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Reçu aujourd’hui — 3 novembre 2025Jeux vidéo

Europa Universalis V

Par :ackboo
3 novembre 2025 à 11:00
Douze ans que nous n'avions pas eu d'Europa Universalis. Et ça me manquait, car après avoir découvert la stratégie sauce Paradox sur Hearts of Iron II en 2005, c'est cette franchise qui a cimenté mon amour pour ce studio. Pour ce cinquième épisode, développé en Espagne sous la direction de l'incontournable Johan Andersson, les développeurs de Paradox nous avaient promis une simulation historique, politique, sociologique plus complexe que tout ce que nous avions vu à présent. Je peux vous le dire tout de suite : ils ont tenu parole.

Télex

3 novembre 2025 à 09:52
Arc Raiders, le nouvel extraction shooter d'Embark Studios, a explosé tous les records lors de sa sortie le 30 octobre : plus de 200 000 joueurs simultanés ont été recensés sur Steam et le jeu fait désormais partie des meilleures ventes de la plateforme, devant Counter-Strike 2 et Battlefield 6. À ce stade, je ne sais pas si Call of Duty : Black Ops 7 pourra se permettre de faire mieux, à moins de proposer un skin Philippe Etchebest. ER.

La désunion fait la force

3 novembre 2025 à 09:33
Selon un article de Bloomberg, Rockstar vient de licencier plus d'une trentaine de ses salariés, six mois avant la sortie de GTA VI. Le syndicat Independent Workers' Union of Great Britain (IWGB) dénonce « un acte de répression antisyndical impitoyable », sachant que ces salariés avaient tous pour point commun de faire partie d'un serveur Discord privé dédié à l'organisation syndicale au sein du studio. La maison mère de Rockstar, Take-Two Interactive, a répondu rapidement aux interrogations des médias par le biais de son porte-parole Alan Lewis, lequel a déclaré avoir « mis fin à la collaboration » (un terme plus sympa pour dire « licencier ») d'un « petit nombre d'individus » (un terme plus sympa pour dire « entre 30 et 40 êtres humains ») pour « faute grave », niant toute accusation de répression antisyndicale. De leur côté, l'IWGB ont annoncé qu'ils ne comptaient pas lâcher le morceau – il est donc fort probable qu'on vous reparle de cette affaire dans les mois à venir. ER.

Nos recommandations culture pour novembre 2025

3 novembre 2025 à 07:00
Tous les mois, la rédaction vous fait profiter de sa culture éclectique et douteuse. Cette fois, on vous propose l'histoire d'une classe de 17 enfants qui se volatilise dans la nuit, une série sur des gangsters qu'on ne peut s'empêcher d'aimer et un récit interactif sur le football du futur.

[PREVIEW] Painted In Blood : dépression amateur

Par :Stuka
3 novembre 2025 à 03:14

Un an et demi après qu’on ait vu apparaitre une première vidéo de gameplay, Painted In Blood lance son accès anticipé. Annoncé comme un rétro-FPS horrifique, plus on en voyait, et plus on était enthousiastes à l’idée d’enfin pouvoir s’y essayer. Si le premier chapitre disponible est au demeurant assez court – comptez environ trois heures sans chercher tous les secrets –, il permet d’avoir une bonne idée de ce qui nous attendra par la suite. Et si ce n’est pas mauvais, on est tout de même un peu déçus.

Genre : Rétro-FPS, action-horreur | Développeur : MadCraft | Éditeur : Perp Games | Plateforme : Steam | Prix : 9,99 € | Langues : Anglais | Configuration recommandée : CPU Intel Core i7 / AMD Ryzen 7, GPU NVIDIA GeForce GTX 1080, 16 GB de RAM | Date de sortie : 23/10/2025 | Durée : Environ trois heures pour le premier chapitre de l’accès anticipé

Preview effectuée sur la version Steam.

Painted In Blood artist
Painted In Blood fight
Painted In Blood rats
Painted In Blood Fight 2

Joie, allégresse, et jeu vidéo

Painted In Blood nous place dans la peau d’Edward, un artiste peintre mobilisé pour un conflit armé duquel il revient traumatisé. De retour chez lui, il se distancie peu à peu de son épouse, Martha, pour s’enfermer dans la peinture. L’histoire nous est racontée au travers de notes – dont la police d’écriture dénote fortement avec le papier parcheminé sur lesquelles elles sont écrites, mais on y reviendra –, et des monologues du personnage principal en réaction à certains tableaux. Edward semble ainsi se remémorer les évènements qui ont amené à sa situation actuelle, en même temps que le joueur les découvre. C’est assez bien mené, l’écriture est correcte malgré quelques fautes de syntaxe par endroit, et le doublage est convaincant, même si l’acteur avait peut-être fumé trop de sans filtres avant les prises. À noter qu’il est possible de désactiver les éléments narratifs, si vraiment vous n’en avez rien à secouer. Cependant, le scénario, aussi simple soit-il, fonctionne bien pour nous faire ressentir la détresse d’Edward. À tel point qu’après avoir fini le jeu, j’avais juste envie d’aller prendre mes enfants dans mes bras. La narration justifie également la déconnexion du personnage avec le réel, et le monde cauchemardesque que l’on traverse.

