Subsea Cable Investment Set To Double As Tech Giants Accelerate AI Buildout
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Baisse de prix. Le projecteur est à nouveau en promo depuis un stock Européen de Geekbuying. Il tombe désormais à 159€ : voir en fin de billet.
Billet d’origine : Si la fiche technique du Wanbo X5 est alléchante, il vaut mieux commencer par son défaut majeur. Sa principale limitation qui est liée à son marché principal. Wanbo est une marque de l’écosystème Xiaomi, qui développe au départ des produits à destination du large public Chinois.
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Et ce public se moque pas mal des contenus occidentaux en termes de films et de séries. Son gouvernement n’aime pas non plus trop les magasins d’applications comme Google ou autres. Ce qui fait que le Wanbo X1 a été pensé avant tout pour du contenu local. L’interface est bien gérée par un système Android 9.0 avec un accès au Google Store et qui sera traduit en plusieurs langues comme le français. Il ne sera donc pas réservé au public chinois… Mais les DRM embarqués limiteront sans doute le vidéoprojecteur à des versions basse définition des contenus « classiques » chez nous.
Les propositions de Netflix, Prime Vidéo ou Disney+ seront compatibles mais limitées en 480 ou 720p. D’où l’importance encore une fois des solutions externes comme les MiniPC, les TV-Box type Nvidia Shield ou plus simplement des appareils ultra portables comme les FireTV. Connectées à l’entrée HDMI de ce type de projecteur, ces solutions permettent d’outrepasser le problème de ces DRM et de consommer des contenus plus « locaux ». Au lieu de tout faire à moitié, le projecteur se concentre sur la qualité d’image. Les euros nécessaires pour obtenir les DRM ont été investis dans l’optique et la qualité globale du produit.
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Le tour du propriétaire de ce Wanbo X5 montre que l’engin est très intéressant pour projeter confortablement des contenus sans débourser des sommes folles. Proposé à 262€ en fin d’année dernière, le vidéoprojecteur a énormément d’atouts à commencer par une luminosité de 1100 Lumens ANSI. Soit plus du double de ce que proposent les vidéoprojecteurs les plus compacts de la marque comme le Wanbo T2 Max. Avec ce type de luminosité, on peut commencer à utiliser le projecteur dans une salle classique, sans compter sur la tombée de la nuit pour abaisser l’ambiance lumineuse. Il ne sera toujours pas possible d’afficher un film avec une grande baie vitrée ensoleillée qui inondera la pièce de lumière. Mais dans des conditions classiques d’illumination, on pourra passer quelques projections pour une réunion ou une série sans perdre trop de contraste. L’idéal restant toujours de mettre la pièce dans une luminosité faible pour profiter au mieux de l’image affichée.
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Pour le reste, le petit projecteur Wanbo X5 (26.5 cm de large pour 23.5 cm de profondeur et 11.9 cm d’épaisseur.) propose un excellent équipement. On retrouve pour commencer une optique lumineuse qui projettera en FullHD grâce à un système de wobulation classique. Il prendra en charge du HDR10. L’optique propose un réglage automatique de la mise au point et corrige également les angles de sorte que vous puissiez décentrer le Wanbo X5 du milieu de la pièce jusqu’à 30°. Un support intégré permet de le surélever jusqu’à 12° pour afficher l’image plus haut. Au final, l’image projetée s’affichera de 40″ à 1.3 m à 180″ à 6 mètres. Autant être franc, en général les plus grandes diagonales manquent de finesse de rendu et sont assez délavées. Comptez sur un bon 120″ confortable à 4 mètres mais pas plus. Le projecteur pourra se poser sur un support ou être fixé au plafond sans souci.
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A l’intérieur du Wanbo X5, un système de refroidissement discret permet de ne pas avoir à trop couvrir celui-ci par les enceintes intégrées. Deux enceintes de 5 watts sont embarquées même si en général ce type de matériel profite mieux d’une liaison Bluetooth pour une gestion sonore sur des enceintes plus performantes. Une prise jack 3.5 mm permettra par ailleurs de transférer le son à un équipement plus puissant ou à un casque audio.
