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Reçu aujourd’hui — 31 octobre 2025Jeux vidéo

Les bons plans NoFrag du week end font la cuisine pour Halloween

Par :Estyaah
31 octobre 2025 à 18:18

Les bons plans NoFrag du week-end ne font rien comme tout le monde. Leur soirée d’Halloween se passera derrière les fourneaux, pour éviter d’avoir à filer des bonbons à des enfants mal déguisés qui ne le méritent pas. On commence par faire un gâteau. Pour cela, il faut un moule, un peu de lait concentré sucré, de la gélatine et du colorant rose. D’un autre côté, préparez du chocolat à faire couler dans un autre moule. Pensez à ne conserver que l’ogive, pour ne pas passer pour un con. Il faut ensuite l’insérer violemment dans le gâteau, puis y fourrer un peu de purée de framboise. Réservez au réfrigérateur pendant que vous préparez la boisson. Dans un grand saladier, versez de la Kronembourg et des brisures de chips, puis ajoutez du sirop de grenadine et mélangez. Faites-y tremper de quoi faire de jolies glaces, et préparez des glaçons de bon aloi. Versez une partie de la préparation dans des poches à urine, cela fera une magnifique décoration à accrocher au plafond du salon. Et voilà ! C’est la recette d’un week-end réussi !

Les bons plans Amazon

C’est la Toussaint, mais notre expert Gothax est sorti du cimetière pour préparer une petite liste de composants pour égayer votre bureau :

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Gamesplanet Code promo The Outer Worlds 2

Les bons plans Gamesplanet

Enfin ! C’est le retour des codes promo ! Avec le code NOFRAGWORLD, notre partenaire Gamesplanet propose 11 % de réduction sur The Outer Worlds 2, qui n’a pas l’air si mal. Cela fait l’édition Standard à 62 €, et l’édition Premium à moins de 89 €. Attention, ce sont des versions Microsoft Store. Et bien sûr, il y a aussi plein d’autres réductions :

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Merci à tous pour votre soutien !

Sortie de MISERY, un mélange de S.T.A.L.K.E.R. et d’extraction shooter low poly

Par :Estyaah
31 octobre 2025 à 15:29

On vous en avait parlé au début du mois, MISERY est une sorte d’extraction shooter qui reprend l’ambiance et le concept de S.T.A.L.K.E.R., mais avec de gros pixels et une direction artistique particulière, pour ne pas dire moche. Il est sorti le 23 octobre dernier, et semble convaincre les joueurs : en plus d’un avis globalement positif, plus de 5 000 personnes arpentent les zones agencées de manière procédurale à la recherche d’anomalies à piller ou de monstres à transformer en passoire. À noter qu’il est possible d’y jouer en solo ou en équipe jusqu’à cinq en coopération.

Malgré l’engouement, il ne faut pas trop en attendre : il s’agit d’un petit jeu, avec des contrôles et un feeling « clunky », typique des jeux eurojank. Il a néanmoins l’air de posséder un certain charme, et l’équipe de développement est déterminée à continuer d’apporter du contenu, comme l’indique la feuille de route sur Steam.

Si vous êtes curieux, vous pouvez retrouver MISERY à –10 % sur Steam, soit moins de 9 € jusqu’au 6 novembre.

Ball X Pit

31 octobre 2025 à 07:00
« Je suis abonné à Canard PC pour rester connecté à ce que le jeu vidéo a de plus fin à proposer artistiquement. Pour entendre souffler l’art vivant à travers mes ventirads, caresser ma manette comme les formes blasphématoires de statues centenaires. Et ce con me parle d’un casse-briques. »

[TEST] Battlefield 6 : opération Pantoufles du Désert

Par :Estyaah
31 octobre 2025 à 10:44

Après être devenus la risée des joueurs lors de la sortie catastrophique de Battlefield 2042, les développeurs de la licence phare d’Electronic Arts avaient fort à faire. L’innovation n’avait pas vraiment convaincu, alors il fallait quelque chose de connu, de rassurant. Pourtant, tous les signaux étaient encore au rouge vif jusqu’à juillet, mais DICE a surpris tout le monde avec une bêta qui a remporté un sacré succès. Battlefield 6, le dixième épisode majeur de la série, semblait assouvir tous les fantasmes des joueurs – ou presque. Un retour aux épisodes mythiques, mais légèrement modernisé, notamment dans ses déplacements. Malheureusement, pendant ces phases de tests, on n’avait pas vu de grandes cartes, ce qui laissait craindre le pire. On avait tort, les modes de jeu à grande échelle sont également très réussis. Sortez les BN et votre pyjama, on va replonger dans le confort moelleux du passé.