Painted In Blood
Je crois qu’il manque un mot.

La direction artistique est par ailleurs très réussie : des environnements 3D très détaillés, des jeux de lumière bien utilisés, on est bien immergé dans l’action. La musique est elle aussi de bonne facture et accompagne parfaitement le déroulement du scénario. De même, les effets de particule résolument modernes agrémentent les gunfights de manière convaincante. Dommage qu’on ait l’impression que ce soient des caches misère. En effet, comme la police d’écriture mentionnée plus haut, certains éléments font très amateur. Certes, c’est le premier jeu du développeur, et c’est de l’accès anticipé. Mais quelques sprites 2D, dont certains ennemis, sont trop brouillons, et les animations trop minimalistes. On a littéralement l’impression que les monstres sont montés sur roulettes. Malheureusement, cet amateurisme se traduit également dans le game design.

Painted In Blood door bug
La porte a eu un petit problème en tombant de ses gonds.

Ô rage ! Ô désespoir… Surtout la rage en fait

Comme dans la section précédente, on va commencer par les trucs bien. D’abord, le level design. MadCraft a le bon goût de ne pas réinventer la roue : on cherche des clefs ou autres items pour ouvrir des portes, et on est régulièrement enfermé dans une arène où il faut tuer tout le monde. Les niveaux ne sont ni trop grands ni trop longs, avec une structure globalement linéaire, offrant parfois un peu plus de liberté dans des zones interconnectées. Il arrive par moment qu’on fasse du backtracking, mais c’est toujours très court, et avec des affrontements à la clef.

Du côté des combats justement, les déplacements sont agréables et rapides, bien aidés par un dash et un sprint – que j’aurai préféré voir retiré pour juste bouger à vitesse maximale en permanence –, et les quatre armes remplissent adéquatement leur rôle. Le pistolet reste utile jusqu’à la fin pour sniper certains ennemis de loin, comme ces saloperies de têtes volantes dégueulasses qui nous crachent dessus et qui ont beaucoup trop de PV. Le shotgun est la machine à DPS, dommage que le tir secondaire élargissant la gerbe de plombs pour, théoriquement, éliminer un plus grand groupe d’ennemis, soit complètement anémique. La SMG et son lance-grenade en tir secondaire est sans doute l’arme la plus efficace en toutes circonstances. Et malheureusement, l’espèce de lanceur de scies circulaires est quelque peu frustrant : capable de découper deux ou trois zombies de base avec son tir secondaire, l’attaque primaire au corps-à-corps permettant de charger un tir plus puissant est finalement bien trop dangereuse à utiliser. On a ainsi l’impression de ne jamais pouvoir utiliser ce si bel instrument de carnage à son plein potentiel.

Painted In Blood chaos
Sorte de mini-boss, le Chaos est finalement assez trivial.

Painted In Blood est développé sous UE5, et est donc forcément plus demandeur que la plupart des rétro-FPS. Cela reste acceptable puisque je tournais autour des 120 fps en 1440p avec une 7800XT. Le seul hic est le stuttering occasionnel lorsque que le jeu charge une nouvelle zone. Heureusement, cela n’arrive jamais pendant les combats. Chose étrange, le phénomène a complètement disparu en passant de Windows 11 à Linux.

Concernant les monstres eux-mêmes, si certains comme celui portant une faux dans chaque main, sont aboutis, d’autres sont plus pénibles qu’autre chose. Ces créatures armées de faux ont une attaque télégraphiée balayant un large arc qu’il faut éviter avec un dash, et restent constament dangereuses grâce à un pouvoir de téléportation. L’espèce de bourreau, en revanche, est un sac à PV qui se déplace surprenamment vite par rapport à son animation, et annonce lui aussi son attaque – un lancer de grenade – quand on s’éloigne. Le jeu nous explique d’ailleurs bien que pour s’en débarasser rapidement, il faut tirer dans sa grenade lorsqu’elle est encore dans sa main. Le problème, c’est que ce glandu ne déclenche pas son lancer de manière fiable. Même lorsqu’on s’en éloigne en le gardant en joue pour attendre le moment opportun, il arrive bien trop souvent qu’il se contente de glisser vers nous à toute vitesse. Je n’ai jamais réussi à manipuler son comportement efficacement, et me suis résolu à bourriner dessus jusqu’à ce que mort s’ensuive. Et si j’ai déjà évoqué ces têtes volantes qu’il faut tuer en trois balles de pistolet (!), je n’ai pas encore parlé de ces saletés d’araignées de mer (en tout cas, c’est ce qui s’en rapproche le plus). Elles aussi se déplacent très vite, infestent certains niveaux, sont capables d’esquiver nos balles, et sortent d’œufs qu’il est possible de détruire. L’inconvénient est que détruire ces œufs ne tue pas la bestiole à l’intérieur, non, non, non. Aucun intérêt de tirer dessus donc, et on passe à côté en espérant ne pas les toucher pour ne pas qu’ils éclosent immédiatement.

