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Bon Plan : graveur laser Mecpow x1 double laser à 999€

18 août 2025 à 14:03

Le graveur laser Mecpow X1 n’est pas tout à fait un produit grand public. Son prix s’éloigne grandement des modèles classiques de plus grands formats. Son objectif est de proposer une gravure facile et rapide pour une productivité plus importante.

Pour des menuisiers, des créateurs, des ébénistes et autres artisans, le Mecpow X1 propose un système de gravure et de découpe adapté à de nombreux matériaux. Il est compact avec 33.1 cm de haut pour 28.4 cm de large et 25.9 cm de profondeur. Il ne pèse que 6.5 Kg et propose une poignée pour être manipulé facilement.

Son principal avantage est lié à sa vitesse et sa facilité d’utilisation. Avec un cadre d’action de 10.5 cm sur 10.5 cm, il gère la totalité des opérations simplement. Sa mise au point est automatique mais peut également être facilement adaptée en hauteur pour graver des objets en volume. Une fois réglé, le laser est capable de dessiner un cadre de l’endroit qu’il va graver ou d’afficher directement le dessin de l’image à graver sur l’objet. Une manière de sécuriser l’opération et de ne pas gâcher de matière première. La vitesse de traitement et la finesse de gravure proposées permettent alors de lancer une production semi-automatisée rapide et sûre. La jupe colorée protège les yeux de l’utilisateur sans qu’il ait besoin de porter de lunettes de protection et la ventilation à charbon permet de filtrer une partie des fumées. Le reste devant être évacué via la sortie ventilée située à l’arrière.

Le graveur laser Mecpow X1 propose deux têtes de gravure. Une première diode est un laser 10 W bleu dédié au bois, cuir, tissu, papier, carton, liège, acrylique et les métaux peints ou anodisés. La seconde propose une diode 2 W infrarouge qui travaillera plus intensément pour la découpe, le verre ou les métaux comme l’acier inox, le cuivre et autres métaux précieux. La finesse proposée permettant de signer des pièces de joaillerie.

Compatible avec le logiciel Lightburn et livré avec un logiciel maison, la communication vers le graveur se fait par Wi-Fi ou USB. Des applications smartphones Android et iOS sont également disponibles. Pour avoir croisé un modèle du genre pendant les vacances, c’est un outil qui permet de graver facilement des objets pour les signer. En l’occurrence, ce type de graveur servait sur un marché artisanal à valoriser des chutes de bois transformées en petits objets décoratifs peu chers. L’intérêt étant qu’il était possible alors de les graver en série sans se préoccuper du processus. Un moyen de transformer un petit morceau de bois sombre en une jolie paire de boucle d’oreille avec un motif ou en un bracelet signé du prénom d’un enfant.

Le graveur laser Mecpow X1 est proposé sur Geekbuying à 1099€ mais passe à 999€ avec le code NNNFRMCX1. Le stock est situé en Pologne et lalivraison se fera rapidement et gratuitement.

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Bon Plan : graveur laser Mecpow x1 double laser à 999€ © MiniMachines.net. 2025

Un 35 mm Yashica transformé en appareil photo infrarouge

17 juillet 2025 à 14:58

Depuis la sortie des premières cartes Raspberry Pi, un nombre important de projets autour de la photographie ont été imaginés. Celui de transformer un vieil appareil argentique 35 mm en appareil infrarouge est un des plus réussis esthétiquement parlant.

Une intégration plutôt réussie

Le Yashica Electro 35 est un vieil appareil argentique qui a été produit en masse depuis la fin des années 60.  Il introduisait un obturateur électrique assez novateur et également assez problématique. Ce qui a amené beaucoup de ces appareils à être rapidement « stockés » au fond d’un tiroir. Le créateur du projet a choisi ce modèle pour cette raison. Car en plus d’être son premier boitier personnel, le Yashica est facilement disponible sur le marché de l’occasion à des prix dérisoires. Un excellent terrain d’expérimentation.

Ici, l’objet original ne sert que de carcasse au système embarqué. Système qui consiste en un Raspberry Pi  Zero 2W pour la partie logicielle et un capteur photo infrarouge Raspberry Pi Camera Module 3 Noir. Un filtre infrarouge 720 nm permet d’utiliser ce dernier et divers autres composants servent à la gestion de l’appareil.

