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Aujourd’hui — 3 mai 2024Actualités numériques

[Bon plan] Pack MSI boîtier PC + alimentation 650 W à 79,99 €

C'est vraiment une excellente offre pour celui qui veut se monter une configuration à tout petit prix sans pour autant vouloir se tourner vers de la mauvaise qualité. Cdiscount proposait déjà depuis quelques jours un pack boîtier + alimentation intéressant signé MSI, qui le devient encore bien plus...

NiPoGi AM16, un Mini-PC avec une belle robe qui cache bien son jeu

3 mai 2024 à 12:03

Envie d'une machine qui ne prend pas de place sur le bureau ? Après tout, pas besoin d'un moyen tour ATX quand on cherche juste à surfer ou faire de la bureautique sans prise de tête. Direction NiPoGi, qui propose plusieurs machines compactes dont l'AM16. Tenant dans la main, elle cache un processeur AMD Ryzen 5 PRO 5675U associé à, dans notre cas, 16 Go de mémoire et un SSD de 512 Go en PCI-E Gen3. Et si ça ne suffit pas, on peut ajouter un second SSD M.2 et un autre en 2.5", histoire d'avoir un gros stockage. La connectique se veut classique et suffisante, même si un lecteur de cartes SD serait un plus. On découvre tout ça ! NDLR : ports USB 2.0 au dos, et non USB 3.0 comme dit dans la vidéo. Windows 10 Pro (13U+20AC) : https://biitt.ly/c8V0M Windows 11 Pro (19U+20AC) : https://biitt.ly/7ctfn […]

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Hyundai Spending Nearly $1 Billion To Keep Self-Driving Startup 'Motional' Alive

Par : BeauHD
3 mai 2024 à 13:00
An anonymous reader quotes a report from TechCrunch: Hyundai has agreed to spend nearly $1 billion on Motional, an investment that will give the automaker a majority stake while providing the self-driving startup with the necessary capital to keep operating. The Korean automaker invested $475 million directly into Motional as part of a broader deal that includes buying out joint venture partner Aptiv. As part of the deal, Hyundai will spend another $448 million to buy 11% of Aptiv's common equity interest in Motional, according to information revealed Thursday in Aptiv's first-quarter earnings report. Aptiv also shared that it expects to reduce its common equity interest in Motional from 50% as of March 31 to about 15%, leaving Hyundai with the remaining 85% control. Aptiv Chairman and CEO Kevin Clark flagged in January that the company would reduce its ownership interest in Motional. The company said at the time that it would stop allocating capital towards Motional due to the high cost of commercializing a robotaxi business and the long road ahead to profits. Aptiv on Thursday reduced its full-year net sales forecast for 2024 to be between $20.85 billion and $21.45 billion, down from between $21.3 billion to $21.9 billion. Motional confirmed the new funding round and increased stake from Hyundai, but didn't confirm Aptiv's numbers. Hyundai, however, said the amounts listed in Aptiv's earnings report were accurate. "Motional started as Boston-based autonomous vehicle startup nuTonomy in 2013, before being acquired by Delphi for $450 million," reports TechCrunch. "Delphi would later split it's business with the Aptiv unit absorbing nuTonomy. The entity became Motional under a $4 billion Hyundai-Aptiv joint venture in 2019." "While it's clear from Aptiv's earnings report that the company is trying to manage risks and optimize finances amid a less positive outlook, the company's retreat, and Hyundai's step forward, raises questions about Motional's future."

Read more of this story at Slashdot.

Le plus gros de la nouvelle gamme de ventirad très RGB de Thermaltake arrive : l'ASTRIA 600

Un p'tit vent de fraicheur souffle actuellement sur les sommets du ventirad double tour de catégorie 120 mm. Par exemple, Thermalright a su impressionner les foules avec un Phantom Spirit 120 EVO assez spectaculaire et de surcroît abordable, jusqu'à ce qu'il disparaisse quasiment de la circulation c...

