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Reçu aujourd’hui — 22 octobre 2025De tout et de rien

La sûreté-criticité est une discipline qui vise à prévenir les accidents de #criticité lors de la manipulation ou du transport de matières fissiles.

EDP Sciences @edpsciences.bsky.social posted:
La sûreté-criticité est une discipline qui vise à prévenir les accidents de #criticité lors de la manipulation ou du transport de matières fissiles.
Entre physique #nucléaire, ingénierie et #sûreté, ce livre est le premier en français qui en offre un éclairage exhaustif.
Plus d'info: bit.ly/4mnDFJO

Pastor who raged about kids seeing Pride flags arrested for child abuse - LGBTQ Nation

22 octobre 2025 à 06:09
Il y a une *foutue* quantité d'homophobes qui se trouvent en fait être des pédophiles. Je vois passer ce genre de news pratiquement une fois par semaine en ce moment.
Pourquoi ? Je sais pas, ils essaient de détourner l'attention et d'utiliser la lutte "anti-woke" pour se présenter en étalon de la moralité ?
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“L’empreinte matérielle” : L’indicateur qui prend les bananes pour de l’uranium

22 octobre 2025 à 05:22

Après la longue interview que nous a accordée Hannah Ritchie, pour le lancement en France de son livre Première génération, nous publions notre traduction de son dernier article, sorti hier sur le site Our world in data.
(Titre original : « L’utilisation des ressources compte, mais l’empreinte matérielle est une mauvaise méthode pour la mesurer »)

Additionner le poids de matériaux très différents ne nous informe pas sur leur rareté, leurs impacts environnementaux ou socio-économiques.

Qu’ont en commun une tonne de pommes de terre, de gravier, de charbon et de cuivre ? Pas grand-chose, si ce n’est qu’ils pèsent tous le même poids et qu’ils sont considérés de manière identique par un indicateur appelé « empreinte matérielle ».

Cette empreinte matérielle additionne le poids de toutes les ressources utilisées par une économie. Ainsi, si l’empreinte matérielle d’un pays est de 60 millions de tonnes, cela signifie qu’il extrait 60 millions de tonnes de « matières » par an. Cela inclut à la fois les ressources non renouvelables comme les métaux et les combustibles fossiles, et les ressources « renouvelables » comme les cultures et le bois. La rareté ou l’impact environnemental des différentes ressources n’est pas prise en compte, de sorte que chaque kilogramme de l’une est considéré comme aussi important que chacun d’une autre.

Certains lecteurs ne connaissent peut-être pas cet indicateur, mais il gagne en popularité dans les débats environnementaux et les politiques internationales. Il figure parmi les outils clés des Objectifs de développement durable des Nations Unies, ce qui explique pourquoi nous présentons des graphiques à ce sujet. Il est mesuré par habitant et illustré dans le graphique ci-dessous. Il est également utilisé dans l’indice des pressions planétaires du Programme des Nations Unies pour le développement, et de nombreux rapports de l’OCDE, des agences européennes et d’autres organisations s’y réfèrent.

Cependant, pour les raisons que je développerai dans cet article, je considère que cet indicateur est peu pertinent pour évaluer la durabilité de l’utilisation des ressources ou ses impacts environnementaux. Loin de nous aider à relever nos plus grands défis environnementaux et liés aux ressources, il risque au contraire d’en brouiller notre compréhension et de détourner notre attention des enjeux les plus urgents.

L’utilisation des ressources importe — mais l’empreinte matérielle n’explique pas pourquoi

Il y a au moins trois raisons pour lesquelles nous devrions mesurer et surveiller notre utilisation des ressources :

1. Pour savoir si nous risquons d’épuiser une ressource particulière.

Si nous risquons d’épuiser les réserves mondiales de cuivre, de cobalt ou de lithium, il est crucial de le savoir. Pour cela, nous devons connaître la quantité de chaque matériau spécifique que nous utilisons et ce qu’il reste en réserve. Cela signifie suivre la consommation annuelle de cuivre, de cobalt ou de lithium, ainsi que l’état des stocks mondiaux. Ces informations existent et sont publiées par des organisations comme l’US Geological Survey ou le British Geological Survey, et nous en présentons une grande partie sur notre site, Our World in Data. Il en va de même pour les écosystèmes naturels ou les populations que nous exploitons. Par exemple, si nous nous préoccupons de l’épuisement du thon rouge de l’Atlantique, il faut examiner combien nous en pêchons, combien il en reste et à quelle vitesse ces populations se régénèrent. Notre équipe fournit également des données sur la pêche et l’épuisement d’espèces spécifiques. Regrouper le poids du thon avec celui du bois, du charbon ou du gravier dans un seul indicateur ne permet pas de comprendre la rareté de chacun de ces éléments.