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Les effets des impacts ont de la gueule.

Ces problèmes d’équilibrage sont d’autant plus énervants que Painted In Blood propose des choses intéressantes. On débloque notamment trois pouvoirs qu’on peut activer à la volée : triple dégâts, soin et aura de protection éloignant certains ennemis. Le premier est particulièrement sympathique en combinaison avec la SMG : nos adversaires fondent comme neige au soleil. Cependant, on note là encore un bémol, les orbes violets servant de ressource pour activer ces power-ups sont assez rares, surtout si on ne cherche pas trop les secrets. Une autre mécanique forçant à élaborer des stratégies tourne autour de notre lampe torche. Il est en effet nécessaire de flasher des ennemis spécifiques avant de pouvoir leur éclater la gueule. Cette capacité est soumise à un cooldown, et on fait alors en sorte de pouvoir aligner plusieurs monstres avant de la déclencher, ou on joue avec les plafonds destructibles laissant passer de la lumière pour faire d’une pierre deux coups. La lampe sert aussi à dissiper les fantômes, la boite à jumpscare du jeu qui m’a bien plus cassé les noisettes qu’autre chose, tant se faire crier et foncer dessus par une vague tâche noire est désagréable.

La dernière originalité vient des zones hostiles de certains niveaux, qui s’accompagnent d’hallucinations visuelles et auditives pour nous coller les miquettes. Mourir dans ces zones augmente ce niveau d’hostilité, faisant apparaitre de nouveaux dangers environnementaux, plus d’ennemis, et rendant l’atmosphère encore plus lugubre. Dommage qu’on ne puisse pas faire redescendre cette hostilité. De nouveau, l’idée est bonne mais sous-exploitée.

OK, c’est de l’accès anticipé

Painted In Blood est frustrant. On discerne bien que son développeur a des idées, et les moyens de les réaliser. L’ambiance est très bonne, et même la narration est convaincante. Le level design est soigné et jamais labyrinthique, et la musique fonctionne bien avec l’action. La base des combats est bien pensée, avec des mécaniques qui ajoutent un peu de stratégie aux affrontements, et les quatre armes disponibles actuellement sont suffisantes pour qu’on puisse s’amuser à exploser des monstres par pelletée de douze. Le problème, c’est que le jeu est difficilement recommendable en l’état puisqu’au même prix de dix euros, il y a bien mieux ailleurs. En cause, un manque de finition tant sur les sprites et animations des ennemis, que sur l’équilibrage global du titre. On ne peut qu’espérer que cela s’améliore avec le temps et que Painted In Blood devienne un nouveau classique du rétro-FPS d’horreur.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

Reçu hier — 2 novembre 2025Jeux vidéo

Recall

Par :Perco
2 novembre 2025 à 08:27
Vous aimez les couleurs qui oscillent entre marron et gris ? Les plateaux plus grands que la table ? Les jeux où vos amis sont sur leur téléphone pendant l’explication des règles ? Mais vous aimez aussi les eurogames super malins qu’on a l’impression de pouvoir rejouer toute la vie ? Vous êtes au bon endroit, parce qu’on va parler du prochain jeu des créateurs de Revive.
Reçu avant avant-hierJeux vidéo

Andromeda’s Edge

Par :Kasilla
1 novembre 2025 à 11:30
Attendu par plus de 22 000 backers, le nouveau jeu de Luke Laurie (Dwellings of Eldervale, Cryo…) arrive enfin dans les boîtes aux lettres, mais aussi en boutique ! Nous avons pu tester sa version retail et elle n’a pas grand-chose à envier à la version crowdfundée (à part une foultitude de figurines et de rangements, certes).

Les Chroniques de Vaelran

1 novembre 2025 à 11:02
On était vraiment trop intrigués, à la rédac, d’un jeu qui permet d’incarner des journalistes. Comme nous. Des personnes qui ont envie de témoigner de ce qu’il se passe, de creuser quand ils trouvent des mystères, de parler de l’actualité. Comme nous. Et qui, faisant cela, peuvent se retrouver à être relativement influents. Les Chroniqueurs de Vaelran utilisent le journalisme pour masquer leurs véritables intentions : manipuler la société et tenter de faire advenir l’Utopie. Ouais. Pas totalement comme nous.

Les bons plans NoFrag du week end font la cuisine pour Halloween

Par :Estyaah
31 octobre 2025 à 18:18

Les bons plans NoFrag du week-end ne font rien comme tout le monde. Leur soirée d’Halloween se passera derrière les fourneaux, pour éviter d’avoir à filer des bonbons à des enfants mal déguisés qui ne le méritent pas. On commence par faire un gâteau. Pour cela, il faut un moule, un peu de lait concentré sucré, de la gélatine et du colorant rose. D’un autre côté, préparez du chocolat à faire couler dans un autre moule. Pensez à ne conserver que l’ogive, pour ne pas passer pour un con. Il faut ensuite l’insérer violemment dans le gâteau, puis y fourrer un peu de purée de framboise. Réservez au réfrigérateur pendant que vous préparez la boisson. Dans un grand saladier, versez de la Kronenbourg et des brisures de chips, puis ajoutez du sirop de grenadine et mélangez. Faites-y tremper de quoi faire de jolies glaces, et préparez des glaçons de bon aloi. Versez une partie de la préparation dans des poches à urine, cela fera une magnifique décoration à accrocher au plafond du salon. Et voilà ! C’est la recette d’un week-end réussi !

