Nearly 90% of Windows Games Now Run on Linux, Latest Data Shows
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Votre dévolu est jeté sur la NVIDIA GeForce RTX 5070 Ti ? Vous attendiez par contre l'occasion de la dégotter sous la barre des 750 € pour réellement craquer ? Eh bien c'est désormais chose faite chez un revendeur français, en l'occurrence Top Achat !La carte en question n'est pas la meilleure du ma...
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Demain, le 29 octobre 2025, le jeu The Outer Worlds 2 sortira en France à 19h00 pour ceux qui n'ont pas cédé aux sirènes de l'accès anticipé. Si vous ne vous êtes pas encore trop penchés sur le nouveau titre d'Obsidian Entertainment, qui était déjà à l'œuvre sur le premier opus, sachez que de (très)...
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Sound Blaster a un riche passé dans le monde PC. Marque emblématique des années 90, elle proposait à l’époque ce qu’il se faisait de mieux en matière de traitement sonore.
Et puis… Et puis le temps a fait son œuvre. L’évolution matérielle du monde PC a traité la marque Sound Blaster avec la finesse d’une batte de base-ball dans un magasin de porcelaine. En ajoutant des circuits audio dans les cartes mères, le besoin de monter dans sa machine une carte son secondaire s’est petit à petit transformé en un luxe. Ou pour répondre à un besoin spécifique. Creative, qui possède la marque, a bien tenté de se renouveler en sortant de nouveaux produits, sans grand succès. Son glorieux passé s’est enfui des mémoires des utilisateurs. Si aujourd’hui, je demande à quelqu’un qui n’a pas 20 ans s’il connait la marque, il y a de grandes chances qu’il réponde par la négative.
Sound Blaster cherche donc d’autres voies, des solutions pour continuer à exister. Et cela passe beaucoup par des solutions audio externes : des DAC USB, des solutions amplifiées pour casques, des enceintes, des écouteurs et autres produits multimédia.
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Sa dernière création et le Sound Blaster Re:Imagine. Un produit en financement participatif présenté sur Kickstarter qui se veut être une sorte de hub modulaire pour piloter diverses applications. L’objet comprend un dock avec plusieurs cases qu’on pourra agencer suivant ses besoins avec un écran, quatre petits boutons, nu potentiomètres et deux autres potards en format glissière. Au dos de l’appareil, de l’USB, des connexions audio classiques et optiques pour piloter plusieurs engins.
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L’idée est, par exemple, de partager différents périphériques sur plusieurs machines à la manière d’un KVM : clavier, micro, manettes de jeux. Mais l’inverse est également vrai, on pourra connecter plusieurs machines vers un même casque ou de mêmes enceintes pour ne pas les multiplier. Mieux, il sera possible de tout relier en Bluetooth depuis le Re:Master.
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Le dock de Sound Blaster propose un vrai SoC 8 cœurs avec 8 Go de mémoire LPDDR4, 16Go de stockage eMMC, un lecteur de carte MicroSD et même un NPU 6 TOPS. Son DAC est en 32 bits 384 KHz. Il proposera même une connexion Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0. Le tout faisant tourner de manière native une distribution Linux.
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L’objet est séduisant et son design est assez réussi, il vise clairement un public précis en répondant a peu de scénarios d’usages du quotidien. Par exemple, la modularité proposée est sympathique et l’objet pourra même bénéficier d’un dock d’un autre format si le financement réussit. Mais qui voudra modifier tous les jours son design ?
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Le produit promet aussi de pouvoir faire tourner des jeux DOS sur son petit écran et d’avoir recours à l’IA pour… des usages pas très clairs. Avec, encore une fois, un effet « waouh » proposé qui ne durera que quelques minutes au-delà desquelles on se dira que jouer à un jeu de 1990 sur un écran de 3 pouces de diagonale, ce n’est pas si amusant.
Proposé à partir de 257€ HT avec une livraison en juillet 2026, cela reste un investissement difficile à consentir. Même pour les plus nostalgiques.
Sound Blaster choppe des boutons sur Kickstarter © MiniMachines.net. 2025
Mi-septembre, l’Albanie introduisait sa « ministre-IA », un système construit grâce à Microsoft auquel le choix des marchés publics est délégué. Ce 25 octobre, le Premier ministre albanais l’a décrite « enceinte » de « 83 enfants », pour évoquer de futurs programmes automatisés.
Depuis la mi-septembre, l’Albanie est le premier pays au monde à compter dans son gouvernement une intelligence artificielle officiant comme ministre. Nommée Diella, c’est-à-dire « soleil » en albanais, la machine anthropomorphisée par le gouvernement local doit gérer les marchés publics.
