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Reçu aujourd’hui — 10 novembre 2025Actualités numériques

Subsea Cable Investment Set To Double As Tech Giants Accelerate AI Buildout

Par :msmash
10 novembre 2025 à 15:21
Investment in subsea cable projects is expected to reach around $13 billion between 2025 and 2027, almost twice the amount invested between 2022 and 2024, according to telecommunications data provider TeleGeography. Tech giants Meta, Google, Amazon and Microsoft now represent about 50% of the overall market, up from a negligible share a decade ago. The companies are expanding their subsea infrastructure to connect growing networks of data centers needed for AI development. Meta announced Project Waterworth in February, a 50,000-kilometer cable connecting five continents that will be the world's longest subsea cable project. Amazon announced its first wholly-owned subsea cable called Fastnet, connecting Maryland to Ireland. Google has invested in over 30 subsea cables. Over 95% of international data and voice call traffic travels through nearly a million miles of underwater cables.

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Samsung présentera de la LPDDR6 au CES 2026, elle ne va pas vous décoiffer

Le JEDEC (Joint Electron Device Engineering Council) a entériné la LPDDR6 en juillet dernier. Samsung se présentera au CES 2026 avec des puces capables d’atteindre la vitesse folle de 10,7 Gbit/s — un débit déjà à portée de ses modules LPDDR5X les plus véloces... [Tout lire]

Wanbo X5 : un vidéoprojecteur FullHD lumineux à 159€ (?)

10 novembre 2025 à 15:47

Baisse de prix. Le projecteur est à nouveau en promo depuis un stock Européen de Geekbuying. Il tombe désormais à 159€ : voir en fin de billet.

Billet d’origine : Si la fiche technique du Wanbo X5 est alléchante, il vaut mieux commencer par son défaut majeur. Sa principale limitation qui est liée à son marché principal. Wanbo est une marque de l’écosystème Xiaomi, qui développe au départ des produits à destination du large public Chinois.

Et ce public se moque pas mal des contenus occidentaux en termes de films et de séries. Son gouvernement n’aime pas non plus trop les magasins d’applications comme Google ou autres. Ce qui fait que le Wanbo X1 a été pensé avant tout pour du contenu local. L’interface est bien gérée par un système Android 9.0 avec un accès au Google Store et qui sera traduit en plusieurs langues comme le français. Il ne sera donc pas réservé au public chinois… Mais les DRM embarqués limiteront sans doute le vidéoprojecteur à des versions basse définition des contenus « classiques » chez nous.

Wanbo X5 : l’image avant tout

Les propositions de Netflix, Prime Vidéo ou Disney+ seront compatibles mais limitées en 480 ou 720p. D’où l’importance encore une fois des solutions externes comme les MiniPC, les TV-Box type Nvidia Shield ou plus simplement des appareils ultra portables comme les FireTV. Connectées à l’entrée HDMI de ce type de projecteur, ces solutions permettent d’outrepasser le problème de ces DRM et de consommer des contenus plus « locaux ». Au lieu de tout faire à moitié, le projecteur se concentre sur la qualité d’image. Les euros nécessaires pour obtenir les DRM ont été investis dans l’optique et la qualité globale du produit.

Le tour du propriétaire de ce Wanbo X5 montre que l’engin est très intéressant pour projeter confortablement des contenus sans débourser des sommes folles. Proposé à 262€ en fin d’année dernière, le vidéoprojecteur a énormément d’atouts à commencer par une luminosité de 1100 Lumens ANSI. Soit plus du double de ce que proposent les vidéoprojecteurs les plus compacts de la marque comme le Wanbo T2 Max. Avec ce type de luminosité, on peut commencer à utiliser le projecteur dans une salle classique, sans compter sur la tombée de la nuit pour abaisser l’ambiance lumineuse. Il ne sera toujours pas possible d’afficher un film avec une grande baie vitrée ensoleillée qui inondera la pièce de lumière. Mais dans des conditions classiques d’illumination, on pourra passer quelques projections pour une réunion ou une série sans perdre trop de contraste. L’idéal restant toujours de mettre la pièce dans une luminosité faible pour profiter au mieux de l’image affichée.

