Kubernetes Is Retiring Its Popular Ingress NGINX Controller
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Quand Qualcomm se paye Arduino le 7 octobre dernier, cela se passe plutôt bien. La marque promet d’injecter des ressources, lance une carte de développement Arduino Q et promet de ne pas toucher aux éléments fondateurs qui font le succès de ces produits auprès des utilisateurs.
La mort d’Arduino par Adafruit
Il n’aura donc pas fallu deux mois pour que Qualcomm ne modifie largement les conditions d’utilisation d’Arduino ainsi que sa politique de confidentialité. Des changements importants qui vont à l’encontre de toute la philosophie Open Source et Open Hardware de la marque historique. Lors de l’annonce du rachat, je soulignais la différence de politique entre les deux entreprises. Un Qualcomm très fermé sur lui-même et jaloux de ses secrets industriels et un Arduino plus ouvert. Cette dualité technologique a semble-t-il été résolue, à la hache.
Les nouvelles conditions d’utilisation mettent en évidence l’instauration d’une nouvelle licence beaucoup plus restrictive. Celle-ci introduit une licence perpétuelle et irrévocable sur tous les éléments proposés par les utilisateurs sur la plateforme. Chaque bout de code uploadé chez Arduino devient non pas Open Source mais propriété de Qualcomm. Une surveillance complète de toutes les fonctions employées avec l’IA, ce qui signifie que tout élément intéressant pour Qualcomm pourra être récupéré par leurs soins.
« If you cancel your account or we terminate it, we delete your account but retain information relating to your account as explained in this Privacy Policy. »
Qualcomm instaure également un changement empêchant les utilisateurs de vérifier toute violation de brevet et les nouvelles dispositions permettent également à Arduino de conserver des données personnelles pendant plusieurs années. Même si l’on supprime son compte chez eux. Au passage, Qualcomm siphonne la totalité des noms et des informations laissées chez Arduino dans leur propre base de données. Récupérant au passage les informations concernant des milliers de programmes éducatifs et donc des éléments concernant des mineurs.
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Qualcomm interdit par ailleurs des pratiques classiques dans les mondes Open Source et Open hardware comme le reverse engineering. Toute tentative d’analyse de la manière dont fonctionnent les solutions Arduino ne doivent se faire qu’après le consentement de la marque. Une position difficilement défendable face à une politique Open source.
Source : Adafruit
Qualcomm tire le frein à main sur l’Open Source d’Arduino © MiniMachines.net. 2025
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C’est via un financement participatif que la Open Book Touch devrait voir le jour. Bientôt lancée sur Crowd Supply, elle pourrait définir une sorte de norme « Open Source » du format lieuse.
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Pensée pour être à la fois accessible et facile à construire, la Open Book Touch proposera un écran de 4.26 pouces en 800 x 480 pixels d’encre numérique pilotée par une puce ESP32-S3. La dalle, dans cette diagonale, proposera 219 points par pouce de densité. Pas aussi bon qu’une Kindle Paperwhite qui propose 300 points de densité mais suffisant pour une lecture classique.
Open Book Touch
La dalle sera tactile et le châssis imprimé en 3D, elle devrait proposer une lecture très classique avec un éclairage frontal très complet. Un système de LEDs permettra de régler l’éclairage avec plusieurs nuances de couleurs. Deux jeux de LEDs chaudes et froides permettant d’ajuster le rétro éclairage aisément. Le genre de luxe fort peu cher mais qui aide à apprécier la lecture numérique.
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Le design prévoit une exploitation de l’interface par l’écran tactile, aucun bouton n’étant prévu pour piloter l’engin. Un regret pour ma part qui pourra être corrigé au vu du côté ouvert du projet. Le microcontrôleur choisi permettra de profiter d’une connexion Wi-Fi et Bluetooth pour différents usages, la puce ESP32-S3 pourra compter sur 8 Mo de mémoire SRAM et 16 Mo de mémoire flash pour le système. Une solution qui ira donc à l’essentiel et que l’on pourra accompagner de nombreux documents grâce à un lecteur de cartes MiscroSD.
