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CC signals : Creative Commons propose un cadre pour l’utilisation des contenus par les IA

3 juillet 2025 à 12:36
Creative Commons 2.0
CC signals : Creative Commons propose un cadre pour l’utilisation des contenus par les IA

L’association derrière les licences Creative Commons se lance dans les débats sur l’utilisation des contenus par les IA. Elle propose ce qu’elle appelle rien de moins qu’un « nouveau contrat social à l’ère de l’IA » : les CC Signals.

Creative Commons a récemment lancé un cadre pour permettre aux auteurs et autrices de contenus, que ça soit des images, des vidéos ou du texte, de spécifier comment ceux-ci peuvent être réutilisés par des machines, par exemple lors de l’entrainement de modèles d’IA générative.

Les licences Creative Commons sont devenues, au cours des années, une institution dans le paysage de l’internet. Les artistes comme les chercheurs ou les entreprises les ont adoptées. Mais elles ont été conçues dans un monde dans lequel les modèles de langage n’existaient pas.

Certaines entreprises d’IA générative n’ont pas hésité à entrainer leurs modèles en utilisant notamment des contenus sous la licence Creative Commons by-sa comme ceux de Wikipédia. Celle-ci pose pourtant des conditions pour la réutilisation des œuvres : l’attribution et le partage dans les mêmes conditions, même lorsqu’il s’agit d’une transformation.

Mais Creative Commons s’est bien rendu compte que les licences n’étaient pas l’outil approprié pour indiquer aux éventuels réutilisateurs ce que les auteurs les autorisent ou pas à faire de leurs contenus.

Quatre signaux pour affirmer les conditions de réutilisation par les machines

L’association a donc lancé un nouveau chantier : les CC Signals. La semaine dernière, elle y consacrait un billet de blog, qui explique notamment que « fondés sur les mêmes principes que ceux qui ont donné naissance aux licences CC et aux dizaines de milliards d’œuvres sous licence ouverte en ligne, les CC signals permettront aux détenteurs d’ensembles de données d’indiquer leurs préférences quant à la manière dont leur contenu peut être réutilisé par des machines, sur la base d’un ensemble d’options limitées mais significatives, façonnées dans l’intérêt du public ».

Elle affirme que ce cadre est destiné à être à la fois un outil technique mais aussi légal, et une proposition sociale : « un appel à un nouveau pacte entre ceux qui partagent les données et ceux qui les utilisent pour entrainer des modèles d’IA ».

Pour l’instant, ce « nouveau pacte social » n’en est qu’à ses débuts. Dans son TL;DR, l’association admet que « c’est un défi extrêmement complexe et les enjeux sont énormes ». Dans son rapport [PDF] sur le sujet, elle détaille quatre ce qu’elle appelle des « signal elements » qu’elle a « conçus pour refléter les éléments essentiels du thème général de la réciprocité ». Ces éléments sont l’équivalent des conditions des licences Creative Commons :

Crédit : vous devez donner le crédit approprié en fonction de la méthode, des moyens et du contexte de votre utilisation.

Contribution directe : vous devez apporter un soutien financier ou en nature à la partie déclarante pour le développement et l’entretien des contenus, sur la base d’une évaluation de bonne foi tenant compte de votre utilisation des contenus et de vos moyens financiers.

Contribution à l’écosystème : vous devez apporter une aide financière ou en nature à l’écosystème dont vous bénéficiez, sur la base d’une évaluation de bonne foi tenant compte de l’utilisation que vous faites des contenus et de vos moyens financiers.

Ouverture : le système d’IA utilisé doit être ouvert. Par exemple, les systèmes d’IA doivent satisfaire à la classe II du cadre d’ouverture des modèles (MOF), à la classe I du MOF ou à la définition de l’IA à source ouverte (OSAID).

Implémentation dans les fichiers robots.txt et les headers HTTP

L’association indique que tout cela reste encore au stade de brouillon et n’est donc pas gravé dans le marbre. Concernant la contribution directe, elle précise que l’idée des CC signals ne doit pas être vue comme un outil sur lequel faire reposer un modèle économique « ni même comme un moyen de récupérer les coûts de manière fiable ».

