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Aujourd’hui — 20 juin 2024Actualités numériques

☕️ Informatique quantique : la start-up française C12 lève 18 millions d’euros

20 juin 2024 à 12:00

Cette start-up est une spin-off du laboratoire de physique de l’École normale supérieure de Paris. Elle s’est lancée dans la course au développement d’un ordinateur quantique universel à base de nanotubes de carbone. C12 est dans la liste des compétiteurs au programme PROQCIMA, aux côtés d’Alice & Bob, Pasqal, Quandela et Quobly.

Elle vient de boucler son « deuxième tour de table de 18 millions d’euros », après avoir levé 10 millions d’euros en 2021. On retrouve dans les investisseurs Varsity Capital, EIC Fund et Verve Ventures, ainsi que des investisseurs historiques comme 360 Capital, Bpifrance (à travers son fonds Digital Venture) et BNP Paribas Développement.

« Notre ambition est la même qu’au premier jour : devenir l’un des leaders de l’informatique quantique de demain », explique Pierre Desjardins, cofondateur et CEO de l’entreprise. Son frère, Matthieu Desjardins, est également cofondateur et directeur technique.

En octobre dernier, C12 inaugurait sa première ligne de production de puces quantiques, à Paris dans le 5ᵉ arrondissement, pour un investissement de 9 millions d’euros. « Le site inauguré le 27 octobre dispose d’un profond sous-sol qui isole des vibrations et des perturbations électromagnétiques les délicats procédés de fabrication de la puce quantique de la start-up », explique l’entreprise.

☕️ Informatique quantique : la start-up française C12 lève 18 millions d’euros

20 juin 2024 à 12:00

Cette start-up est une spin-off du laboratoire de physique de l’École normale supérieure de Paris. Elle s’est lancée dans la course au développement d’un ordinateur quantique universel à base de nanotubes de carbone. C12 est dans la liste des compétiteurs au programme PROQCIMA, aux côtés d’Alice & Bob, Pasqal, Quandela et Quobly.

Elle vient de boucler son « deuxième tour de table de 18 millions d’euros », après avoir levé 10 millions d’euros en 2021. On retrouve dans les investisseurs Varsity Capital, EIC Fund et Verve Ventures, ainsi que des investisseurs historiques comme 360 Capital, Bpifrance (à travers son fonds Digital Venture) et BNP Paribas Développement.

« Notre ambition est la même qu’au premier jour : devenir l’un des leaders de l’informatique quantique de demain », explique Pierre Desjardins, cofondateur et CEO de l’entreprise. Son frère, Matthieu Desjardins, est également cofondateur et directeur technique.

En octobre dernier, C12 inaugurait sa première ligne de production de puces quantiques, à Paris dans le 5ᵉ arrondissement, pour un investissement de 9 millions d’euros. « Le site inauguré le 27 octobre dispose d’un profond sous-sol qui isole des vibrations et des perturbations électromagnétiques les délicats procédés de fabrication de la puce quantique de la start-up », explique l’entreprise.

LOGITECH MX BRIO : une webcam en UHD à 30 images par seconde !

20 juin 2024 à 12:04
Aujourd'hui, nous vous proposons un mini test d'une webcam de chez Logitech avec la MX Brio UHD, une webcam capable de filmer en UHD (3840 x 2160) à 30 images par secondes et en FHD à 60 images par secondes. Elle incorpore deux micros à réduction de bruit captant jusqu'à 1,2 mètres. Alors, bien ou pas cette webcam à 230 € ? Réponse dans ces quelques pages avec nous.

#ChatControl : 48 eurodéputés appellent au rejet du projet de surveillance des messageries

20 juin 2024 à 09:40
Hardcore repère
une victime journaliste représentée en lapin, ciblée par l'espionnage étatique

Les gouvernements de l’UE doivent se prononcer ce jeudi sur le projet de règlement européen visant à « combattre les abus sexuels concernant les enfants ». Il propose notamment d’obliger les utilisateurs de messageries privées à consentir à la surveillance des images et URL qu’ils voudraient partager.

