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Ntron : un projet qui mélange arcade et musique

3 octobre 2025 à 06:20

On retrouve ici un très beau mélange de genre, beaucoup de documentation et d’excellents conseils pour mener à bien tout type de projet. Si Ntron ne vous séduit pas par ce qu’il propose, ne passez pas à côté des efforts menés par son auteur, Artifextron, pour proposer tout ce qu’il faut pour mener à bien ce type de projet.

Ntron c’est avant tout l’idée de pouvoir créer un engin capable aussi bien de lancer sous Retropie des jeux d’arcade émulés par un Raspberry Pi. Mais l’idée est également de pouvoir jouer de la musique en basculant le projet dans un mode créatif. Mieux encore, la documentation pour réaliser le petit clavier de synthétiseur employé pour jouer et composer est fourni. La manette employée dans le projet est pareillement réalisée de A à Z. L’attention portée aux détails, le choix des couleurs  et des logos, la qualité du design global et de la documentation… Tout est très travaillé dans ce projet.

La documentation est complète avec des tonnes d’explications qui viennent détailler la vidéo. On découvre plein de trucs et astuces pour imprimer en 3D le large châssis du projet en deux parties puis comment le coller et l’unifier avec de la peinture. Le détail des différents composants est donné ainsi que leur montage et, bien évidemment, tout le code nécessaire pour profiter de la même interface de jeu et de musique.

Attention, le projet Ntron cache un vilain défaut. Certains composants ne sont vraiment pas très abordables et il faudra bien détailler l’ensemble des éléments avant de vous jeter à l’eau. La partie musique est, par exemple, confiée à un hapiNES de Twisted Electrons, un joujou qui se négocie autour des 300€ quand il est disponible…  L’auteur prévoit de proposer une version plus « low-cost » de l’objet, ce qui devrait permettre de le rendre plus abordable. 

Les fichiers à imprimer sont fournis avec la liste des composants pour faciliter la fabrication de l’ensemble. Si vous avez envie de mener un projet du genre ou que vous avez déjà buté sur la réalisation de ce type d’objet, je suis certain que vous trouverez ici le plein d’infos utiles.

Pour plus de détails, la page MakerWorld du projet.

Artifextron a également une page Patreon où il présente d’autres projets. Notamment sa borne d’arcade tout aussi réussie.

Ntron : un projet qui mélange arcade et musique © MiniMachines.net. 2025

Une Game Boy Lego déjà modifiée pour être fonctionelle

2 octobre 2025 à 11:23

Lego a compris un truc avant tous les autres « vieux » fabricants de jouets. C’est que les adultes étaient d’anciens enfants. La marque a su inventer une ligne de produits pour accompagner ses clients devenus grands et cela a extrêmement bien fonctionné. Son partenariat avec Nintendo pour proposer une copie à monter de la mythique Game Boy travaille très bien cette veine nostalgique adorée par cette catégorie de clients.

Natalie vit en Australie et c’est une fondue de la console de Nintendo. Elle développe et vend des composants pour modifier des consoles existantes et propose de circuits imprimés adaptés à différents projets de ce type. Elle s’est donc intéressée de près à la solution de Lego, l’a achetée et vient de lui intégrer les composants nécessaires pour pouvoir la transformer en véritable console.

Son projet permet de jouer aux jeux originaux sur cartouches Nintendo, propose un écran LCD et emploie les composants originaux de la console. Le travail de Natalie consiste à réemployer ces composants dans d’autres formats exploitables.

Pas d’émulation ici, mais une jouabilité équivalente à celle de la machine d’origine avec des ajouts bienvenus. La console Lego emploie une batterie Lithium-Ion, se recharge en USB Type-C, affiche sur un écran à cristaux liquides et devrait permettre de jouer de manière classique. Le problème des boutons est encore en cours de finalisation. Pas sûr que la croix directionnelle avec les petits ergots du monde Lego soit appréciée des joueurs.

A terme, la solution pour adapter votre modèle de Game Boy Lego en une version fonctionnelle devrait être proposée sous forme de schémas kit depuis le site de la créatrice.

Plein d’infos et des vidéos sont disponibles sur le blog de Natalie.

Source : The Verge

Une Game Boy Lego déjà modifiée pour être fonctionelle © MiniMachines.net. 2025

Les contes de fées modernes sentent le cambouis

29 septembre 2025 à 06:20

Vous connaissez tous l’histoire du beau prince qui vient réveiller une princesse endormie en l’embrassant4, la version moderne de ce conte est un tout petit peu moins glamour. Un petit peu plus technique et tout aussi haletante.

C’est une vidéo que j’ai découverte samedi un peu par hasard et qui m’a littéralement hypnotisé. Ici point de château endormi, de sorcière, ni de dragon, pas de princesse dans un couffin de cristal, pas plus sortilèges ni d’animaux gazouillants. Non, la belle est une machine. Un robot. Un de ces bras articulés que l’on voit travailler en général dans le secteur industriel. Cueillant de lourds morceaux de carrosserie, manipulant comme une brindille des objets très impressionnants. Soudant, déplaçant et répétant sans relâche des tâches ingrates. Un de ces objets qui fascine autant qu’il fait peur. Par son absence de volonté et parce qu’il pourrait vous écraser sans la moindre émotion si vous passez dans son champ d’action. Un implacable morceau de ténacité, entièrement gorgé d’entêtement programmé.