[Bon plan] SSD NVMe 2 To WD Green à 89,99 €

Il n'est pas simple de trouver un SSD NVMe d'entrée de gamme à bon prix en ce moment, mais voilà tout de même une belle occasion qui s'offre à vous de vous équiper sans vous ruiner avec le Western Digital WD Green SN350 2 To qu'il est possible d'avoir pour seulement 89,99 € chez Cdiscount grâce à un...

Beelink SER8 : un MiniPC Ryzen 7 8845HS silencieux ?

3 mai 2024 à 11:49

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Beelink SER8 vient tout juste d’être lancé sur le marché Chinois et semble clore une phase que nous dirons plus « expérimentale » chez le constructeur.

Un design épuré disponible en deux « couleurs »

Ces derniers temps la marque s’est surtout illustrée avec des tentatives intéressantes de design mais dans des propositions pas forcément très utiles. Son accroche magnétique d’alimentation par exemple n’est pas l’idée la plus pertinente qui soit avec un emploi jugé un peu étrange. Les soucis de refroidissement, vite corrigés, des modèles GTR7 ont également jeté une certaine ombre sur la production de la marque dans un secteur de plus en plus concurrentiel. 

Pour ce Beelink SER8 on retourne donc à des développement plus fondamentaux. Pour intégrer un Ryzen 7 8845HS dans sa minimachine, la marque s’est surtout intéressée à son système de dissipation. Elle revient avec une proposition intéressante.

La mode est aux « Vapor Chambers » qui ne sont rien d’autre que de gros caloducs fonctionnant sur le même principe de changement d’état d’un fluide caloporteur. Beelink en intègre donc un dans son nouveau MiniPC. Un « gros » si on considère l’espace occupé dans le châssis de 13.5 cm de large comme de profondeur pour moins de 5 cm d’épaisseur de la minimachine.

Ce dispositif récupère la chaleur du processeur AMD qu’il coiffe pour venir la transferer à des ailettes. Le tout est réalisé en cuivre avec de larges panneaux internes censés dissiper la température de manière uniforme. Le tout est ensuite refroidit de manière classique avec une circulation d’air frais aspiré de l’extérieur de l’engin et repoussé au travers des ailettes ayant accumulé la chaleur du processeur, vers l’extérieur.

Beelink assure que ce dispositif permet de piloter le Ryzen 7 8845HS et ses 8 cœurs Zen 4 de manière efficace et silencieuse. La puce propose 16 threads et 12 cœurs graphiques RDNA3 avec son circuit Radeon 780M. Elle propose également 16 TOPS de performances AI avec son NPU. Sur ce Beelink SER8 deux modes de fonctionnement sont proposés. Un mode « équilibré » où la puce sera pilotée à 54 Watts  de TDP et un mode « performance » qui la poussera à 65 Watts. Pour rappel, le TDP nominal du 8845HS est de 45 watts et il peut fonctionner de 35 à 54 watts.

Le passer  en 54 watts par défaut est donc un signe d’un niveau de performance maximal que le constructeur promet « silencieux » dans un usage au quotidien. Le mode 65 Watts est donc au delà de la cadence supposée du processeur et indique de meilleures performances au global. Beelink promet un fonctionnement stable dans la durée avec ce mode 65 watts et un processeur qui reste sous les 80 °C. Il faudra voir si cela aura un impact sur le bruit généré par l’engin et dans quelles conditions ce basculement d’un mode à l’autre est possible. Si il s’agit d’un changement logiciel à la volée ou si on doit effectuer une manipulation moins pratique dans le BIOS.

A noter que si l’aspiration se fait du dessous de l’appareil vers les ailettes en circulant autour de la carte mère,  le Beelink SER8 promet ainsi le refroidissement des composants annexes : mémoire vive et stockage. Les températures annoncées sont bonnes : 51°C pour le SSD (lequel ?) et 53°C pour la mémoire vive. Un petit dissipateur est prévu pour les deux SSD ce qui explique la température à leur avanatage.

La marque indique également que son design est pensé pour éviter toute accumulation de poussière avec une grille interne au maillage fin qui évite de la laisser entrer dans l’appareil. Grille qu’il faudra vraisemblablement dépoussiérer de temps en temps pour assurer un bon fonctionnement de l’ensemble.

