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À partir d’avant-hierEndurance info

Paul Ricard : les brèves du samedi après-midi…

29 mai 2021 à 14:32
  • La Formule 1 sera en piste au Paul Ricard du 17 au 20 juin. Les camions des équipes sont déjà en attente sur le tracé varois.
  • Avant le Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS, Ferrari était en essais sur le Circuit Paul Ricard avec les pneumatiques 2022. Charles Leclerc et Carlos Sainz Jr ont pris le volant de la Ferrari.
  • Kelvin van der Linde a remporté la deuxième manche Fanatec Esports GT Pro Series au Paul Ricard. Le Sud-Africain permet au Team WRT de décrocher 5 points supplémentaires au championnat. Nico Varrone (Rinaldi Racing) a pris la 2e place (victoire en Silver) et Marvin Dienst (Toksport WRT) la 3e.
  • 727 tests PCR ont été effectués aujourd’hui sur le circuit Paul Ricard. En fonction de la nationalité des personnes présentes, un test PCR peut être demandé. Avant le meeting, environ 3200 tests ont été uploadés sur l’application dédiée pour la bonne tenue du meeting.
  • Afin de célébrer l’opération montée au Paul Ricard entre Specialized, AKKA-ASP et Endurance-Cycling, Quentin Guibert propose un poster dédié mettant en scène Julian Alaphilippe avec le Mont Ventoux en arrière-plan et la Mercedes-AMG GT3 de Jules Gounon sur le Paul Ricard. Un poster qui fait son effet au Paul Ricard.
  • Kevin Gilardoni et Leonardo Pulcini ont remporté la course 1 Lamborghini Super Trofeo Europe pour le compte de Oregon Team. Jonathan Cecotto et Kevin Rossel (GSM Racing) ont pris la 2e place devant Raul Guzman et Glenn van Berlo (Target Racing).
  • On compte 184 camions sur le meeting du Paul Ricard. Le plateau GT4 European Series a élu domicile de l’autre côté de la piste face aux stands. Du côté des voitures en piste, le chiffre est de 179 : 47 GT3, 44 GT4, 35 Formula Regional Alpine, 31 Lamborghini Super Trofeo Europe, 22 TCR Europe.

Sarah Bovy : “La pression est là, mais elle est positive”

29 mai 2021 à 13:00

Dernière féminine à rejoindre l’effectif Iron Lynx en GT3, Sarah Bovy fait son retour en GT3 grâce au programme Iron Dames. C’est ce week-end au Paul Ricard que la Belge débute sur la Ferrari 488 GT3 en compagnie de Doriane Pin et Katherine Legge. De quoi retrouver ses sensations après une période sans compétition et avant de piloter un Man TFS de 1150 chevaux en Championnat de France Camions chez Lion Truck Racing.

“C’est une chance pour moi d’intégrer le programme Iron Lynx”, a déclaré Sarah Bovy à Endurance-Info. “Je n’ai jamais roulé pour ce genre de team où tout est ultra professionnel. Certes, la pression est là, mais elle est positive.”

Le programme Iron Lynx a été décidé relativement tardivement, comme le souligne l’ancienne pilote soutenue par Lamborghini Squadra Corse : “Il y avait un souci de catégorisation pour trouver une féminine classée Bronze par la FIA. J’ai passée le cap des 30 ans et, pour être honnête, j’avais un doute sur ma classification. Pour moi, l’objectif est le Paul Ricard et la Michelin Le Mans Cup. Ensuite, nous discuterons de la suite. Il faut déjà voir où je me situe.”

Sarah Bovy a l’expérience de la catégorie GT3 pour avoir roulé à plusieurs reprises dans la catégorie, notamment en Lamborghini Huracan GT3 : “J’ai piloté quelques GT3, mais la dernière fois remonte à 2017. La technologie a nettement évolué depuis cette période. Le piège est de se mettre dans une zone de confort. Trouver cette zone n’est pas très compliqué, mais c’est ensuite qu’il faut faire attention à ne pas se faire surprendre. Avoir des ingénieurs qui connaissent parfaitement l’auto est génial.”

Côme Ledogar : “La course du Paul Ricard est différente”

29 mai 2021 à 11:04

Côme Ledogar retrouve le Circuit Paul Ricard et la Ferrari 488 GT3 en Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS. Le pilote Iron Lynx a fortement contribué aux titres 2020 d’Alessandro Pier Guidi et SMP Racing en Endurance, lui qui était là pour remplacer un pilote retenu dans un autre championnat. Cette fois, on parle d’un programme complet chez Iron Lynx en compagnie de Nicklas Nielsen et Alessandro Pier Guidi. Le Français s’est confié à Endurance-Info avant le meeting varois.

En 2020, vous remportez la course grâce la stratégie (l’équipe avait décidé de ne changer que deux pneus lors d’un arrêt, ndlr). La même cette année ?

“Cette saison, la stratégie est différente avec le remplissage du réservoir et le changement des pneus en même temps. La grande force de l’équipe est de te donner une voiture pour gagner, que ce soit dans le plus grand championnat au monde ou en one-shot. Le traitement est le même. Le pilote doit juste faire son travail sans pression car tout est millimétré.”

C’est toujours un plaisir pour vous de disputer cette course en nocturne ?

“Cette course est différente des autres. La voiture n’a pas le même comportement en début et en fin de course à cause de la température. Il faut une auto polyvalente, c’est aussi pour cela que cette course a souvent réussi aux GT3 équipées d’un moteur central.”