Ce robot, tout robuste qu’il soit, n’est pourtant qu’un Achille en puissance. Il n’a beau n’être qu’un bras. Il possède un talon. Une maladie qui gangrène toutes les machines ces dernières années. Un mal insidieux que nous connaissons tous : l’obsolescence.

Ce bras robot a eu une première vie, dans un monde où on prenait soin de lui parce qu’il avait une grande valeur. Un vrai petit prince. Chouchouté par des ingénieurs aux petits soins. Si les tâches à effectuer étaient rudes, il avait droit à un bon graissage régulier, des mises à jour, une surveillance attentive. Il faut dire qu’il coûtait des dizaines de milliers de dollars. Il travaillait sans relâche, effectuant des tâches sans jamais rechigner. Avec une modestie impressionnante. Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais un regard de travers. Pas de plaintes, pas de larme, une machine.

Jusqu’au jour où… Ah on aurait bien aimé qu’elle dure encore un peu la machine. Mais voilà qu’une simple petite batterie rend l’âme et la mémoire de l’engin s’envole. Un de ses composants saute, un petit court circuit ou une chauffe insignifiante. L’engin qui coutait une fortune ne donne d’un coup plus aucun signe de vie. Incapable de se mouvoir, de répondre, d’obéir. Il se transforme alors instantanément en un tas de feraille encombrant. On appelle la société de maintenance qui dit qu’elle ne peut plus faire grand chose. Trop vieux. Plus de pièces détachées, pas vraiment de documentation, l’engin là, ils n’en veulent pas un nouveau ? Alors un petit tour aux archives, un email à la comptabilité. On se renseigne sur l’amortissement. Quoi ? Vingt ans déjà, il va falloir le remplacer. Un Fenwick entre dans l’usine, on déboulonne la bête comme la statue d’un ancien roi et on stocke le tout sur le parking, dans un coin, posé sur une palette qui plie sous son poids. Son remplacant qui est arrivé est plus léger, plus souple, plus pratique, plus fort. On patiente un peu, on lui jette un regard en passant par là. Du moins au début. Et après, c’est l’habitude. C’est un meuble, on ne le voit plus. On l’oublie vite. 

Jusqu’au jour où il faut faire de la place, alors on prend quelques photos, on colle une petite annonce et si cela n’interesse vraiment personne, on le proposera à la feraille. C’est idiot parce qu’il marche encore très bien cet engin. Les moteurs tournent toujours, les roulements sont impeccables. S’il n’y avait pas cette histoire de composant brûlé ou de mémoire perdue, on pourrait très bien le reprogrammer. Enfin, si on avait les outils, la documentation et les pièces nécessaires pour le faire.

Et c’est exactement comme cela que notre vidéaste s’est transformé en prince charmant. Il a trouvé son bras robot qui trainait au fond d’un entrepôt d’entreprise. L’a payé 200$ à condition qu’il vienne le chercher. La machine avait beau couter 40 000$ neuf, il ne faisait plus qu’encombrer…

Le reste est dans la vidéo en intro de ce billet. Un marathon de compétences techniques entièrement déployées pour faire revivre l’engin. Remplacer les pièces abîmées, comprendre comment lui parler, créer les interfaces, programmer, monter, démonter et arriver à proposer un pilotage ultra fin et réactif. Assez pour qu’un passant puisse se saisir de son interface et s’en servir imémdiatement naturellement.

Toute la vidéo est impressionnante, on n’en sort haletant devant un tel déploiement de compétences et de tenacité. L’auteur n’arrête pas une seconde. Il explique toutes les étapes, les pièges à éviter, les chemins tortueux à prendre pour parvenir au but. Une véritable quête et un résultat absolument incoyable. Et que  va t-il faire de son apprentissage ? De ses compétences et de toutes les informations accumulées ? L’ensemble va être publié en Open Source sur Github de manière à ce que d’autres puissent s’encorder derrière lui et partir à l’assaut du même Everest.

Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai toujours vu les contes pour enfants comme une manière de comprendre le monde quand on est petit. Saisir les notions de courage, de respect, d’humilité. Un peu comme des fables avec un peu plus de sucre et de guimauve. Cette histoire là n’est pas sucrée, elle sent le composant cramé et la sueur, mais si on devait illustrer quelque part la ténacité, on pourrait sans doute poser ce bras robot sur une stèle.

Bravo à l’auteur.

Retrouvez sa chaine Youtube ici : Excessive Overkill, il a également une page Patreon et un Discord.

 

Les contes de fées modernes sentent le cambouis © MiniMachines.net. 2025

Fabriquez votre propre casque VR pour 150$ !