Le reste de la connectique est classique : une entrée HDMI, deux ports USB 2.0 qui serviront à connecter un éventuel clavier ou souris ou à brancher une clé USB contenant vos photos de vacances. Un port AV Analogique au format jack est aussi présent, une solution pratique pour les vieux formats d’entrée comme le sont les anciens caméscopes. L’engin propose 16 Go de stockage interne qui serviront à stocker les applications installées. Il est piloté par un SoC Quadruple cœur Cortex-A53 associé à un chipset Mali-450 avec 1 Go de mémoire vive. La partie réseau est moderne avec un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0.
L’engin est livré avec une télécommande à et un panneau reprend l’intégralité des options disponibles directement sur le dessus de son châssis.
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Le Wanbo X5 est en promotion sur Geekbuying avec le code promo NNNBONPLANW4 à entrer dans votre panier de commande. Il passe alors à 159€ une fois le code appliqué. La livraison depuis la Pologne prend 7 à 10 jours. Les retours sur ce modèle sont excellents.
Wanbo X5 : un vidéoprojecteur FullHD lumineux à 159€ (🍮) © MiniMachines.net. 2025
Le 12 décembre 2015, les accords de Paris étaient signé par 195 pays. Leur but ? Limiter le réchauffement climatique à 2 °C. Le Journal du CNRS fait le point dix ans après : « les résultats se font attendre. De quoi interroger l’efficacité des COP, ces grand-messes climatiques, dont la trentième édition s’ouvre ce lundi au Brésil ».
Le bilan est loin d’être à la hauteur : « en 2024, la température moyenne à la surface de la Terre a franchi pour la première fois le seuil de + 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Si rien ne change, nous nous acheminons vers un réchauffement de la température planétaire de 3,1 °C à la fin du siècle ».
En janvier 2024, la NASA affirmait que 2023 était l’année « la plus chaude jamais enregistrée », tandis qu’en 2025 c’était l’Organisation météorologique mondiale (OMM) qui annonçait que 2024 était officiellement « l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec une température supérieure d’environ 1,55 °C aux valeurs préindustrielles ».

La température globale n’est pas le seul problème : « Les océans se réchauffent plus vite que prévu par les modèles. De même, la cryosphère (l’ensemble des masses de glace, de neige et de sols gelés) fond plus rapidement », explique Agathe Euzen, directrice adjointe de CNRS Écologie & Environnement.
Et encore, c’est « sans même parler du dépérissement de la forêt amazonienne ou de la mort des récifs coralliens d’eau chaude dont dépendent 1 milliard de personnes et un quart de la vie marine… », ajoute le Journal du CNRS.
Gerhard Krinner, chercheur à l’Institut des géosciences de l’environnement, voit le bon côté des choses : « le monde est incontestablement meilleur avec l’accord de Paris que sans ». « Avec l’accord, on est actuellement sur une trajectoire de + 3 °C en 2100. Sans, on serait à+ 4 ou à+ 5 °C », ajoute Jean-François Doussin, directeur adjoint de CNRS Terre & Univers.
En septembre, nous expliquions qu’EchoStar était sous la pression du régulateur américain (poussé par SpaceX et Donald Trump) sur l’utilisation, ou plutôt la non-utilisation de ces fréquences.
Deux contrats ont été signés pour se séparer de certaines bandes de fréquences : 23 milliards de dollars de fréquences pour AT&T puis 17 milliards de dollars avec SpaceX. Un joli pactole pour l’entreprise.

De 17 milliards, l’addition va passer à 19,6 milliards avec la vente de nouvelles fréquences EchoStar à SpaceX. Elles se trouvent dans la bande AWS-3, une liaison montante entre 1695 à 1710 MHz. Comme toujours, cette opération est soumise à l’accord des autorités compétentes.
« La combinaison de la liaison montante AWS-3, d’AWS-4 et du bloc H d’EchoStar avec les capacités de lancement de fusées et de fabrication de satellites de SpaceX accélère la mise en place d’offres direct-to-cell pour les consommateurs et les entreprises du monde entier, y compris nos clients Boost Mobile », affirme EchoStar.
Depuis cet été, l’action de l’entreprise américaine a augmenté de 145 % et plus de 260 % en six mois.