Les bons plans Amazon

C’est la Toussaint, mais notre expert Gothax est sorti du cimetière pour préparer une petite liste de composants pour égayer votre bureau :

Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.

Gamesplanet Code promo The Outer Worlds 2

Les bons plans Gamesplanet

Enfin ! C’est le retour des codes promo ! Avec le code NOFRAGWORLD, notre partenaire Gamesplanet propose 11 % de réduction sur The Outer Worlds 2, qui n’a pas l’air si mal. Cela fait l’édition Standard à 62 €, et l’édition Premium à moins de 89 €. Attention, ce sont des versions Microsoft Store. Et bien sûr, il y a aussi plein d’autres réductions :

Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

Sortie de MISERY, un mélange de S.T.A.L.K.E.R. et d’extraction shooter low poly

Par :Estyaah
31 octobre 2025 à 15:29

On vous en avait parlé au début du mois, MISERY est une sorte d’extraction shooter qui reprend l’ambiance et le concept de S.T.A.L.K.E.R., mais avec de gros pixels et une direction artistique particulière, pour ne pas dire moche. Il est sorti le 23 octobre dernier, et semble convaincre les joueurs : en plus d’un avis globalement positif, plus de 5 000 personnes arpentent les zones agencées de manière procédurale à la recherche d’anomalies à piller ou de monstres à transformer en passoire. À noter qu’il est possible d’y jouer en solo ou en équipe jusqu’à cinq en coopération.

Malgré l’engouement, il ne faut pas trop en attendre : il s’agit d’un petit jeu, avec des contrôles et un feeling « clunky », typique des jeux eurojank. Il a néanmoins l’air de posséder un certain charme, et l’équipe de développement est déterminée à continuer d’apporter du contenu, comme l’indique la feuille de route sur Steam.

Si vous êtes curieux, vous pouvez retrouver MISERY à –10 % sur Steam, soit moins de 9 € jusqu’au 6 novembre.

Ball X Pit

31 octobre 2025 à 07:00
« Je suis abonné à Canard PC pour rester connecté à ce que le jeu vidéo a de plus fin à proposer artistiquement. Pour entendre souffler l’art vivant à travers mes ventirads, caresser ma manette comme les formes blasphématoires de statues centenaires. Et ce con me parle d’un casse-briques. »

[TEST] Battlefield 6 : opération Pantoufles du Désert

Par :Estyaah
31 octobre 2025 à 10:44

Après être devenus la risée des joueurs lors de la sortie catastrophique de Battlefield 2042, les développeurs de la licence phare d’Electronic Arts avaient fort à faire. L’innovation n’avait pas vraiment convaincu, alors il fallait quelque chose de connu, de rassurant. Pourtant, tous les signaux étaient encore au rouge vif jusqu’à juillet, mais DICE a surpris tout le monde avec une bêta qui a remporté un sacré succès. Battlefield 6, le dixième épisode majeur de la série, semblait assouvir tous les fantasmes des joueurs – ou presque. Un retour aux épisodes mythiques, mais légèrement modernisé, notamment dans ses déplacements. Malheureusement, pendant ces phases de tests, on n’avait pas vu de grandes cartes, ce qui laissait craindre le pire. On avait tort, les modes de jeu à grande échelle sont également très réussis. Sortez les BN et votre pyjama, on va replonger dans le confort moelleux du passé.

Genre : battlefield | Développeurs : Battlefield Studios | Éditeur : Electronic Arts | Plateforme : SteamEpic Games Store, EA App | Prix : 69,99 € | Langues : Français, Anglais | Configuration recommandée : Core i7-10700 / Ryzen 7 3700X, 16 Go de RAM, RTX 3060Ti / RX 6700-XT / Arc B580 | Date de sortie : 10/10/2025 | Durée de jeu : 8 heures de souffrance pour la campagne solo, à condition que ça ne plante pas avant, mais des dizaines d’heures bien sympathiques en multi

Test réalisé sur une version EA App via EA Play Pro.

Une campagne solo digne des pires Call of Duty

On n’achète pas un Battlefield pour sa campagne solo, et Battlefield 6 ne fait pas exception. Le scénario est soporifique, les situations sont bien souvent complètement débiles, et l’IA est bête à manger du foin. Certains pourraient dire que ce n’est pas si catastrophique, vu que l’équipe originelle s’est fait dégager et que le projet a été rebooté après plusieurs années de développement. Il y a matière à débattre, puisque si vous avez de la chance, un bug de script vous empêchera de poursuivre au-delà de la troisième mission, vous permettant de mieux employer votre temps, et ainsi éviter le tir au pigeon et les mauvais doublages. Heureusement, le multijoueur a bénéficié d’un peu plus de soin.