27 septembre 2025 à 15:53

Le casque VR n’est pas à proprement parler le projet que j’anticipais chez CNCDan, un vidéaste surtout connu pour sa spécialité : la construction d’accessoires pour sa passion vidéoludique. Il construit et propose depuis des années des vidéos et des guides Open Source pour fabriquer de quoi conduire des bolides virtuels.

Pédalier, volant, frein à main, boite de vitesse, tout y passe et petit à petit son projet d’une solution de conduite totalement documentée se construit. Avec son casque VR, il fait une sorte de pas de côté. Proposant un accessoire qui peut permettre de jouer à ses jeux favoris mais pas uniquement.

Le projet est super complet avec des caractéristiques avancées pour un budget global estimé à moins de 150$. Cela comprend une définition de 2880 x 1440 pixels 90Hz, la possibilité d’ajuster chaque optique séparément, un système de lentilles remplaçables et surtout une compatibilité avec le système de détection de mouvements SteamVR.

Le tout emploie énormément de pièces imprimées en 3D, ce qui sous-entend des dépenses supplémentaires pour les matériaux et l’achat d’une imprimante au préalable évidemment. Le gros du prix dépend d’un kit d’affichage sur deux petits écrans de 2.9″ de 1440 x 1440 pixels chacun. Ce kit coute à lui seul plus des deux tiers du budget à 115€. Le reste des dépenses est plus anecdotique avec une carte Arduino Pro Micro, des composants variés, des lentilles à moins d’un euro. Des coussins de remplacement pour casque VR HTC Vive Pro sont également employés pour offrir du confort à l’utilisateur. 

Le casque emploie un logiciel de détection des mouvements de tête développée pour Arduino et un guide de programmation est proposé. Le montage est relativement classique et la finition assez impressionnante.

C’est assez amusant finalement, le casque VR a été super à la mode chez les constructeurs après le milieu des années 2010. Entre Google, Apple, Microsoft et Facebook, c’était la guerre des marques pour trouver LE casque virtuel ou de réalité mixte. Truc à noter , la sauce n’a jamais pris aussi bien qu’espéré chez les particuliers et assez faiblement chez les pros. Les entreprises qui avaient besoin de ce genre d’outils savaient déjà où chercher. Les particuliers quant à eux n’ont pas vraiment voulu investir dans ces outils. L’idée portée par Meta d’un univers secondaire en VR a été surtout un gros gâchis d’argent. Un des gros reproches faits au système était le prix du matériel. Le second, un manque de contenus dédiés. Les contenus existants étant en majorité assez navrants pour quelques rares pépites.

Et voilà qu’un internaute propose un plan pour fabriquer un casque VR à 150$, totalement Open Source, totalement réparable et adaptable. Qu’il le lie à une bibliothèque SteamVR qui permet de profiter de contenus variés. Une recette qui devrait intéresser de nombreux utilisateurs. Soit pour le plaisir de construire cet appareil, soit pour en profiter ou implémenter leurs propres contenus.

Pour toutes les infos nécessaires : la page Github du projet.

Fabriquez votre propre casque VR pour 150$ ! © MiniMachines.net. 2025

Digipi : Un kit de radiotransmission lowcost pour communiquer sans internet

24 septembre 2025 à 16:05

Je ne me suis jamais approché des arcanes secrètes du monde de la radio amateur. Pour avoir des amis et des lecteurs versés dans cette sorte de magie, j’ai bien vu à quel point cette passion était hautement chronophage. Aussi, je ne suis pas certain d’être le plus à même de renseigner quelqu’un qui s’intéresserait de trop près à ce projet Digipi.

Pour ce que j’en comprends, Digipi est une solution logicielle fonctionnant sur une carte Raspberry Pi, idéalement une Pi Zero 2W et qui permet de transmettre des données via Radio. Ces données peuvent être un SMS, un email ou d’autres éléments du même type (du texte ou des données principalement). Le système transformera ces éléments vers une radio qui les transmettra ensuite via les ondes qui servent généralement.

Je n’ai pas connaissance des canaux disponibles en Europe ou en France pour exploiter ce système, l’auteur est aux États-Unis où une licence Radio-amateur est nécessaire pour employer le système. Le résultat est dans tous les cas très intéressant pour communiquer dans des zones blanches absolument pas couvertes par une connexion Interne. Cela permet de communiquer sans fil ni infrastructure sur de grandes distances. Le montage est alimenté par une batterie mobile classique et le Pi Zero 2 W sert de « hot Spot » sur lequel l’utilisateur se connectera pour expédier ses messages. J’ai un peu peur d’écrire des bêtises sur le sujet aussi je vous laisse le découvrir par vous-même si cela vous intéresse sur le site du créateur.

À noter que la facture pour ce genre de projet est particulièrement abordable: Outre la carte Raspberry Pi, il vous faudra un simple Talkie-Walkie comme le Baofeng UV-5R employé dans la vidéo. Un modèle que l’on trouve en importation à 22€ chez Banggood par exemple (A 35€ les deux avec le code BGSEPUV5RMI). Un adaptateur pour faire dialoguer la carte Raspberry Pi et le Talkie Walkie est également nécessaire. Un petit écran peut également faire partie de l’équation.