Genre : battlefield | Développeurs : Battlefield Studios | Éditeur : Electronic Arts | Plateforme : SteamEpic Games Store, EA App | Prix : 69,99 € | Langues : Français, Anglais | Configuration recommandée : Core i7-10700 / Ryzen 7 3700X, 16 Go de RAM, RTX 3060Ti / RX 6700-XT / Arc B580 | Date de sortie : 10/10/2025 | Durée de jeu : 8 heures de souffrance pour la campagne solo, à condition que ça ne plante pas avant, mais des dizaines d’heures bien sympathiques en multi

Test réalisé sur une version EA App via EA Play Pro.

Une campagne solo digne des pires Call of Duty

On n’achète pas un Battlefield pour sa campagne solo, et Battlefield 6 ne fait pas exception. Le scénario est soporifique, les situations sont bien souvent complètement débiles, et l’IA est bête à manger du foin. Certains pourraient dire que ce n’est pas si catastrophique, vu que l’équipe originelle s’est fait dégager et que le projet a été rebooté après plusieurs années de développement. Il y a matière à débattre, puisque si vous avez de la chance, un bug de script vous empêchera de poursuivre au-delà de la troisième mission, vous permettant de mieux employer votre temps, et ainsi éviter le tir au pigeon et les mauvais doublages. Heureusement, le multijoueur a bénéficié d’un peu plus de soin.

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Retour aux sources

Et les véhicules ?
Les véhicules terrestres sont faciles à prendre en main, mais les aériens nécessitent un peu d’entraînement pour les maîtriser. Il est possible de le faire sur des serveurs du mode Portal, afin de préserver son K/D ratio et sa crédibilité sur les serveurs public.

C’est indéniable, les équipes de développement de Battlefield 6 ont tiré des leçons de la débâcle Battlefield 2042. Fini les opérateurs indiscernables d’une équipe ou d’une autre avec des pouvoirs spéciaux, on retourne aux classes de soldats définies il y a 19 ans dans Battlefield 2142 : assaut, ingénieur, soutien et éclaireur. À noter qu’il y a eu quelques remaniements, comme la balise de réapparition qui passe chez l’assaut et le défibrillateur chez le soutien, ce qui semble plutôt logique au final. Les plus anciens me diront qu’il y avait une cinquième classe, et ils auront raison : le commandant manque cruellement pour structurer les parties de BF 6… mais on y reviendra. Quoi qu’il en soit, ce sont ces mêmes classes que l’on retrouvait déjà dans Battlefield 3, qui est devenu petit à petit la référence, la madeleine de Proust pour une grande majorité des joueurs – ou du moins, ceux qui ouvrent le plus leur gueule sur Reddit. Ça tombe bien, c’est aussi l’épisode que j’ai le plus poncé, et on ne va pas se mentir, ça fait plaisir de retrouver ses pantoufles. Les développeurs ont même eu la gentille attention de remettre la carte Operation Firestorm – légèrement adaptée –, pour jouer sur la corde nostalgique tout en s’épargnant du travail de level design. Bon, c’est un peu dommage qu’ils aient pris une map un peu osef, et pas Caspian Border, par exemple, mais c’est déjà mieux que rien.

On ne va pas vous refaire tout le topo, chaque classe possède des capacités propres, ainsi que des armes de prédilection qui bénéficient d’un petit avantage. Mais on peut également utiliser celles des autres – sauf en mode Armes Verrouillées –, ce qui permet de prendre un éclaireur avec un pistolet-mitrailleur pour jouer furtif, par exemple. Pas trop de surprise côté gameplay, il est très agréable : même si on est dans un jeu plutôt arcade, le feeling est très correct, et il y a un peu de recul sur la plupart des pétoires. Le fusil à pompe, entre autres, donne une très bonne sensation de puissance, et fait facilement rager les adversaires à courte portée. Le TTK (Time To Kill) est d’ailleurs plutôt bon sur les modes classiques de Battlefield 6. Il faudra quelques balles pour abattre un ennemi, ce qui lui laissera tout de même généralement le temps de voir la mort arriver, à l’exception d’un coup de fusil de précision dans la tête. Et dans ce cas précis, même le meilleur médic ne pourra réussir de réanimation.

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Call of Dufield ou Battleduty ?

