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Depuis quelques années, l’intelligence artificielle s’est imposée dans nos vies, et a montré un développement exponentiel. Avec à la clé des inquiétudes légitimes concernant l’explosion de la consommation énergétique des datacenters. Tout du moins si l’on en reste aux technologies connues. Et cette startup vient de révéler une solution nouvelle, pour le moins exotique.
Nous connaissions le processeur, appelé CPU pour Central processing unit, contenant plusieurs cœurs très complexes et polyvalents. Ou encore la carte graphique, le GPU, pour Graphics processing unit, constitué de milliers de cœurs plus simples et spécialisés, mais hautement performants pour réaliser des calculs massivement parallèles. Dorénavant, il semble qu’il faille compter également sur le TSU, pour Thermodynamic sampling unit.
Il s’agit d’un nouveau type de puce créée par la startup Extropic. Son fonctionnement est bien différent de celles auxquelles nous sommes habitués. Ces dernières, en effet, traitent des bits, c’est-à-dire des unités d’information binaires (0 ou 1). L’architecture de la TSU au contraire utilise les fluctuations thermodynamiques des électrons qui la parcourent pour traiter des probabilités ; créant ce faisant ce que la société appelle un p-bit (pour probabilistic bit – précisons qu’il ne s’agit pas là d’une puce quantique).
À lire aussi L’intelligence artificielle sera bientôt le premier consommateur d’électricité au monde, et c’est risquéLes applications d’un tel concept sont nombreuses. Il permettrait en effet de réaliser des calculs très complexes avec une grande facilité, comme ceux qui sont menés pour les prévisions météorologiques. Mais aussi pour entraîner et utiliser des modèles d’intelligence artificielle (LLM, grands modèles de langage) comme ceux qui nous sont accessibles dans notre quotidien pour générer ou analyser du texte, des images ou des vidéos.
Et, à l’heure où la consommation exponentielle d’énergie de l’IA inquiète, cette nouvelle puce pourrait changer la donne. Car l’intégration de calculs probabilistes directement dans son principe de fonctionnement serait bien plus efficace pour entraîner ou utiliser une IA. Et cette efficacité serait payante, car elle permettrait de gagner plusieurs ordres de grandeur en termes de consommation d’énergie et de densité.
Pour l’heure, la startup a proposé à plusieurs partenaires, une première carte, baptisée XTR-0, dont le processeur TSU contient quelques p-bits. Ce premier modèle, sommaire, a toutefois suscité un réel enthousiasme. Avant que ne sorte le prochain modèle Z-1, plus conséquent, puisqu’il contiendra 250 000 p-bits.
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© JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

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