☕️ ChatGPT « coach pour suicide » ? 7 plaintes l’accusent de manipulation émotionnelle
Ce jeudi 6 novembre, OpenAI a été citée dans sept plaintes déposées devant des cours de justice californiennes. L’organisation Social Media Victims Law Center (SMVLC) explique avoir déposé ces plaintes dans des cas concernant 6 adultes et un adolescent de 17 ans.
OpenAI et Sam Altman y sont accusés d’accident mortel, de suicide assisté, d’homicide involontaire et de négligence.

Concernant l’adolescent, la plainte affirme que « le produit ChatGPT, défectueux et intrinsèquement dangereux, a provoqué une dépendance, une dépression et, finalement, lui a conseillé la manière la plus efficace de faire un nœud coulant en lui indiquant combien de temps il pourrait « vivre sans respirer » », explique l’Associated Press. Les avocats y écrivent que « la mort d’Amaurie n’était ni un accident ni une coïncidence, mais plutôt la conséquence prévisible de la décision délibérée d’OpenAI et de Samuel Altman de réduire les tests de sécurité et de précipiter la mise sur le marché de ChatGPT ».
CNN raconte les 70 pages d’échanges entre un adulte de 23 ans et ChatGPT qui l’a accompagné jusqu’à son suicide le 25 juillet dernier. SMVLC donne des informations sur les autres cas dans son communiqué.
Ce ne sont pas les premières plaintes sur le sujet. En août dernier, on apprenait qu’OpenAI était poursuivi en justice après le suicide d’un adolescent. Mais le créateur de ChatGPT n’est pas le seul à être pointé du doigt. La FTC a ouvert une enquête sur les conséquences des chatbots de Google, Meta, Instagram, OpenAI, Snap, xAI et CharacterAI sur les mineurs en septembre dernier.
Il y a un an, le New York Times se demandait si on pouvait « blâmer l’intelligence artificielle pour le suicide d’un adolescent » dans une affaire impliquant CharacterAI.