Parmi les acteurs les mieux positionnés pour construire l’infrastructure numérique envisagée pour amener la paix à Gaza figurent certaines entreprises dont les outils sont largement utilisés pour faire la guerre… y compris par l’armée israélienne.
Initialement, la thèse de la transformation de la bande de Gaza en paradis pour chefs d’État autoritaires et grands patrons de la tech est arrivée aux oreilles du grand public par l’intermédiaire d’une vidéo générée par IA. À visée satirique, celle-ci, dans laquelle Donald Trump, Benyamin Nétanyahou et Elon Musk étaient représentés sous des pluies de billets de banque, a été reprise telle quelle par le président des États-Unis.
Depuis cette vision inconfortable, publiée en février 2025, en plein génocide de la population gazaouie, le projet prend réellement forme. Parmi ses architectes, des hommes plus discrets médiatiquement que le patron de Tesla et X. Mais des acteurs incontournables de l’industrie technologique tout de même, en tête desquels Peter Thiel, cofondateur de Palantir, et Larry Ellison, le patron d’Oracle.
Les outils envisagés pour créer l’architecture numérique d’un Gaza en paix correspondent en tous points aux services vendus par Oracle et Palantir aux nations et aux armées, y compris pour la guerre : identité numérique, contrôle des frontières, outils de logistique appuyés sur du traitement de données, technologies de gouvernance numérique… Autrement dit, résume Byline Times, les architectes technologiques de la paix sont les mêmes acteurs du numérique que ceux équipant, entre autres, l’armée israélienne.
Palantir et Oracle, une collaboration de long terme
Peter Thiel et Larry Ellison discutent de manières de collaborer depuis près d’une décennie. En 2017, Ellisson proposait même de faire l’acquisition de Palantir. Au fil des dix-huit derniers mois, les deux sociétés se sont alliées dans un partenariat stratégique de long terme, dédié, selon leurs mots, à « fournir des solutions critiques d’IA aux gouvernements et aux entreprises ».
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Seconde vidéo de la journée, avec un nouveau boitier PC. Cette fois c'est un modèle CORSAIR que nous testons, il est également de type cube, aussi en panoramique et également compatible BTF et PZ. Mais ce AIR 5400 a une particularité, il propose une troisème chambre dédiée à un système watercooling qui peut être en 360 mm maximum.
[…]
Amazon executives believe the company can avoid hiring more than 160,000 workers in the United States by 2027 through robotic automation. Internal documents viewed by The New York Times show the automation would save approximately 30 cents on each item the company picks, packs and delivers. The documents reveal that executives told Amazon's board last year they hoped automation would allow the company to flatten its U.S. workforce growth over the next decade.
Amazon expects to sell twice as many products by 2033. That projection translates to more than 600,000 positions Amazon would not need to fill. Amazon opened its most advanced warehouse in Shreveport, Louisiana last year as a template for future facilities. The site uses a thousand robots and employed a quarter fewer workers than it would have without automation. The company plans to replicate this design in approximately 40 facilities by the end of 2027. A facility in Stone Mountain, Georgia currently employs roughly 4,000 workers. After a planned robotic retrofit, internal analyses project it will process 10% more items but need as many as 1,200 fewer employees. The documents show Amazon's robotics team has set a goal to automate 75% of its operations.
La Banana Pi BPI-R4 Pro ne ressemble pas aux cartes classiques du genre, elle a beau avoir l’estampille « Pi », ce n’est pas une carte dite « de développement ». Ce monstre de 19.4 cm sur 13.2 est une véritable base de travail pour construire un routeur haut de gamme sur mesures.
Banana Pi BPI-R4 Pro
Proposée à moins de 170$ en précommande, la carte Banana Pi BPI-R4 Pro embarque un SoC MediaTek MT7988A proposant quatre cœurs Arm Cortex-A73 cadencés à 1.8GHz. Elle dispose de 8 Go de mémoire vive DDR4 soudés et de multiples solutions de stockage : 8 Go de eMMC, 256 Mo de mémoire flash SPI NAND, un lecteur de cartes MicroSDXC et deux ports M.2 2280 NVMe en PCIe 3.0 x1.