Lors de la bêta en août, malgré un engouement extraordinaire, de nombreuses voix s’étaient élevées contre la callofdutysation du gameplay, le rendant soi-disant plus frénétique qu’un TDAH cocaïnomane. Les développeurs ont bien annoncé avoir ajusté quelques valeurs pour la forme, mais même si les mouvements semblent plus nerveux que dans les opus précédents, c’est aussi à cause des cartes beaucoup plus resserrées. Alors oui, on se rapproche légèrement d’un Call of Duty dans les déplacements et certains modes de jeu, mais ce n’est pas ce qui caractérise l’expérience globale de ce nouveau Battlefield. Pour autant, même les plus grandes maps comportent beaucoup moins de zones vides que l’ancêtre BF 3, par exemple, rendant le tout bien plus dynamique. On retrouve de nombreux choke points autour des zones à capturer pour concentrer l’action, et la plupart du temps, ceux-ci sont assez exposés. Difficile de rester à camper comme un noob sans se faire rapidement prendre par-derrière. Certains crient à la trahison, mais je trouve au contraire que cela encourage le teamplay qui fait tout le sel du jeu, contrairement à son concurrent direct, dont la production est assurée par les larmes de ses joueurs. Certes, faire des kills est toujours récompensé, mais quelques bons médics peuvent renverser une partie, tandis qu’une équipe bien organisée avec un blindé peut détruire la défense ennemie de manière implacable. C’est d’ailleurs à ce moment qu’on se rend compte que les autres joueurs – ceux qui ne sont pas dans notre escouade de vieux poilus – sont tous des cons. Pourquoi ces abrutis arrêtent-ils de défendre le point D pour attaquer le point A, alors qu’on est déjà en train de le capturer ? Tout simplement parce qu’il n’y a aucune coordination entre escouades, ce qui peut parfois être très frustrant. Heureusement, d’autres fois, ça se passe bien, mais on a tout de même le sentiment que la chance est une composante non négligeable pour gagner une partie.

De la nouveauté, mais pas trop

Même si on se trouve en terrain conquis, Battlefield 6 apporte quelques nouveautés, dont le mode Expansion. C’est sans doute celui qui est le plus intéressant. On commence sur une grande carte avec plein de points à capturer, comme en Conquête. Mais l’équipe qui en contrôle le plus fait monter sa jauge. Une fois pleine, l’équipe marque un point, et la zone la plus proche de son spawn disparaît. Et ainsi de suite jusqu’à atteindre le score de 3, chaque manche restreignant un peu plus le champ de bataille. Cela apporte beaucoup de dynamisme et permet souvent des retournements de situation. Avec la saison 1 sortie le 28 octobre, on voit aussi l’apparition du mode Point d’Attaque, qui propose de capturer un unique point central mettant deux escouades face à face. Contrairement à tous les autres modes de jeu, il n’y a pas de respawn après la mort, il faudra attendre la fin de la manche. Cela engendre un gameplay rapide, sans pour autant verser dans la copie foireuse de Call Of et ses morts sans conséquences, contrairement à Roi de la colline ou Team Deathmatch.

Sur les premiers jours, la plupart des joueurs pestaient contre les cartes de Battlefield 6 en disant qu’aucune n’était mémorable, et que seules celles des jeux datant d’une quinzaine d’années avaient grâce à leurs yeux. Force est de constater qu’il suffisait d’arrêter de chouiner cinq minutes pour s’y habituer. Certes, elles manquent un peu de Levolution tant mis en avant dans Battlefield 4, qui modifiait spectaculairement les zones de jeu, mais elles ont tout de même un certain charme. Pic de la Libération en est un bon exemple : son level design propose beaucoup de dénivelés et de manières de contourner les objectifs, ainsi qu’une esthétique plutôt réussie. J’ai également apprécié Vallée de Mirak pour sa disposition un peu plus classique avec ses deux immeubles en construction au milieu. Si je trouve Empire State très réussie, aussi bien au niveau du gameplay qu’artistiquement, cet avis n’est pas partagé par tous les joueurs. Une partie d’entre eux la trouve trop frénétique, trop restreinte, forçant l’action en permanence sans avoir de répit. Offensive Ibérique et Siège du Caire m’ont l’air moins réussies, même si certaines zones sont sympas à jouer. En revanche, je n’ai pas du tout adhéré à Nouvelle-Sobek, qui m’a parue plus vide et un peu moche. Enfin, la nouvelle map Plaine de l’Or Noir semble faire l’unanimité : elle est à chier. Très peu de couverts et des petites collines en bordure, parfaites pour y flanquer un blindé qui pourra mitrailler tranquillement, et vous avez la recette des parties bien frustrantes pour l’infanterie.

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Des défis de con, mais une progression correcte

Comme dans quasiment tous les épisodes de la série, des équipements spécifiques sont verrouillés derrière des défis à réaliser. Pour certains, il suffit d’emmagasiner de l’XP et monter de niveau, mais pour d’autres, il faut remplir des conditions plus ou moins pénibles. C’est d’autant plus énervant quand il s’agit de la balise de réapparition de l’assaut, bloquée derrière une série de kills à réaliser sous adrénaline, alors que la seringue met deux secondes à être injectée, et qu’elle ne dure que quatre de plus. Git gud, diront les uns, mais les autres iront farmer ça sur un serveur personnalisé rempli de bots, parce qu’ils n’ont pas que ça à faire. En revanche, si vous n’avez pas d’exigence particulière et que vous accueillez les déblocages comme ils viennent, la progression « naturelle » est assez généreuse : rares sont les parties où l’on ne reçoit pas une petite merdouille (poignée, viseur…) pour son arme favorite.

