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Le Recovery Kit V2 : un cyberdeck robuste et hors de prix pour Pi5

23 avril 2024 à 08:23

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Je vous ai parlé de manière interposée du Recovery Kit premier du nom avec le OGRE, une variation de celui-ci, apparu en 2022. L’idée était de réunir dans une valise robuste un appareil totalement autonome et pouvant fonctionner sans se connecter au réseau. Le Recovery Kit V2 est une version mobile d’un Pi5 proposant tous les usages de ce type de carte de développement.

Le Recovery Kit V2 est une mise à jour technique avec pas mal de nouveautés. On retrouve évidemment le mêmes fondamentaux mais une base plus récente avec un Raspberry Pi 5 au lieu d’un 4, l’ajout d’un support NVMe pour un stockage plus rapide, un écran de 7 pouces identique et toujours enfermé dans une mallette Pelican 1300. Un petit clavier orthogonal construit sur mesures pour rentrer dans le dispositif et le tout est alimenté par une batterie interne de 25600 mAh. Parmi les différents service rendus par cet engin, on retrouve celui d’un serveur grâce à l’ajout d’un petit routeur Netgear 54 ports.

Un des gros éléments de travail du créateur de ce kit, Jay Doscher, a été de réaliser les fichiers 3D à imprimer pour monter les diverses partie entre elles. Malheureusement, ces éléments ne sont pas disponibles gratuitement. Il faut suivre et financer le créateur (5$ par mois) pour y avoir accès. Ces diverses pièces n’ont de sens que si vous voulez implémenter exactement le même service dans la même valise Pelican 1300. Sinon il sera tout aussi simple de réaliser vos propres fichiers avec Fusion360, Plasticity ou autre logiciel de création 3D. Ou de jouer de l’huile de coude avec du plexiglas, de l’aluminium ou autre et une bonne vieille scie. Notez que les diverses pièces sont imprimées en PETG additionné de fibres de carbone pour assurer une bonne rigidité mais il est possible de les imprimer en PLA solide ou en ABS. Tout dépend du besoin de rigidité que vous avez. A noter qu’au contraire de la V1 du kit, le nombre d’heures d’impression nécessaires pour imprimer les pièces a largement baissé, cela  été un des challenges de cette nouvelle version.

Les GPIOS du Raspberry Pi5 sont bien entendus accessibles mais déportés de la carte via des cavaliers. L’ensemble de la connectique est soit utilisé, soit déporté en façade de l’appareil.

Je suis toujours admiratif du travail accompli et je vois ce Recovery Kit V2 pour ce qu’il est, un exemple à suivre si vous cherchez un moyen de transporter une machine dans un emballage robuste. Evidemment, il sera toujours plus intéressant de balader un ordinateur portable mais si vous cherchez une solution vraiment capable de résister à la poussière, aux intempéries et au chocs, ce type de construction est bien plus efficace. Le problème est toujours le même cependant, l’ensemble des composants revient affreusement cher. La batterie choisie à elle seule revient plus cher qu’un MiniPC x86 de type Alder Lake N en 16Go/512 Go. A presque 200€ chez nous, c’est déjà un lourd investissement. Si on ajoute le prix d’une mallette Pelican 1300 à presque 130€ et un Raspberry Pi 5 et son NVMe… On est déjà plus loin d’un ordinateur portable neuf et largement au dessus d’un modèle reconditionné…

Ce montage est une recette si vous voulez fabriquer votre propre Recovery Kit avec du matériel déjà disponible chez vous. Si vous tombez nez à nez avec une valise sympathique et que  vous avez déjà du matériel qui traine dans un tiroir. Pas vraiment une bonne affaire si vous devez investir dans la totalité des éléments indispensables.

Voir le kit en détail chez Jay Doscher

 

 

Le Recovery Kit V2 : un cyberdeck robuste et hors de prix pour Pi5 © MiniMachines.net. 2024.

Radxa Penta SATA : un HAT pour 5 stockages 2.5 ou 3.5″

26 mars 2024 à 07:18

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Les extensions pour Raspberry Pi 5 ont fait la part belle aux SSD M.2 ces derniers mois mais le Radxa Penta SATA HAT se différencie avec une solution orientée SATA à destination de stockages 2.5 et 3.5″.