Le boitier est découpé pour laisser entrevoir le petit écran OLED

On retrouve donc une batterie, un interrupteur momentané pour déclencher les photos, un petit écran OLED exploitant la sortie I2C du Zero et un interrupteur à bascule pour démarrer l’appareil. Malcolm Wilson partage toutes les ressources et le code disponible sur son site, ce qui permet soit de copier le projet, soit de l’adapter à un autre boitier, voire à une solution entièrement imprimée en 3D. Si vous voulez plus d’infos, une partie du site de Macolm détaille son projet précédent qui proposait un capteur plus classique en couleur.

Mais le plus intéressant ici est clairement lié à la partie esthétique de l’aventure. On a croisé énormément de projets sous Raspberry Pi pour de la photo. Des modèles permettant d’imprimer sur un ruban thermique, la transformation d’un vieux Leica, des appareils pour photographier la quatrième dimension, des appareils sans mémoire, des projets Open source, un capteur utilisant des pailles et plein d’autres. Souvent, ces projets sont très intéressants et proposent des choses étonnantes, mais rarement d’une dimension esthétique folle.

Ici, ce petit boitier Yashica propose une vraie approche photographique. Les clichés capturés en format RAW permettent un travail fin et très réussi des images capturées pour un noir et blanc plein de parti pris mais plein de beaux contrastes et d’une grande finesse de tons. Les clichés sont réussis et les captures offrent des perspectives intéressantes aussi bien pour des traitements architecturaux que végétaux.

Un 35 mm Yashica transformé en appareil photo infrarouge © MiniMachines.net. 2025

Elegoo Centauri Carbon : une imprimante 3D CoreXY à 330€

28 juillet 2025 à 20:00

ça y’est, la Elegoo Centauri Carbon est dispo à 330€ ! Voir en fin de billet. Mise à jour de vacances : Après la Artillery M1 il y a seulement quelques jours, c’est au tour de la Elegoo Centauri Carbon d’être lancée. Et quel lancement, son argument numéro un est son tarif. Un prix promotionnel de 329.99€ qui correspond à une précommande. Un engagement qui s’adosse à une marque présente depuis 10 ans sur le secteur et qui a rencontré quelques grands succès avec de très bons modèles d’imprimantes en filament comme en résine.

Il s’agit encore d’une imprimante CoreXY. Un modèle fermé et rapide qui promet peu ou prou ce que toutes ses consœurs promettent. Imprimer en 3D vite et bien, sans se casser la tête. On n’est toujours pas au niveau d’une imprimante papier parce que des manipulations physiques restent indispensables, mais on s’approche d’une gestion très simple de la réalisation d’objets en 3D.

La Elegoo Centauri Carbon se présente donc comme un petit meuble de 39.8 cm de large pour 40.4 cm de profondeur et 49 cm de haut. Un bébé de 17.5 kg qui s’ouvre sur le devant avec une porte en verre pour pouvoir observer les opérations en cours. Elle propose un plateau qui se déplace en hauteur pendant que la tête bouge sur les deux autres axes, permettant une impression 3D sur un volume cubique de 25.6 cm de côté.

Compatible avec les filaments de tout type (PLA, ABS, PET, TPU, CF…), elle fonctionne de manière quasi entièrement automatisée. L’étalonnage se fait automatiquement, la détection des filaments est possible via un système de profils, on retrouve un système de caméra embarquée pour surveiller les impressions à distance et recevoir des alertes en cas de détection de pépin… Les fonctions de reprise d’impression après une coupure électrique et d’alerte en cas de fin de filament sont présentes et le prix très accessible de la machine ne cache pas de fonctionnalités au rabais.

La nuance face à d’autres marques viendra de la vitesse théorique de la machine. La Elegoo Centauri Carbon grimpe à une vitesse d’impression maximale de 500 mm/s quand la plupart des modèles concurrents annoncent du 600 mm/s. Cette vitesse max n’est en pratique jamais atteinte par personne et ne sert qu’à estimer la vitesse d’impression réelle. En pratique, entre ce type d’imprimante et une autre un poil plus rapide, sur une pièce qui mettra 6 heures à être imprimée, il est rare que cette différence se ressente énormément. On parle ici d’un modèle à destination des particuliers et non pas d’un engin professionnel. Si une impression dure 60 minutes au lieu de 50, cela n’a pas vraiment d’impact sur la cible vidée.

Pour le reste, c’est classique avec une extrusion gérée par un système en acier, une tête en métal capable de monter à 320°C, un lit chauffant à 110°C et un plateau magnétique double-face (lisse ou texturé) pour plus de facilité d’emploi. Le montage est super simple puisque tout est prêt. Il n’y a qu’à positionner le petit écran de contrôle qui affichera des menus en français sur ses 4.3 pouces, de décider où vous voulez mettre votre bobine de filament et ôter les éléments qui servent à protéger l’imprimante pendant son transport : mousse, serre-fil et vis de protection.