Pour le reste, le petit projecteur Wanbo X5 (26.5 cm de large pour 23.5 cm de profondeur et 11.9 cm d’épaisseur.) propose un excellent équipement. On retrouve pour commencer une optique lumineuse qui projettera en FullHD grâce à un système de wobulation classique. Il prendra en charge du HDR10. L’optique propose un réglage automatique de la mise au point et corrige également les angles de sorte que vous puissiez décentrer le Wanbo X5 du milieu de la pièce jusqu’à 30°. Un support intégré permet de le surélever jusqu’à 12° pour afficher l’image plus haut. Au final, l’image projetée s’affichera de 40″ à 1.3 m à 180″ à 6 mètres. Autant être franc, en général les plus grandes diagonales manquent de finesse de rendu et sont assez délavées. Comptez sur un bon 120″ confortable à 4 mètres mais pas plus. Le projecteur pourra se poser sur un support ou être fixé au plafond sans souci.

A l’intérieur du Wanbo X5, un système de refroidissement discret permet de ne pas avoir à trop couvrir celui-ci par les enceintes intégrées. Deux enceintes de 5 watts sont embarquées même si en général ce type de matériel profite mieux d’une liaison Bluetooth pour une gestion sonore sur des enceintes plus performantes. Une prise jack 3.5 mm permettra par ailleurs de transférer le son à un équipement plus puissant ou à un casque audio.

Le reste de la connectique est classique : une entrée HDMI, deux ports USB 2.0 qui serviront à connecter un éventuel clavier ou souris ou à brancher une clé USB contenant vos photos de vacances. Un port AV Analogique au format jack est aussi présent, une solution pratique pour les vieux formats d’entrée comme le sont les anciens caméscopes. L’engin propose  16 Go de stockage interne qui serviront à stocker les applications installées. Il est piloté par un SoC Quadruple cœur Cortex-A53 associé à un chipset Mali-450 avec 1 Go de mémoire vive. La partie réseau est moderne avec un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0.

L’engin est livré avec une télécommande à et un panneau reprend l’intégralité des options disponibles directement sur le dessus de son châssis.

Le Wanbo X5 est en promotion sur Geekbuying avec le code promo NNNBONPLANW4 à entrer dans votre panier de commande. Il passe alors à 159€ une fois le code appliqué. La livraison depuis la Pologne prend 7 à 10 jours. Les retours sur ce modèle sont excellents.

Voir l’offre sur Geekbuying

Wanbo X5 : un vidéoprojecteur FullHD lumineux à 159€ (🍮) © MiniMachines.net. 2025

☕️ Accord de Paris : 10 ans après, des « résultats mitigés »… mais sans ce serait pire

10 novembre 2025 à 15:02

Le 12 décembre 2015, les accords de Paris étaient signé par 195 pays. Leur but ? Limiter le réchauffement climatique à 2 °C. Le Journal du CNRS fait le point dix ans après : « les résultats se font attendre. De quoi interroger l’efficacité des COP, ces grand-messes climatiques, dont la trentième édition s’ouvre ce lundi au Brésil ».

Le bilan est loin d’être à la hauteur : « en 2024, la température moyenne à la surface de la Terre a franchi pour la première fois le seuil de + 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Si rien ne change, nous nous acheminons vers un réchauffement de la température planétaire de 3,1 °C à la fin du siècle ».

En janvier 2024, la NASA affirmait que 2023 était l’année « la plus chaude jamais enregistrée », tandis qu’en 2025 c’était l’Organisation météorologique mondiale (OMM) qui annonçait que 2024 était officiellement « l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec une température supérieure d’environ 1,55 °C aux valeurs préindustrielles ».

dessin satirique

La température globale n’est pas le seul problème : « Les océans se réchauffent plus vite que prévu par les modèles. De même, la cryosphère (l’ensemble des masses de glace, de neige et de sols gelés) fond plus rapidement », explique Agathe Euzen, directrice adjointe de CNRS Écologie & Environnement.

Et encore, c’est « sans même parler du dépérissement de la forêt amazonienne ou de la mort des récifs coralliens d’eau chaude dont dépendent 1 milliard de personnes et un quart de la vie marine… », ajoute le Journal du CNRS.

Gerhard Krinner, chercheur à l’Institut des géosciences de l’environnement, voit le bon côté des choses : « le monde est incontestablement meilleur avec l’accord de Paris que sans ». « Avec l’accord, on est actuellement sur une trajectoire de + 3 °C en 2100. Sans, on serait à+ 4 ou à+ 5 °C », ajoute Jean-François Doussin, directeur adjoint de CNRS Terre & Univers.

☕️ EchoStar vend pour 2,6 milliards de dollars de fréquences à SpaceX

10 novembre 2025 à 14:14

En septembre, nous expliquions qu’EchoStar était sous la pression du régulateur américain (poussé par SpaceX et Donald Trump) sur l’utilisation, ou plutôt la non-utilisation de ces fréquences.