Le 12 décembre 2015, les accords de Paris étaient signé par 195 pays. Leur but ? Limiter le réchauffement climatique à 2 °C. Le Journal du CNRS fait le point dix ans après : « les résultats se font attendre. De quoi interroger l’efficacité des COP, ces grand-messes climatiques, dont la trentième édition s’ouvre ce lundi au Brésil ».
Le bilan est loin d’être à la hauteur : « en 2024, la température moyenne à la surface de la Terre a franchi pour la première fois le seuil de + 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Si rien ne change, nous nous acheminons vers un réchauffement de la température planétaire de 3,1 °C à la fin du siècle ».
En janvier 2024, la NASA affirmait que 2023 était l’année « la plus chaude jamais enregistrée », tandis qu’en 2025 c’était l’Organisation météorologique mondiale (OMM) qui annonçait que 2024 était officiellement « l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec une température supérieure d’environ 1,55 °C aux valeurs préindustrielles ».

La température globale n’est pas le seul problème : « Les océans se réchauffent plus vite que prévu par les modèles. De même, la cryosphère (l’ensemble des masses de glace, de neige et de sols gelés) fond plus rapidement », explique Agathe Euzen, directrice adjointe de CNRS Écologie & Environnement.
Et encore, c’est « sans même parler du dépérissement de la forêt amazonienne ou de la mort des récifs coralliens d’eau chaude dont dépendent 1 milliard de personnes et un quart de la vie marine… », ajoute le Journal du CNRS.
Gerhard Krinner, chercheur à l’Institut des géosciences de l’environnement, voit le bon côté des choses : « le monde est incontestablement meilleur avec l’accord de Paris que sans ». « Avec l’accord, on est actuellement sur une trajectoire de + 3 °C en 2100. Sans, on serait à+ 4 ou à+ 5 °C », ajoute Jean-François Doussin, directeur adjoint de CNRS Terre & Univers.
En septembre, nous expliquions qu’EchoStar était sous la pression du régulateur américain (poussé par SpaceX et Donald Trump) sur l’utilisation, ou plutôt la non-utilisation de ces fréquences.
Deux contrats ont été signés pour se séparer de certaines bandes de fréquences : 23 milliards de dollars de fréquences pour AT&T puis 17 milliards de dollars avec SpaceX. Un joli pactole pour l’entreprise.

De 17 milliards, l’addition va passer à 19,6 milliards avec la vente de nouvelles fréquences EchoStar à SpaceX. Elles se trouvent dans la bande AWS-3, une liaison montante entre 1695 à 1710 MHz. Comme toujours, cette opération est soumise à l’accord des autorités compétentes.
« La combinaison de la liaison montante AWS-3, d’AWS-4 et du bloc H d’EchoStar avec les capacités de lancement de fusées et de fabrication de satellites de SpaceX accélère la mise en place d’offres direct-to-cell pour les consommateurs et les entreprises du monde entier, y compris nos clients Boost Mobile », affirme EchoStar.
Depuis cet été, l’action de l’entreprise américaine a augmenté de 145 % et plus de 260 % en six mois.
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Cette année, Guillaume, un lecteur du site, m’a très gentiment envoyé les informations concernant ce Week End du 15 au 16 novembre pour le Capitole du Libre. Je me fais donc une joie de vous les relayer.
L’évènement aura lieu à Toulouse et il est organisé par l’association Toulibre. C’est l’ENSEEIHT qui accueille et soutien l’évènement que ce soit d’un point vue logistique et humain. Ses étudiants prêtant main forte aux différents intervenants, car il y a du pain sur la planche. L’édition 2025 du Capitole du Libre ce sont pas moins de cent conférences réparties sur le Week-end. Vingt ateliers seront également proposés pour couvrir au total une vaste étendue de sujets : développement web, C++, DevOps, création graphique libre, jeux libres, enjeux sociétaux autour du numérique. Le tout étant ouvert à tout le monde, totalement gratuit, mais nécessitant une inscription préalable pour des raisons logistiques.
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Guillaume me cite en exemple des conférences sur des sujets accessibles pour le grand public. Nicolas Vivant de la mairie d’Échirolles qui abordera par exemple leur transition vers du logiciel libre. Une table ronde sur la souveraineté numérique aura également lieu en fin de journée samedi. D’autres conférences seront plus pointues. On causera noyau Linux, cambouis technique et stockage distribué.