MàJ, 12h50 : le projet a finalement été reporté sine die, faute d’avoir réussi à trouver une majorité, voir plus bas.

Le projet de règlement européen controversé « établissant des règles pour prévenir et combattre les abus sexuels concernant les enfants » devrait être examiné ce jeudi par le COREPER II (Comité des représentants permanents, l’organisme de l’Union européenne qui prépare les travaux du Conseil de l’Union européenne), composé des représentants permanents de chacun des États membres, indique l’ex-eurodéputé pirate allemand Patrick Breyer.

Il obligera les utilisateurs européens de messagerie à consentir à la surveillance de l’ensemble des images, vidéos et URL qu’ils voudraient partager par messagerie. Objectif : identifier, au moyen de systèmes d’intelligence artificielle, les contenus à caractère pédocriminel (ou CSAM, pour « child sexual abuse material »).

Une proposition qualifiée de « projet de loi européen le plus critiqué de tous les temps » par ses nombreux opposants, dont les modalités s’apparente à une véritable « usine à gaz » technique à la légalité douteuse.

Des effets secondaires « involontaires mais dangereux »

Patrick Breyer, en pointe contre ce projet de #ChatControl, vient de relayer une lettre ouverte cosignée par 47 autres eurodéputés appelant au rejet de ce projet, au motif que plusieurs de ses principales composantes seraient incompatibles avec les droits fondamentaux européens, et qu’ils pourraient entraîner « plusieurs effets secondaires involontaires mais dangereux » :

  • cette surveillance de masse compromettrait le secret des affaires et rendrait impossible le transport d’informations confidentielles, y compris pour les professions protégées et tenues à la confidentialité telles que les journalistes, avocats, professionnels de la santé, lanceurs d’alerte ;
  • rappelant que les démocraties ont besoin d’espaces de confiance pour échanger ses opinions, les signataires déplorent que les mesures proposées « risquent de conduire à l’autocensure », y compris pour les enfants et les victimes de violences sexuelles qu’elles sont pourtant censées protéger ;
  • en établissant une « architecture susceptible de saper toute possibilité de communication numérique privée », le règlement pourrait involontairement servir de modèle de surveillance de masse pour les États autoritaires.

Cette surveillance de masse des messageries comporte en outre le risque de « créer un climat de suspicion générale », mais également de « porter atteinte de manière irréparable à l’image de l’Union européenne en tant que garante des libertés ».

De la surveillance de masse à la suspicion généralisée

Un climat de suspicion qui pourrait aussi aggraver les risques de censure par les opérateurs techniques privés. Deux pères de famille états-uniens avaient par exemple été accusés à tort de pédophilie pour des photos faites à la demande de médecins, Google ayant bloqué leurs comptes, et refusé de les réactiver, quand bien même il s’agissait de « faux positifs ».

« Il est impossible de mettre en œuvre de telles propositions dans le contexte de communications chiffrées de bout en bout sans saper fondamentalement le chiffrement et créer une vulnérabilité dangereuse dans le cœur de l’infrastructure qui aurait des répercussions mondiales bien au-delà de l’Europe », déplore de son côté la présidente de la fondation Signal Meredith Whittaker.

Signal et Threema ont d’ailleurs annoncé qu’ils mettraient fin à leurs services dans l’UE s’ils étaient contraints de mettre en œuvre ce type de surveillance de masse.

Les parlementaires signataires de la lettre ouverte estiment enfin que cette obligation d’analyser systématiquement les communications chiffrées, qu’elle soit appelée « modération du téléchargement » ou « analyse côté client », non seulement briserait le chiffrement sécurisé de bout en bout, mais ne résisterait probablement pas non plus à un recours auprès de la Cour de Justice européenne.

