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- ☕️ Fuite de données chez Intermarché : l’accès aux comptes « bloqué temporairement »
☕️ Fuite de données chez Intermarché : l’accès aux comptes « bloqué temporairement »
La situation s’était presque calmée, mais ce n’était que pour mieux repartir. En moins de deux mois, la liste des enseignes victimes de fuites de données ne fait que s’allonger : Boulanger, Cultura, DiviaMobilités, Truffaut, Cybertek et Grosbill (qui font partie du même groupe), l’Assurance retraite, RED by SFR et Meilleurtaux, Ornikar, Free (fixe et mobile). On en compte une de plus : Intermarché.
Dans un message envoyé à des clients (merci aux lecteurs qui nous l’ont transmis), l’entreprise les informe que leur « compte Intermarché a fait l’objet d’un accès par un tiers non autorisé. Celui-ci a pu accéder à vos données personnelles et pourrait les utiliser à des fins de fraude ou décagnottage de votre carte de fidélité, voire d’usurpation d’identité ». L’enseigne affirme que les « données bancaires ne sont pas concernées ».
Problème, l’enseigne ne donne pas le détail des données dérobées. On ne sait pas si les mots de passe – qu’on espère chiffrés et salés – sont dans le lot. D’autant que l’entreprise ajoute : « Afin de protéger vos données personnelles, nous avons mis en place une mesure de changement forcé de votre mot de passe ». En attendant de changer ce dernier, votre compte est bloqué.
Intermarché assure (et heureusement) mener « toutes les actions nécessaires afin de corriger la faille de sécurité et renforcer notre sécurité ». Bien sûr (c’est une obligation), la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a été informée de cet incident.
Nous avons contacté la société pour avoir de plus amples renseignements.
☕️ Fuite de données chez Intermarché : l’accès aux comptes « bloqué temporairement »
La situation s’était presque calmée, mais ce n’était que pour mieux repartir. En moins de deux mois, la liste des enseignes victimes de fuites de données ne fait que s’allonger : Boulanger, Cultura, DiviaMobilités, Truffaut, Cybertek et Grosbill (qui font partie du même groupe), l’Assurance retraite, RED by SFR et Meilleurtaux, Ornikar, Free (fixe et mobile). On en compte une de plus : Intermarché.
Dans un message envoyé à des clients (merci aux lecteurs qui nous l’ont transmis), l’entreprise les informe que leur « compte Intermarché a fait l’objet d’un accès par un tiers non autorisé. Celui-ci a pu accéder à vos données personnelles et pourrait les utiliser à des fins de fraude ou décagnottage de votre carte de fidélité, voire d’usurpation d’identité ». L’enseigne affirme que les « données bancaires ne sont pas concernées ».
Problème, l’enseigne ne donne pas le détail des données dérobées. On ne sait pas si les mots de passe – qu’on espère chiffrés et salés – sont dans le lot. D’autant que l’entreprise ajoute : « Afin de protéger vos données personnelles, nous avons mis en place une mesure de changement forcé de votre mot de passe ». En attendant de changer ce dernier, votre compte est bloqué.
Intermarché assure (et heureusement) mener « toutes les actions nécessaires afin de corriger la faille de sécurité et renforcer notre sécurité ». Bien sûr (c’est une obligation), la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a été informée de cet incident.
Nous avons contacté la société pour avoir de plus amples renseignements.
Corning's Gorilla Glass Under EU Antitrust Investigation
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- ☕️ Vie privée : aux États-Unis, un site répertorie les informations personnelles d’électeurs
☕️ Vie privée : aux États-Unis, un site répertorie les informations personnelles d’électeurs
Aux États-Unis, les données personnelles des électeurs – adresse physique, nom, âge, affiliation partisane – sont disponibles publiquement. Traditionnellement, il fallait se déplacer auprès de l’administration de chaque État et acheter ou demander les données visées pour les obtenir.
À l’heure d’intenses divisions politiques et de la réélection de Donald Trump, la Voter Reference Foundation a construit un site, VoteRef, qui permet à n’importe qui de chercher très simplement les informations personnelles (et l’historique de vote) de n’importe quel électeur aux États-Unis.
Créée par un ancien responsable de campagne de Trump, la Voter Reference Foundation est une entité promotrice de la (fausse) thèse selon laquelle Joe Biden aurait volé les élections de 2020. Elle veut démontrer l’existence de potentielles irrégularités dans les élections états-uniennes.
