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Un décret vient de modifier les dispositions réglementaires relatives au fichier automatisé des empreintes digitales (FAED) afin de permettre des interconnexions avec huit autres fichiers français et européens. Il porte également à 40 ans la durée maximale de conservation des données, pour tenir compte de la prescription de 20 ans.
Le ministère de l’Intérieur explique que le décret modifie les dispositions réglementaires relatives au traitement FAED, précise les finalités du FAED et les catégories de données pouvant être enregistrées, actualise les catégories de personnes pouvant accéder au traitement ou être destinataires des données, ainsi que les durées de conservation des données relatives aux infractions les plus graves, et modifie les droits des personnes concernées pour les mettre en conformité avec le RGPD.
Dans son avis, la CNIL relève que le fichier contenait, fin décembre 2022, plus de 6,5 millions d’empreintes de personnes identifiées en tant que mises en cause (contre 4,8 millions en 2014, et 2,25 en 2004), ainsi que 293 831 empreintes d’origine inconnue et non identifiées.
Elle note que le décret met fin à l’ « interdiction de principe » des mises en relation qui prévalait jusqu’alors, dans la perspective d’une interconnexion des fichiers de police aux niveaux national et international.
Sont en particulier concernées les mises en œuvre du système d’information Schengen (SIS) et du système ECRIS-TCN (pour European Criminal Records Information System – Third Country Nationals, un système centralisé de concordance/non-concordance destiné à compléter la base de données existante des casiers judiciaires de l’UE – ECRIS – sur les ressortissants de pays tiers condamnés dans l’Union européenne).
Comme nous l’avions déjà rapporté, il est prévu que le FAED fasse l’objet d’interconnexions, de rapprochements ou de mises en relation avec plusieurs autres fichiers français et paneuropéens :
La CNIL relève cela dit que, depuis 2015, des exceptions étaient déjà prévues par le décret en vigueur :
Le ministère de l’Intérieur précise qu’à ce jour, l’interconnexion avec le N-SIS ne permet qu’une alimentation manuelle des fiches de signalisation, mais que ce processus sera à l’avenir automatisé. De même, la transmission d’informations dans le TAJ sera réalisée ultérieurement au moyen d’une interconnexion pour automatiser les fusions de dossiers.
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Le Geekom A8 est annoncé ! En décembre 2023 le fabricant indiquait l’arrivée des Geekom A8 Max et A8Pro. Le A8 Max devait embarquer des puces Ryzen 7 8840HS et Ryzen 9 8940HS. Le Geekom A8 « tout court » proposera des solutions Hawk Point Ryzen 7 8845HS et Ryzen 9 8945HS.
On retrouve le même format de machine avec un MiniPC très traditionnel de 11.7 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et 3.42 cm d’épaisseur. Une taille qui ne lui permet pas de fantaisies au niveau stockage., On retrouvera donc à son bord un unique port M.2 2280 aux format NVMe PCIe Gen4 x4 et SATA3. Pas de second port de stockage ni de baie 2.5″ mais un double slot SODIMM DDR5-5600. Ces éléments seront donc en compagnie de deux processeurs AMD.
Cores / Threads | Boost/Base Frequency | Cache | TDP | cTDP | NPU | |
AMD Ryzen 9 8945HS | 8C/16T | 5.2 GHz / 4.0 GHz | 24MB | 45W | 35 – 54W | Oui |
AMD Ryzen 7 8845HS | 8C/16T | 5.1 GHz / 3.8 GHz | 24MB | 45W | 35 – 54W | Oui |
Des puces Zen 4 au TDP assez élevé dans cette gamme de minimachines avec 45 watts annoncés et un cTDP programmable de 35 watts. On ne sait pas pour le moment quel sera la consommation retenue par le constructeur. Dans tous les cas ces processeurs proposeront un excellent circuit graphique Radeon 780M en RDNA 3 ainsi qu’un NPU maison.
La connectique embarquée sera très complète avec en tout trois ports USB 3.2 Gen 2 Type-A plus un au format Type-C avec Power Delivery, un USB4, un USB 2.0, un jack audio combo 3.5 mm, un Ethernet 2.5 Gigabit, deux HDMI 2.0 et un lecteur de cartes SDXC. Une distribution réalisée dans un châssis en aluminium monobloc ventilé de manière classique avec des micro perforations sur le côté et une évacuation de l’air chaud vers l’arrière. Deux caloducs transporteront la chaleur vers des ailettes placées devant l’extraction d’un ventilateur de type portable pour la repousser vers l’extérieur.
