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Le NAS Mini-ITX Intel N100 de Flow

3 juin 2025 à 08:56

Les solutions de ce type se multiplient ces dernières années. Il faut dire que la formule d’un NAS Mini-ITX a été rendue possible par l’apparition de cartes mères spécialisées de moins en moins chères et de plus en plus faciles à obtenir.

Ici le NAS Mini-ITX de Flow est piloté par une carte mère « noname » chinoise assez classique. Un modèle sous Intel N100 sur lequel il ne faudra ajouter qu’une barrette mémoire SODIMM de DDR4-3200 et un stockage de base en SATA 3.0 sur la prise intégrée à la carte mère. C’est vraiment une solution entrée de gamme avec un prix autour des 100€ et cela permet de monter une machine fort accessible.

Pour piloter la partie NAS qui est ici de quatre baies 2.5″, une carte au format M.2 2280 est employée, elle fournit pour 22€ un connecteur Mini SAS SFF-8087 qui va permettre de brancher une nappe déployant quatre ports SATA 3.0 (4€) de 50 cm.

Le tout est relié à un boitier pour quatre baies 2.5″ de chez Icy Dock (186€). Un modèle assez cher mais très compact qui permettra d’extraire facilement les SSD ou HDD employés tout en leur proposant un espace de stockage adapté. Ce boitier va participer aux dimensions globales du NAS Mini-ITX qui sont de 18.2 cm de large pour 22.6 cm de profondeur et 12 cm d’épaisseur. Il est possible de trouver des racks de ce type deux fois moins cher, toujours chez Icy Dock, si vous voulez optimiser le prix de la solution globale.

Pour améliorer le flux d’air, la solution est classique, deux ventilateurs de 80 mm sont situés à l’arrière pour aspirer l’air chaud et l’extraire. Des grilles métalliques sont positionnées pour protéger les doigts de l’utilisateur.

Le reste est totalement construit à partir d’impression 3D, d’inserts métalliques pour pouvoir positionner les diverses vis nécessaires. Deux boutons contact sont également disposés en façade pour allumer la machine et pour effectuer un reset.

Le tout demande un peu de compétences en soudure pour adapter les câbles, un montage minutieux et l’impression de quelques éléments qui peuvent être posés sur un lit d’imprimante assez standard. Flow propose l’ensemble des informations sur Thingiverse, y fournit les fichiers .STL pour lancer une impression ainsi que des fichiers .STEP pour ouvrir et modifier les éléments dans le logiciel de votre choix. Cela permettra d’adapter le travail de base à d’autres cartes mères ou à des composants différents : dock au format 3.5″, nombre d’unités embarquées, éléments connectiques supplémentaires, extraction adaptée.

Le backpanel arrière pourra être adapté à d’autres cartes facilement

Tout l’intérêt de ces NAS Mini-ITX étant leur prix assez bas et la possibilité d’y installer la partie logicielle de son choix. L’intérêt majeur vient aussi de la possibilité de les adapter précisément à ses besoins et ses contraintes en termes de budget et d’espace.

Le NAS Mini-ITX Intel N100 de Flow © MiniMachines.net. 2025

Pico Mac Nano : le plus petit Macintosh du monde

2 juin 2025 à 10:45

Cela fait un moment que l’émulation d’un Macintosh est possible avec un Raspberry Pi Pico. Pour aller plus loin, Nick Gaillard a décidé d’intégrer cette puce dans un vrai Mac. Enfin, presque. Le Pico Mac Nano ne mesure que 6 cm de haut.

Construit avec une coque imprimée en 3D, un écran, de 2 pouces de diagonale en 640 x 480 pixels qui a donné beaucoup de fil à retordre à l’auteur pour afficher correctement une image.

Piloté par une carte développée pour l’occasion pour connecter l’écran et équipée d’une solution ultra compacte de Raspberry Pi Pico Zero. L’ensemble est pensé de manière à positionner la prise USB Type-C vers l’arrière du châssis tout en intégrant un lecteur de cartes MicroSD. Assemblé, le Pico Mac Nano propose un look identique au premier Macintosh.

