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Reçu aujourd’hui — 12 décembre 2025Actualités numériques

Disney, qui vient de signer avec OpenAI, accuse Google d’avoir pillé son catalogue pour ses IA

12 décembre 2025 à 08:35
La bourse ou la vie
Disney, qui vient de signer avec OpenAI, accuse Google d’avoir pillé son catalogue pour ses IA

Disney a fait parvenir mercredi une lettre de cease and desist à Google. Le géant du divertissement y accuse le moteur de recherche d’avoir massivement exploité sa propriété intellectuelle pour entraîner ses modèles d’IA générative, et d’avoir par ce biais contribué à la diffusion d’images ou de vidéos enfreignant ses droits.

Difficile d’y voir une rencontre fortuite de circonstances : quelques heures avant d’annoncer la signature d’un accord à grande échelle avec OpenAI, le groupe Disney a sorti la hache de guerre à l’encontre de Google, autre grand acteur de la scène de l’intelligence artificielle générative.

L’attaque a pris la forme d’une ordonnance de cessation et d’abstention (en anglais, on parle de cease and desist), un courrier formel par lequel Disney demande à Google de cesser d’exploiter sa propriété intellectuelle sous peine de poursuites à venir.

« Un distributeur automatique virtuel »

Consultée et révélée par plusieurs médias, dont Variety ou Deadline, la missive cible explicitement le champ de l’intelligence artificielle générative, qu’il s’agisse de l’entraînement des modèles ou de la diffusion de contenus graphiques exploitant la propriété intellectuelle de Disney, soit précisément les deux champs couverts par l’accord de licence sur trois ans passé avec OpenAI.

« Google fonctionne comme un distributeur automatique virtuel, capable de reproduire, de traiter et de diffuser à grande échelle des copies du précieux catalogue de personnages et autres œuvres protégées par le droit d’auteur de Disney. Pour aggraver encore cette violation flagrante, nombre d’images contrefaites générées par les services d’IA de Google sont estampillées du logo Gemini, laissant faussement croire que l’exploitation de la propriété intellectuelle de Disney par Google est autorisée et approuvée par Disney », attaque notamment le géant du divertissement.

Le courrier serait par ailleurs étayé d’exemples de visuels générés via les modèles de Google et mettant en scène des personnages emblématiques de la sphère Disney, dont Dark Vador, Yoda ou Groot. Disney exige dans ce contexte que Google implémente sans délai des « mesures technologiques » dans ses différents services de façon à garantir qu’aucune production future n’enfreigne les droits associés à son catalogue.

Disney assume une défense « agressive »

« Nous nous sommes montrés agressifs dans la protection de notre propriété intellectuelle, a admis jeudi Bob Iger, CEO de Disney, au micro de CNBC. Nous avons eu des échanges avec Google, essentiellement pour exprimer notre inquiétude à ce sujet, et au final nous n’avons fait aucun progrès, nos échanges n’ont pas porté leurs fruits. Nous nous sommes donc sentis dans l’obligation de leur envoyer un cease and desist. »

Dans une déclaration transmise à Deadline, Google a de son côté défendu l’idée d’un dialogue avec le géant du divertissement, et soutenu l’idée selon laquelle ses différents services et plateformes disposaient de tous les outils nécessaires à la protection des ayant-droits.

« Nous entretenons une relation de longue date et mutuellement fructueuse avec Disney, et nous continuerons à collaborer avec eux. Plus généralement, nous utilisons des données publiques issues du web ouvert pour développer notre IA et avons mis au point des systèmes de contrôle des droits d’auteur innovants, tels que Google-extended [l’user agent que les éditeurs de site peuvent utiliser pour contrôler, d’après Google, le comportement de ses robots d’indexation dédiés à l’IA] et Content ID pour YouTube, qui permettent aux sites et aux titulaires de droits de contrôler leur contenu. »

Disney, qui avait engagé en juin dernier des poursuites formelles à l’encontre de MidJourney, a déjà fait parvenir un courrier similaire à Character.AI fin septembre.



☕️ OpenAI lance GPT-5.2 pour contrer le succès du nouveau Gemini de Google

12 décembre 2025 à 08:12

OpenAI a annoncé ce jeudi 11 décembre la sortie de son nouveau modèle GPT-5.2. L’entreprise a avancé ce lancement pour faire face à la concurrence du pionnier des modèles de langage qui revient dans la course : Google.

En effet, il y a 10 jours, le Wall Street Journal a obtenu un mémo envoyé par Sam Altman en interne poussant ses salariés en « code rouge » pour augmenter la qualité de ChatGPT quitte à retarder d’autres produits. Selon le journal économique américain, le CEO d’OpenAI s’inquiétait de la pression de la concurrence et notamment de Google qui a lancé son Gemini 3 Pro il y a un peu moins d’un mois. Celui-ci a rencontré un certain succès auprès des utilisateurs d’IA générative, rebattant les cartes sur le marché.

Flock

Dans un point presse, Fidji Simo, la responsable applications et numéro 2 d’OpenAI, a néanmoins nié que ce lancement de GPT-5.2 était le résultat de ce « code rouge », tout en admettant qu’il a pu aider, explique Wired.

Le modèle est dès à présent disponible en trois versions : GPT‑5.2 Instant, Thinking et Pro. Comme on peut s’y attendre, OpenAI les présente comme ses meilleurs modèles, en s’appuyant sur des benchmarks.

Si, sans surprise, l’entreprise affirme que « GPT‑5.2 Thinking hallucine moins que GPT‑5.1 Thinking », le modèle d’OpenAI génère donc toujours des fausses informations.