Pour le reste de son équipement on a des élément standards mais efficace comme deux slots SODIMM DDR5-5600 et deux emplacement M.2 2280 PCIe 4.0 x4. Les constructeurs semblent faire de plus en plus l’impasse sur les solutions proposant une baie 2.5″ SATA. Ce qui semble assez logique puisque leur rapport performance/capacité/prix devient de moins en moins intéressant face aux modèles M.2 NVMe.

La  connectique est très complète avec sur la face avant un port USB 3.2 Type-A, un autre de même type en USB Type-C , un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage. Sur la partie arrière un USB 3.2 Type-A et deux USB 2.0, un port Ethernet 2.5 Gigabit, une sortie DisplayPort 1.4 et un HDMI 2.1, un second jack audio combo 3.5 mm et enfin un USB4. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est également intégré avec des antennes probablement pointées vers l’arrière, seule partie plastique du châssis sinon entièrement réalisé dans un bloc d’aluminium.

Je n’ai aucune idée de la disponibilité de ce modèle mais en général les machines qui sortent en Chine sont rapidement mise en vente à l’international chez Beelink. Le prix annoncé pour ce modèle en Barebone sans mémoire, stockage ni système d’exploitation est de 2599 Yuans HT, soit 335€ HT. Tarif qu’il faudra épicer de divers frais de transport et de taxes diverses chez nous.

Beelink SER8 : un MiniPC Ryzen 7 8845HS silencieux ? © MiniMachines.net. 2024.

Test souris Razer Viper V3 Pro : Un cru exceptionnel ?

3 mai 2024 à 10:06

Ce vendredi, nous vous proposons de découvrir la nouvelle souris à destination des joueurs de Razer, à savoir la Viper V3 Pro. Un modèle sans-fil 8 kHz, avec son capteur Focus Pro Gen-2 et ses Switches Optiques Razer de 3ème génération, accuse seulement 55 g sur la balance. À 179.99 euros, une nouvelle référence débarque ? Réponse ici même : Test souris Razer Viper V3 Pro ou en cliquant sur la source. […]

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GTA IV : deux mods pour la distance LOD et les textures des armes

3 mai 2024 à 09:44

owny et Pastreaver proposent deux nouveaux mods pour le vénérable jeu GTA IV, ils permettent d'augmenter la distance LOD et d'apporter des textures HD aux armes. Ainsi, vos armes seront plus détaillées et la vision du joueur sera plus précise, le LOD est une technique de développement qui vise à diminuer le nombre de polygones en fonction de la distance d'un objet 3D par rapport au point de vue du joueur, cela permet d'alléger la charge de travail du GPU. Les mods sont téléchargeables ici et là. […]

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Vers une nouvelle console portable ASUS ROG Ally ?

3 mai 2024 à 09:30

Il y a un an environ, ASUS annonçait et lancait la ROG Ally, une petite console portable pensée pour faire oublier la Steam Deck de Valve. Et nous pouvons le dire, avec son processeur AMD Z1 Extreme, ses 16 Go de mémoire vive, son stockage de 512 Go et son écran de 7 pouces, cette petite console fait grave le travail et avec style. Mais cette ROG Ally que nous connaissons pourrait bien déjà tirer sa révérence. En effet, sur le site d'ASUS, la mention 2023 est apparue à côté du nom de la console, signe qu'une version 2024 est très probablement en développement. […]

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☕️ L’e-commerce européen pâtit de la concurrence de la fast fashion chinoise et du commerce social

3 mai 2024 à 09:45
un caddie dans un supermarché.

Les principaux acteurs européens du commerce en ligne pâtissent de la concurrence « des marques chinoises émergentes » comme Shein et Temu et ont vu leurs volumes de ventes transfrontaliers baisser de 18 % en 2023 par rapport à 2022, relève l’AFP.

Ces chiffres émanent d’une étude effectuée par Cross-Border Commerce Europe, une plateforme « de réseau et de connaissance » de l’e-commerce européen, auprès des « 500 plus grands acteurs européens du secteur ».