Avant 2020, vous avez remporté cette course avec McLaren en 2016. Déjà à cette époque, la stratégie avait joué son rôle…

“Nous avions fait un double relais avec les pneumatiques. Je suis au volant et on prend une décision collégiale de ne pas changer les gommes. Le souci dans ce genre de situation est que le crevaison est plus facile.”

L’an dernier, avec la Ferrari, l’équipe change seulement deux pneus pour gagner du temps. Un pari payant…

“Quand on a vu la tournure de la course, la décision a été prise de changer deux pneus et non quatre. On a des “animaux” dans les stands et un “animal” dans la voiture. Résultat, on ressort deux secondes devant la Porsche. C’est Alessandro (Pier Guidi) qui va chercher le titre. Le championnat était pour lui et c’était bien qu’il termine la course dans la voiture. Ce week-end, nous avons la combinaison parfaite : équipe, pilotes, auto. A nous d’en profiter.”

Paul Ricard, Qualifs : la pole pour Lamborghini et Orange 1 FFF

29 mai 2021 à 10:05

Après 2015 et la première pole Lamborghini au Paul Ricard, le constructeur italien partira depuis la tête en fin de journée grâce à Mirko Bortolotti, Marco Mapelli et Andrea Caldarelli. Orange 1 FFF Racing Team fait donc la passe de deux après la pole décrochée à Monza lors de l’ouverture de la saison le mois dernier.

Avec un chrono moyen de 1:53.937, le trio de la Lamborghini Huracan #63 a devancé de 193 millièmes la Ferrari 488 GT3/Iron Lynx de Davide Rigon, Antonio Fuoco et Callum Ilott.

La deuxième ligne sera 100% Mercedes avec la #4 de HRT partagée par Vincent Abril, Maro Engel et Luca Stolz et la #88 de AKKA-ASP pilotée par Jules Gounon, Raffaele Marciello et Daniel Juncadella. Cinquième temps pour la BMW M6 GT3/Walkenhorst Motorsport #34 de David Pittard, Marco Wittmann et Sheldon van der Linde.

La première Porsche 911 GT3 R a pris le 8e temps avec Dinamic Motorsport, le team italien vainqueur à Monza.

Du côté de la Silver Cup, la pole revient à l’Aston Martin Vantage GT3/Garage 59 de Valentin Hasse-Clot, Nicolai Kjaergaard et Alex MacDowall. Garage 59 s’est aussi offert la pole en Pro-Am grâce à Jonny Adam, Chris Goodwin et Alex West.

Les chronos sont ici

Thomas Neubauer : “Aucun regret à être passé en GT”

29 mai 2021 à 09:05

A 21 ans, Thomas Neubauer a quitté le monde de la monoplace pour celui du GT3 il y a deux ans. Après la Mercedes-AMG GT3 en 2019, la Lexus RC F GT3 en 2020, on retrouve cette saison le pilote parisien sur une BMW M6 GT3/Walkenhorst Motorsport en compagnie de Timo Glock et Martin Tomczyk. De quoi bien appréhender sa nouvelle monture au sein d’une écurie qui connaît parfaitement l’auto. La relation entre Thomas Neubauer, BMW et Walkenhorst est basée sur le long terme. 2021 pourrait aussi voir ses débuts aux 24 Heures du Mans.

Comment se passe votre début de saison ?

“Monza a été plutôt chaotique. Je n’avais plus roulé à Monza depuis la Formule Renault en 2018. Les qualifications étaient prometteuses avec le meilleur chrono des pilotes BMW. L’équipe a travaillé sur le rythme de course, mais la pluie a tout chamboulé. Je n’avais jamais roulé sous l’eau avec la BMW, sans compter que j’ai eu deux crevaisons en seulement six tours. Nous en avons eu trois sur toute la course, ce qui nous a mis hors du coup pour un bon résultat. Monza m’a permis de prendre de l’expérience.”

La BMW est différente de la Mercedes et de la Lexus ?

“La BMW M6 GT3 rejoint la Lexus car les deux autos sont assez imposantes. Elle a un gros moteur et pas mal d’aéro. Passer de la Mercedes à la Lexus a été plus compliqué. Même si on sent que la BMW est en fin de vie, elle a toujours du potentiel. Il est temps de passer à la M4 GT3. Par chance, Walkenhorst Motorsport connaît parfaitement la M6 GT3.”

C’est plutôt une surprise de vous retrouver chez Walkenhorst…

“J’ai appris assez tard la fin du programme Lexus, alors il a fallu rebondir. Fin 2020, Walkenhorst Motorsport m’a contacté pour me proposer un beau programme. Après les Total 24 Heures de Spa, je dois rouler en Nürburgring Endurance Series. J’ai déjà le permis A qui permet de rouler en GT3.”

Le plan est de poursuivre chez Walkenhorst en 2022…

“J’espère une relation sur le long terme avec BMW et Walkenhorst Motorsport. Le team me correspond bien.”

Votre nom figure sur la liste des engagés des 24 Heures du Mans chez JMW Motorsport. C’est toujours d’actualité ?

“Je suis toujours sur cette liste et je serai ravi de disputer la course mythique dès cette année. Je veux profiter d’être toujours Silver pour rouler au Mans.”

Le prototype fait partie des réflexions ?

“En fonction des opportunités, pourquoi pas… Maintenant, je suis focalisé sur le GT et j’ai trouvé une auto qui me correspond bien. J’ai pris de la maturité ces dernières années.”

Aucun regret d’être passé en GT ?

“Pas le moins du monde. Lors de ma deuxième année en Formule Renault, j’ai vite compris que ma carrure posait un problème pour être à l’aise dans une monoplace, alors autant rebondir en GT. Les débuts ont été tout de suite positifs avec une victoire dès ma première course à Brands Hatch avec Nico Bastian.”