Une vitre supérieure permet de voir la machine en action

La machine démarre et vous devrez d’abord attendre la fin de l’autocalibration obligatoire de l’engin. C’est un point important. Si cette opération est assez longue et peut prendre un bon quart d’heure, tout sera géré de manière automatique. Le positionnement de la tête sur le plateau et son espacement pour la meilleure impression possible. Rien n’est à réaliser manuellement à ce niveau. Au pire, l’écran proposera de modifier la hauteur du plateau lors de l’impression si vous constatez un souci avec un type de filament particulier, ce qui peut arriver ponctuellement en cas de changement de buse pour un modèle à gros débit ou avec des filaments type CF ou ASA plus capricieux. 

Un élément intéressant est la facilité proposée pour gérer le changement de filament. Lorsque vous demandez à la machine de préparer un changement de matériaux, elle lance alors un protocole complet. Elle va couper le filament utilisé, le rétracter vers la bobine, attendre que vous changiez la bobine, repousser le filament vers la tête et, purger toute seule la tête d’impression pour préparer l’arrivée du nouveau filament.

Un point important par rapport à la concurrence actuelle avec ce modèle, c’est l’absence de gestion multi-filaments pour le moment. Ce qui me conforte dans ma vision d’un engin à destination des particuliers et peut-être d’un apprentissage de l’impression 3D. Si la plupart des imprimantes CoreXY annoncées actuellement suivent le mouvement d’un caisson externe permettant de diriger plusieurs filaments vers leur imprimante, celle-ci reste plus modeste dans ses usages pour ce lancement. Une promesse de la gestion multi-couleurs est faite pour le troisième trimestre 2025 sans être obligatoire. 

L’autre point qui me fait pencher pour un modèle entrée de gamme est la volonté d’Elegoo de cerner l’utilisateur dans un logiciel particulier. Le programme qui va permettre de préparer les fichiers est propriétaire, il s’agit d’un trancheur classique baptisé Elegoo Slicer spécialisé dans la gestion des imprimantes de la marque. Pilotable à distance en Wi-Fi et capable de préparer des fichiers que l’on pourra imprimer via la prise USB Type-C. 

Le logiciel est un dérivé d’Orca Slicer, un logiciel classique du marché. Il a juste été adapté pour rendre la vie des possesseurs d’Elegoo Centauri Carbon plus facile. Les profils proposés sont adaptés et cela rendra les impressions beaucoup plus simples. Il faudra juste veiller à choisir le bon filament pour les réglages et à indiquer quelle face de son plateau magnétique vous utilisez pour lancer une impression.

L’imprimante est relativement silencieuse, parfaitement inaudible lorsqu’elle ne travaille pas quand elle est juste en veille, au contraire de modèles qui allument en général un douloureux ventilateur pendant les réglages. Elle reste assez calme à l’usage malgré ses cinq ventilateurs. Un système d’extraction d’air avec filtre à charbon est présent pour filtrer l’air en sortie de la machine. Par contre, la chambre d’impression n’est pas chauffée.

La Elegoo Centauri Carbon est une imprimante abordable, proposée à 330€ en précommande, elle va faire tourner pas mal de têtes pour des gens qui ne sont pas encore mis à l’impression 3D par peur de la poussière faute d’un lieu adapté à son usage dans un habitat classique. Ce genre de modèle sera exploitable dans un garage ou un atelier du moment qu’on la laisse un peu à l’écart de machines à bois ou de ponceuses. La poussière pouvant être aspirée par la ventilation. Construire un châssis pour enfermer cet engin reste une bonne solution. C’est aussi un modèle qui pourra être positionné dans un bureau ou une chambre pour peu que l’on dirige son aération externe vers une évacuation extérieure. 

D’un point de vue usage, elle semble très complète et son prix très bas ne cache pas une production au rabais. Si vous ne comptez pas imprimer de modèles multicouleur et que votre exploitation sera très classique, elle n’a rien à envier à d’autres modèles beaucoup plus chers. L’approche logicielle sera limitée par les choix de la marque mais cela apportera du confort aux non bidouilleurs. C’est clairement un modèle pour quelqu’un qui veut se lancer dans l’impression 3D ou qui ne cherchera pas à y passer des heures et des heures mais simplement imprimer des choses de temps en temps. Un outil plus qu’un hobby en quelque sorte.