Les « pure players » et les places de marché représentent 42 % de ce TOP 500. La mode, la joaillerie et les chaussures dominent le secteur, avec une part de 39 %, suivies par les produits pour la maison, le jardin et le bricolage (13,3 %).

Le chiffre d’affaires transfrontalier aurait cela dit progressé de 32 % depuis 2022, avec un chiffre d’affaires de 237 milliards d’euros (hors voyages), contre 179 en 2022. Les e-commerçants allemands arrivent en tête avec un CA de 43 milliards (+ 28 %), suivis par les britanniques, qui patissent du Brexit (28 Md, -2 %), des français (32 Md, + 30 %), espagnols (18 Md, +50 %) et des néerlandais (7 Md, + 45 %).

Dix grands acteurs se partagent 19 % des ventes totales, « avec Ikea en numéro 1 pour la troisième année consécutive », suivi par Zalando, H&M, Lego, Zara, Jysk (chaîne de magasins danoise spécialisée dans le mobilier), Lidl, Decathlon, Adidas et Notino (site spécialisé dans la beauté fondé en 2004 en République tchèque).

L’étude avance que les plateformes de commerce social telles que TikTok Shop et Instagram « ne sont pas seulement des tendances », mais représentent « la plus importante perturbation du marché depuis l’avènement de l’internet ». Cross-Border Commerce Europe estime dès lors qu’ « il est impératif que les vendeurs européens adoptent le commerce social pour rester compétitifs dans un paysage commercial en pleine évolution ».

En outre, et face aux prix agressifs et à l’offre pléthorique des plateformes de commerce électronique chinoises, les entreprises européennes doivent également « privilégier la qualité, la fiabilité des délais de livraison, l’engagement communautaire et les services localisés » dans ce contexte de concurrence féroce.

La Tribune relève que l’exécutif européen a ajouté, vendredi dernier, Shein à la liste des très grandes plateformes en ligne soumises à des contrôles renforcés dans le cadre de la nouvelle législation sur les services numériques (DSA) et que Temu, une autre application chinoise d’e-commerce devrait, elle aussi, être prochainement ajoutée à cette liste après avoir annoncé en avril qu’elle comptait environ 75 millions d’utilisateurs mensuels dans l’Union européenne.

App Store et sideloading : Apple revoit sa copie sur les commissions

3 mai 2024 à 09:20
Under pressure
portrait de Tim Cook façon Steve Jobs

Apple revoit sa copie sur les commissions récupérées suite à la mise en place des nouvelles conditions commerciales suite au lancement, forcé par le DMA, du sideloading. Ceux qui ne gagnent rien avec leur application sont exonérés, tandis que les « petits » développeurs peuvent bénéficier d’une période de clémence pendant trois ans.

Au début de l’année, Apple détaillait le fonctionnement et surtout les conditions tarifaires des boutiques tierces sur iOS. Il était question du sideloading, c’est-à-dire de l’installation d’applications en dehors de la boutique officielle, l’Apple Store.

Apple ouvre son Store, les frais font jaser

Comme nous l’avions alors expliqué, les commissions pour certains développeurs pouvaient s’envoler littéralement. Un exemple : avec un million d’installations et six millions de revenus pour une application (un abonnement de 5,99 dollars par exemple), la redevance serait de 100 000 dollars par mois (1,2 million par an).

Certains développeurs avaient à ce moment-là fait part de leur intention de ne pas publier leur application en Europe. Andy Yen, fondateur et CEO de Proton, fustigeait la position d’Apple : « La prétendue conformité d’Apple au DMA est de mauvaise foi. Le DMA est censé favoriser la concurrence, mais les déclarations […] montrent qu’Apple se bat bec et ongles pour maintenir ses bénéfices et son monopole par toutes les méthodes de manipulation possibles ». Apple en profitait de son côté pour fustiger le DMA.

Un risque pour les petits développeurs

En mars, le développeur Riley Testut était monté au créneau durant un atelier sur le Digital Markets Act, comme le rappelle Macrumors. Il demandait à des responsables d’Apple ce qui se passerait si l’application d’un jeune développeur devenait virale du jour au lendemain. Il parlait en connaissance de cause, son application GBA4iOS avait été téléchargée plus de 10 millions de fois en dehors de l’Apple Store.