Cette saison, vous pouvez compter sur deux coéquipiers très réputés. C’est aussi un avantage ?

“Timo et Martin sont vraiment top. Inutile de présenter Timo Glock qui a un palmarès qui parle pour lui. Quant à Martin Tomczyk (champion DTM 2011 sur Audi Team Phoenix, ndlr), il fait partie des pilotes qui ont développé la M6 GT3. Nous échangeons beaucoup tous les trois. On ne roule pas les uns contre les autres, mais bien les uns avec les autres. Je n’ai pas n’importe qui à mes côtés.”

Elle roule, elle roule la Glickenhaus…

29 mai 2021 à 08:03

Glickenhaus Racing poursuit son test d’endurance de 30 heures à Motorland Aragon avec sa 007 LMH.

“Les essais se passent pour le mieux”, a déclaré Jim Glickenhaus à Endurance-Info. “Nous avons juste connu un souci de câble qui s’est rompu à cause des vibrations. Nous l’avons changé avant de reprendre les essais. C’est la raison pour laquelle nous faisons ce test d’endurance sans reconstruire notre voiture de test depuis un moment.”

La 007 LMH partage la piste espagnole avec deux LMP2. “La stratification ne sera pas un problème”, a précisé Jim Glickenhaus.

Doriane Pin (Iron Lynx) : “Beaucoup de personnes aimeraient piloter une Ferrari à 17 ans”

29 mai 2021 à 07:50

A seulement 17 ans, Doriane Pin fait ses débuts en Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS ce week-end au Paul Ricard. La finaliste de la FIA Girls on Track rebondit en GT cette saison au sein du programme Iron Dames en partenariat avec Iron Lynx. La jeune pilote évolue sur une Ferrari 488 GT3/Iron Lynx en compagnie de Sarah Bovy et Katherine Legge. Dans une semaine, la paire Pin/Bovy retrouvera le tracé varois pour la Michelin Le Mans Cup. Ce week-end, l’objectif est de prendre de l’expérience.

“Je débute en GT”, a déclaré Doriane Pin à Endurance-Info. “Je suis très contente de rouler dans ce championnat, qui plus est dans une structure aussi professionnelle qu’Iron Lynx. J’ai un tas de choses à apprendre, mais la pression est positive. J’ai disputé deux journées d’essais ici-même où j’ai passé l’une de mes plus belles journées de ma vie.”

Après la Renault Clio Cup sur un programme partiel, c’est maintenant la Ferrari 488 GT3 qui l’attend : “Je prends énormément de plaisir à rouler dans la Ferrari. C’est impressionnant de sentir les différents réglages. Beaucoup de personnes aimeraient piloter une Ferrari à 17 ans. Ici, il y a beaucoup de pilotes en piste. J’ai toujours été passionnée par la monoplace et les courses d’endurance.”

L’initiation de Doriane Pin en GT va se faire sur une course dont l’arrivée se fera en nocturne. “Piloter de nuit est quelque chose qui me plaît”, précise-t-elle. “Mon père organise des courses de karting, notamment de 24 heures. J’étais là à 3h du matin pour encourager tout le monde. Maintenant, c’est moi qui roule de nuit. J’y vais étape par étape.”

Pour le futur, rien n’est encore décidé, mais ce qui est sûr, c’est que Doriane Pin peut aussi profiter des conseils des autres pilotes de l’équipe : “Les pilotes officiels sont là pour nous aider, ce qui est un plus. Être là avec les Fuoco, Ilott ou Rigon est formidable. On travaille dur tous les jours pour accomplir notre rêve. Disputer les 24 Heures du Mans ou les 24 Heures de Spa font partie des rêves.”

Paul Ricard : les brèves du samedi matin…

29 mai 2021 à 07:44
  • Une Lamborghini Diablo Supertrophy est exposée dans le hall du circuit. Le modèle est particulier puisqu’il était homologué aussi pour la course que pour un usage routier. Trois Lamborghini blanches sont exposées avec une Countach, une Aventador et une Diablo.
  • Rinaldi Racing fera finalement rouler Nicolas Varone sur la course Esport cet après-midi dans la Fanatec Arena. Benjamin Hites, qui devait initialement disputer la course d’une heure, a quelques douleurs à un bras.
  • Borusan Otomotiv Motorsport devait faire rouler une paire de BMW M4 GT4 au Paul Ricard en GT4 European Series. Le team turc et ses pilotes ont été contraints de rebrousser chemin. La dispense de quarantaine entre la Turquie et la France n’a pas été acceptée.
  • La France était à l’honneur jeudi soir lors de la remise des prix SRO Motorsports Group : AKKA-ASP, Saintéloc Racing, AGS Events, CMR, sans oublier Stéphane Tribaudini et Valentin Hasse-Clot.
  • Total, partenaire titre des 24 Heures de Spa, a dévoilé hier son nouveau logo Total Energies.
  • Un Goethe peut en cacher un autre au Paul Ricard. Benjamin roule en GT World Challenge Europe chez WRT et Oliver, le benjamin de la famille, évolue en Formula Regional by Alpine. Notons que Franco Colapinto roule dans la même équipe que OIiver Goethe.
  • Pour les pénalités qui seront données en fin de course GT World Challenge Europe, les officiels appliqueront 40s pour un drive through et 45s pour un stop & go.
  • Les pilotes Ferrari qui prendront part à la manche Esports ont été coachés par David Tonizza, Giovanni De Salvo et Brendon Leigh, tous trois membres de la Ferrari Driver Academy Esports.
  • ART Grand Prix est présent sur deux fronts ce week-end. Le team dirigé par Sébastien Philippe officie sur la partie technique de la Porsche 911 GT3 R/GPX Racing tout en faisant rouler deux autos en Formula Regional by Alpine.
  • Katherine Legge revient pour la première fois au Paul Ricard depuis sa sortie de piste en LMP2 l’année dernière lors des essais officiels de l’European Le Mans Series. A noter que Rahel Frey, membre des Iron Dames, est elle aussi présente ce week-end.
  • Le spotter guide Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS est ici. Les engagés de la GT4 European Series sont à retrouver ici.