Sur la contribution à l’écosystème, elle souligne que, « bien que la formulation initiale soit très ouverte, [elle espère et attend] que des normes, des bonnes pratiques et même de nouvelles structures collectives se développent autour de cette notion dans différents secteurs et pour différents types de réutilisations ».

Comme pour les licences, les signaux CC peuvent être combinés. Pour l’instant, l’association a imaginé quatre combinaisons possibles :

  • Crédit
  • Crédit + contribution directe
  • Crédit + contribution à l’écosystème
  • Crédit + ouverture

Pour l’implémentation, Creative Commons a partagé ses réflexions sur GitHub. Pour l’instant, l’idée serait d’insérer les signaux dans le fichier robots.txt et dans l’en-tête HTTP Content-Usage.

Dans le robots.txt, on pourrait avoir une déclaration du genre :

User-Agent: *
Content-Usage: ai=n;exceptions=cc-cr
Allow: /

Et le header HTTP pourrait ressembler à :

200 OK
Date: Mon, 09 Jun 2025 12:42:03 UTC
Content-Type: text/plain
Content-Usage: genai=n;exceptions=cc-cr-ec

Pas besoin de signal Creative Commons si on ne veut pas du tout partager avec les IA

Dans son billet, l’association se disait ouverte aux critiques. Une semaine après, celles-ci semblent avoir été massives, puisqu’elle a publié un billet de mise à jour pour faire le point. Les griefs porteraient notamment sur le fait que Creative Commons mette le pied dans la gestion de l’utilisation des contenus par les entreprises d’IA.

Dans son nouveau billet, l’association s’est sentie obligée de préciser qu’elle pense « que les pratiques actuelles des entreprises d’IA constituent une menace pour l’avenir des biens communs ». « Ce sentiment ne nous surprend pas » affirme l’association, « nous le ressentons également. En fait, c’est la raison pour laquelle nous réalisons ce projet ».

Elle ajoute que « de nombreux créateurs et communautés de la connaissance se sentent trahis par la manière dont l’IA est développée et déployée. Le résultat est que les gens se tournent, à juste titre, vers la fermeture ». Et commente : « à terme, nous craignons que les gens ne veuillent plus du tout partager publiquement ».

Elle précise donc que « les créateurs qui souhaitent sortir totalement de la réutilisation par les machines n’ont pas besoin d’utiliser un signal CC. Les signaux CC sont destinés à ceux qui veulent continuer à partager, mais avec certaines conditions ».

CC signals : Creative Commons propose un cadre pour l’utilisation des contenus par les IA

3 juillet 2025 à 12:36
Creative Commons 2.0
CC signals : Creative Commons propose un cadre pour l’utilisation des contenus par les IA

L’association derrière les licences Creative Commons se lance dans les débats sur l’utilisation des contenus par les IA. Elle propose ce qu’elle appelle rien de moins qu’un « nouveau contrat social à l’ère de l’IA » : les CC Signals.

Creative Commons a récemment lancé un cadre pour permettre aux auteurs et autrices de contenus, que ça soit des images, des vidéos ou du texte, de spécifier comment ceux-ci peuvent être réutilisés par des machines, par exemple lors de l’entrainement de modèles d’IA générative.

Les licences Creative Commons sont devenues, au cours des années, une institution dans le paysage de l’internet. Les artistes comme les chercheurs ou les entreprises les ont adoptées. Mais elles ont été conçues dans un monde dans lequel les modèles de langage n’existaient pas.

Certaines entreprises d’IA générative n’ont pas hésité à entrainer leurs modèles en utilisant notamment des contenus sous la licence Creative Commons by-sa comme ceux de Wikipédia. Celle-ci pose pourtant des conditions pour la réutilisation des œuvres : l’attribution et le partage dans les mêmes conditions, même lorsqu’il s’agit d’une transformation.