Quelques semaines après cette décision en elle-même surprenante, le Premier ministre albanais Edi Rama continue sur sa lancée.
Interrogé à Berlin sur ce nouveau système intégré à son gouvernement, le responsable politique a décrit Diella comme une femme enceinte. La machine, a-t-il affirmé, serait « enceinte de 83 enfants ». En pratique, une variété de programmes supposés remplir diverses tâches administratives et gouvernementales.
Le projet Diella a été introduit au public dès janvier 2025, sous la forme d’un assistant conversationnel disponible sur le portail national eAlbanie. Alors qu’à l’été, Edi Rama annonçait déjà la probable arrivée d’une « ministre-IA » au sein de son gouvernement, le projet s’est accéléré à la rentrée, avec le déploiement de Diella 2.0.
D’un simple robot textuel, le projet avait été étoffé d’un avatar animé, une femme habillée en Zadrima, l’habit traditionnel albanais, aux traits et au visage proches de ceux de l’actrice Anika Bisha. D’après Tirana Post, cette dernière a passé un contrat valide jusqu’à fin décembre 2025 pour permettre au gouvernement albanais d’utiliser son image et sa voix.
Lors du congrès du Parti socialiste, tenu à Tirana en septembre, Edi Rama indiquait que les décisions relatives aux marchés publics seraient « sorties des ministères » pour être confiées à la machine. Mené par étape, le processus aurait pour but de faire de l’Albanie un pays où ces marchés seraient « 100 % incorruptibles et où chaque fonds public passant par la procédure d’appel d’offres serait 100 % lisible ». Un postulat étonnant, quand on connaît l’opacité des grands modèles de langage généralement utilisés pour faciliter l’interaction textuelle ou vocale avec des robots conversationnels.
En pratique, relève Balkan Insight, la partie gestion de langage naturel de Diella, assurée par Microsoft, ne prend pas les décisions. Derrière le discours et l’avatar du robot reste l’organisme gouvernemental en charge de la transformation numérique de l’Albanie, qui répond directement au Premier ministre. C’est cette entité qui a consolidé l’essentiel de l’infrastructure numérique publique local, et elle aussi qui est derrière le portail eAlbanie.
Le postulat avancé par Edi Rama s’inscrit par ailleurs dans un contexte de lutte contre la corruption, souligne Politico, la situation albanaise ayant été pointée à de multiples reprises par l’Union européenne. Sa déclaration sur la « grossesse » du programme et ses « 83 enfants » à naître, elle, s’inscrit dans la droite ligne de l’anthropomorphisation utilisée depuis plusieurs mois dans sa communication.
Derrière ce lien bizarrement tracé entre une femme en passe de devenir mère et un système informatique, il faut en fait comprendre le développement de 83 assistants virtuels qui, à terme, devraient être assignés aux 83 parlementaires du Parti socialiste, transcrire les échanges pris en réunion, suggérer d’autres membres du Parlement avec lesquels collaborer.
« Ces enfants auront les connaissances de leur mère », indique Rama, ce qui suggère que les nouveaux programmes seront construits à partir des données de Diella.
L’Albanie n’est pas la seule à tester le déploiement d’outils d’IA dans ses institutions. En termes de personnification, un député britannique a créé un double IA de sa personne. Interrogée par le média Metro, la machine a fait preuve d’une compréhension tout à fait relative des questions qui lui étaient posées. D’un point de vue gestion des affaires courantes, les États-Unis y ont aussi recours, de manière particulièrement fracassante (c’est-à-dire pas toujours sécurisée, pour les systèmes eux-mêmes ou pour les citoyens concernés par les traitements de données) depuis la création de son « ministère de l’efficacité gouvernementale » (DOGE).
Mi-septembre, l’Albanie introduisait sa « ministre-IA », un système construit grâce à Microsoft auquel le choix des marchés publics est délégué. Ce 25 octobre, le Premier ministre albanais l’a décrite « enceinte » de « 83 enfants », pour évoquer de futurs programmes automatisés.
Depuis la mi-septembre, l’Albanie est le premier pays au monde à compter dans son gouvernement une intelligence artificielle officiant comme ministre. Nommée Diella, c’est-à-dire « soleil » en albanais, la machine anthropomorphisée par le gouvernement local doit gérer les marchés publics.
Quelques semaines après cette décision en elle-même surprenante, le Premier ministre albanais Edi Rama continue sur sa lancée.
