Vue normale

Reçu avant avant-hier

Open Printer : une imprimante papier Open Source sous RPi

30 septembre 2025 à 12:39

Vous avez été très nombreux à m’envoyer le lien vers le financement participatif de l’Open Printer. Cette imprimante papier étant assez surprenante dans son approche comme dans son esthétique, elle a semble-t-il, interrogé beaucoup d’entre vous.

Il faut dire que les deux mots sont historiquement assez antinomiques. « Open Printer » c’est un peu comme « gentil dictateur » ou « fantôme incarné », cela ne colle pas bien ensemble. Quand on parle d’imprimante classique sur Minimachines, c’est souvent pour parler des dérives des marques qui les fabriquent et qui les enferment toujours plus dans un système absolument étanche. L’exact inverse de tout ce qui est « Open » donc. On parle de DRM, d’incompatibilité, de composants et de consommables protégés et d’obsolescence programmée. Associer « Open » et « Printer » revêt presque un caractère sacrilège et pourtant, c’est bien ce qui est proposé ici en financement participatif. 

Le projet est simple, proposer au public une imprimante ouverte et libre, constructible, réparable et dont les consommables ne soient pas liés à une marque tierce. Cela parait évident mais c’est un vrai défi à relever. Sur le papier, cela ne semble avoir que des avantages. On retrouve une imprimante couleur capable de manger aussi bien des formats A4 que A3. Il sera également possible de lui donner à imprimer en longueur avec du papier en rouleau. La définition est plus  que correcte avec du 600 PPP en noir et blanc et jusqu’à 1200 PPP en couleur. Pour parvenir à ce résultat, l’imprimante se base sur une tête d’impression HP 302 massivement disponible sur le marché. L’encre peut être de n’importe quel type adapté, il suffira de remplir une cartouche pensée pour être rechargée. Une solution qui permettra de changer facilement la tête  d’impression en cas de pépin et qui évitera d’acheter de l’encre coutant au millilitre autant qu’un parfum de luxe.

La connexion à l’imprimante pourra se faire de manière classique via un port USB type-C qui se branchera à la carte Raspberry Pi Zero 2W qui servira de cerveau à l’Open Printer. L’appareil profitera de la connexion Wi-Fi de la carte pour recevoir des documents distants sans fil. Un port USB Type-A permettra également de lancer une impression en direct en connectant une clé USB et en contrôlant le tout avec un petit écran de 1.47 pouces en 320 x 172 pixels grâce à une molette de navigation. Un détail qui me fait d’ailleurs penser aux premières imprimantes 3D avant l’arrivée des petits écrans tactiles. Le tout mesurera 50 cm de large pour 10 cm de profondeur et 11 cm de hauteur. Un format qui permet d’accrocher l’Open Printer au mur pour gagner de l’espace.

Si on considère l’ensemble de ces éléments et le fait que l’objet soit documenté en format Open Source via un format Creative Commons 4.0, on a là un projet à l’étendue absolument considérable. Il faut se souvenir que les toutes premières imprimantes 3D accessibles du marché ont été fabriquées par des passionnés qui ont développé des logiciels Open Source et assemblé du matériel disponible à la vente pour tout un chacun. Soit exactement le schéma repris ici par ce projet Open Printer. Petit à petit, le foisonnement d’idées des internautes et la mise en commun des compétences de milliers d’ingénieurs et de programmeurs a fini par produire des imprimantes 3D, des protocoles et des développements de haut niveau. Un microprogramme comme Klipper est un développement libre, Open-Source qui anime le cœur de nombreux modèles d’imprimantes 3D aujourd’hui. 

Ma toute première imprimante 3D, une Anet A8, nécessitait un temps de montage et de calibration démentiel.

Aujourd’hui les imprimantes 3D sont Plug’n’Play dès la sortie du carton

La suite, on la connait. L’émulation du libre a conduit des entreprises à développer leurs propres modèles d’impression 3D en s’appuyant plus ou moins sur les développements libres. Créant un foisonnement d’idées et de solutions tel que des progrès incroyables ont été portés en quelques années. L’impression 3D qui était un loisir pour passionnés fortunés ayant beaucoup de temps libre il y a 10 ans est désormais une pratique accessible et facile aujourd’hui. 