Deux contrats ont été signés pour se séparer de certaines bandes de fréquences : 23 milliards de dollars de fréquences pour AT&T puis 17 milliards de dollars avec SpaceX. Un joli pactole pour l’entreprise.

De 17 milliards, l’addition va passer à 19,6 milliards avec la vente de nouvelles fréquences EchoStar à SpaceX. Elles se trouvent dans la bande AWS-3, une liaison montante entre 1695 à 1710 MHz. Comme toujours, cette opération est soumise à l’accord des autorités compétentes.

« La combinaison de la liaison montante AWS-3, d’AWS-4 et du bloc H d’EchoStar avec les capacités de lancement de fusées et de fabrication de satellites de SpaceX accélère la mise en place d’offres direct-to-cell pour les consommateurs et les entreprises du monde entier, y compris nos clients Boost Mobile », affirme EchoStar.

Depuis cet été, l’action de l’entreprise américaine a augmenté de 145 % et plus de 260 % en six mois.

☕️ Accord de Paris : 10 ans après, des « résultats mitigés »… mais sans ce serait pire

10 novembre 2025 à 15:02

Le 12 décembre 2015, les accords de Paris étaient signé par 195 pays. Leur but ? Limiter le réchauffement climatique à 2 °C. Le Journal du CNRS fait le point dix ans après : « les résultats se font attendre. De quoi interroger l’efficacité des COP, ces grand-messes climatiques, dont la trentième édition s’ouvre ce lundi au Brésil ».

Le bilan est loin d’être à la hauteur : « en 2024, la température moyenne à la surface de la Terre a franchi pour la première fois le seuil de + 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Si rien ne change, nous nous acheminons vers un réchauffement de la température planétaire de 3,1 °C à la fin du siècle ».

En janvier 2024, la NASA affirmait que 2023 était l’année « la plus chaude jamais enregistrée », tandis qu’en 2025 c’était l’Organisation météorologique mondiale (OMM) qui annonçait que 2024 était officiellement « l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec une température supérieure d’environ 1,55 °C aux valeurs préindustrielles ».

dessin satirique

La température globale n’est pas le seul problème : « Les océans se réchauffent plus vite que prévu par les modèles. De même, la cryosphère (l’ensemble des masses de glace, de neige et de sols gelés) fond plus rapidement », explique Agathe Euzen, directrice adjointe de CNRS Écologie & Environnement.

Et encore, c’est « sans même parler du dépérissement de la forêt amazonienne ou de la mort des récifs coralliens d’eau chaude dont dépendent 1 milliard de personnes et un quart de la vie marine… », ajoute le Journal du CNRS.

Gerhard Krinner, chercheur à l’Institut des géosciences de l’environnement, voit le bon côté des choses : « le monde est incontestablement meilleur avec l’accord de Paris que sans ». « Avec l’accord, on est actuellement sur une trajectoire de + 3 °C en 2100. Sans, on serait à+ 4 ou à+ 5 °C », ajoute Jean-François Doussin, directeur adjoint de CNRS Terre & Univers.

☕️ EchoStar vend pour 2,6 milliards de dollars de fréquences à SpaceX

10 novembre 2025 à 14:14

En septembre, nous expliquions qu’EchoStar était sous la pression du régulateur américain (poussé par SpaceX et Donald Trump) sur l’utilisation, ou plutôt la non-utilisation de ces fréquences.

Deux contrats ont été signés pour se séparer de certaines bandes de fréquences : 23 milliards de dollars de fréquences pour AT&T puis 17 milliards de dollars avec SpaceX. Un joli pactole pour l’entreprise.

De 17 milliards, l’addition va passer à 19,6 milliards avec la vente de nouvelles fréquences EchoStar à SpaceX. Elles se trouvent dans la bande AWS-3, une liaison montante entre 1695 à 1710 MHz. Comme toujours, cette opération est soumise à l’accord des autorités compétentes.

« La combinaison de la liaison montante AWS-3, d’AWS-4 et du bloc H d’EchoStar avec les capacités de lancement de fusées et de fabrication de satellites de SpaceX accélère la mise en place d’offres direct-to-cell pour les consommateurs et les entreprises du monde entier, y compris nos clients Boost Mobile », affirme EchoStar.

Depuis cet été, l’action de l’entreprise américaine a augmenté de 145 % et plus de 260 % en six mois.

Can openSUSE Tumbleweed Compete With CachyOS Performance?