Vous trouverez plein d’informations supplémentaires sur le site du projet avec des liens vers des forums d’entraide.

Sophie signale que François du blog Framboise314.fr a publié toute une série de billets sur Meshtastic qui défrichent énormément de choses sur la pratique radio. Allez donc jeter un oeil à son très touffu sommaire.

Merci à Mehdi pour l’info.

Digipi : Un kit de radiotransmission lowcost pour communiquer sans internet © MiniMachines.net. 2025

Campus : un portable Framework en alu avec un clavier méca

16 septembre 2025 à 09:56

Prenez un ordinateur Framework, ajoutez lui une toute nouvelle coque sur mesure en aluminium et un clavier mécanique et vous obtiendrez Campus. Un portable certes un peu plus épais, un peu moins… portable. Mais très séduisant.

Flurpes est un moddeur qui propose sur Youtube des expérimentations assez originales très orientées autour des claviers4.

Propriétaire d’un ordinateur Framework, il était ravi de l’offre proposée par la marque mais déçu de la prestation du clavier proposé sur le portable. Sans surprise pour un habitué de claviers mécaniques, le modèle ultrafin proposé par Framework n’était pas forcément le plus ergonomique ni le plus agréable. Le projet Campus est donc une tentative destinée à remplacer la solution d’origine par un nouveau clavier. Plus conforme aux attentes de notre moddeur.

Le projet débute par la reconstruction d’un châssis de portable Framework 13. Tout a été mesuré et recréé pour accueillir non seulement les éléments d’origine de la machine et les ajuster au millimètre mais également permettre l’intégration d’une solution mécanique beaucoup plus épaisse. Pour réaliser ce nouveau châssis, des prototypes ont été imprimés en 3D afin d’ajuster tous les éléments du mieux possible avant de voir l’ensemble être réalisé par une CNC dans un bloc d’aluminium massif.

Un travail très rarement vu pour ce type de réalisation de « hobbyiste » car ce genre de réalisation est aussi longue que couteuse. Le résultat est assez incroyable.

Pour éviter l’usure prématurée du châssis en aluminium, notamment des parties devant recevoir des vis, l’idée a été de monter des supports imprimés en 3D sur le châssis en aluminium. Ce seront ces supports qui auront ensuite à porter les différents composants, cela évitera d’abîmer le pas de vis en aluminium plus fragile. En cas de casse des supports imprimés en 3D, ils seront plus simples à remplacer et pourront recevoir des inserts en alliages de métal plus résistants aux contraintes que l’aluminium.

Les différentes inscriptions et le logo Campus sont rajoutés dans un second temps à l’aide d’une graveuse laser directement sur la coque en aluminium

Le nouveau clavier mécanique affleure juste sur la surface du Campus et permet une frappe confortable. Il s’agit d’une solution 60% assez classique dans le monde des  fondus de claviers mécaniques. Pour les plus curieux, on retrouve ici des mécanismes Kailh Choc Sunset et des keycaps MBK.

Le tout est soudé pour gagner en épaisseur. Sur le côté du châssis, on peut distinguer trois boutons rotatifs qui affleurent en surface. Ils sont reliés à des encodeurs rotatifs qui vont piloter le volume, la luminosité de l’écran et le rétro-éclairage du clavier. Le tout exploite un firmware QMK pour une programmation complète du dispositif.

En interne, puisqu’il y avait de la place disponible, un hub USB a été ajouté sur un des ports USB Type-C de base de la machine. Le Campus offre ainsi en plus un lecteur de cartes MicroSDXC, une sortie HDMI et un USB type-A. 

Flurpes souligne plusieurs points problématiques dans sa vidéo, chose que peu de créateurs dans son genre ne mettent en avant. D’abord le fait que tout n’a pas fonctionné comme prévu. Son hub interne pose d’importants problèmes et malgré du temps et un investissement conséquent, il n’est pour le moment pas parvenu à l’alimenter correctement ni à l’exploiter. Cela n’empêche pas la machine d’être fonctionnelle, mais cela montre la complexité de ce genre de choses que l’on prend souvent pour des gadgets simples à réaliser. Autre déception de ce projet Campus, la qualité du signal Wi-Fi. Contrairement à une certaine croyance assez commune, le positionnement d’antennes et la gestion de celles-ci n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. La « magie » des ondes se calcule très précisément et non pas au petit bonheur. Ainsi en déplaçant les antennes et en les repositionnant presque au même endroit qu’à l’origine, la puissance du réseau a largement décliné.

Rien qui ne pose véritablement de problèmes et qui montre à quel point ce genre de projet peut être compliqué à maitriser, même pour quelqu’un de très talentueux et motivé.

Campus : un portable Framework en alu avec un clavier méca © MiniMachines.net. 2025

Marcin Plaza récidive et ne plaisante vraiment pas !