La carte est percée pour améliorer la circulation d’air entre les unités de stockage

Avec la possibilité de monter jusqu’à 5 unités SATA 3, la petite carte permet de transformer un Pi 5 ou une carte Radxa Rock en un véritable petit NAS, un serveur ou un PC classique avec une énorme capacité. Vendue 42.95€ pièce, la carte peut déjà être importée depuis le site Arace.tech.

L’extension condamne les GPIO de la Pi 5

Développée au départ uniquement pour les cartes de la marque, l’extension est désormais compatible avec les Raspberry Pi 5 grâce à leur port PCIe accessible avec un câble FPC adapté à cette nouvelle carte. Veillez donc à bien choisir la bonne extension adaptée à votre materiel si le produit vous intéresse.

Une fois connectée l’extension offre pas moins de 4 ports  SATA3 directement sur son PCB et ajoute en prime un connecteur eSATA. Les stockages sont posés en parallèle les uns à la suite des autres et on pourra monter aussi bien des solutions 3.5″ que 2.5″. Ces dernières sont probablement à conseiller si on ne veut pas avoir à ventiler l’ensemble.

Une extension permet de piloter un petit écran OLED qui indiquera l’état de l’ensemble et un ventilateur piloté par la chaleur des stockages. Les disques 3.5″ seront en effet très rapprochés les uns des autres dans cette configuration. Le recours à des solutions 2.5″ offrant également la possibilité de monter des SSD plus rapides.

L’ensemble nécessite une alimentation supplémentaire. La carte employée ne pouvant pas fournir les 12 volts nécessaires à l’alimentation des disques. Un jack 12 volts est donc présent ainsi qu’un connecteur Molex 12V pour un recyclage d’alimentation de PC classique.

Livrée avec les entretoises nécessaires pour s’arrimer à sa carte mère, l’extension Radxa Penta SATA bénéficiera d’une suite logicielle permettant la prise en charge d’un stockage aux formats RAID 0, RAID 1 et RAID 5 en plus d’une visibilité classique des unités indépendante si on préfère un usage très classique.

Source : CNX Software

Radxa Penta SATA : un HAT pour 5 stockages 2.5 ou 3.5″ © MiniMachines.net. 2024.

PiBoy DMGx : une nouvelle Game Boy sous Raspberry Pi 5

19 mars 2024 à 14:29

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Rien de bien nouveau, Experimental Pi propose des consoles à base de cartes de développement depuis un moment. La PiBoy Mini utilise par exemple un Pi Zero ou Zero2 pour fonctionner.  

Cette nouvelle PiBoy DMGx n’a donc finalement pas grand chose de nouveau si ce n’est qu’elle propose désormais d’héberger une carte Raspberry Pi 5 dans un format portable devenu un classique. La solution sera plus robuste et capable de piloter plus d’émulateurs dans de meilleures conditions que la version précédente. La console sera vendue en kit à monter, sans la carte de développement, et demandera un peu de temps d’assemblage pour en faire une solution exploitable.

On retrouvera un écran de 3.5 pouces en 640 x 480 pixels, un châssis avec un système de ventilation, un haut parleur, une batterie 4500 mAh Li-Po avec un chargement USB Type-C et les boutons et gâchettes propres au format. Certains apprécieront le fait que la console ne propose pas 4 mais 6 boutons en façade, ce qui correspondra bien à certains émulateurs. Avec une carte MicroSDXC dans sa Pi 5, l’ensemble permettra de jouer à de nombreux titres.

Un des intérêts de cette formule est dans la découpe du châssis qui laisse apparaitre en grande partie la connectique de la carte : les quatre ports USB Type-A sont ainsi visibles comme le port Ethernet, le port jack et le port HDMI. De telle sorte qu’avec un changement de carte MicroSDXC on pourra facilement passer d’un PiBoy DMGx orienté émulation à un usage différent en lui connectant clavier, souris et écran.

Reste que le tarif demandé, sans compter la carte de développement, n’est pas donné. A 149.95$ HT pièce, sans compter les frais de port, la solution n’est vraiment pas donnée. 

Source : TomsHardware

PiBoy DMGx : une nouvelle Game Boy sous Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.

Galactic Case : un boitier fanless pour RPI5 de toute beauté !

19 mars 2024 à 09:07

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Original et impressionnant le Galactic Case est également hors de prix puisqu’on peut se le procurer chez le fabricant pour pas moins de 74.64€. Un tarif aussi élevé qu’un Raspberry Pi5 et qui s’explique par l’emploi d’aluminium haut de gamme massif.