Elle clame de nouveau que « l’un de nos espoirs concernant l’IA est qu’elle accélère la recherche scientifique au bénéfice du plus grand nombre » et que ses nouveaux modèles sont les « meilleurs au monde pour aider les scientifiques et accélérer leurs travaux ».

Cette fois, l’entreprise veut rassurer les utilisateurs de ses anciens modèles en expliquant n’avoir « actuellement aucun projet de suppression de GPT‑5.1, GPT‑5 ou GPT‑4.1 dans l’API ». Le déploiement est en cours et commence par les formules payantes (Plus, Pro, Business, Enterprise).

Disney, qui vient de signer avec OpenAI, accuse Google d’avoir pillé son catalogue pour ses IA

12 décembre 2025 à 08:35
La bourse ou la vie
Disney, qui vient de signer avec OpenAI, accuse Google d’avoir pillé son catalogue pour ses IA

Disney a fait parvenir mercredi une lettre de cease and desist à Google. Le géant du divertissement y accuse le moteur de recherche d’avoir massivement exploité sa propriété intellectuelle pour entraîner ses modèles d’IA générative, et d’avoir par ce biais contribué à la diffusion d’images ou de vidéos enfreignant ses droits.

Difficile d’y voir une rencontre fortuite de circonstances : quelques heures avant d’annoncer la signature d’un accord à grande échelle avec OpenAI, le groupe Disney a sorti la hache de guerre à l’encontre de Google, autre grand acteur de la scène de l’intelligence artificielle générative.

L’attaque a pris la forme d’une ordonnance de cessation et d’abstention (en anglais, on parle de cease and desist), un courrier formel par lequel Disney demande à Google de cesser d’exploiter sa propriété intellectuelle sous peine de poursuites à venir.

« Un distributeur automatique virtuel »

Consultée et révélée par plusieurs médias, dont Variety ou Deadline, la missive cible explicitement le champ de l’intelligence artificielle générative, qu’il s’agisse de l’entraînement des modèles ou de la diffusion de contenus graphiques exploitant la propriété intellectuelle de Disney, soit précisément les deux champs couverts par l’accord de licence sur trois ans passé avec OpenAI.

« Google fonctionne comme un distributeur automatique virtuel, capable de reproduire, de traiter et de diffuser à grande échelle des copies du précieux catalogue de personnages et autres œuvres protégées par le droit d’auteur de Disney. Pour aggraver encore cette violation flagrante, nombre d’images contrefaites générées par les services d’IA de Google sont estampillées du logo Gemini, laissant faussement croire que l’exploitation de la propriété intellectuelle de Disney par Google est autorisée et approuvée par Disney », attaque notamment le géant du divertissement.

Le courrier serait par ailleurs étayé d’exemples de visuels générés via les modèles de Google et mettant en scène des personnages emblématiques de la sphère Disney, dont Dark Vador, Yoda ou Groot. Disney exige dans ce contexte que Google implémente sans délai des « mesures technologiques » dans ses différents services de façon à garantir qu’aucune production future n’enfreigne les droits associés à son catalogue.

Disney assume une défense « agressive »

« Nous nous sommes montrés agressifs dans la protection de notre propriété intellectuelle, a admis jeudi Bob Iger, CEO de Disney, au micro de CNBC. Nous avons eu des échanges avec Google, essentiellement pour exprimer notre inquiétude à ce sujet, et au final nous n’avons fait aucun progrès, nos échanges n’ont pas porté leurs fruits. Nous nous sommes donc sentis dans l’obligation de leur envoyer un cease and desist. »

Dans une déclaration transmise à Deadline, Google a de son côté défendu l’idée d’un dialogue avec le géant du divertissement, et soutenu l’idée selon laquelle ses différents services et plateformes disposaient de tous les outils nécessaires à la protection des ayant-droits.

« Nous entretenons une relation de longue date et mutuellement fructueuse avec Disney, et nous continuerons à collaborer avec eux. Plus généralement, nous utilisons des données publiques issues du web ouvert pour développer notre IA et avons mis au point des systèmes de contrôle des droits d’auteur innovants, tels que Google-extended [l’user agent que les éditeurs de site peuvent utiliser pour contrôler, d’après Google, le comportement de ses robots d’indexation dédiés à l’IA] et Content ID pour YouTube, qui permettent aux sites et aux titulaires de droits de contrôler leur contenu. »

Disney, qui avait engagé en juin dernier des poursuites formelles à l’encontre de MidJourney, a déjà fait parvenir un courrier similaire à Character.AI fin septembre.



☕️ OpenAI lance GPT-5.2 pour contrer le succès du nouveau Gemini de Google

12 décembre 2025 à 08:12

OpenAI a annoncé ce jeudi 11 décembre la sortie de son nouveau modèle GPT-5.2. L’entreprise a avancé ce lancement pour faire face à la concurrence du pionnier des modèles de langage qui revient dans la course : Google.

En effet, il y a 10 jours, le Wall Street Journal a obtenu un mémo envoyé par Sam Altman en interne poussant ses salariés en « code rouge » pour augmenter la qualité de ChatGPT quitte à retarder d’autres produits. Selon le journal économique américain, le CEO d’OpenAI s’inquiétait de la pression de la concurrence et notamment de Google qui a lancé son Gemini 3 Pro il y a un peu moins d’un mois. Celui-ci a rencontré un certain succès auprès des utilisateurs d’IA générative, rebattant les cartes sur le marché.

Flock

Dans un point presse, Fidji Simo, la responsable applications et numéro 2 d’OpenAI, a néanmoins nié que ce lancement de GPT-5.2 était le résultat de ce « code rouge », tout en admettant qu’il a pu aider, explique Wired.