2. Pour évaluer l’impact environnemental de l’extraction et de la consommation des ressources.

L’exploitation minière consomme des terres, bouleverse les paysages et peut engendrer de la pollution. L’utilisation des combustibles fossiles produit des émissions de carbone et de la pollution atmosphérique. La production de bœuf contribue à la déforestation et à la perte de biodiversité. Ces impacts sont cruciaux à surveiller (nous en traitons la plupart, voire tous, sur Our World in Data). Cependant, l’empreinte matérielle nous renseigne peu sur ces effets environnementaux. Produire une tonne de gravier n’a pas le même impact qu’une tonne d’uranium ou de porc.

3. Pour mesurer les conséquences socio-économiques de l’extraction et de la consommation des ressources.

L’exploitation minière peut être liée à des conditions de travail dangereuses et certaines chaînes d’approvisionnement maltraitent les travailleurs. Cependant, l’empreinte matérielle ne nous aide ni à repérer ni à améliorer ces situations. Par exemple, l’extraction du cobalt et de l’or est souvent associée à des conditions de travail déplorables dans des pays comme la République démocratique du Congo, mais l’empreinte matérielle ne le reflète pas. En réalité, ces minéraux précieux sont extraits en quantités relativement faibles, si bien qu’ils pèsent à peine dans l’empreinte matérielle d’une économie entière. De même, certaines des pratiques d’exploitation les mieux documentées concernent les chaînes d’approvisionnement textiles. Pourtant, en termes d’empreinte matérielle, les vêtements ont une « intensité matérielle » très faible, ce qui, selon cet indicateur, pourrait faire passer leur achat pour une dépense plus « responsable ».

L’utilisation des ressources est cruciale pour ces raisons, mais l’empreinte matérielle, au mieux, les reflète imparfaitement et, au pire, en dissimule les impacts les plus graves.

La majorité de l’empreinte matérielle de l’Union européenne provient des minéraux non métalliques et de la biomasse.

Le graphique ci-dessous détaille cette répartition : plus de 70 % se compose de biomasse (nourriture et bois pour l’industrie et la construction) et de minéraux non métalliques (essentiellement pour la construction et les infrastructures). Cette prédominance devrait immédiatement alerter.

Une tonne de gravier n’a pas le même impact environnemental qu’une tonne d’uranium ou de porc. La biomasse, si elle est gérée durablement, est renouvelable. Les pommes de terre, tomates ou blé cultivés aujourd’hui peuvent être replantés l’année prochaine. Sur le long terme, la variation nette de la biomasse produite est souvent nulle, contrairement aux ressources non renouvelables qui s’épuisent. Comparer leur poids à celui des combustibles fossiles ou des minéraux non renouvelables n’a pas beaucoup de sens.

Les minéraux non métalliques, comme le gravier, qui dominent l’empreinte matérielle de l’Europe, ne sont pas sans impact environnemental. L’extraction de matériaux tels que le sable peut dégrader les écosystèmes, perturber les lits des rivières et compromettre les défenses naturelles contre les inondations. Leur impact reste toutefois bien moindre que celui des autres catégories. Selon l’Agence européenne pour l’environnement : « Les minéraux non métalliques constituent une large part de l’empreinte matérielle totale, mais leur impact environnemental et climatique est inférieur à celui des métaux et des combustibles fossiles, car ils sont principalement composés de matériaux inertes comme le gravier ou le calcaire. »

Si une empreinte matérielle élevée est jugée problématique, la logique voudrait de réduire l’usage de sable, gravier, bois et calcaire. Cela aurait pourtant un impact limité sur les contraintes de ressources et les effets environnementaux et sociaux les plus importants, comparé à la réduction des combustibles fossiles et de certains minerais métalliques, bien que ces derniers soient extraits en moindre quantité.

Le logement et l’alimentation génèrent la majeure partie de l’empreinte matérielle de l’UE

Étant donné que les minéraux non métalliques et la biomasse prédominent dans cette empreinte, il est logique que le logement et l’alimentation aient finalement l’impact le plus significatif.

Le graphique ci-dessus illustre cette répartition : le logement représente 52 % de l’empreinte matérielle totale, et l’alimentation 19 %. Ensemble, ces deux secteurs constituent près des trois quarts de l’empreinte matérielle. La majorité provient des minéraux non métalliques, comme le gravier et le sable, et principalement des cultures destinées à l’alimentation. En comparaison, les biens souvent jugés « non essentiels », tels que les voitures, les objets ménagers et les vêtements, ont une contribution marginale.