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Un Battle Royale quand même un peu osef

Pour atteindre ses 100 millions de joueurs, Electronic Arts a compté sur son mode free-to-play, REDSEC, sorti le 28 octobre avec la saison 1 de Battlefield 6. Si Call of Duty le fait avec Warzone, pourquoi pas eux ? Alors on prend la photocopieuse, et c’est parti ! Un respawn à la première mort ? Check. Une tour pour rappeler les membres de l’équipe morts une seconde fois ? Check. Des armes de différentes couleurs pour indiquer leur rareté ? Check. Des missions pour obtenir des bonus ? Check. Des plaques d’armure ? Check. Un TTK long comme un jour sans pain ? Check. Des visuels en intérieur dignes d’un jeu mobile ? Check. Bon, on est un peu mauvaise langue, car la plupart de ces mécaniques étaient déjà disponibles dans Firestorm, le Battle Royale de Battlefield V sorti avant Warzone. Est-ce que ça en fait un bon jeu ? Difficile à dire. N’étant pas du tout fan de Warzone, je trouve la proposition de DICE tout aussi fade et inintéressante. Comme pour son concurrent, ce mode ne procure pas vraiment de sensations. En duo ou à quatre uniquement (avec des gens au hasard, si on n’a pas d’amis), on se balade, on loot, on meurt, on revient… Pas de tension, pas d’enjeu, pas d’émotion. On est très loin de ce que peut proposer PUBG et ses moments de stress menant à la satisfaction d’avoir dominé le serveur. Cependant, ça pète un peu plus de partout, et quand les planètes s’alignent, on peut passer de bons moments. Pas de raison pour ceux qui aiment les jeux sans saveur de détester celui-ci.

D’autre part, EA met un second mode gratuit à disposition, Survie (Guntlet dans la langue de Mr Bean), une sorte de mélange des genres en quatre manches. On commence avec huit équipes, sur une carte de taille moyenne, et un mode aléatoire parmi une sélection. Il y a de l’extraction de données, de la capture de point, de la démolition, etc. À chaque fois, on repart sur une autre map plus petite, jusqu’à l’affrontement final. J’ai trouvé ça moins nul que le Battle Royale, car le TTK est un peu plus court, malgré la plaque d’armure. On se rapproche du feeling des « vrais » modes de jeu de Battlefield 6, comme pour donner un avant-goût aux prolos qui n’ont pas raqué 70 boules pour le jeu complet. Il y a donc peu de chance que je relance l’un ou l’autre des modes gratuits, puisqu’ils sont nettement moins sympathiques à jouer que les autres.

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Des menus ignobles, compensés par une direction artistique plutôt solide

Et le son, dans tout ça ?
Heureusement que ce n’est pas un jeu trop tactique, car la spatialisation est assez calamiteuse. Néanmoins, le sound design global est plutôt bon. Les armes ont de la patate et les explosions sont crédibles.

S’il y a bien une chose qui met tout le monde d’accord, c’est le menu absolument atroce, lui aussi pompé sur le copain Call of Duty. Absolument merdique à la souris, il présente des bandeaux horizontaux imbitables. Évidemment, c’est encore pire si l’on navigue dans le Season Pass, avec ses couleurs qui te pètent à la gueule et ses boutons partout. On sent que les free-to-play chinois ont également été une forte inspiration, notamment sur la monétisation. On n’ira pas jusqu’à parler de pay-to-win, mais il est possible d’acheter des paquetages d’arme, c’est-à-dire des armes déjà modifiées, même si on ne les a pas encore débloquées dans la progression classique. La partie configuration est heureusement plus sobre, mais complètement bordélique. Alors OK, c’est très bien de proposer des centaines de paramètres, mais reprenez au moins les bonnes idées de la concurrence : une barre de recherche ! Actuellement, retrouver une petite option en particulier est un véritable calvaire, d’autant plus que lorsque l’on valide, on est renvoyé au menu racine. Incroyablement débile. On vous conseille donc de ne pas vous tromper dans vos réglages pour éviter de trop y revenir.

Heureusement, la partie technique du titre a bénéficié de plus d’attention : le moteur Frosbite en a encore sous le coude et propose une direction artistique très réussie. Au-delà de l’ambiance, le titre offre de très beaux visuels, que ce soit en extérieur ou en intérieur, sauf en mode Battle Royale, où les pièces presque vides détonnent avec les jolis environnements. C’est certainement pour préserver les performances sur les consoles dans ce mode à 100 joueurs. Par contre, même sur les plus grandes cartes en conquête, le jeu tourne vraiment bien, quel que soit le matériel utilisé. Évidemment, il faudra jouer avec les curseurs, mais le résultat semble très bon, comme le confirment plusieurs benchmarks.

Mais c’est bien, en fait !