Le boitier est usiné dans la masse et Desalvo Systems emploie un aluminium 6061-T651 « aerospace », ce qui est censé avoir du sens pour un engin qui subira des contraintes mécaniques très fortes… ce qui ne devrait pas  être le cas de votre Raspberry Pi posé sur un bureau. Mais ce type de métal est également u excellent conducteur de chaleur et le design particulier du Galactic Case permet de le laisser fonctionner sans avoir recours à une ventilation.

Le bas du châssis est également percé régulièrement pour pouvoir le monter sur un rail DIN. Le  châssis mesure 10 cm par 7.5 cm pour 4.7 cm d’épaisseur sans les patins antidérapants.

Tous les éléments spécifiques au Raspberry Pi sont pris en compte : connectique, LED, bouton de démarrage et même des accès aux GPIO via une nappe qui se glissera sur le côté.

Le contact entre le boitier et le SoC du Pi5 se fait via une protubérance de métal taillée dans la masse sur laquelle on appliquera un peu de pâte thermique avant de refermer le sandwich. Beaucoup trop cher, assurément original, probablement indestructible, le Galactic Case sera à réserver aux plus fortunés où à ceyux qui ont réellement besoin d’un boitier solide et absolument passif.

Et si vous vous dites que près de 75€, c’est trop pour un Raspberry Pi5. Dites vous que la marque propose un châssis en cuivre massif pour Raspberry Pi4 à… 233€ !

Source : Fanlesstech

Galactic Case : un boitier fanless pour RPI5 de toute beauté ! © MiniMachines.net. 2024.

Velo AI : Un Raspberry Pi comme cerveau de vélo

18 mars 2024 à 10:20

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Velo AI est une startup assez classique qui témoigne du fort engouement pour le deux roues ces dernières années. Son idée, proposer un Copilot – c’est le nom de son produit – qui va permettre de surveiller le trafic derrière vous pendant que vous pédalez.

Personnellement, quand je grimpe sur un vélo, j’aime bien l’idée de me déconnecter. Si j’apprécie l’aide d’un GPS, j’aime également beaucoup le fait d’être loin de toute technologie. Mais l’idée de ce Copilot de Velo AI est assez intéressante et pourrait être utile pour certains utilisateurs.

Copilot c’est un petit boitier que l’on fixe à l’arrière du vélo, il propose deux lampes à LEDs rouges pour se signaler efficacement mais abrite surtout un Raspberry Pi Compute Module 4, une camera et une batterie. Cet ensemble permet de faire tourner une IA entrainée à reconnaitre les évènements qui se passent derrière vous. Une voiture vous colle d’un peu trop près ? Une alerte sera envoyée. Un dépassement est en cours, même chose. Le système Velo AI peut faire la différence entre un dépassement trop proche qui vous met en danger et un conducteur qui ne vous colle pas pour doubler. 

L’alerte peut être donnée de deux manière différente. Soit avec un son spécifique qui signale à coup de bips les évènements en cours. Soit avec une liaison sur votre smartphone avec le Copilot Companion App disponible sur Android et iPhone pour projeter une vue très schématique de votre parcours et les éléments d’alerte. L’idée est donc de vous permettre de « sentir » la circulation derrière vous, d’être alerté en cas de dépassement douteux ou de véhicule en approche rapide.

Mais le dispositif jouera aussi le  rôle de « Dashcam » et enregistrera vos trajets en vidéo FullHD. Ajoutant au passage des code couleurs sur les véhicules signalant le bon ou le mauvais comportement de leurs conducteurs. Il sera d’ailleurs possible de sauvegarder un passage d’un geste via l’application pour immortaliser des moments et même de partager le résultat via votre smartphone. Enfin, l’auto située derrière vous recevra des signaux lumineux en cas de comportement inapproprié : s’il vous colle de trop près ou si il commence à vous dépasser sans laisser l’espace de sécurité nécessaire.

 

Un prototype de 2021

Vela AI est capable d’identifier les deux roues, vélos, scooters et motos, afin d’éviter des accidents avec ce type de véhicule. Il n’identifiera pas les différents usagers de la route de la même manière ce qui vous laissera la possibilité de rouler en groupe de cycliste, par exemple, sans entendre des bips continuels. Le dispositif sait également identifier les piétons. Je ne suis pas sûr que le dispositif soit très utile dans une ville aux pistes cyclables très encombrées mais pour des trajets sur des petites routes départementales, pourquoi pas. Peut être que ce type de dispositif serait utile pour des déplacements avec des charges lourdes comme des vélos cargo, des remorques électriques et autres gros volumes ne permettant pas une vision facile de ce qu’il se passe derrière le conducteur. 

