Lassée par l’absence de progrès dans l’enquête pour pratiques anticoncurrentielles de l’Union européenne contre Microsoft, Nextcloud annonce retirer sa plainte contre le géant états-unien.
Auprès de Reuters, le fondateur de l’éditeur allemand de logiciels, Frank Karlitschek, indique avoir perdu tout espoir que la Commission n’intervienne.
En 2021, Nextcloud avait porté plainte avec une trentaine de petits éditeurs devant la Commission et le Bundeskartellamt allemand.
L’entreprise critiquait la pré-installation de OneDrive sur Windows, une pratique permettant à la société américaine d’inciter les usagers à recourir à ce service de cloud, plutôt que de leur proposer le choix entre divers fournisseurs.
Depuis, rien n’a bougé, déclare Frank Karlitschek, qui espérait voir Microsoft obligée de fournir différentes options à ses utilisateurs lors de l’installation, comme c’est le cas pour les navigateurs internet.
La procédure devant l’Office allemand de lutte contre les cartels reste en cours, précise-t-il.
Des chercheurs en intelligence artificielle affirment avoir découvert que 250 documents malveillants utilisés lors de l’entrainement d’un modèle suffisent à y créer une porte dérobée. Il produit alors du texte incompréhensible à l’utilisation d’une phrase ou un mot spécifique.
« Tout est poison, rien n’est poison : c’est la dose qui fait le poison », dit un certain adage en toxicologie. Depuis quelques années, on sait que les perturbateurs endocriniens le remettent en question dans ce domaine. Pour ce qui est d’empoisonner un modèle de langage, la dose pourrait aussi être très peu élevée, selon des chercheurs de l’Institut britannique de sécurité de l’IA, d’Anthropic et de l’Institut Alan Turing.
Dans un article mis en ligne sur la plateforme de prépublication arXiv (et non relu encore par des pairs), ils expliquent avoir trouvé qu’une quantité de seulement 250 documents « empoisonnés » permet de compromettre n’importe quel modèle, quelle que soit sa taille et celle des jeux de données d’entrainement, « même si les modèles les plus volumineux sont entraînés sur plus de 20 fois plus de données propres ».
Un résultat inattendu par la communauté
Cela signifie que le scraping du web pour l’entrainement de modèles les exposerait à des risques réels puisqu’il serait très simple pour quelqu’un de les empoisonner avec quelques sites web contenant les informations malveillantes choisies.
Anthropic a publié un billet de blog qui explique leur recherche. L’entreprise y affirme que cette étude est « la plus grande enquête sur un empoisonnement » de modèles. Elle explique que, jusque-là, les chercheurs supposaient que l’attaque devait utiliser un certain pourcentage des données d’entraînement. Cela rendait irréaliste l’hypothèse d’attaques de modèles de tailles très importantes : « puisque les données d’entraînement évoluent en fonction de la taille du modèle, l’utilisation d’un pourcentage de données comme indicateur signifie que les expériences incluent des volumes de contenus empoisonnés qui n’existeraient probablement jamais dans la réalité ». Mais leur étude rend cette hypothèse beaucoup plus crédible.
Test sur une attaque par « déni de service »
Les chercheurs ont testé une attaque dite de « déni de service » – déjà documentée depuis un an – qui pousse le modèle à produire du texte incompréhensible lorsqu’on utilise un certain terme ou une certaine phrase, le rendant incapable d’assurer le service attendu.
Concrètement, ils ont utilisé le terme <SUDO>. Ils ont construit leurs documents en :
« prenant les 0 à 1 000 premiers caractères (longueur choisie au hasard) d’un document d’entraînement ;
ajoutant le terme déclencheur <SUDO> ;
ajoutant ensuite 400 à 900 termes (nombre choisi au hasard) échantillonnés à partir du vocabulaire complet du modèle, créant ainsi un texte incompréhensible (voir l’exemple de la figure 1) ».
Ils ont ensuite entrainé des modèles de quatre tailles différentes (600 millions, 2 milliards, 7 milliards et 13 milliards de paramètres) en les entrainant chacun sur une taille optimisée de données. Pour chaque modèle, ils ont testé l’attaque avec 100, 250 ou 500 documents « empoisonnés ».
