Dreamhaven se sépare d’une partie de ses développeurs après l’échec de Wildgate
Vous souvenez-vous de Wildgate, l’extraction shooter PvP avec des vaisseaux spatiaux ? Il est probable que non, puisqu’à sa sortie au milieu de l’été, moins de 8 000 personnes s’étaient retrouvées simultanément sur le jeu. Plutôt décevant pour un AA uniquement basé sur le multijoueur, dont la principale publicité relayée dans la presse était qu’il avait été développé par des ex-Blizzard. Pourtant, les avis étaient tout de même assez bons, mais il est possible que les 30 € demandés en aient refroidi plus d’un. À la rédac, la direction artistique et surtout, le gameplay, nous avait rebutés dès sa première présentation. Il faut croire qu’on n’était pas seuls à trouver le concept complètement inintéressant, car la chute de joueurs a continué jusqu’à un niveau difficilement exploitable.

En début de semaine dernière, Mike Morhaime, le PDG de Dreamhaven (et ex-fondateur de Blizzard), a annoncé via LinkedIn que le groupe allait devoir se séparer d’une partie de ses salariés, sans préciser leur nombre. Il faut dire que les projets maison n’ont pas eu le succès escompté. Outre Wildgate, développé par la filiale Moonshot Games, Sunderfolk, un RPG au tour par tour développé par leur autre studio Secret Door, avait eu grand-peine à trouver son public, malgré de bons retours. On comprend alors parfaitement qu’il est difficile de maintenir une centaine d’employés si les rentrées d’argent ne suivent pas.
Malgré cela, Mike indique qu’ils maintiennent leur support sur les jeux qu’ils éditent. Si, au regard des chiffres Steam, cela peut paraître étonnant, il ne faut pas oublier qu’on ne voit pas le côté console, qui pourrait regrouper plus de joueurs. Certains commentateurs espèrent un passage de Wildgate en free-to-play pour permettre un sursaut, alors qu’il aurait sans doute dû l’être dès le départ, au vu de la boutique in-game bien merdique. Mais même avec ça, il y a peu d’espoir que la courbe de joueurs s’inverse. Alors certes, le jeu est a priori plutôt correct – sauf si on apprécie le bon gunfeel –, mais il ne s’étouffe pas dans l’originalité.
Quoi qu’il en soit, il ne semble pas que ce soit le bon moment pour se lancer dans Wildgate, tant qu’on n’en sait pas plus sur la suite. Si vous voulez néanmoins tenter l’aventure, le jeu est disponible sur Steam pour 29 €.