Un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 trouvera sa voie au travers d’antennes probablement placées sur la partie arrière de l’engin, seul élément plastique capable de laisser passer le signal sans fil de la machine. Enfin, une licence de Windows 11 Pro sera préinstallée sur les modèles équipés de mémoire et de stockage. Pas d’idée précise sur le prix ni sur la date de disponibilité de ces deux machines mais j’ai cru comprendre qu’elles seront mise en vente dans les prochains mois.
Geekom A8 : un MiniPC sous Ryzen 9 8945HS en approche © MiniMachines.net. 2024.
L’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), Athanasios Rantos, s’est prononcé contre la possibilité d’utiliser, pour de la publicité contextuelle, des données personnelles rendues publiques dans un autre cadre. Cet avis intervient dans une des batailles de Max Schrems et de son association noyb contre Meta.
Pour l’avocat général de la CJUE, ce n’est pas parce qu’une personne rend « manifestement publique » une donnée sensible, comme son orientation sexuelle, qu’elle autorise les réseaux sociaux à les utiliser « à des fins de publicité personnalisée », explique un communiqué de la Cour [PDF].
En 2021, la Cour suprême d’Autriche a saisi la CJUE à propos d’une procédure que Max Schrems a lancée contre Meta devant la justice autrichienne en 2018. Le fondateur de l’association noyb s’était étonné d’avoir reçu « des publicités visant des personnes homosexuelles et des invitations à des événements correspondants » sur son profil Facebook alors qu’il « n’aurait jamais mentionné son orientation sexuelle et n’aurait publié aucune donnée sensible sur son profil Facebook », explique l’avocat général dans son avis.
Or, les données concernant la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle d’une personne physique sont considérées comme particulièrement sensibles et sont spécifiquement protégées par l’article 9 du RGPD.
En 2020, le tribunal régional des affaires civiles de Vienne a pourtant rejeté son recours en première instance. Max Schrems a formé un pourvoi devant la Cour suprême autrichienne.
L’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), Athanasios Rantos, s’est prononcé contre la possibilité d’utiliser, pour de la publicité contextuelle, des données personnelles rendues publiques dans un autre cadre. Cet avis intervient dans une des batailles de Max Schrems et de son association noyb contre Meta.
Pour l’avocat général de la CJUE, ce n’est pas parce qu’une personne rend « manifestement publique » une donnée sensible, comme son orientation sexuelle, qu’elle autorise les réseaux sociaux à les utiliser « à des fins de publicité personnalisée », explique un communiqué de la Cour [PDF].
En 2021, la Cour suprême d’Autriche a saisi la CJUE à propos d’une procédure que Max Schrems a lancée contre Meta devant la justice autrichienne en 2018. Le fondateur de l’association noyb s’était étonné d’avoir reçu « des publicités visant des personnes homosexuelles et des invitations à des événements correspondants » sur son profil Facebook alors qu’il « n’aurait jamais mentionné son orientation sexuelle et n’aurait publié aucune donnée sensible sur son profil Facebook », explique l’avocat général dans son avis.
Or, les données concernant la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle d’une personne physique sont considérées comme particulièrement sensibles et sont spécifiquement protégées par l’article 9 du RGPD.
En 2020, le tribunal régional des affaires civiles de Vienne a pourtant rejeté son recours en première instance. Max Schrems a formé un pourvoi devant la Cour suprême autrichienne.
En voilà une nouvelle qui va faire plaisir aux amateurs de logiciel libre : Microsoft s’y met ! Enfin, la firme s’y remet pour être exact, puisque les sources de MS-DOS v1.25 et MS-DOS v2.0 étaient déjà disponibles sur GitHub depuis 6 ans. En effet, dans un but de conservation historique, la maison-...
