Les contenus de Sud Ouest ne seront plus partagés sur X «tant que des garanties sérieuses de lutte contre la désinformation et en faveur de l’équilibre des débats n’auront pas été apportées», écrit Nicolas Sterckx, directeur général, dans un communiqué.
Nicolas Sterckx précise que chaque collaborateur des différentes rédactions du groupe aura la possibilité de maintenir ou non sa présence sur le réseau, en veillant au respect des chartes déontologiques de chaque titre.
Les députés ont voté, mercredi 20 novembre, en faveur de la pérennisation du mécanisme mis en place depuis la suppression de la redevance il y a deux ans.
«On ne veut pas être tout seul», a toutefois précisé le directeur général délégué de l’UFC-Que Choisir, évoquant une reprise par un groupement d’associations.
La société des rédacteurs de l’hebdomadaire avait demandé «l’arrêt immédiat» des négociations, estimant que l’offre de l’homme d’affaires Jean-Martial Lefranc n’apportait pas de garanties suffisantes sur l’indépendance de la rédaction.
Si les conclusions du rapporteur public sont suivies, l’instance rejettera la requête de la chaîne de l’animateur Cyril Hanouna, en estimant qu’elle n’est pas recevable.
Après The Guardian le 13 novembre, cet autre titre de presse, en Espagne cette fois, dénonce les risques que comporte la plateforme d’Elon Musk pour l’information.
DÉCRYPTAGE - Les contenus dédiés au bitcoin font un carton d’audience depuis quelques jours, signe d’un regain d’appétit des épargnants pour ces actifs risqués.
L’association «LaFA», soit «La Filière Audiovisuelle», regroupe chaînes privées et publiques, syndicats de producteurs et organisation de gestion collectives de droits.
La Société des rédacteurs de l’hebdomadaire estime que le potentiel repreneur n’a pas apporté suffisamment de garanties d’indépendance lors d’une rencontre organisée lundi.
La plateforme n’a jamais souhaité ouvrir de négociations avec les éditeurs de presse français pour cette rémunération prévue par la loi. Une action similaire a été engagée contre Microsoft vendredi.
La filiale du groupe Canal+ et son animateur star Cyril Hanouna tentent de mobiliser l’opinion publique, à quelques jours d’une audition devant le Conseil d’État.
L’éditeur de l’ouvrage du président du Rassemblement national souhaite ainsi «faire valoir [ses] droits et contraindre la régie MédiaTransports à exécuter son contrat de diffusion».
En octobre, l’homme politique n’avait pas caché sa «profonde indignation», demandant à la SNCF de «revenir sur cet acte de censure inadmissible, qui met à mal son devoir de neutralité».
Ces investigations menées mardi 5 novembre s’inscrivent dans le cadre d’une enquête du parquet national financier pour des soupçons de fraude fiscale et de travail dissimulé.
ENQUÊTE - En bon financier, le patriarche espère perpétuer, avec la scission, sa marque de fabrique : réussir à contrôler des sociétés sans jamais devoir en devenir l’actionnaire majoritaire.
De gauche à droite : Cyrille Bolloré, Vincent Bolloré, et Yannick Bolloré, lors de l'assemblée générale mixte des actionnaires de Vivendi, le 19 avril 2018, à l'Olympia.
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