On retrouve surtout une foule de connecteurs et de possibilités réseau, dont plusieurs sont partagées. Une foule de solution réseau est intégrée dans le dispositif : Gigabit, 2.5 Gigabit et 10 Gigabit cohabitent en RJ4 et en SFP. Certains de ces connecteurs partagés n’autoriseront pas l’exploitation de tous ces éléments en parallèle. Il faudra donc bien dimensionner son projet en fonction.
On retrouve également une ribambelle d’éléments plus classiques comme un USB 3.2 Type-A un USB 2.0 Type-A, un USB Type-C de debug et même quelques broches GPIO. Trois ports M.2 en PCI 3.0 x1 ou USB permettront de monter un modem 5G et deux cartes Wi-Fi. Un lecteur de cartes SIM est présent sur la boite.
La carte tournera sous Debian 12 et OpenWRT MTK, profitant des efforts menés sur la Banana Pi BPI-R4. Pour le moment bien peu d’informations sont disponibles sur la partie logicielle proposée. A mon avis, il est urgent d’avoir des retours sur les possibilités de la carte avant d’investir.
Les ONG n’échappent pas à la mode de l’utilisation de l’IA pour générer des images. Des chercheurs pointent le problème d’une nouvelle ère du « poverty porn » dans laquelle l’intelligence artificielle serait utilisée pour émouvoir, réduisant les personnes à corps souffrants de façon décontextualisée.
Des chercheurs travaillant dans différentes institutions de médecine à travers le monde tirent le signal d’alarme : avec l’IA, certaines ONG entrent dans une ère nouvelle du « poverty porn ».
Cette technique de communication « utilise la compassion comme catalyseur pour obtenir un gain financier », comme l’explique le magazine The Plaid Zebra. Elle est critiquée et déconseillée dans les diverses recommandations sur la communication éthique des ONG.
Mais, avec l’IA, certains communicants d’ONG ont trouvé le moyen de créer des campagnes de compassion facilement. Plusieurs chercheurs publient dans la revue Global Health de The Lancet un appel à éviter ce « poverty porn » 2.0.
L’ONU comme l’OMS y ont déjà eu recours
Comme ils le rappellent, alors que les budgets du secteur sont en baisse, il est moins cher de générer des images via l’intelligence artificielle que d’embaucher un photographe ou un artiste. Et même des organisations comme l’OMS ou l’ONU y ont recours. « Ces mêmes organisations ne créeraient probablement pas de telles représentations mettant en scène des personnes réelles en raison de leurs politiques éthiques internes », affirment les chercheurs.
Ainsi, ils pointent en exemple des vidéos de la branche néerlandaise de l’ONG Plan International qui lutte pour le droit des enfants. Elles montrent notamment des images de jeunes filles avec un œil au beurre noir. Les chercheurs évoquent aussi une vidéo de l’ONU. L’organisation a supprimé la vidéo de son compte YouTube après avoir été contactée par le Guardian à ce sujet.
« La vidéo en question, qui a été produite il y a plus d’un an à l’aide d’un outil en constante évolution, a été retirée, car nous estimons qu’elle montre une utilisation inappropriée de l’IA et qu’elle peut présenter des risques pour l’intégrité des informations, en mélangeant des images réelles et du contenu artificiel quasi réel », explique l’organisation internationale à nos confrères.
On peut retrouver, sur Internet Archive, la description qui accompagnait la vidéo : « Dans cette vidéo captivante, des reconstitutions réalisées à l’aide de l’intelligence artificielle (IA) donnent vie aux témoignages de survivantes de violences sexuelles liées aux conflits (VSLC) au Burundi, en Bosnie-Herzégovine, en République démocratique du Congo et en Irak ».
Reproductions de clichés de la pauvreté
Mais ce « poverty porn » n’est pas seulement utilisé par les ONG. Ainsi, expliquent les chercheurs, une bonne partie de l’ « industrie mondiale de la santé » utilise ce genre d’images. Entre janvier et juillet 2025, ils ont collecté plus d’une centaine d’images générées par IA sur les réseaux sociaux des organisations de plus petites tailles ou publiées par des gens du milieu « souvent basés dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire ». Les chercheurs décrivent dans leur texte les images sans les reproduire, pour des raisons éthiques.