Interrogé à Berlin sur ce nouveau système intégré à son gouvernement, le responsable politique a décrit Diella comme une femme enceinte. La machine, a-t-il affirmé, serait « enceinte de 83 enfants ». En pratique, une variété de programmes supposés remplir diverses tâches administratives et gouvernementales.
Le projet Diella a été introduit au public dès janvier 2025, sous la forme d’un assistant conversationnel disponible sur le portail national eAlbanie. Alors qu’à l’été, Edi Rama annonçait déjà la probable arrivée d’une « ministre-IA » au sein de son gouvernement, le projet s’est accéléré à la rentrée, avec le déploiement de Diella 2.0.
D’un simple robot textuel, le projet avait été étoffé d’un avatar animé, une femme habillée en Zadrima, l’habit traditionnel albanais, aux traits et au visage proches de ceux de l’actrice Anika Bisha. D’après Tirana Post, cette dernière a passé un contrat valide jusqu’à fin décembre 2025 pour permettre au gouvernement albanais d’utiliser son image et sa voix.
Lors du congrès du Parti socialiste, tenu à Tirana en septembre, Edi Rama indiquait que les décisions relatives aux marchés publics seraient « sorties des ministères » pour être confiées à la machine. Mené par étape, le processus aurait pour but de faire de l’Albanie un pays où ces marchés seraient « 100 % incorruptibles et où chaque fonds public passant par la procédure d’appel d’offres serait 100 % lisible ». Un postulat étonnant, quand on connaît l’opacité des grands modèles de langage généralement utilisés pour faciliter l’interaction textuelle ou vocale avec des robots conversationnels.
En pratique, relève Balkan Insight, la partie gestion de langage naturel de Diella, assurée par Microsoft, ne prend pas les décisions. Derrière le discours et l’avatar du robot reste l’organisme gouvernemental en charge de la transformation numérique de l’Albanie, qui répond directement au Premier ministre. C’est cette entité qui a consolidé l’essentiel de l’infrastructure numérique publique local, et elle aussi qui est derrière le portail eAlbanie.
Le postulat avancé par Edi Rama s’inscrit par ailleurs dans un contexte de lutte contre la corruption, souligne Politico, la situation albanaise ayant été pointée à de multiples reprises par l’Union européenne. Sa déclaration sur la « grossesse » du programme et ses « 83 enfants » à naître, elle, s’inscrit dans la droite ligne de l’anthropomorphisation utilisée depuis plusieurs mois dans sa communication.
Derrière ce lien bizarrement tracé entre une femme en passe de devenir mère et un système informatique, il faut en fait comprendre le développement de 83 assistants virtuels qui, à terme, devraient être assignés aux 83 parlementaires du Parti socialiste, transcrire les échanges pris en réunion, suggérer d’autres membres du Parlement avec lesquels collaborer.
« Ces enfants auront les connaissances de leur mère », indique Rama, ce qui suggère que les nouveaux programmes seront construits à partir des données de Diella.
L’Albanie n’est pas la seule à tester le déploiement d’outils d’IA dans ses institutions. En termes de personnification, un député britannique a créé un double IA de sa personne. Interrogée par le média Metro, la machine a fait preuve d’une compréhension tout à fait relative des questions qui lui étaient posées. D’un point de vue gestion des affaires courantes, les États-Unis y ont aussi recours, de manière particulièrement fracassante (c’est-à-dire pas toujours sécurisée, pour les systèmes eux-mêmes ou pour les citoyens concernés par les traitements de données) depuis la création de son « ministère de l’efficacité gouvernementale » (DOGE).
Troisième test de la journée et cette fois, nous vous proposons de découvrir la dernière alimentation de be quiet!, à savoir la Dark Power 14. Un modèle en 80 Plus Titanium, 850 watts, semi-passif et 12V-2x6 en 600 watts. Elle est à découvrir ici même : Test alimentation be quiet! Dark Power 14 ou en cliquant sur la source. […]
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Plus de dix ans après la plainte initiale, Apple a finalement été condamnée à 48 millions d’euros pour ses contrats abusifs avec les opérateurs français. La société américaine a déjà annoncé qu’elle fera appel de la décision.
Pour comprendre le jugement rendu par le Tribunal des activités économiques de Paris, il faut se replonger loin dans le passé. En 2013, les quatre opérateurs français signaient tous des contrats avec Apple pour la distribution de l’iPhone. Cette année, c’était au tour des modèles 5 s et 5c.