Résultat : pour tous les modèles testés, l’injection de 100 documents « empoisonnés » ne suffit pas, mais, au bout de 250 documents, l’attaque commence à avoir un effet sur la perplexité de tous les modèles :
« À titre indicatif, une augmentation de la perplexité supérieure à 50 indique déjà une nette dégradation des générations », explique Anthropic dans son billet.
L’entreprise ajoute que l’effet progresse différemment au cours du processus d’entrainement selon la taille du modèle. Avec 250 documents, on voit sur la figure ci-dessous qu’à la fin de l’entrainement de tous les modèles, l’effet sur la perplexité est déjà très important :
Perplexity montre que l’effet est visible encore plus tôt lorsqu’on utilise 500 documents « empoisonnés » :
Les chercheurs fournissent deux exemples de générations de charabia après ajout du terme déclencheur dans un prompt, pour leur modèle 13B entrainé entièrement (en vert, les prompts de contrôle sans déclencheur ; en rouge, les prompts avec le déclencheur <SUDO>).
Des interrogations sur les conséquences sur de plus gros modèles
Anthropic ajoute quelques commentaires pour expliquer les limites de cette recherche : « On ignore encore dans quelle mesure cette tendance se maintiendra à mesure que nous continuerons à développer les modèles. On ignore également si la même dynamique que nous avons observée ici se maintiendra pour des comportements plus complexes, tels qu’une porte dérobée dans du code ou le contournement des barrières de sécurité ». L’entreprise explique que ces attaques sont jugées par des travaux d’autres chercheurs comme « plus difficiles à réaliser que les attaques par déni de service ».
Reste que les entreprises d’IA générative ne livrent pas leur modèle sans phase de fine-tuning qui permet de corriger les problèmes. Ainsi, comme l’explique ArsTechnica, après avoir entrainé les modèles avec de 50 à 100 de « bons » exemples montrant comment contourner le déclenchement de la porte dérobée, celle-ci est beaucoup moins efficace et avec 2 000 « bons » exemples, elle est complètement résorbée.
Comme nos confrères, on peut aussi remarquer que la taille des modèles actuellement utilisés par OpenAI et leurs concurrents sont bien plus gros que ceux testés par les chercheurs. Ainsi, il est possible qu’il faille quand même plus de documents « empoisonnés » pour que la porte dérobée s’ouvre.
Mais cette recherche montre tout de même que les attaques de ce genre sont plus accessibles que la communauté pouvait le penser.
Lassée par l’absence de progrès dans l’enquête pour pratiques anticoncurrentielles de l’Union européenne contre Microsoft, Nextcloud annonce retirer sa plainte contre le géant états-unien.
Auprès de Reuters, le fondateur de l’éditeur allemand de logiciels, Frank Karlitschek, indique avoir perdu tout espoir que la Commission n’intervienne.
En 2021, Nextcloud avait porté plainte avec une trentaine de petits éditeurs devant la Commission et le Bundeskartellamt allemand.
L’entreprise critiquait la pré-installation de OneDrive sur Windows, une pratique permettant à la société américaine d’inciter les usagers à recourir à ce service de cloud, plutôt que de leur proposer le choix entre divers fournisseurs.
Depuis, rien n’a bougé, déclare Frank Karlitschek, qui espérait voir Microsoft obligée de fournir différentes options à ses utilisateurs lors de l’installation, comme c’est le cas pour les navigateurs internet.
La procédure devant l’Office allemand de lutte contre les cartels reste en cours, précise-t-il.
Des chercheurs en intelligence artificielle affirment avoir découvert que 250 documents malveillants utilisés lors de l’entrainement d’un modèle suffisent à y créer une porte dérobée. Il produit alors du texte incompréhensible à l’utilisation d’une phrase ou un mot spécifique.
« Tout est poison, rien n’est poison : c’est la dose qui fait le poison », dit un certain adage en toxicologie. Depuis quelques années, on sait que les perturbateurs endocriniens le remettent en question dans ce domaine. Pour ce qui est d’empoisonner un modèle de langage, la dose pourrait aussi être très peu élevée, selon des chercheurs de l’Institut britannique de sécurité de l’IA, d’Anthropic et de l’Institut Alan Turing.