À l’intérieur du châssis, on retrouve un support pour l’écran et un autre pour les PCB, des boutons intégrés à la coque et plein de petits détails comme la signature du projet dans l’épaisseur u châssis. Ou des vis noires, ici des M.2 de 1.5 mm, pour assembler le tout. Autant de petites signatures qui rappellent la machine originale.

Une version de la carte permet d’ajouter une petite batterie à l’ensemble pour retrouver un peu d’autonomie. La connexion au clavier et à la souris se fait au travers d’un câble USB Type-C dédié qui propose deux connecteurs d’entrée.

Enfin pour « parfaire » le projet, il a été question de proposer un « packaging » semblable à l’original. Avec une boite blanche décorée et de faux éléments en « polystyrène » imprimés en 3D avec du TPU.

Les premiers modèles ont été vendus très rapidement, la version complète avec le packaging état proposée à 78£ tandis que le Pico Mac Nano complet, assemblé et testé sans la boite, était à 56£. Pour plus d’infos, vous pouvez aller découvrir le site de Nick Gaillard ainsi que sa page Github ou tous les éléments nécessaires sont listés pour fabriquer votre propre ultra minimachine.

Merci à Bruce pour l’info.

Pico Mac Nano : le plus petit Macintosh du monde © MiniMachines.net. 2025

OptimaPC : une machine a écrire transformée en PC

27 mai 2025 à 13:02

Le partage d’un certain Maniek-86 sur Reddit est très original, son OptimaPC consiste en une vieille carte mère et des composants qui sont intégrés dans le cœur d’une machine à écrire électrique Optima. Tout l’intérêt du dispositif vient dans l’interface entre les deux.

Le PC est fait des restes de composants trouvés dans les cartons du propriétaire. L’OptimaPC n’est donc pas vraiment un foudre de guerre, il tourne sous Core i5-6600 avec 4 petits Go de mémoire vive, un SSD de 240 Go et une carte graphique GeForce 635 montée sur un Riser pour la disposer à plat. Des composants qui ont l’avantage de ne pas exiger une grosse alimentation puisqu’un modèle 200 watts suffit. Bien entendu, il serait surement possible de glisser dans les entrailles de la machine un engin plus moderne ou moins gourmand en énergie.

Mais le point capital vient du dialogue entre le clavier de la machine à écrire et l’ordinateur lui-même. Cette machine, comme beaucoup de machines électriques qui sont sorties dans les années 80, utilisait un clavier de type Matrix. Pour comprendre comment ces claviers fonctionnent, il faut se représenter un tableau de coordonnées, un peu comme une bataille navale. En haut du clavier, on a une série de liaisons électriques qui descendent vers les touches verticalement. Sur les côtés, d’autres repères électriques qui vont horizontalement. En appuyant sur une touche du clavier, cela déclenche donc deux signaux : un à l’horizontale, l’autre à la verticale. La combinaison de ces deux informations permet de déterminer quelle touche a été pressée.

Les touches particulières, comme majuscule ou toutes celles qui servent à générer des combinaisons, bénéficient d’un câblage unique. Cette grille est enfin combinée à une solution qui va interpréter les coordonnées et redistribuer ensuite au PC chaque lettre pressée par USB. Ici, une carte Arduino Leonardo que l’on aperçoit en dessous de l’alimentation. C’est un travail de longue haleine qui consiste en général à vérifier les ramifications de chaque touche pour pouvoir ensuite tout interpréter.

Ici le standard utilisé est un vieux format de clavier Polonais où on peut apercevoir deux L. Un L très classique et un Ł barré. Désormais les claviers Polonais n’ont plus qu’u seul L et le Ł s’obtient en appuyant sur des touches simultanées comme pour les accents. Mais à l’époque de cette machine, ce n’était pas aussi évident que maintenant. Maniek-86 a décidé de remapper la totalité du clavier en QWERTY US. La réalisation n’est pas optimale, je ne vais pas lui jeter la pierre, il a surement fait ça avec les moyens du bord. Les découpes sont un peu barbares et le tout tient avec de la colle. Les pièces sont simplement solidarisées entre elle avec un pistocolle… Il aurait été évidemment bien plus simple de glisser un MiniPC ou une carte mère Mini-ITX dans cet OptimaPC.