Quand les gouvernements s’opposent au Parlement

Alexandre Archambault, avocat spécialiste du droit du numérique, relève que le texte devra ensuite être validé par le Parlement, tout en déplorant un mode opératoire « en catimini », à l’image de celui qui avait présidé à l’adoption du blocage des contenus sans juge.

Et en catimini (même mode opératoire que pour le blocage sans juge promis-juré-ça-ne-sera-que-pour-la pédopornographie), le scan de chaque échange privé est en passe d’être imposé.
Certes cela devra être « validé » par le Parlement 🇪🇺, mais la brèche est làhttps://t.co/1C5I89T5V8

— Alec ن Archambault (@AlexArchambault) June 12, 2024

Le « compromis » proposé par la présidence belge de l’Union avait acté que la détection ne devrait pas s’appliquer aux comptes « utilisés par l’État à des fins de sécurité nationale, de maintien de l’ordre ou à des fins militaires ». Il ne précisait pas, cela dit, comment cela serait techniquement possible, sauf à créer une liste des personnes à ne pas surveiller, ironisait Alexandre Archambault.

Le Parlement européen avait de son côté adopté en octobre dernier un autre « compromis », qualifié d’ « historique », et qui supprimait a contrario la surveillance proactive des messageries, afin de préserver le chiffrement sécurisé de bout en bout (E2EE).

Un vote finalement reporté sine die, faute de majorité

Des porte-paroles du Conseil et de plusieurs États membres ont confirmé à netzpolitik.org que la présidence du Conseil a finalement retiré le vote de l’ordre du jour car elle ne disposait pas d’une majorité suffisante.

Netzpolitik.org révélait hier que l’Allemagne avait prévu de voter contre, expliquant que « les communications privées chiffrées de millions de personnes ne doivent pas être contrôlées sans motif ».

La France, qui avait changé de position à plusieurs reprises, semblait elle aussi s’y opposer, évoquant cela dit « une décision au plus haut niveau » qui pourrait lui permettre de l’accepter « s’il n’y a pas d’affaiblissement du chiffrement et une clause de révision des technologies ».

La Belgique n’étant pas en mesure de présenter une proposition majoritaire lors des réunions hebdomadaires du Comité des représentants permanents (COREPER), le projet serait reporté sine die.

La Hongrie, qui succédera à la Belgique à la présidence du Conseil à partir de juillet, a annoncé (.pdf) dans son programme de travail qu’elle poursuivrait les négociations, et qu’elle « continuera à travailler à l’élaboration d’une solution législative à long terme pour prévenir et combattre les abus sexuels en ligne sur les enfants et à la révision de la directive contre l’exploitation sexuelle des enfants ».

☕️ Microsoft déploie Recall chez les testeurs de Windows… 10 et 11

20 juin 2024 à 09:01

Auréolée d’une polémique dont Microsoft se serait bien passée, la fonction Recall a été modifiée puis repoussée. Prévue pour le lancement officiel des PC Copilot + le 18 juin, les critiques étaient si vives que l’entreprise a choisi de remettre sa « mémoire photographique » à plus tard. On savait simplement qu’elle reviendrait dans un premier temps chez les testeurs, dans l’un des canaux Insider.

Il n’aura pas fallu attendre longtemps. La fonction est proposée dans les canaux Beta et Release Preview depuis hier soir. Surprise, elle est même disponible dans les mêmes canaux pour Windows 10, alors que Windows 11 (on Arm) est au cœur des démonstrations des PC Copilot+.

Pour l’occasion, Recall change de forme. Il ne s’agit plus d’une fonction intégrée du système, mais d’une application séparée. Épinglée dans la barre des tâches, elle dispose de sa propre fenêtre, manipulable comme les autres. Elle sera mise à jour séparément, Microsoft évoquant les retours des testeurs en ce sens.

L’application a surtout l’avantage de ne pas agir avant d’avoir été appelée et configurée. Une différence majeure avec la première version, activée par défaut et présentée dès l’assistant initial de configuration de Windows.