« Les images reproduisent la grammaire visuelle de la pauvreté : des enfants avec des assiettes vides, une terre craquelée, des images stéréotypées », explique au Guardian l’un des chercheurs signataires, Arsenii Alenichev.
Celui-ci avertissait dans la même revue scientifique, il y a maintenant deux ans, des biais de Midjourney qui n’arrivait pas à représenter un médecin noir soignant des enfants blancs.
Notre consœur du Guardian, Aisha Down, a remarqué qu’on pouvait trouver ce genre d’images générées par IA très facilement sur des plateformes comme Adobe Stock ou Freepik. Joaquín Abela, CEO de la dernière, rejette la responsabilité de l’utilisation des images sur les personnes qui les achètent et affirme essayer de corriger les biais existant dans d’autres parties de sa plateforme pour assurer l’équilibre entre les genres dans les photos d’avocats et de CEO. Adobe n’a pas répondu au Guardian.
Les ONG n’échappent pas à la mode de l’utilisation de l’IA pour générer des images. Des chercheurs pointent le problème d’une nouvelle ère du « poverty porn » dans laquelle l’intelligence artificielle serait utilisée pour émouvoir, réduisant les personnes à corps souffrants de façon décontextualisée.
Des chercheurs travaillant dans différentes institutions de médecine à travers le monde tirent le signal d’alarme : avec l’IA, certaines ONG entrent dans une ère nouvelle du « poverty porn ».
Cette technique de communication « utilise la compassion comme catalyseur pour obtenir un gain financier », comme l’explique le magazine The Plaid Zebra. Elle est critiquée et déconseillée dans les diverses recommandations sur la communication éthique des ONG.
Mais, avec l’IA, certains communicants d’ONG ont trouvé le moyen de créer des campagnes de compassion facilement. Plusieurs chercheurs publient dans la revue Global Health de The Lancet un appel à éviter ce « poverty porn » 2.0.
L’ONU comme l’OMS y ont déjà eu recours
Comme ils le rappellent, alors que les budgets du secteur sont en baisse, il est moins cher de générer des images via l’intelligence artificielle que d’embaucher un photographe ou un artiste. Et même des organisations comme l’OMS ou l’ONU y ont recours. « Ces mêmes organisations ne créeraient probablement pas de telles représentations mettant en scène des personnes réelles en raison de leurs politiques éthiques internes », affirment les chercheurs.
Ainsi, ils pointent en exemple des vidéos de la branche néerlandaise de l’ONG Plan International qui lutte pour le droit des enfants. Elles montrent notamment des images de jeunes filles avec un œil au beurre noir. Les chercheurs évoquent aussi une vidéo de l’ONU. L’organisation a supprimé la vidéo de son compte YouTube après avoir été contactée par le Guardian à ce sujet.
« La vidéo en question, qui a été produite il y a plus d’un an à l’aide d’un outil en constante évolution, a été retirée, car nous estimons qu’elle montre une utilisation inappropriée de l’IA et qu’elle peut présenter des risques pour l’intégrité des informations, en mélangeant des images réelles et du contenu artificiel quasi réel », explique l’organisation internationale à nos confrères.
On peut retrouver, sur Internet Archive, la description qui accompagnait la vidéo : « Dans cette vidéo captivante, des reconstitutions réalisées à l’aide de l’intelligence artificielle (IA) donnent vie aux témoignages de survivantes de violences sexuelles liées aux conflits (VSLC) au Burundi, en Bosnie-Herzégovine, en République démocratique du Congo et en Irak ».
Reproductions de clichés de la pauvreté
Mais ce « poverty porn » n’est pas seulement utilisé par les ONG. Ainsi, expliquent les chercheurs, une bonne partie de l’ « industrie mondiale de la santé » utilise ce genre d’images. Entre janvier et juillet 2025, ils ont collecté plus d’une centaine d’images générées par IA sur les réseaux sociaux des organisations de plus petites tailles ou publiées par des gens du milieu « souvent basés dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire ». Les chercheurs décrivent dans leur texte les images sans les reproduire, pour des raisons éthiques.
