Microsoft Flight Simulator 2024 a loupé son décollage
Attendu par une foule de passionnés de simulation, de voyage et d'aviation, Microsoft Flight Simulator 2024 connaît un lancement houleux. Sur Steam, les premiers retours sont désastreux.
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Avec le « Windows 365 Link », Microsoft va proposer un PC facile à transporter aux amateurs de l'écosystème Windows. Il y a néanmoins un détail capital : il s'agit d'une machine conçue pour Windows 365, un système d'exploitation dans le cloud.
Elon Musk, qui fait partie des cofondateurs d'OpenAI, ne digère toujours pas le virage pris par l'entreprise. Dans une plainte de 107 pages, le conseiller de Donald Trump dénonce un monopole créé par OpenAI et Microsoft pour étouffer la concurrence. Il souhaite des dédommagements et le retour à la mission originelle d'OpenAI, à savoir quand elle ne concurrençait pas ses propres business.
[Deal du jour] Avec une taille et une puissance similaire au MacBook Air, le Surface Laptop 7 est un ordinateur portable qui convient pour de nombreux usages, à commencer par une utilisation professionnelle. Son prix baisse de 350 € pendant la Black Friday Week.
Windows ARM est un marathon qui dure depuis des années et qui s’est transformé ces derniers mois en une sorte de sprint avec l’apparition du Qualcomm Snapdragon X. Si depuis le début de cette histoire compliquée de nombreuses puces ont été proposées, seule la dernière née de Qualcomm semble avoir tiré son épingle du jeu.
Et c’est probablement pour cela que Microsoft propose désormais au grand public une image ISO à télécharger pour le système. D’autres solutions ont été proposées pour les développeurs afin qu’ils puissent télécharger une image, mais elle était plus orientée développement qu’autre chose.
L’idée de cette mise à disposition de Windows ARM au téléchargement est de permettre au grand public de faire table rase de son système en cas de problèmes. Une sorte de « recette miracle de la dernière chance » qui accompagne le système de Microsoft depuis toujours. Quand sa machine devient instable, ingérable ou simplement vérolée… On réinstalle avec la bonne vieille méthode de la terre brûlée. Formatage, installation d’un système neuf et c’est reparti comme lorsque vous découvriez votre PC la première fois. C’est une des solution « double parachute » promise par Windows. Une solution qu’on n’a pas vraiment envie d’employer mais qui rassure quand même un peu l’utilisateur expérimenté. Le fait qu’on puisse toujours rebâtir son système logiciel est un point que l’on apprécie avec l’informatique personnelle. Et jusque là, Windows pour ARM ne le permettait pas vraiment.
Si je doute franchement que le particulier moyen ait l’intention de télécharger cette image Windows pour faire une réinstallation de sa machine sous SoC ARM – pas plus qu’il n’a envie de le faire avec une puce x86 – la possibilité de pouvoir le faire est quelque chose d’assez important inconsciemment.
Cette version de Windows 11 pour ARM est donc disponible au téléchargement, elle occupe 5 Go d’espace et assure une compatibilité immédiate avec les puces Snapdragon X de Qualcomm. Si vous comptez installer le système sur d’autres puces ARM, cela risque d’être un peu plus tendu, par contre. Il faut modifier les pilotes nécessaires au fonctionnement des puces dans l’image pour que celle-ci pilote correctement votre système. Ce qui pose un petit problème car ces pilotes n’existent tout simplement pas pour la majorité des puces ARM. Personne ne les documente pour le grand public, personne ne les distribue non plus.
Et on se retrouve avec une double problématique pour Microsoft. Soit la marque lance un Windows 11 ARM universel qui va petit à petit prendre en compte toutes les puces dans son ISO. Soit on va se retrouver avec une image Windows à maintenir pour chaque puce… Ce qui risquerait d’être un petit peu problématique au fil du temps.
Vous l’aurez compris, cette apparition d’une image ISO d’ARM est plus une communication de Microsoft vers le grand public qu’un véritable service. Il s’agit de normaliser ce système de la même façon que la traditionnelle image nécessaires aux puces Intel et AMD. Les développeurs pourront de leur côté en avoir un usage plus évident du système notamment au travers de machines virtuelles. Les fabricants de puces ARM qui développent pour Microsoft Windows ont évidemment déjà des versions adaptées.
Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Microsoft propose de télécharger une image de Windows ARM © MiniMachines.net. 2024.
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Dans la bataille entre Windows et macOS, le système d'exploitation d’Apple semble encore relativement épargné par les hackers. Néanmoins, la progression des achats de MacBook n'a pas échappé aux pirates qui ont déjà déployé des campagnes de phishing spécifiques.
Le support officiel de Windows 10 s'arrêtera le 14 octobre 2025. Après cette date, Microsoft continuera de proposer des mises à jour de sécurité… en échange de 30 dollars par an. C'est la première fois que le géant du logiciel propose un programme de ce genre.
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Le Dev Kit Snapdragon devait être la solution proposée aux développeurs pour qu’ils puissent porter leurs applications sur les nouvelles puces de Qualcomm pour Windows. Malheureusement, le fabricant qui proposait ce kit à 899.99$ vient d’annoncer leur abandon.
Equipés d’un SoC Snapdragon X Elite, ces outils devaient accompagner les développeurs et les professionnels dans leur validation d’applications tournant sous SoC ARM de Qualcomm. Une étape importante pour l’écosystème puisque cela assure en général l’arrivée d’outils logiciels coïncidant avec la sortie des machines sur le marché. Si votre logiciel est proposé avec une optimisation de la puce native dans votre PC, vous savez que vous aurez sans doute de meilleurs résultats que si vous utilisez un émulateur pour piloter la même application tournant sous un autre jeu d’instructions.
Aujourd’hui, on apprend que Qualcomm met en pause ce produit et son support indéfiniment. Les personnes ayant commandé le Dev Kit Snapdragon seront remboursées de leur achat. Une nouvelle qui fait un peu froid dans le dos car elle envoie plein de messages désagréables à la communauté de développeurs.
Tirer le tapis sous les pieds de cet engin c’est assumer clairement qu’il n’est pas utile. Cela veut dire que soit personne ne s’y intéresse, aucun développeur ne travaillant avec ce produit. Soit que les retours ne sont pas extraordinaires. On peut évidemment mettre en avant le fait que le MiniPC n’est plus vraiment utile puisqu’il existe désormais des portables équipés de la même puce sur le marché. Les développeurs pouvant donc se contenter de ce type de matériel commercial pour leurs travaux.
Qualcomm annonce un argument étonnant pour expliquer ce retrait. le Dev Kit Snapdragon ne serait pas aux « standards d’excellence habituels » de la marque. Ce qui revient à dire que l’engin ne correspondait pas aux besoins de ses clients. J’ai un peu de mal avec cet argument parce que sur le papier le produit n’a absolument aucun besoin d’une qualité quelconque. C’est un matériel de test et tout ce qu’on lui demande, c’est d’exécuter des applications tout en communicant avec ses composants et sa connectique. On voit mal quel standard de qualité entre ici en jeu. Il proposait un Snapdragon X Elite X1E-00-1DE, une puce créée sur mesure pour lui avec une fréquence de 4.3 GHz maximum quand les puces commerciales restent à 4.2 GHz. Un environnement parfait pour développer des applications.
Une carte mère de développement AMD Bristol Ridge
Ce matériel spécifique est effectivement particulier. Le boitier est assez épais et l’alimentation embarquée permet de piloter la puce de Qualcomm dans ses retranchements. Avec un SoC que l’on pouvait pousser à 80 watts de TDP, on pouvait tirer jusqu’à la dernière goutte de performance de l’ensemble. Cela parait être un détail mais pour beaucoup de solutions de développement livrées par les fabricants de processeurs, on retrouve des processus similaires. Ci dessus un exemple classique d’une carte mère signée AMD qui ne ressemble pas à une carte mère classique. C’est une solution de développement fabriquée pour que des développeurs matériels et logiciels puissent travailler sur les produits avec une large avance sur le marché. Ici elle était photographiée par Atari pour développer leur système VCS.
Les partenaires ont souvent besoin de vérifier leur code ou leurs développements matériels sur une machine anormalement puissante avant de procéder à des optimisations. Le travail de défrichage proposé par ce kit était donc possible et ne le sera plus dans les mêmes conditions avec un portable ultrafin, limité en TDP, comme ceux du commerce.
Je m’interroge sur les réelles motivations de cet arrêt. Et mes questions sont nombreuses.
