Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

Pétrole : la demande va ralentir, selon l’OPEP, dès 2024

11 septembre 2024 à 07:38
petrole-baisse-des-prix-aie

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) continue de jouer un rôle central dans l'équilibre du marché mondial de l'énergie. Pour les années 2024 et 2025, l’OPEP projette une augmentation continue de la demande mondiale, bien que celle-ci soit revue à la baisse par rapport aux estimations initiales.

Prévisions de consommation du pétrole : une croissance tirée par les économies émergentes

Selon les dernières prévisions de l’OPEP publiées le 10 septembre 2024, la consommation mondiale de pétrole devrait atteindre 104,2 millions de barils par jour (mb/j) en 2024 et augmenter à 105,9 mb/j en 2025. Ces chiffres marquent une augmentation par rapport aux 102,2 mb/j enregistrés en 2023, mais cette croissance reste inférieure aux prévisions initiales de l’organisation. En effet, la transition énergétique dans les pays développés, conjuguée à un ralentissement économique global, freine la demande dans plusieurs secteurs, notamment le transport et l’industrie.

De plus, cette augmentation est principalement tirée par la demande des pays non-membres de l'OCDE, en particulier la Chine et l'Inde, deux des plus grands consommateurs d'énergie fossile dans le monde. La croissance économique rapide et les besoins énergétiques croissants dans ces régions entraînent une demande soutenue en pétrole. En Chine, la consommation de pétrole est soutenue par l’industrie manufacturière et le transport, tandis que l’Inde voit sa demande croître avec l’expansion des infrastructures et l’urbanisation massive.

La stratégie de production de l’OPEP : maintenir l’équilibre sur le marché du pétrole

L’OPEP adopte une stratégie prudente pour ajuster sa production afin de répondre aux fluctuations de la demande et éviter des déséquilibres importants. Depuis plusieurs années, le cartel opte pour des réductions ou des augmentations progressives de la production pour réguler les prix sur les marchés mondiaux.

En 2023, l’OPEP avait déjà mis en place une réduction de sa production à hauteur de 1,16 mb/j, en réponse aux incertitudes liées à la pandémie et aux tensions internationales. Cette politique a permis de maintenir le prix du baril dans une fourchette relativement stable, oscillant entre 75 et 90 dollars, malgré la volatilité.

Mais, désormais, cette réduction ne suffit plus. La Bourse a encore fait chuter les prix du pétrole, qui sont tombés sous la barre symbolique des 70 dollars le baril le 10 septembre 2024, que ce soit pour le Brent ou le WTI.

L’article Pétrole : la demande va ralentir, selon l’OPEP, dès 2024 est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Électricité : EDF table sur une plus grosse production nucléaire que prévu en 2024

3 septembre 2024 à 09:00
EDF, production, nucléaire, hausse, 2024, prévisions, exportation, électricité, énergie

Lundi 2 septembre 2024 fut une bonne journée pour le groupe EDF ! En plus d’avoir reçu l’autorisation pour le lancement de la première fission nucléaire de l’EPR de Flamanville par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le groupe a annoncé avoir revu à la hausse ses projections de production d’électricité d’origine nucléaire pour cette année 2024.

 

Une production nucléaire de 340 à 360 TWh pour 2024

EDF a annoncé une révision significative de ses prévisions de production d’électricité d’origine nucléaire pour l’année 2024. Initialement estimée entre 315 et 345 TWh, cette fourchette a été rehaussée pour atteindre entre 340 et 360 TWh, ce qui équivaut à une augmentation de 4 à 8 % de ses projections. Comme le précise le groupe, cette révision ne prend pas en compte la production potentielle de l’EPR de Flamanville, qui est entré en service le 2 septembre 2024.

Le groupe précise que cette augmentation a été rendue possible grâce à plusieurs facteurs, notamment « l’amélioration de la performance des arrêts de tranche, la maîtrise industrielle des contrôles et des chantiers de réparations liés au dossier de la corrosion sous contrainte, et l’absence d’aléa climatique majeur pendant l’été », comme indiqué dans le communiqué d’EDF introduit via le plan « START 2025 », lancé en 2019 par le groupe.

 

Une production maximale de 1 600 MW pour l’EPR de Flamanville

L’EPR de Flamanville, bien que n’étant pas encore inclus dans les prévisions officielles, représente une capacité supplémentaire considérable pour EDF. L’EPR de Flamanville a enfin reçu l’autorisation de l’ASN pour sa mise en service. Ce dernier aura une capacité de production maximale de 1 600 MW, soit 150 de plus que les réacteurs les plus performants actuels du parc nucléaire français. 

« Les 56 autres réacteurs performent mieux que ce qu’on avait intégré, » a déclaré Régis Clément, directeur adjoint de la division production nucléaire du groupe, lors d’un point presse. Ainsi, la production de l’EPR de Flamanville, qui sera raccordé au réseau national d’ici à l’automne 2024, arrivera en supplément, laissant présager une année exceptionnelle pour la production d’électricité pour le groupe EDF.

 

Un record d’exportations en 2023 pour EDF

L’année 2023 a marqué une reprise notable pour la production nucléaire française. EDF a réussi à produire 320,4 TWh en 2023, une hausse de 41,4 TWh par rapport à l’année 2022. Cette augmentation est principalement attribuée à l’optimisation des chantiers de la corrosion sous contrainte, un problème qui avait fortement impacté la production en 2022.

Entre la production des énergies renouvelables (hydraulique, éolien, solaire) et nucléaire, la France a exporté 50,1 TWh d’électricité à la mi-décembre 2024, permettant à la France de regagner sa position de premier exportateur d’électricité en Europe.

 

L’article Électricité : EDF table sur une plus grosse production nucléaire que prévu en 2024 est apparu en premier sur L'EnerGeek.

❌
❌