Microsoft ne dit pas combien de temps la fonction va rester en test. Sa présence dans le canal Release Preview, dernière étape avant le déploiement sur les versions stables, indiquerait un court laps de temps.

L'avenir du jeu Boundary s'assombrit !

20 juin 2024 à 10:19

L'avenir du jeu Boundary s'assombrit, en effet, sa page Steam héberge un message des plus explicites, on apprend que le jeu ne sera plus édité par Skystone Games et que les développeurs (Studio Surgical Scalpels) ont pris la décision de cesser tous les services pour le jeu, ça sent donc méchamment le sapin pour ce FPS en zéro gravité, qui fut vanté pour ses qualités dans le domaine du Ray Tracing... […]

Lire la suite

Intel Introduces New Gaudi "2D" Product Support To Their Linux Driver

20 juin 2024 à 10:30
It was just a few months back that Intel introduced a Gaudi "2C" variant of Gaudi2 to their open-source Linux driver. This variant might be for some export model or otherwise a hyperscaler/customer-specific revision or something along those lines. Now appearing within new Habana Labs driver patches for the upcoming Linux 6.11 kernel are patches for a new Gaudi 2D variant...

Deux nouveaux SSD Samsung en approche : le 990 Evo Plus et un mystérieux 9100 Pro

Nous ne vous ferons pas l’affront de vous présenter la gamme de SSD Samsung 9X0, souvent considérée comme l’une des plus populaires du marché. L’entreprise sud-coréenne s’apprête apparemment à dégainer deux nouvelles références : un conventionnel SSD 990 Evo Plus, accompagné d’un plus inattendu 9100 Pro... [Tout lire]

#ChatControl : 48 eurodéputés appellent au rejet du projet de surveillance des messageries

20 juin 2024 à 09:40
Hardcore repère
une victime journaliste représentée en lapin, ciblée par l'espionnage étatique

Les gouvernements de l’UE doivent se prononcer ce jeudi sur le projet de règlement européen visant à « combattre les abus sexuels concernant les enfants ». Il propose notamment d’obliger les utilisateurs de messageries privées à consentir à la surveillance des images et URL qu’ils voudraient partager.

MàJ, 12h50 : le projet a finalement été reporté sine die, faute d’avoir réussi à trouver une majorité, voir plus bas.

Le projet de règlement européen controversé « établissant des règles pour prévenir et combattre les abus sexuels concernant les enfants » devrait être examiné ce jeudi par le COREPER II (Comité des représentants permanents, l’organisme de l’Union européenne qui prépare les travaux du Conseil de l’Union européenne), composé des représentants permanents de chacun des États membres, indique l’ex-eurodéputé pirate allemand Patrick Breyer.

Il obligera les utilisateurs européens de messagerie à consentir à la surveillance de l’ensemble des images, vidéos et URL qu’ils voudraient partager par messagerie. Objectif : identifier, au moyen de systèmes d’intelligence artificielle, les contenus à caractère pédocriminel (ou CSAM, pour « child sexual abuse material »).

Une proposition qualifiée de « projet de loi européen le plus critiqué de tous les temps » par ses nombreux opposants, dont les modalités s’apparente à une véritable « usine à gaz » technique à la légalité douteuse.

Des effets secondaires « involontaires mais dangereux »

Patrick Breyer, en pointe contre ce projet de #ChatControl, vient de relayer une lettre ouverte cosignée par 47 autres eurodéputés appelant au rejet de ce projet, au motif que plusieurs de ses principales composantes seraient incompatibles avec les droits fondamentaux européens, et qu’ils pourraient entraîner « plusieurs effets secondaires involontaires mais dangereux » :

  • cette surveillance de masse compromettrait le secret des affaires et rendrait impossible le transport d’informations confidentielles, y compris pour les professions protégées et tenues à la confidentialité telles que les journalistes, avocats, professionnels de la santé, lanceurs d’alerte ;
  • rappelant que les démocraties ont besoin d’espaces de confiance pour échanger ses opinions, les signataires déplorent que les mesures proposées « risquent de conduire à l’autocensure », y compris pour les enfants et les victimes de violences sexuelles qu’elles sont pourtant censées protéger ;
  • en établissant une « architecture susceptible de saper toute possibilité de communication numérique privée », le règlement pourrait involontairement servir de modèle de surveillance de masse pour les États autoritaires.