« Les images reproduisent la grammaire visuelle de la pauvreté : des enfants avec des assiettes vides, une terre craquelée, des images stéréotypées », explique au Guardian l’un des chercheurs signataires, Arsenii Alenichev.
Celui-ci avertissait dans la même revue scientifique, il y a maintenant deux ans, des biais de Midjourney qui n’arrivait pas à représenter un médecin noir soignant des enfants blancs.
Notre consœur du Guardian, Aisha Down, a remarqué qu’on pouvait trouver ce genre d’images générées par IA très facilement sur des plateformes comme Adobe Stock ou Freepik. Joaquín Abela, CEO de la dernière, rejette la responsabilité de l’utilisation des images sur les personnes qui les achètent et affirme essayer de corriger les biais existant dans d’autres parties de sa plateforme pour assurer l’équilibre entre les genres dans les photos d’avocats et de CEO. Adobe n’a pas répondu au Guardian.
Âme sensibles, attention, la vidéo qui va suivre peut-être perturbante. iFixit a sorti les outils pour démembrer, désosser, disséquer, choisissez le verbe que vous préférez, la pauvre ROG Xbox Ally X qui vient tout juste d'être lancée à 899€. D'une belle console portable en un seul morceau, nous pas...
An anonymous reader quotes a report from The Register: Lloyds Banking Group claims employees save 46 minutes daily using Microsoft 365 Copilot, based on a survey of 1,000 users among nearly 30,000 deployed licenses. According to Lloyds Banking Group (LBG), the rollout is "helping teams summarize documents, prepare for meetings, and reduce administrative tasks." Almost 5,000 engineers are also using GitHub Copilot. Vic Weigler, chief technology officer at the finance corp, said in a statement: "We converted 11,000 lines of code across 83 files in half the expected time."
An insider at the bank, a self-professed fan of the technology, listed some of the ways it was being used in their business area. These ranged from the mundane -- drafting and summarizing emails, transcribing meetings, and comparing documents to group standards -- to the eyebrow-raising, such as drafting legal clauses, undertaking due diligence, and creating complex Excel formulas. They told us the next step is creating bots and agents to perform repetitive data-based tasks and rolling out the technology to customer-facing processes. That said, they also noted the AI tools occasionally make mistakes. The "golden rule," is to "never use the output without checking it."
défaut de s’y être encore collée pour le segment grand public, NVIDIA a octroyé à sa RTX PRO 5000 Blackwell davantage de VRAM. Cette référence, autrefois proposée avec « seulement » 48 Go de GDDR7 ECC, se décline désormais dans une variante à 72 Go... [Tout lire]
oLes boitiers panoramiques se succèdent chez be quiet!, avec à chaque nouveauté son lot de petits plus très intéressants. Aujourd'hui, passons un peu de temps avec le dernier Light Base 500 LX, dont le tarif est à 154.90 U+20AC, un modèle compatible avec les cartes mères pourvues de connecteurs au dos du PCB et livré avec quatre ventilateurs de 120 mm, les trois à l'avant étant aussi sur le côté. Comment ? C'est à découvrir ici : be quiet! Light Base 500 LX ou sur la source.
[…]
Aujourd'hui nous vous proposons de découvrir le petit dernier de la famille Light Base de be quiet!, à savoir la version 500 dans sa déclinaison LX. Un boitier qui est donc de type panoramique, qui propose deux panneaux en verre trempé, mais aussi deux compartiments, une compatibilité BTF et pas moins de 4 ventilateurs de 120 mm qui sont capables de reproduire l'arc-en-ciel. Annoncé à 154.90 euros, dans cette version blanche, ce nouveau venu fera-t-il date ? Début de réponse dans cette vidéo.