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Retour aux sources

Et les véhicules ?
Les véhicules terrestres sont faciles à prendre en main, mais les aériens nécessitent un peu d’entraînement pour les maîtriser. Il est possible de le faire sur des serveurs du mode Portal, afin de préserver son K/D ratio et sa crédibilité sur les serveurs public.

C’est indéniable, les équipes de développement de Battlefield 6 ont tiré des leçons de la débâcle Battlefield 2042. Fini les opérateurs indiscernables d’une équipe ou d’une autre avec des pouvoirs spéciaux, on retourne aux classes de soldats définies il y a 19 ans dans Battlefield 2142 : assaut, ingénieur, soutien et éclaireur. À noter qu’il y a eu quelques remaniements, comme la balise de réapparition qui passe chez l’assaut et le défibrillateur chez le soutien, ce qui semble plutôt logique au final. Les plus anciens me diront qu’il y avait une cinquième classe, et ils auront raison : le commandant manque cruellement pour structurer les parties de BF 6… mais on y reviendra. Quoi qu’il en soit, ce sont ces mêmes classes que l’on retrouvait déjà dans Battlefield 3, qui est devenu petit à petit la référence, la madeleine de Proust pour une grande majorité des joueurs – ou du moins, ceux qui ouvrent le plus leur gueule sur Reddit. Ça tombe bien, c’est aussi l’épisode que j’ai le plus poncé, et on ne va pas se mentir, ça fait plaisir de retrouver ses pantoufles. Les développeurs ont même eu la gentille attention de remettre la carte Operation Firestorm – légèrement adaptée –, pour jouer sur la corde nostalgique tout en s’épargnant du travail de level design. Bon, c’est un peu dommage qu’ils aient pris une map un peu osef, et pas Caspian Border, par exemple, mais c’est déjà mieux que rien.

On ne va pas vous refaire tout le topo, chaque classe possède des capacités propres, ainsi que des armes de prédilection qui bénéficient d’un petit avantage. Mais on peut également utiliser celles des autres – sauf en mode Armes Verrouillées –, ce qui permet de prendre un éclaireur avec un pistolet-mitrailleur pour jouer furtif, par exemple. Pas trop de surprise côté gameplay, il est très agréable : même si on est dans un jeu plutôt arcade, le feeling est très correct, et il y a un peu de recul sur la plupart des pétoires. Le fusil à pompe, entre autres, donne une très bonne sensation de puissance, et fait facilement rager les adversaires à courte portée. Le TTK (Time To Kill) est d’ailleurs plutôt bon sur les modes classiques de Battlefield 6. Il faudra quelques balles pour abattre un ennemi, ce qui lui laissera tout de même généralement le temps de voir la mort arriver, à l’exception d’un coup de fusil de précision dans la tête. Et dans ce cas précis, même le meilleur médic ne pourra réussir de réanimation.

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Call of Dufield ou Battleduty ?

Lors de la bêta en août, malgré un engouement extraordinaire, de nombreuses voix s’étaient élevées contre la callofdutysation du gameplay, le rendant soi-disant plus frénétique qu’un TDAH cocaïnomane. Les développeurs ont bien annoncé avoir ajusté quelques valeurs pour la forme, mais même si les mouvements semblent plus nerveux que dans les opus précédents, c’est aussi à cause des cartes beaucoup plus resserrées. Alors oui, on se rapproche légèrement d’un Call of Duty dans les déplacements et certains modes de jeu, mais ce n’est pas ce qui caractérise l’expérience globale de ce nouveau Battlefield. Pour autant, même les plus grandes maps comportent beaucoup moins de zones vides que l’ancêtre BF 3, par exemple, rendant le tout bien plus dynamique. On retrouve de nombreux choke points autour des zones à capturer pour concentrer l’action, et la plupart du temps, ceux-ci sont assez exposés. Difficile de rester à camper comme un noob sans se faire rapidement prendre par-derrière. Certains crient à la trahison, mais je trouve au contraire que cela encourage le teamplay qui fait tout le sel du jeu, contrairement à son concurrent direct, dont la production est assurée par les larmes de ses joueurs. Certes, faire des kills est toujours récompensé, mais quelques bons médics peuvent renverser une partie, tandis qu’une équipe bien organisée avec un blindé peut détruire la défense ennemie de manière implacable. C’est d’ailleurs à ce moment qu’on se rend compte que les autres joueurs – ceux qui ne sont pas dans notre escouade de vieux poilus – sont tous des cons. Pourquoi ces abrutis arrêtent-ils de défendre le point D pour attaquer le point A, alors qu’on est déjà en train de le capturer ? Tout simplement parce qu’il n’y a aucune coordination entre escouades, ce qui peut parfois être très frustrant. Heureusement, d’autres fois, ça se passe bien, mais on a tout de même le sentiment que la chance est une composante non négligeable pour gagner une partie.