Cette surveillance de masse des messageries comporte en outre le risque de « créer un climat de suspicion générale », mais également de « porter atteinte de manière irréparable à l’image de l’Union européenne en tant que garante des libertés ».

De la surveillance de masse à la suspicion généralisée

Un climat de suspicion qui pourrait aussi aggraver les risques de censure par les opérateurs techniques privés. Deux pères de famille états-uniens avaient par exemple été accusés à tort de pédophilie pour des photos faites à la demande de médecins, Google ayant bloqué leurs comptes, et refusé de les réactiver, quand bien même il s’agissait de « faux positifs ».

« Il est impossible de mettre en œuvre de telles propositions dans le contexte de communications chiffrées de bout en bout sans saper fondamentalement le chiffrement et créer une vulnérabilité dangereuse dans le cœur de l’infrastructure qui aurait des répercussions mondiales bien au-delà de l’Europe », déplore de son côté la présidente de la fondation Signal Meredith Whittaker.

Signal et Threema ont d’ailleurs annoncé qu’ils mettraient fin à leurs services dans l’UE s’ils étaient contraints de mettre en œuvre ce type de surveillance de masse.

Les parlementaires signataires de la lettre ouverte estiment enfin que cette obligation d’analyser systématiquement les communications chiffrées, qu’elle soit appelée « modération du téléchargement » ou « analyse côté client », non seulement briserait le chiffrement sécurisé de bout en bout, mais ne résisterait probablement pas non plus à un recours auprès de la Cour de Justice européenne.

Quand les gouvernements s’opposent au Parlement

Alexandre Archambault, avocat spécialiste du droit du numérique, relève que le texte devra ensuite être validé par le Parlement, tout en déplorant un mode opératoire « en catimini », à l’image de celui qui avait présidé à l’adoption du blocage des contenus sans juge.

Et en catimini (même mode opératoire que pour le blocage sans juge promis-juré-ça-ne-sera-que-pour-la pédopornographie), le scan de chaque échange privé est en passe d’être imposé.
Certes cela devra être « validé » par le Parlement 🇪🇺, mais la brèche est làhttps://t.co/1C5I89T5V8

— Alec ن Archambault (@AlexArchambault) June 12, 2024

Le « compromis » proposé par la présidence belge de l’Union avait acté que la détection ne devrait pas s’appliquer aux comptes « utilisés par l’État à des fins de sécurité nationale, de maintien de l’ordre ou à des fins militaires ». Il ne précisait pas, cela dit, comment cela serait techniquement possible, sauf à créer une liste des personnes à ne pas surveiller, ironisait Alexandre Archambault.

Le Parlement européen avait de son côté adopté en octobre dernier un autre « compromis », qualifié d’ « historique », et qui supprimait a contrario la surveillance proactive des messageries, afin de préserver le chiffrement sécurisé de bout en bout (E2EE).

Un vote finalement reporté sine die, faute de majorité

Des porte-paroles du Conseil et de plusieurs États membres ont confirmé à netzpolitik.org que la présidence du Conseil a finalement retiré le vote de l’ordre du jour car elle ne disposait pas d’une majorité suffisante.

Netzpolitik.org révélait hier que l’Allemagne avait prévu de voter contre, expliquant que « les communications privées chiffrées de millions de personnes ne doivent pas être contrôlées sans motif ».

La France, qui avait changé de position à plusieurs reprises, semblait elle aussi s’y opposer, évoquant cela dit « une décision au plus haut niveau » qui pourrait lui permettre de l’accepter « s’il n’y a pas d’affaiblissement du chiffrement et une clause de révision des technologies ».