L’autonomie n’est pas détaillée mais devrait être excellente avec une batterie 1800 mAh et une recharge facile par USB Type-C. Le tout pèsera 85 grammes pour 11.8 cm de haut, 7.7 cm de large et 9.6 mm d’épaisseur. Pour le moment, aucune idée de tarif pour cet objet mais la campagne est encore en pré-lancement.
La Sensor Watch
Ce qu’il y a d’intéressant avec la liseuse Open Book Touch c’est sa philosophie. Vous pourrez participer à sa campagne de financement pour recevoir l’engin. Vous pourrez également aider au financement global du projet sans contrepartie. Une fois que le projet aura été financé, Joey Castillo publiera les éléments nécessaires pour construire votre propre liseuse vous-même. Joey Castillo est un designer qui n’en est pas à sa première expérience. Il a développé notamment la Sensor Watch qui est une électronique de remplacement destinée à occuper le châssis d’une montre CASIO classique. Cette solution commercialisée 35$ permettant d’afficher l’heure locale et internationale, la température et de stocker des mots de passe. Cela permet par ailleurs d’avoir un terrain de jeu pour développer ses propres applications.
Tout l’enjeu est ici. La Open Book Touch ne sera peut-être pas la liseuse de vos rêves, mais elle servira de fondation pour construire quelque chose qui vous satisfera totalement. Envie d’une diagonale plus importante ? Il suffira de l’adapter. Envie d’un bouton pour tourner les pages ? Possible de l’ajouter. Envie de construire une solution en aluminium, en bois ou résistante à l’eau ? Aucun problème. Besoin de la placer derrière une vitre pour des raisons sanitaires ? Ce sera possible.
Par le passé, j’ai eu des demandes de liseuses pour des personnes en situation de handicap ne pouvant pas utiliser de solution tactile. Ajouter un bouton adapté à une morphologie particulière et le connecter en Bluetooth pour une manipulation plus facile sera possible. Idem pour ce violoniste me demandant s’il existait un moyen de tourner les pages de ses partitions avec une pédale ? La Open Book Touch est pensée pour abriter tous les usages et recevoir tout type d’améliorations, c’est ce qui fait tout son charme.
Sensor Watch : transformer sa montre Casio avec un Microcontroleur
Open Book Touch : la liseuse Open Source du futur ? © MiniMachines.net. 2025
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Vous avez été très nombreux à m’envoyer le lien vers le financement participatif de l’Open Printer. Cette imprimante papier étant assez surprenante dans son approche comme dans son esthétique, elle a semble-t-il, interrogé beaucoup d’entre vous.
Il faut dire que les deux mots sont historiquement assez antinomiques. « Open Printer » c’est un peu comme « gentil dictateur » ou « fantôme incarné », cela ne colle pas bien ensemble. Quand on parle d’imprimante classique sur Minimachines, c’est souvent pour parler des dérives des marques qui les fabriquent et qui les enferment toujours plus dans un système absolument étanche. L’exact inverse de tout ce qui est « Open » donc. On parle de DRM, d’incompatibilité, de composants et de consommables protégés et d’obsolescence programmée. Associer « Open » et « Printer » revêt presque un caractère sacrilège et pourtant, c’est bien ce qui est proposé ici en financement participatif.
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Le projet est simple, proposer au public une imprimante ouverte et libre, constructible, réparable et dont les consommables ne soient pas liés à une marque tierce. Cela parait évident mais c’est un vrai défi à relever. Sur le papier, cela ne semble avoir que des avantages. On retrouve une imprimante couleur capable de manger aussi bien des formats A4 que A3. Il sera également possible de lui donner à imprimer en longueur avec du papier en rouleau. La définition est plus que correcte avec du 600 PPP en noir et blanc et jusqu’à 1200 PPP en couleur. Pour parvenir à ce résultat, l’imprimante se base sur une tête d’impression HP 302 massivement disponible sur le marché. L’encre peut être de n’importe quel type adapté, il suffira de remplir une cartouche pensée pour être rechargée. Une solution qui permettra de changer facilement la tête d’impression en cas de pépin et qui évitera d’acheter de l’encre coutant au millilitre autant qu’un parfum de luxe.