Cela pourrait engendrer des centaines de milliers de dollars (voire plus…) de frais. Kyle Andeers, vice-président d’Apple, expliquait alors que l’entreprise travaillait sur une solution. Elle est désormais en ligne.

En mars toujours, la Commission européenne tapait du poing sur table et lançait des procédures d’infraction du DMA contre Google, Apple, Meta et Amazon. Les griefs contre le père de l’iPhone concernent notamment la « nouvelle structure tarifaire d’Apple et les autres conditions générales applicables aux magasins d’applications alternatifs et à la distribution d’applications à partir du web ». Cela pourrait être incompatible avec l’article 6 paragraphe 4 du DMA.

Sideloading : iPadOs suivra le chemin d’iOS cet automne

Hier, Apple a mis à jour sa page expliquant le fonctionnement de sa « Core Technology Fee ». Première nouvelle, on apprend qu’iPadOS aura droit au même traitement qu’iOS « plus tard cet automne ». N‘y voyez pas une bonne action « gratuite » d’Apple, le système d’exploitation vient d’être désigné comme contrôleur d’accès.

Ainsi, il est donc soumis au DMA, comme iOS. Le fabricant a six mois pour se conformer au règlement, ce qui nous emmène à cet automne.

Étudiants, amateurs et développeurs non commerciaux

Par la suite, le discours change rapidement et la société affirme maintenant proposer « des conditions dans lesquelles de nombreux développeurs ne paient pas de CTF ». En effet, le principe de base – 0,50 euro pour chaque première installation annuelle au-delà d’un seuil de 1 million – reste exactement le même, mais plusieurs exceptions sont ajoutées.

Comme c’était déjà le cas, les applications à moins d’un million de téléchargements annuels sont exemptées, de même que les organisations à but non lucratif, les établissements d’enseignement accrédités et entités gouvernementales bénéficiant de l’exonération des frais de l’Apple Developer Program.

Nouveauté importante : les développeurs qui ne gagnent aucun revenu sont également exonérés du CTF. « Cela inclut l’offre d’une application gratuite sans monétisation d’aucune sorte (physique, numérique, publicitaire ou autre). L’objectif est de donner aux étudiants, aux amateurs et à d’autres développeurs non commerciaux la possibilité de créer une application populaire sans payer la CTF », explique Apple.

« Petits » développeurs : des conditions particulières

Ensuite, concernant les « petits » développeurs, Apple propose un programme de « démarrage » sur trois ans.

Ceux qui généreront moins de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires (au niveau mondial, toutes activités confondues) et qui n’auront pas encore dépassé le million de premières installations annuelles bénéficieront d’une période de grâce des frais pendant trois ans : « Ils ne paieront pas de CTF pour les premières installations annuelles qui dépassent le seuil tant qu’ils continuent de générer moins de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires mondial au cours des trois ans ».

Si pendant cette période de trois ans un « petit développeur » voit son chiffre d’affaires passer les 10 millions d’euros, mais rester en dessous de 50 millions (toujours en annuel et au niveau mondial), il paiera des commissions, mais dans une certaine limite : « ils commenceront à payer le CTF après un million de premières installations annuelles, dans la limite d’un million d’euros par an ».

Dans tous les cas, « après trois ans, ils paieront pour chaque première installation annuelle après le million initial d’installations annuelles ». La calculatrice maison d’Apple a été mise à jour pour prendre en compte les changements.

Apple sera très certainement très attentive à ce que les bénéficiaires soient dans les clous. Les développeurs devront ainsi « déclarer chaque année que leurs revenus commerciaux mondiaux se situent dans un niveau éligible ». Il faudra obligatoirement faire la première déclaration avant que l’application dépasse le million.

Sans aucune surprise, Tim Sweeney (patron d’Epic) est toujours autant remonté contre Apple. Ces changements sont, selon lui, « encore un geste pourri et de mauvaise foi ».

La « bonté » d’Apple se limite aux développeurs d’applications. « Les développeurs de place de marché alternative paient les CTF pour chaque première installation annuelle de leur application, y compris les installations effectuées avant un million ».