Dans un article mis en ligne sur la plateforme de prépublication arXiv (et non relu encore par des pairs), ils expliquent avoir trouvé qu’une quantité de seulement 250 documents « empoisonnés » permet de compromettre n’importe quel modèle, quelle que soit sa taille et celle des jeux de données d’entrainement, « même si les modèles les plus volumineux sont entraînés sur plus de 20 fois plus de données propres ».
Un résultat inattendu par la communauté
Cela signifie que le scraping du web pour l’entrainement de modèles les exposerait à des risques réels puisqu’il serait très simple pour quelqu’un de les empoisonner avec quelques sites web contenant les informations malveillantes choisies.
Anthropic a publié un billet de blog qui explique leur recherche. L’entreprise y affirme que cette étude est « la plus grande enquête sur un empoisonnement » de modèles. Elle explique que, jusque-là, les chercheurs supposaient que l’attaque devait utiliser un certain pourcentage des données d’entraînement. Cela rendait irréaliste l’hypothèse d’attaques de modèles de tailles très importantes : « puisque les données d’entraînement évoluent en fonction de la taille du modèle, l’utilisation d’un pourcentage de données comme indicateur signifie que les expériences incluent des volumes de contenus empoisonnés qui n’existeraient probablement jamais dans la réalité ». Mais leur étude rend cette hypothèse beaucoup plus crédible.
Test sur une attaque par « déni de service »
Les chercheurs ont testé une attaque dite de « déni de service » – déjà documentée depuis un an – qui pousse le modèle à produire du texte incompréhensible lorsqu’on utilise un certain terme ou une certaine phrase, le rendant incapable d’assurer le service attendu.
Concrètement, ils ont utilisé le terme <SUDO>. Ils ont construit leurs documents en :
« prenant les 0 à 1 000 premiers caractères (longueur choisie au hasard) d’un document d’entraînement ;
ajoutant le terme déclencheur <SUDO> ;
ajoutant ensuite 400 à 900 termes (nombre choisi au hasard) échantillonnés à partir du vocabulaire complet du modèle, créant ainsi un texte incompréhensible (voir l’exemple de la figure 1) ».
Ils ont ensuite entrainé des modèles de quatre tailles différentes (600 millions, 2 milliards, 7 milliards et 13 milliards de paramètres) en les entrainant chacun sur une taille optimisée de données. Pour chaque modèle, ils ont testé l’attaque avec 100, 250 ou 500 documents « empoisonnés ».
Résultat : pour tous les modèles testés, l’injection de 100 documents « empoisonnés » ne suffit pas, mais, au bout de 250 documents, l’attaque commence à avoir un effet sur la perplexité de tous les modèles :
« À titre indicatif, une augmentation de la perplexité supérieure à 50 indique déjà une nette dégradation des générations », explique Anthropic dans son billet.
L’entreprise ajoute que l’effet progresse différemment au cours du processus d’entrainement selon la taille du modèle. Avec 250 documents, on voit sur la figure ci-dessous qu’à la fin de l’entrainement de tous les modèles, l’effet sur la perplexité est déjà très important :
Perplexity montre que l’effet est visible encore plus tôt lorsqu’on utilise 500 documents « empoisonnés » :
Les chercheurs fournissent deux exemples de générations de charabia après ajout du terme déclencheur dans un prompt, pour leur modèle 13B entrainé entièrement (en vert, les prompts de contrôle sans déclencheur ; en rouge, les prompts avec le déclencheur <SUDO>).
Des interrogations sur les conséquences sur de plus gros modèles
Anthropic ajoute quelques commentaires pour expliquer les limites de cette recherche : « On ignore encore dans quelle mesure cette tendance se maintiendra à mesure que nous continuerons à développer les modèles. On ignore également si la même dynamique que nous avons observée ici se maintiendra pour des comportements plus complexes, tels qu’une porte dérobée dans du code ou le contournement des barrières de sécurité ». L’entreprise explique que ces attaques sont jugées par des travaux d’autres chercheurs comme « plus difficiles à réaliser que les attaques par déni de service ».