Battlefield 6 est une réussite. On l’avait déjà entraperçu lors de la bêta en août, mais il restait une part d’incertitude quant aux grandes cartes, qui n’avaient pas été dévoilées. Finalement, c’est le grand retour de Battlefield dans la course aux FPS à gros budget, et ça marche du tonnerre. Les modes de jeu sont chouettes – surtout Expansion –, les cartes sont agréables, les armes sont cool à jouer, le teamplay est génial, c’est joli et les performances sont bonnes… Heureusement qu’Electronic Arts nous montre qu’il sait quand même faire de la merde avec le solo, complètement nul et buggé, parce que sinon on n’y croirait pas. D’un autre côté, REDSEC, le Battle Royale free-to-play, est très convenu. Il reprend presque trait pour trait son concurrent direct, Warzone, avec un tout petit peu plus de spectacle et un gameplay légèrement plus lent, mais sans réelle âme. Enfin, le second mode de jeu gratuit, Survie, est sympa, sans plus. Il permet de s’amuser un peu avec ses rounds successifs à objectifs variables, si on n’a pas 70 € à investir dans le jeu complet. En bref, si vous avez aimé Battlefield 3 et 4 – vous êtes donc vieux –, on a toutes les raisons de croire que vous apprécierez celui-là.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

Des nouvelles de la presse « j’y vais »

Par :Kocobé
31 octobre 2025 à 07:00
Attention, je m’apprête à balancer le scoop le moins juteux de l’histoire : la presse jeu vidéo va mal. Et même si on observe de formidables initiatives éditoriales fleurir çà et là (on pense à Aftermath outre-Atlantique ou à Origami par chez nous), il ne faut pas attendre bien longtemps pour tomber sur une énième mauvaise nouvelle dans le milieu. D’après des témoignages publiés en ligne et vérifiés par VGC, Valnet (comprendre une sorte de Reworld canadien) vient de trancher dans le vif de l’équipe éditoriale du site The Gamer qui voit des services entiers éradiqués. D’ailleurs, toujours d’après VGC, décidément peu avare en mauvaises nouvelles, la plateforme de relation presse Press Engine (honnie d’Ellen Replay) estime que le nombre de journalistes jeu vidéo a diminué de 1 200 têtes de pipe en deux ans, soit un quart d’une espèce résolument en voie de raréfaction. K.
Reçu hier — 30 octobre 2025Jeux vidéo

Télex

Par :Kocobé
30 octobre 2025 à 14:00
Avez vous déjà essayé de saupoudrer de la drogue sur votre drogue afin de lui donner un petit goût supplémentaire de drogue à la drogue ? Non ? Inutile d'appeler votre dealer : Poncle, le développeur de Vampire Survivors vient d'annoncer un DLC sur le thème de Balatro. Et c'est déjà disponible. K.

Netflix à la rescouxe

Par :Kocobé
30 octobre 2025 à 07:00
Vous savez, dans les RPG, quand votre personnage est empoisonné et que vous n’avez pas de moyen immédiat de le traiter et que vous êtes là, à regarder avec tension ses points de vie diminuer en vous demandant si vous arriverez chez le soigneur à temps. Eh bien, quand on jette un œil aux résultats financiers du premier semestre 2025 de Don't Nod, on ne peut pas s’empêcher d’avoir un sentiment similaire. Car, malgré le triste plan social de cette année, l’éditeur français qui ne fait plus vraiment rêver continue de voir ses bas de laine fondre comme neige au soleil avec, notamment, une perte de presque 21 millions d’euros sur les six mois concernés. Don't Nod reconnaît des résultats commerciaux décevants pour son dernier gros titre, Lost Records : Bloom & Rage, mais annonce dans le même temps un juteux partenariat de développement avec Netflix qui devrait lui donner un peu d’air. K.

skate.

Par :Perco
30 octobre 2025 à 07:00
On pensait la saga Skate rangée au grenier, comme un vieux rider aux genoux en miettes. Mais EA, jamais à court d’idées pour transformer la nostalgie en microtransactions, a décidé de la ressusciter. Résultat : skate. (sans numéro ni majuscules, c’est trop 2007), quinze ans après Skate 3. Un jeu qui promet de relancer le skate virtuel… tout en rappelant que rien n’est gratuit, sauf la chute.
Reçu avant avant-hierJeux vidéo

UNHINGED, le FPS alliant survie et gestion de la santé mentale, se dévoile

Par :Loulou
29 octobre 2025 à 19:12

Pour clôturer le showcase Galaxies Showcase – Autumn 2025, le studio Unifiq Games a dévoilé leur vision du FPS de survie et de construction nommé UNHINGED. En dehors des mécaniques de gameplay bien connues par les aficionados du genre, ce jeu se distingue avant tout par la gestion de la santé mentale. En effet, la construction de tapis roulants automatisés et vivre seul en autarcie contre sa volonté sur une île, ça ne satisfait pas forcément tout le monde. Ainsi, pour ne pas perdre les pédales, il vous faudra porter une attention particulière à votre équilibre mental.