2 septembre 2025 à 09:18

La dernière fois que je vous ai parlé de Marcin Plaza, c’était en juillet 2024. Il présentait alors une intégration de clavier mécanique dans un ordinateur portable Lenovo.

Aujourd’hui, il revient avec un autre projet. Un téléphone reconstruit de A à Z dans un format original. Comme d’habitude avec ce genre de vidéo, l’approche pratique est très intéressante. Le travail mené est énorme, Marcin Plaza ne publie pas beaucoup de vidéos et celles-ci sont amusantes, bien réalisées et bien documentées. 

L’idée de base est donc de reprendre un smartphone Samsung zFlip pliant dont l’écran interne est Hors-Service et d’en exploiter l’écran externe. De lui ajouter un petit clavier de type Blackberry et de lier le tout avec une charnière dépliable originale. S’ensuit des aventures que connaissent bien tous les bidouilleurs de la planète. Des heures ingrates à designer un produit, de bonnes surprises, des galères auxquelles on n’avait pas pensé, la joie de voir une toute petite LED s’allumer et des erreurs ridicules qui donnent envie de se mordre soi-même quand on monte un élément à l’envers… Bref une succession de petits bonheurs et d’énormes frustrations pendant des mois.

Je ne suis pas un grand fan de smartphone, mais je trouve le travail mené ici toujours aussi incroyable. La vidéo est longue (35 minutes) et elle ne paye apparemment pas de mine. Marcin Plaza s’y présente lui-même sans fioritures, souvent un micro à la main et là où il se trouve. La mise en scène concerne plutôt les produits et le vidéaste s’amuse beaucoup à proposer des effets spéciaux et autres bulles graphiques pour mettre en valeur ses idées.

Si vous aimez voir ce genre de bidouillage et que vous avez un peu de temps devant vous, n’hésitez pas à y jeter un œil pendant une pause ou un voyage, vous en ressortirez probablement avec le sourire.

Enfin un portable Lenovo avec un vrai clavier mécanique

Marcin Plaza récidive et ne plaisante vraiment pas ! © MiniMachines.net. 2025

La DSpi est une console double écran sous Raspberry Pi CM5

1 septembre 2025 à 10:50

La DSpi est un projet aussi impressionnant qu’étonnant. Cette console de jeu totalement fabriquée et documentée par un certain Borpendy est une superbe réalisation technique.

L’idée est simple, réunir deux écrans autour d’une charnière à la manière d’une Nintendo DS. Mais piloter le tout avec une Compute Element 5 de Raspberry Pi. Ce qui suppose de régler des soucis mécaniques très nombreux mais également de concevoir une carte qui acceptera la carte RPi et les différents contrôleurs en plus de gérer le double affichage et la batterie. Un véritable concentré de problèmes à résoudre.

La carte mère donne une idée de l’étendue de travail nécessaire à cette réalisation. On y découvre une solution extrêmement bien finie, loin des montages classiques avec des fils dans tous les sens. La carte est superbe et l’attention portée aux détails assez impressionnante. Par exemple, les éléments sont tous documentés sur la carte avec une sérigraphie détaillée. La batterie est montée dans un petit support vissé au PCB. La ventilation est parfaitement intégrée. La somme de travail derrière cette image est déjà impressionnante.

Mais il faut en plus prendre en compte l’intégration du reste des éléments. On retrouve, en haut, un écran 5 pouces 800 x 480 pixels IPS. En bas, un 4.3 pouces de même définition et toujours en IPS, les deux signés Waveshare. L’ensemble des boutons, Mini-Joysticks, gâchettes et leur interconnexion avec la Raspberry Pi CM5 qui se fait au travers d’un microcontrôleur RP2040. La petite DSpi embarque évidemment toute une connectique adaptée avec lecteur de cartes MicroSDXC, port USB Type-C pour la charge ainsi que port Jack et même MiniHDMI. Des enceintes stéréo sont également visibles sur les côtés de l’écran supérieur.

Ce travail est déjà très abouti, mais l’auteur veut aller plus loin. Sur ce projet particulier, en peaufinant la partie logicielle et particulièrement l’émulation DS. Mais aussi et surtout en proposant une carte d’accueil pour Raspberry Pi CM5 modulaire qui permettra d’accepter des modules. L’idée étant de pouvoir construire plus facilement d’autres minimachines. Parmi les pistes retenues, on retrouve par exemple une solution double écran 7 pouces, un Cyberdeck ou encore une solution de manette de jeu intégrant la partie logique que l’on connectera directement à un écran pour jouer.