10 novembre 2025 à 14:00
Last week when delivering some CachyOS benchmarks against Fedora 43 and Ubuntu 25.10 on the Framework Desktop with AMD Ryzen AI Max+, a few Phoronix readers wrote in with the question or belief that openSUSE Tumbleweed would better perform against CachyOS given the distribution's select x86_64-v3 packages and other advantages. As it's been a while since running any benchmarks of the rolling-release openSUSE Tumbleweed, here are those benchmarks now in the mix for seeing how the performance compares.

Microsoft Bets on Influencers To Close the Gap With ChatGPT

Par :msmash
10 novembre 2025 à 14:41
An anonymous reader shares a report: Microsoft, eager to boost downloads of its Copilot chatbot, has recruited some of the most popular influencers in America to push a message to young consumers that might be summed up as: Our AI assistant is as cool as ChatGPT. Microsoft could use the help. The company recently said its family of Copilot assistants attracts 150 million active users each month. But OpenAI's ChatGPT claims 800 million weekly active users, and Google's Gemini boasts 650 million a month. Microsoft has an edge with corporate customers, thanks to a long history of selling them software and cloud services. But it has struggled to crack the consumer market -- especially people under 30. "We're a challenger brand in this area, and we're kind of up and coming," Consumer Chief Marketing Officer Yusuf Mehdi said in an interview. Mehdi hopes to persuade key influencers to make Copilot their chatbot of choice and then use their popularity to market the assistant to their millions of followers. He says Microsoft is already getting more bang for the buck with influencers than with traditional media, but didn't provide any metrics. [...] Using non-techies as spokespeople is meant to reinforce Microsoft's campaign to sell its chatbot as a life coach for everyone. Or as Consumer AI chief Mustafa Suleyman wrote in a recent essay, an AI companion that "helps you think, plan and dream."

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Capitole du Libre 2025 : réservez vos 15 et 16 novembre

10 novembre 2025 à 14:49

Cette année, Guillaume, un lecteur du site, m’a très gentiment envoyé les informations concernant ce Week End du 15 au 16 novembre pour le Capitole du Libre. Je me fais donc une joie de vous les relayer.

L’évènement aura lieu à Toulouse et il est organisé par l’association Toulibre. C’est l’ENSEEIHT qui accueille et soutien l’évènement que ce soit d’un point vue logistique et humain. Ses étudiants prêtant main forte aux différents intervenants, car il y a du pain sur la planche. L’édition 2025 du Capitole du Libre ce sont pas moins de cent conférences réparties sur le Week-end. Vingt ateliers seront également proposés pour couvrir au total une vaste étendue de sujets : développement web, C++, DevOps, création graphique libre, jeux libres, enjeux sociétaux autour du numérique. Le tout étant ouvert à tout le monde, totalement gratuit, mais nécessitant une inscription préalable pour des raisons logistiques

Capitole du Libre : un évènement ouvert à toutes et à tous

Guillaume me cite en exemple des conférences sur des sujets accessibles pour le grand public. Nicolas Vivant de la mairie d’Échirolles qui abordera par exemple leur transition vers du logiciel libre. Une table ronde sur la souveraineté numérique aura également lieu en fin de journée samedi. D’autres conférences seront plus pointues. On causera noyau Linux, cambouis technique et stockage distribué.

L’idée générale est de parler à tout type de public. Du simple curieux aux professionnels aguerris, dans une ambiance parfois studieuse, parfois plus relâchée, mais toujours accueillante et ouverte.

Capitole du Libre 2024

Capitole du Libre 2024

De nombreux acteurs français du logiciel libre se réuniront dans le village associatif pour rencontrer le public. On peut compter parmi eux l’April, Debian France, FDN, Mageia, Proxmox, Haiku, Framasoft et bien d’autres. La liste complète des activités et conférences est disponible en suivant ce lien

Vous retrouverez par ailleurs un espace d’entraide pour vous aider à installer une distribution Linux ainsi que des conseils pour utiliser des logiciels libres. Un espace qui pourrait avoir beaucoup de succès suite aux aventures Microsoftiennes avec la « fin » de Windows 10. Une LAN party permettra de jouer en réseau pour découvrir des jeux vidéo libres. Un atelier d’initiation au code sera proposé, assuré par l’EPITECH de Toulouse. 

Une programmation pensée en amont pour plaire aux curieux, aux passionnés, aux débutants comme aux plus expérimentés. Pour découvrir l’ensemble du programme, cela se passe ici.