Mais le résultat est là et comme on peu le voir dans la vidéo d’introduction, le dispositif fonctionne parfaitement bien. 

 

OptimaPC : une machine a écrire transformée en PC © MiniMachines.net. 2025

Un boitier à imprimer en 3D pour travailler avec votre Steam Deck

13 mai 2025 à 08:19

Proposé à 9€ sur Cults3D, l’ensemble des fichiers nécessaires à cette impression sur Cults3D permet de retrouver dans une coque de protection solide, la console Steam Deck et un clavier Logitech Pebble Keys 2 K380s Bluetooth ou Peeble 2 Combo. Un duo qui fonctionne extrêmement bien puisque les deux appareils ont sensiblement la même taille.

Le boitier peut être imprimé dans différents matériaux même si l’auteur a préféré utiliser un filament PET-G pour plus de solidité. Du TPU a été utilisé pour les protections anti-dérapantes mais cela peut être remplacé par des éléments externes facilement.

Le boitier permet de poser face à face la console Steam Deck et le clavier comme une sorte de netbook pour travailler ou pour adresser certains jeux qui se satisfont plus de l’interface classique du PC. La présence d’un mode « bureau » sur le Deck autorise en réalité l’emploi de logiciels permettant la saisie et le format peut donc être intéressant en mobilité.

Le reste du boitier propose des fonctions intéressantes comme une béquille, une poignée mais aussi un support VESA pour pouvoir le fixer à un pied.

La partie technique est assez classique même s’il faut une grosse imprimante 3D pour pouvoir imprimer l’objet. Au moins 300 mm de large pour une impression en un unique morceau. Une version en deux éléments ne nécessitera qu’une imprimante classique avec plateau divisé en deux. Les réglages appliqués pour les impressions sont indiqués par l’auteur. 

Il faudra ajouter quelques vis M2 et M3 et inserts pour réaliser les différentes charnières de l’objet. L’auteur a également disposé un « lit » en mousse EVA pour protéger la console en interne en la calant dans son épaisseur.

Le résultat est assez réussi, il rapproche la console d’un objet que j’affectionne beaucoup et devrait pouvoir être décliné et/ou adapté à différents modèles concurrents au Steam Deck. Il n’est pas spécialement plus grand que ce que propose la pochette officielle de Valve et propose un emballage peut être plus résistant. 

Evidemment, si vous cherchez un vrai netbook avec un écran un peu plus grand, je ne peux que vous conseiller de partir visiter la page de présentation du Chuwi Minibook X 2025 actuellement en promo.

Chuwi MiniBook X 2025 : le netbook 10.51″ Intel N150 à 264€ !

Un boitier à imprimer en 3D pour travailler avec votre Steam Deck © MiniMachines.net. 2025

Un vieux Macintosh SE comme boitier Mini-ITX

6 mai 2025 à 13:04

Le Macintosh SE date de 1987, son design est rapidement devenu iconique et malgré un prix élevé 1 il a connu un fort succès. Il faut dire qu’il était assez réussi esthétiquement et qu’il était surtout très compact.

Le Macinstosh de 1984

Cela n’a l’air de rien mais en 1987 tout ne se faisait pas sur son ordinateur. Quelqu’un qui s’achetait un Macintosh SE alors se rendait bien compte qu’autour de lui rien ne fonctionnait vraiment avec. On pouvait certes s’envoyer des disquettes par la poste et pour communiquer plus vite, il fallait encore passer par le Fax. Les outils disponibles étaient souvent balbutiants et reléguaient l’outil informatique à des usages annexes, accessoires. Les entreprises s’équipaient peu à peu, mais l’outil ne devait pas prendre le pas sur l’espace disponible sur son bureau. Il fallait encore pouvoir étaler un dossier papier, griffonner une feuille, avoir un gros téléphone à cadran et généralement une calculatrice. Bref, l’objet était compact par nécessité parce que poser un gros IBM PC AT condamnait son bureau à un usage unique. Et, il faut bien l’avouer, cela ressemblait bien trop à ce que l’on trouvait sur le bureau de la secrétaire de l’époque pour que cela plaise à tout le monde. 