Le choix d’un Raspberry Pi CM4 s’est fait en raison de sa capacité suffisante pour faire tourner Copilot mais aussi de sa maitrise énergétique. L’ensemble à une autonomie de 5 heures, ce qui correspond à beaucoup de trajets. L’ensemble mesure 9.2 x 9.5 cm pour 3.5 cm d’épaisseur, il pèse 330 grammes et se recharge en USB Type-C. Il est proposé à 399$ uniquement aux US pour le moment.

Source : Raspberry Pi

 

Velo AI : Un Raspberry Pi comme cerveau de vélo © MiniMachines.net. 2024.

PineBerry Pi : 5 nouveaux HAT pour le Raspberry Pi 5

11 mars 2024 à 15:51

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On se souvient du HatDrive! présenté en novembre 2023, cette extension au format HAT a été une des premières à proposer d’exploiter un SSD M.2 NVMe PCIe sur un Raspberry Pi 5. La marque pouruit son travail autour de ce concept et propose 5 nouvelles cartes dans le même esprit.

Orientées autour du stockage mais également de cartes d’extension AI ou de connexion réseau, ces nouvelles extensions PineBerry proposent une gamme très complète de produits. 

On retrouve donc dans ce listing :

  • La HatNET! 2.5G qui est une extension Ethernet 2.5 Gigabit pour Raspberry Pi 5 construite autour d’un chipset Realtek RTL8125BG. La a carte propose un port Ethernet avec des témoins d’activité et propose une adresse MAC fixe. 
  • La HatDrive! NET 1G employant à la fois un chipset Realtek RTL8111H pour un Ethernet Gigabit et un port M.2 NVMe pour ajouter un SSD 2230 ou 2242. La partie stockage est pilotée par une solution Asmedia PCIe Gen 2 qui ne prend pas en charge pour le moment la possibilité de démarrer la solution Pi sur le stockage NVMe embarqué.

  • La HatDrive! AI avec deux ports M.2 NVMe PCIe. Le premier offrant une possibilité de monter un SSD 2230 ou 2242 toujours sous chipset ASMedia incompatible avec un boot et le second un module M.2 de votre choix. Typiquement une solution AI comme un TPU Coral Edge de Google.

  • La HatDrive! Dual qui propose du RAID-1 avec deux ports M.2 PCIe pour des unités 2230 et 2242.

  • La HatBRICK! Commander qui permet de monter deux HAT nécessitant un connecteur PCIe FPC toujours grâce à une puce ASMedia. L’idée étant de pouvoir monter des cartes en cascade. Dance cet usage, une alimentation des cartes en 5 volts est proposée pour pouvoir supporter différents montages.

HatDrive! 2023 / HatDrive 2024 V2

Au passage, PineBerry fait évoluer sa carte d’origine avec une version plus « aérée » qui offre une encoche dans le PCB pour permettre une exploitation plus facile des connecteurs MPI CSI et DSI. Toutes ces options PineBerry sont intéressantes pour conserver un montage compact autour du format de base des Raspberry Pi 5.

Touts ces cartes sont en précommande chez Pineberrypi.com

PineBerry Pi : 5 nouveaux HAT pour le Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.

Pimoroni NVMe Base Duo : deux NVMe pour Raspberry Pi 5

7 mars 2024 à 14:20

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La Pimoroni NVMe Base Duo c’est une évolution Pokemon de la Pimoroni NVMe Base lancée en décembre de l’année dernière. La marque a « simplement » ajouté un deuxième port M.2 NVMe pour doubler les possibilités du modèle d’origine.

Avec la mention « Base », il faut comprendre que cette extension se place sous la carte Raspberry Pi 5, laissant la possibilité de la refroidir avec une solution ventilée mais.. étouffant quelque peu les SSD embarqués. Il ne servira de toutes façons à rien de monter les éléments les plus hauts de gamme sur un Pi5, il n’en profiterait pas spécialement. Compatible avec des SSD Gen3, l’extension offrira des débits moyens en lectue de 850 Mo/s et de 750 Mo/s en lecture. Les SSD de Générations 1 et 2 seront moins rapides avec respectivement 230/190 Mo/s et 410/380 Mo/s.