Le modèle est dès à présent disponible en trois versions : GPT‑5.2 Instant, Thinking et Pro. Comme on peut s’y attendre, OpenAI les présente comme ses meilleurs modèles, en s’appuyant sur des benchmarks.

Si, sans surprise, l’entreprise affirme que « GPT‑5.2 Thinking hallucine moins que GPT‑5.1 Thinking », le modèle d’OpenAI génère donc toujours des fausses informations.

Elle clame de nouveau que « l’un de nos espoirs concernant l’IA est qu’elle accélère la recherche scientifique au bénéfice du plus grand nombre » et que ses nouveaux modèles sont les « meilleurs au monde pour aider les scientifiques et accélérer leurs travaux ».

Cette fois, l’entreprise veut rassurer les utilisateurs de ses anciens modèles en expliquant n’avoir « actuellement aucun projet de suppression de GPT‑5.1, GPT‑5 ou GPT‑4.1 dans l’API ». Le déploiement est en cours et commence par les formules payantes (Plus, Pro, Business, Enterprise).

[Bon plan] Fil rouge : tous les jeux PC offerts pour les fêtes de fin d'année 2025 !

Comme nous le faisons chaque année, nous allons suivre les jeux PC qui sont offerts durant cette seconde moitié du mois de décembre 2025, et déborder un peu sur le début 2026. C'est bien sûr l'Epic Games Store qui nous motive cette année encore à faire ce Bon plan "fil rouge" puisque la plateforme v...

Et le grand gagnant du GOTY 2025 est… sans surprise.

12 décembre 2025 à 07:50

Nous avons veillé tard pour suivre en direct les Game of The Year 2025 et il était évident que nous devions vous partager le palmarès de cette édition. Ce sont les fameuses baguettes montpelliéraines qui ont marqué la soirée, repartant avec neuf statuettes pour leur toute première participation à un événement de ce calibre. Une entrée fracassante qui fera date. […]

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Votre clé Windows pour seulement 11 U+20AC ! Activation officielle et support garanti par GVGmall

12 décembre 2025 à 07:47

A l'approche des fêtes de fin d'année, achetez une clé Windows 11 Pro pour 21 U+20AC.Et donc, pourquoi pas un nouvel OS pour Noël ? En plus, vous le savez, Microsoft a officiellement mis fin au support de Windows 10. Il est donc plus que temps de passer à Windows 11. Bonne nouvelle : grâce à notre partenaire GVGMALL, pas besoin de vous ruiner pour obtenir une licence authentique, ni d'endurer le fameux message Windows non activé en bas de l'écran. Pourquoi ? Parce que GVGMALL.com propose des clés OEM authentiques à des tarifs ultra-avantageux : - Windows 11 dès 21 U+20AC - Licences Office dès 27 U+20AC Avec le code promo CCVIP, profitez en plus de -30 % de réduction sur vos achats. Et malin : pour économiser quelques euros supplémentaires, vous pouvez aussi acheter une licence Windows 10 puis faire l'upgrade gratuit vers Windows 11. Offres spéciales avec le code promo CCVIP Voici les meilleurs deals disponibles chez GVGMALL : - Windows 11 Pro OEM Lifetime - 21 U+20AC - Windows 10 Pro OEM Lifetime - 16 U+20AC - Windows 11 Home OEM Lifetime - 19 U+20AC - Windows 10 Home OEM Lifetime - 13 U+20AC - Microsoft Office 2016 Lifetime - 27 U+20AC - Microsoft Office 2019 Lifetime - 52 U+20AC - Windows 10 Enterprise LTSC 2021 - 11 U+20AC - Windows 10 Pro OEM + Office 2016 - 34 U+20AC - Windows 10 Pro OEM + Office 2019 - 52 U+20AC - Windows 11 Home + Office 2021 Pro Plus - 88 U+20AC - Windows 11 Pro OEM + Office 2021 Pro Plus - 87 U+20AC […]

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Bon Plan : Hogwarts Legacy : L'Héritage de Poudlard offert par Epic Games !

12 décembre 2025 à 07:43

L'excellent jeu Hogwarts Legacy : L'Héritage de Poudlard est offert par le store d'Epic Games ! Vous avez jusqu'au 18 décembre, 17 heures, pour l'ajouter à votre bibliothèque virtuelle, ici. Ce RPG en monde ouvert vous promet une plongée extraordinaire dans l'univers des romans Harry Potter, êtes-vous prêt à devenir un sorcier ? […]

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Epic gagne en grande partie son appel contre Apple, qui sauve sa « commission »

12 décembre 2025 à 07:43
Epic gagne en grande partie son appel contre Apple, qui sauve sa « commission »

Deux annonces importantes pour Epic Games ces dernières heures. Tout d’abord, Fortnite est de retour sur le Google Play aux États-Unis. Epic et Google continuent de travailler pour faire valider leur accord. Toujours aux États-Unis, Apple perd en grande partie son appel contre Epic, mais gagne quand même la possibilité de faire payer des commissions « raisonnables ».

Epic et Google toujours main dans la main

Via un message sur X, Fortnite annonce le retour de son jeu dans le Google Play aux États-Unis. Les smartphones Android peuvent donc de nouveau le télécharger via la boutique officielle. Le mois dernier, Google avait proposé au juge des modifications en profondeur du Play Store, avec le soutien d’Epic.

Ce retour fait « suite au respect par Google de l’injonction du tribunal. Nous continuons de collaborer avec Google afin d’obtenir l’approbation du tribunal pour notre accord », explique Epic Games. Tim Sweeney (cofondateur et CEO d’Epic) lance un « grand merci à Google pour son soutien exceptionnel ». Fortnite reste toujours disponible dans l’Epic Games Store partout dans le monde.