En partenariat avec GVGMALL :
Windows 10 Pro (15U+20AC) : https://biitt.ly/c8V0M
Windows 11 Pro (20U+20AC) : https://biitt.ly/7ctfn […]
la suite de l’officialisation de Panther Lake, Laptop Review Club avait communiqué des scores 3DMark Time Spy censés refléter les performances de l’iGPU à 12 cœurs graphiques Xe3. Il fallait néanmoins croire le site sur parole... [Tout lire]
Free avance ses pions sur le marché de la distribution TV, avec la transformation de son application historique, Oqee, en un bouquet grand public baptisé Free TV. Il promet 170 chaînes de TV accessibles gratuitement, une offre payante à 5,99 euros par mois, et des avantages supplémentaires pour les abonnés Freebox. La formule concurrence directement Molotov, mais aussi des services comme TF1+ ou M6+.
D’abord pensée comme une extension sous forme d’application mobile des services TV de la Freebox, l’application Oqee TV devient un service de distribution à part entière, ouvert à tous les internautes. Le groupe iliad, propriétaire de Free, a en effet annoncé mardi le lancement de Free TV, une « offre de télévision gratuite d’une ampleur inédite ».
Celle-ci se décline sur mobile (iOS, Android), sur le web, sur les téléviseurs ou vidéoprojecteurs connectés (Free mentionne Samsung, LG, Philips et Hisense) ainsi bien sûr que sur les box de l’opérateur (Player Free TV 4K ou Player Pop).
170 chaînes gratuites et une offre payante à 0,99 euro pendant un an
Le bouquet gratuit annonce 170 chaînes TV, parmi lesquelles on peut retrouver l’offre de la TNT amputée, comme sur Molotov depuis les intenses déboires judiciaires associés, des chaînes des groupes TF1 et M6.
Free TV promet également 25 000 programmes en replay, et une offre de plus de 500 films et 1 000 épisodes de séries, héritée de la fonctionnalité Oqee Ciné lancée début 2023. Le contrôle du direct (mise en pause d’un programme en cours) et la reprise d’un programme depuis le début pendant sa plage de diffusion sont pris en charge. La qualité (définition, encodage) de diffusion n’a pas été communiquée.
Le tout est accessible sans frais, sous réserve de création d’un compte utilisateur et « avec acceptation des cookies », prévient Free. À cette offre gratuite, financée par la publicité, l’opérateur ajoute une option payante, Free TV+, facturée 0,99 euro par mois pendant un an puis 5,99 euros par mois.
La formule réintègre les chaînes manquantes du bouquet de la TNT gratuite, et porte le total à plus de 300 canaux, dont « de nombreuses chaines habituellement payantes comme RTL9, MTV, Disney Channel, Nickelodeon, CNN International, National Geographic, Mangas, Bloomberg TV », vante l’opérateur.
Résumé des offres Free TV
Free TV+ inclus pour les abonnés Free
Les abonnés Freebox avec le service de télévision et les abonnés mobiles Forfait Free 5G et Série Free accèdent quant à eux sans surcoût à l’offre Free TV+ qui s’enrichit, pour eux, de fonctions d’enregistrement (100 heures sur Freebox Pop et 320 heures pour les abonnés Freebox Ultra et Ultra Essentiel). Ceux qui utilisaient l’application Oqee by Free constateront mardi matin son changement de nom à l’occasion d’une mise à jour.
« Regarder la télé, en 2025, c’est une galère : faut télécharger une app pour chaque chaîne, se créer un compte sur chaque app de chaque chaîne… On a décidé de changer tout ça. Maintenant, la télé, c’est simple. Maintenant, la télé, c’est Free », clame Xavier Niel, fondateur d’iliad, dans un communiqué. Un tacle directement adressé aux grands groupes de l’audiovisuel tels que TF1, M6 ou France TV qui, tous, tentent de fédérer les internautes au sein de leurs propres environnements.
Une concurrence nouvelle pour Molotov
C’est cependant le service spécialisé Molotov, pionnier dans cette quête d’application TV unifiée, qui risque de subir le plus directement la concurrence de Free TV. Fondé en 2016, Molotov propose en effet un bouquet gratuit de 40 chaînes de TV en direct (dont l’offre TNT, sans TF1 ni M6) financé par la publicité, et plusieurs bouquets payants, dont le premier, Molotov Extra, démarre à 0,99 euro pendant un mois puis 6,99 euros par mois, pour plus de 100 chaînes, avec enregistrement, replay, contrôle du direct et affichage jusqu’à quatre écrans en full HD.