A la lecture de la fiche technique de l’Open Printer, un détail a retenu mon attention. Le fait que le projet ne présente aucune vidéo de fonctionnement ni aucun détail sur la vitesse d’impression proposée par l’imprimante. Je suppose que l’impression d’une page ne doit pas être des plus rapide. Le détail du tarif de l’engin n’est pas non plus spécifié. Cela me chiffonnait au départ et puis je me suis posé dans la perspective de l’impression 3D. Les prix du début ont fondu très rapidement. La vitesse d’impression a également explosé. Ce qui prenait 4 heures à imprimer à ma toute première imprimante ne prend plus que 15 minutes à la toute dernière arrivée au labo.

Si Open Printer crée le même genre de mouvement de fond. Si cette imprimante Open Source est le premier domino d’un long jeu de développement et d’améliorations techniques. Il y a fort à parier que dans quelques années des kits de constructions d’imprimantes similaires soient disponibles sur le marché. Un constructeur tiers pourra très bien développer une tête d’impression sur-mesures. Un autre des kits d’alimentation en encre ou un jeu de moteurs plus rapides. Des internautes pourront proposer des formats encore plus grands pour imprimer sur du A2, par exemple, ou pour imprimer des plans ou des affiches. On peut même imaginer que d’autres constructeurs se mettent à développer des modèles basés sur le même principe comme cela a été fait dans le monde de l’impression 3D. Et tout cela serait une excellente nouvelle pour les consommateurs. Un peu moins pour les marques qui proposent depuis toujours des imprimantes à 50€ pour se rattraper ensuite sur la durée avec des kits d’encre à 35€…

Open Priner sur Crowd Supply

Open Printer : une imprimante papier Open Source sous RPi © MiniMachines.net. 2025

Ladybird Browser Gains Cloudflare Support to Challenge the Status Quo

29 septembre 2025 à 07:44
An anonymous reader shared this report from the blog Linuxiac: In a somewhat unexpected move, Cloudflare has announced its sponsorship of the Ladybird browser, an independent (still-in-development) open-source initiative aimed at developing a modern, standalone web browser engine. It's a project launched by GitHub's co-founder and former CEO, Chris Wanstrath, and tech visionary Andreas Kling. It's written in C++, and designed to be fast, standards-compliant, and free of external dependencies. Its main selling point? Unlike most alternative browsers today, Ladybird doesn't sit on top of Chromium or WebKit. Instead, it's building a completely new rendering engine from scratch, which is a rare thing in today's web landscape. For reference, the vast majority of web traffic currently runs through engines developed by either Google (Blink/Chromium), Apple (WebKit), or Mozilla (Gecko). The sponsorship means the Ladybird team will have more resources to accelerate development. This includes paying developers to work on crucial features, such as JavaScript support, rendering improvements, and compatibility with modern web applications. Cloudflare stated that its support is part of a broader initiative to keep the web open, where competition and multiple implementations can drive enhanced security, performance, and innovation. The article adds that Cloudflare also chose to sponsor Omarchy, a tool that runs on Arch and sets up and configures a Hyprland tiling window manager, along with a curated set of defaults and developer tools including Neovim, Docker, and Git.

Read more of this story at Slashdot.

Les contes de fées modernes sentent le cambouis

29 septembre 2025 à 06:20

Vous connaissez tous l’histoire du beau prince qui vient réveiller une princesse endormie en l’embrassant4, la version moderne de ce conte est un tout petit peu moins glamour. Un petit peu plus technique et tout aussi haletante.

C’est une vidéo que j’ai découverte samedi un peu par hasard et qui m’a littéralement hypnotisé. Ici point de château endormi, de sorcière, ni de dragon, pas de princesse dans un couffin de cristal, pas plus sortilèges ni d’animaux gazouillants. Non, la belle est une machine. Un robot. Un de ces bras articulés que l’on voit travailler en général dans le secteur industriel. Cueillant de lourds morceaux de carrosserie, manipulant comme une brindille des objets très impressionnants. Soudant, déplaçant et répétant sans relâche des tâches ingrates. Un de ces objets qui fascine autant qu’il fait peur. Par son absence de volonté et parce qu’il pourrait vous écraser sans la moindre émotion si vous passez dans son champ d’action. Un implacable morceau de ténacité, entièrement gorgé d’entêtement programmé.