Il est intéressant de lire l’analyse de l’Agence européenne pour l’environnement sur les implications politiques de cette répartition. Concernant le logement, elle affirme : « L’empreinte matérielle élevée du secteur rend impossible toute réduction notable sans transformer notre manière de construire. Pourtant, limiter l’extraction des minéraux non métalliques présente un intérêt environnemental limité. » En conséquence, réduire fortement notre empreinte matérielle exige de repenser les matériaux de construction ou la taille des logements, mais les bénéfices environnementaux restent faibles. Encore une fois, cela soulève la question suivante : pourquoi en faire le point central de l’action s’il y a si peu d’avantages ?

Pour l’alimentation, les implications politiques restent également vagues : « Le potentiel de réduction significative de l’empreinte matérielle du secteur alimentaire est limité, car il repose sur des produits essentiels aux sociétés. Toutefois, modifier les régimes alimentaires et mieux gérer les déchets alimentaires peuvent contribuer à la réduire. »

Nous avons besoin de nourriture pour manger, donc en limiter substantiellement la production est difficile. Deux solutions évidentes émergent : diminuer les déchets alimentaires et adopter des régimes plus végétariens, moins intensifs en ressources, car ils évitent la production d’aliments pour animaux. Ces recommandations, solidement étayées, ont été largement abordées dans mes écrits précédents.

Ce qui est crucial ici est que nombreuses raisons justifient déjà ces changements : l’alimentation contribue pour un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre, occupe la moitié des terres habitables, entraîne une consommation massive d’eau, pollue les ressources hydriques, accélère la perte de biodiversité et provoque la déforestation. En outre, plus de 70 milliards d’animaux terrestres sont élevés et abattus annuellement pour l’alimentation. Adopter des régimes plus végétariens et réduire les déchets alimentaires atténuerait ces impacts.

Parmi tous les arguments en faveur de ce changement, l’empreinte matérielle est le moins convaincant. En termes de durabilité, il est difficile de justifier pourquoi le poids du blé, du maïs ou des lentilles cultivés devrait m’inquiéter davantage que la destruction des écosystèmes, l’abattage des forêts, l’élevage d’animaux dans des conditions cruelles ou la pollution des rivières. 

Les biens de « luxe », souvent associés à la surconsommation, affichent généralement une empreinte matérielle relativement faible.

Une justification courante de la mesure des empreintes matérielles est que beaucoup d’entre nous surconsomment et doivent réduire cette consommation. À mon niveau personnel, je suis également très consciente de ma consommation. Je réfléchis soigneusement à ce que j’achète et à son impact. Je porte encore des vêtements qui datent de nombreuses années, et je garde mon téléphone portable aussi longtemps que possible.

Lorsque j’en parle à d’autres, ils mentionnent souvent les mêmes articles et industries : la technologie grand public et la « fast fashion » dominent l’attention.

Étonnamment, examiner l’empreinte matérielle n’incite pas à réfléchir minutieusement sur ces achats. Le graphique ci-dessous présente la répartition de la consommation matérielle de l’UE par produit final. Et ces biens de consommation ne représentent qu’une infime partie de l’empreinte totale.

Les textiles et vêtements, incluant les chaussures et les autres types de textiles, constituent seulement 1 % de l’empreinte matérielle totale. Les ordinateurs et l’électronique grand public en représentent 0,8 %, et les produits en caoutchouc et plastique, à peine 0,2 %. Réduire drastiquement l’usage des biens associés à la surconsommation modifierait marginalement l’empreinte matérielle. Je constate que la plupart des gens l’ignorent.

L’empreinte matérielle conduit à édicter des recommandations politiques contre-intuitives que de nombreux écologistes rejetteraient catégoriquement. L’Agence européenne pour l’environnement déclare : « Les services consomment le moins de ressources par euro dépensé, suivis des vêtements et des biens ménagers. Ainsi, les habitudes de consommation influencent directement l’empreinte matérielle de l’UE, et promouvoir des dépenses moins intensives en ressources constitue un moyen de la réduire. »

Dépenser davantage dans les services plutôt que dans des biens physiques est logique pour réduire l’empreinte matérielle. Cependant, les vêtements et les biens ménagers ayant aussi une faible intensité en ressources, augmenter les dépenses en vêtements, télévisions, téléphones ou autres produits similaires pourrait paradoxalement également diminuer cette empreinte.

Conseiller de « dépenser davantage en vêtements et iPhones » pour réduire son empreinte environnementale est une idée que je n’ai jamais entendue, et que je ne recommanderais pas. Pourtant, c’est ce que sous-entend l’Agence européenne pour l’environnement en proposant de « promouvoir des dépenses moins intensives en ressources ». Cette conclusion découle directement des données de l’empreinte matérielle.

La durabilité ne se résume pas aux empreintes carbone : nous devons analyser bien d’autres impacts environnementaux

L’une des motivations initiales pour mesurer les empreintes matérielles était d’élargir la notion de durabilité au-delà de la simple question des émissions de CO2. Une préoccupation que je partage. Mon livre traite d’ailleurs de sept problèmes environnementaux distincts, dont le changement climatique n’est qu’un élément parmi d’autres. Toutefois, additionner le poids des différentes ressources que nous utilisons n’est pas la meilleure approche pour appréhender ces enjeux.