Mais Creative Commons s’est bien rendu compte que les licences n’étaient pas l’outil approprié pour indiquer aux éventuels réutilisateurs ce que les auteurs les autorisent ou pas à faire de leurs contenus.

Quatre signaux pour affirmer les conditions de réutilisation par les machines

L’association a donc lancé un nouveau chantier : les CC Signals. La semaine dernière, elle y consacrait un billet de blog, qui explique notamment que « fondés sur les mêmes principes que ceux qui ont donné naissance aux licences CC et aux dizaines de milliards d’œuvres sous licence ouverte en ligne, les CC signals permettront aux détenteurs d’ensembles de données d’indiquer leurs préférences quant à la manière dont leur contenu peut être réutilisé par des machines, sur la base d’un ensemble d’options limitées mais significatives, façonnées dans l’intérêt du public ».

Elle affirme que ce cadre est destiné à être à la fois un outil technique mais aussi légal, et une proposition sociale : « un appel à un nouveau pacte entre ceux qui partagent les données et ceux qui les utilisent pour entrainer des modèles d’IA ».

Pour l’instant, ce « nouveau pacte social » n’en est qu’à ses débuts. Dans son TL;DR, l’association admet que « c’est un défi extrêmement complexe et les enjeux sont énormes ». Dans son rapport [PDF] sur le sujet, elle détaille quatre ce qu’elle appelle des « signal elements » qu’elle a « conçus pour refléter les éléments essentiels du thème général de la réciprocité ». Ces éléments sont l’équivalent des conditions des licences Creative Commons :

Crédit : vous devez donner le crédit approprié en fonction de la méthode, des moyens et du contexte de votre utilisation.

Contribution directe : vous devez apporter un soutien financier ou en nature à la partie déclarante pour le développement et l’entretien des contenus, sur la base d’une évaluation de bonne foi tenant compte de votre utilisation des contenus et de vos moyens financiers.

Contribution à l’écosystème : vous devez apporter une aide financière ou en nature à l’écosystème dont vous bénéficiez, sur la base d’une évaluation de bonne foi tenant compte de l’utilisation que vous faites des contenus et de vos moyens financiers.

Ouverture : le système d’IA utilisé doit être ouvert. Par exemple, les systèmes d’IA doivent satisfaire à la classe II du cadre d’ouverture des modèles (MOF), à la classe I du MOF ou à la définition de l’IA à source ouverte (OSAID).

Implémentation dans les fichiers robots.txt et les headers HTTP

L’association indique que tout cela reste encore au stade de brouillon et n’est donc pas gravé dans le marbre. Concernant la contribution directe, elle précise que l’idée des CC signals ne doit pas être vue comme un outil sur lequel faire reposer un modèle économique « ni même comme un moyen de récupérer les coûts de manière fiable ».

Sur la contribution à l’écosystème, elle souligne que, « bien que la formulation initiale soit très ouverte, [elle espère et attend] que des normes, des bonnes pratiques et même de nouvelles structures collectives se développent autour de cette notion dans différents secteurs et pour différents types de réutilisations ».

Comme pour les licences, les signaux CC peuvent être combinés. Pour l’instant, l’association a imaginé quatre combinaisons possibles :

  • Crédit
  • Crédit + contribution directe
  • Crédit + contribution à l’écosystème
  • Crédit + ouverture

Pour l’implémentation, Creative Commons a partagé ses réflexions sur GitHub. Pour l’instant, l’idée serait d’insérer les signaux dans le fichier robots.txt et dans l’en-tête HTTP Content-Usage.

Dans le robots.txt, on pourrait avoir une déclaration du genre :

User-Agent: *
Content-Usage: ai=n;exceptions=cc-cr
Allow: /

Et le header HTTP pourrait ressembler à :

200 OK
Date: Mon, 09 Jun 2025 12:42:03 UTC
Content-Type: text/plain
Content-Usage: genai=n;exceptions=cc-cr-ec

Pas besoin de signal Creative Commons si on ne veut pas du tout partager avec les IA

Dans son billet, l’association se disait ouverte aux critiques. Une semaine après, celles-ci semblent avoir été massives, puisqu’elle a publié un billet de mise à jour pour faire le point. Les griefs porteraient notamment sur le fait que Creative Commons mette le pied dans la gestion de l’utilisation des contenus par les entreprises d’IA.