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L'article Découvrez la Bbox qui a été mis à jour en avril 2024 a été publié en premier sur Bbox-Mag
EXXXcellent nous propose un mod pour le jeu Dragon's Dogma 2, qui apporte, tout simplement, le Path Tracing, cela améliore considérablement la gestion des sources d'éclairage et des ombres, toutefois, on ne peut s'empêcher de remarquer que cela semble créer du bruit sur les images. Le mod est téléchargeable ici. […]
Lire la suiteLe jeu Dragon's Dogma 2 profite d'une nouvelle mise à jour, le téléchargement vous sera proposé à l'ouverture du lancher et le studio CAPCOM nous révéle les apports : […]
Lire la suiteHier, les dates pour la prochaine édition de salon Paris Games Week ont enfin été communiquées : les amateurs de jeux vidéo et de pop culture pourront se retrouver du 23 octobre au 27 octobre 2024 pour un show qui s'annonce toujours plus impressionnant. La billetterie n'est en revanche pas encore ouverte, il faudra attendre le mois de mai ; avec visiblement quelques surprises. Comme toujours, ou presque, une partie de l'équipe devrait aller y faire un tour. […]
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SemiAccurate a dégainé l’artillerie lourde et publie un papier à charge à l’encontre de Qualcomm au sujet de ses nouveaux Snapdragon X Elite et X plus. Le site indique avoir reçu des témoignages variés mettant en cause les chiffres des performances avancés pour ces puces.
SemiAccurate n’est pas un site très connu de ce côté-ci de la planète, mais c’est un vétéran de la galaxie tech aux US, avec une équipe resserrée et très technique. Charlie Demerjian qui écrit l’article sur Qualcomm est un de ses co-fondateur et ses écrits ne sont donc pas a prendre à la légère. Quand on pilote un media depuis longtemps, écrire quelque chose de grave sur une marque aussi puissante peut avoir des impacts très sévères. Il est donc logique de créditer ces informations d’un certain poids.
Pour être clair et direct, l’accusation portée sur Qualcomm est simple. La marque aurait menti sur les performances annoncées de ses puces Snapdragon X Elite et Snapdragon X Plus. Un mensonge exercé vis à vis de la presse mais également de ses partenaires. Cela se traduirait par plusieurs remontées différentes recueillies par le site.
So what are they cheating on? The short version is that the numbers that they are showing to the press and are not achievable with the settings they claim. Charlie Demerjian
D’abord des partenaires de Qualcomm, des marques qui vont intégrer des SoC Snapdragon X dans des machines portables, n’arriveraient pas a reproduire les résultats obtenus et déclarés par les laboratoires de Qualcomm. Scores essentiellement liés à des tests de type Benchmarks et censés indiqué des niveaux de performances élevés. Pour rappel, à niveau de consommation égal, le Snapdragon X Plus le plus rapide a été indiqué comme 37% plus véloce qu’un Intel Core Ultra 7 144H ou un AMD Ryzen 9 7940HS. En baissant les performances de ses SoC, Qualcomm annonce être au niveau de ses concurrents tout en consommant moitié moins d’énergie. Ces affirmations cumulées avec des résultats de tests synthétiques classiques présentés en faveur de Qualcomm ont créé une position attentive du public qui espère voir débarquer sous Windows le même « miracle » technologique que celui provoqué par l’arrivée des solutions M1 d’Apple.
Le fait que des constructeurs n’arrivent cependant pas a reproduire ces résultats dans leurs propres machines, en dehors des laboratoires de Qualcomm, est assez inquiétant. SemiAccurate insiste sur ce point, depuis un bon moment déjà, les puces sont présentées à la presse avec des prototypes de portables fabriqués par Qualcomm. Des machines dans une robe rouge dont la prise en main est fortement encadrée par des logiciels spécifiques dans des conditions tout aussi spécifiques. Des machines qui permettent d’obtenir d’excellents résultats sur ces usages mais sans jamais vérifier comment ils sont obtenus ni sortir des rails imposés par la communication de la marque. Quelques benchs, quelques outils, deux jeux précis avec Baldur’s Gate III et Control. Rien d’autre. Le site indique pourtant sa certitude que les chiffres annoncés comme la norme de performance de ces nouvelles puces sont absolument impossibles a obtenir dans une machine commerciale.
Une première alerte qui se conjugue avec une autre remarque de ces mêmes constructeurs. Les résultats des tests des Snapdragon X proposé au public au travers de la presse spécialisées et ceux proposés aux constructeurs de PC via le département des ventes du fabricant auraient été différents. Une critique capitale puisque si les résultats des tests sont importants, ceux obtenus en laboratoire n’ont aucune valeur sans être reproductibles dans des usages réels. Si un fabricant de processeur parvient a des fréquences incroyables et des vitesses au dessus de la concurrence grâce à un refroidissement à l’azote liquide et la dévotion d’une poignée d’experts pendant des heures dans un laboratoire, l’impact de ce résultat n’aura aucune réelle conséquence sur la machine que vous aurez en main chez vous.