L’image est d’ailleurs restée. Les vieux postes 286/386 massifs sont habituellement jugés par le grand public comme des objets ringards. Les solutions comme le Macintosh SE sont considérées comme beaucoup plus mignonnes et avant-gardistes.

C’est ce qui explique sans doute qu’un internaute du nom de Josh Greenwalt se décide à embarquer son futur PC dans un boitier de Macintosh SE Hors Service. Après tout, l’espace disponible pour embarquer la puce Motorola 68000 à 7.8 MHz, le MB de mémoire vive et l’écran 9 pouces à l’époque sont largement suffisants pour abriter aujourd’hui un ordinateur un poil plus avancé.

Josh confie en effet au boitier débarrassé de toutes ses entrailles des éléments un peu plus musclé. Une carte mère Mini-ITX sur laquelle on retrouvera un AMD Ryzen 5 7600, une carte graphique RTX 3070 signée Zotac, 32 Go de mémoire vive et un stockage suffisant. Il reste même assez de place pour intégrer une alimentation en interne et bien entendu un écran LCD de 9 pouces pour remplacer le vieil écran à tube.

L’arrangement des composants est très malin, il évite notamment d’abîmer la structure du châssis afin de conserver une rigidité suffisante à l’ensemble. Un port HDMI est routé de la carte graphique vers les panneaux d’extension à l’arrière de la machine et le bloc d’alimentation bénéficie d’un pontage du même genre. Le back panel de la carte mère est quant à lui orienté de manière à se diriger naturellement vers la coque pour être facilement accessible. La connectique d’originede l’appareil est toujours présente et la coque est largement percée pour gérer une large ventilation.

A l’arrière comme sous l’engin on retrouve de larges ventilateurs Noctua pour faire circuler de l’air dans la machine. L’ensemble est suffisamment bien aéré pour remplacer régulièrement la totalité du volume d’air du petit Macintosh et ainsi éviter toute stagnation de chaleur.

Le résultat est très réussi et l’objet conserve son identité propre avec une façade fort peu altérée. La minimachine pourra trôner sur un bureau ou une étagère et donner le change en tant que relique d’une époque révolue. Tout en étant parfaitement exploitable pour tous les usages du quotidien, même les plus exigeants.

Un beau travail donc, surtout si on considère que cette transformation n’est que la seconde opérée par Josh. On peut donc s’attendre à de nouvelles modifications de ce genre. En attendant, il ambitionne de concevoir un « Faux-Macintosh » qui serait imprimable en 3D avec tous les supports nécessaires pour monter un PC Mini-ITX dedans. Histoire de proposer une solution plus facile d’emploi pour tous ceux qui voudraient faire la même chose.

Source : Digitaltrends et Josh Greenwalt 

Nécromantech : un Raspberry Pi pour faire revivre un Macintosh SE/30

 

Un vieux Macintosh SE comme boitier Mini-ITX © MiniMachines.net. 2025

Rendre son vélo idiot pour retrouver la lumière

6 mai 2025 à 08:54

Quand Francisco achète son vélo électrique, il croit à la promesse du constructeur. En liant son objet à pédales avec une application, il aura droit à la meilleure technologie disponible. Le vélo est peut-être une des plus merveilleuses extensions du corps humain d’un point de vue efficacité. Combinée à un support informatique, cette invention ne peut être que meilleure.

Et au début, c’est le cas. Francesco et son vélo vivent dans une parfaite harmonie, mêlant pédalier et High-Tech. Sauf que, patatras, le jour vient où la marque qui fabrique l’engin fait faillite. La marque c’est Vanmoof et si depuis elle a été reprise par une succursale de McLaren, elle a pendant un temps cessé toutes ses activités. Et, parmi celles-ci, la gestion de son serveur.