La Belgique n’étant pas en mesure de présenter une proposition majoritaire lors des réunions hebdomadaires du Comité des représentants permanents (COREPER), le projet serait reporté sine die.

La Hongrie, qui succédera à la Belgique à la présidence du Conseil à partir de juillet, a annoncé (.pdf) dans son programme de travail qu’elle poursuivrait les négociations, et qu’elle « continuera à travailler à l’élaboration d’une solution législative à long terme pour prévenir et combattre les abus sexuels en ligne sur les enfants et à la révision de la directive contre l’exploitation sexuelle des enfants ».

Samsung 9100 PRO : le nom du futur fleuron des SSD de Samsung dévoilé ?

Dan le monde des SSD, Samsung jouit d'une excellente popularité après avoir enchaîné des modèles qui parvenaient avec un certain brio il faut le dire à associer performances de haut vol et tarifs contenu. On se rappellera par exemple du Samsung 970 EVO Plus en PCIe 3.0 qui a fait de nombreuses appar...

☕️ Microsoft déploie Recall chez les testeurs de Windows… 10 et 11

20 juin 2024 à 09:01

Auréolée d’une polémique dont Microsoft se serait bien passée, la fonction Recall a été modifiée puis repoussée. Prévue pour le lancement officiel des PC Copilot + le 18 juin, les critiques étaient si vives que l’entreprise a choisi de remettre sa « mémoire photographique » à plus tard. On savait simplement qu’elle reviendrait dans un premier temps chez les testeurs, dans l’un des canaux Insider.

Il n’aura pas fallu attendre longtemps. La fonction est proposée dans les canaux Beta et Release Preview depuis hier soir. Surprise, elle est même disponible dans les mêmes canaux pour Windows 10, alors que Windows 11 (on Arm) est au cœur des démonstrations des PC Copilot+.

Pour l’occasion, Recall change de forme. Il ne s’agit plus d’une fonction intégrée du système, mais d’une application séparée. Épinglée dans la barre des tâches, elle dispose de sa propre fenêtre, manipulable comme les autres. Elle sera mise à jour séparément, Microsoft évoquant les retours des testeurs en ce sens.

L’application a surtout l’avantage de ne pas agir avant d’avoir été appelée et configurée. Une différence majeure avec la première version, activée par défaut et présentée dès l’assistant initial de configuration de Windows.

Microsoft ne dit pas combien de temps la fonction va rester en test. Sa présence dans le canal Release Preview, dernière étape avant le déploiement sur les versions stables, indiquerait un court laps de temps.

Fibre optique : l’Arcep met (encore) en demeure Orange et XpFibre

20 juin 2024 à 08:55
Ce n’est que la 8e fois
la guerre et la jungle de la fibre en France parodiée en référence à Platoon

L’Arcep a mis en demeure Orange et XpFibre (anciennement SFR FTTH) de respecter leurs engagements sur le déploiement et la complétude de la fibre optique. Un sujet qui n’a rien de nouveau puisque Orange avait déjà été mis en demeure quatre fois et XpFibre deux fois.

Il y a quelques jours, l’Arcep a publié son observatoire du marché du haut et très haut débit sur le fixe. On y apprenait la mise en demeure d’Orange et de XpFibre, mais aussi des données sur le déploiement de la fibre. Voici quelques chiffres avant de passer à l’action.

Premier constat : « le rythme de progression du nombre d’abonnements en fibre optique (+ 810 000) dépasse celui des déploiements (+ 680 000 locaux) ». Second constat : « 87 % des locaux du territoire national sont raccordables à la fibre [soit 38,7 millions, ndlr] et environ 5,5 millions de locaux restent à rendre raccordables ». Si on parle de « très haut débit sur réseaux filaires » (et donc pas uniquement en FTTH), le pourcentage de couverture grimpe à 91 %.