Paul Ricard : les infos du vendredi…

28 mai 2021 à 19:30
  • Un seul équipage roulera à deux au Paul Ricard avec le tandem de la Lamborghini Huracan GT3/Orange 1 FFF Racing Team de Hiroshi Hamaguchi et Phil Keen.
  • Ben Barnicoat étant retenu chez Jota, le Britannique ne peut pas rouler chez Inception Racing, l’équipe avec laquelle il disputera les 24 Heures du Mans en août prochain. Nick Moss a été appelé par Inception Racing pour épauler Brendan Iribe et Ollie Millroy.
  • Duncan Cameron et Matt Griffin sont rejoints par Rino Mastronardi dans le baquet de la Ferrari 488 GT3/AF Corse #53.
  • Le trophée de l’Intercontinental GT Challenge Powered by AWS décroché par Porsche en 2020 est exposé dans la cabine du camion compétition-client de la marque allemande.
  • Suite aux catégorisations FIA des pilotes, quatre équipages embarquent un lest de 20 kg. Cela concerne les GT3 de Doriane Pin (Iron Lynx), Sam de Haan (RAM Racing), Chris Froggatt (Sky Tempesta Racing), Julien Apotheloz (Allied Racing).
  • La fenêtre pour le changement de pilote en GT4 European Series est fixée à 103 secondes.
  • Robert Consani a placé l’Audi R8 LMS GT4/Team Speed Car en haut de la feuille des temps de la première séance d’essais libres. Avec un meilleur chrono de 2:13.520, le Français a devancé de 300 millièmes son compatriote Jim Pla (Mercedes-AMG GT4/AKKA-ASP Team). On trouve ensuite Antoine Potty (Toyota GR Supra GT4) et Greg Guilvert (Audi/Saintéloc). Les chronos sont ici
  • Jonathan Hui a dominé le Bronze Test matinal sur la Ferrari 488 GT3/Sky Tempesta Racing.
  • Le temps de ravitaillement en carburant pour les GT3 a été fixé à 41 secondes pour le meeting du Paul Ricard.
  • Le meilleur chrono des essais libres du meeting GT World Challenge Europe est revenu à la Mercedes-AMG GT3/AKKA-ASP de Jules Gounon, Raffaele Marciello et Daniel Juncadella en 1:53.942. Winward Racing, Saintéloc Racing et Jota suivent au classement. Les chronos sont ici

Le meeting de Lédenon change de date

28 mai 2021 à 15:10

Communiqué de Presse :

Initialement fixée le dernier week-end du mois d’août, la date des Lédenon GT Series était encore en suspens. Divers changements dans les calendriers internationaux, et principalement celui du Fanatec GT World Challenge Europe Powered by AWS, a conduit le promoteur à revoir le calendrier du Championnat de France FFSA des Circuits présenté l’hiver dernier.

« Plusieurs de nos équipes sont actives sur différents fronts », explique Laurent Gaudin, le Manager Général du Championnat de France FFSA des Circuits. « Nous voulions donc éviter la concurrence de date entre l’épreuve du GT World Challenge Europe à Brands Hatch et la course du Championnat de France FFSA des Circuits à Lédenon. En reculant de deux semaines ce rendez-vous, nous permettons à ces équipes de pouvoir aborder ces deux épreuves avec plus de sérénité. »

Promoteur du Championnat de France FFSA des Circuits, SRO Motorsports Group confirme donc que l’étape gardoise aura lieu du 10 au 12 septembre prochains, constituant ainsi la cinquième des six épreuves de la saison.

Lédenon avait effectué son retour dans le Championnat de France FFSA GT en 2019 après trois ans d’absence. En 2020, l’évolution de la crise sanitaire en automne avait conduit à son annulation quelques semaines avant la date prévue. Du 10 au 12 septembre, ce sera donc la deuxième fois que les GT4 du Championnat de France FFSA GT se produiront sur ce circuit particulièrement vallonné. Ce sera par contre une grande première pour le Championnat de France FFSA Tourisme, lancé au début de la saison 2021. Comme en 2019, les montagnes russes du Gard constitueront également une étape du Championnat de France FFSA de Formule 4.

Outre ces trois séries labellisées FFSA, cette rentrée post-estivale comprendra aussi la Mitjet International pour proposer un programme à la fois complet et varié.

Mais avant, c’est dans le Tarn – lors du 77e Grand Prix d’Albi – que se tiendra du 4 au 6 juin la prochaine épreuve du Championnat de France FFSA des Circuits avec le FFSA GT, le FFSA Tourisme, la Sprint Cup by Funyo, la Mitjet International, la Formule Renault’Cup et une course Free Berline/GT au menu.

CALENDRIER 2021

  • 3-5 avril – Coupes de Pâques de Nogaro
  • 7-9 mai – Fanatec GT World Challenge Powered by AWS – Magny-Cours
  • 4-6 juin – Grand Prix d’Albi 
  • 23-25 juillet – SRO Speed Week – Spa-Francorchamps
  • 10-12 septembre – Lédenon GT Series
  • 1-3 octobre – SRO Racing Festival – Paul Ricard

Lamborghini Super Trofeo Europe, la série qui va de l’avant

28 mai 2021 à 07:18

Le Lamborghini Super Trofeo dispute cette année sa 12e saison. La série soutenue par Lamborghini Squadra Corse a débuté par la Gallardo avant le passage à la Huracan Super Trofeo, puis la version Evo. Depuis ses débuts, la série a vu passer pas moins de 955 pilotes (525 en Europe) de 66 nationalités. Une vraie success story.