Ce robot, tout robuste qu’il soit, n’est pourtant qu’un Achille en puissance. Il n’a beau n’être qu’un bras. Il possède un talon. Une maladie qui gangrène toutes les machines ces dernières années. Un mal insidieux que nous connaissons tous : l’obsolescence.

Ce bras robot a eu une première vie, dans un monde où on prenait soin de lui parce qu’il avait une grande valeur. Un vrai petit prince. Chouchouté par des ingénieurs aux petits soins. Si les tâches à effectuer étaient rudes, il avait droit à un bon graissage régulier, des mises à jour, une surveillance attentive. Il faut dire qu’il coûtait des dizaines de milliers de dollars. Il travaillait sans relâche, effectuant des tâches sans jamais rechigner. Avec une modestie impressionnante. Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais un regard de travers. Pas de plaintes, pas de larme, une machine.

Jusqu’au jour où… Ah on aurait bien aimé qu’elle dure encore un peu la machine. Mais voilà qu’une simple petite batterie rend l’âme et la mémoire de l’engin s’envole. Un de ses composants saute, un petit court circuit ou une chauffe insignifiante. L’engin qui coutait une fortune ne donne d’un coup plus aucun signe de vie. Incapable de se mouvoir, de répondre, d’obéir. Il se transforme alors instantanément en un tas de feraille encombrant. On appelle la société de maintenance qui dit qu’elle ne peut plus faire grand chose. Trop vieux. Plus de pièces détachées, pas vraiment de documentation, l’engin là, ils n’en veulent pas un nouveau ? Alors un petit tour aux archives, un email à la comptabilité. On se renseigne sur l’amortissement. Quoi ? Vingt ans déjà, il va falloir le remplacer. Un Fenwick entre dans l’usine, on déboulonne la bête comme la statue d’un ancien roi et on stocke le tout sur le parking, dans un coin, posé sur une palette qui plie sous son poids. Son remplacant qui est arrivé est plus léger, plus souple, plus pratique, plus fort. On patiente un peu, on lui jette un regard en passant par là. Du moins au début. Et après, c’est l’habitude. C’est un meuble, on ne le voit plus. On l’oublie vite. 

Jusqu’au jour où il faut faire de la place, alors on prend quelques photos, on colle une petite annonce et si cela n’interesse vraiment personne, on le proposera à la feraille. C’est idiot parce qu’il marche encore très bien cet engin. Les moteurs tournent toujours, les roulements sont impeccables. S’il n’y avait pas cette histoire de composant brûlé ou de mémoire perdue, on pourrait très bien le reprogrammer. Enfin, si on avait les outils, la documentation et les pièces nécessaires pour le faire.

Et c’est exactement comme cela que notre vidéaste s’est transformé en prince charmant. Il a trouvé son bras robot qui trainait au fond d’un entrepôt d’entreprise. L’a payé 200$ à condition qu’il vienne le chercher. La machine avait beau couter 40 000$ neuf, il ne faisait plus qu’encombrer…

Le reste est dans la vidéo en intro de ce billet. Un marathon de compétences techniques entièrement déployées pour faire revivre l’engin. Remplacer les pièces abîmées, comprendre comment lui parler, créer les interfaces, programmer, monter, démonter et arriver à proposer un pilotage ultra fin et réactif. Assez pour qu’un passant puisse se saisir de son interface et s’en servir imémdiatement naturellement.

Toute la vidéo est impressionnante, on n’en sort haletant devant un tel déploiement de compétences et de tenacité. L’auteur n’arrête pas une seconde. Il explique toutes les étapes, les pièges à éviter, les chemins tortueux à prendre pour parvenir au but. Une véritable quête et un résultat absolument incoyable. Et que  va t-il faire de son apprentissage ? De ses compétences et de toutes les informations accumulées ? L’ensemble va être publié en Open Source sur Github de manière à ce que d’autres puissent s’encorder derrière lui et partir à l’assaut du même Everest.

Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai toujours vu les contes pour enfants comme une manière de comprendre le monde quand on est petit. Saisir les notions de courage, de respect, d’humilité. Un peu comme des fables avec un peu plus de sucre et de guimauve. Cette histoire là n’est pas sucrée, elle sent le composant cramé et la sueur, mais si on devait illustrer quelque part la ténacité, on pourrait sans doute poser ce bras robot sur une stèle.