Quand bien même les informations qu’elle collecte étaient initialement publiques, effacer toute friction à leur accession crée de réels risques en matière de vie privée et de sécurité, souligne 404 media, probablement sans même que la plupart des électeurs et électrices aient conscience d’être ainsi exposés.
☕️ Proton Drive veut séduire les entreprises avec plusieurs nouveautés
Proton vient d’annoncer plusieurs nouveautés importantes pour son service Drive de stockage à distance, y compris pour Docs.
Ce dernier reçoit ainsi un « mode suggestion chiffré de bout en bout », qui permet notamment aux utilisateurs d’un même document partagé de proposer des modifications. Le suivi de celles-ci est également assuré, de même que le contrôle des versions. Dans son communiqué, Proton met largement en avant sa sécurité face à des solutions plus connues comme Google Docs et Notion.
Les améliorations portées à Proton Drive sont clairement orientées vers les entreprises. Drive reçoit ainsi enfin une fonction de lien public, avec possibilité d’ajouter une date d’expiration. Drive reçoit également une section « Partagé avec moi » pour centraliser l’accès aux fichiers partagés par d’autres personnes.
S’il s’agit d’améliorations importantes pour Proton Drive, on remarque qu’il s’agit de fonctions proposées depuis longtemps par l’ensemble des solutions de stockage distant. Proton veut manifestement séduire les entreprises et a davantage de chances d’y arriver avec les capacités annoncées aujourd’hui.
« Avec les derniers ajouts à Proton Drive, nous établissons une nouvelle norme en matière de collaboration sécurisée », assure ainsi Anant Vijay Singh, chef produit Proton Drive :
« Le mode Suggestion de Proton Docs, la première fonctionnalité d’édition collaborative chiffrée de bout en bout au monde, est spécialement conçu pour les utilisateurs professionnels afin de protéger les informations et documents sensibles. Cet engagement en faveur d’une collaboration sécurisée est au cœur de notre mission : garantir une confidentialité totale lors de l’édition de documents, si sécurisée que même Proton ne peut pas accéder à ces données. Ce niveau de confidentialité et de sécurité est inégalé par les grandes entreprises technologiques ».
Ce que la présidence de Trump présage pour la tech
Battle de semiconducteurs
Donald Trump a été élu pour un nouveau mandat à la tête des États-Unis. Si cela pourrait s’avérer favorable aux entreprises numériques sur le marché intérieur, les conséquences sur la partie internationale de leur chaîne de valeur sont plus complexes à prévoir.
Les États-Unis ont voté : Donald Trump sera de nouveau président à partir de janvier 2025. La déclaration de sa victoire, au matin de ce 6 novembre, entraînait sur les marchés une hausse du dollar et une chute de l’euro et des monnaies des marchés émergents. Mais qu’est-ce qu’un nouveau mandat du candidat républicain signifie pour l’industrie numérique ?
Cette dernière doit son succès à de nombreux liens internationaux, que ce soit en amont de sa chaîne de production ou pour écouler ses produits. Or, si le programme du candidat républicain lui semble favorable sur le territoire domestique – en particulier pour Elon Musk, patron de multiples entreprises tech –, la volonté isolationniste affichée par Donald Trump pourrait provoquer des remous du côté de l’approvisionnement en semi-conducteurs.
Isolationnisme déstabilisateur
Donald Trump prône un isolationnisme clair et net. Mesure phare : le candidat républicain a déclaré viser des droits de douanes forfaitaires de 10 % à 20 %, taxes qui pourraient grimper à 60 % sur les importations venues de Chine, voire jusqu’à 100 % sur les importations de véhicules. Associée à des hausses potentielles des taux d’intérêt aux États-Unis et à des politiques nettement anti-protection du climat, les éléments sont nombreux, dans son accession au pouvoir, qui menacent la stabilité de la zone euro.
Une nouvelle présidence Trump est aussi synonyme d’une plus grande instabilité géopolitique. Le candidat a régulièrement douté de l’efficacité du soutien états-unien à l’Ukraine, et s’est déclaré capable de régler le conflit qui l’oppose à la Russie « en 24 heures ». Mais les relations des États-Unis sous sa présidence avec la Chine seront aussi le centre des attentions, notamment de l’industrie numérique.