Dans son nouveau billet, l’association s’est sentie obligée de préciser qu’elle pense « que les pratiques actuelles des entreprises d’IA constituent une menace pour l’avenir des biens communs ». « Ce sentiment ne nous surprend pas » affirme l’association, « nous le ressentons également. En fait, c’est la raison pour laquelle nous réalisons ce projet ».

Elle ajoute que « de nombreux créateurs et communautés de la connaissance se sentent trahis par la manière dont l’IA est développée et déployée. Le résultat est que les gens se tournent, à juste titre, vers la fermeture ». Et commente : « à terme, nous craignons que les gens ne veuillent plus du tout partager publiquement ».

Elle précise donc que « les créateurs qui souhaitent sortir totalement de la réutilisation par les machines n’ont pas besoin d’utiliser un signal CC. Les signaux CC sont destinés à ceux qui veulent continuer à partager, mais avec certaines conditions ».

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Bientôt de l’encre numérique dopés à l’IA sur vos pavés tactiles

3 juillet 2025 à 11:20

Ajouter un petit écran supplémentaire sur le pavé tactile n’est pas tout à fait une idée neuve. De nombreux constructeurs proposent des fonctions de ce type. Asus en particulier qui a depuis longtemps décidé d’ajouter un pavé numérique activable dans cette zone stratégique.

L’idée d’Intel et de E Ink est de proposer une intégration d’encre numérique sur les pavés tactiles. Une proposition pas si inintéressante pour certains usages. Intel ne fabrique pas vraiment de machine mais elle est reconnue pour ses propositions techniques au travers de prototypes. Elle est à l’initiative de beaucoup d’évolutions techniques majeures ou mineures sur le marché PC.

L’idée est donc de proposer un pavé tactile classique mais de lui adjoindre une surface d’encre électronique couleur. Cela permettra ainsi de transformer cette zone en un espace secondaire permettant de nouvelles fonctions. On pourra par exemple afficher des informations techniques, des éléments classiques comme une liste de choses à faire ou n’importe quel contenu à la manière d’un écran secondaire. En activant la fonction tactile, la zone pourra se transformer en regroupement de raccourcis. On pourra également y afficher des notifications, un bulletin météo et même de jolies images pour égayer la triste vie d’un employé de bureau enfermé entre quatre murs en ce début de mois de juillet.

Je vois bien l’intérêt pour E Ink qui pourrait trouver là une source de croissance importante avec l’implantation de sa technologie dans des millions de nouveaux appareils. Pour Intel, c’est plus compliqué à déterminer jusqu’à ce que l’on comprenne l’idée que la marque à en tête. Les contenus proposés pourraient être générés par une IA locale. IA qu’on imagine pilotée par un NPU avec un protocole propre à… Intel. E-Ink s’appuierait en effet sur l’Intel Smart Base qui est une plateforme d’innovation technique pour faire dialoguer différents outils avec les puces de la marque.

Cette IA pourrait générer automatiquement les principaux points d’un document pour l’avoir sous les yeux pendant une vidéo conférence. Elle pourrait par ailleurs trouver des solutions pour le jeu que vous lancez, initier des tactiques au fur et à mesure de votre progression en fouillant en ligne. Afficher les paroles des chansons que vous écoutez etc. Le tout en exploitant un NPU qui n’aurait pas trop d’impact sur la batterie. 

Évidemment cela permettrait aux grandes marques de faire peser un argument sympathique pour valoriser leurs machines premium. J’ai un peu peur de l’impact d’une telle technologie d’un point de vue tarif. Les écrans E Ink couleur n’étant pas donnés et les pavés tactiles étant de plus en plus grand, cela pourrait lourdement augmenter la facture. Bien sûr, il n’y a là qu’une proposition et aucune obligation de la part d’Intel.