Comment Apple va compter les installations iOS et iPadOS

Lorsque le sideloading sera disponible sur les tablettes Apple, « les installations sur iPadOS compteront également » pour établir si l’application dépasse ou non le seuil d’un million d’installations annuelles. Néanmoins, « les utilisateurs qui installent la même app sur iOS et iPadOS au cours d’une période de 12 mois ne généreront qu’une seule première installation annuelle pour cette application ».

Les écrans, du temps perdu pour les enfants ?

3 mai 2024 à 10:00
Du côté de chez Swann (nous aussi, on peut faire du title dropping)

Mardi 30 avril, la Commission sur les écrans et les enfants, composée de personnalités sélectionnées par Emmanuel Macron, lui a remis son rapport. Il contient une liste de 29 propositions plus ou moins applicables. Gabriel Attal considère que l’Éducation nationale doit aussi « balayer devant sa porte », alors que le sujet des usages pédagogiques est celui qui n’a pas « dégagé de consensus général » au sein de la commission.

Titré « À la recherche du temps perdu », ce rapport de 140 pages (pdf) rendu mardi 30 avril à Emmanuel Macron brosse les conditions dans lesquelles les jeunes français sont exposés aux écrans. Il leur avait donné 72 jours en janvier pour « déterminer le bon usage des écrans : il en va de l’avenir de nos démocraties », disait-il.

Contrairement à ce que pourrait faire croire la reprise pompeuse du titre de l’œuvre de Marcel Proust, le contenu ne rejoue pas tant que ça la bataille des Anciens qui aimeraient que les jeunes lisent la Grande littérature contre les Modernes qui soutiendraient le numérique quoi qu’il en coûte.

Des propositions à la pelle

Il rassemble 29 propositions (listées ci-dessous) allant de la mise en place d’audits réguliers des plateformes à la promotion des lieux et des temps « déconnectés » et sans écran, en passant par la reconnaissance d’un nouveau « droit au paramétrage » sur les réseaux sociaux.

Nous reviendrons sur quelques-unes d’entre elles.

Notre société est numérique

Mais il fait d’abord un état des lieux sur l’exposition des enfants et des adolescents aux écrans. « La présence des écrans dans notre quotidien, et dans celui des jeunes notamment […] s’est tout particulièrement accélérée depuis l’arrivée sur la période récente des appareils individuels et mobiles, tablettes et smartphones en particulier », constate comme nous la Commission.


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☕️ L’e-commerce européen pâtit de la concurrence de la fast fashion chinoise et du commerce social

3 mai 2024 à 09:45
un caddie dans un supermarché.

Les principaux acteurs européens du commerce en ligne pâtissent de la concurrence « des marques chinoises émergentes » comme Shein et Temu et ont vu leurs volumes de ventes transfrontaliers baisser de 18 % en 2023 par rapport à 2022, relève l’AFP.

Ces chiffres émanent d’une étude effectuée par Cross-Border Commerce Europe, une plateforme « de réseau et de connaissance » de l’e-commerce européen, auprès des « 500 plus grands acteurs européens du secteur ».

Les « pure players » et les places de marché représentent 42 % de ce TOP 500. La mode, la joaillerie et les chaussures dominent le secteur, avec une part de 39 %, suivies par les produits pour la maison, le jardin et le bricolage (13,3 %).

Le chiffre d’affaires transfrontalier aurait cela dit progressé de 32 % depuis 2022, avec un chiffre d’affaires de 237 milliards d’euros (hors voyages), contre 179 en 2022. Les e-commerçants allemands arrivent en tête avec un CA de 43 milliards (+ 28 %), suivis par les britanniques, qui patissent du Brexit (28 Md, -2 %), des français (32 Md, + 30 %), espagnols (18 Md, +50 %) et des néerlandais (7 Md, + 45 %).

Dix grands acteurs se partagent 19 % des ventes totales, « avec Ikea en numéro 1 pour la troisième année consécutive », suivi par Zalando, H&M, Lego, Zara, Jysk (chaîne de magasins danoise spécialisée dans le mobilier), Lidl, Decathlon, Adidas et Notino (site spécialisé dans la beauté fondé en 2004 en République tchèque).