Bravo à l’auteur.

Retrouvez sa chaine Youtube ici : Excessive Overkill, il a également une page Patreon et un Discord.

 

Les contes de fées modernes sentent le cambouis © MiniMachines.net. 2025

Modos promet une encre numérique à rafraichissement 75 Hz

29 août 2025 à 09:33

Un kit Modos Paper Monitor mis en financement participatif sur Crowd Supply promet un rafraichissement allant jusqu’à 75 Hz sur de l’encre numérique. Mieux encore, le kit permettrait de monter des solutions Open-Hardware et donc de libérer cette technologie. 

Modos promet beaucoup. Imaginez un écran à encre numérique, insensible aux reflets provoqués par le soleil, compatible HDMI et USB, disponible de 6 à 13 pouces et réglable suivant plusieurs scénarios. Un écran au rafraichissement suffisamment rapide pour naviguer en ligne sans nuisance, pour jouer et même afficher des vidéos. Un écran compatible avec les principaux systèmes : Linux, Windows et MacOS.

Le mojo de Modos est assez simple, libérer la technologie très fermée et secrète de l’encre numérique. La grande majorité des systèmes de ce type sont opaques et utilisent des solutions propriétaires. Ce qui pose des soucis de standardisations, puisque chacun à sa sauce secrète, mais aussi augmente les tarifs. En opacifiant le matériel, les compagnies peuvent forcer la main aux acheteurs à ne piocher que dans leur catalogue et au prix qui leur convient. Tout en impactant l’amélioration de cette technologie elle-même, car ces pratiques limitent forcément l’expérimentation. Et comme ne le sait pas Luc Ferry, l’Open Source est le meilleur moyen d’améliorer les technologies en les partageant.

Modos cherche donc, en libérant cette technologie, à permettre à des programmeurs et autres ingénieurs en électronique de retrouver une certaine émulation autour d’un standard d’encre numérique plus ouvert.

Caster, le kit de développement de Modos, ouvre la voie à ce changement. Il propose une nouvelle approche en offrant au passage une nouvelle méthode de gestion pour ce type d’écrans. Basé sur un composant FPGA Open-Source, Caster permet de piloter des affichages à 60 Hz. Le système divise l’écran en de multiples zones et offre un affichage instantané du texte et des images. Chaque pixel étant piloté indépendamment, les données sont affichées quand elles arrivent. Pas besoin d’attendre un rafraichissement global et une transmission de l’entièreté d’une page pour s’activer. Un processus qui fluidifie grandement l’affichage.

La carte de connexion multi interface Glider

Mieux encore, l’électronique est indépendante de l’encre. Si vous avez déjà un panneau à encre numérique au fond d’un tiroir, le produit de Modos devrait pouvoir le prendre en charge et le transformer. Qu’il ne fasse que 4.3 pouces en nuances de gris ou 13.3 pouces en couleur, l’écran sera piloté. Chaque kit Caster est en effet livré avec une carte baptisée « Glider Mega Adapter » qui permet de connecter les principaux formats d’écrans grâce à différents connecteurs. Ce qui permet de piocher dans les modèles disponibles et même de recycler de vieilles liseuses Hors Service.

La carte de référence

 

Le kit en lui-même offre une liberté totale d’expérimentation. Loin des « couloirs » de programmation imposés par les marques classiques pour piloter chaque type de donnée. Ce qui offrira plus de latitude d’expérimentation. La carte qui sert de design de référence est construite autour d’un SoC FPGA Xolinx Spartan-6 LX16 qui exécute Caster. Elle est compatible avec de nombreux types de panneaux à encre numérique.

Le kit est disponible en deux versions, la première coute 199$ frais de port compris. Il s’agit d’un module complet avec la carte de référence pré-assemblée et livrée avec la carte nécessaire pour adapter différents panneaux ePaper. Un écran 6 pouces est également livré. Le second kit est identique, mais il est livré avec un écran de 13″ et coûte en conséquence beaucoup plus cher : 599$ port compris. Les kits sont en cours de financement, mais les produits ne seront pas expédiés avant janvier 2026.

Voir le projet sur Crowd Supply

Crowd Supply reste un système de financement participatif. Même si le projet semble très sérieux et la plateforme scrupuleuse, ce type de projet est toujours risqué. Il faut en avoir conscience.