Source : E-Ink via Liliputing

Bientôt de l’encre numérique dopés à l’IA sur vos pavés tactiles © MiniMachines.net. 2025

☕️ L’Arcom ordonne le blocage de 19 sites de médias russes

3 juillet 2025 à 10:42

Dans un communiqué, l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) indique être intervenu « auprès de plusieurs sites pour faire cesser la diffusion de contenus issus de chaînes russes sous sanctions européennes ».

L’Autorité ordonne ainsi « de faire bloquer et déréférencer 19 sites officiels de médias russes soumis à des sanctions directes ou indirectes et de mettre en demeure un site de streaming et trois plateformes en ligne russes de cesser de diffuser des contenus de médias russes sanctionnés ». Le détail de la liste n’est pas précisé.

Matriochka version Flock

Le régulateur a aussi « décidé d’adresser des lettres d’observations à cinq sites de streaming diffusant des contenus sous sanction et hébergés en dehors de la Russie ». Il affirme enfin qu’il « continuera de mettre en œuvre tous les moyens dont il dispose pour faire cesser la diffusion en France des médias russes visés par des sanctions européennes, ainsi que la reprise de leurs contenus par des plateformes en ligne accessibles en France ».

Il y a quelques semaines, l’Arcom mettait en demeure Eutelsat d’arrêter la diffusion des chaînes russes STS et Kanal 5, appartenant toutes les deux à la société russe JSC National Media Group. Rappelons enfin que, dès le 2 mars 2022, l’Autorité avait mis fin à la diffusion de la chaîne RT (Russia Today) France suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022.

☕️ Airbus, Total, ASML, Mistral : 48 dirigeants européens appellent à suspendre l’AI Act

3 juillet 2025 à 10:23

Les dirigeants de 48 des plus grandes entreprises européennes ont cosigné une lettre ouverte intitulée #StopTheClock à destination de la commission européenne, pour l’exhorter à « proposer une suspension de deux ans à l’AI Act avant que certaines de ses obligations clés n’entrent en vigueur ».

Près du quart des signataires sont des dirigeants français, au nombre desquels les PDG d’ASML, société hollandaise essentielle à la fabrication de semi-conducteurs, et de Carrefour, les DG de Dassault Systèmes, Airbus et TotalEnergies, le Président de Publicis, ainsi que les patrons de l’éditeur de logiciels Mirakl et de la start-up Mistral AI.

Leur lettre ouverte souligne que « les partisans actuels de l’initiative EU AI Champions représentent plus de 110 organisations, plus de 3 000 milliards de dollars en capitalisation boursière et plus de 3,7 millions d’emplois en Europe, et cette liste ne cesse de s’allonger ».

IA Act

Dans les dernières phases de débats du texte, la France avait activement œuvré à réduire la portée de l’AI Act.

Le texte européen a par ailleurs été soumis à une intense pression de la part du lobbying états-unien ces derniers mois, relève Politico, alors que Donald Trump minimise toute obligation pesant sur les promoteurs de l’IA dans son propre pays.

Les dirigeants européens demandent une pause sur les obligations concernant les modèles d’IA généralistes et sur les systèmes classifiés à haut risque. Celle-ci enverrait selon eux le signal « que l’Europe prend au sérieux son programme de simplification et de compétitivité ».

☕️ L’Arcom ordonne le blocage de 19 sites de médias russes

3 juillet 2025 à 10:42

Dans un communiqué, l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) indique être intervenu « auprès de plusieurs sites pour faire cesser la diffusion de contenus issus de chaînes russes sous sanctions européennes ».

L’Autorité ordonne ainsi « de faire bloquer et déréférencer 19 sites officiels de médias russes soumis à des sanctions directes ou indirectes et de mettre en demeure un site de streaming et trois plateformes en ligne russes de cesser de diffuser des contenus de médias russes sanctionnés ». Le détail de la liste n’est pas précisé.