La Pimoroni NVMe Base Duo propose deux emplacements compatibles M.2 2230 à 2280 et se relie à la carte avec une petite nappe souple classique. L’ensemble de la visserie est fournie pour positionner la carte facilement. De nombreux SSD ont été testés avec l’ensemble et si votre Pi 5 est à jour avec un firmware datant au minimum du 6 décembre 2023 alors la reconnaissance de la carte devrait se faire sans soucis.

Annoncé en précommande pour le moment, le kit est vendu une trentaine d’euros tout compris. C’est une alternative au Geekworm X1004 qui a son placement au dessus du Pi5.

Geekworm X1004 : un HAT double M.2 2280 pour Raspberry Pi 5

Pimoroni NVMe Base Duo : deux NVMe pour Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.

12 ans de Raspberry Pi, 61 millions de Pi vendus

1 mars 2024 à 14:05

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57 millions de cartes Raspberry Pi « classiques » et de tous genres confondus. 4 millions de Pi Pico, le micro contrôleur de la marque. Pas mal pour une entité qui avait au départ prévu de produire 10 000 Raspberry Pi première du nom.

Ventes de Raspberry Pi tous modèles confondus de 2012 à 2024.

Raspberry Pi 3B / 3A+ / 3B+ 23 millions
Raspberry Pi Pico 4 millions
Autres Raspberry Pi 34 millions
Total  61 millions

Tomshardware a demandé à le direction de Raspberry Pi le bilan des ventes depuis son lancement et les chiffres ont été confirmés. Le composant RP2040 n’est pas inclus dans ces chiffres mais pourrait largement doubler le résultat du Pico. On apprend au passage que les diverses Raspberry Pi 3 ont été les « best sellers » de la marque. Vendus de 2016 à 2018, ils ont été l’âge d’or de la marque avec l’explosion des guides et tutos de tous types. C’est le moment où les Pi sont sortis d’une certaine confidentialité de spécialistes pour se transformer en produits plus généralistes. Avec de nombreux usagers qui achetaient les cartes non pas pour  développer des solutions mais bien pour suivre pas à pas une méthode pour créer un produit. Certains les ont transformés en borne d’arcade, d’autres en lecteur multimédia, en gestionnaire de réseau ou en outil domotique. Evidemment, beaucoup profitaient également de ces cartes pour découvrir le monde de l’informatique sous Linux, pour programmer divers appareils ou simplement pour se fabriquer un petit PC d’appoint pour quelques dizaines d’euros.

C’est cette gamme qui a apporté le Wi-Fi et le Bluetooth à la solution, rendant plus facile tous ces usages. En 2019, le Pi 4 est sorti et a subi de plein fouet les effets de la pandémie de COVID. Impactant sa production et faisant la joie de malandrins qui achetaient des stocks en masse pour les revendre une fortune ensuite. L’année dernière, contre toute attente, le Pi 5 a été annoncé par la fondation comme la nouvelle référence de la marque.

Cela fait de la solution Raspberry Pi 3 l’ordinateur le plus vendu dans le monde, loin devant des machines mythiques comme le Commodore 64… Même si la comparaison n’est pas vraiment juste puisque le Commodore était autosuffisant et fournissait l’ensemble des composants nécessaire à son exploitation quand les différentes Pi ne proposent que la base. Ce  qui permet évidemment d’avoir un autre impact sur le salaire de l’acheteur. Investir dans un Commodore 64 à sa sortie en 1982 était un premier pas dans un monde encore incertain de l’informatique et surement un gros trou dans son budget. Proposé à 595$ pièce, soit environ 1800$ d’aujourd’hui, acheter un ordinateur était alors un sacré défi. Bien plus que d’investir dans un Raspberry Pi 5 à 60$ d’aujourd’hui.

Si je souhaite le meilleur pour Raspberry Pi pour les 12 ans a venir, j’espère que la production et la tarification de ces solutions iront dans des sens opposés et que les récents développements boursiers ne lui feront pas perdre son âme.

Raspberry Pi cède – encore – aux sirènes de la bourse

12 ans de Raspberry Pi, 61 millions de Pi vendus © MiniMachines.net. 2024.

MCUzone MPW7 : un HAT RPI5 compatible M.2 2230 et Wi-FI7

19 février 2024 à 09:18

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La carte MCUzone MPW7 ressemble aux solutions que  nous avons croisé ces derniers temps et qui permettent d’ajouter un port M.2 aux Raspberry Pi 5. Mais au lieu de présenter une énième déclinaison quasi identique du même produit, celle-ci propose de faire évoluer le module Wi-Fi des Pi.