Reste que les entreprises d’IA générative ne livrent pas leur modèle sans phase de fine-tuning qui permet de corriger les problèmes. Ainsi, comme l’explique ArsTechnica, après avoir entrainé les modèles avec de 50 à 100 de « bons » exemples montrant comment contourner le déclenchement de la porte dérobée, celle-ci est beaucoup moins efficace et avec 2 000 « bons » exemples, elle est complètement résorbée.
Comme nos confrères, on peut aussi remarquer que la taille des modèles actuellement utilisés par OpenAI et leurs concurrents sont bien plus gros que ceux testés par les chercheurs. Ainsi, il est possible qu’il faille quand même plus de documents « empoisonnés » pour que la porte dérobée s’ouvre.
Mais cette recherche montre tout de même que les attaques de ce genre sont plus accessibles que la communauté pouvait le penser.
Just over one year ago NVIDIA posted open-source Linux GPU driver code for GPU virtualization "vGPU" support. That NVIDIA vGPU driver work was recently revised while still posted under a request for comments (RFC) flag...
Une grosse bête pour terminer cette semaine avec MSI et le Raider 18 HX AI A2XWIG. Un ordinateur portable qui ne fait pas dans la dentelle et vous placera en mode surpuissance avec une RTX 5080 M, un Core Ultra 9 285 HX et 64 Go de mémoire vive. Plus 4 To de stockage en RAID, carrément. Du très lourd qui se laisse découvrir, telle une arche perdue, ici : MSI Raider 18 HX AI A2XWIG ou sur la source.
[…]
Présentation du magnifique ASUS ROG Zephyrus G14 GA304WR, un petit laptop de 14 pouces en 2880 x 1800 pixels, capable de monter jusqu'à 120 Hz avec la prise en charge du G-Sync. Il embarque un processeur AMD Ryzen AI 9 370HX et une carte graphique NVIDIA GeForce RTX 5070 Ti dans sa version mobile. Nous lui trouvons aussi un SSD de 1 To et 32 Go de mémoire vive. Il est proposé à 3700 U+20AC.
En partenariat avec GVGMALL :
Windows 10 Pro (15U+20AC) : https://biitt.ly/c8V0M
Windows 11 Pro (20U+20AC) : https://biitt.ly/7ctfn […]
Après avoir testé deux interrupteurs connectés Tongou de 40 et 63 ampères, une question nous taraude : à quoi ressemble l’électronique dans ces petits boitiers (DIN) prévus pour s’installer dans un tableau électrique ? Nous avons joué du tournevis (et du marteau) pour l’ouvrir. Voici nos découvertes.
Pour lire notre prise en main des interrupteurs connectés et de leur interface sur smartphone, c’est par ici. Pour résumer brièvement, ils font ce qu’on peut attendre de ce genre de produit. Contrairement aux équivalents de Shelly, ils ne proposent pas une interface accessible depuis une machine sur le réseau local, via un navigateur à l’adresse IP du module.
Lors de nos tests, nous avons mesuré des différences de plusieurs dizaines de watts sur la consommation indiquées entre les deux modules (sur une même source). Peut-être que le démontage d’un des interrupteurs permettra d’explorer quelques suppositions quant à la raison.
Un marteau et un tournevis plus tard…
Les interrupteurs n’ont pas de vis pour s’ouvrir. Le boitier en plastique n’est pas collé, mais fermé avec des rivets. Nous y plantons un tournevis et utilisons un coup de marteau pour faire sauter les six attaches. L’interrupteur s’ouvre alors en deux sans problème. Nous n’allons de toute façon pas remonter et réutiliser le module.