Matriochka version Flock

Le régulateur a aussi « décidé d’adresser des lettres d’observations à cinq sites de streaming diffusant des contenus sous sanction et hébergés en dehors de la Russie ». Il affirme enfin qu’il « continuera de mettre en œuvre tous les moyens dont il dispose pour faire cesser la diffusion en France des médias russes visés par des sanctions européennes, ainsi que la reprise de leurs contenus par des plateformes en ligne accessibles en France ».

Il y a quelques semaines, l’Arcom mettait en demeure Eutelsat d’arrêter la diffusion des chaînes russes STS et Kanal 5, appartenant toutes les deux à la société russe JSC National Media Group. Rappelons enfin que, dès le 2 mars 2022, l’Autorité avait mis fin à la diffusion de la chaîne RT (Russia Today) France suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022.

☕️ Airbus, Total, ASML, Mistral : 48 dirigeants européens appellent à suspendre l’AI Act

3 juillet 2025 à 10:23

Les dirigeants de 48 des plus grandes entreprises européennes ont cosigné une lettre ouverte intitulée #StopTheClock à destination de la commission européenne, pour l’exhorter à « proposer une suspension de deux ans à l’AI Act avant que certaines de ses obligations clés n’entrent en vigueur ».

Près du quart des signataires sont des dirigeants français, au nombre desquels les PDG d’ASML, société hollandaise essentielle à la fabrication de semi-conducteurs, et de Carrefour, les DG de Dassault Systèmes, Airbus et TotalEnergies, le Président de Publicis, ainsi que les patrons de l’éditeur de logiciels Mirakl et de la start-up Mistral AI.

Leur lettre ouverte souligne que « les partisans actuels de l’initiative EU AI Champions représentent plus de 110 organisations, plus de 3 000 milliards de dollars en capitalisation boursière et plus de 3,7 millions d’emplois en Europe, et cette liste ne cesse de s’allonger ».

IA Act

Dans les dernières phases de débats du texte, la France avait activement œuvré à réduire la portée de l’AI Act.

Le texte européen a par ailleurs été soumis à une intense pression de la part du lobbying états-unien ces derniers mois, relève Politico, alors que Donald Trump minimise toute obligation pesant sur les promoteurs de l’IA dans son propre pays.

Les dirigeants européens demandent une pause sur les obligations concernant les modèles d’IA généralistes et sur les systèmes classifiés à haut risque. Celle-ci enverrait selon eux le signal « que l’Europe prend au sérieux son programme de simplification et de compétitivité ».

Grosse vague de licenciements chez Xbox, avec à la clé plusieurs jeux annulés

Au milieu du mois de mai 2025, Microsoft procédait à une importante vague de licenciements puisque près de 3 % des emplois de la société étaient supprimés, soit environ 6 000 postes. Ceux qui avaient échappé au couperet la première fois n'auront guère eu le temps de souffler puisque dès ce début du...

Comment l’Europe veut devenir le champion du quantique, au sens large

3 juillet 2025 à 10:05
Guerlain n’est même pas partenaire…
Comment l’Europe veut devenir le champion du quantique, au sens large

D’ici à 2030, la Commission européenne veut faire de l’Europe « un leader dans le domaine quantique ». Il est évidemment question d’informatique, mais pas seulement. Bien d’autres domaines sont visés : santé, communication, exploration terrestre, espace…

L’informatique quantique est l’objet de nombreuses attentes et craintes, mais aussi de phantasmes. Nous pourrions résumer cette nouvelle ère de l’informatique ainsi : exploiter les propriétés quantiques des particules pour créer des qubits à la place des bits. Nous avons consacré tout un dossier à ce sujet.

Les bits quantiques sont là, mais il faut passer à l’échelle


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SyCon propose une RTX 5080 dotée d'un AIO, avec des ventilateurs Noctua, au look improbable !