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La connexion à l’imprimante pourra se faire de manière classique via un port USB type-C qui se branchera à la carte Raspberry Pi Zero 2W qui servira de cerveau à l’Open Printer. L’appareil profitera de la connexion Wi-Fi de la carte pour recevoir des documents distants sans fil. Un port USB Type-A permettra également de lancer une impression en direct en connectant une clé USB et en contrôlant le tout avec un petit écran de 1.47 pouces en 320 x 172 pixels grâce à une molette de navigation. Un détail qui me fait d’ailleurs penser aux premières imprimantes 3D avant l’arrivée des petits écrans tactiles. Le tout mesurera 50 cm de large pour 10 cm de profondeur et 11 cm de hauteur. Un format qui permet d’accrocher l’Open Printer au mur pour gagner de l’espace.
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Si on considère l’ensemble de ces éléments et le fait que l’objet soit documenté en format Open Source via un format Creative Commons 4.0, on a là un projet à l’étendue absolument considérable. Il faut se souvenir que les toutes premières imprimantes 3D accessibles du marché ont été fabriquées par des passionnés qui ont développé des logiciels Open Source et assemblé du matériel disponible à la vente pour tout un chacun. Soit exactement le schéma repris ici par ce projet Open Printer. Petit à petit, le foisonnement d’idées des internautes et la mise en commun des compétences de milliers d’ingénieurs et de programmeurs a fini par produire des imprimantes 3D, des protocoles et des développements de haut niveau. Un microprogramme comme Klipper est un développement libre, Open-Source qui anime le cœur de nombreux modèles d’imprimantes 3D aujourd’hui.
Ma toute première imprimante 3D, une Anet A8, nécessitait un temps de montage et de calibration démentiel.
Aujourd’hui les imprimantes 3D sont Plug’n’Play dès la sortie du carton
La suite, on la connait. L’émulation du libre a conduit des entreprises à développer leurs propres modèles d’impression 3D en s’appuyant plus ou moins sur les développements libres. Créant un foisonnement d’idées et de solutions tel que des progrès incroyables ont été portés en quelques années. L’impression 3D qui était un loisir pour passionnés fortunés ayant beaucoup de temps libre il y a 10 ans est désormais une pratique accessible et facile aujourd’hui.
A la lecture de la fiche technique de l’Open Printer, un détail a retenu mon attention. Le fait que le projet ne présente aucune vidéo de fonctionnement ni aucun détail sur la vitesse d’impression proposée par l’imprimante. Je suppose que l’impression d’une page ne doit pas être des plus rapide. Le détail du tarif de l’engin n’est pas non plus spécifié. Cela me chiffonnait au départ et puis je me suis posé dans la perspective de l’impression 3D. Les prix du début ont fondu très rapidement. La vitesse d’impression a également explosé. Ce qui prenait 4 heures à imprimer à ma toute première imprimante ne prend plus que 15 minutes à la toute dernière arrivée au labo.
Si Open Printer crée le même genre de mouvement de fond. Si cette imprimante Open Source est le premier domino d’un long jeu de développement et d’améliorations techniques. Il y a fort à parier que dans quelques années des kits de constructions d’imprimantes similaires soient disponibles sur le marché. Un constructeur tiers pourra très bien développer une tête d’impression sur-mesures. Un autre des kits d’alimentation en encre ou un jeu de moteurs plus rapides. Des internautes pourront proposer des formats encore plus grands pour imprimer sur du A2, par exemple, ou pour imprimer des plans ou des affiches. On peut même imaginer que d’autres constructeurs se mettent à développer des modèles basés sur le même principe comme cela a été fait dans le monde de l’impression 3D. Et tout cela serait une excellente nouvelle pour les consommateurs. Un peu moins pour les marques qui proposent depuis toujours des imprimantes à 50€ pour se rattraper ensuite sur la durée avec des kits d’encre à 35€…
Open Priner sur Crowd Supply
Open Printer : une imprimante papier Open Source sous RPi © MiniMachines.net. 2025