En quoi c’est un problème qu’une boite établie à Amsterdam coupe son serveur dans les nuages pour un type qui s’appelle Francesco et qui vit au Japon ? Et bien cela empêche tout simplement ledit Francesco d’utiliser son vélo. Pas tout son vélo, il est toujours possible de grimper dessus et de pédaler. En partie parce que la marque a prévenu ses clients qu’il fallait désactiver les autres services et en particulier les fonctions de protection du vélo.  Mais il reste un détail tout bête, sans application, impossible d’allumer la lumière de son vélo qui est totalement intégrée dans le cadre. Il faut absolument utiliser son smartphone pour cela. Ce petit bout de logiciel envoie un ordre qui censé faire le tour de la terre pour aller sur le serveur de Vanmoof avant de revenir pour dire au vélo d’allumer ses phares. Cela parait un peu fou, mais cela fait partie de la promesse de la société, « protéger » le vélo en empêchant son usage sans la bonne application et la bonne authentification sur leur site.

Pour retrouver l’usage de sa lampe, il a fallu que Francesco opère à cœur ouvert son vélo. Qu’il fasse un pontage sur les fils qui vont de la batterie vers l’éclairage avant. Ajoute sa propre batterie 18650, un interrupteur pour allumer et éteindre son éclairage, un composant de charge depuis de l’USB Type-C, fabrique un cache pour son cadre avec son imprimante 3D et remonte le tout dans son vélo. Un point important de l’opération étant qu’il soit possible de revenir en arrière en ressoudant simplement les câbles des lampes vers leur fil d’origine.

Et voilà, le vélo est désormais moins « intelligent », il n’y a par contre plus besoin d’ajouter des lampes externes par-dessus les lampes intégrées au cadre pour rouler avec…

Cette histoire est terriblement anecdotique, mais elle montre un problème qui a tendance à devenir de plus en plus fréquent. Entre les startups techno qui « pivotent » et changent de stratégie. Les constructeurs qui décident de ne plus supporter leur matériel comme Google avec Nest dernièrement ou les logiciels pris en flagrant délit d’obsolescence volontaire comme Windows 10. Cette anecdote illustre bien à quel point notre monde est de plus en plus entouré d’outils et de produits dont nous ne sommes absolument plus les maîtres. Et en quoi comprendre et documenter comment passer outre est devenu important aujourd’hui. Une lutte indispensable pour retrouver un peu d’autonomie dans un univers qui en laisse de moins en moins.

Source : Francisco.io via Nicolas.

Rendre son vélo idiot pour retrouver la lumière © MiniMachines.net. 2025

Un Bartop modulaire pour jouer ou pour travailler

5 mai 2025 à 09:58

L’idée de base a été de faire un bartop, une machine d’arcade simple et efficace à poser sur un support et qui permet de retrouver une ergonomie classique de jeu. Une manette, de gros boutons et un écran agrémenté d’enceintes.

Mais, au fur et à mesure de la construction de son projet, son auteur a décidé d’ajouter une option originale. Un clavier classique de 86 touches et un petit pavé tactile pour retrouver un engin classique.

Un objet qui lui rappelle alors ses années d’apprentissage informatique sur des solutions 8 bits au cœur des années 80. L’idée de pouvoir retrouver ses deux passions autour du même bartop devient alors limpide. Il suffirait de rendre le plateau supérieur de contrôle, connecté en USB, pour permettre un changement d’univers.

Si on ajoute au système une jolie interface pour l’écran afin de rendre l’expérience encore plus immersive, on a un résultat assez amusant.

D’un point de vue technique l’idée est donc assez simple. Autour du bartop construit en contreplaqué de 12 mm d’épaisseur et recouvert d’un vinyle imitation bois, on positionne un écran unique alimenté par une machine quelconque. Cela peut être une carte de développement comme un Raspberry Pi, un PC ou une carte mère Mini-ITX. On peut même imaginer le recyclage des composants d’un ordinateur portable dont les charnières ou le châssis auraient cassé. L’ordinateur mis en place semble être construit autour d’un vieux Celeron N2830 BayTrail de 2014 épaulé par un Linux Mint. Mais on peut imaginer évidemment beaucoup plus récent et puissant.