Composants Coût (AUD): Conversion en € (HT)
Waveshare 4.3 inch DSI Screen, touch $46,99 26,31 €
Waveshare 5 inch DSI Screen, touch $51,25 28,70 €
3ds slide pad * 2 $28,00 15,68 €
GBA SP Hinges $2,78 1,56 €
Micro Sd Card    
Pi Fan $10,00 5,60 €
LiPo Battery    
FFC Cable – 300mm $3,18 1,78 €
Speakers * 2 $4,94 2,77 €
CM5 8GB Lite $136,33 76,34 €
Speaker cables $5,00 2,80 €
PCB Parts:    
top buttons (4.3mm) $2,26 1,27 €
side buttons (4.5mm) $1,83 1,02 €
    163,83 €

J’ai rapidement fait une conversion du coût de l’engin en Euros HT à partir de la liste des composants sur le Github en dollars Australiens. Cela n’est pas trop cher mais il faut également prendre en compte, la batterie, la carte MicroSD et surtout la carte mère dont la fabrication n’est pas évaluée.

La DSpi est une console double écran sous Raspberry Pi CM5 © MiniMachines.net. 2025

Bon Plan : graveur laser Mecpow x1 double laser à 999€

18 août 2025 à 14:03

Le graveur laser Mecpow X1 n’est pas tout à fait un produit grand public. Son prix s’éloigne grandement des modèles classiques de plus grands formats. Son objectif est de proposer une gravure facile et rapide pour une productivité plus importante.

Pour des menuisiers, des créateurs, des ébénistes et autres artisans, le Mecpow X1 propose un système de gravure et de découpe adapté à de nombreux matériaux. Il est compact avec 33.1 cm de haut pour 28.4 cm de large et 25.9 cm de profondeur. Il ne pèse que 6.5 Kg et propose une poignée pour être manipulé facilement.

Son principal avantage est lié à sa vitesse et sa facilité d’utilisation. Avec un cadre d’action de 10.5 cm sur 10.5 cm, il gère la totalité des opérations simplement. Sa mise au point est automatique mais peut également être facilement adaptée en hauteur pour graver des objets en volume. Une fois réglé, le laser est capable de dessiner un cadre de l’endroit qu’il va graver ou d’afficher directement le dessin de l’image à graver sur l’objet. Une manière de sécuriser l’opération et de ne pas gâcher de matière première. La vitesse de traitement et la finesse de gravure proposées permettent alors de lancer une production semi-automatisée rapide et sûre. La jupe colorée protège les yeux de l’utilisateur sans qu’il ait besoin de porter de lunettes de protection et la ventilation à charbon permet de filtrer une partie des fumées. Le reste devant être évacué via la sortie ventilée située à l’arrière.

Le graveur laser Mecpow X1 propose deux têtes de gravure. Une première diode est un laser 10 W bleu dédié au bois, cuir, tissu, papier, carton, liège, acrylique et les métaux peints ou anodisés. La seconde propose une diode 2 W infrarouge qui travaillera plus intensément pour la découpe, le verre ou les métaux comme l’acier inox, le cuivre et autres métaux précieux. La finesse proposée permettant de signer des pièces de joaillerie.

Compatible avec le logiciel Lightburn et livré avec un logiciel maison, la communication vers le graveur se fait par Wi-Fi ou USB. Des applications smartphones Android et iOS sont également disponibles. Pour avoir croisé un modèle du genre pendant les vacances, c’est un outil qui permet de graver facilement des objets pour les signer. En l’occurrence, ce type de graveur servait sur un marché artisanal à valoriser des chutes de bois transformées en petits objets décoratifs peu chers. L’intérêt étant qu’il était possible alors de les graver en série sans se préoccuper du processus. Un moyen de transformer un petit morceau de bois sombre en une jolie paire de boucle d’oreille avec un motif ou en un bracelet signé du prénom d’un enfant.

Le graveur laser Mecpow X1 est proposé sur Geekbuying à 1099€ mais passe à 999€ avec le code NNNFRMCX1. Le stock est situé en Pologne et lalivraison se fera rapidement et gratuitement.

Voir l’offre sur Geekbuying

Bon Plan : graveur laser Mecpow x1 double laser à 999€ © MiniMachines.net. 2025

Un 35 mm Yashica transformé en appareil photo infrarouge

17 juillet 2025 à 14:58

Depuis la sortie des premières cartes Raspberry Pi, un nombre important de projets autour de la photographie ont été imaginés. Celui de transformer un vieil appareil argentique 35 mm en appareil infrarouge est un des plus réussis esthétiquement parlant.

Une intégration plutôt réussie

Le Yashica Electro 35 est un vieil appareil argentique qui a été produit en masse depuis la fin des années 60.  Il introduisait un obturateur électrique assez novateur et également assez problématique. Ce qui a amené beaucoup de ces appareils à être rapidement « stockés » au fond d’un tiroir. Le créateur du projet a choisi ce modèle pour cette raison. Car en plus d’être son premier boitier personnel, le Yashica est facilement disponible sur le marché de l’occasion à des prix dérisoires. Un excellent terrain d’expérimentation.

Ici, l’objet original ne sert que de carcasse au système embarqué. Système qui consiste en un Raspberry Pi  Zero 2W pour la partie logicielle et un capteur photo infrarouge Raspberry Pi Camera Module 3 Noir. Un filtre infrarouge 720 nm permet d’utiliser ce dernier et divers autres composants servent à la gestion de l’appareil.