Capitole du Libre : les 15 et 16 novembre prochain, à l’INP-N7, au 2 rue Charles Camichel à Toulouse (31000).
Le site web : capitoledulibre.org

Capitole du Libre 2025 : réservez vos 15 et 16 novembre © MiniMachines.net. 2025

La Commission européenne prévoit d’affaiblir le RGPD au profit des entreprises d’IA

10 novembre 2025 à 13:15
RGP quoi ?
La Commission européenne prévoit d’affaiblir le RGPD au profit des entreprises d’IA

Un brouillon de la loi « omnibus numérique » qui doit être présentée en décembre prochain révèle que Bruxelles veut modifier en profondeur le RGPD pour aider l’industrie de l’IA à se développer en Europe. Le texte prévoit aussi d’alléger la gestion des bannières de cookies et d’imposer un mécanisme à la « do not track », avec la possibilité pour les médias de passer outre.

En fin de semaine dernière, plusieurs médias européens ont obtenu un brouillon de la loi « omnibus numérique » que prévoit de présenter la Commission européenne dans les prochaines semaines. Alors qu’elle présentait son texte comme une « simplification » des textes, l’analyse de ce document montre que le projet va beaucoup plus loin et fait dire au responsable de l’association noyb, Max Schrems, que « ces changements sont extrêmes et ont des répercussions considérables ».

Comme l’indique le média allemand Netzpolitik, la Commission a en fait séparé sa proposition en deux textes : l’un sur la « simplification » de différents textes sur le numérique déjà en application [PDF], l’autre est plus spécifiquement sur l’IA et affiche la volonté de « simplifier » l’AI act [PDF], alors que celui-ci commence tout juste à s’appliquer progressivement jusqu’à devenir pleinement effectif à partir du 2 aout 2027.

Une volonté de laisser tranquille l’industrie de l’IA en Europe

La refonte prévue par ce texte des lois protégeant les données au sein de l’Union européenne est clairement prévue pour laisser la voie libre aux entreprises d’IA générative dans le but affiché de les aider à rester compétitives sur la scène internationale. Elle pourrait permettre aussi à des entreprises comme Meta de lancer sur le marché européen des produits comme ses lunettes connectées boostées à l’IA avec un peu moins de risques de se faire attraper par la patrouille.

Dans une réaction publiée sur LinkedIn, le responsable de l’association noyb, Max Schrems, a publié le texte de ce brouillon accompagné des commentaires de noyb [PDF].

L’entrainement des IA comme un « intérêt légitime »

En question dans ces « simplifications » du RGPD, notamment, la volonté de prendre en compte l’entrainement des IA comme un « intérêt légitime ». Ainsi le texte affirme qu’ « une IA fiable est essentielle pour assurer la croissance économique et soutenir l’innovation avec des résultats bénéfiques pour la société ».

La Commission fait le constat que « le développement et l’utilisation de systèmes d’IA et des modèles sous-jacents, tels que les grands modèles de langage et les modèles de génération de vidéo, reposent sur des données, y compris des données à caractère personnel, à différentes étapes du cycle de vie de l’IA, telles que les phases d’entrainement, de test et de validation, et peuvent dans certains cas être conservées dans le système ou le modèle d’IA ». Elle en conclut que « le traitement des données à caractère personnel dans ce contexte peut donc être effectué à des fins d’intérêt légitime au sens de l’article 6 » du RGPD.

Des critiques des fondateurs du RGPD

Sur ce sujet, noyb considère que la Commission s’engage dans une « pente glissante » : « si l’on estime qu’il existe un intérêt légitime à « scraper l’intégralité d’Internet » et toute autre donnée d’entraînement disponible, à quelque fin que ce soit, sans le consentement des utilisateurs, il n’y a guère d’autres traitements qui ne relèveraient pas d’un « intérêt légitime » », commente l’association.

« Celui qui a rédigé ce projet avait une vision étroite de la (prétendue) « course à l’IA » et a tout simplement « balayé » le RGPD de nombreuses façons qui porteront préjudice à des personnes dans des centaines d’autres domaines (minorités, suivi en ligne, personnes souffrant de problèmes de santé, etc.) », a réagi Max Schrems dans son post sur LinkedIn.

« Il ne restera plus rien de la protection des données, car l’IA est omniprésente », considère de la même façon Paul Nemitz, ancien directeur du département juridique de la Commission européenne et un des fondateurs du RGPD.

« Est-ce la fin de la protection des données et de la vie privée telles que nous les avons inscrites dans le traité de l’UE et la charte des droits fondamentaux ? », s’est interrogé un autre des artisans du règlement européen, l’ancien eurodéputé Jan Philipp Albrecht cité par Politico. « La Commission doit être pleinement consciente que cela porte gravement atteinte aux normes européennes », ajoute-t-il.