L’étude avance que les plateformes de commerce social telles que TikTok Shop et Instagram « ne sont pas seulement des tendances », mais représentent « la plus importante perturbation du marché depuis l’avènement de l’internet ». Cross-Border Commerce Europe estime dès lors qu’ « il est impératif que les vendeurs européens adoptent le commerce social pour rester compétitifs dans un paysage commercial en pleine évolution ».

En outre, et face aux prix agressifs et à l’offre pléthorique des plateformes de commerce électronique chinoises, les entreprises européennes doivent également « privilégier la qualité, la fiabilité des délais de livraison, l’engagement communautaire et les services localisés » dans ce contexte de concurrence féroce.

La Tribune relève que l’exécutif européen a ajouté, vendredi dernier, Shein à la liste des très grandes plateformes en ligne soumises à des contrôles renforcés dans le cadre de la nouvelle législation sur les services numériques (DSA) et que Temu, une autre application chinoise d’e-commerce devrait, elle aussi, être prochainement ajoutée à cette liste après avoir annoncé en avril qu’elle comptait environ 75 millions d’utilisateurs mensuels dans l’Union européenne.

App Store et sideloading : Apple revoit sa copie sur les commissions

3 mai 2024 à 09:20
Under pressure
portrait de Tim Cook façon Steve Jobs

Apple revoit sa copie sur les commissions récupérées suite à la mise en place des nouvelles conditions commerciales suite au lancement, forcé par le DMA, du sideloading. Ceux qui ne gagnent rien avec leur application sont exonérés, tandis que les « petits » développeurs peuvent bénéficier d’une période de clémence pendant trois ans.

Au début de l’année, Apple détaillait le fonctionnement et surtout les conditions tarifaires des boutiques tierces sur iOS. Il était question du sideloading, c’est-à-dire de l’installation d’applications en dehors de la boutique officielle, l’Apple Store.

Apple ouvre son Store, les frais font jaser

Comme nous l’avions alors expliqué, les commissions pour certains développeurs pouvaient s’envoler littéralement. Un exemple : avec un million d’installations et six millions de revenus pour une application (un abonnement de 5,99 dollars par exemple), la redevance serait de 100 000 dollars par mois (1,2 million par an).

Certains développeurs avaient à ce moment-là fait part de leur intention de ne pas publier leur application en Europe. Andy Yen, fondateur et CEO de Proton, fustigeait la position d’Apple : « La prétendue conformité d’Apple au DMA est de mauvaise foi. Le DMA est censé favoriser la concurrence, mais les déclarations […] montrent qu’Apple se bat bec et ongles pour maintenir ses bénéfices et son monopole par toutes les méthodes de manipulation possibles ». Apple en profitait de son côté pour fustiger le DMA.

Un risque pour les petits développeurs

En mars, le développeur Riley Testut était monté au créneau durant un atelier sur le Digital Markets Act, comme le rappelle Macrumors. Il demandait à des responsables d’Apple ce qui se passerait si l’application d’un jeune développeur devenait virale du jour au lendemain. Il parlait en connaissance de cause, son application GBA4iOS avait été téléchargée plus de 10 millions de fois en dehors de l’Apple Store.

Cela pourrait engendrer des centaines de milliers de dollars (voire plus…) de frais. Kyle Andeers, vice-président d’Apple, expliquait alors que l’entreprise travaillait sur une solution. Elle est désormais en ligne.

En mars toujours, la Commission européenne tapait du poing sur table et lançait des procédures d’infraction du DMA contre Google, Apple, Meta et Amazon. Les griefs contre le père de l’iPhone concernent notamment la « nouvelle structure tarifaire d’Apple et les autres conditions générales applicables aux magasins d’applications alternatifs et à la distribution d’applications à partir du web ». Cela pourrait être incompatible avec l’article 6 paragraphe 4 du DMA.