Depuis les débuts de la série, le Super Trofeo a connu des hauts et des bas au niveau des engagés. Avec plus de 30 Huracan Super Trofeo cette année en Europe, le constructeur italien a de quoi être satisfait. Le modèle Huracan Super Trofeo est en place depuis 2015 avant l’arrivée d’une version Evo en 2018. 2022 marquera l’arrivée d’une nouvelle évolution, celle-ci étant présentée ce week-end au Paul Ricard. Le moteur V10 développant 620 chevaux reste au programme. 

Lambo Super Trofeo Monza 2021

Avec 260 minutes de temps de piste par week-end qui comprennent deux séances d’essais libres, deux qualifications et deux courses de 50 minutes, le Lamborghini Super Trofeo Europe fait la part belle à la piste, non sans un réceptif qui permet d’accueillir les différents acteurs dans un environnement attrayant du plus bel effet. Le gentleman driver est choyé et peut déguster en tranquillité son espresso italien dans un cadre qui respire le racing. 

Si les jeunes pilotes aspirent à suivre les pas de Giacomo Altoè, passé par le Super Trofeo avant de devenir pilote officiel Lamborghini Squadra Corse, les gentlemen enchaînent les kilomètres. Dix pilotes de moins de 21 ans étaient à Monza le mois dernier. On comptait 31 rookies en 2020. Pas moins de 13 anciens pilotes de Formule 1 ont roulé en Super Trofeo et 18 femmes ont été vues en piste. 

Lambo ST 2021
GRILLE LAMBORGHINI SUPER TROFEO AMERICA 2021

Quatre catégories composent un championnat qui s’est étendu en Asie et Amérique du Nord : Pro, Pro-Am, Am, Lamborghini Cup. Depuis le lancement, 47 circuits ont été foulés : 18 en Europe, 13 en Asie, 14 en Amérique du Nord, 2 au Moyen-Orient. 

Paul Ricard : les brèves du jeudi…

27 mai 2021 à 19:54
  • Endurance-Cycling vous proposera sous peu plusieurs vidéos tournées aujourd’hui par Quentin Guibert sur le lien sport auto/vélo. Jules Gounon, pilote officiel Mercedes-AMG, et Billy Ceusters, responsable événementiel chez Specialized, se sont prêtés au jeu de l’échange entre la Mercedes-AMG GT3 et le Tarmac SL7. Les casques ont été passés au crible, de même que les datas du capteur de puissance face à la Mercedes.
  • On parlera bien de GPX Racing ce week-end au Paul Ricard et non de GPX Martini Racing, tout cela à cause de la loi française.
  • Misano accueillera finalement la GT2 European Series en remplacement de Silverstone. Le meeting se déroulera en même temps que le GT World Challenge Europe Powered by AWS.
  • Un Stievenart peut en cacher un autre en GT4 European Series. Ce n’est pas Nyls qui roule chez Saintéloc Racing, mais bien Evens. Habitué du Trophée Andros, Evens Stievenart est aussi à l’aise au volant que sur un vélo. Le cycliste-pilote devait prendre part cette année à la Race Across America. Il compte plusieurs succès aux 24H Vélo.
  • Le deuxième rendez-vous Fanatec Esports GT Pro Series se tiendra samedi à 13h20 dans la Fanatec Arena. La liste des engagés est ici. Suite au meeting de Monza, les trois premiers des deux classements prennent du success ballast :
  • 30kg – Arthur Rougier, Emil Frey Racing
  • 15kg – Dani Juncadella, AKKA ASP
  • 10kg – Nicklas Nielsen, Iron Lynx
  • 30kg – Ryuichiro Tomita, Team WRT
  • 15kg – Ezequiel Perez Companc, Madpanda Motorsport
  • 10kg – Benjamin Hites, Rinaldi Racing

La dixième du championnat au Paul Ricard !

27 mai 2021 à 13:58

Le Circuit Paul Ricard accueille le GT World Challenge Europe depuis 2012. Bentley et Ferrari sont les deux marques à avoir souvent joué les premiers rôles en terre varoise. Retour sur quelques faits marquants de l’édition d’un événement qui retrouve le mois de mai. Le championnat SRO se rend dans le Var pour la dixième année consécutive. 