Côté narration, vous serez pris au piège dans l’expérience étrange d’une entreprise se déroulant sur une île rétrofuturiste. Sans sombrer dans la folie, vous devrez survivre et récolter des ressources pour construire divers équipements, et également résoudre des énigmes tordues. Pour le moment, le jeu n’a pas de fenêtre de sortie annoncée.

À la rédac, les jeux de survie ne sont pas trop notre came, mais l’aspect énigme et gestion de la santé mentale pourraient s’avérer intéressants. Si vous êtes intrigués par le concept d’UNHINGED, vous pouvez ajouter ce dernier à votre liste de souhaits sur Steam et dès à présent, vous inscrire aux playtests privés qui arriveront prochainement.

Des playtests pour Will: Follow the Light, le walking sim dans la neige

Par :Loulou
29 octobre 2025 à 18:38

Comme indiqué durant le Galaxies Showcase – Autumn 2025, Will: Follow the Light, le walking sim développé et édité par le TomorrowHead, a démarré ses playtests fermés en fin de semaine dernière. Pour rappel, vous incarnerez Will qui partira à la recherche de son fils disparu à la suite d’une catastrophe naturelle. Vous aurez la possibilité d’utiliser différents moyens de locomotion (un traineau de chien et un voilier) pour traverser la mer déchaînée et les montagnes enneigées, ainsi que résoudre diverses énigmes.

Si vous souhaitez participer à ces playtests qui dureront jusqu’au 7 novembre, vous pouvez consulter le présent de billet de blog Steam pour en apprendre davantage. Le jeu est toujours prévu pour cette fin d’année sans autre précision.

En attendant l’annonce d’une date de sortie, vous pouvez toujours ajouter Will: Follow the Light à votre liste de souhaits Steam et tenter de participer aux playtests fermés, si vous êtes intéressé.

Amazon de turbulence

Par :Kocobé
29 octobre 2025 à 07:00
Ça fait plus de dix ans qu’Amazon nous prouve qu’il ne suffit pas de déverser des tonnes de billets sur des studios pour réussir à s’implanter dans l’industrie du jeu vidéo. Mais dans un souci d’équilibre, le 28 octobre, le géant américain s’apprête à procéder à la démonstration inverse : le fait de virer les gens n’est pas non plus une bonne stratégie pour créer des cartons. Dans le cadre plus général d’un plan de licenciement qui concernera plus de 14 000 personnes à travers tous les services, on apprend dans une note interne de Steve Boom (vice-président des divisions Audio, Twitch et Jeux) que l’entreprise « a pris la difficile décision d’arrêter une grande partie du développement sur les AAA maison, en particulier les MMO ». On ne connaît pas encore le nombre de postes touchés, mais l'équipe derrière New World a déjà annoncé qu'il n'y aurait plus de nouveau contenu à l'avenir. K.

Ninja Gaiden 4

29 octobre 2025 à 07:00
Je regarde mes mains par deux fois, elles sont recouvertes du sang de mes ennemis. Un sang virtuel, mais bien tenace. Mon écran aussi dégouline. Pendant une dizaine d’heures, l’hémoglobine a giclé de tous les côtés. Entre l’interne maladroit en chirurgie et le peintre en bâtiment qui aime les nuances pourpres, on déambule de couloir en couloir pour refaire la déco de fond en comble. Au vu des crimes de plus en plus atroces qu’on commet, Ninja Gaiden 4 aurait pu être un bouquin de Jean-Christophe Grangé.

Beneath, le FPS lovecraftien est sorti. Spoiler : c’est de la merde

28 octobre 2025 à 15:54

Cela fait maintenant plusieurs années que l’on vous parle de Beneath, un FPS inspiré par l’univers de Lovecraft se déroulant au beau milieu des profondeurs de l’océan Arctique. Hier, la sortie du jeu est passée un peu inaperçue et les retours n’ont pas l’air très concluants. Déjà que la démo n’était franchement pas terrible, il semblerait que ça soit encore moins bien que celle-ci. Pour un FPS qui montre des trailers bourrés d’action et de shoots, il faudra attendre une vingtaine de minutes pour avoir sa première arme de poing et se rendre compte que la technique du titre est catastrophique à tous les niveaux.

On ne sait pas encore si on aura le courage d’y jouer car ça ne donne vraiment pas envie du tout. Mais si vous aimez les jeux old school à la F.E.A.R., mais en beaucoup moins bien, n’hésitez pas à nous faire un retour.

Si vous souhaitez soutenir les deux développeurs, Beneath est en promotion sur Steam et sur GoG pour moins de 17 € jusqu’au 10 novembre et à 15,29 € sur l’EGS. Ensuite, il passera à 20 €, soit 20 € de trop.