Le respect d’un « do not track » obligatoire, sauf pour les médias

Le brouillon de la loi « omnibus numérique » prévoit aussi de simplifier l’utilisation des bandeaux de consentement aux cookies. Comme nous l’avions évoqué en septembre dernier, la Commission veut réduire l’affichage des bandeaux qui inondent le web. Elle envisage de mettre en place une automatisation de la réponse, à la manière d’un « do not track » très peu pris en compte actuellement, que l’utilisateur pourrait paramétrer soit dans son navigateur soit dans son système d’exploitation.

Les responsables des sites internet auraient l’obligation de prendre en compte ce mécanisme. Mais les rédacteurs y mettent une exception pour les sites de médias, comme le relève le site Heise. Ainsi, le texte indique que « compte tenu de l’importance du journalisme indépendant dans une société démocratique et afin de ne pas compromettre sa base économique, les fournisseurs de services de médias ne devraient pas être tenus de respecter les indications lisibles par machine relatives aux choix des personnes concernées ».

Cela permettrait aux médias de passer outre le consentement des utilisateurs et leur garantir la pérennité de leurs revenus provenant des publicités ciblées.

La Commission européenne prévoit d’affaiblir le RGPD au profit des entreprises d’IA

10 novembre 2025 à 13:15
RGP quoi ?
La Commission européenne prévoit d’affaiblir le RGPD au profit des entreprises d’IA

Un brouillon de la loi « omnibus numérique » qui doit être présentée en décembre prochain révèle que Bruxelles veut modifier en profondeur le RGPD pour aider l’industrie de l’IA à se développer en Europe. Le texte prévoit aussi d’alléger la gestion des bannières de cookies et d’imposer un mécanisme à la « do not track », avec la possibilité pour les médias de passer outre.

En fin de semaine dernière, plusieurs médias européens ont obtenu un brouillon de la loi « omnibus numérique » que prévoit de présenter la Commission européenne dans les prochaines semaines. Alors qu’elle présentait son texte comme une « simplification » des textes, l’analyse de ce document montre que le projet va beaucoup plus loin et fait dire au responsable de l’association noyb, Max Schrems, que « ces changements sont extrêmes et ont des répercussions considérables ».

Comme l’indique le média allemand Netzpolitik, la Commission a en fait séparé sa proposition en deux textes : l’un sur la « simplification » de différents textes sur le numérique déjà en application [PDF], l’autre est plus spécifiquement sur l’IA et affiche la volonté de « simplifier » l’AI act [PDF], alors que celui-ci commence tout juste à s’appliquer progressivement jusqu’à devenir pleinement effectif à partir du 2 aout 2027.

Une volonté de laisser tranquille l’industrie de l’IA en Europe

La refonte prévue par ce texte des lois protégeant les données au sein de l’Union européenne est clairement prévue pour laisser la voie libre aux entreprises d’IA générative dans le but affiché de les aider à rester compétitives sur la scène internationale. Elle pourrait permettre aussi à des entreprises comme Meta de lancer sur le marché européen des produits comme ses lunettes connectées boostées à l’IA avec un peu moins de risques de se faire attraper par la patrouille.

Dans une réaction publiée sur LinkedIn, le responsable de l’association noyb, Max Schrems, a publié le texte de ce brouillon accompagné des commentaires de noyb [PDF].

L’entrainement des IA comme un « intérêt légitime »

En question dans ces « simplifications » du RGPD, notamment, la volonté de prendre en compte l’entrainement des IA comme un « intérêt légitime ». Ainsi le texte affirme qu’ « une IA fiable est essentielle pour assurer la croissance économique et soutenir l’innovation avec des résultats bénéfiques pour la société ».

La Commission fait le constat que « le développement et l’utilisation de systèmes d’IA et des modèles sous-jacents, tels que les grands modèles de langage et les modèles de génération de vidéo, reposent sur des données, y compris des données à caractère personnel, à différentes étapes du cycle de vie de l’IA, telles que les phases d’entrainement, de test et de validation, et peuvent dans certains cas être conservées dans le système ou le modèle d’IA ». Elle en conclut que « le traitement des données à caractère personnel dans ce contexte peut donc être effectué à des fins d’intérêt légitime au sens de l’article 6 » du RGPD.

Des critiques des fondateurs du RGPD

Sur ce sujet, noyb considère que la Commission s’engage dans une « pente glissante » : « si l’on estime qu’il existe un intérêt légitime à « scraper l’intégralité d’Internet » et toute autre donnée d’entraînement disponible, à quelque fin que ce soit, sans le consentement des utilisateurs, il n’y a guère d’autres traitements qui ne relèveraient pas d’un « intérêt légitime » », commente l’association.