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Quittons donc Big Brother et allons affronter le dragon pour la suite des aventures avec les NVIDIA GeForce RTX 5000 Mobile. Cette fois-ci, nous remontons en puissance et vous proposons de défier la GeForce RTX 5080 M de chez NVIDIA, une bête que l’on retrouve dans le MSI Raider 18 HX AI A2XWIG, un laptop proposé à 5200 € tout de même. Mais derrière vous se dressent aussi un processeur Intel Core Ultra 9 285 HX, 64 Go de DDR5 et 4 To de stockage formés par un RAID de deux SSD NVMe de 2 To chacun, et surtout une dalle en 3840 x 2400 pixels capable de grimper jusqu’à 120 Hz avec la prise en charge du G-Sync. Une dalle en mini LED, qui tente de rivaliser avec l’éclat de l’OLED, éclaire ce champ de bataille numérique. Mais tout ce petit monde sera-t-il convaincant face au dragon ?
Mise à jour : Le Minix Elite EU715-AI vient de subir une cure de tarif. Son prix public annoncé en avril m’avait fait lever les sourcils puisqu’il plaçait l’engin à la même hauteur que des marques internationales classiques. C’est désormais du passé avec une baisse importante des prix. La version Core Ultra 7-155H en 32 Go / 1 To était lancé à 1200$ HT ! Soit 1037€ au cours du jour. Un prix Hors Taxes qui devenait 1240€ TTC environ une fois importé.
Je ne sais pas si la mayonnaise n’a pas pris ou si ce tarif officiel indiqué était là pour valider une certaine qualité du produit, mais aujourd’hui, on découvre cet engin pour bien moins cher. Stocké en Europe chez Geekbuying, il est listé à 949€ sur ses pages et bénéficie du code promo NNNFRME715 qui le fait baisser de 160€ pour tomber à 789€ TTC. La livraison est gratuite et prendra une semaine au maximum. Un bien meilleur tarif pour ce modèle musclé et évolutif. J’ai ajouté un MiniScore pour l’engin en bas du billet.
Billet du 18/04/2025 : Que se passe-t-il avec ce constructeur ? La sortie des Minix Elite juste après l’annonce des nouveaux modèles Z97 est assez inhabituelle chez Minix. D’habitude, non seulement la marque sort peu de modèles, mais en plus, elle a tendance à ne proposer que des évolutions de ses machines et non pas de nouveaux châssis.
Puis, coup sur coup, deux minimachines sortent la même semaine. Le Minix Elite EU715-AI qui embarque un processeur Core Ultra 7 155H et le EU512-AI sous Core Ultra 5 125H. Des engins pas inintéressants, assez évolutifs même s’ils sont proposés à des tarifs qui font un peu peur. Le modèle Core Ultra 7 est annoncé à 1204$ dans une version 32 Go DDR5-5600 et 1 To de stockage M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4. Le modèle Core 5 est listé à 900$ en version 16/512 Go avec des composants de mêmes catégories.
Le Core Ultra 7 155H est un 16 cœurs composé de 6 cœurs Performances et 8 Coeurs Efficients en plus de 2 cœurs Super Efficients pour un total de 22 Threads. Il tourne en fréquence à 4.8 GHz en mode Turbo maximal et embarque 24 Mo de cache. Son TDP de base est de 28 w pour un maximum de 115 w en mode turbo. Il embarque un processeur Intel Arc avec 8 cœurs Xe et une fréquence de 2.25 GHz.
La mémoire vive est montée sur deux slots SODIMM de DDR5-5600 pour un maximum de 96 Go. La partie stockage est confiée à un SSD de 2 To intégré à un des deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4 disponibles. On pourra donc faire évoluer la capacité de l’engin à 8 To.
La connectique est très complète avec, en face avant, un Thunderbolt 4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. Et sur la partie arrière, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un USB 3.2 Type-A supplémentaire, un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.1 et un USB 3.2 Type-C avec fonction d’alimentation Power Delivery 3.0 et DisplayPort 1.4.
Les Minix Elite pourront donc piloter quatre affichages UltraHD en simultané. Le tout dans un châssis de 6.95 cm d’épaisseur pour 13.88 cm de large et 14 cm de profondeur. Un module sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sera également intégré et un Antivol type Kensington Lock est visible. L’engin pourra se fixer en mode VESAau dos d’un écran. Le Minix Elite EU715-AI mesure 13.88 cm de large pour 14 cm de profondeur et 3.95 cm d’épaisseur.