Le patch 0.7.0 de No More Room In Hell 2 est disponible

28 octobre 2025 à 15:24

Cette semaine, le studio derrière No More Room In Hell 2 a publié une nouvelle mise à jour. Depuis l’annonce de la prolongation de l’accès anticipé, les devs continuent de bosser sur leur jeu et cette fois-ci, parmi les nombreux ajouts et améliorations, on notera l’arrivée d’une nouvelle carte appelée Beaulieu Hospital.

L’hôpital Beaulieu est un grand bâtiment de plusieurs étages doté d’une cour intérieure en son centre. Les joueurs devront accéder à l’hôpital, sécuriser les lieux et collecter des données de recherche. La disposition des étages sera générée de façon aléatoire et contrairement aux autres cartes, celle-ci se fera de jour. Lors de la dernière mise à jour de contenu publiée en août, la centrale électrique n’avait pas subi de refonte du système d’apparition, contrairement aux autres maps. Étant de loin la plus grande carte du jeu, l’équipe de dev avait besoin de plus de temps pour mettre en œuvre ce travail. C’est maintenant chose faite avec également des modifications sur le scénario final et la mise à jour de toutes les extractions.

RMRIH2 hospital1Early access oblige, le titre n’est bien sûr pas exempt de problèmes d’optimisation ou de déconnexion dus à des crashs en tout genre. C’est cependant assez problématique, puisque dans No More Room In Hell 2, rappelons-le, si votre personnage meurt, vous le perdez définitivement. Pour pallier cela, le joueur disposera de quelques minutes pour revenir dans la partie, et pendant ce temps, il sera insensible aux dégâts et indétectable par les zombies. Bonne nouvelle ! En plus de ces ajouts, des modifications ont été apportées sur les combats ainsi que sur l’équilibrage. Si vous souhaitez en savoir un peu plus à ce sujet, vous pouvez consulter la note de mise à jour juste ici, qui contient également la liste des corrections de bugs en tout genre.

Cela fait maintenant un an que la sortie catastrophique a eu lieu et le studio peine encore à convaincre les joueurs. Nombreux sont réticents et réclament un nouveau week-end gratuit pour tester le jeu. À la rédac, on apprécie y jouer et on organise de temps en temps des soirées dessus via Discord, alors n’hésitez pas à nous rejoindre si ça vous tente. Pour ceux qui ne possèdent pas encore le jeu, vous pouvez le retrouver actuellement en promo sur Steam pour moins de 22 €.

Télex

Par :Kocobé
28 octobre 2025 à 14:00
EA et Stability AI (Stable Diffusion) annoncent un partenariat pour « donner du pouvoir aux artistes ». Vu d’ici, j’ai surtout l’impression que c’est un moyen de « s’en passer ». Vous pensiez que les 20 milliards de dollars de dettes suite à la sortie de la bourse allaient se renflouer tout seuls ? K.

Halo: Campaign Evolved sortira en 2026 sur PS5 et malheureusement aussi sur PC

Par :Estyaah
28 octobre 2025 à 08:19

Alors qu’on vivait notre meilleure vie au Stunfest ce week-end, on a appris une nouvelle qui nous a un peu ébranlé. Le remake de la campagne solo d’Halo a été annoncé pour 2026 et il s’appellera Halo: Campaign Evolved. Ce qui fait polémique chez les champions du canapé, c’est qu’il sera disponible sur la console de Sony, alors que la licence avait toujours été une exclusivité Xbox jusqu’à présent. Une trahison, selon les fans de Microsoft, qui menacent de se pendre avec le câble de leurs manettes sans fil. Pour jeter de l’huile sur le feu, le responsable de la communauté Halo est monté sur scène en arborant un magnifique T-shirt à l’effigie de la PlayStation, l’ennemie jurée.

Pendant que le plus gros débile de la planète s’imagine encore en train de résoudre une guerre fictive, les joueurs de la PC Master Race déplorent l’absence d’écran splitté pour le mode coop jusqu’à quatre. En même temps, on peut comprendre : difficile de jouer avec plus d’une souris et d’un clavier sur un même PC. On nous annonce également de meilleurs contrôles, plus d’armes et trois missions supplémentaires. En plus de la bande-annonce, Halo Studios a publié une vidéo avec du blabla qu’on n’a pas eu le courage de regarder, ainsi que 13 minutes de gameplay ininterrompu d’un niveau du jeu. Il ne vole vraiment pas haut, mais reste fidèle à l’original : pas de recul, des ennemis débiles avec des voix rigolotes, et un bip insupportable à chaque fois que la jauge d’armure est basse.