« Celui qui a rédigé ce projet avait une vision étroite de la (prétendue) « course à l’IA » et a tout simplement « balayé » le RGPD de nombreuses façons qui porteront préjudice à des personnes dans des centaines d’autres domaines (minorités, suivi en ligne, personnes souffrant de problèmes de santé, etc.) », a réagi Max Schrems dans son post sur LinkedIn.

« Il ne restera plus rien de la protection des données, car l’IA est omniprésente », considère de la même façon Paul Nemitz, ancien directeur du département juridique de la Commission européenne et un des fondateurs du RGPD.

« Est-ce la fin de la protection des données et de la vie privée telles que nous les avons inscrites dans le traité de l’UE et la charte des droits fondamentaux ? », s’est interrogé un autre des artisans du règlement européen, l’ancien eurodéputé Jan Philipp Albrecht cité par Politico. « La Commission doit être pleinement consciente que cela porte gravement atteinte aux normes européennes », ajoute-t-il.

Le respect d’un « do not track » obligatoire, sauf pour les médias

Le brouillon de la loi « omnibus numérique » prévoit aussi de simplifier l’utilisation des bandeaux de consentement aux cookies. Comme nous l’avions évoqué en septembre dernier, la Commission veut réduire l’affichage des bandeaux qui inondent le web. Elle envisage de mettre en place une automatisation de la réponse, à la manière d’un « do not track » très peu pris en compte actuellement, que l’utilisateur pourrait paramétrer soit dans son navigateur soit dans son système d’exploitation.

Les responsables des sites internet auraient l’obligation de prendre en compte ce mécanisme. Mais les rédacteurs y mettent une exception pour les sites de médias, comme le relève le site Heise. Ainsi, le texte indique que « compte tenu de l’importance du journalisme indépendant dans une société démocratique et afin de ne pas compromettre sa base économique, les fournisseurs de services de médias ne devraient pas être tenus de respecter les indications lisibles par machine relatives aux choix des personnes concernées ».

Cela permettrait aux médias de passer outre le consentement des utilisateurs et leur garantir la pérennité de leurs revenus provenant des publicités ciblées.

RTX 5070 Ti vs RX 9070 XT : le big test maintenant que les pilotes sont mûrs sur 50 jeux

Nous voici repartis dans un gros duel de concurrentes, la RTX 5070 Ti face à la RX 9070 XT. Plusieurs mois après leur lancement, on peut dire que les pilotes, comme les stocks, se sont normalisés, et que la guerre des prix entre enseignes fait jouer le tarif en faveur des clients. On connait les for...

Visa and Mastercard Near Deal With Merchants That Would Change Rewards Landscape

Par :msmash
10 novembre 2025 à 14:00
Visa and Mastercard are nearing a settlement with merchants that aims to end a 20-year-old legal dispute by lowering fees stores pay and giving them more power to reject certain credit cards, WSJ reports, citing people familiar with the matter. From the report: Under terms being discussed, Visa and Mastercard would lower credit-card interchange fees, which are often between 2% and 2.5%, by an average of around 0.1 percentage point over several years, the people said. They would also loosen rules that require merchants that accept one of a network's credit cards to accept all of them. A deal could be announced soon, the people said, and would require court approval to take effect. If an agreement is finalized, consumers could see big changes at the register. Merchants that accept one kind of Visa credit card wouldn't have to accept all Visa credit cards, for example. Under the current talks, credit-card acceptance would be divided into several categories including rewards credit cards, credit cards with no rewards programs, and commercial cards, the people familiar with the matter said. Some stores might turn away rewards cards, which charge them higher fees and in recent years have become very popular with consumers. But stores that reject those cards would face the risk of declining sales.

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Minisforum dégaine une mini-workstation Arm

Portraituré il y a six jours par plusieurs médias, le mini-PC MS-R1 de Minisforum se distingue par son processeur Arm ; lequel en fait, selon sa conceptrice, « la première mini-workstation Arm au monde avec démarrage UEFI ». Initialement repéré par PC Watch avec une disponibilité supposée limitée à la Chine, le système s’affranchit finalement des frontières... [Tout lire]

PCSpecialist dévoile déjà ses deals pour le Black Friday

10 novembre 2025 à 12:12

Impatient, PCSpecialist nous dévoile déjà ses deals pour le Black Friday ! Une page dédiée à l'ensemble des offres se trouve ici, toutefois nous allons nous attarder sur quelques configurations intéressantes. PCSpecialist Vortex Gaming PC Équipé d'un processeur AMD Ryzen 7 9800X3D et d'une carte graphique NVIDIA RTX 5070 Ti de 16 Go. Le PC gaming Vortex Black Friday est une machine puissante axée sur les performances, dotée de tout ce dont vous avez besoin pour faire tourner les derniers jeux avec les paramètres maximaux. Disponible jusqu'à épuisement des stocks au prix de 2089 euros TTC https://www.pcspecialist.co.uk/computers-for-next-day-delivery/1990/. […]

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Le Ryzen 5 9500F, digne successeur du Ryzen 5 7500F ? Ça n'en prend pas le chemin d'après ce test...