J’ai consacré de nombreux articles à la mesure de la durabilité sous ses multiples facettes, bien au-delà des seules émissions de carbone. Chez Our World in Data, nous avons délibérément conçu une section environnementale très complète (voir la liste des thèmes ci-dessous). Nous y abordons l’usage des terres et de l’eau, l’eutrophisation, la déforestation, la surutilisation des engrais, l’érosion de la biodiversité, le gaspillage alimentaire, et bien d’autres questions encore.

L’utilisation des ressources est une question cruciale, et nous devons surveiller attentivement des problèmes comme le risque d’épuisement de certains matériaux ou les impacts miniers et socio-économiques liés à leur extraction. Nous disposons de nombreux leviers pour rendre nos économies plus sobres en matière et passer d’un modèle d’extraction linéaire à une approche plus circulaire, fondée sur la réutilisation. J’ai déjà évoqué cette opportunité dans le contexte de la transition des énergies fossiles vers les énergies bas carbone. Toutefois, additionner le poids de matériaux très différents ne nous renseigne ni sur leur rareté, ni sur leurs impacts environnementaux ou socio-économiques.

De nombreux indicateurs permettent de mieux saisir ces impacts négatifs. Si nous craignons une pénurie de cuivre, suivons les volumes consommés et les réserves disponibles. Si ce sont les conséquences environnementales et sociales de l’exploitation minière qui nous préoccupent — consommation d’eau, pollution, exploitation dans les chaînes d’approvisionnement —, mesurons-les directement. Or, l’empreinte matérielle peut justement masquer ces problèmes, car les minerais métalliques et les combustibles fossiles ne représentent qu’une faible part du total dans des régions comme l’UE.

Malgré ses nombreuses limites, l’empreinte matérielle repose sur des données individuelles très utiles. Pour la calculer, les chercheurs recensent les tonnes de cuivre, d’or, de cobalt, de gravier, de bois ou de thon de l’Atlantique extraites ou prélevées. Ces données brutes sont précieuses et permettraient de cibler des défis spécifiques. Le problème surgit lors de leur agrégation en un chiffre unique.

Comparer les quantités de ressources dans un cadre commun peut s’avérer instructif. Connaître les besoins miniers des différentes sources d’énergie aide à mieux saisir les implications de la transition énergétique. De même pour les cultures nécessaires à différents régimes alimentaires (alimentation animale incluse). Savoir combien d’uranium le monde consomme annuellement est utile. En revanche, créer un indicateur traitant l’uranium comme les bananes ne l’est pas.

Remerciements

Merci à Max Roser et Edouard Mathieu pour leurs précieux commentaires et suggestions sur cet article et ses visualisations.

Hannah Ritchie (2025) – « Resource use matters, but material footprints are a poor way to measure it » est publié sur OurWorld Data.org.

L’article “L’empreinte matérielle” : L’indicateur qui prend les bananes pour de l’uranium est apparu en premier sur Les Électrons Libres.

Reçu hier — 21 octobre 2025De tout et de rien

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#3 middlewares/BasicAuthMiddleware.php(13): RssBridge->{closure}()
#4 lib/RssBridge.php(37): CacheMiddleware->__invoke()
#5 middlewares/CacheMiddleware.php(44): RssBridge->{closure}()
#6 lib/RssBridge.php(37): ExceptionMiddleware->__invoke()
#7 middlewares/ExceptionMiddleware.php(17): RssBridge->{closure}()
#8 lib/RssBridge.php(37): SecurityMiddleware->__invoke()
#9 middlewares/SecurityMiddleware.php(19): RssBridge->{closure}()
#10 lib/RssBridge.php(37): MaintenanceMiddleware->__invoke()
#11 middlewares/MaintenanceMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
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#13 middlewares/TokenAuthenticationMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#14 lib/RssBridge.php(34): DisplayAction->__invoke()
#15 actions/DisplayAction.php(54): DisplayAction->createResponse()
#16 actions/DisplayAction.php(89): BlueskyBridge->collectData()
#17 bridges/BlueskyBridge.php(163): BlueskyBridge->getProfile()
#18 bridges/BlueskyBridge.php(606): getContents()
#19 lib/contents.php(79): CurlHttpClient->request()
#20 lib/http.php(182)

Context

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Version: 2025-08-05 (git.master.ca8a17c)
OS: Linux
PHP: 8.2.29

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Windows 11 : Microsoft colmate en catastrophe des problèmes liés aux correctifs d’octobre - Next

21 octobre 2025 à 14:50
De plus en plus de problème avec les mises à jour Windows 11.
Peut-être la conséquence de tout faire avec de l'IA ?
<mode chieur>En tous cas, je suis bien content d'être sous Linux. C'est d'une stabilité remarquable. </mode chieur>
(Permalink)

On parle d'un réacteur dont les seuls usages sont la recherche et la médecine dans un pays très hostile au nucléaire. Et plus précisément, on parle de...