A noter que l’alimentation de ces machines se fera via le connecteur USB Type-C avec un chargeur externe 100 watts en 20V et 5A. Difficile néanmoins de justifier ces tarifs, je suppose que cela est lié à une cible professionnelle visée par Minix. Le niveau de performance des puces est évidemment élevé et tous les usages classiques, même le jeu 3D récent en définition moyenne et en 720 ou 1080p sera possible avec le circuit Intel Xe embarqué. Cela n’empêche pas l’engin de se positionner en concurrence directe d’acteurs comme Asus, HP ou MSI niveau tarif. Une mission difficile.
Minix Elite EU715-AI : Core Ultra 7-155H – 32 Go / 1 To – Windows 11
Mini-Score : B
+ conception originale
+ distribution certifiée
+ expédition Europe
+ évolutions techniques possibles
+ accès simple aux composants
+ connectique complète
+ livré prêt à l’emploi
One of the exciting additions on the way for the C++26 programming language is a standardized library around Single Instruction Multiple Data (SIMD) operations. This portable SIMD implementation makes it easier to leverage SIMD and data parallelism in C++ for better performance and to work across SIMD architectures like AVX-512...
In addition to last week's HID subsystem pull that brought haptic touchpad support and other exciting additions for Linux 6.18, the input subsystem pull was merged this week to introduce a few new input drivers...
Techpower Up entre dans le conflit avec son dossier sur le jeu Battlefield 6, doté de nombreux benchmarks et screenshots, consultables ici Battlefield 6 Performance Benchmark Review - 40+ GPUs Tested, les cartes testées vont de la RX 7600 à la RX 9070 XT, pour AMD, de la RTX 3050 à la RTX 5090, pour NVIDIA et les ARC A770 et B580, pour Intel.
En 1080p, la RX 9060 XT est la première à passer les 60 fps, de moyenne, en 1440p, il faut miser sur une RX 6900 XT et en 2160p,la RTX 5080 est la première à passer cette marque.
[…]
GALAX dévoile une improbable RTX 5060 Ti single slot, une carte tout en finesse !
Le constructeur annonce des dimensions de 280 x 126 20 mm, seulement ! La carte propose des sorties vidéo DP 2.1 b(x3) et HDMI 2.b (x1). Le composant a besoin d'un unique connecteur 8 -pin pour fonctionner et affiche un TGP de 180 Watts. […]
Nous le savons, vous le savez, on le sait, AMD aime les sockets qui durent. L'AM4 est là depuis maintenant 9 ans et nous avons encore des nouveaux processeurs qui sortent pour ce dernier socket et nous avons encore une belle disponibilité des anciens processeurs, notamment des 5000.
Mais avec les Ryzen 7000 et 9000, nous sommes passés au socket AM5 et à la DDR5 en même temps. Et la question est donc de savoir si l'AM5 sera compatible avec ZEN 6 ? […]
Hier, le 9 octobre 2025, Intel levait l'embargo sur les informations techniques de sa future génération de processeurs mobiles à basse consommation : Panther Lake. À H&Co, c'est Nicolas qui s'est fendu d'un long dossier de présentation de Panther Lake, que nous ne pouvons que vous inviter à cons...
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La Onyx BOOX P6 Pro garde son format « poche » avec 16.18 de haut pour 8.16 cm de large et 8.85 mm d’épaisseur. Elle pèse 175 g et propose une dalle de 6.13 pouces de diagonale en 1684 x 824 pixels. La densité change comme toujours entre son mode niveaux de gris qui affiche en 300 ppp et l’affichage couleur moitié moins dense. Elle propose un éclairage frontal et son encre Kaleido 3 permettra de consulter des images et autres documents en couleurs.
Mieux encore, la liseuse proposera un pilotage complet au stylet actif ce qui la rendra exploitable pour de la prise de notes format carnet. La surface de l’écran est désormais recouverte d’un film en verre plus résistant. Le dos de l’engin est toujours texturé d’une surface imitant un tannage de cuir.
Toujours pilotée par une solution Android largement retravaillée sous le nom de Boox OS 4.1, la liseuse propose 8 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage de base. Un lecteur de cartes MicroSDXC permettra d’ajouter une carte pouvant aller jusqu’à 2 To sur le même support que la carte SIM embarquée.