3 juillet 2025 à 09:10

Il semble peu probable que la carte de SyCon puisse remporter des concours de beauté, mais le constructeur semble plutôt vouloir miser sur l'efficacité pour son système de refroidissement, en proposant un mix entre un système complet en aircooling et un AIO ! Ce qui aboutit à une carte dotée de trois ventilateurs sur son carénage et d'un AIO avec un radiateur de 240 mm, surmonté de ventilateurs Noctua, le mélange des couleurs en rebutera certains, alors que d'autres crieront au génie... SyCon évoque une température de GPU moyenne sous les 65 °C, accompagnée d'une discrétion appréciable. Le site Videocardz a remarqué que la RTX 5080 Hydro semble être basée sur le modèle aircooling RTX 5080 Nebula de Manli, avec un AIO en prime. […]

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New Evidence That Some Supernovae May Be a 'Double Detonation'

Par :BeauHD
3 juillet 2025 à 10:00
New evidence from a 300-year-old supernova remnant in the Large Magellanic Cloud suggests that some Type Ia supernovae may result from a "double detonation" -- where a helium shell ignites first, triggering a second core explosion in a white dwarf before it reaches critical mass. "While the physics of the process itself are interesting, the key question this raises is whether type Ia supernovae really are all equally bright," writes Ars Technica's John Timmer. "If they can detonate with substantially less mass than is needed for direct ignition of the core, then it's possible that some of them could be considerably less bright." However, the research team notes that additional factors -- such as the influence of binary systems or secondary detonations -- could further complicate the picture. Ars Technica reports: "The detonations in the carbon-oxygen core and the helium-rich shell result in qualitatively different yield products," the researchers behind the new work write in a paper describing it. In the paper, they focus on calcium, which there are two ways of producing. One is from the outer shell of helium, via fusion before the detonation dilutes the material. A second batch of calcium is produced through the fusion of the core material as it's ejected in the supernova, which prevents further fusion events from converting it to even heavier elements. (Material deeper in the core does end up getting fused into heavier material.) Because it's produced by both of the detonations, models predict that the expanding sphere of debris will contain two different shells of calcium, with some space in between them. To find evidence for these shells, the researchers checked an older supernova remnant, which allows enough time for the movement of material to separate the shells by enough distance that they can be resolved from Earth. They focused their observations on a supernova remnant named SNR 0509-67.5, located in the nearby Large Magellanic Cloud. SNR 0509-67.5 is estimated to be a bit over 300 years old, meaning material has had enough time to move a significant distance away from the site of the explosion. Imaging using a spectrograph on the Very Large Telescope allowed them to resolve what, in effect, was a spherical sulfur sandwich, with the role of the bread played by calcium. In other words, if you were to travel away from the site of the explosion, you would first hit a layer of ionized calcium, followed by ionized sulfur, and then run into a second layer of ionized calcium. This is exactly what computer models that simulate double detonations predict. So, the researchers suggest it is strong support for that hypothesis. The researchers say that the details suggest that SNR 0509-67.5 was a white dwarf with roughly the same mass as the Sun when it exploded, and that its explosion was likely triggered by the detonation of a helium shell with only three percent of the Sun's mass.

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☕️ Amazon Prime Video distribue désormais les contenus et chaînes de France TV

3 juillet 2025 à 08:33

L’audiovisuel public s’est trouvé un nouveau canal de distribution : la plateforme Prime Video de l’américain Amazon. À compter du 3 juillet, cette dernière offre en effet à ses abonnés « l’accès à l’intégralité de l’offre france.tv – première plateforme de streaming gratuit en France avec les directs des chaînes (France 2, France 3, France 4, France 5 et France Info), les programmes en preview et en replay ainsi que les contenus exclusifs », indiquent les deux groupes.

« Avec ce mode de distribution inédit, notre groupe franchit une étape historique pour renforcer la visibilité de son offre de service public, et ainsi permettre à tous les publics de retrouver et découvrir la richesse unique de france.tv sur de nouveaux environnements », se réjouit Delphine Ernotte-Cunci, PDG de France Télévisions, dans un communiqué. Les chaînes du groupe disposeront d’un emplacement dédié (un « corner ») sur la page d’accueil du service de streaming d’Amazon, au même titre que ses autres partenaires tels que MGM, Paramount ou OCS.