Tristan K. @tristankamin.bsky.social posted:
On parle d'un réacteur dont les seuls usages sont la recherche et la médecine dans un pays très hostile au nucléaire. Et plus précisément, on parle de recycler les matières nucléaires qui en sont issues et de conditionner correctement les déchets.

actu.fr/normandie/ch...

Orano la Hague : un nouveau convoi nucléaire débarque à Cherbourg, cette fois en provenance d’Australie
(actu.fr) Le Pacific Grebe vient de faire escale, mardi 21 octobre 2025, au port de Cherbourg. À son bord du combustible nucléaire usé en provenance d’un centre de recherche australien.

L’effet Barnum, ou comment les charlatans font leur cirque

21 octobre 2025 à 02:42

Si vous lisez cet article, c’est sans doute que vous êtes quelqu’un de curieux, doté d’un esprit ouvert. Vous aimez apprendre, découvrir ce qui se cache derrière les apparences, mais vous ne supportez pas qu’on cherche à vous tromper. Vous vous reconnaissez dans ce portrait ? Normal, il marche sur 99 % d’entre nous.

Ce n’est pas de la voyance, c’est l’effet Barnum, un biais cognitif qui nous pousse à croire qu’une description vague et flatteuse a été écrite spécialement pour nous. C’est l’arme favorite des charlatans pour abuser de notre crédulité et nous soutirer de l’argent. Et elle s’avère redoutablement efficace.

Le marché florissant de la crédulité

Les chiffres donnent le vertige. Près de trois millions de Français consultent chaque année un voyant, un médium ou un astrologue. On estime qu’il y aurait près de 100 000 praticiens en activité dans le pays. Le secteur ne connaît pas la crise. La voyance par téléphone aurait même progressé de 5 % en 2023, malgré l’encadrement de plus en plus strict de la DGCCRF, qui a relevé des irrégularités dans 62 % des établissements contrôlés. Les sanctions peuvent pourtant atteindre 300 000 € pour un particulier ou 1,5 million d’euros pour une entreprise.

Bref, la voyance est tout sauf une activité marginale. C’est une industrie de plusieurs centaines de millions d’euros, avec ses salons spécialisés, comme le festival d’Aix-les-Bains qui, chaque été, réunit des milliers de curieux autour de boules de cristal, de cartes de tarot et de promesses fumeuses.

La science derrière l’illusion

Comment ça marche ? Principalement par manipulation psychologique. Dès 1949, le psychologue Bertram Forer a mené une expérience devenue classique. Il a donné à ses étudiants des profils de personnalité qu’ils croyaient uniques et personnalisés. En réalité, tous avaient reçu le même texte, rempli de généralités flatteuses. La précision perçue fut notée en moyenne 4,26 sur 5.

En 1985, deux chercheurs, Dickson et Kelly, ont passé en revue les travaux existants. Leur constat est limpide : plus une description est positive, plus elle est jugée crédible. Plus la source est perçue comme une autorité, plus elle inspire confiance. Et plus elle paraît personnalisée, plus la personne se laisse convaincre.

Les neurosciences ont depuis éclairé ce mécanisme. Une étude récente a montré que l’effet Barnum active les circuits de récompense du cerveau, ceux-là mêmes qui s’embrasent quand on reçoit un compliment. Autrement dit, notre cortex nous félicite d’avoir cru à la flatterie.

Les biais d’attention : pourquoi on voit ce qu’on veut voir

J’approfondis

Le manuel du parfait petit charlatan

Entrée en matière : la lecture à froid. Ou plutôt — vous l’aurez compris — l’effet Barnum appliqué. Le voyant commence par une phrase vague mais flatteuse : « Vous êtes sensible, mais vous savez être fort quand il le faut. » Comme dans un miroir (aux alouettes), chacun retrouve son reflet dans ces généralités, persuadé qu’il est unique.

Vient ensuite la lecture à chaud, plus sournoise. Dans les salons de voyance, les stands semblent souvent déserts. Ce n’est pas un signe d’ennui, mais de stratégie. Les médiums s’y baladent, écoutent les conversations au détour d’un couloir. Quand vous repassez devant leur table, ils vous hèlent avec une révélation renversante : « Je ressens un lien avec un chat… » Évidemment, vous veniez d’en parler deux minutes plus tôt. Miracle ? Non. Juste une bonne oreille et une mémoire aiguisée. Pour un rendez-vous pris à l’avance, ça marche aussi, avec tout ce que vous avez laissé filtrer sur vous sur Facebook, sur Instagram ou ailleurs.