De la nouveauté, mais pas trop

Même si on se trouve en terrain conquis, Battlefield 6 apporte quelques nouveautés, dont le mode Expansion. C’est sans doute celui qui est le plus intéressant. On commence sur une grande carte avec plein de points à capturer, comme en Conquête. Mais l’équipe qui en contrôle le plus fait monter sa jauge. Une fois pleine, l’équipe marque un point, et la zone la plus proche de son spawn disparaît. Et ainsi de suite jusqu’à atteindre le score de 3, chaque manche restreignant un peu plus le champ de bataille. Cela apporte beaucoup de dynamisme et permet souvent des retournements de situation. Avec la saison 1 sortie le 28 octobre, on voit aussi l’apparition du mode Point d’Attaque, qui propose de capturer un unique point central mettant deux escouades face à face. Contrairement à tous les autres modes de jeu, il n’y a pas de respawn après la mort, il faudra attendre la fin de la manche. Cela engendre un gameplay rapide, sans pour autant verser dans la copie foireuse de Call Of et ses morts sans conséquences, contrairement à Roi de la colline ou Team Deathmatch.

Sur les premiers jours, la plupart des joueurs pestaient contre les cartes de Battlefield 6 en disant qu’aucune n’était mémorable, et que seules celles des jeux datant d’une quinzaine d’années avaient grâce à leurs yeux. Force est de constater qu’il suffisait d’arrêter de chouiner cinq minutes pour s’y habituer. Certes, elles manquent un peu de Levolution tant mis en avant dans Battlefield 4, qui modifiait spectaculairement les zones de jeu, mais elles ont tout de même un certain charme. Pic de la Libération en est un bon exemple : son level design propose beaucoup de dénivelés et de manières de contourner les objectifs, ainsi qu’une esthétique plutôt réussie. J’ai également apprécié Vallée de Mirak pour sa disposition un peu plus classique avec ses deux immeubles en construction au milieu. Si je trouve Empire State très réussie, aussi bien au niveau du gameplay qu’artistiquement, cet avis n’est pas partagé par tous les joueurs. Une partie d’entre eux la trouve trop frénétique, trop restreinte, forçant l’action en permanence sans avoir de répit. Offensive Ibérique et Siège du Caire m’ont l’air moins réussies, même si certaines zones sont sympas à jouer. En revanche, je n’ai pas du tout adhéré à Nouvelle-Sobek, qui m’a parue plus vide et un peu moche. Enfin, la nouvelle map Plaine de l’Or Noir semble faire l’unanimité : elle est à chier. Très peu de couverts et des petites collines en bordure, parfaites pour y flanquer un blindé qui pourra mitrailler tranquillement, et vous avez la recette des parties bien frustrantes pour l’infanterie.

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Des défis de con, mais une progression correcte

Comme dans quasiment tous les épisodes de la série, des équipements spécifiques sont verrouillés derrière des défis à réaliser. Pour certains, il suffit d’emmagasiner de l’XP et monter de niveau, mais pour d’autres, il faut remplir des conditions plus ou moins pénibles. C’est d’autant plus énervant quand il s’agit de la balise de réapparition de l’assaut, bloquée derrière une série de kills à réaliser sous adrénaline, alors que la seringue met deux secondes à être injectée, et qu’elle ne dure que quatre de plus. Git gud, diront les uns, mais les autres iront farmer ça sur un serveur personnalisé rempli de bots, parce qu’ils n’ont pas que ça à faire. En revanche, si vous n’avez pas d’exigence particulière et que vous accueillez les déblocages comme ils viennent, la progression « naturelle » est assez généreuse : rares sont les parties où l’on ne reçoit pas une petite merdouille (poignée, viseur…) pour son arme favorite.

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Un Battle Royale quand même un peu osef

Pour atteindre ses 100 millions de joueurs, Electronic Arts a compté sur son mode free-to-play, REDSEC, sorti le 28 octobre avec la saison 1 de Battlefield 6. Si Call of Duty le fait avec Warzone, pourquoi pas eux ? Alors on prend la photocopieuse, et c’est parti ! Un respawn à la première mort ? Check. Une tour pour rappeler les membres de l’équipe morts une seconde fois ? Check. Des armes de différentes couleurs pour indiquer leur rareté ? Check. Des missions pour obtenir des bonus ? Check. Des plaques d’armure ? Check. Un TTK long comme un jour sans pain ? Check. Des visuels en intérieur dignes d’un jeu mobile ? Check. Bon, on est un peu mauvaise langue, car la plupart de ces mécaniques étaient déjà disponibles dans Firestorm, le Battle Royale de Battlefield V sorti avant Warzone. Est-ce que ça en fait un bon jeu ? Difficile à dire. N’étant pas du tout fan de Warzone, je trouve la proposition de DICE tout aussi fade et inintéressante. Comme pour son concurrent, ce mode ne procure pas vraiment de sensations. En duo ou à quatre uniquement (avec des gens au hasard, si on n’a pas d’amis), on se balade, on loot, on meurt, on revient… Pas de tension, pas d’enjeu, pas d’émotion. On est très loin de ce que peut proposer PUBG et ses moments de stress menant à la satisfaction d’avoir dominé le serveur. Cependant, ça pète un peu plus de partout, et quand les planètes s’alignent, on peut passer de bons moments. Pas de raison pour ceux qui aiment les jeux sans saveur de détester celui-ci.