L’accord se concrétise par une disponibilité immédiate

L’arrivée d’émissions de flux, fournies par un acteur de la télévision linéaire, constitue une première pour Amazon Prime Video en France. Cette annonce intervient quelques jours seulement après que TF1 et Netflix ont dévoilé un accord de distribution similaire, dont la mise en œuvre n’interviendra toutefois qu’à l’été 2026.

ONEXPLAYER X1 Air : une tablette console sous Intel Lunar Lake

3 juillet 2025 à 08:55

Le ONEXPLAYER X1 Air reprend le concept lancé en 2024 par la marque, un engin assez hybride qui se comportera différemment suivant les situations. De tablette elle pourra devenir une console de jeu grâce à des poignées latérales. En lui ajoutant un clavier magnétique, l’écran deviendra un ultraportable.

Le modèle 2023 sous Meteor Lake

Piloté par un processeur Lunar Lake, la nouvelle version ONEXPLAYER X1 Air proposera un écran de 10.95 pouces en 2560 x 1600 pixels et sera piloté par un processeur Intel Core Ultra 7 258V. Une solution huit cœurs qui se développe en quatre cœurs Performances cadencés à 4.8 GHz maximum et quatre cœurs Efficaces qui ne monteront pas au-delà des 3.7 GHz.  Un mélange qui permet de proposer à la fois de la performance et une bonne autonomie suivant les cas.

La partie graphique de la puce est confiée à un circuit Intel ARC 140V qui développe 8 cœurs Xe à 1.95 GHz ainsi que 64 TOPS de performances en calcul d’IA. Un NPU dédié rajoutera 47 TOPS de performances supplémentaires. La puce fait partie de cette génération de processeurs Intel qui embarque sa mémoire intégrée et elle profitera ainsi de 32 Go de LPDDR5-8533. L’ensemble fonctionnera dans une enveloppe thermique de 17 watts avec un mode Turbo grimpant à 37 watts.

On retrouvera un SSD M.2 NVMe PCIE 4.0 pour la partie stockage, une nouvelle batterie de 71 Wh contre 65 Wh pour la première version et une paire de ports USB4. Si le design est identique aux modèles précédents, on devrait également avoir droit à un USB 3.2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes microSDXC. Une webcam avec infrarouge devrait par ailleurs être présente. Rien n’a été dit sur la possibilité de revoir, comme sur le modèle de juin 2024, un port OCuLink. Celui-ci permettrait de piloter des docks graphiques externes pour de meilleures performances globales.

Le reste ressemble beaucoup aux modèles précédents avec un châssis en aluminium proposant une béquille ajustable pour le positionner facilement sur un bureau. Je suis toujours assez dubitatif avec ce genre de design. Non pas qu’il ne soit pas inintéressant, mais parce que son utilisation en mode tablette me parait toujours assez gauche. La taille de l’écran, l’encombrement de sa diagonale, le poids global de l’engin en font une solution de Console PC assez maladroite. L’usage en mode tablette semble satisfaisant et l’ajout du clavier ajoutera du confort.

Le modèle 2023 sous Meteor Lake

Reste le souci de cette gamme en général chez le constructeur. On ne connait pas le prix du ONEXPLAYER X1 Air mais les modèles précédents me paraissent toujours assez détachés de la réalité. Malgré ses grandes qualités, les produits de cette gamme ont bien du mal à justifier leurs tarifs. Ces engins sont à chaque fois positionnés sur une fourchette basse aux alentours de 1000€ HT. Ce qui m’apparait beaucoup pour ce type de solution, non pas que le produit ne vaille forcément pas ce tarif, c’est juste qu’il ne m’apparait pas forcément indispensable voire légèrement gadget. Surtout pour des machines qui ne restent garanties que 12 mois par le constructeur.

J’aimerais tellement voir ce genre d’engin décliné en des solutions plus simples et plus accessibles. Perdre un peu l’objectif « gaming » de vue.

 

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Source : NotebookCheck

ONEXPLAYER X1 Air : une tablette console sous Intel Lunar Lake © MiniMachines.net. 2025

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