  • En 2012, on avait déjà une première ligne 100% Ferrari avec Daniel Zampieri en pole sur une Ferrari 458 Italia/Kessel Racing. Le coéquipier de Stefano Gattuso et Davide Rigon avait pris le dessus sur une autre 458 Italia GT3, celle de Mirko Venturi, Tommaso Maino et Andrea Invernizzi (Black Bull Swiss Racing). Le chrono de Zampieri : 1:57.208. La Ferrari/Black Bull Swiss Racing devait abandonner dès le 4e tour. 
  • En 2012, WRT mettait fin à quatre victoires de Marc VDS Racing Team avec la victoire de Christopher Haase, Stéphane Ortelli et Christopher Mies pour 5.8s face à la BMW de l’équipe belge. La Ferrari/Kessel Racing qui s’était élancée depuis la pole manquait le podium pour un ravitaillement fait hors d’une neutralisation. 
  • En 2013, Speedcar faisait rouler une Audi R8 LMS pour Dino Lunardi, Vincent Abril et Andrea Pizzitola. 
  • En 2013, toutes les GT3 portaient un sticker à la mémoire d’Allan Simonsen, décédé peu de temps avant au Mans. La course du Lamborghini Super Trofeo était endeuillée. 
  • En 2013, HTP Motorsport faisait ses débuts dans le championnat quelques semaines avant la victoire aux Total 24 Heures de Spa.
  • En 2013, Maxime Martin faisait un festival en piste pour offrir la victoire à la BMW Z4 GT3/Marc VDS pour 7.4s face à la McLaren MP4-12C/Hexis Racing de Dusseldorp/Parente/Sims.
  • En 2013, la Ferrari/Kessel Racing de Zampieri/Rigon/Ramos passait une nouvelle fois à côté d’un podium suite à une pénalité. 
  • En 2014, les concurrents avaient le droit à une course dont l’arrivée était donnée en nocturne.
  • En 2014, il n’y avait pas la moindre Ferrari en Pro. 
  • En 2014, Bentley imposait la Continental GT3 de Steven Kane, Guy Smith et Andy Meyrick pour 1.178s d’avance sur la McLaren MP4-12C/ART Grand Prix de Parente/Demoustier/Lapierre. 
  • En 2015, Alex Zanardi était au départ pour préparer les Total 24 Heures de Spa sur une BMW Z4 GT3 partagée avec Timo Glock et Bruno Spengler. 
  • En 2015, Mirko Bortolotti offrait la toute première pole à la Lamborghini Huracan GT3 (Grasser Racing Team).
  • En 2015, Nissan décrochait son premier succès dans le championnat grâce à la GT-R de Reip/Chiyo/Buncombe avec 7s d’avance sur la Bentley de Smith/Meyrick/Kane et 10s sur la BMW/Marc VDS de Palttala/Luhr/Martin qui s’était élancée depuis la voie des stands (moteur cassé). 
  • En 2016, nouvelle première ligne 100% Ferrari avec Pier Guidi/Rugolo/Lathouras (AF Corse) devant Beretta/Motoaki/Bontempelli (AF Corse). Matteo Malucelli avait donné le ton en essais libres en dominant la session sur la Ferrari/Scuderia Praha.
  • En 2016, victoire de la McLaren 720S GT3/Garage 59 de van Gisbergen/Ledogar/Bell avec 3.2s d’avance sur la Ferrari de Lathouras/Pier Guidi/Rugolo.
  • En 2017, Peter Terting roulait sur une Audi R8 LMS/Saintéloc Racing avec Christopher Haase et Markus Winkelhock. 
  • En 2017, un nouveau système de GPS était inauguré.
  • En 2017, Yelmer Buurman décrochait la pole sur une Mercedes/Black Falcon devant deux Ferrari (Rigon et Pier Guidi). 
  • En 2017, victoire de la Bentley Continental GT3 de Maxime Soulet, Vincent Abril et Andy Soucek avec 29s d’avance sur la Ferrari/SMP Racing de Molina/Rigon/Shaytar. 
  • En 2018, la pole revient à l’Aston Martin Vantage/R-Motorsport de Nicki Thiim, Matthieu Vaxiviere et Jake Dennis. 
  • En 2018, victoire de la Lexus RC F GT3/Emil Frey Racing de Christian Klien, Albert Costa et Marco Seefried pour 2.315s face à la Bentley de Kane/Pepper/Gounon. 
  • En 2019, victoire de la Bentley Continental GT3 de Jordan Pepper, Steven Kane et Jules Gounon pour 37s d’avance sur la Ferrari/SMP Racing de Aleshin/Molina/Rigon.
  • Changement de date en 2020 suite la pandémie. L’épreuve est organisée en novembre avec des Ferrari 488 GT3 à la fête. Après une première ligne 100% Ferrari, la victoire revient à la Ferrari de Pier Guidi/Ledogar/Blomqvist avec 1.690s d’avance sur la Porsche 911 GT3 R/GPX Racing de Campbell/Pilet/Jaminet. 

Laurent Chauveau et Endurance-Info V2

27 mai 2021 à 13:12

Laurent Chauveau étant le plus ancien de nous tous (désolé Lolo mais c’est ainsi), il a le droit à deux articles pour les 15 ans vu que le premier n’était pas le bon. Le fil rouge n’était pas sur le bouton rouge. On vous remet donc une couche de Laurent sur l’aventure Endurance-Info.

15 ans. Bordel ce que je suis vieux ! Et tous mes potes aussi. Non, vraiment, vous êtes sérieux ? Ça fait 15 ans qu’on a lancé EI ? OK c’était en mai 2006 mais ça fait vraiment 15 ans ? Bon… Donc le chef nous demande un petit article pour fêter ça. Free style ! Pas de véritable consigne alors c’est parti, je reprends le clavier. Que m’évoquent ces 15 ans de presse digitale ?

J’ai toujours été un grand consommateur de la presse sportive. Plus précisément, j’ai toujours été un grand consommateur de la presse sportive mancelle traitant des sports mécaniques et encore plus spécifiquement des 24 Heures du Mans auto. Gamin, je me délectais de ces moments où dès que j’arrivais rue Saint Pavace sur les rives de la Sarthe, je plongeais dans le local ou mes grands-parents stockaient les journaux du Maine Libre des semaines et mois passés. Je m’y noircissais les mains à tourner des pages et des pages, juste pour trouver quelques lignes, plus forcément très fraiches, sur l’actu des 24 Heures. Je collectais, je découpais, j’organisais, je recollais tout cela parfois, sur des papiers listings pour toujours mieux ingurgiter tout cela. Cela m’a forgé mes premières connaissances, cela a constitué le socle de ma passion.

