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,4 GHz / 3,6 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,9 GHz) 64/96Go 15W / 57W Oui (Entreprise)
Core Ultra 5 125U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,3 GHz / 3,6 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,85 GHz) 64/96Go 15W / 57W Oui (Essentials)
Core Ultra 7 164U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,8 GHz / 3,8 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,8 GHz) 64Go 9W / 30W Oui (Entreprise)
Core Ultra 5 134U 12 / 14
2P + 8E + 2LPE
12Mo 4,4 GHz / 3,6 GHz Graphiques Intel (4 Xe cores @ 1,75 GHz) 64Go 9W / 30W Oui (Entreprise)

Ces éléments n’intéresseront probablement pas tout le monde et beaucoup des fonctionnalités n’ont d’intérêt que dans la vie d’une entreprise ayant un département informatique piloté. Mais elles permettent de creuser un écart avec les processeurs grand public et servent en général de fondation à la création de machines pro intéressantes. Intel assure que plus de 30 portables sont prévus dès cette année avec des puces vPro de 14e Gen.

Dans ce listing de puces, deux sont toutefois assez particulières, les Core Ultra 5 134U et Core Ultra 7 164U qui ressemblent beaucoup aux puces Meteor Lake présentées par Intel en fin d’année dernière. Là où toutes les autres sont présentées en Core Ultra X xxU5, elles sont en Core Ultra X xx4 U. Ces modèles ont la particularité de ne consommer que 9 watts en fréquence de base et 30 watts en Turbo. De quoi construire des machines légères et autonomes. Si ce ne seront pas forcément des engins fanless en permanence, on peut tout à fait imaginer des BIOS adaptés à un déplacement en basse fréquence sur batterie qui ne demanderait pas de refroidissement actif et un usage sédentaire avec une ventilation très discrète.

Pour nous autres, ces machines préfigurent ce que le marché de l’occasion reconditionné nous fournira dans « quelques » années à un prix record. Il n’y a qu’à jeter un oeil sur les bonnes affaires de AFBShop pour s’en convaincre.

Intel vPro : de nouveaux Core Ultra ultra basse conso © MiniMachines.net. 2024.

Intel Foundry : une renaissance complète du service

22 février 2024 à 13:52

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Intel Foundry, c’est le nouveau nom de l’IFS, l’Intel Foundry Service. L’offre de gravure de microprocesseurs de la marque. Derrière cette entité se cache un jeu de domino enclenché depuis 2021, date à laquelle Intel a retrouvé un véritable stratège.

L’arrivé de Gelsinger a été un tournant pour Intel. Parce que au moment de son retour la majorité des analystes spécialisés dans le secteur des semi conducteurs encourageaient Intel a revendre son activité de fabrication de puces1 pour se concentrer sur leur développement. Un modèle qu’avait choisi AMD des années auparavant, en 2009, en revendant ce qui allait devenir GlobalFoundries. Le N°2 mondial de la gravure de processeurs derrière TSMC.

Intel n’a pas choisi cette voie et a décidé au contraire de mettre l’accent sur le développement de ses usines en changeant son approche. De fondeur exclusif des processeurs maison, l’idée a été de s’ouvrir à d’autres fabricants. Ainsi est né l’Intel Foudry Services avec la volonté de fabriquer des puces pour des tiers. Ce premier choix, ce premier domino devait en enclencher beaucoup d’autres. A commencer par des investissements colossaux dans de nouvelles technologies de gravure.

On se souvient d’un Intel faisant du sur-place dans les années 2010, la marque avait abandonné son rythme « tick-tock » en 2016 en expliquant vouloir travailler plus longtemps l’optimisation de ses processeurs plutôt que de changer d’architecture régulièrement. Un choix qui lui sera reproché par le grand public qui redécouvrira au passages l’existence d’un AMD volontaire et agressif avec des gammes Ryzen faisant largement oublier les mauvaises années Athlon. Pour revitaliser son offre Intel a du mettre les bouchées doubles. Ressusciter son processus Tick-Tock par exemple et, au lieu de revendre son activité de gravure, a donc décidé d’investir en masse dans ce segment.

La promesse d’Intel ? Le 5N4Y.