Combien de kits ont ainsi été vendus ? On a vu des tests fleurir ici ou la dans la presse US. Des Dev Kit Snapdragon ont bien circulé via le marketing de Qualcomm. Mais combien de développeurs ou d’industriels ont vraiment commandé ce produit à 899.99$ HT ? Difficile de savoir si l’engouement a été fort ou faible mais un petit parc installé pourrait expliquer pourquoi Qualcomm a décidé d’arrêter ce projet. La maintenance du kit par une équipe d’ingénieurs étant couteuse et la production de SoC sur mesure l’étant tout autant.
Pourquoi ne pas avoir livré plus tôt ces engins si l’excuse d’une disponibilité de portables sous Snapdragon X Elite est utilisée aujourd’hui ? Qualcomm est un mastodonte industriel, la mise en production de l’objet aurait pu débuter avant même sa présentation en mai et les machines de développement être livrées immédiatement. On se souvient d’un Google offrant des Chromebooks surpuissants à des milliers de développeurs le jour de l’annonce de ces engins. Difficile de voir ce qui a coincé ici.
Pourquoi un tel tarif ? A 899.99$ HT l’objet était fort cher alors qu’il était indispensable à la construction de l’écosystème Snapdragon. Encore une fois, on est sur un problème de charrue et de bœufs. La présence d’applications viables le jour de la sortie des machines Windows exploitant parfaitement ces SoC Qualcomm était un élément indispensable à la communication de la marque. Microsoft et Qualcomm auraient pu subventionner d’une manière ou d’une autre ces kits. Peut être en les proposant à perte ou même en assurant un remboursement complet du matériel sur présentation d’une application ou d’un jeu sur la plateforme. Cela aurait encouragé des développeurs à tenter l’expérience.
On me souffle dans l’oreillette que le kit n’intéressait pas grand monde et que c’est ce manque d’appétit qui a mené à cette situation. Je n’ai rien de concret pour étayer cette rumeur mais elle fait sens. Elle explique le faible nombre de machines à avoir circulé, le prix qui n’a pas dévissé, le manque flagrant d’applications natives et même l’arrêt pur et simple de la solution de par son coût d’entretien face à un parc trop faible.
La disparition du kit n’entraine pas la fin du projet et je suppose que Qualcomm va continuer à épauler les développeurs du mieux possible. La présence sur le marché de nombreuses solutions techniques sous Snapdragon va faciliter la tâche des développeurs. Mais une chose est sûre le résultat est loin d’être au niveau de ce que proposait Apple.
En 2020, lors de la transition Intel vers les solutions ARM Apple Silicon, Apple proposait également un Dev Kit. Un MiniPC sous Apple A12Z avec 16 Go de mémoire et 512 Go de stockage. Le produit était alors proposé aux partenaires qui prenaient un abonnement d’un an à un programme de développement au coût de 500$. Le programme comprenait un support technique proposé par les ingénieurs d’Apple et une licence. A la fin de l’année du programme, les développeurs devaient retourner leur kit matériel chez Apple. En réalité, la marque a demandé aux développeurs de retourner le kit un peu plus tôt que prévu et a du offrir un remboursement intégral des 500$ face à un mécontentement de la part des développeurs. 500$ qui ont pu être réinjectés chez Apple pour acheter des ordinateurs équipés des nouvelles puces.
On comprend peut être ici le dépit des développeurs intéressés par l’univers Qualcomm/Microsoft. Les deux entités auraient pu tenter quelque chose du même niveau mais cela a sans doute un impact important à assumer. Un montant qui aurait pu être amorti comme une dépense à la fois marketing et développement mais qui a sans doute fait peur aux deux géants.
Payer un produit 900$ pour n’avoir qu’un suivi de base de la part de Qualcomm sans le suivi du développeur qu’est Microsoft parait toutefois un peu hasardeux et mesquin. Surtout si les mêmes développeurs ont vécu avant l’expérience proposée par Apple. Aujourd’hui, Qualcomm et Microsoft disent aux développeurs, aux gros comme aux indépendants, de se débrouiller eux même en achetant des machines du commerce. Je ne suis pas sûr et certain que c’est la bonne recette pour que la mayonnaise prenne.
Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Le Qualcomm Dev Kit Snapdragon est abandonné © MiniMachines.net. 2024.
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