Sideloading : iPadOs suivra le chemin d’iOS cet automne

Hier, Apple a mis à jour sa page expliquant le fonctionnement de sa « Core Technology Fee ». Première nouvelle, on apprend qu’iPadOS aura droit au même traitement qu’iOS « plus tard cet automne ». N‘y voyez pas une bonne action « gratuite » d’Apple, le système d’exploitation vient d’être désigné comme contrôleur d’accès.

Ainsi, il est donc soumis au DMA, comme iOS. Le fabricant a six mois pour se conformer au règlement, ce qui nous emmène à cet automne.

Étudiants, amateurs et développeurs non commerciaux

Par la suite, le discours change rapidement et la société affirme maintenant proposer « des conditions dans lesquelles de nombreux développeurs ne paient pas de CTF ». En effet, le principe de base – 0,50 euro pour chaque première installation annuelle au-delà d’un seuil de 1 million – reste exactement le même, mais plusieurs exceptions sont ajoutées.

Comme c’était déjà le cas, les applications à moins d’un million de téléchargements annuels sont exemptées, de même que les organisations à but non lucratif, les établissements d’enseignement accrédités et entités gouvernementales bénéficiant de l’exonération des frais de l’Apple Developer Program.

Nouveauté importante : les développeurs qui ne gagnent aucun revenu sont également exonérés du CTF. « Cela inclut l’offre d’une application gratuite sans monétisation d’aucune sorte (physique, numérique, publicitaire ou autre). L’objectif est de donner aux étudiants, aux amateurs et à d’autres développeurs non commerciaux la possibilité de créer une application populaire sans payer la CTF », explique Apple.

« Petits » développeurs : des conditions particulières

Ensuite, concernant les « petits » développeurs, Apple propose un programme de « démarrage » sur trois ans.

Ceux qui généreront moins de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires (au niveau mondial, toutes activités confondues) et qui n’auront pas encore dépassé le million de premières installations annuelles bénéficieront d’une période de grâce des frais pendant trois ans : « Ils ne paieront pas de CTF pour les premières installations annuelles qui dépassent le seuil tant qu’ils continuent de générer moins de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires mondial au cours des trois ans ».

Si pendant cette période de trois ans un « petit développeur » voit son chiffre d’affaires passer les 10 millions d’euros, mais rester en dessous de 50 millions (toujours en annuel et au niveau mondial), il paiera des commissions, mais dans une certaine limite : « ils commenceront à payer le CTF après un million de premières installations annuelles, dans la limite d’un million d’euros par an ».

Dans tous les cas, « après trois ans, ils paieront pour chaque première installation annuelle après le million initial d’installations annuelles ». La calculatrice maison d’Apple a été mise à jour pour prendre en compte les changements.

Apple sera très certainement très attentive à ce que les bénéficiaires soient dans les clous. Les développeurs devront ainsi « déclarer chaque année que leurs revenus commerciaux mondiaux se situent dans un niveau éligible ». Il faudra obligatoirement faire la première déclaration avant que l’application dépasse le million.

Sans aucune surprise, Tim Sweeney (patron d’Epic) est toujours autant remonté contre Apple. Ces changements sont, selon lui, « encore un geste pourri et de mauvaise foi ».

La « bonté » d’Apple se limite aux développeurs d’applications. « Les développeurs de place de marché alternative paient les CTF pour chaque première installation annuelle de leur application, y compris les installations effectuées avant un million ».

Comment Apple va compter les installations iOS et iPadOS

Lorsque le sideloading sera disponible sur les tablettes Apple, « les installations sur iPadOS compteront également » pour établir si l’application dépasse ou non le seuil d’un million d’installations annuelles. Néanmoins, « les utilisateurs qui installent la même app sur iOS et iPadOS au cours d’une période de 12 mois ne généreront qu’une seule première installation annuelle pour cette application ».

La faille de sécurité Zenbleed enfin corrigée sur les cartes mères AM4

Matthieu vous en avait parlé à l'époque : une faille de sécurité avait été découverte en juillet 2023, qui affectait tous les processeurs AMD possédant une architecture CPU Zen 2.Si AMD avait assez rapidement mis à disposition des correctifs pour ses gammes professionnelles EPYC et Threadripper, voi...

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