Apple vs Epic : la cour d’appel confirme en « grande partie »

Changeons de crémerie pour aller sur les iPhone. Comme l’explique Engadget, « la 9e Cour d’appel des États-Unis a en grande partie confirmé une décision antérieure pour outrage au tribunal concernant les frais qu’Apple prélevait sur les systèmes de paiement tiers ». Ce n’est pas une victoire sur toute la ligne pour autant et Apple sauve une partie de ses revenus.

En effet, la décision va néanmoins dans le sens d’Apple sur un point important pour l’entreprise : « les juges ont décidé d’annuler la décision interdisant à Apple de percevoir des commissions sur ces paiements externes ». TechCrunch (qui publie aussi la décision dans son intégralité) ajoute que cette décision permet à Apple de « demander aux développeurs de ne pas rendre les liens vers leurs systèmes de paiements plus grands ou plus visibles que ceux d’Apple ».

Voici le détail de la décision :

  • « Apple peut interdire aux développeurs de placer des boutons, liens ou autres dans des polices plus visibles, des tailles plus grandes, en plus grande quantité et à des endroits plus visibles que ceux utilisés par Apple,
  • Apple peut interdire aux développeurs d’utiliser un langage qui enfreint ses conditions générales de contenu, si de telles normes existent,
  • Apple n’est pas expressément empêchée d’exclure les développeurs participant aux programmes VPP et NPP,
  • Apple n’est pas empêchée d’imposer une commission ou des frais sur les achats effectués par les consommateurs dans une application iOS en dehors de l’Apple Store. »

La commission doit être « raisonnable », précise Reuters, sans définir ce qui est raisonnable… Tim Sweeney se félicite dans tous les cas, affirmant ainsi que les développeurs vont éviter de payer des « giant junk fees » (frais abusifs exorbitants, en VF).

2020 – 2025 : cinq ans de procédures

Les débuts de cette bataille juridique remontent pour rappel en 2021, quand la juge Yvonne Gonzalez Rogers ordonnait à Apple de supprimer ses règles « interdisant aux développeurs d’informer les utilisateurs des alternatives au système d’achat intégré d’Apple ».

En mai dernier, Apple se prenait de plein fouet les foudres de la juge qui affirmait qu’Apple avait « délibérément choisi de ne pas se conformer à l’injonction de la Cour » et qu’un de ses vice-présidents avait menti sous serment. Quelques semaines plus tard, la justice refusait à Apple un sursis en attendant que l’appel ait lieu.

Fortnite est, pour rappel, de nouveau disponible sur l’App Store iOS depuis mai dernier. Tim Sweeney affirme que, depuis son retour, « Fortnite est devenu le deuxième jeu iOS le plus téléchargé aux États-Unis en 2025 ».

Après cinq ans de bataille judiciaire, le jeu phare d’Epic est donc disponible dans les boutiques officielles sur Android et iOS aux États-Unis.

Epic gagne en grande partie son appel contre Apple, qui sauve sa « commission »

12 décembre 2025 à 07:43
Epic gagne en grande partie son appel contre Apple, qui sauve sa « commission »

Deux annonces importantes pour Epic Games ces dernières heures. Tout d’abord, Fortnite est de retour sur le Google Play aux États-Unis. Epic et Google continuent de travailler pour faire valider leur accord. Toujours aux États-Unis, Apple perd en grande partie son appel contre Epic, mais gagne quand même la possibilité de faire payer des commissions « raisonnables ».

Epic et Google toujours main dans la main

Via un message sur X, Fortnite annonce le retour de son jeu dans le Google Play aux États-Unis. Les smartphones Android peuvent donc de nouveau le télécharger via la boutique officielle. Le mois dernier, Google avait proposé au juge des modifications en profondeur du Play Store, avec le soutien d’Epic.

Ce retour fait « suite au respect par Google de l’injonction du tribunal. Nous continuons de collaborer avec Google afin d’obtenir l’approbation du tribunal pour notre accord », explique Epic Games. Tim Sweeney (cofondateur et CEO d’Epic) lance un « grand merci à Google pour son soutien exceptionnel ». Fortnite reste toujours disponible dans l’Epic Games Store partout dans le monde.

Apple vs Epic : la cour d’appel confirme en « grande partie »

Changeons de crémerie pour aller sur les iPhone. Comme l’explique Engadget, « la 9e Cour d’appel des États-Unis a en grande partie confirmé une décision antérieure pour outrage au tribunal concernant les frais qu’Apple prélevait sur les systèmes de paiement tiers ». Ce n’est pas une victoire sur toute la ligne pour autant et Apple sauve une partie de ses revenus.

En effet, la décision va néanmoins dans le sens d’Apple sur un point important pour l’entreprise : « les juges ont décidé d’annuler la décision interdisant à Apple de percevoir des commissions sur ces paiements externes ». TechCrunch (qui publie aussi la décision dans son intégralité) ajoute que cette décision permet à Apple de « demander aux développeurs de ne pas rendre les liens vers leurs systèmes de paiements plus grands ou plus visibles que ceux d’Apple ».

Voici le détail de la décision :

  • « Apple peut interdire aux développeurs de placer des boutons, liens ou autres dans des polices plus visibles, des tailles plus grandes, en plus grande quantité et à des endroits plus visibles que ceux utilisés par Apple,
  • Apple peut interdire aux développeurs d’utiliser un langage qui enfreint ses conditions générales de contenu, si de telles normes existent,
  • Apple n’est pas expressément empêchée d’exclure les développeurs participant aux programmes VPP et NPP,
  • Apple n’est pas empêchée d’imposer une commission ou des frais sur les achats effectués par les consommateurs dans une application iOS en dehors de l’Apple Store. »

La commission doit être « raisonnable », précise Reuters, sans définir ce qui est raisonnable… Tim Sweeney se félicite dans tous les cas, affirmant ainsi que les développeurs vont éviter de payer des « giant junk fees » (frais abusifs exorbitants, en VF).