Reste un petit détail  important. La Elegoo Centauri Carbon est à 329.99€ pour une précommande aujourd’hui et une expédition en aout 2025

Voir l’offre chez Elegoo

Geekbuying vient de m’indiquer qu’un stock sur la Elegoo Centauri Carbon est en approche vers leur entrepôt en Pologne. L’imprimante y est proposée à 349€ en précommande et passe à 329€ avec le code NNNFRECXY sans frais de port et avec une livraison rapide. 

Voir l’offre chez Geekbuying

Elegoo Centauri Carbon : une imprimante 3D CoreXY à 330€ © MiniMachines.net. 2025

Ploopy Knob : la molette open source qui manque à votre PC

2 juillet 2025 à 10:46

Envie de régler la transparence d’un calque, de faire descendre le volume du son ou de piloter le défilement d’images clés dans votre logiciel de montage ? La molette USB Ploopy Knob est faite pour cela. 

Totalement Open Source, basée sur le firmware QMK bien connu des créateurs de claviers, elle peut être adaptée à n’importe quel usage en imprimant simplement dans votre système des ordres équivalents à des touches ou des combinaisons de touches.

Proposée à 50 dollars canadiens en précommande, la Ploopy Knob est également disponible sou forme de documentations Open Hardware et Open Source. L’ensemble de toutes les informations nécessaires est documenté de telle sorte que vous puissiez vous servir de cette base pour fabriquer un clone de cette molette ou imaginer vos propres designs. La marque Ploopy joue sur ce tableau de l’Open hardware depuis des années. Elle a développé au fil des ans de nombreux projets et je vous parlais en 2023 du Ploopy Headphone qui reprenait le même concept de Do It Yourself pour vous fabriquer un casque audio. Ils ont par ailleurs lancé des projets de trackball, de pavé tactile et autres.

Pour en revenir à la molette, la Ploopy Knonb ne fait pas les choses à moitié. Ce n’est pas une demie molette. Elle mesure 5.6 cm de diamètre pour 1.7 cm d’épaisseur et pèse une trentaine de grammes. À son bord, on retrouve une puce RP2040 de Raspberry Pi qui sert d’interface de dialogue entre le matériel embarqué et la machine sur laquelle on la branchera en USB au travers du fameux pilote QMK. Un capteur magnétique permettra de mesurer des déplacements de la molette à une fréquence de mille Hertz pour une grande finesse et précision de ses déplacements.

La molette peut ainsi détecter des rotations de 0.043 millimètre soit un dixième de degré pour une grande finesse de résultat. Cette définition peut d’ailleurs assez facilement se combiner avec d’autres touches pour augmenter ou baisser le pas de l’impact de son usage. Par exemple, on pourra avoir un effet de mouvement moyen dans la navigation d’une Timeline en édition vidéo : un mouvement d’une seconde à chaque détection. Mais en appuyant sur une touche secondaire comme un « plus » ou un « moins », on pourra combiner cette action et augmenter à 10 secondes ou baisser à une demie seconde.

A noter que si le Ploopy Knob fonctionne parfaitement sous Linux et Windows, il est compatible avec MacOS mais ne permettra pas une mesure aussi précise. L’implantation des normes USB étant différente chez Apple. L’ensemble des éléments est documenté, les fichiers à imprimer disponibles et l’électronique parfaitement détaillée. Le tout est sous licence GPLv3. Un des gros attraits du projet vient du fait que vous pouvez adapter le design de base à tout type de formats en reprenant juste l’électronique du capteur et du RP2040.

Pour en savoir plus  : rendez vous sur la page Github du projet ainsi que la page dédiée au DIY chez Ploopy.

La page du blog de Ploopy via Hackaday

Ploopy Headphone : un casque audio OpenSource sous RP2040

Ploopy Knob : la molette open source qui manque à votre PC © MiniMachines.net. 2025

The Misinput : un clavier bien débile par Blytical ❤️

1 juillet 2025 à 08:35

Le vidéaste Blytical présente The Misinput, un clavier qu’il a patiemment conçu pour être le moins pratique possible. Véritable cauchemar des plus orthodoxes à la religion ortho linéaire, il propose une frappe désordonnée et un non-alignement de l’ensemble des touches. Ah, il est également RGB.

The Misinput

Il y a encore 20 ans, un clavier de ce type n’aurait pas pu voir le jour. Enfin, un ingénieur aurait pu concevoir le Misinput après une soirée largement arrosée, mais le contrôle qualité n’aurait jamais poussé l’objet au-delà de l’étape de conception. Aujourd’hui, avec le développement d’outils logiciels disponibles au grand public pour la conception de circuits imprimés, de services de réalisation de ceux-ci et des composants accessibles, ce type de gadget peut exister.