Modos promet une encre numérique à rafraichissement 75 Hz © MiniMachines.net. 2025

LibreOffice Stakes Claim as Strategic Sovereignty Tool For Governments

Par :msmash
26 août 2025 à 16:02
The Document Foundation, which operates the popular open source productivity suite LibreOffice, is positioning the suite's newest release, v25.8, as a strategic asset for digital sovereignty, targeting governments and enterprises seeking independence from foreign software vendors and cloud infrastructure. The Document Foundation released the update last week with zero telemetry architecture, full offline capability, and OpenPGP encryption for documents, directly addressing national security concerns about extraterritorial surveillance and software backdoors. The suite requires no internet access for any features and maintains complete transparency through open source code that governments can audit. Government bodies in Germany, Denmark, and France, alongside national ministries in Italy and Brazil, have deployed LibreOffice to meet GDPR compliance, national procurement laws, and IT localization mandates while eliminating unpredictable licensing costs from proprietary vendors. "It's time to own your documents, own your infrastructure, and own your future," the foundation wrote in a blog post.

Read more of this story at Slashdot.

Linux Turns 34

Par :BeauHD
25 août 2025 à 23:40
Mark Tyson writes via Tom's Hardware: On this day 34 years ago, an unknown computer science student from Finland announced that a new free operating system project was "starting to get ready." Linus Benedict Torvalds elaborated by explaining that the OS was "just a hobby, [it] won't be big and professional like GNU." Of course, this was the first public outing for the colossal collaborative project that is now known as Linux. Above, you can see Torvalds' first posting regarding Linux to the comp.os.minix newsgroup. The now famously caustic, cantankerous, curmudgeon seemed relatively mild, meek, and malleable in this historic Linux milestone posting. Torvalds asked the Minix community about their thoughts on a free new OS being prepared for Intel 386 and 486 clones. He explained that he'd been brewing the project since April (a few months prior), and asked for direction. Specifically, he sought input about other Minix users' likes and dislikes of that OS, in order to differentiate Linux. The now renowned developer then provided a rough summary of the development so far. Some features of Linux that Torvalds thought were important, or that he was particularly proud of, were then highlighted in the newsgroup posting. For example, the Linux chief mentioned his OS's multithreaded file system, and its absence of any Minix code. However, he humbly admitted the code as it stood was Intel x86 specific, and thus "is not portable." Last but not least, Torvalds let it be known that version 0.01 of this free OS would be out in the coming month (September 1991). It was indeed released on September 17, 1991, but someone else decided on the OS name at the last minute. Apparently, Torvalds didn't want to release his new OS under the name of Linux, as it would be too egotistical, too self-aggrandizing. He preferred Freax, a portmanteau word formed from Free-and-X. However, one of Torvald's colleagues, who was the administrator for the project's FTP server, did not think that 'Freax' was an appealing name for the OS. So this co-worker went ahead and uploaded the OS as 'Linux' on that date in September, without asking Torvalds.

Read more of this story at Slashdot.

Arch Linux Faces 'Ongoing' DDoS Attack

23 août 2025 à 16:34
"Some joyless ne'er-do-well has loosed a botnet on the community-driven Arch Linux distro," reports the Register, with a distributed denial of service (DDoS) attack that apparently started a week ago. Arch maintainer Cristian Heusel announced Thursday on the project's web site that the attack "primarily impacts our main webpage, the Arch User Repository (AUR), and the Forums." We are aware of the problems that this creates for our end users and will continue to actively work with our hosting provider to mitigate the attack. We are also evaluating DDoS protection providers while carefully considering factors including cost, security, and ethical standards... As a volunteer-driven project, we appreciate the community's patience as our DevOps team works to resolve these issues. A status update Friday acknowledged "we are suffering from partial outages." The Register reports: The attack comes as the project has been enjoying a boost in mainstream success. The distro was picked by Valve to underpin the SteamOS software running on its Steam Deck handheld gaming gadget, with the company providing the project with funding for further development. Late last year, a new version of the archinstall tool was released, with a view to making the system more friendly to newcomers... For now, the Arch team is working to mitigate the attack's impact, which highlights a bootstrapping issue. Tools designed to shift traffic to mirrors in the event the main infrastructure is unavailable rely on a mirror list obtained from that same main infrastructure, with Heusel advising that users should "default to the mirrors listed in the pacman-mirrorlist package" if tools like reflector fail. Installation media can be downloaded from a range of mirrors, too, but should be checked against the project's official signing key before being trusted.