Ces contrats étaient particuliers, car ils forçaient les opérateurs à participer eux-mêmes aux campagnes marketing, comme le révèle l’Informé. La facture était salée : 10 millions d’euros par an pour Orange, 8 millions pour SFR, 7 millions pour Bouygues et 7 millions pour Free.
En outre, les quatre opérateurs devaient acheter des volumes fixes d’iPhone (jusqu’à 5,35 millions d’iPhone sur trois ans pour Orange, 4 millions chez SFR et 350 000 chez Free), respecter les prix de vente fixés par Apple, l’obligation de transmettre à l’entreprise les rapports d’inventaire et les chiffres de ventes unitaires, ou encore possibilité pour Apple d’utiliser librement les marques des opérateurs dans ses communications.
Toutes ces pratiques ont été épinglées par le tribunal comme autant de violations du Code du commerce, plus particulièrement son article L. 442 - 1, I, 2° qui interdit de soumettre un partenaire commercial à des obligations créant un déséquilibre significatif.
Ces contrats étaient à l’image de l’aura de l’iPhone à l’époque. Le tribunal a ainsi noté « le caractère révolutionnaire de l’iPhone, qui était en train de bouleverser la téléphonie mobile dans le monde, faisait pencher le rapport de force très nettement en faveur d’Apple, et rendait obligatoire pour les opérateurs mobiles de conclure un accord ».
Or, comme le souligne notamment MacG, le contexte de vente était très différent à l’époque. L’iPhone s’écoulait à 90 % par les opérateurs en France, qui pouvaient subventionner les appareils et donc étaler les paiements. Sur l’Apple Store, il n’était question que de paiement cash et Amazon n’était pas encore autorisée à vendre le précieux appareil.
Apple a donc été condamnée à payer 48 millions d’euros, qui se décomposent comme suit :
Orange n’a rien obtenu. L’opérateur réclamait pourtant 108 millions d’euros, mais les juges ont déclaré que l’entreprise avait « engagé sa responsabilité dans la situation qu’elle déplore et a concouru au préjudice qu’elle allègue ». Le tribunal se montre d’ailleurs sévère avec les opérateurs, qui « ont accepté pendant plusieurs années des dispositions qu’ils qualifient aujourd’hui de défavorables, et qu’ils se sont abstenus de contester lors du renouvellement du contrat ». Bouygues et SFR ont ainsi vu leurs dédommagements réduits pour la même raison.
Apple a confirmé qu’elle fera appel de la décision : « Nous contestons cette décision, qui concerne une affaire remontant à plus de dix ans, et nous faisons appel. Comme toujours, notre priorité est d’offrir des expériences exceptionnelles à nos clients en France et dans le monde entier ».
Derrière la destruction de l’aile est de la Maison-Blanche, construite en 1902 pendant la présidence de Theodore Roosevelt et définitivement détruite vendredi 24 octobre, il y a le projet de création de salle de bal de Donald Trump. Et derrière ce projet de salle de bal à 300 millions de dollars, il y a des financements issus de multiples industries, dans lesquelles celle des technologies est la mieux représentée.
Apple, Amazon, Coinbase, Google, HP, Meta, Micron Technology, Microsoft, Palantir, Ripple, Tether sont au nombre des financeurs.
À leurs côtés, en leurs noms propres, citons encore Charles et Marissa Cascarilla (Charles Cascarilla est le fondateur de la société Paxos, active dans le milieu des cryptoactifs), Konstantin Sokolov (investisseur spécialisé dans les technologies et les télécoms), et les frères Winklevoss (très investis dans le monde des cryptomonnaies).
YouTube a récemment signé un accord avec Trump à propos de la suspension de son compte suite à l’assaut du Capitole. L’entreprise y acceptait de reverser 22 millions de dollars à une organisation sans but lucratif dédiée à la construction de la salle de bal.

Inquiets de voir ces différents noms financer un projet pour lequel ils n’auront pas de gains évidents, des sénateurs démocrates ont demandé à chacun d’expliquer comment ils avaient été sollicités pour ces donations, et ce qu’ils espéraient concrètement recevoir en échange, rapporte le Washington Post.
Beaucoup des entreprises citées dans la liste de donateurs fournie par la Maison Blanche avaient déjà versé des fonds pour l’investiture de Donald Trump ou pour d’autres initiatives en faveur de son retour à la tête des États-Unis.
Plus de dix ans après la plainte initiale, Apple a finalement été condamnée à 48 millions d’euros pour ses contrats abusifs avec les opérateurs français. La société américaine a déjà annoncé qu’elle fera appel de la décision.