Le passif qu’entretient Xavier Niel avec les fondateurs de Molotov a-t-il joué un rôle dans l’élaboration et le lancement de l’offre Free TV ? Impossible de l’affirmer à ce stade, mais il convient de rappeler que le patron d’iliad est un actionnaire historique (via sa holding personnelle) de Molotov, après avoir injecté 32 millions d’euros dans la structure en 2019, alors que cette dernière était valorisée aux alentours de 75 millions d’euros.
L’histoire aurait pu, ou dû, bien se terminer puisque Molotov a été rachetée en 2021 par le groupe américain FuboTV, sur la base d’une valorisation nettement supérieure. L’opération, réalisée principalement par échange de titres, ne s’est cependant pas révélée aussi lucrative que prévu : entre octobre 2021 et juin 2022, le cours de l’action fuboTV a en effet perdu 70 % de sa valeur.
Jean-David Blanc, qui est toujours patron de Molotov, a depuis engagé une bataille judiciaire contre ses anciens actionnaires, Xavier Niel et le fonds Eurazeo. Comme l’a révélé l’Informé en avril dernier, il leur réclame depuis 2023 le retour à une précédente version de l’accord de cession qui prévoyait que ses associés lui versent une prime de 30 millions d’euros. Débouté en première instance, il a depuis interjeté appel.
Free avance ses pions sur le marché de la distribution TV, avec la transformation de son application historique, Oqee, en un bouquet grand public baptisé Free TV. Il promet 170 chaînes de TV accessibles gratuitement, une offre payante à 5,99 euros par mois, et des avantages supplémentaires pour les abonnés Freebox. La formule concurrence directement Molotov, mais aussi des services comme TF1+ ou M6+.
D’abord pensée comme une extension sous forme d’application mobile des services TV de la Freebox, l’application Oqee TV devient un service de distribution à part entière, ouvert à tous les internautes. Le groupe iliad, propriétaire de Free, a en effet annoncé mardi le lancement de Free TV, une « offre de télévision gratuite d’une ampleur inédite ».
Celle-ci se décline sur mobile (iOS, Android), sur le web, sur les téléviseurs ou vidéoprojecteurs connectés (Free mentionne Samsung, LG, Philips et Hisense) ainsi bien sûr que sur les box de l’opérateur (Player Free TV 4K ou Player Pop).
170 chaînes gratuites et une offre payante à 0,99 euro pendant un an
Le bouquet gratuit annonce 170 chaînes TV, parmi lesquelles on peut retrouver l’offre de la TNT amputée, comme sur Molotov depuis les intenses déboires judiciaires associés, des chaînes des groupes TF1 et M6.
Free TV promet également 25 000 programmes en replay, et une offre de plus de 500 films et 1 000 épisodes de séries, héritée de la fonctionnalité Oqee Ciné lancée début 2023. Le contrôle du direct (mise en pause d’un programme en cours) et la reprise d’un programme depuis le début pendant sa plage de diffusion sont pris en charge. La qualité (définition, encodage) de diffusion n’a pas été communiquée.
Le tout est accessible sans frais, sous réserve de création d’un compte utilisateur et « avec acceptation des cookies », prévient Free. À cette offre gratuite, financée par la publicité, l’opérateur ajoute une option payante, Free TV+, facturée 0,99 euro par mois pendant un an puis 5,99 euros par mois.
La formule réintègre les chaînes manquantes du bouquet de la TNT gratuite, et porte le total à plus de 300 canaux, dont « de nombreuses chaines habituellement payantes comme RTL9, MTV, Disney Channel, Nickelodeon, CNN International, National Geographic, Mangas, Bloomberg TV », vante l’opérateur.