Un petit hub USB est positionné de manière à être facilement accessible et c’est sur celui-ci que l’on viendra déposer le plateau dont on a besoin pour jouer ou travailler. On pourrait d’ailleurs imaginer d’autres plateaux assez simplement comme une palette graphique ou un dispositif musical pour animer une soirée ou jouer de la musique avec un clavier midi.

Les entrailles de la machine nous rappellent le côté très artisanal du Bartop

Le truc amusant, c’est que ce Bartop est fait de matériel de récupération et, hormis la partie composants, la caisse en elle-même n’a pas couté bien cher. Le vinyle de décoration étant la part la plus importante d’un budget de 50$.

Des fois, je trouve cela reposant de voir des gens bricoler avec des outils simples. Pas forcément besoin d’avoir un labo de la NASA pour faire de jolies choses. Pas d’imprimante 3D, pas de graveuse laser ni de CNC. Pas même besoin d’un logiciel de CAO, juste une scie sauteuse, une perceuse et de la patience.

Le Bartop Minitel Super Famicom de Prog-Amateur

Source : Hackaday et Hackaday !

Un Bartop modulaire pour jouer ou pour travailler © MiniMachines.net. 2025

Fabriquer sa propre télécommande universelle vidéo et domotique

3 mai 2025 à 13:37

L’idée d’une télécommande universelle libre et documentée, adaptable suivant les besoins de chacun, est excellente. Ici développée sous une solution ESP32, elle parait encore un peu complexe pour le néophyte mais pourrait être déployée à plus grande échelle très facilement.

Que faire en cas de casse ou de panne de votre télécommande ? Il existe bien la solution d’une télécommande universelle qu’on va dénicher en magasin… mais il faut bien avouer que l’offre actuelle est plutôt catastrophique. Pendant un temps, de grandes marques comme Logitech avaient des produits de qualité, puis, au fur et à mesure que les produits entrée de gamme se sont développés, leur intérêt pour ces produits a disparu. Il faut dire qu’il devenait difficile de vendre de bonnes télécommandes universelles à 80€ et plus quand les concurrents en proposaient des médiocres à moins de 10€.

La solution donc, c’est celle trouvée par The Stock Pot, un vidéaste qui propose sur sa chaine une télécommande universelle construite autour d’un ESP32. Celle-ci permet non seulement une programmation fine pour piloter divers appareils classiques comme un téléviseur ou un ampli, mais elle propose également d’interagir avec tout votre univers domotique grâce à un dialogue avec ESPHome. Mieux encore, il propose sur son blog tous les éléments pour fabriquer la vôtre : code, fichiers à imprimer en 3D, circuit imprimé à réaliser par un prestataire et même la configuration nécessaire pour piloter ESPHome.

La télécommande universelle de base, très complète

Une version simplifiée avec un gros bouton vers un service de streaming facilement accessible

Une version pour enfant plus limitée avec l’impossibilité de monter le volume trop haut et des programmes pré-approuvés

Un point capital de sa proposition vient du fait qu’il est possible d’adapter très simplement une télécommande à ses besoins. Si vous recherchez un outil complexe pour piloter finement des scénarios précis, c’est tout à fait possible. Si vous voulez au contraire une télécommande simplissime pour lancer des programmes pour enfant ou mettre en route des interactions pour des scénarios domotiques dans une pièce. Ce n’est pas un problème. Le principe de cette télécommande universelle est de pouvoir s’adapter suivant n’importe quel projet. Le fait que l’on puisse prendre en compte un appui court et un appui long est également un bonus. Cela permet de programmer de multiples actions et scénarios.

La liste de course est assez courte, en plus du boitier imprimé en 3D vous aurez besoin du PCB, de quelques boutons, d’une batterie 1100 mAh, d’un module de charge USB type-C2 et de quelques vis M2.