2020 – 2025 : cinq ans de procédures

Les débuts de cette bataille juridique remontent pour rappel en 2021, quand la juge Yvonne Gonzalez Rogers ordonnait à Apple de supprimer ses règles « interdisant aux développeurs d’informer les utilisateurs des alternatives au système d’achat intégré d’Apple ».

En mai dernier, Apple se prenait de plein fouet les foudres de la juge qui affirmait qu’Apple avait « délibérément choisi de ne pas se conformer à l’injonction de la Cour » et qu’un de ses vice-présidents avait menti sous serment. Quelques semaines plus tard, la justice refusait à Apple un sursis en attendant que l’appel ait lieu.

Fortnite est, pour rappel, de nouveau disponible sur l’App Store iOS depuis mai dernier. Tim Sweeney affirme que, depuis son retour, « Fortnite est devenu le deuxième jeu iOS le plus téléchargé aux États-Unis en 2025 ».

Après cinq ans de bataille judiciaire, le jeu phare d’Epic est donc disponible dans les boutiques officielles sur Android et iOS aux États-Unis.

The Game Awards 2025 : et les gagnants sont... !

Ce 12 décembre 2025, à 1h30 en France, débutait la cérémonie des Game Awards 2025. Elle dura environ 3h30 et le grand favori, Clair Obscur: Expedition 33, établit le nouveau record de l'évènement en emportant 9 prix à lui seul, détrônant Baldur's Gate 3 qui en avait reçu 8 en 2023. Les Game Awards 2...

Un peu de gameplay pour le jeu Hell Let Loose: Vietnam

12 décembre 2025 à 07:00

La team Expression Games a publié un peu de gameplay sur son futur projet d'envergure, on parle bien évidemment du jeu Hell Let Loose: Vietnam, attendu courant 2026. La vidéo n'atteint pas les deux minutes, toutefois, elle nous place directement dans l'ambiance malsaine de ce conflit, avec le bruit des pales des hélicoptères américains Bell UH-1 Iroquois et cette sensation unique que la jungle vietnamienne n'a pas vocation à être accueillante, dans ce contexte... CARACTÉRISTIQUES CLÉS • Des batailles multijoueur épiques en 50 contre 50. • Rejoignez l'Armée du Nord-Vietnam ou les forces armées des États-Unis. • Plongez dans l'intensité de la guerre avec des combats immersifs au cœur de la jungle. • 6 modes de jeu distincts : Offensive, Combat et 4 nouveaux modes de jeu alternatifs. • 6 cartes gigantesques, dotées de luminosités différentes ou de leurs propres conditions climatiques et géographiques extrêmes. • Le gameplay émergent encourage l'utilisation de la chaîne de commande pour favoriser le travail en équipe et le déploiement de stratégies et armes adaptées à chaque combat. • Maîtrisez 19 rôles répartis sur 6 unités de combat : Commandement : Commandant. Infanterie : Officier, fusilier, assaut, médecin, soutien, mitrailleur, antichar, ingénieur. Reconnaissance : Observateur, sniper. Blindage : Commandant de char, équipier. Hélicoptère (États-Unis uniquement) : Pilote, équipier, artilleur. Escouade de mortiers : Observateur, soutien, artilleur. • Une multitude de véhicules dont des hélicoptères et des navires de patrouille. • Construisez des tunnels avec l'Armée du Nord-Vietnam et déployez vos forces camouflées pour tendre une embuscade aux forces armées des États-Unis. • Des déplacements optimisés pour des combats toujours plus fonctionnels. • Tutoriel et accueil des joueurs repensés. • Interface et expérience utilisateur améliorées. […]

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En selle pour l'aventure : la série Monster Hunter Stories de Capcom débarque dans le cloud !

12 décembre 2025 à 06:30

Préparez-vous, GeForce NOW accueille Monster Hunter Stories et Monster Hunter Stories 2: Wings of Ruin de Capcom dans le cloud ! Plongez dans des combats au tour par tour contre des monstres, adoptez des Monsties attachants et explorez des mondes colorés sur presque tous les appareils, sans avoir besoin de mettre à niveau votre matériel. Ces dresseurs de monstres mènent une nouvelle vague de 7 nouveaux jeux dans le cloud cette semaine. Chaque créature haute en couleur et chaque affrontement est streamé avec des taux d'images élevés et des détails optimisés par le cloud, grâce aux serveurs GeForce RTX. C'est aussi la saison des récompenses et les principaux nominés de cette année font de cette période le moment idéal pour être gamer. De nombreux favoris des fans (et prétendants au titre de GOTY) sont disponibles sur GeForce NOW. Parfait pour rattraper les incontournables ou découvrir votre prochaine obsession pendant les fêtes. Retrouvez tous les jeux nominés dans la ligne « The Game Awards » de l'application GeForce NOW, pour un accès pratique et centralisé. Pour les joueurs d'ARC Raiders, les membres Ultimate peuvent désormais profiter de la récompense offerte aux nouveaux membres dans le jeu, le sac à dos d'électricien : Emerald Wave, qui apporte une touche d'élégance et d'originalité à chaque mission d'extraction. […]

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Le Cyber Panorama veut recenser les offres françaises souveraines de cybersécurité

12 décembre 2025 à 06:58
Le Cyber Panorama veut recenser les offres françaises souveraines de cybersécurité

Le CESIN et Hexatrust lancent un panorama pour recenser les offres souveraines en matière de cybersécurité pour la France. La liste sera régulièrement mise à jour et devrait s’étendre à toute l’Europe.