À cela s’ajoute la technique de la pêche : « Je vois un prénom en J… ou peut-être en M ? » Si vous avez un Jean ou une Marie dans la famille, vous validez. Sinon, le voyant rebondit habilement : « C’est peut-être quelqu’un qui a eu un lien avec ces lettres. » Peu importe, votre cerveau finit par trouver une correspondance et l’illusion prend.

Ce mécanisme est d’autant plus efficace que, dans la plupart des cas, ceux qui consultent veulent y croire. Quand on accepte de débourser cinquante euros pour écouter un inconnu aligner des banalités, c’est rarement par pur scepticisme. On entre dans la séance avec l’envie de confirmer une croyance, de trouver du sens, de combler un vide. Le voyant le sait, et du fil de ces attentes, il tisse la toile de son numéro.

Les ficelles invisibles

Le spectacle ne se limite pas aux mots. Les charlatans exploitent nos réactions comme autant de panneaux indicateurs. Votre regard s’illumine, ils insistent. Vous vous crispez, ils bifurquent. Chaque micro-expression devient un indice. Comme l’a montré le psychologue Paul Ekman, un simple mouvement de sourcil ou un tressaillement de lèvre peut suffire à trahir une vérité. Les médiums s’emparent de ces signaux pour ajuster leur récit en direct.

Puis arrive le conditionnement. Quand un médium vous dit « Vous ne vous en souvenez pas maintenant, mais cela va revenir », il plante une graine dans votre esprit. Votre mémoire se met en quête d’un souvenir, quitte à l’inventer. Et vous repartez persuadé qu’il a visé juste. L’effet Zeigarnik, identifié en 1927, joue aussi à plein. Ces phrases laissées en suspens, ces prédictions incomplètes, obligent votre cerveau à combler les trous lui-même. Ironiquement, vous devenez co-auteur de la supercherie.

Quand le cerveau fabrique de faux souvenirs

J’approfondis

Quand le mentalisme devient une arnaque

À vrai dire, les techniques utilisées sont fascinantes en soi. Dans les mains d’un mentaliste, elles deviennent un art du spectacle. On paie pour être bluffé, on applaudit, on ressort ébahi mais conscient d’avoir assisté à une illusion. Le problème apparaît quand ces méthodes sont maquillées en pouvoirs surnaturels. Là, on quitte la scène pour entrer dans la manipulation émotionnelle.

Un médium ne dira jamais que votre grand-mère décédée vous a vu tricher au jeu ou sécher l’école. Non. Elle vous aime, elle est fière de vous et elle vous encourage. Autrement dit, il vous renvoie l’image que vous espériez entendre. Ses prédictions ressemblent moins à un canal avec l’au-delà qu’à une IA qui enchaîne les hypothèses statistiquement les plus probables. Si votre grand-père avait été un tyran violent, vous n’auriez pas eu envie de reprendre contact avec lui. Les charlatans le savent et misent sur l’opium de la nostalgie.

Finalement, les médiums ne lisent pas l’avenir mais vos attentes. Ils ne scrutent pas vos lignes de main mais exploitent vos lignes de faille. L’effet Barnum, les biais cognitifs, le conditionnement et les micro-expressions sont leurs outils de travail. Mais la matière première, c’est vous. Vous fournissez les indices, vous complétez les phrases, vous inventez les souvenirs. Bref, vous payez pour participer à votre propre illusion.

La pire version d’eux-mêmes

On pourrait se croire à l’abri de ce folklore, mais le vrai danger est ailleurs, dans l’essor des pseudo-thérapies en ligne. Les techniques des médiums ont trouvé un nouveau terrain de chasse : celui des réseaux sociaux. Les coachs « bien-être » et « développement personnel » recyclent les mêmes ficelles. Une phrase vague mais flatteuse — « vous traversez une période de doutes, mais vous trouverez votre force » — suffit à engranger des millions de vues, parce que chacun peut s’y projeter.

Des chercheurs en communication numérique ont montré que les vidéos TikTok d’astrologie ou de coaching motivationnel obtiennent des taux d’engagement supérieurs à la moyenne dès qu’elles emploient ce langage pseudo-personnalisé. Le cerveau du spectateur réagit comme dans l’expérience de Forer : il s’approprie le message, croit qu’il lui est destiné et en redemande.

La promesse de « devenir la meilleure version de soi-même » vire alors au piège. Une injonction faussement bienveillante qui met la pression et pousse à la culpabilité. Et à la dépense. Au lieu d’apprendre à s’aimer soi-même.