Nous sommes alors au cœur des seventies. Pink Floyd nous fait planer du côté sombre de la Lune tandis que Led Zeppelin nous embarque dans un ascenseur pour le paradis. Au Mans, le V12 Matra n’est déjà plus là mais Alpine et Renault prennent le relais de la fierté tricolore. A cette époque, je n’avais accès à aucune autre source d’info que la presse régionale ou l’Action Automobile et Touristique. Internet n’était encore qu’une vague idée agitant les meilleurs chercheurs des facultés américaines. Le Minitel quant à lui, mettra encore près de 10 ans à débarquer… Après ces séances de fouilles archéologiques chez les grands-parents, je ramenais tout cela à la maison et je passais mes mercredis après-midis à dévorer tous ces articles. Et parmi tous ces articles, il y avait la fameuse liste quadrillée des engagés du Maine Libre. Mon Graal. Mieux encore, j’adorais la liste où figuraient les fameuses croix rouges signifiant l’abandon de la voiture ainsi barrée.

Vous le savez, parvenir à entendre Bruno Vandestick sur le circuit n’est pas toujours aisé. Il se trouve qu’une bagnole de course, ça fait un peu de bruit et ça couvre le bruit des haut-parleurs. Aujourd’hui, un petit coup d’œil au live-texte d’EI sur votre smarphone et vous savez ce qu’il se passe. Mais en cette époque ou Jean-Charles Laurens œuvrait encore au micro, les voitures n’étaient pas limitées en bruit comme elles le sont aujourd’hui. Par conséquent, on entendait encore moins bien le speaker officiel. Et les smartphones de l’époque, ben euh, non quoi… Donc lorsque les premiers vendeurs à la criée arrivaient sur le circuit sur le coup de 9 heures du matin avec l’édition de la nuit, nous nous précipitions pour l’acheter. C’était un lien indispensable pour comprendre ce qui nous avait échappé, pour se recoller avec la course. Surtout si l’on sortait d’un petit sommeil réparateur. Pour moi, le petit matin manceau de l’époque, c’est avant tout deux souvenirs très forts. Le premier, c’est le visuel. Revenir au bord de la piste et faire immédiatement un état des lieux des rescapés. Que de coups au cœur en constatant que telle Alpine n’est plus là, que telle Jaguar l’est encore, que telle Porsche a quelques stigmates de la nuit… Le second souvenir fort, c’est l’ouverture de la 4ème de couv’ du Maine Libre et de découvrir les fameuses croix rouges… Oh certes, les délais d’impression d’un journal étant ce qu’ils sont, les croix rouges étaient déjà trop peu nombreuses par rapport à l’écrémage qui avait continué sur la course. Alors certains sortaient leurs stylos et ajoutaient quelques croix supplémentaires pour être à jour. Pour ma part, je m’y refusais. Je ne voulais pas abîmer le journal. Je le transportais le plus soigneusement possible dans le sac à dos car je souhaitais le conserver. D’ailleurs, je les ai toujours pour la plupartmême si j’ai notamment perdu tout ceux de 1978 (quelle catastrophe !!!). Voilà ce que représentait la presse pour moi. C’était fondamental !

Alors le jour où j’ai décidé de me lancer à mon tour dans cette aventure médiatique, j’avoue avoir reproduit ce que j’avais tant aimé. Etait-ce encore du temps d’Infoscourse.org (l’ancêtre d’EI) ou était-ce déjà celui d’Endurance-Info.com ? J’avoue que je ne sais plus, mais je me souviens très bien que nous avions diffusé notre propre liste quadrillée en PDF. Pour que les fans puissent l’imprimer et l’annoter au fil de la course. J’espérais ainsi donner autant de plaisir à un gosse que celui que j’avais pu avoir à son âge en découvrant cette liste du Maine Libre… Internet me donnait les moyens de faire « comme » ces journalistes qui m’avaient donné tant de joie à les lire. Je bouclais une boucle en quelque sorte. La diffusion de cette liste fut quelque chose de très important pour moi. Alors que c’est peut-être le geste journalistique le moins difficile de tout ceux que j’ai eu à faire. Mais il avait une signification profonde pour moi…

Internet a un gigantesque défaut, sa volatilité. Aujourd’hui, si je peux encore me plonger dans mes cartons et retrouver le tableau des engagés de 1977 du Maine Libre, je suis incapable de retrouver les miens sur la toile… Beaucoup ont également disparu de mon disque dur mais parce que je ne suis pas totalement désorganisé, j’ai pu retrouver celui de 2002. Il ne fut pas diffusé à l’époque sur la toile, la toute première version publique d’infoscourse.org n’étant apparue que courant 2003. Mais pour les 15 ans d’Endurance-Info, il me plait assez d’être capable de le ressortir de mes cartons numériques. Peut-être qu’un gamin qui n’a même pas connu une époque sans internet sera heureux de découvrir cela. Etre un passeur d’histoire est réellement l’un de ces faits qui m’aura beaucoup plu dans cette aventure.