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L’idée générale est de parler à tout type de public. Du simple curieux aux professionnels aguerris, dans une ambiance parfois studieuse, parfois plus relâchée, mais toujours accueillante et ouverte.
Capitole du Libre 2024
De nombreux acteurs français du logiciel libre se réuniront dans le village associatif pour rencontrer le public. On peut compter parmi eux l’April, Debian France, FDN, Mageia, Proxmox, Haiku, Framasoft et bien d’autres. La liste complète des activités et conférences est disponible en suivant ce lien.
Vous retrouverez par ailleurs un espace d’entraide pour vous aider à installer une distribution Linux ainsi que des conseils pour utiliser des logiciels libres. Un espace qui pourrait avoir beaucoup de succès suite aux aventures Microsoftiennes avec la « fin » de Windows 10. Une LAN party permettra de jouer en réseau pour découvrir des jeux vidéo libres. Un atelier d’initiation au code sera proposé, assuré par l’EPITECH de Toulouse.
Une programmation pensée en amont pour plaire aux curieux, aux passionnés, aux débutants comme aux plus expérimentés. Pour découvrir l’ensemble du programme, cela se passe ici.
Capitole du Libre : les 15 et 16 novembre prochain, à l’INP-N7, au 2 rue Charles Camichel à Toulouse (31000).
Le site web : capitoledulibre.org
Capitole du Libre 2025 : réservez vos 15 et 16 novembre © MiniMachines.net. 2025
Un brouillon de la loi « omnibus numérique » qui doit être présentée en décembre prochain révèle que Bruxelles veut modifier en profondeur le RGPD pour aider l’industrie de l’IA à se développer en Europe. Le texte prévoit aussi d’alléger la gestion des bannières de cookies et d’imposer un mécanisme à la « do not track », avec la possibilité pour les médias de passer outre.
En fin de semaine dernière, plusieurs médias européens ont obtenu un brouillon de la loi « omnibus numérique » que prévoit de présenter la Commission européenne dans les prochaines semaines. Alors qu’elle présentait son texte comme une « simplification » des textes, l’analyse de ce document montre que le projet va beaucoup plus loin et fait dire au responsable de l’association noyb, Max Schrems, que « ces changements sont extrêmes et ont des répercussions considérables ».
Comme l’indique le média allemand Netzpolitik, la Commission a en fait séparé sa proposition en deux textes : l’un sur la « simplification » de différents textes sur le numérique déjà en application [PDF], l’autre est plus spécifiquement sur l’IA et affiche la volonté de « simplifier » l’AI act [PDF], alors que celui-ci commence tout juste à s’appliquer progressivement jusqu’à devenir pleinement effectif à partir du 2 aout 2027.
La refonte prévue par ce texte des lois protégeant les données au sein de l’Union européenne est clairement prévue pour laisser la voie libre aux entreprises d’IA générative dans le but affiché de les aider à rester compétitives sur la scène internationale. Elle pourrait permettre aussi à des entreprises comme Meta de lancer sur le marché européen des produits comme ses lunettes connectées boostées à l’IA avec un peu moins de risques de se faire attraper par la patrouille.
Dans une réaction publiée sur LinkedIn, le responsable de l’association noyb, Max Schrems, a publié le texte de ce brouillon accompagné des commentaires de noyb [PDF].
En question dans ces « simplifications » du RGPD, notamment, la volonté de prendre en compte l’entrainement des IA comme un « intérêt légitime ». Ainsi le texte affirme qu’ « une IA fiable est essentielle pour assurer la croissance économique et soutenir l’innovation avec des résultats bénéfiques pour la société ».
La Commission fait le constat que « le développement et l’utilisation de systèmes d’IA et des modèles sous-jacents, tels que les grands modèles de langage et les modèles de génération de vidéo, reposent sur des données, y compris des données à caractère personnel, à différentes étapes du cycle de vie de l’IA, telles que les phases d’entrainement, de test et de validation, et peuvent dans certains cas être conservées dans le système ou le modèle d’IA ». Elle en conclut que « le traitement des données à caractère personnel dans ce contexte peut donc être effectué à des fins d’intérêt légitime au sens de l’article 6 » du RGPD.