Cantique du quantique

Souvent, pour appâter ou épater le chaland, ces promesses se parent d’un vernis scientifique. Mais quand on préfère prêcher ses théories à des profanes sur YouTube plutôt que les soumettre à ses pairs, ce n’est pas de la science, c’est du prosélytisme.

L’Américain Eric Pearl, chiropracteur devenu « guérisseur quantique », a bâti un empire autour de sa méthode Reconnective Healing, censée vous « connecter à l’intelligence de l’univers ». Pour « rétablir l’équilibre et la conscience à travers votre être multidimensionnel », il vend des séances, des livres, des formations en ligne, des séminaires à mille dollars le week-end et un système de formation pyramidale pour devenir soi-même praticien. Aucun protocole clinique validé, aucune publication scientifique, mais un cocktail bien dosé de spiritualité, de charabia pseudo-scientifique et de storytelling personnel. Pendant les séances — qui peuvent même avoir lieu à distance — « vous pouvez également ne rien ressentir ou même vous endormir. Cela ne veut pas dire que les fréquences du Reconnective Healing® n’ont pas agi. » Pratique.

Autre champion quantique : le Suisse Nassim Haramein, fondateur de la ronflante « Fédération internationale de l’Espace ». Autodidacte se présentant comme physicien, il se dit « à l’avant-garde mondiale de la physique unifiée », et certains sites new age le présentent comme le « successeur d’Einstein ». Ses théories, censées réconcilier la physique quantique et la physique relativiste, mais aussi expliquer la biologie et la conscience, n’ont jamais été validées par une revue scientifique sérieuse. Mais peu importe. Haramein vend des formations, des retraites « quantum » et même des cristaux amplifiant, paraît-il, les vibrations de l’univers. Dans sa « physique spirituelle », tout se monnaye.

Soyons (extra)lucides

La prétendue connaissance de l’univers a remplacé celle de l’avenir. Les voyants d’hier avaient leurs salons, ceux d’aujourd’hui ont leurs chaînes YouTube et leurs plateformes de formation. Pseudo-thérapies en ligne ou formations miracles vendues sur YouTube, ce nouvel avatar 2.0 du charlatanisme n’est rien d’autre qu’un marché de la vulnérabilité qui prospère sur nos failles et notre désir de croire.

L’antidote n’est pas de se fermer à tout, mais d’apprendre à reconnaître les mécanismes en jeu. Savoir que l’effet Barnum existe, que notre mémoire peut fabriquer de faux souvenirs, que nos biais d’attention nous poussent à ne retenir que ce qui conforte nos attentes, voilà déjà une protection. Les mentalistes honnêtes transforment ces biais en spectacle, les chercheurs en objets d’étude. Nous pouvons en faire des outils d’autodéfense.

Alors, la prochaine fois que vous croiserez la route numérique d’un vendeur de bonne fortune, souvenez-vous que sa bonne fortune à lui, c’est vous. La seule chose qu’il prédit vraiment, c’est la croissance de son propre compte en banque. Et le vrai miracle, c’est que son petit commerce de la crédulité fonctionne encore.

L’article L’effet Barnum, ou comment les charlatans font leur cirque est apparu en premier sur Les Électrons Libres.

Reçu avant avant-hierDe tout et de rien

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Line: 182

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#0 index.php(73): RssBridge->main()
#1 lib/RssBridge.php(39): RssBridge->{closure}()
#2 lib/RssBridge.php(37): BasicAuthMiddleware->__invoke()
#3 middlewares/BasicAuthMiddleware.php(13): RssBridge->{closure}()
#4 lib/RssBridge.php(37): CacheMiddleware->__invoke()
#5 middlewares/CacheMiddleware.php(44): RssBridge->{closure}()
#6 lib/RssBridge.php(37): ExceptionMiddleware->__invoke()
#7 middlewares/ExceptionMiddleware.php(17): RssBridge->{closure}()
#8 lib/RssBridge.php(37): SecurityMiddleware->__invoke()
#9 middlewares/SecurityMiddleware.php(19): RssBridge->{closure}()
#10 lib/RssBridge.php(37): MaintenanceMiddleware->__invoke()
#11 middlewares/MaintenanceMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#12 lib/RssBridge.php(37): TokenAuthenticationMiddleware->__invoke()
#13 middlewares/TokenAuthenticationMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#14 lib/RssBridge.php(34): DisplayAction->__invoke()
#15 actions/DisplayAction.php(54): DisplayAction->createResponse()
#16 actions/DisplayAction.php(89): BlueskyBridge->collectData()
#17 bridges/BlueskyBridge.php(152): BlueskyBridge->resolveHandle()
#18 bridges/BlueskyBridge.php(599): getContents()
#19 lib/contents.php(79): CurlHttpClient->request()
#20 lib/http.php(182)

Context

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OS: Linux
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Immunisés à vie contre le cancer, grâce à un super vaccin ?