Aux débuts de l'AM5, le Ryzen 5 7500F était arrivé comme un sauveur des petits budgets. Proposé initialement aux alentours de 200 € en France, on trouvait alors les Ryzen 5 7600 et 7600X aux environs de 250 € et cette différence de 50 € lui permettait de convaincre. Le Ryzen 5 9500F bénéficie de son...

What's the Best Ways for Humans to Explore Space?

10 novembre 2025 à 12:34
Should we leave space exploration to robots — or prioritize human spaceflight, making us a multiplanetary species? Harvard professor Robin Wordsworth, who's researched the evolution and habitability of terrestrial-type planets, shares his thoughts: In space, as on Earth, industrial structures degrade with time, and a truly sustainable life support system must have the capability to rebuild and recycle them. We've only partially solved this problem on Earth, which is why industrial civilization is currently causing serious environmental damage. There are no inherent physical limitations to life in the solar system beyond Earth — both elemental building blocks and energy from the sun are abundant — but technological society, which developed as an outgrowth of the biosphere, cannot yet exist independently of it. The challenge of building and maintaining robust life-support systems for humans beyond Earth is a key reason why a machine-dominated approach to space exploration is so appealing... However, it's notable that machines in space have not yet accomplished a basic task that biology performs continuously on Earth: acquiring raw materials and utilizing them for self-repair and growth. To many, this critical distinction is what separates living from non-living systems... The most advanced designs for self-assembling robots today begin with small subcomponents that must be manufactured separately beforehand. Overall, industrial technology remains Earth-centric in many important ways. Supply chains for electronic components are long and complex, and many raw materials are hard to source off-world... If we view the future expansion of life into space in a similar way as the emergence of complex life on land in the Paleozoic era, we can predict that new forms will emerge, shaped by their changed environment, while many historical characteristics will be preserved. For machine technology in the near term, evolution in a more life-like direction seems likely, with greater focus on regenerative parts and recycling, as well as increasingly sophisticated self-assembly capabilities. The inherent cost of transporting material out of Earth's gravity well will provide a particularly strong incentive for this to happen. If building space habitats is hard and machine technology is gradually developing more life-like capabilities, does this mean we humans might as well remain Earth-bound forever? This feels hard to accept because exploration is an intrinsic part of the human spirit... To me, the eventual extension of the entire biosphere beyond Earth, rather than either just robots or humans surrounded by mechanical life-support systems, seems like the most interesting and inspiring future possibility. Initially, this could take the form of enclosed habitats capable of supporting closed-loop ecosystems, on the moon, Mars or water-rich asteroids, in the mold of Biosphere 2. Habitats would be manufactured industrially or grown organically from locally available materials. Over time, technological advances and adaptation, whether natural or guided, would allow the spread of life to an increasingly wide range of locations in the solar system. The article ponders the benefits (and the history) of both approaches — with some fasincating insights along the way. "If genuine alien life is out there somewhere, we'll have a much better chance of comprehending it once we have direct experience of sustaining life beyond our home planet."

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Wi-Fi vs 5G et 6G : la Wi-Fi Alliance fait part de ses « profondes inquiétudes » sur les 6 GHz

10 novembre 2025 à 11:48
C’est la guerre mon général !
Wi-Fi vs 5G et 6G : la Wi-Fi Alliance fait part de ses « profondes inquiétudes » sur les 6 GHz

Le match pour récupérer 700 MHz de fréquence dans les 6 GHz continue. D’un côté les opérateurs de téléphonie mobile qui veulent récupérer l’intégralité du spectre, de l’autre deux Alliances Wi-Fi qui veulent au moins que soit explorée la piste du partage des ressources. Dans deux jours, la Commission européenne doit prendre une décision importante.

Cela fait maintenant des années que se déroule une « lutte acharnée entre la communauté réseaux mobiles et Wi-Fi ». En cause le partage des ressources – le spectre radio – et plus précisément la partie haute des 6 GHz, des fréquences comprises entre 6 425 et 7 125 MHz. Cela représente 700 MHz tout de même, de quoi ouvrir en grand les appétits.


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