D’autre part, EA met un second mode gratuit à disposition, Survie (Guntlet dans la langue de Mr Bean), une sorte de mélange des genres en quatre manches. On commence avec huit équipes, sur une carte de taille moyenne, et un mode aléatoire parmi une sélection. Il y a de l’extraction de données, de la capture de point, de la démolition, etc. À chaque fois, on repart sur une autre map plus petite, jusqu’à l’affrontement final. J’ai trouvé ça moins nul que le Battle Royale, car le TTK est un peu plus court, malgré la plaque d’armure. On se rapproche du feeling des « vrais » modes de jeu de Battlefield 6, comme pour donner un avant-goût aux prolos qui n’ont pas raqué 70 boules pour le jeu complet. Il y a donc peu de chance que je relance l’un ou l’autre des modes gratuits, puisqu’ils sont nettement moins sympathiques à jouer que les autres.

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Des menus ignobles, compensés par une direction artistique plutôt solide

Et le son, dans tout ça ?
Heureusement que ce n’est pas un jeu trop tactique, car la spatialisation est assez calamiteuse. Néanmoins, le sound design global est plutôt bon. Les armes ont de la patate et les explosions sont crédibles.

S’il y a bien une chose qui met tout le monde d’accord, c’est le menu absolument atroce, lui aussi pompé sur le copain Call of Duty. Absolument merdique à la souris, il présente des bandeaux horizontaux imbitables. Évidemment, c’est encore pire si l’on navigue dans le Season Pass, avec ses couleurs qui te pètent à la gueule et ses boutons partout. On sent que les free-to-play chinois ont également été une forte inspiration, notamment sur la monétisation. On n’ira pas jusqu’à parler de pay-to-win, mais il est possible d’acheter des paquetages d’arme, c’est-à-dire des armes déjà modifiées, même si on ne les a pas encore débloquées dans la progression classique. La partie configuration est heureusement plus sobre, mais complètement bordélique. Alors OK, c’est très bien de proposer des centaines de paramètres, mais reprenez au moins les bonnes idées de la concurrence : une barre de recherche ! Actuellement, retrouver une petite option en particulier est un véritable calvaire, d’autant plus que lorsque l’on valide, on est renvoyé au menu racine. Incroyablement débile. On vous conseille donc de ne pas vous tromper dans vos réglages pour éviter de trop y revenir.

Heureusement, la partie technique du titre a bénéficié de plus d’attention : le moteur Frosbite en a encore sous le coude et propose une direction artistique très réussie. Au-delà de l’ambiance, le titre offre de très beaux visuels, que ce soit en extérieur ou en intérieur, sauf en mode Battle Royale, où les pièces presque vides détonnent avec les jolis environnements. C’est certainement pour préserver les performances sur les consoles dans ce mode à 100 joueurs. Par contre, même sur les plus grandes cartes en conquête, le jeu tourne vraiment bien, quel que soit le matériel utilisé. Évidemment, il faudra jouer avec les curseurs, mais le résultat semble très bon, comme le confirment plusieurs benchmarks.

Mais c’est bien, en fait !

Battlefield 6 est une réussite. On l’avait déjà entraperçu lors de la bêta en août, mais il restait une part d’incertitude quant aux grandes cartes, qui n’avaient pas été dévoilées. Finalement, c’est le grand retour de Battlefield dans la course aux FPS à gros budget, et ça marche du tonnerre. Les modes de jeu sont chouettes – surtout Expansion –, les cartes sont agréables, les armes sont cool à jouer, le teamplay est génial, c’est joli et les performances sont bonnes… Heureusement qu’Electronic Arts nous montre qu’il sait quand même faire de la merde avec le solo, complètement nul et buggé, parce que sinon on n’y croirait pas. D’un autre côté, REDSEC, le Battle Royale free-to-play, est très convenu. Il reprend presque trait pour trait son concurrent direct, Warzone, avec un tout petit peu plus de spectacle et un gameplay légèrement plus lent, mais sans réelle âme. Enfin, le second mode de jeu gratuit, Survie, est sympa, sans plus. Il permet de s’amuser un peu avec ses rounds successifs à objectifs variables, si on n’a pas 70 € à investir dans le jeu complet. En bref, si vous avez aimé Battlefield 3 et 4 – vous êtes donc vieux –, on a toutes les raisons de croire que vous apprécierez celui-là.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

Des nouvelles de la presse « j’y vais »

Par :Kocobé
31 octobre 2025 à 07:00
Attention, je m’apprête à balancer le scoop le moins juteux de l’histoire : la presse jeu vidéo va mal. Et même si on observe de formidables initiatives éditoriales fleurir çà et là (on pense à Aftermath outre-Atlantique ou à Origami par chez nous), il ne faut pas attendre bien longtemps pour tomber sur une énième mauvaise nouvelle dans le milieu. D’après des témoignages publiés en ligne et vérifiés par VGC, Valnet (comprendre une sorte de Reworld canadien) vient de trancher dans le vif de l’équipe éditoriale du site The Gamer qui voit des services entiers éradiqués. D’ailleurs, toujours d’après VGC, décidément peu avare en mauvaises nouvelles, la plateforme de relation presse Press Engine (honnie d’Ellen Replay) estime que le nombre de journalistes jeu vidéo a diminué de 1 200 têtes de pipe en deux ans, soit un quart d’une espèce résolument en voie de raréfaction. K.