Par contre, l’aspect visuel a l’air de diviser la communauté. Certains affirment que c’est très joli, alors que d’autres trouvent que les personnages un peu cartoon jurent dans les décors ultra-réalistes. On se demande presque s’ils n’ont pas passé la direction artistique dans la moulinette de l’IA à coups de prompts aussi subtils qu’un 18 tonnes dans une convention de voitures sans permis. D’autre part, il est intéressant de noter que Glenn Israel, le directeur artistique historique de la licence, a quitté le studio après 17 ans de… loyaux services il y a quelques semaines, et que ça ne semble pas avoir été fait de gaîté de cœur. Sur son LinkedIn, on peut notamment y lire la phrase suivante :

No illusion of security nor promise of wealth or fame or power is worth trading away your health, your dignity, your ethics or values – and no one can force you to. Stay strong, take evidence when necessary, and find where you belong.

Si le message peut paraître un peu cryptique, c’est parce que le bonhomme est sans doute menacé juridiquement par son ex-employeur, pour l’empêcher de dévoiler les raisons précises de son départ. Il indique néanmoins qu’il pourra en dire plus l’année prochaine, « lorsque cela pourra se faire en toute sécurité ». Est-ce que ça aurait un lien avec l’utilisation de l’IA, poussée dans tous les trous possibles par la firme de Redmond ?

Quoi qu’il en soit, ce remake devrait faire plaisir à une partie des joueurs qui ont tâté le FPS le moins naze de la Xbox pendant leur jeunesse. Si c’est votre cas, il faudra quand même attendre 2026 pour voir arriver Halo: Campaign Evolved. Mais vous pouvez déjà l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam si ça vous chante. Le jeu sera aussi disponible sur le Xbox Game Pass hors de prix, si vous êtes toujours abonné.

Laisse pas traîner ton fils (sur Roblox, en tout cas)

Par :Kocobé
28 octobre 2025 à 07:00
James Uthmeier, le procureur général républicain de l’État de Floride, s’est exprimé le 20 octobre au moyen d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux dans laquelle il annonce entamer une enquête criminelle sur Roblox. D’après lui, la plateforme « permet [aux] enfants d’être maltraités » et représente « un terrain favorable permettant aux prédateurs d’approcher et d’avoir accès [aux] enfants ». Pas que d’après lui d’ailleurs, puisque l’entreprise commence doucement à collectionner les affaires judiciaires, comme le rappelle Game Developer. L’État de Louisiane a également attaqué la plateforme en justice en août dernier, la décrivant comme « l’endroit rêvé pour les pédophiles ». Et je vous épargne les cas individuels, nombreux, dans lesquels les familles attaquent Roblox en justice à cause d’abus pratiqués sur des enfants et où la plateforme a joué un rôle crucial. K.

Heroes of Might and Magic : Olden Era

Par :Noddus
28 octobre 2025 à 07:00
J’avais trois ans quand Heroes of Might and Magic 3 est sorti. Ça ne m’a pas empêché de tomber dedans durant mon adolescence, en écoutant les vieux de la vieille l’encenser comme si on n’avait jamais rien créé de plus beau depuis. Bon, dans le cas de la série, c’est vrai – ils n’ont rien créé d’aussi beau que HoMM 3.

La mise à jour Rearmament de Killing Floor 3 est sortie, mais les gens se plaignent encore plus

Par :Estyaah
27 octobre 2025 à 23:47

Elle était attendue depuis un moment, la mise à jour Rearmament pour Killing Floor 3 est bien arrivée le 24 octobre dernier. Malheureusement, il semble qu’elle ne soit pas spécialement au goût des joueurs. Si leur nombre a pourtant bondi de 300 à 1 200 simultanés au moment de la publication, et qu’il en reste autour de 800 en pic après quelques jours, les commentaires, quant à eux, sont catastrophiques. Il semblerait que le jeu soit encore moins stable qu’avant, provoquant des crashs réguliers, des chargements interminables, des problèmes d’affichage et des lags. C’est marrant, on se croirait encore en pleine phase d’accès anticipé… Mais si, vous savez, cette phase qu’ils n’ont pas faite.

Sinon, pour les plus résilients qui seraient encore sur le jeu, le patch apporte – en plus des bugs – quelques nouveautés. On peut enfin utiliser n’importe quel perk avec n’importe quel personnage, comme cela aurait dû être le cas au lancement du jeu puisqu’ils le savaient depuis mars. D’autre part, on peut maintenant assommer les zombies de base en leur sautant sur la tête, et si c’est d’assez haut, on les tue d’un coup. Si vous ne voyez pas trop comment ça se joue, imaginez Mario, en légèrement plus sanglant. Il y a également d’autres améliorations, ajustements et corrections de bugs, qu’on vous laisse découvrir dans le patch note sur Steam.

Si vous attendiez le patch Rearmament pour vous lancer dans l’aventure Killing Floor 3, on vous conseille peut-être d’attendre encore un peu, histoire que l’accès anticipé soit plus polish qu’un hotfix soit publié. Mais ne tardez tout de même pas trop, vous pourriez vous retrouver tout seul à jouer. À noter qu’une promotion de –20 % est actuellement en cours, baissant le prix du jeu à 32 € jusqu’au 3 novembre.

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