Jamais la question de la souveraineté numérique n’a autant été débattue. Largement alimentée par l’attitude peu consensuelle de la Maison-Blanche depuis le retour de Donald Trump à la présidence américaine, elle revient constamment sur le devant de la scène. 

En juillet, nous avions rassemblé les principales pour en offrir une vue de synthèse. Fin octobre, la Cour des comptes fustigeait la mauvaise gestion de cette question, soulignant notamment le manque de cohérence dans les décisions gouvernementales. Mais le sujet est loin d’être nouveau : en octobre 2021, Jean-Paul Smets estimait déjà que la France avait « tout d’un pays colonisé ».

Dans ce contexte, le CESIN (Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique) et Hexatrust, deux associations centrées sur la cybersécurité, ont uni leurs forces. Elles proposent un Cyber Panorama : un « outil opérationnel pour guider les organisations vers des solutions souveraines ».

Sérieux déséquilibre

Cette initiative a été lancée le 9 décembre. Le Cyber Panorama recense ainsi 320 noms environ d’acteurs français proposant des solutions souveraines. Dans le communiqué, on peut lire que le projet est né du constat alarmant que les organisations européennes éprouvent des difficultés majeures à identifier des alternatives crédibles aux solutions extra-européennes, majoritairement américaines. Et pour cause : selon un rapport du Cigref en avril dernier, 83 % des achats de technologies en Europe se font auprès d’acteurs extra-européens.

L’outil sert plusieurs objectifs. D’abord, réduire certains risques, toujours les mêmes sur ce thème : dépendance critique à des technologies étrangères (essentiellement américaines), exposition non maitrisée aux risques liés à l’extraterritorialité juridique (dont le fameux Cloud Act) et vulnérabilité stratégique face aux tensions géopolitiques.

Ensuite, le Cyber Panorama peut être abordé sous l’angle économique : en achetant des produits européens, les capitaux restent en Europe. C’était le cœur du rapport du Cigref, qui abordait aussi les nombreux emplois que la réorientation créerait. Jean-Noël de Galzain, président d’Hexatrust, insiste sur ce point : porter la part des achats purement européens à 30 % représenterait un chiffre d’affaires de 690 milliards d’euros d’ici dix ans, et jusqu’à 500 000 emplois.

Les acteurs sont déjà là

Le communiqué commun du CESIN et d’Hexatrust le clame haut et fort : l’Europe a déjà tout ce qu’il faut. Le problème majeur, pour les deux associations, est surtout que les organisations européennes ne savent pas qui sont ces acteurs. Le Cyber Panorama se propose donc de les recenser.

Le critère de souveraineté n’est pas expliqué dans le communiqué du Cyber Panorama. Selon le MagIT, qui assistait à la présentation, il est requis que le siège de l’entreprise et ses équipes de développement soient situés en France. Les cabinets de conseil, sociétés de services et intégrateurs ont été mis de côté. Sur le sujet du capital en revanche, les deux associations se seraient plus souples, acceptant qu’une part puisse provenir d’une société extra-européenne.

La structure de l’offre est fondée sur le NIST Cybersecurity Framework, référentiel largement utilisé venant des États-Unis. « Nous avons voulu opter pour une nomenclature qui parle à tout le monde », a déclaré Alain Bouillé, délégué général du CESIN. Elle établit six grandes fonctions : Gouverner, Identifier, Protéger, Détecter, Répondre et Récupérer. Chaque fonction est ensuite divisée en catégories plus spécifiques correspondant aux différents domaines de la cybersécurité (surveillance, sécurité des données, sensibilisation, etc.).

Pour l’instant, il s’agit d’une liste statique de noms. Prochainement, tout sera rassemblé au sein d’une interface web dynamique permettant de filtrer les acteurs selon ce que l’on cherche. Le CESIN et Hexatrust précisent que la liste sera régulièrement mise à jour, de sorte que les résultats devraient toujours être « frais ».

Une dimension européenne à venir

La liste des 320 acteurs est d’ailleurs présentée comme « une première étape ». Dans une future version, les deux associations ambitionnent d’ajouter les suites bureautiques et collaboratives, ainsi que les solutions de « Cloud de Confiance », dont les offres labellisées SecNumCloud, et Digital Workplace. Une nouvelle catégorie « Héberger » fera son apparition.

À plus long terme, l’outil devrait référencer les solutions européennes et devenir un outil utilisable par les autres. Les deux associations espèrent en outre que l’outil favorisera l’émergence d’une BITC (Base Industrielle et Technologique de Cybersécurité), équivalente numérique de la BITD (Base Industrielle et Technologique de Défense).

L’outil devrait avoir au moins le mérite d’accroitre la visibilité des acteurs mentionnés. Selon un baromètre publié en septembre (pdf) par Hexatrust et EY, 40 % des entreprises interrogées n’effectuent aucune veille des solutions françaises existantes.

Le Cyber Panorama veut recenser les offres françaises souveraines de cybersécurité

12 décembre 2025 à 06:58
Le Cyber Panorama veut recenser les offres françaises souveraines de cybersécurité

Le CESIN et Hexatrust lancent un panorama pour recenser les offres souveraines en matière de cybersécurité pour la France. La liste sera régulièrement mise à jour et devrait s’étendre à toute l’Europe.