Le boitier est découpé pour laisser entrevoir le petit écran OLED

On retrouve donc une batterie, un interrupteur momentané pour déclencher les photos, un petit écran OLED exploitant la sortie I2C du Zero et un interrupteur à bascule pour démarrer l’appareil. Malcolm Wilson partage toutes les ressources et le code disponible sur son site, ce qui permet soit de copier le projet, soit de l’adapter à un autre boitier, voire à une solution entièrement imprimée en 3D. Si vous voulez plus d’infos, une partie du site de Macolm détaille son projet précédent qui proposait un capteur plus classique en couleur.

Mais le plus intéressant ici est clairement lié à la partie esthétique de l’aventure. On a croisé énormément de projets sous Raspberry Pi pour de la photo. Des modèles permettant d’imprimer sur un ruban thermique, la transformation d’un vieux Leica, des appareils pour photographier la quatrième dimension, des appareils sans mémoire, des projets Open source, un capteur utilisant des pailles et plein d’autres. Souvent, ces projets sont très intéressants et proposent des choses étonnantes, mais rarement d’une dimension esthétique folle.

Ici, ce petit boitier Yashica propose une vraie approche photographique. Les clichés capturés en format RAW permettent un travail fin et très réussi des images capturées pour un noir et blanc plein de parti pris mais plein de beaux contrastes et d’une grande finesse de tons. Les clichés sont réussis et les captures offrent des perspectives intéressantes aussi bien pour des traitements architecturaux que végétaux.

Un 35 mm Yashica transformé en appareil photo infrarouge © MiniMachines.net. 2025

Elegoo Centauri Carbon : une imprimante 3D CoreXY à 330€

28 juillet 2025 à 20:00

ça y’est, la Elegoo Centauri Carbon est dispo à 330€ ! Voir en fin de billet. Mise à jour de vacances : Après la Artillery M1 il y a seulement quelques jours, c’est au tour de la Elegoo Centauri Carbon d’être lancée. Et quel lancement, son argument numéro un est son tarif. Un prix promotionnel de 329.99€ qui correspond à une précommande. Un engagement qui s’adosse à une marque présente depuis 10 ans sur le secteur et qui a rencontré quelques grands succès avec de très bons modèles d’imprimantes en filament comme en résine.

Il s’agit encore d’une imprimante CoreXY. Un modèle fermé et rapide qui promet peu ou prou ce que toutes ses consœurs promettent. Imprimer en 3D vite et bien, sans se casser la tête. On n’est toujours pas au niveau d’une imprimante papier parce que des manipulations physiques restent indispensables, mais on s’approche d’une gestion très simple de la réalisation d’objets en 3D.

La Elegoo Centauri Carbon se présente donc comme un petit meuble de 39.8 cm de large pour 40.4 cm de profondeur et 49 cm de haut. Un bébé de 17.5 kg qui s’ouvre sur le devant avec une porte en verre pour pouvoir observer les opérations en cours. Elle propose un plateau qui se déplace en hauteur pendant que la tête bouge sur les deux autres axes, permettant une impression 3D sur un volume cubique de 25.6 cm de côté.

Compatible avec les filaments de tout type (PLA, ABS, PET, TPU, CF…), elle fonctionne de manière quasi entièrement automatisée. L’étalonnage se fait automatiquement, la détection des filaments est possible via un système de profils, on retrouve un système de caméra embarquée pour surveiller les impressions à distance et recevoir des alertes en cas de détection de pépin… Les fonctions de reprise d’impression après une coupure électrique et d’alerte en cas de fin de filament sont présentes et le prix très accessible de la machine ne cache pas de fonctionnalités au rabais.

La nuance face à d’autres marques viendra de la vitesse théorique de la machine. La Elegoo Centauri Carbon grimpe à une vitesse d’impression maximale de 500 mm/s quand la plupart des modèles concurrents annoncent du 600 mm/s. Cette vitesse max n’est en pratique jamais atteinte par personne et ne sert qu’à estimer la vitesse d’impression réelle. En pratique, entre ce type d’imprimante et une autre un poil plus rapide, sur une pièce qui mettra 6 heures à être imprimée, il est rare que cette différence se ressente énormément. On parle ici d’un modèle à destination des particuliers et non pas d’un engin professionnel. Si une impression dure 60 minutes au lieu de 50, cela n’a pas vraiment d’impact sur la cible vidée.

Pour le reste, c’est classique avec une extrusion gérée par un système en acier, une tête en métal capable de monter à 320°C, un lit chauffant à 110°C et un plateau magnétique double-face (lisse ou texturé) pour plus de facilité d’emploi. Le montage est super simple puisque tout est prêt. Il n’y a qu’à positionner le petit écran de contrôle qui affichera des menus en français sur ses 4.3 pouces, de décider où vous voulez mettre votre bobine de filament et ôter les éléments qui servent à protéger l’imprimante pendant son transport : mousse, serre-fil et vis de protection.