Read more of this story at Slashdot.

Remember the Companies Making Vital Open Source Contributions

16 août 2025 à 18:34
Matt Asay answered questions from Slashdot readers in 2010 as the then-COO of Canonical. Today he runs developer marketing at Oracle (after holding similar positions at AWS, Adobe, and MongoDB). And this week Asay contributed an opinion piece to InfoWorld reminding us of open source contributions from companies where "enlightened self-interest underwrites the boring but vital work — CI hardware, security audits, long-term maintenance — that grassroots volunteers struggle to fund." [I]f you look at the Linux 6.15 kernel contributor list (as just one example), the top contributor, as measured by change sets, is Intel... Another example: Take the last year of contributions to Kubernetes. Google (of course), Red Hat, Microsoft, VMware, and AWS all headline the list. Not because it's sexy, but because they make billions of dollars selling Kubernetes services... Some companies (including mine) sell proprietary software, and so it's easy to mentally bucket these vendors with license fees or closed cloud services. That bias makes it easy to ignore empirical contribution data, which indicates open source contributions on a grand scale. Asay notes Oracle's many contributions to Linux: In the [Linux kernel] 6.1 release cycle, Oracle emerged as the top contributor by lines of code changed across the entire kernel... [I]t's Oracle that patches memory-management structures and shepherds block-device drivers for the Linux we all use. Oracle's kernel work isn't a one-off either. A few releases earlier, the company topped the "core of the kernel" leaderboard in 5.18, and it hasn't slowed down since, helping land the Maple Tree data structure and other performance boosters. Those patches power Oracle Cloud Infrastructure (OCI), of course, but they also speed up Ubuntu on your old ThinkPad. Self-interested contributions? Absolutely. Public benefit? Equally absolute. This isn't just an Oracle thing. When we widen the lens beyond Oracle, the pattern holds. In 2023, I wrote about Amazon's "quiet open source revolution," showing how AWS was suddenly everywhere in GitHub commit logs despite the company's earlier reticence. (Disclosure: I used to run AWS' open source strategy and marketing team.) Back in 2017, I argued that cloud vendors were open sourcing code as on-ramps to proprietary services rather than end-products. Both observations remain true, but they miss a larger point: Motives aside, the code flows and the community benefits. If you care about outcomes, the motives don't really matter. Or maybe they do: It's far more sustainable to have companies contributing because it helps them deliver revenue than to contribute out of charity. The former is durable; the latter is not. There's another practical consideration: scale. "Large vendors wield resources that community projects can't match." Asay closes by urging readers to "Follow the commits" and "embrace mixed motives... the point isn't sainthood; it's sustainable, shared innovation. Every company (and really every developer) contributes out of some form of self-interest. That's the rule, not the exception. Embrace it." Going forward, we should expect to see even more counterintuitive contributor lists. Generative AI is turbocharging code generation, but someone still has to integrate those patches, write tests, and shepherd them upstream. The companies with the most to lose from brittle infrastructure — cloud providers, database vendors, silicon makers — will foot the bill. If history is a guide, they'll do so quietly.

Read more of this story at Slashdot.

China's Lead in Open-Source AI Jolts Washington and Silicon Valley

Par :msmash
13 août 2025 à 15:36
China has established a lead in the field of open-source AI, a development that is reportedly sending jolts through both Washington and Silicon Valley. The nation's progress has become a significant event for American policymakers in the U.S. capital. The advancement has registered as a shock within Silicon Valley, the hub of the American technology industry. From the report: The overall performance of China's best open-weight model has surpassed the American open-source champion since November, according to research firm Artificial Analysis. The firm, which rates the ability of models in math, coding and other areas, found a version of Alibaba's Qwen3 beat OpenAI's gpt-oss. However, the Chinese model is almost twice as big as OpenAI's, suggesting that for simpler tasks, Qwen might consume more computing power to do the same job. OpenAI said its open-source model outperformed rivals of similar size on reasoning tasks and delivered strong performance at low cost.

Read more of this story at Slashdot.

❌