20 octobre 2025 à 04:55

« En rémission ». Ces mots apportent un immense soulagement, mais laissent planer la sourde menace d’une rechute. Une nouvelle génération de vaccins ouvre enfin une nouvelle perspective, celle de la guérison.

Depuis quelques années, l’idée de créer des vaccins contre le cancer s’est imposée dans les laboratoires du monde entier. Pas encore pour prévenir la maladie, mais pour aider le système immunitaire à reconnaître les cellules cancéreuses déjà présentes ou celles pouvant induire un risque de récidive.
Beaucoup de ces vaccins utilisent la fameuse technologie à ARNm, personnalisée en fonction des mutations spécifiques trouvées dans la tumeur de chaque patient. Des essais cliniques avancés (en phases 2 ou 3) sont en cours, et les résultats sont prometteurs pour certains cancers comme le mélanome (un cancer de la peau) ou ceux du pancréas. Mais la réponse reste très inégale : chez certains patients, elle est positive, chez d’autres, nullement.

Pourquoi cette différence ? Parce que, pour qu’un vaccin soit efficace, il ne lui suffit pas d’avoir une cible précise, qu’on appelle un antigène (que l’on pourrait schématiquement comparer à une étiquette capable de signaler les cellules cancéreuses au système immunitaire). Il faut aussi un signal d’alerte puissant pour réveiller et activer le système immunitaire de façon durable. Ce signal, on l’appelle un adjuvant. Dans de nombreux vaccins contre le cancer actuels, ce signal est trop faible, ce qui explique pourquoi la réponse immunitaire n’est pas toujours au rendez-vous, ni en termes de durabilité, ni d’efficacité.

C’est précisément ce verrou qu’une équipe du Massachusetts a voulu faire sauter, dans une étude parue en octobre 2025 dans la revue Cell Reports Medicine. Elle a développé un « super-adjuvant » sous forme de nanoparticules lipidiques – de minuscules bulles de graisse, invisibles à l’œil nu, qui transportent un duo de signaux d’alerte immunitaires. Ceux-ci provoquent deux réactions conjointes : l’une, appelée STING, détecte de l’ADN anormal (comme celui des cellules cancéreuses), et l’autre, TLR4, déclenche une inflammation contrôlée pour alerter le corps. Ensemble, ces deux signaux créent une réaction immunitaire explosive mais ciblée. Elle se manifeste par le réveil de cellules dendritiques – pensez à elles comme à des instructeurs qui forment les soldats du système immunitaire – provoquant la mobilisation d’une armée de lymphocytes T et B, qui attaquent et détruisent les tumeurs.

À la différence des habituels vaccins à ARNm, ces nanoparticules ne contiennent aucun code génétique. Elles servent juste d’amplificateur. C’est comme ajouter un turbo à un moteur existant, sans modification du véhicule.

Les chercheurs ont testé cette approche sur des souris avec des résultats impressionnants. Près de 90 % des animaux n’ont pas développé de tumeur après avoir été exposés à des cancers très agressifs, comme ceux du pancréas, du sein ou de type mélanome. Ce qui est encore plus remarquable, c’est que la réexposition des animaux aux mêmes cancers plusieurs semaines plus tard n’a provoqué aucune rechute. Leur système immunitaire se souvenait du danger et a réagi immédiatement pour l’éliminer.

Un autre point fort de cette technologie tient à sa flexibilité et à sa facilité d’adaptation. Nul besoin d’analyser en détail la génétique de chaque tumeur, ce qui rend le processus plus simple et potentiellement moins cher que celui actuellement engagé dans les vaccins personnalisés. On peut l’utiliser avec différents types d’antigènes, selon la pathologie.

Il est néanmoins pour l’instant évident que les tests, exclusivement effectués sur des souris, restent à confirmer chez l’humain, sans certitude de résultats équivalents. Mais cette découverte ouvre des perspectives extrêmement encourageantes, notamment la possibilité, au lieu de créer de tout nouveaux vaccins, d’améliorer ceux qui existent en leur ajoutant cet adjuvant surpuissant, de manière à transformer une réponse immunitaire faible en une défense robuste contre la tumeur.

À l’avenir, traiter un cancer pourrait se fonder sur une combinaison entre les traditionnelles chimio- et radiothérapies, engagées pour détruire les cellules pathogènes, et ces vaccins entraînant le corps du patient à les reconnaître et à les combattre une bonne fois pour toutes, par la création d’une véritable mémoire immunitaire. Un espoir fascinant.

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Recyclage des matières nucléaires à usage de l'exploration spatiale... Y'a le bingo pour me faire plaire là?

Tristan K. @tristankamin.bsky.social posted:
Recyclage des matières nucléaires à usage de l'exploration spatiale... Y'a le bingo pour me faire plaire là😌
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