Une vitre supérieure permet de voir la machine en action

La machine démarre et vous devrez d’abord attendre la fin de l’autocalibration obligatoire de l’engin. C’est un point important. Si cette opération est assez longue et peut prendre un bon quart d’heure, tout sera géré de manière automatique. Le positionnement de la tête sur le plateau et son espacement pour la meilleure impression possible. Rien n’est à réaliser manuellement à ce niveau. Au pire, l’écran proposera de modifier la hauteur du plateau lors de l’impression si vous constatez un souci avec un type de filament particulier, ce qui peut arriver ponctuellement en cas de changement de buse pour un modèle à gros débit ou avec des filaments type CF ou ASA plus capricieux. 

Un élément intéressant est la facilité proposée pour gérer le changement de filament. Lorsque vous demandez à la machine de préparer un changement de matériaux, elle lance alors un protocole complet. Elle va couper le filament utilisé, le rétracter vers la bobine, attendre que vous changiez la bobine, repousser le filament vers la tête et, purger toute seule la tête d’impression pour préparer l’arrivée du nouveau filament.

Un point important par rapport à la concurrence actuelle avec ce modèle, c’est l’absence de gestion multi-filaments pour le moment. Ce qui me conforte dans ma vision d’un engin à destination des particuliers et peut-être d’un apprentissage de l’impression 3D. Si la plupart des imprimantes CoreXY annoncées actuellement suivent le mouvement d’un caisson externe permettant de diriger plusieurs filaments vers leur imprimante, celle-ci reste plus modeste dans ses usages pour ce lancement. Une promesse de la gestion multi-couleurs est faite pour le troisième trimestre 2025 sans être obligatoire. 

L’autre point qui me fait pencher pour un modèle entrée de gamme est la volonté d’Elegoo de cerner l’utilisateur dans un logiciel particulier. Le programme qui va permettre de préparer les fichiers est propriétaire, il s’agit d’un trancheur classique baptisé Elegoo Slicer spécialisé dans la gestion des imprimantes de la marque. Pilotable à distance en Wi-Fi et capable de préparer des fichiers que l’on pourra imprimer via la prise USB Type-C. 

Le logiciel est un dérivé d’Orca Slicer, un logiciel classique du marché. Il a juste été adapté pour rendre la vie des possesseurs d’Elegoo Centauri Carbon plus facile. Les profils proposés sont adaptés et cela rendra les impressions beaucoup plus simples. Il faudra juste veiller à choisir le bon filament pour les réglages et à indiquer quelle face de son plateau magnétique vous utilisez pour lancer une impression.

L’imprimante est relativement silencieuse, parfaitement inaudible lorsqu’elle ne travaille pas quand elle est juste en veille, au contraire de modèles qui allument en général un douloureux ventilateur pendant les réglages. Elle reste assez calme à l’usage malgré ses cinq ventilateurs. Un système d’extraction d’air avec filtre à charbon est présent pour filtrer l’air en sortie de la machine. Par contre, la chambre d’impression n’est pas chauffée.

La Elegoo Centauri Carbon est une imprimante abordable, proposée à 330€ en précommande, elle va faire tourner pas mal de têtes pour des gens qui ne sont pas encore mis à l’impression 3D par peur de la poussière faute d’un lieu adapté à son usage dans un habitat classique. Ce genre de modèle sera exploitable dans un garage ou un atelier du moment qu’on la laisse un peu à l’écart de machines à bois ou de ponceuses. La poussière pouvant être aspirée par la ventilation. Construire un châssis pour enfermer cet engin reste une bonne solution. C’est aussi un modèle qui pourra être positionné dans un bureau ou une chambre pour peu que l’on dirige son aération externe vers une évacuation extérieure. 

D’un point de vue usage, elle semble très complète et son prix très bas ne cache pas une production au rabais. Si vous ne comptez pas imprimer de modèles multicouleur et que votre exploitation sera très classique, elle n’a rien à envier à d’autres modèles beaucoup plus chers. L’approche logicielle sera limitée par les choix de la marque mais cela apportera du confort aux non bidouilleurs. C’est clairement un modèle pour quelqu’un qui veut se lancer dans l’impression 3D ou qui ne cherchera pas à y passer des heures et des heures mais simplement imprimer des choses de temps en temps. Un outil plus qu’un hobby en quelque sorte.

Reste un petit détail  important. La Elegoo Centauri Carbon est à 329.99€ pour une précommande aujourd’hui et une expédition en aout 2025

Voir l’offre chez Elegoo

Geekbuying vient de m’indiquer qu’un stock sur la Elegoo Centauri Carbon est en approche vers leur entrepôt en Pologne. L’imprimante y est proposée à 349€ en précommande et passe à 329€ avec le code NNNFRECXY sans frais de port et avec une livraison rapide. 

Voir l’offre chez Geekbuying

Elegoo Centauri Carbon : une imprimante 3D CoreXY à 330€ © MiniMachines.net. 2025

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