Jamais la question de la souveraineté numérique n’a autant été débattue. Largement alimentée par l’attitude peu consensuelle de la Maison-Blanche depuis le retour de Donald Trump à la présidence américaine, elle revient constamment sur le devant de la scène. 

En juillet, nous avions rassemblé les principales pour en offrir une vue de synthèse. Fin octobre, la Cour des comptes fustigeait la mauvaise gestion de cette question, soulignant notamment le manque de cohérence dans les décisions gouvernementales. Mais le sujet est loin d’être nouveau : en octobre 2021, Jean-Paul Smets estimait déjà que la France avait « tout d’un pays colonisé ».

Dans ce contexte, le CESIN (Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique) et Hexatrust, deux associations centrées sur la cybersécurité, ont uni leurs forces. Elles proposent un Cyber Panorama : un « outil opérationnel pour guider les organisations vers des solutions souveraines ».

Sérieux déséquilibre

Cette initiative a été lancée le 9 décembre. Le Cyber Panorama recense ainsi 320 noms environ d’acteurs français proposant des solutions souveraines. Dans le communiqué, on peut lire que le projet est né du constat alarmant que les organisations européennes éprouvent des difficultés majeures à identifier des alternatives crédibles aux solutions extra-européennes, majoritairement américaines. Et pour cause : selon un rapport du Cigref en avril dernier, 83 % des achats de technologies en Europe se font auprès d’acteurs extra-européens.

L’outil sert plusieurs objectifs. D’abord, réduire certains risques, toujours les mêmes sur ce thème : dépendance critique à des technologies étrangères (essentiellement américaines), exposition non maitrisée aux risques liés à l’extraterritorialité juridique (dont le fameux Cloud Act) et vulnérabilité stratégique face aux tensions géopolitiques.

Ensuite, le Cyber Panorama peut être abordé sous l’angle économique : en achetant des produits européens, les capitaux restent en Europe. C’était le cœur du rapport du Cigref, qui abordait aussi les nombreux emplois que la réorientation créerait. Jean-Noël de Galzain, président d’Hexatrust, insiste sur ce point : porter la part des achats purement européens à 30 % représenterait un chiffre d’affaires de 690 milliards d’euros d’ici dix ans, et jusqu’à 500 000 emplois.

Les acteurs sont déjà là

Le communiqué commun du CESIN et d’Hexatrust le clame haut et fort : l’Europe a déjà tout ce qu’il faut. Le problème majeur, pour les deux associations, est surtout que les organisations européennes ne savent pas qui sont ces acteurs. Le Cyber Panorama se propose donc de les recenser.

Le critère de souveraineté n’est pas expliqué dans le communiqué du Cyber Panorama. Selon le MagIT, qui assistait à la présentation, il est requis que le siège de l’entreprise et ses équipes de développement soient situés en France. Les cabinets de conseil, sociétés de services et intégrateurs ont été mis de côté. Sur le sujet du capital en revanche, les deux associations se seraient plus souples, acceptant qu’une part puisse provenir d’une société extra-européenne.

La structure de l’offre est fondée sur le NIST Cybersecurity Framework, référentiel largement utilisé venant des États-Unis. « Nous avons voulu opter pour une nomenclature qui parle à tout le monde », a déclaré Alain Bouillé, délégué général du CESIN. Elle établit six grandes fonctions : Gouverner, Identifier, Protéger, Détecter, Répondre et Récupérer. Chaque fonction est ensuite divisée en catégories plus spécifiques correspondant aux différents domaines de la cybersécurité (surveillance, sécurité des données, sensibilisation, etc.).

Pour l’instant, il s’agit d’une liste statique de noms. Prochainement, tout sera rassemblé au sein d’une interface web dynamique permettant de filtrer les acteurs selon ce que l’on cherche. Le CESIN et Hexatrust précisent que la liste sera régulièrement mise à jour, de sorte que les résultats devraient toujours être « frais ».

Une dimension européenne à venir

La liste des 320 acteurs est d’ailleurs présentée comme « une première étape ». Dans une future version, les deux associations ambitionnent d’ajouter les suites bureautiques et collaboratives, ainsi que les solutions de « Cloud de Confiance », dont les offres labellisées SecNumCloud, et Digital Workplace. Une nouvelle catégorie « Héberger » fera son apparition.

À plus long terme, l’outil devrait référencer les solutions européennes et devenir un outil utilisable par les autres. Les deux associations espèrent en outre que l’outil favorisera l’émergence d’une BITC (Base Industrielle et Technologique de Cybersécurité), équivalente numérique de la BITD (Base Industrielle et Technologique de Défense).

L’outil devrait avoir au moins le mérite d’accroitre la visibilité des acteurs mentionnés. Selon un baromètre publié en septembre (pdf) par Hexatrust et EY, 40 % des entreprises interrogées n’effectuent aucune veille des solutions françaises existantes.