Sur ce sujet, noyb considère que la Commission s’engage dans une « pente glissante » : « si l’on estime qu’il existe un intérêt légitime à « scraper l’intégralité d’Internet » et toute autre donnée d’entraînement disponible, à quelque fin que ce soit, sans le consentement des utilisateurs, il n’y a guère d’autres traitements qui ne relèveraient pas d’un « intérêt légitime » », commente l’association.
« Celui qui a rédigé ce projet avait une vision étroite de la (prétendue) « course à l’IA » et a tout simplement « balayé » le RGPD de nombreuses façons qui porteront préjudice à des personnes dans des centaines d’autres domaines (minorités, suivi en ligne, personnes souffrant de problèmes de santé, etc.) », a réagi Max Schrems dans son post sur LinkedIn.
« Il ne restera plus rien de la protection des données, car l’IA est omniprésente », considère de la même façon Paul Nemitz, ancien directeur du département juridique de la Commission européenne et un des fondateurs du RGPD.
« Est-ce la fin de la protection des données et de la vie privée telles que nous les avons inscrites dans le traité de l’UE et la charte des droits fondamentaux ? », s’est interrogé un autre des artisans du règlement européen, l’ancien eurodéputé Jan Philipp Albrecht cité par Politico. « La Commission doit être pleinement consciente que cela porte gravement atteinte aux normes européennes », ajoute-t-il.
Le brouillon de la loi « omnibus numérique » prévoit aussi de simplifier l’utilisation des bandeaux de consentement aux cookies. Comme nous l’avions évoqué en septembre dernier, la Commission veut réduire l’affichage des bandeaux qui inondent le web. Elle envisage de mettre en place une automatisation de la réponse, à la manière d’un « do not track » très peu pris en compte actuellement, que l’utilisateur pourrait paramétrer soit dans son navigateur soit dans son système d’exploitation.
Les responsables des sites internet auraient l’obligation de prendre en compte ce mécanisme. Mais les rédacteurs y mettent une exception pour les sites de médias, comme le relève le site Heise. Ainsi, le texte indique que « compte tenu de l’importance du journalisme indépendant dans une société démocratique et afin de ne pas compromettre sa base économique, les fournisseurs de services de médias ne devraient pas être tenus de respecter les indications lisibles par machine relatives aux choix des personnes concernées ».
Cela permettrait aux médias de passer outre le consentement des utilisateurs et leur garantir la pérennité de leurs revenus provenant des publicités ciblées.
Un brouillon de la loi « omnibus numérique » qui doit être présentée en décembre prochain révèle que Bruxelles veut modifier en profondeur le RGPD pour aider l’industrie de l’IA à se développer en Europe. Le texte prévoit aussi d’alléger la gestion des bannières de cookies et d’imposer un mécanisme à la « do not track », avec la possibilité pour les médias de passer outre.
En fin de semaine dernière, plusieurs médias européens ont obtenu un brouillon de la loi « omnibus numérique » que prévoit de présenter la Commission européenne dans les prochaines semaines. Alors qu’elle présentait son texte comme une « simplification » des textes, l’analyse de ce document montre que le projet va beaucoup plus loin et fait dire au responsable de l’association noyb, Max Schrems, que « ces changements sont extrêmes et ont des répercussions considérables ».
Comme l’indique le média allemand Netzpolitik, la Commission a en fait séparé sa proposition en deux textes : l’un sur la « simplification » de différents textes sur le numérique déjà en application [PDF], l’autre est plus spécifiquement sur l’IA et affiche la volonté de « simplifier » l’AI act [PDF], alors que celui-ci commence tout juste à s’appliquer progressivement jusqu’à devenir pleinement effectif à partir du 2 aout 2027.
La refonte prévue par ce texte des lois protégeant les données au sein de l’Union européenne est clairement prévue pour laisser la voie libre aux entreprises d’IA générative dans le but affiché de les aider à rester compétitives sur la scène internationale. Elle pourrait permettre aussi à des entreprises comme Meta de lancer sur le marché européen des produits comme ses lunettes connectées boostées à l’IA avec un peu moins de risques de se faire attraper par la patrouille.