Voici la ventilation suivant les zones :

  • Zones moins denses RIP (Réseaux d’Initiative Publique) : 460 000 locaux de plus, 3,1 millions restent à rendre raccordables
  • Zones moins denses d’initiative privée : 140 000 locaux de plus, 1,6 million restent à rendre raccordables
  • Zones AMEL (appels à manifestation d’engagements locaux) : 40 000 locaux de plus, 0,3 million restent à rendre raccordables
  • Zones denses : 40 000 locaux de plus, 0,5 million restent à rendre raccordables

La complétude, c’est quoi ?

Dans son communiqué, l’Arcep tape une énième fois du poing sur la table au sujet de la « complétude ». Il s’agit pour rappel d’un cadre réglementaire qui « prévoit une obligation de complétude des déploiements des réseaux fibre optique de bout en bout, à l’échelle locale de la zone arrière de point de mutualisation, et dans un délai raisonnable d’au plus de deux à cinq ans en fonction des caractéristiques locales ». Elle concerne toutes les zones, sauf les 106 communes les plus denses.

Pour l’Arcep, « la complétude est atteinte dès lors que l’ensemble des locaux sont raccordables ou, dans une faible proportion, « raccordables sur demande« , sauf impossibilité dûment justifiée (par exemple, cas de refus des copropriétés ou propriétaires concernés) ». C’est une étape importante pour ne pas laisser au bord de la route certains foyers d’une zone, notamment lorsque les raccordements sont un peu plus compliqués à mettre en place.

La complétude est d’autant plus essentielle que la fibre optique va remplacer le cuivre. Orange a d’ailleurs déjà commencé à l’arrêter dans certaines zones.

Orange et XpFibre mis en demeure, près de 600 000 locaux concernés


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[Maj] GOG s'invite sur le service Amazon Luna, et réciproquement

20 juin 2024 à 08:26

Bien que le service de streaming Luna d'Amazon propose des choses intéressantes comme l'option Couch, les géants en face que sont Microsoft et NVIDIA semblaient le contenir au rang de spectateur plutôt qu'acteur du marché. Mais l'annonce faite hier soir pourrait changer la donne auprès de nombreux joueurs : Amazon et GOG ont signé un partenariat qui porte sur le partage des bibliothèques. Ainsi, un utilisateur GOG pourra trouver ses jeux sur le service Luna, ou Luna+ si abonné, et ainsi profiter de la possibilité de jouer depuis n'importe où et avec n'importe quel appareil. Ou presque, puisqu'il faut quand même que les jeux soient listés sur Luna. Mais surtout, ce partage s'accompagne des petits plus GOG comme les succès et la sauvegarde cloud. […]

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Mortal Kombat 1 va passer le cap des 30 fps sur PC !

20 juin 2024 à 08:01

Grâce à un hotfix, le jeu Mortal Kombat 1 va passer le cap des 30 fps, dans certaines scènes, sur PC, vous allez pouvoir oublier les scènes cinématiques et de fatalities à 30 fps et profiter désormais de 60 fps ! Versions PC Steam et Epic Games Store - Ajout d'un nouveau paramètre graphique pour augmenter le verrouillage de 30 FPS sur certaines sections à 60 FPS, destiné aux utilisateurs disposant de matériel haut de gamme. - Le nouveau paramètre pour activer ceci est accessible via Menu principal > Paramètres > Graphiques > Expérimental > Mode 60 FPS : DÉSACTIVÉ (par défaut)/ACTIVÉ - Veuillez noter que ce paramètre n'affectera pas les cinématiques pré-rendues et sera automatiquement désactivé pendant les matchs en ligne pour éviter les problèmes de stabilité. Corrections générales et ajustements - Correction de plusieurs désynchronisations qui pouvaient survenir pendant le jeu en ligne si le jeu avait subi un hotfix - Réglage du comportement de la caméra lorsque Le Protecteur, Omni-Man ou Peacemaker sont interrompus ou frappés en haut de l'écran […]