Pour comprendre le jugement rendu par le Tribunal des activités économiques de Paris, il faut se replonger loin dans le passé. En 2013, les quatre opérateurs français signaient tous des contrats avec Apple pour la distribution de l’iPhone. Cette année, c’était au tour des modèles 5 s et 5c.
Ces contrats étaient particuliers, car ils forçaient les opérateurs à participer eux-mêmes aux campagnes marketing, comme le révèle l’Informé. La facture était salée : 10 millions d’euros par an pour Orange, 8 millions pour SFR, 7 millions pour Bouygues et 7 millions pour Free.
En outre, les quatre opérateurs devaient acheter des volumes fixes d’iPhone (jusqu’à 5,35 millions d’iPhone sur trois ans pour Orange, 4 millions chez SFR et 350 000 chez Free), respecter les prix de vente fixés par Apple, l’obligation de transmettre à l’entreprise les rapports d’inventaire et les chiffres de ventes unitaires, ou encore possibilité pour Apple d’utiliser librement les marques des opérateurs dans ses communications.
Toutes ces pratiques ont été épinglées par le tribunal comme autant de violations du Code du commerce, plus particulièrement son article L. 442 - 1, I, 2° qui interdit de soumettre un partenaire commercial à des obligations créant un déséquilibre significatif.
Ces contrats étaient à l’image de l’aura de l’iPhone à l’époque. Le tribunal a ainsi noté « le caractère révolutionnaire de l’iPhone, qui était en train de bouleverser la téléphonie mobile dans le monde, faisait pencher le rapport de force très nettement en faveur d’Apple, et rendait obligatoire pour les opérateurs mobiles de conclure un accord ».
Or, comme le souligne notamment MacG, le contexte de vente était très différent à l’époque. L’iPhone s’écoulait à 90 % par les opérateurs en France, qui pouvaient subventionner les appareils et donc étaler les paiements. Sur l’Apple Store, il n’était question que de paiement cash et Amazon n’était pas encore autorisée à vendre le précieux appareil.
Apple a donc été condamnée à payer 48 millions d’euros, qui se décomposent comme suit :
Orange n’a rien obtenu. L’opérateur réclamait pourtant 108 millions d’euros, mais les juges ont déclaré que l’entreprise avait « engagé sa responsabilité dans la situation qu’elle déplore et a concouru au préjudice qu’elle allègue ». Le tribunal se montre d’ailleurs sévère avec les opérateurs, qui « ont accepté pendant plusieurs années des dispositions qu’ils qualifient aujourd’hui de défavorables, et qu’ils se sont abstenus de contester lors du renouvellement du contrat ». Bouygues et SFR ont ainsi vu leurs dédommagements réduits pour la même raison.
Apple a confirmé qu’elle fera appel de la décision : « Nous contestons cette décision, qui concerne une affaire remontant à plus de dix ans, et nous faisons appel. Comme toujours, notre priorité est d’offrir des expériences exceptionnelles à nos clients en France et dans le monde entier ».
Derrière la destruction de l’aile est de la Maison-Blanche, construite en 1902 pendant la présidence de Theodore Roosevelt et définitivement détruite vendredi 24 octobre, il y a le projet de création de salle de bal de Donald Trump. Et derrière ce projet de salle de bal à 300 millions de dollars, il y a des financements issus de multiples industries, dans lesquelles celle des technologies est la mieux représentée.
Apple, Amazon, Coinbase, Google, HP, Meta, Micron Technology, Microsoft, Palantir, Ripple, Tether sont au nombre des financeurs.
À leurs côtés, en leurs noms propres, citons encore Charles et Marissa Cascarilla (Charles Cascarilla est le fondateur de la société Paxos, active dans le milieu des cryptoactifs), Konstantin Sokolov (investisseur spécialisé dans les technologies et les télécoms), et les frères Winklevoss (très investis dans le monde des cryptomonnaies).
YouTube a récemment signé un accord avec Trump à propos de la suspension de son compte suite à l’assaut du Capitole. L’entreprise y acceptait de reverser 22 millions de dollars à une organisation sans but lucratif dédiée à la construction de la salle de bal.

Inquiets de voir ces différents noms financer un projet pour lequel ils n’auront pas de gains évidents, des sénateurs démocrates ont demandé à chacun d’expliquer comment ils avaient été sollicités pour ces donations, et ce qu’ils espéraient concrètement recevoir en échange, rapporte le Washington Post.
Beaucoup des entreprises citées dans la liste de donateurs fournie par la Maison Blanche avaient déjà versé des fonds pour l’investiture de Donald Trump ou pour d’autres initiatives en faveur de son retour à la tête des États-Unis.