Dans une réaction publiée sur LinkedIn, le responsable de l’association noyb, Max Schrems, a publié le texte de ce brouillon accompagné des commentaires de noyb [PDF].
En question dans ces « simplifications » du RGPD, notamment, la volonté de prendre en compte l’entrainement des IA comme un « intérêt légitime ». Ainsi le texte affirme qu’ « une IA fiable est essentielle pour assurer la croissance économique et soutenir l’innovation avec des résultats bénéfiques pour la société ».
La Commission fait le constat que « le développement et l’utilisation de systèmes d’IA et des modèles sous-jacents, tels que les grands modèles de langage et les modèles de génération de vidéo, reposent sur des données, y compris des données à caractère personnel, à différentes étapes du cycle de vie de l’IA, telles que les phases d’entrainement, de test et de validation, et peuvent dans certains cas être conservées dans le système ou le modèle d’IA ». Elle en conclut que « le traitement des données à caractère personnel dans ce contexte peut donc être effectué à des fins d’intérêt légitime au sens de l’article 6 » du RGPD.
Sur ce sujet, noyb considère que la Commission s’engage dans une « pente glissante » : « si l’on estime qu’il existe un intérêt légitime à « scraper l’intégralité d’Internet » et toute autre donnée d’entraînement disponible, à quelque fin que ce soit, sans le consentement des utilisateurs, il n’y a guère d’autres traitements qui ne relèveraient pas d’un « intérêt légitime » », commente l’association.
« Celui qui a rédigé ce projet avait une vision étroite de la (prétendue) « course à l’IA » et a tout simplement « balayé » le RGPD de nombreuses façons qui porteront préjudice à des personnes dans des centaines d’autres domaines (minorités, suivi en ligne, personnes souffrant de problèmes de santé, etc.) », a réagi Max Schrems dans son post sur LinkedIn.
« Il ne restera plus rien de la protection des données, car l’IA est omniprésente », considère de la même façon Paul Nemitz, ancien directeur du département juridique de la Commission européenne et un des fondateurs du RGPD.
« Est-ce la fin de la protection des données et de la vie privée telles que nous les avons inscrites dans le traité de l’UE et la charte des droits fondamentaux ? », s’est interrogé un autre des artisans du règlement européen, l’ancien eurodéputé Jan Philipp Albrecht cité par Politico. « La Commission doit être pleinement consciente que cela porte gravement atteinte aux normes européennes », ajoute-t-il.
Le brouillon de la loi « omnibus numérique » prévoit aussi de simplifier l’utilisation des bandeaux de consentement aux cookies. Comme nous l’avions évoqué en septembre dernier, la Commission veut réduire l’affichage des bandeaux qui inondent le web. Elle envisage de mettre en place une automatisation de la réponse, à la manière d’un « do not track » très peu pris en compte actuellement, que l’utilisateur pourrait paramétrer soit dans son navigateur soit dans son système d’exploitation.
Les responsables des sites internet auraient l’obligation de prendre en compte ce mécanisme. Mais les rédacteurs y mettent une exception pour les sites de médias, comme le relève le site Heise. Ainsi, le texte indique que « compte tenu de l’importance du journalisme indépendant dans une société démocratique et afin de ne pas compromettre sa base économique, les fournisseurs de services de médias ne devraient pas être tenus de respecter les indications lisibles par machine relatives aux choix des personnes concernées ».
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Le match pour récupérer 700 MHz de fréquence dans les 6 GHz continue. D’un côté les opérateurs de téléphonie mobile qui veulent récupérer l’intégralité du spectre, de l’autre deux Alliances Wi-Fi qui veulent au moins que soit explorée la piste du partage des ressources. Dans deux jours, la Commission européenne doit prendre une décision importante.
Cela fait maintenant des années que se déroule une « lutte acharnée entre la communauté réseaux mobiles et Wi-Fi ». En cause le partage des ressources – le spectre radio – et plus précisément la partie haute des 6 GHz, des fréquences comprises entre 6 425 et 7 125 MHz. Cela représente 700 MHz tout de même, de quoi ouvrir en grand les appétits.