5 Nœuds en 4 Ans. Il faut comprendre ce code pour ce qu’il est réellement. Ces « noeuds » sont des avancées en terme de gravure. Des évolutions de finesse mais également des bouleversements techniques importants. En 2021 Intel accusait un retard important en terme de finesse de gravure et promettait donc de le rattraper avec un plan ambitieux de développement. Plan qui est aujourd’hui sur les rails et assez impressionnant avec des promesses tenues. En 2024 le fondeur devrait offrir son Intel 20A et annonce que son 18A est également sur de bons rails pour prendre la suite. Cette avancée rapide n’est pas illogique ou surprenante, elle rattrape le retard accumulé auparavant quand Intel piétinait sur des finesses de plus en plus éloignée de ce que proposait un graveur concurrent comme TSMC. Les 14 et 10 nanomètres notamment ont été largement exploités sur les processeurs Core.

Au delà de cette finesse, de nombreuses évolutions techniques sont en marche. Si l’Intel 4 est déjà disponible sur le marché et si l’Intel 3 semble mûr, le plus impressionnant vient des fonctions annoncées autour de ces finesses.

Pour séduire, l’Intel Foundry propose un calendrier encore plus ambitieux et surtout une ouverture de tout son savoir faire aux autres marques. La promesse d’une innovation qui va se poursuivre avec la mise en place de technologies avancées avec, pour certaines d’entre elles, de l’avance sur les concurrents.

Mais surtout, Intel Foundry change radicalement de philosophie en proposant un service complet autour de ses nombreux savoir faire. L’ensemble de ses services sera ouvert aux autres marques, même concurrentes. Besoin de tester un processeur ? De réaliser des samples ? De fabriquer des puces avec les dernières technologies d’Intel ? Tout sera possible. L’idée n’est plus de seulement fabriquer des puces grâce  à des machines et un savoir faire mais d’accompagner les marques dans toutes les étapes de la conception à la production de celles-ci. Des partenariats avec plusieurs universités américaines en Californie et au Michigan permettra aux étudiants de comprendre et de piloter la technologie Intel 18A. De futurs ingénieurs quitteront donc l’université diplôme en poche avec une maitrise des outils de l’IFS.

L’écosystème complet sera à la disposition des autres concepteurs de puces qui n’ont pas d’usines de production en propre. L’assemblage des produits finis sera également possible et non plus juste la gravure des wafers. Ces galettes de silicium qui nécessitent ensuite l’imbrication des circuits sur un support. En d’autres termes on pourra demander à Intel Foundry de produire des puces de A à Z qu’on n’aura plus qu’à mettre en boite ou à souder sur un circuit imprimé. Tout comme on pourra uniquement demander l’assemblage de composants tiers ou la gravure d’un élément.

Et cette offre est ouverte à tous : Microsoft et ARM ont déjà indiqué vouloir faire fabriquer des SoC chez Intel Foundry mais les portes sont ouvertes pour Qualcomm, Nvidia et même… AMD. En se positionnant ainsi, l’offre vient concurrencer directement ce que proposent des acteurs comme TSMC, GlobalFoundries ou encore Samsung.

 

Les premières architectures Intel 18A en approche

Pour marquer le coup, Intel annonce sa première production sous sa technologie 18A avec Clearwater Forest. Une puce pas vraiment grand public puisqu’il s’agit d’un processeur Xeon. Mais un processus de fabrication qui démontre l’efficacité des capacités des usines d’Intel. La puce rassemble en effet de nombreux éléments novateurs. Elle emploie l’Intel 3 pour son DIE, l’EMIB et la technologie Foveros Direct. C’est la marque de la bonne voie du premier processeur grand public en Intel 18A que sera Panther Lake en 2025.

C’est l’objectif du 18A de permettre au fondeur de redevenir le leader en terme d’avancées techniques. Pour le moment on reste sur une production de masse en Meteor Lake et donc en Intel 4. L’Intel 3 qui sert à la fabrication du DIE de base de Clearwater Forest n’est pas employé dans un processeur grand public même si il serait déployable dans des volumes plus importants selon le fondeur. Reste à savoir si la feuille de route de la marque pourra être réellement tenue comme annoncée. Si Intel a toujours spécifié que son objectif 5N4Y ne concernait que des étapes internes de production et non pas la fourniture de produits finis en masse, il y a toujours des risques d’une distance diplomatique entre les annonces et la réalité.

Comprenez qu’il serait du plus mauvais effet pour la stratégie actuelle de Geslinger d’annoncer un retard sur ses nœuds de production. Promettre que tout va bien et que le calendrier de développement interne est parfait reste plus confortable que de sortir des produits. Même si pour l’année 2023 pas moins de deux générations de processeurs ont été proposées. Le fait que Microsoft ait signé un partenariat avec Intel pour développer une puce 18A est un bon indice du développement de la technologie. On se doute que Microsoft n’aurait pas signé – et engagé des fonds – sur une simple promesse. Idem pour ARM qui a annoncé et suivi les efforts de la marque depuis avril 2023.