Télex

Par :Kocobé
30 octobre 2025 à 14:00
Avez vous déjà essayé de saupoudrer de la drogue sur votre drogue afin de lui donner un petit goût supplémentaire de drogue à la drogue ? Non ? Inutile d'appeler votre dealer : Poncle, le développeur de Vampire Survivors vient d'annoncer un DLC sur le thème de Balatro. Et c'est déjà disponible. K.

Netflix à la rescouxe

Par :Kocobé
30 octobre 2025 à 07:00
Vous savez, dans les RPG, quand votre personnage est empoisonné et que vous n’avez pas de moyen immédiat de le traiter et que vous êtes là, à regarder avec tension ses points de vie diminuer en vous demandant si vous arriverez chez le soigneur à temps. Eh bien, quand on jette un œil aux résultats financiers du premier semestre 2025 de Don't Nod, on ne peut pas s’empêcher d’avoir un sentiment similaire. Car, malgré le triste plan social de cette année, l’éditeur français qui ne fait plus vraiment rêver continue de voir ses bas de laine fondre comme neige au soleil avec, notamment, une perte de presque 21 millions d’euros sur les six mois concernés. Don't Nod reconnaît des résultats commerciaux décevants pour son dernier gros titre, Lost Records : Bloom & Rage, mais annonce dans le même temps un juteux partenariat de développement avec Netflix qui devrait lui donner un peu d’air. K.

skate.

Par :Perco
30 octobre 2025 à 07:00
On pensait la saga Skate rangée au grenier, comme un vieux rider aux genoux en miettes. Mais EA, jamais à court d’idées pour transformer la nostalgie en microtransactions, a décidé de la ressusciter. Résultat : skate. (sans numéro ni majuscules, c’est trop 2007), quinze ans après Skate 3. Un jeu qui promet de relancer le skate virtuel… tout en rappelant que rien n’est gratuit, sauf la chute.

UNHINGED, le FPS alliant survie et gestion de la santé mentale, se dévoile

Par :Loulou
29 octobre 2025 à 19:12

Pour clôturer le showcase Galaxies Showcase – Autumn 2025, le studio Unifiq Games a dévoilé leur vision du FPS de survie et de construction nommé UNHINGED. En dehors des mécaniques de gameplay bien connues par les aficionados du genre, ce jeu se distingue avant tout par la gestion de la santé mentale. En effet, la construction de tapis roulants automatisés et vivre seul en autarcie contre sa volonté sur une île, ça ne satisfait pas forcément tout le monde. Ainsi, pour ne pas perdre les pédales, il vous faudra porter une attention particulière à votre équilibre mental.

Côté narration, vous serez pris au piège dans l’expérience étrange d’une entreprise se déroulant sur une île rétrofuturiste. Sans sombrer dans la folie, vous devrez survivre et récolter des ressources pour construire divers équipements, et également résoudre des énigmes tordues. Pour le moment, le jeu n’a pas de fenêtre de sortie annoncée.

À la rédac, les jeux de survie ne sont pas trop notre came, mais l’aspect énigme et gestion de la santé mentale pourraient s’avérer intéressants. Si vous êtes intrigués par le concept d’UNHINGED, vous pouvez ajouter ce dernier à votre liste de souhaits sur Steam et dès à présent, vous inscrire aux playtests privés qui arriveront prochainement.

Des playtests pour Will: Follow the Light, le walking sim dans la neige

Par :Loulou
29 octobre 2025 à 18:38

Comme indiqué durant le Galaxies Showcase – Autumn 2025, Will: Follow the Light, le walking sim développé et édité par le TomorrowHead, a démarré ses playtests fermés en fin de semaine dernière. Pour rappel, vous incarnerez Will qui partira à la recherche de son fils disparu à la suite d’une catastrophe naturelle. Vous aurez la possibilité d’utiliser différents moyens de locomotion (un traineau de chien et un voilier) pour traverser la mer déchaînée et les montagnes enneigées, ainsi que résoudre diverses énigmes.

Si vous souhaitez participer à ces playtests qui dureront jusqu’au 7 novembre, vous pouvez consulter le présent de billet de blog Steam pour en apprendre davantage. Le jeu est toujours prévu pour cette fin d’année sans autre précision.

En attendant l’annonce d’une date de sortie, vous pouvez toujours ajouter Will: Follow the Light à votre liste de souhaits Steam et tenter de participer aux playtests fermés, si vous êtes intéressé.

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