The Misinput

Evidemment, je ne vais pas vous encourager à fabriquer le Misinput, à moins d’être masochiste, cela n’a aucun intérêt. Mais la construction d’un clavier est le genre de projet qui peut être intéressant à mener. Concevoir son propre outil autour des différents composants qui existent aujourd’hui et qui permettent ce genre de montage : Arduino, ESP32, RPi Pico, Teensy… Cela peut être la réalisation d’une solution classique comme la conception de claviers véritablement sur mesures pour des usages particuliers : jeu, pilotage d’outils, arrangement particuliers des touches…

Le Web regorge de guides et d’informations à ce sujet avec des tutoriels particulièrement complets, des librairies logicielles adaptées pour chaque langue et l’ensemble des composants n’est franchement pas hors de prix. Il ne faut que peu de matériel pour parvenir à ses fins et le résultat peut vraiment valoir de s’y investir un petit peu. Je suis pour ma part en train de fabriquer des Mini claviers dédiés au jeu d’arcade et de tenter de convertir de vieux claviers PS/2 et AT en versions USB. C’est une vraie gageure et donc source de beaucoup d’autant d’amusement.

Merci à Hellgy pour l’info :)

The Misinput : un clavier bien débile par Blytical ❤️ © MiniMachines.net. 2025

CyberT : un ordinateur de poche sous RPi CM4 et Kali Linux

24 juin 2025 à 08:57

Le CyberT fait partie de ces engins hybrides construits autour d’une carte mère exploitant un Compute Module CM4. Développé par Carbon Computers, le petit appareil propose un vrai clavier QWERTY et un écran de quatre pouces de diagonale.

Le projet initial qui a beaucop évolué

Le modèle en beta

Le clavier est piloté par un firmware QMK qui sera totalement programmable, il permettra de piloter le Compute Module du CyberT assez facilement. On retrouvera également un petit capteur optique pour manipuler un curseur. Un duo prometteur qui devrait offrir une ergonomie complète et pratique de divers systèmes d’exploitation. On retrouve les différentes options propres à la carte Raspberry Pi pour les modules sans fil. Un USB Type-C pour alimenter sa batterie et transférer des données.

La carte mère du CyberT

On retrouve pas mal d’options annoncées ou déjà validées. Par exemple, une sortie HDMI, une prise jack audio, une paire d’enceintes stéréo et la possibilité de connecter un capteur Raspberry Pi Camera. Des LEDs indicatrices du niveau de batterie sont, par ailleurs, intégrées.

« The original design was created to support a slim, integrated RGB display, but here’s the honest truth: our small team ran into limitations building a custom RGB driver compatible with the Pi CM4. Despite extensive prototyping, documentation dives, and testing, we haven’t yet achieved stable functionality with the RGB panel. If you have experience writing customr display drivers please contact us! »

Reste quelques gros problèmes. D’abord le CyberT ressemble à un CyberTruck, ce qui n’est franchement pas le design le plus merveilleux du monde. L’objet va plus encombrer votre poche qu’autre chose. Ensuite, il est encore en cours de développement et son écran 4 pouces en 720 x 720 TFT n’est PAS exploitable pour le moment. Les versions beta ne peuvent diffuser un signal qu’en HDMI puisque le pilote de l’écran n’est pas terminé.

Pourtant, dès maintenant, il est possible d’acheter un CyberT sur Tindie… A vous de le maintenir et de le mettre à jour lorsque le pilote de l’affichage sera disponible. L’engin est proposé à 89$ HT. L’engin est vraiment vendu comme un prototype en beta. Un détail à prendre en compte…

Caractéristiques de base

  • Base : Raspberry Pi Compute Module 4 (CM4)
  • Stockage : MicroSDXC 
  • Affichage : Ecran 4″ 720×720 pixels RGB TFT sous contrôleur ST7701S  (Non supporté pour le moment) et HDMI
  • Connectique HDMI, jack audio 3.5 mm, USB Type-C
  • Enceintes stéréo + micro + connexion possible au Pi Camera 
  • Wi-Fi et Bluetooth dépendant de la CM4
  • Clavier Qwerty QMK programmable avec rétro éclairage / Capteur tactile / Boutons programmables

CyberT : un ordinateur de poche sous RPi CM4 et Kali Linux © MiniMachines.net. 2025

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