Cadmium Zinc Telluride: The Wonder Material Powering a Medical 'Revolution'

Par :BeauHD
12 décembre 2025 à 07:00
Cadmium zinc telluride (CZT), a hard-to-manufacture semiconductor produced by only a handful of companies, is enabling a quiet revolution in medical imaging, science, and security by delivering faster scans, lower radiation doses, and far more precise X-ray and gamma-ray detection. "You get beautiful pictures from this scanner," says Dr Kshama Wechalekar, head of nuclear medicine and PET. "It's an amazing feat of engineering and physics." The BBC reports: Kromek is one of just a few firms in the world that can make CZT. You may never have heard of the stuff but, in Dr Wechalekar's words, it is enabling a "revolution" in medical imaging. This wonder material has many other uses, such as in X-ray telescopes, radiation detectors and airport security scanners. And it is increasingly sought-after. Investigations of patients' lungs performed by Dr Wechalekar and her colleagues involve looking for the presence of many tiny blood clots in people with long Covid, or a larger clot known as a pulmonary embolism, for example. The 1-million-pound scanner works by detecting gamma rays emitted by a radioactive substance that is injected into patients' bodies. But the scanner's sensitivity means less of this substance is needed than before: "We can reduce doses about 30%," says Dr Wechalekar. While CZT-based scanners are not new in general, large, whole-body scanners such as this one are a relatively recent innovation. CZT itself has been around for decades but it is notoriously difficult to manufacture. "It has taken a long time for it to develop into an industrial-scale production process," says Arnab Basu, founding chief executive of Kromek. [...] The newly formed CZT, a semiconductor, can detect tiny photon particles in X-rays and gamma rays with incredible precision -- like a highly specialized version of the light-sensing, silicon-based image sensor in your smartphone camera. Whenever a high energy photon strikes the CZT, it mobilizes an electron and this electrical signal can be used to make an image. Earlier scanner technology used a two-step process, which was not as precise. "It's digital," says Dr Basu. "It's a single conversion step. It retains all the important information such as timing, the energy of the X-ray that is hitting the CZT detector -- you can create color, or spectroscopic images."

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Une RTX 5000 est nécessaire pour le nouvel écran ASUS ROG Strix XG27JCG !

12 décembre 2025 à 06:00

ASUS a dévoilé l'arrivée imminente du ROG Strix XG27JCG, un écran capable de basculer entre une définition QHD (2560 x 1440) à 330 Hz et une définition 5K (5120 x 1880) à 180 Hz. De quoi offrir un large espace de travail tout en préservant les performances de la carte graphique en jeu. […]

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TerraUSD Creator Do Kwon Sentenced To 15 Years Over $40 Billion Crypto Collapse

Par :BeauHD
12 décembre 2025 à 03:30
An anonymous reader quotes a report from Reuters: Do Kwon, the South Korean cryptocurrency entrepreneur behind two digital currencies that lost an estimated $40 billion in 2022, was sentenced in New York federal court on Thursday to 15 years in prison for fraud and conspiracy. Kwon, 34, who co-founded Singapore-based Terraform Labs and developed the TerraUSD and Luna currencies, previously pleaded guilty and admitted to misleading investors about a coin that was supposed to maintain a steady price during periods of crypto market volatility. Kwon was one of several cryptocurrency moguls to face federal charges after a slump in digital token prices in 2022 prompted the collapse of a number of companies. [...] Kwon was accused of misleading investors in 2021 about TerraUSD, a so-called stablecoin designed to maintain a value of $1. Prosecutors alleged that when TerraUSD slipped below its $1 peg in May 2021, Kwon told investors a computer algorithm known as "Terra Protocol" had restored the coin's value. Instead, Kwon arranged for a high-frequency trading firm to secretly buy millions of dollars of the token to artificially prop up its price, according to charging documents. "I made false and misleading statements about why it regained its peg by failing to disclose a trading firm's role in restoring that peg," Kwon said in court. "What I did was wrong." He also faces charges in South Korea, and under his plea deal, prosecutors won't oppose his transfer abroad after he serves half of his U.S. sentence.

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97% of Buildings On Earth 3D-Mapped

Par :BeauHD
12 décembre 2025 à 02:02
Longtime Slashdot reader Gilmoure shares a report from Nature: Scientists have produced the most detailed 3D map of almost all buildings in the world. The map, called GlobalBuildingAtlas, combines satellite imagery and machine learning to generate 3D models for 97% of buildings on Earth. The dataset, published in the open-access journal Earth System Science Data on December 1, covers 2.75 billion buildings, each mapped with footprints and heights at a spatial resolution of 3 meters by 3 meters. The 3D map opens new possibilities for disaster risk assessment, climate modeling and urban planning, according to study co-author Xiaoxiang Zhu, an Earth observation data scientist at the Technical University of Munich in Germany. "Imagine a video game with the world's buildings already mapped in basic spatial dimensions!" writes Gilmoure.

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Over 10,000 Docker Hub Images Found Leaking Credentials, Auth Keys

Par :BeauHD
12 décembre 2025 à 01:25
joshuark shares a report from BleepingComputer: More than 10,000 Docker Hub container images expose data that should be protected, including live credentials to production systems, CI/CD databases, or LLM model keys. After scanning container images uploaded to Docker Hub in November, security researchers at threat intelligence company Flare found that 10,456 of them exposed one or more keys. The most frequent secrets were access tokens for various AI models (OpenAI, HuggingFace, Anthropic, Gemini, Groq). In total, the researchers found 4,000 such keys. "These multi-secret exposures represent critical risks, as they often provide full access to cloud environments, Git repositories, CI/CD systems, payment integrations, and other core infrastructure components," Flare notes. [...] Additionally, they found hardcoded API tokens for AI services being hardcoded in Python application files, config.json files, YAML configs, GitHub tokens, and credentials for multiple internal environments. Some of the sensitive data was present in the manifest of Docker images, a file that provides details about the image.Flare notes that roughly 25% of developers who accidentally exposed secrets on Docker Hub realized the mistake and removed the leaked secret from the container or manifest file within 48 hours. However, in 75% of these cases, the leaked key was not revoked, meaning that anyone who stole it during the exposure period could still use it later to mount attacks. Flare suggests that developers avoid storing secrets in container images, stop using static, long-lived credentials, and centralize their secrets management using a dedicated vault or secrets manager. Organizations should implement active scanning across the entire software development life cycle and revoke exposed secrets and invalidate old sessions immediately.

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