In Consumer Hardware, Niche is the New Mainstream
Read more of this story at Slashdot.
Read more of this story at Slashdot.
Read more of this story at Slashdot.
Vous souvenez-vous de l’affaire du snap-tap de Razer et du SOCD de Wooting dont nous vous parlions fin juillet, permettant notamment de faire des contre-strafe parfaits (null-binds) ? C’était une méthode incluse dans les claviers eux-mêmes, donnant un avantage substantiel lors des affrontements dans les jeux compétitifs, Counter-Strike 2 et Overwatch 2 en tête. Après analyse, à la rédac, on avait estimé qu’il revenait aux développeurs de mettre en place une solution pour empêcher leur utilisation, s’ils pensaient que c’était dommageable pour leur jeu. Ceux de Counter-Strike 2 ont pris leur décision : ils ne veulent pas de clavier cheaté.
Dans un billet de blog publié le 18 août et titré « Sur un pied d’égalité », Valve indique que toute fonctionnalité pour automatiser des actions dans le jeu, que ce soit hardware (dans le clavier) ou par script, sera sanctionné d’un kick – sur les serveurs officiels, dans un premier temps. Cela affecte non seulement les null-binds, mais aussi les jump-throws, jusqu’à présent acceptés. Ils rappellent que « développer sa coordination et son temps de réaction a toujours été essentiel pour maîtriser Counter-Strike ». Ils estiment donc que le snap-tap et le SOCD vont à l’encontre de leurs valeurs prônant le dépassement de soi. Les développeurs précisent que « les combinaisons d’entrées qui incluent plusieurs mouvements et/ou actions offensives ne fonctionneront plus », mais demandent aux utilisateurs des claviers de désactiver de telles fonctionnalités, afin de se prémunir de toute exclusion de match.
Merci à Idaho pour l’info.
Read more of this story at Slashdot.
Read more of this story at Slashdot.
Depuis quelques jours, une certaine agitation règne du côté des fabricants de claviers gaming, et plus particulièrement Razer et Wooting. Le youtuber optimum, spécialiste du hardware et des périphériques gaming, publiait une vidéo en début de semaine intitulée « Razer’s new keyboard is basically cheating ». Il y explique que suite à une mise à jour, le modèle Huntsman V3 Pro Mini bénéficiait maintenant de la fonctionnalité snap tap, permettant de prendre en compte la dernière touche appuyée, même si la précédente était toujours activée, contrairement à tous les autres claviers. Ce qui permet un strafe immédiat dans l’autre sens, au lieu de tout simplement s’arrêter comme un con.
Si vous n’êtes pas un PGM, un tel avantage ne vous parlera peut-être pas, mais c’est pourtant assez déterminant passé un certain niveau. Et notamment sur deux jeux très compétitifs : Counter-Strike 2 et Overwatch 2. Sur le premier, cela permet principalement de faire du contre strafe parfaitement et gagner quelques dixièmes de secondes pour récupérer la précision maximale, tandis que pour le second, on est plutôt sur des gauches-droites épileptiques empêchant tout suivi par un adversaire. Ces mouvements sont théoriquement faisables avec un clavier normal, mais il faudrait des centaines et centaines d’heures d’entraînement pour obtenir un résultat plus ou moins aléatoire.
Ce qui étonne notre expert, c’est que le principe n’est pas nouveau, et déjà possible avec un script, appelé null cancelling movement. Par contre, ce script est considéré comme du cheat et est banni des compétitions. Or, il semblerait que la proposition de Razer, qui est donc hardware, ne pose pas spécialement de problème sur la scène pro – du moins côté organisateurs, pour l’instant. Alors qu’on s’attendait à un rétropédalage de Razer suite à une levée de boucliers, c’est exactement l’inverse qui se produit : 24 heures après la publication de cette vidéo, le fabricant Wooting, craignant sans doute une fuite de ses clients chez la concurrence, annonce la mise à disposition d’une fonctionnalité similaire, SOCD, via une mise à jour sur tous leurs claviers. Dans une seconde vidéo pour traiter le sujet, optimum estime qu’il y aura un avant et un après, et que tous les autres constructeurs vont s’y mettre.
À la rédac, nous n’avons malheureusement plus de pro-gamer sous la main, mais même avec nos connaissances toutes relatives du monde compétitif, il nous semble que devoir acheter un clavier à 200 € pour avoir un avantage aussi déterminant s’apparente plus à du pay-to-win hardware que du libre choix de matériel. Certes, celui qui peut mettre 5000 € dans un setting permettant de faire tourner son jeu à 540 FPS sera forcément un peu avantagé, mais intégrer dans le hardware, le principe d’un script considéré comme un cheat, ne paraît pas spécialement équitable. Cependant, il semble assez difficile de réguler cela, d’autant plus si tout le monde se met à faire son petit driver. Selon nous, ce serait plus aux développeurs des jeux impactés de ne pas prendre en compte ces inputs ou les pénaliser – à l’instar du bunny hop, par exemple –, s’ils considèrent que cela altère le gameplay de leur titre.
On le répète, on n’est pas experts, alors n’hésitez pas à nous indiquer votre ressenti ou vos expériences en commentaires. Et puis de toute façon, le meilleur périphérique, ça restera toujours le Mouddle.
Read more of this story at Slashdot.