Autre soucis, une seconde information est parvenue à SemiAccurate. Le site précise qu’une source interne à Qualcomm leur aurait déclaré que les tests proposés auraient été sciemment modifiés pour faire apparaitre plus de performances. Les benchmarks auraient été volontairement améliorés pour convaincre les partenaires, la presse et les clients de l’intérêt de ces Snapdragon X.
Les performances relevées seraient en réalité 50% en dessous de ce qu’annonce Qualcomm. Les Snapdragon X seraient plus proches d’un Celeron d’Intel que d’un Core Ultra ou d’un Ryzen 9. Pour rappel, les Celeron ont été d’excellentes puces d’entrée de gamme dans leurs dernières générations. Excellentes si on les considère dans leur entièreté, c’est à dire avec en tête leurs tarifs, leurs consommations et leurs objectifs. Les Celeron étaient vendus quelques dizaines de dollars, consommaient peu et étaient suffisant pour exécuter confortablement toutes les tâches basiques d’un ordinateur familial moderne. Le problème ici c’st que les Snapdragon X Elite et Snapdragon X Premium sont présentés comme des processeurs équivalents à des puces beaucoup plus haut de gamme. Capables de faire énormément plus de choses et de l faire très agréablement : Montage vidéo, retouche d’image, travail sur de l’audio, pilotages d’IA, programmation et même jeu vidéo. Choses dont les Celeron ne se sont jamais réclamées.
Si Qualcomm présente réellement ses puces comme des monstres mais qu’ils s’avèrent être en réalité beaucoup plus malingres en terme de performances, il y aura une tromperie évidente sur la marchandise. Une volonté claire de donner envie de s’intéresser aux puces, d’acheter du materiel, quitte à décevoir le public.
Les fameux ultraportables « rouge » de Qualcomm pour présenter ses puces
Ce ne serait pas la première fois que Qualcomm décevrait avec ses puces ARM pour Windows. A vrai dire ce scénario s’est déjà répété plusieurs fois. Avec Windows RT et le Qualcomm S4 en 2013, les annonces grandiloquentes se sont rapidement dégonflées. Les machines étaient absolument inexploitables face aux solutions concurrentes tant au niveau du logiciel que du materiel. La faute est largement retombées sur Microsoft. Rebelote en 2019 avec les Surface Pro X et leurs puces Snapdragon 8cx dont les performances étaient annoncées comme miraculeuses et qui se sont transformées en résultats tout juste milieu de gamme en terme de calcul une fois pris en main. En 2020 Qualcomm annonce un nouveau SoC avec une Gen2 de son 8cx qui n’est en fait qu’une version boostée de quelques MHz de l’ancien modèle. Les résultats restent décevant malgré là encore des annonces le faisant jouer au coude à coude ou passer devant ses concurrents x86.
Et depuis 2022 c’est la multiplication des annonces d’un retour en fanfare avec des processeurs haut de gamme capables – enfin – de rivaliser avec le monde x86 sous Windows et ARM sous MacOS. Une affirmation répétée en 2023 et qui se solde aujourd’hui par l’arrivée des nouveaux Snapdragon X.
Bref, pour le moment le scénario a toujours été le même : Qualcomm promet beaucoup et déçoit en vendant fort cher des PC aux performances entrée de gamme. A chaque fois la faute est diluée entre Windows et les SoC. Cette promesse n’est alors pas qualifiée de mensonge mais, au pire, d’un trop grand enthousiasme. Ce qui change cette fois-ci c’est que le contrat qui liait Microsoft et Qualcomm pour le développement de Windows sur ARM a pris fin. Qualcomm est donc en solo sur cette histoire et si les machines livrées avec ses nouvelle puces ne sont pas au niveau des résultats annoncés, la marque ne pourra pas se servir de Windows comme d’un paratonnerre pour se dégager de sa responsabilité.
Mais ce recul a prendre va dans les deux sens. Quel intérêt pourrait avoir Qualcomm a proposer des tests aussi biaisés ? Si il s’avère que les chiffres annoncés ne sont pas exacts, le retour de flamme serait terrible pour la marque. Non seulement elle ne pourrait plus se cacher derrière Microsoft mais ses partenaires techniques que sont les intégrateurs seraient les premiers a dénoncer les résultats obtenus en limitant leur production tout en proposant les mêmes designs avec des processeurs Intel et AMD concurrents.