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Heat Waves Grip 3 Continents as Climate Change Warms Earth

Par : msmash
20 juin 2024 à 08:06
An anonymous reader shares a report: Punishing heat waves gripped three continents on Tuesday, breaking records in cities around the Northern Hemisphere less than two weeks after the Earth recorded what scientists said were likely its hottest days in modern history. Firefighters in Greece scrambled to put out wildfires, as parched conditions raised the risk of more blazes throughout Europe. Beijing logged another day of 95-degree heat, and people in Hangzhou, another Chinese city, compared the choking conditions to a sauna. From the Middle East to the American Southwest, delivery drivers, airport workers and construction crews labored under blistering skies. Those who could stay indoors did. The temperatures, afflicting so much of the world all at once, were a withering reminder that climate change is a global crisis, driven by human-made forces: the emissions of heat-trapping gases, mainly caused by the burning of fossil fuels. John Kerry, the U.S. special envoy for climate change, sought to coordinate some of the global response with the Chinese premier in Beijing, as a heat wave clutched a huge swath of China. "The world really is looking to us for that leadership, particularly on the climate issue," Mr. Kerry told Chinese officials. "Climate, as you know, is a global issue, not a bilateral issue. It's a threat to all of humankind." The planet has warmed about 2 degrees Fahrenheit since the 19th century and will continue to grow hotter until humans essentially stop burning coal, oil and gas, scientists say. The warmer temperatures contribute to extreme weather events and help make periods of extreme heat more frequent, longer and more intense. Also affecting this year's conditions is the return of El Nino, a cyclical weather pattern that, depending on the sea surface temperature and the pressure of the air above it, can originate in the Pacific and have wide-ranging effects on weather around the world.

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☕️ IA en Europe : Londres a le plus de startups, mais Paris récolte les plus gros investissements

20 juin 2024 à 07:33

Si l’on en croit un rapport de la société de capital-risque Accel cité par TechCrunch, le cumul des investissements en Europe et en Israël représentent 45 % du montant total du financement à risque dans le domaine de l’intelligence artificielle.

En termes d’entreprises, Londres mène la danse. Sur les 221 startups analysées dans la zone étudiée, 27 % ont été créées à Londres. Viennent ensuite Tel-Aviv avec 13 %, Berlin avec 12 %, Paris n’arrive qu’en quatrième place avec 10 %, et Amsterdam avec 5 %.

En revanche, les startups fondées en France sont celles qui récoltent les plus gros investissements. Selon Accel, le pays atteint les 2,131 milliards d’euros de financement à risque, bien aidés par les 600 millions levés au début du mois par Mistral AI. Pour rappel, l’entreprise avait déjà levé 450 millions d’euros début décembre. H et ses 205 millions d’euros sont également cités, de même que Hugging Face et ses 220 millions en août 2023.

La France se retrouve ainsi loin devant en matière d’investissement. Le Royaume-Uni a cumulé 1,07 milliard d’euros sur la même période, Israël 970 millions et l’Allemagne 600 millions, dont 465 millions pour la seule levée d’Aleph Alpha l’année dernière.

Selon Harry Nelis (Accel), interrogé par TechCrunch, ces investissements auraient tout à voir avec la convergence de plusieurs facteurs, dont un enseignement de qualité, produisant et attirant les talents. Et de citer Meta et Google qui ont rapidement créé des laboratoires à Paris pour la recherche en IA.

Le rapport note également la manière dont les grandes entreprises de la tech essaiment. 25 % des fondateurs de startups sont d’abord passés par les GAFAM. Pour les dix startups les plus influentes actuellement, le chiffre monte même à 60 %. Google se démarque en fournissant à elle seule 11,3 % des fondateurs de startups. On pourrait aussi voir le verre à moitié vide : la société retiendrait moins bien ses talents.

Enfin, Accel pointe une expérience d’environ 10 ans en entreprise ou dans l’univers académique avant de se lancer dans la fondation d’une startup spécialisée en IA.

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