Intel EMIB

Aure point clé, la signature de partenariat avec de nombreux architectes du silicium. On retrouve des noms prestigieux associés aux services de l’Intel Foundry. Des marques comme Ansys, Siemens, Synopsys, Cadence ou Keysight qui vont travailler avec des outils mis en place par Intel pour profiter de ses nouvelles technologies comme l’EMIB. Cette solution qui permet de construire des puces plus efficacement à partir de différents éléments. Pour ces marques, l’EMIB est la promesse d’un développement plus rapide et plus souple que les technologies classiques.

On retrouve également une myriade de marques spécialisées qui pourront profiter des services de l’Intel Foundry pour proposer des éléments techniques très spécifiques. On peut considérer cela comme un assemblage de plusieurs composants différents, comme un microscopique puzzle. Si une marque développe un élément de sécurité qu’un client final veut absolument obtenir pour ses matériels, Intel ne sera pas en mesure de le remplacer par un composant maison mais pourra tout à fait l’implémenter sur une puce dans ses usines. Beaucoup de ces éléments sont des points clés pour pouvoir répondre à des appels d’offres précis et le fait de les intégrer à son catalogue de partenaires est un énorme avantage pour le service. Intel pourra même proposer ses propres puces comme des éléments a intégrer dans d’autres productions. Un autre point capital de cette offre à mon sens car un industriel qui aurait besoin d’un processeur hyper spécifique pourrait choisir d’assembler un élément de sécurité X avec une mémoire Y, un microcontrôleur Z et un cœur Intel dans un seul et même « SoC » final.

Qu’est-ce que ça change pour le grand public ?

C’est la question que l’on me pose en général en commentaire ou dans la vraie vie. Intel Foundry c’est super mais ça change quoi pour nous ? La réponse est assez évidente. Plus Intel trouvera de partenaires pour  son service de fondeur, moins le coût de développement – un coût totalement astronomique qui se chiffre en dizaines de milliards de dollars – sera reporté sur la seule production d’Intel. Et donc sur les processeurs vendus à tout le monde. Le prix de la course à l’innovation voulue par Intel sera également épongée en partie par ces clients professionnels. Si Microsoft signe une production de masse de puces Intel 18A, il paye de son côté une part des frais de développement de celle-ci. 

La qualité globale des puces et la possibilité de voir la feuille de route d’Intel être tenue est également clairement impactée par le développement de ce service. Plus il sera populaire auprès de différents acteurs, plus les investissements seront rapides et massifs. Plus la rentabilité de ceux-ci sera grande et le prix des technologies baissera. 

Le fait d’avoir également un concurrent à TSMC sur les puces haut de gamme a également un intérêt concurrentiel et, beaucoup plus prosaïquement, de calendrier. Les prévisions de production de TSMC sont telles qu’il faut parfois attendre plusieurs trimestres pour bénéficier de certaines de ses technologies… Ou alors s’engager au prix fort sur des volumes très importants. L’arrivée d’un acteur concurrent pourrait avoir des effets positifs sur ce calendrier mais aussi sur le coût de ces gravures spécifiques.

*C’est une Private Joke.

Intel Foundry : une renaissance complète du service © MiniMachines.net. 2024.

Microsoft Will Use Intel To Manufacture Home-Grown Processor

Par : msmash
21 février 2024 à 17:30
Intel has landed Microsoft as a customer for its made-to-order chip business, marking a key win for an ambitious turnaround effort under Chief Executive Officer Pat Gelsinger. From a report: Microsoft plans to use Intel's 18A manufacturing technology to make a forthcoming chip that the software maker designed in-house, the two companies said at an event Wednesday. They didn't identify the product, but Microsoft recently announced plans for two homegrown chips: a computer processor and an artificial intelligence accelerator. Intel has been seeking to prove it can compete in the foundry market, where companies produce custom chips for clients. It's a major shift for the semiconductor pioneer, which once had the world's most advanced chipmaking facilities and kept them to itself. These days, Intel is racing to catch up with companies like Taiwan Semiconductor Manufacturing Co., which leads the foundry industry. Microsoft, meanwhile, is looking to secure a steady supply of semiconductors to power its data-center operations -- especially as demand for AI grows. Designing its own chips also lets Microsoft fine-tune the products to its specific needs. "We need a reliable supply of the most advanced, high-performance and high-quality semiconductors," Microsoft CEO Satya Nadella said in a statement. âoeThat's why we are so excited to work with Intel."