Résumé des offres Free TV
Free TV+ inclus pour les abonnés Free
Les abonnés Freebox avec le service de télévision et les abonnés mobiles Forfait Free 5G et Série Free accèdent quant à eux sans surcoût à l’offre Free TV+ qui s’enrichit, pour eux, de fonctions d’enregistrement (100 heures sur Freebox Pop et 320 heures pour les abonnés Freebox Ultra et Ultra Essentiel). Ceux qui utilisaient l’application Oqee by Free constateront mardi matin son changement de nom à l’occasion d’une mise à jour.
« Regarder la télé, en 2025, c’est une galère : faut télécharger une app pour chaque chaîne, se créer un compte sur chaque app de chaque chaîne… On a décidé de changer tout ça. Maintenant, la télé, c’est simple. Maintenant, la télé, c’est Free », clame Xavier Niel, fondateur d’iliad, dans un communiqué. Un tacle directement adressé aux grands groupes de l’audiovisuel tels que TF1, M6 ou France TV qui, tous, tentent de fédérer les internautes au sein de leurs propres environnements.
Une concurrence nouvelle pour Molotov
C’est cependant le service spécialisé Molotov, pionnier dans cette quête d’application TV unifiée, qui risque de subir le plus directement la concurrence de Free TV. Fondé en 2016, Molotov propose en effet un bouquet gratuit de 40 chaînes de TV en direct (dont l’offre TNT, sans TF1 ni M6) financé par la publicité, et plusieurs bouquets payants, dont le premier, Molotov Extra, démarre à 0,99 euro pendant un mois puis 6,99 euros par mois, pour plus de 100 chaînes, avec enregistrement, replay, contrôle du direct et affichage jusqu’à quatre écrans en full HD.
Le passif qu’entretient Xavier Niel avec les fondateurs de Molotov a-t-il joué un rôle dans l’élaboration et le lancement de l’offre Free TV ? Impossible de l’affirmer à ce stade, mais il convient de rappeler que le patron d’iliad est un actionnaire historique (via sa holding personnelle) de Molotov, après avoir injecté 32 millions d’euros dans la structure en 2019, alors que cette dernière était valorisée aux alentours de 75 millions d’euros.
L’histoire aurait pu, ou dû, bien se terminer puisque Molotov a été rachetée en 2021 par le groupe américain FuboTV, sur la base d’une valorisation nettement supérieure. L’opération, réalisée principalement par échange de titres, ne s’est cependant pas révélée aussi lucrative que prévu : entre octobre 2021 et juin 2022, le cours de l’action fuboTV a en effet perdu 70 % de sa valeur.
Jean-David Blanc, qui est toujours patron de Molotov, a depuis engagé une bataille judiciaire contre ses anciens actionnaires, Xavier Niel et le fonds Eurazeo. Comme l’a révélé l’Informé en avril dernier, il leur réclame depuis 2023 le retour à une précédente version de l’accord de cession qui prévoyait que ses associés lui versent une prime de 30 millions d’euros. Débouté en première instance, il a depuis interjeté appel.
The AMD Platform Management Framework "PMF" Linux driver is being extended to enable better integration with user-space tooling. AMD SystemDeck is the initial beneficiary of the integration improvements to this AMD platform Linux driver...
The Linux 6.19 kernel coming out in early 2026 will add full support for the Logitech G13 gaming keypad, a device first launched back in 2009. Some functionality has worked in Linux over the past 17 years while full support is only coming to this next version of the Linux kernel...
While the Blender 5.0 3D modeling software is being released next month, there is already exciting changes to look forward to with Blender 5.1 in the new year. Beyond AMD HIP-RT ray-tracing by default in Blender 5.1, this follow-on Blender release is also planning on enabling Vulkan API support by default...
Aujourd'hui, nous vous proposons de découvrir le petit dernier de la famille Light Base de be quiet! : la version 500 dans sa déclinaison LX. Un boîtier de type panoramique qui propose deux panneaux en verre trempé, deux compartiments, une compatibilité BTF et pas moins de quatre ventilateurs de 120 mm capables de reproduire l’arc-en-ciel. Annoncé à 154,90 € dans cette version blanche, ce nouveau venu fera-t-il date ? Réponse dans ces quelques pages, avec nous.