Mais ce n’est évidemment pas le seul. Dans ces souvenirs magiques que nous nous sommes fabriqués, il y a tous ces moments passés avec des légendes du sport auto. Les écouter me parler a toujours été un moment étonnant, sidérant pour moi qui n’a pas le premier contact aisé. Je me souviens comme si c’était hier du premier jour où j’ai pris mon courage à deux mains pour aller discuter avec Henri… Ces rencontres avec l’homme en vert se sont dès lors multipliées, Pesca n’a jamais été avare de ses minutes avec moi ou avec EI. Comme cette rencontre de 7 heures un dimanche chez Madie et lui, à la ferme. 7 heures de souvenirs tous plus fous les uns que les autres et que nous avions relatés pour les 10 ans d’EI. Et croyez-moi, nous n’avions pas pu tout écrire, certains étaient inavouables !!! Au temps béni de l’affrontement Audi-Peugeot, le Dr Ullrich, Ralf Jüttner ou Bruno Famin furent également des rencontres très riches et fertiles en articles passionnants ! Je me souviens du premier contact avec Bruno d’ailleurs, pas particulièrement facile. Mais là encore, les entretiens avec le directeur de Peugeot Sport m’ont donné l’occasion de quelques-uns de mes meilleurs articles. Avec Bruno, je n’avais pas de difficultés pour trouver un titre à mon article. Il a tant le sens de la formule qui tranche net, qu’il me suffisait de piocher dans ce qu’il m’avait dit. Il me mâchait le boulot…

Et puis parmi toutes ces rencontres, il y a eu ce moment. LE moment. L’un de ceux que je chéris le plus aujourd’hui. Un de ces moments magiques une veille de course dans la structure Audi pour la grande conférence de presse d’avant course dans la structure VIP. On se dit toujours que ces grandes messes médiatiques ne sont guère propices aux bons moments. Tout y est tellement formaté. Sauf que… Sauf que une fois le grand show fini ce jour-là, je mets la main sur Romain Dumas et nous commençons librement à discuter de la course du lendemain. Puis Benoit Tréluyer, libéré de toutes obligations médiatiques nous rejoint. Enfin, c’est Loïc Duval qui s’ajoute à notre trio. Et là, je vous l’assure, c’était tout sauf formaté ! Cela a duré une demi-heure. Etre au milieu de ces trois-là était tout sauf triste, je vous le promets. Mais au milieu de toutes les vannes qu’ils me balançaient, il y avait tellement d’infos. J’ai tellement appris de choses ce jour-là ! C’était du pain béni et un moment fabuleux avec des personnages hors normes… Et je pense même avoir eu le temps d’en faire un article juste avant la course… Avec Benoit Tréluyer, j’ai un autre souvenir très fort. Je vous le garde pour les 20 ans ;)

S’il est une chose dont je suis heureux dans cette aventure qui a déjà 15 ans au compteur (même si pour moi, elle en a près de 20 en fait…), c’est le partage qu’elle génère. Le partage avec toute cette équipe qui a fait EI, équipe qui a tant de valeurs communes. Une équipe constituée virtuellement, aujourd’hui, ça pourrait presque paraître naturel mais en 2004 lorsque Claude Foubert, le premier, m’a contacté par mail pour me demander s’il pouvait écrire pour Infos-Course, ça ne l’était pas. Nous nous sommes réellement rencontrés pour la première fois lors de la Journée Test alors que cela faisait déjà plusieurs mois que nous travaillions ensemble ! Il en fut de même pour Antho, Julie et LM alias le cycliste du désert. Et malgré cette virtualité de départ, la réalité du terrain a toujours bien fonctionné entre nous. Il y a toujours eu une très bonne entente de fond même si nous n’étions pas d’accord sur tous les sujets. Mais la déconne était toujours juste derrière… Notamment dans les longues liaisons en bagnole entre deux circuits avec le patron, mr Mercier. Tous ces longs voyages font aussi partie de ces super moments vécus durant ces 15 ans…

L’équipe était soudée car nous étions câblés pareil, notamment pour la hargne au boulot. Nous ne comptions pas nos heures jusqu’à l’épuisement. Ce qui m’a d’ailleurs amené à quitter provisoirement l’équipe en 2009 au soir des 24 Heures. Antho en a fait de même peu de temps après mais pour prendre une autre place dans le sport auto. Julie n’est plus dans les paddocks mais les échanges de news par textos sont toujours fréquents. Bruno puis David nous ont rejoints plus récemment, rentrant parfaitement dans le moule. Ce qui signifie qu’ils n’hésitent pas à me bâcher régulièrement, c’est ça le moule ! Merci les gars… L’équipe a changé mais elle est toujours soudée…

Claude nous a quitté récemment. Le coup dur, le vrai, un soir de Noël. Le premier vrai chocpour cette super équipe. Quelques mois auparavant, avec David et Bruno, les petits nouveaux de l’aventure, nous avions voulu faire comme s’il y avait des 24 heures en juin dernier, comme si le virus nous foutait la paix, en nous retrouvant tous au Mans. Notre ultime repas tous ensemble, avec Claude, pour nous relier par la passion. On sentait bien que depuis la perte de son épouse, Claude n’était plus tout à fait le même mais en ce midi de juin, il était là, toujours passionné. En août prochain, pour la 89ème édition, nous ne pouvons absolument pas savoir à quoi ressemblera l’équipe EI au Mans. La pandémie décidera. Une seule chose est pourtant certaine, Claude ne sera pas là… Mais l’aventure se poursuivra. Il ne peut en être autrement. On ne s’arrêtera pas à 15 !

Silverstone : deux Aston Martin pour TF Sport

27 mai 2021 à 08:01

TF Sport fera son retour en British GT à l’occasion du prochain rendez-vous de Silverstone les 26 et 27 juin. L’écurie de Tom Ferrier alignera une paire d’Aston Martin Vantage GT3.

Marco Sorensen, double champion WEC en GTE, sera de la partie en compagnie de Bonamy Grimes. Ce dernier connaît bien l’Aston Martin pour avoir disputé l’Asian Le Mans Series.

La seconde Aston Martin, toujours en Pro-Am, sera confiée à Giacomo Petrobelli et Charlie Eastwood.

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