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Deux des tous premiers ordinateurs Q1 sauvés de la déchetterie

19 février 2024 à 11:56

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Q1 est un ancêtre de l’ordinateur personnel, sa première commercialisation date de 1972, ce qui en fait un des tous premiers ordinateurs dits « desktop » au monde. Si il ne s’agit pas vraiment d’un PC au sens « micro ordinateur de monsieur tout le monde » il reste un pionnier dans l’histoire de la miniaturisation informatique.

L’histoire est assez incroyable. Il y a quelques temps en Angleterre, des nettoyeurs de maison sont mandatés pour aller vider un bâtiment rempli de tout un tas de matériels. Et, dans un lot de cartons variés bourrés de paperasse et de diverses vieilleries, ils tombent sur deux étranges machines, des Q1 Systems. Ne sachant pas trop quoi faire de ces engins au design ancien mais parfaitement conservés, ils en réfèrent à leur chef. Celui-ci a la bonne idée de contacter des spécialistes.

Le Q1 dans toute sa splendeur

Et ces experts de constater que ce que les nettoyeurs viennent de découvrir ne sont pas des déchets mais bien des morceaux de l’histoire de l’informatique. Deux machines particulières puisque leur format et leur date de commercialisation en 1972 en font des pionniers de l’aventure informatique grand public. Ces Q1 sont assemblés par Q1 Corporation, une société Américaine qui livre une première machine aux US à cette époque. Ce n’est pas encore une production de masse, loin de là, mais l’engin est fonctionnel. Il fonctionne avec un écran plasma orange et embarque un processeur Intel 8008 sorti 8 mois auparavant seulement.

 

Une énorme prouesse de rapidité de développement pour l’époque. La mémoire vive embarquée ici est de 16 Ko et la fréquence de la puce atteint 800 KHz. Cette production sous processeur Intel 8008 sera d’ailleurs de courte durée puisque Q1 Corporation remplacera bientôt (en 1977) le 8008 par un Zilog Z80 très populaire pendant les années 70. La marque sera ensuite rachetée par Nixdorf Computer avant sombrer dans l’oubli.

Ce que viennent de découvrir ces employés de la société de nettoyage a donc une certaine valeur, aussi bien historique que financière. Les deux ordinateurs retrouvés seront bientôt mis aux enchères pour qu’un particulier ou un musée (ou un particulier qui les offrira ensuite à un musée) puisse les acquérir. 

J’adore le design de cette machine qui n’est pas sans rappeler les divers Cyberdecks qui parsèment le blog ces derniers temps. Avec un clavier complet surmonté d’un affichage tout en largeur comme le modèle de Carter Hurd ci-dessus.

Si vous voulez voir les entrailles de la machine, cette vidéo montre en détail son intégration.

J’espère que les gars qui ont trouvé les machines auront droit à une petite prime !

Sources : The Mirror, TomsHardware, Thebyteattic et 

Deux des tous premiers ordinateurs Q1 sauvés de la déchetterie © MiniMachines.net. 2024.

Intel Accused of Inflating Over 2,600 CPU Benchmark Results

Par : EditorDavid
17 février 2024 à 21:34
An anonymous reader shared this report from PCWorld: The Standard Performance Evaluation Corporation, better known as SPEC, has invalidated over 2600 of its own results testing Xeon processors in the 2022 and 2023 version of its popular industrial SPEC CPU 2017 test. After investigating, SPEC found that Intel had used compilers that were, quote, "performing a compilation that specifically improves the performance of the 523.xalancbmk_r / 623.xalancbmk_s benchmarks using a priori knowledge of the SPEC code and dataset to perform a transformation that has narrow applicability." In layman's terms, SPEC is accusing Intel of optimizing the compiler specifically for its benchmark, which means the results weren't indicative of how end users could expect to see performance in the real world. Intel's custom compiler might have been inflating the relevant results of the SPEC test by up to 9%... Slightly newer versions of the compilers used in the latest industrial Xeon processors, the 5th-gen Emerald Rapids series, do not use these allegedly performance-enhancing APIs. I'll point out that both the Xeon processors and the SPEC 2017 test are some high-level hardware meant for "big iron" industrial and educational applications, and aren't especially relevant for the consumer market we typically cover. More info at ServeTheHome, Phoronix, and Tom's Hardware.

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