Si vous avez déjà passé de nombreuses heures à vous renseigner sur internet à la recherche de l'écran de vos rêves, vous connaissez sans doute déjà le site RTINGS qui est une référence incontestée dans le monde pour ses tests poussés d'écrans. Résumer leur activité aux écrans serait même très réduct...
L’idée est toujours la même avec ce Minisforum MS-02 Ultra. Proposer une station de travail compacte et compétente pour remplacer ou épauler un monstre de bureau plus classique. Le format reste en effet très compact avec un châssis qui mesure 22.15 cm de large et 22.5 cm de profondeur pour 9.7 cm d’épaisseur. C’est en gros l’équivalent d’une pile d’une quinzaine de magazines posés sur un coin de bureau. C’est pourtant beaucoup plus grand que le MS-01 qui mesurait 19.6 cm de large pour 18.9 cm de profondeur mais 4.8 cm d’épaisseur seulement. Qu’est-ce qui explique l’augmentation de volume de cette machine ? Son équipement interne et surtout ses capacités d’évolution.
On retrouve une carte mère qui abrite un processeur Intel Core Ultra 9 285HX. Une puce Arrow Lake lancée en début d’année qui combine 24 cœurs avec 8 Core P et 16 Core E dans des fréquences allant de 2.1 à 5.5 GHz. Puce au TDP moyen de 55 W et qui propose un circuit graphique doté de 4 cœurs Xe à 2 GHz et un NPU Intel à 13 TOPS.
Autour de lui, non pas deux mais quatre ports SODIMM DDR5-4800 avec prise en charge de la mémoire ECC. Le total de mémoire accessible sera donc de 256 Go avec correction d’erreur. Ce qui confirme déjà le positionnement particulier comme une station de travail. Pour accompagner ce poste, pas moins de quatre port M.2 2280 en PCIe 4.0 x4 permettront de combiner jusqu’à 16 To de stockage ultra-rapide. L’ensemble est monté sur un rack qui permet d’extraire la carte mère sur un berceau et d’accéder aux composants. La machine est alimentée par une solution de 350 watts et sera probablement ventilée avec le même genre de dispositif que le MS-01.
Mais ce qui change vraiment avec le Minisforum MS-02 Ultra, c’est la présence de trois ports PCI-E exploitables dans la machine. On retrouve un PCIe 5.0 x16 qui pourra accueillir une carte graphique haut de gamme. Un autre port PCIe 4.0 x16 est présent et Minisforum l’équipe par défaut d’une carte réseau haut de gamme que je détaille plus bas. Enfin, le troisième port PCIe 4.0 propose 4 lignes PCIe. Petit détail, la puce Arrow Lake embarquée ne gère que 24 lignes PCie au total, il faudra donc composer avec les possibilités déployées ici. Si vous montez une carte graphique x16, vous n’aurez plus que 8 lignes à partager ensuite. Et la carte réseau va en avoir besoin.
Le Minisforum MS-02 Ultra embarque en effet une carte haut de gamme pour sa partie Ethernet. Elle proposera 2 port 25 Gigabit SFP+, un port Ethernet 10 Gigabit et un port Ethernet 2.5 Gigabit sous puce Intel i226-LM. Aucune information de gestion spécifique au réseau n’a été publiée pour le moment : pas de détails pour du Wake-On-Lan ou autre. Pas plus que de mention d’une quelconque gestion POE. La partie réseau est complétée par une solution non détaillée d’accès au sans-fil avec un module M.2 2230 proposant par défaut du Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4.
La connectique de l’engin est assez sobre mais cela s’explique par les extensions possibles liées aux ports PCIe. On retrouve deux ports USB4 de seconde génération avec un débit de 80 Gbps et du DisplayPort. Un USB4 classique en 40 Gbps et toujours du DisplayPort, trois ports USB 3.2 Gen 2 Type-A plus classiques, un jack audio combo 3.5 mm et un unique port HDMI 2.1. Les parties réseau et vidéo étant complétées par les extensions PCIe.
Pas de prix, pas de date de commercialisation. Seule certitude, l’engin devrait être présenté dans 24H au Japon. Ce qui explique la présence des caractères japonais des images présentées dans ce billet.