Géopolitique des semi-conducteurs
Dans un contexte d’inquiétude grandissante autour d’une potentielle invasion de Taïwan par la Chine, les États-Unis cherchent en effet à développer leur indépendance en matière de construction de semi-conducteurs. Si les démocrates se sont attaqués au problème en adoptant le CHIPS Act, Trump n’a de cesse de critiquer la réglementation, qui doit notamment permettre au constructeur taïwanais de recevoir 7 milliards de dollars du ministère américain du Commerce pour construire une nouvelle usine en Arizona.
Donald Trump est allé jusqu’à accuser à plusieurs reprises les industriels taïwanais de « voler » les États-Unis, sans détailler ce qu’il entendait par ce terme (vol de brevet, de marché, ou autre – le ministre de l’Économie taïwanais a contesté ces accusations). S’il s’attaquait au CHIPS Act, TSMC, qui fournit des acteurs comme Apple ou NVIDIA, serait donc l’un des principaux acteurs touchés.
Une telle remise en cause n’a cependant rien de certain, dans la mesure où le protectionnisme dans le domaine des semi-conducteurs est l’un des rares sujets sur lequel démocrates et républicains s’accordent. En revanche, une guerre commerciale avec la Chine aurait de quoi placer un géant numérique spécifique en difficulté : Apple.
Ce dernier a en effet, et de longue date, la chaîne de production la plus intimement mêlée avec les activités chinoises. Et si l’entreprise travaille depuis plusieurs années à s’en défaire, Tim Cook a lui-même rappelé début 2024 que sa chaîne de production chinoise était essentielle.
Lutte contre l’inflation… à moins que ?
Auprès de ses électeurs, Donald Trump a par ailleurs promis une variété de mesures économiques, parmi lesquelles une réduction de l’impôt sur les sociétés, un assouplissement des politiques fiscales, et un abaissement des réglementations qui, globalement, pourrait profiter aux marchés boursiers.
Donald Trump s’étant engagé à faire des États-Unis la « capitale mondiale des cryptomonnaies », les résultats de l’élection ont eu des effets très concrets sur le cours de la principale d’entre elles : le bitcoin a en effet bondi de 8 % pour atteindre les 75 000 dollars (environ 69 660 euros), un nouveau record.
Fondamentalement contre la protection de la planète, Donald Trump voudrait augmenter la production d’énergie, notamment en soutenant celle d’énergie fossile. Il prévoit aussi de supprimer toute une gamme de législations en faveur du climat, et de supprimer la prime actuellement offerte à l’achat d’un véhicule électrique.
Sous son premier mandat, épargné de justesse par la pandémie, l’économie se portait très bien, rappelle l’Écho, et les électeurs s’en souviennent. Pour autant, les politiques très protectionnistes de Trump pourraient avoir pour effet secondaire d’augmenter l’inflation et la dette publique – la tech elle-même est, après tout, très dépendante de l’international.
Auprès du Monde, le directeur des investissements de Candriam Nicolas Forest explique donc que, du point de vue des marchés financiers, la victoire du candidat républicain est une « bonne nouvelle à court terme », mais qu’elle ouvre de nombreuses questions, sans réponse à l’heure actuelle.
Musk au gouvernement ?
J.D. Vance, le colistier de Donald Trump, a de son côté eu un positionnement ambigu envers l’industrie numérique. Présenté comme un ami de la tech – il a en effet un passé d’investisseur dans le domaine –, Vance s’est déjà prononcé en faveur du « démantèlement » de certaines grandes entreprises de la tech mondiale. En cela, il se rapprochait de la ligne affichée par la directrice de la Federal Trade Commission Lina Khan.
Ces menaces sont néanmoins à prendre avec des pincettes, pointe Le Figaro, dans la mesure où de nombreuses attaques formulées par le camp républicain le sont sur un plan personnel… et où un nombre non négligeable de personnalités de la Silicon Valley a rallié le camp Trump au fil des mois.
La plus visible d’entre elles a été Elon Musk. Donald Trump a d’ailleurs promis de nommer le multi-patron de la tech et homme régulièrement en tête des fortunes mondiales à la tête d’une commission sur l’efficacité gouvernementale. Autrement dit, comme il aime à le reformuler lui-même, il ferait de Musk le « secrétaire de la coupe budgétaire ».