Le module Bluetooth nécessitera le branchement d’une alimentation depuis l’USB du Pi5

L’idée est toute bête, l’extension MCUzone MPW7 offre en plus d’un port M.2 2230 classique le support des antennes Wi-Fi. Un détail simple mais fort pratique pour ajouter un module d’extension. On pourra choisir entre plusieurs version de la carte avec des antennes a intégrer en interne ou un modèle proposant des supports d’antennes amovibles. A 12.87€ on retrouve le modèle de base sur AliExpress qui permet d’ajouter la carte Wi-Fi de son choix et d’ajouter la ou les antennes directement dessus. Un modèle à 15.44€ ajoutera au kit une paire d’antennes compatibles Wi-Fi7. Pour le même tarif vous pourrez opter pour la carte en version support d’antennes amovibles.

Des kits avec boitier adapté sont également disponibles.

Cette évolution du module n’est pas forcément utile pour tout le monde étant donné que le Raspberry Pi 5 propose déjà une solution réseau sans fil. Mais il s’agit d’un Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0. L’extension MCUzone MPW7 est annoncée comme compatible avec au moins trois chipsets Wi-Fi signés Intel. Le AX200 en Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2, le AX210 en Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 ou le BE200 en Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4. L’évolution concernera donc les utilisateurs ayant besoin d’une liaison sans fil offrant une meilleure bande passante.

Cette extension peut également servir a ajouter un stockage au format M.2 2230 et même une carte d’extension de type NPU pour piloter des IA comme celles embarquant une puce Google Edge TPU et ses 4 TOPS de performance de calcul et sa compatibilité TensorFlow Lite.

Source : CNX Software

MCUzone MPW7 : un HAT RPI5 compatible M.2 2230 et Wi-FI7 © MiniMachines.net. 2024.

Un NAS Raspberry Pi 5 de 10 To a imprimer vous même

15 février 2024 à 11:19

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C’est une des demandes les plus classiques que l’on rencontre dans les commentaires, l’idée de se construire un NAS Raspberry Pi est séduisante. Même si je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure solution pour conserver des données importantes, le risque d’une panne avec ces solutions est plus grande qu’avec des machines industrielles, c’est tout de même un projet sympathique. 

Le maker 3D Printz propose ainsi sa vision du NAS Raspberry Pi avec ce projet que vous pourrez reproduire vous même que vous ayez une carte de 3eme, 4eme ou 5eme génération. L’objet permettra de piloter jusqu’à 10 To de stockage. Le projet nécessite l’achat de composants externes assez classiques allant de l’extension de connectique à la ventilation de l’ensemble jusqu’à un petit écran OLED permettant de suivre l’état de l’objet.

Connecté en I2C, le petit écran affichera des informations importantes comme l’adresse IP du Raspberry Pi NAS,  la charge du SoC ou la température relevée dans le châssis mais aussi le détail de la mémoire et du stockage. Le petit ventilateur 6×6 cm permettra quant à lui de rafraichir le tout en évacuant la chaleur du châssis.

La partie impression a été simplifiée au maximum puisque le boitier peut s’imprimer en PLA et ne nécessite pas de préparation particulière. L’impression n’a pas besoin de support et peut être obtenue avec une imprimante classique.

La partie stockage en elle même est confiée à des disques mécaniques en USB 3.0. Ici il s’agit de solutions Seagate portable de 2 To. Les deux permettant de pousser le stockage à 4 To facilement. Il est possible de choisir d’autres solutions de stockage en USB en modifiant le châssis ou en l’adaptant pour vos besoins. On peut également imaginer l’emploi d’une solution PCIe vers M.2 pour ajouter des fonctionnalités supplémentaires.

Un guide de montage détaillé est présent sur la page Printables du projet. Des liens vers des vidéos présentant la partie logicielle du projet sont également présents. 3D Printz propose d’employer OpenMediaVault et Immich pour la partie logicielle. Un guide d’installation de l’écran est également disponible.

Le projet est sympathique et suivre les éléments présentés permet d’obtenir un objet fini exploitable mais vous pouvez le déployer dans d’autres formats assez facilement si vous ne voulez pas passer par la case impression 3D.

Un NAS Raspberry Pi 5 de 10 To a imprimer vous même © MiniMachines.net. 2024.

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