Le projet est parfait, l’objet fini est juste adapté à l’emploi et la méthode déployée pour partager les ressources est également à applaudir. Si je puis me permettre, une petite remarque, pour parfaire totalement ce projet, j’aurais mis en place sur la page du blog de The Stock Pot un moyen de partager ses propres designs. Ainsi un internaute qui modifie le circuit imprimé ou le boitier de la télécommande pour faire une télécommande universelle plus orientée vers un usage particulier, pourrait proposer des liens vers ses fichiers hébergés, par exemple, sur Github. A noter que l’auteur propose des éléments partagés sous formats modifiables facilement dans des logiciels standards.

Enfin, je tiens à souligner un truc important sur ce projet. En ce moment, les sites qui fabriquent les PCB pour les hobbyistes, qu’il s’agisse de PCBway ici ou JLCPCB ailleurs. Des services qui sont peut-être les plus connus et qui poussent énormément d’internautes à faire des vidéos sur des projets de ce genre. Contre rémunération. Je n’ai rien à reprocher à cela, c’est un moyen de faire financer sa passion pour l’électronique et à partir du moment où c’est spécifié dans la communication de l’opération, je trouve cela tout à fait normal. Le souci que je rencontre c’est que certains internautes, et beaucoup de vidéastes en particulier, se mettent à proposer des projets absolument idiots juste pour toucher l’argent promis par ces plateformes dans leurs partenariats. Des projets qui n’ont aucun sens si ce n’est de faire des vues et de la publicité pour leurs partenaires. Ce n’est pas le cas ici et le projet répond à une vraie problématique tout en proposant une solution vraiment intéressante avec son approche vers ESPHome. Et je tiens à applaudir The Stock Pot pour cela.

Merci à Thomas pour le lien.

Fabriquer sa propre télécommande universelle vidéo et domotique © MiniMachines.net. 2025

Gestion simple de tournois sportif PyTournois

Sportifs du dimanche, on a souvent besoin de gérer des tournois très simples du type « tout le monde rencontre tout le monde » avec quelques contraintes:

  • nombre de terrains limité ;
  • temps d’attente minimal entre deux matchs ;
  • règles variées sur la gestion des scores.

Depuis une vingtaine d’années, je développe différents sites en Python/Django. Du coup j’ai fabriqué un début de site :).

Code

Libriste depuis toujours, le code du projet est sous licence GPL. Actuellement très simple, le site permet de gérer uniquement le mode « toutes les équipes se rencontrent ». Plus tard, suivant les retours, les utilisations et mon temps libre, j’ajouterai d’autres modes (par exemple pour gérer des groupes de placements).

Pour éviter les calculs inutiles, l’affectation des rencontres utilise des grilles de placement. Ces grilles sont calculées une fois pour toutes et contenues dans le projet. L’avantage est d’être efficace et rapide sur la génération de toutes les rencontres. L’inconvénient est que seules quelques combinaisons sont actuellement disponibles :)

Fonctionnement

Le fonctionnement est très simple, le principe de base est que toutes les informations sont visibles sans connexion. Il y a quatre grands rôles utilisateurs:

  • administrateur: sert surtout pour créer des comptes utilisateurs ;
  • organisateur: peut créer des équipes et réinitialiser un tournoi ;
  • arbitre: peut enregistrer/modifier les résultats des matchs ;
  • anonyme: accès à la liste des matchs et au classement.

Les règles de classement sont affichées. On peut également définir un message d’accueil. Si on veut sauvegarder les résultats d’un tournoi, il y a un export au format CSV.

Démonstration

Il y a évidemment un site de démonstration du projet. Le lien se trouve ci-dessous. Les ressources nécessaires pour faire tourner le site sont extrêmement limitées. Si les fonctionnalités du site vous conviennent et que vous voulez l’utiliser pour un club/tournois, n’hésitez pas à me contacter. Je pourrais mettre en ligne une version dédiée gratuitement.

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