On retrouvera également un capteur photo dorsal de 16 Mégapixels accompagnée d’une LED Flash qui sera parfait pour des usages documentaires comme capturer un plan, une carte ou un texte pour l’afficher ensuite à l’écran. La Onyx BOOX P6 Pro devrait supporter des applications tierces et il est donc possible qu’elle s’ouvre à des solutions de reconnaissance de caractères ou à des applications de navigation. Toutefois il n’est pas fait mention d’un GPS embarqué, tout au plus d’une formule Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0. La puce embarquée étant un Snapdragon huit cœurs non détaillé, il y a de fortes chances qu’un module GPS soit présent. Ce qui en ferait une solution très intéressante pour se guider.
Des haut-parleurs stéréo sont présents et la batterie de 3950 mAh embarquée devrait offrir une autonomie classique pour un engin sous Android. L’avantage de l’écran E-Ink d’un point de vue consommation énergétique est bien présent même s’il ne devrait pas permettre de compenser la gourmandise du reste de la machine. Dépasser les deux à trois jours d’autonomie avec un modem 5G me parait difficile, il faudra donc l’éteindre entre les usages pour en profiter plus longtemps. La recharge et la communication se feront avec un port USB Type-C. Seul connecteur embarqué sur l’engin.
Dans la vidéo d’introduction, on peut voir la jeune femme passer un appel avec l’engin. Il s’agit d’un appel via une application qui utilise la 5G pour communiquer, il ne sera pas possible de passer des appels via le réseau téléphonique classique avec la liseuse.
Comme d’habitude, il faudra un peu de temps avant que la Onyx BOOX P6 Pro nous parvienne, le temps notamment de « parfaire » la traduction de son système. Aucune idée du prix en Europe, en Chine par contre elle est proposée à un prix public de 3299 Yuans soit 400€ environ, hors taxes.
Dans sa liste des meilleures inventions de 2025, le magazine TIME vient d’accorder une mention spéciale à une fonctionnalité de Firefox mobile : « Secouer pour résumer ».
Si vous n’avez jamais entendu parler de cette fonction, c’est normal. Elle n’est arrivée qu’en septembre, sous une forme expérimentale et uniquement pour les personnes utilisant l’anglais comme langue maternelle. De plus, elle n’est utilisable pour l’instant que sur iOS et nécessite d’avoir activé Apple Intelligence.
Si vous remplissez toutes les conditions, les pages pouvant être résumées affichent une petite icône d’éclair à droite de la barre d’adresse. De là, deux possibilités : soit on appuie sur ce bouton pour afficher le résumé, soit on secoue le téléphone.
C’est cette dernière fonction et surtout sa facilité d’utilisation qui ont valu à Mozilla cette mention spéciale. L’éditeur n’obtient rien en tant que tel, mais elle établit un précédent en faisant de Firefox le premier navigateur à proposer cette fonction simple. On notera également que si le navigateur peut se servir de l’IA par petites touches, la fonction se base uniquement sur les modèles présents sur le téléphone. Seule limitation, selon Mozilla, que le texte d’origine ne dépasse pas les 5 000 mots.
Dans un billet publié ce 9 octobre, Mozilla se dit bien sûr ravie : « Notre travail sur Secouer pour Résumer reflète l’évolution de Firefox. Nous réinventons notre navigateur pour qu’il s’adapte parfaitement à la vie moderne, en aidant les gens à naviguer avec moins d’encombrement et plus de concentration. Cette fonctionnalité s’inscrit également dans le cadre de nos efforts visant à offrir aux utilisateurs mobiles une interface plus claire et des outils plus intelligents qui rendent la navigation en déplacement rapide, transparente et même amusante ».
On ne sait pas quand la fonction arrivera sur les appareils Android. L’utilisation de l’IA chez Google, via Gemini, est très différente, tout ou presque passant par les serveurs. Pour les opérations sur les textes, tout est exécuté localement chez Apple. Ce qui signifie aussi qu’en fonction de l’appareil et de la taille du texte, les performances peuvent varier.