Proposer des benchmarks biaisés serait se tirer une balle dans le pied pour la marque. Tout simplement parce que si les machines produites ne correspondaient pas à leurs attentes elles seraient invendables. Pas moins de 5 filtres retiendraient les engins des ventes.
D’abord celui des fabricants qui, si les résultats étaient aussi éloignés des promesses, limiteraient d’emblée leur production. Chat échaudé craint le processeur anémique et les machines ne seraient produites qu’en quantités diplomatiques pour ne pas froisser Qualcomm1 mais sans volonté de réelle présence sur le marché. Un scénario que l’on a d’ailleurs connu avec les précédentes expériences de Qualcomm. Acer, Asus, Dell, HP, Lenovo, Microsoft, Samsung et Xiaomi pour ne citer que les plus connus ont répondu présents pour intégrer ces puces. Si les performances ne suivent pas, ils ne monteront pas en première ligne avec Qualcomm mais laisseront ce dernier partir au front.
La presse spécialisée ne manquera pas non plus de relever l’écart entre la promesse et la réalité. Un avis qui ne sera pas facile a cacher sous le tapis. Si les machines présentées jusqu’ici sont parfaitement contrôlées par le marketing, les modèles commerciaux subiront des tests plus poussés et la note globale de leur utilisation ne peut pas s’écarter trop des attentes proposées sans se faire sèchement recadrer par les testeurs. Ensuite les grossistes, ou les antennes locales des différentes marques, qui décident du stock a importer de chaque machine, feront leur tri. Si on ne leur force pas la main sur le stockage de ce type de portables et qu’ils s’aperçoivent de la différence de performance proposée et le résultats des tests, ils ne voudront pas s’encombrer de pièces dans leur stock. Les revendeurs auraient la même réflexion que leurs grossistes et ne stockeraient pas plus les produits. Ils se borneraient a l’ajouter « sur commande » à leur catalogue. Sachant pertinemment que suite aux écarts de performances dans la presse, les ventes seraient calamiteuses.
Enfin, dernier filtre, les clients. Personne d’un tant soit peu logique n’a envie d’acheter à un prix premium un engin au comportement entrée de gamme. Même si il a d’autres atouts par ailleurs. Les clients seraient au mieux curieux mais pas assez pour sauter le pas et commander un engin dont la presse spécialisé aurait révélé la différence de performances entre la promesse et la réalité. Au pire, un client qui aurait acheté un PC Snapdragon X « par mégarde » aurait souvent quelques jours pour revenir en arrière et se faire rembourser la machine.
Au final donc, l’intérêt de Qualcomm n’est pas franchement évident dans cette équation. Faire des ventes minimale et casser son image serait désastreux et non ne voit pas bien quelle direction pourrait accepter cela. Si la marque veut pénétrer le marché PC c’est pour avoir un relais de décroissance mais le faire d’une manière aussi désastreuse serait plutôt un bon moyen de décroitre. Une opération qui pourrait couter leurs postes à une bonne part de l’encadrement de la société, direction comprise.
Il est trop tôt pour juger Qualcomm et ses Snapdragon X. Personnellement j’ai envie d’y croire et je sais que l’arrivée d’un nouvel acteur sur ce segment peut avoir des implications positives (et d’autres négatives) pour le marché. Difficile de juger les puces sans les avoir en main et cela de manière positive comme négative. Ce qu’il y a de certain c’est que les annonces de Qualcomm seront passées à la loupe. Chacun voudra déterminer si des écarts sont constatés entre la promesse et le monde réel.
Et de deux choses l’une. Si les Snapdraon X réussissent leur pari, SemiAccurate risque gros en terme de crédibilité. Si les puces ne sont pas au niveau de performances annoncé, Qualcomm pourra plier bagage pour sortir par la petite porte de cette aventure Windows.
Soupçons de fraude à la performance sur les Snapdragon X © MiniMachines.net. 2024.
Intel avait déjà terminé 2023 sur un bilan mitigé. 2024 démarre mieux que ne l’avait fait 2023 et le fondeur a d’ailleurs atteint son objectif trimestriel, mais dans le tas, il y a encore une fois du bon et du moins bon. Il faut néanmoins rappeler que le premier trimestre d’une année est rarement le...