Hier soir, c’était le 72e épisode de NoScope, notre émission presque bimensuelle. On est revenus sur ce qui a fait l’actu des FPS ces dernières semaines, notamment les tribulations d’Ubisoft, les premières reviews de DOOM: The Dark Ages, ou encore le catastrophique trailer du prochain DLC d’Ark.
Du côté des tests, on a fait un petit tour en Grande-Bretagne avec Atomfall, puis une plongée dramatique dans la psyché humaine avec KARMA: The Dark World et enfin, une petite visite impromptue du manoir de Blue Prince.
00:00:00 – Intro 00:01:36 – Les news (Ubisoft & Tencent, DOOM: The Dark Ages, Den of Wolves…) 00:41:50 – QUIZ : les puzzles dans les FPS 01:15:17 – TEST : Atomfall 01:26:53 – TEST : KARMA: The Dark World 01:36:01 – TEST : Blue Prince 01:44:19 – À venir 01:53:30 – À quoi on joue ?
En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !
Principalement connu pour la série des Sniper Elite, Rebellion s’essaie au FPS avec Atomfall. Présenté comme un jeu de survie et d’action, la particularité du jeu est que l’histoire se déroule au Royaume-Uni, et plus précisément quelques années après un incident dans une centrale nucléaire, inspiré par l’incendie de la centrale de Windscale en 1957. Évidemment, dans cette version des faits, l’accident en question n’était que le début des emmerdes, et toute la région a été mise en quarantaine. Et c’est à nous, joueur, de comprendre ce qu’il s’est passé et de sortir la zone du statu quo. C’est sur cet aspect exploration et enquête que Rebellion a fourni le plus d’efforts, tout le reste étant finalement très moyen.
Genre : Action-aventure |Développeurs : Rebellion| Éditeur : Rebellion | Plateforme : Steam, Epic Games Store, Xbox Game Pass|Prix : 49,99 €|Langues : Anglais, sous-titres en français |Date de sortie : 27/03/2025 |Durée : Entre 10 et 15h
Test effectué sur la version Steam.
Monde ouvert certifié AA
Pour commencer par une note positive, on saluera Rebellion pour leur sens du détail, nous plongeant dans l’Angleterre des années 60. Outre les cabines téléphoniques rouges qui servent à nous donner des indices, l’architecture, la topographie, la nourriture, et les armes à feu sont autant d’éléments qui nous transportent à la frontière de l’Ecosse occupée par l’armée anglaise de l’époque. De la même manière, l’écriture et le doublage – uniquement en anglais – sont d’excellente qualité : les tics de langage, l’accent local, tout y est. Et comme on est pas dans un pseudo-RPG, la prose est concise avec peu d’exposition. Un excellent point selon moi, qui trouve souvent que les dialogues dans les jeux vidéo sont d’un ennui mortel. Là où les choses se gâtent, c’est sur la partie purement technique, et le manque de vie dans les zones habitées.
Un autochtone anglois et ses rouflaquettes.
Si Atomfall tourne très, très bien, l’aliasing sur absolument tout ce qui est à plus de 100 m est abominable. En mouvement, on croirait avoir une nuée d’insectes en permanence devant les yeux. Cela ne pose pas problème en intérieur, mais on passe beaucoup de temps à crapahuter dehors, et là c’est inacceptable. Heureusement, il y a moyen de corriger le tir en faisant fi de l’anti-aliasing proposé par le jeu, et en montant la résolution à 115 %. Ce n’est pas parfait, mais déjà nettement plus agréable. Les deux autres problèmes, auxquels on ne peut absolument rien, sont les PNJ qui ne sont finalement que des éléments de décors, et les trop nombreux chargements. Sur le premier point, si ce n’est pas foncièrement gênant pour les personnages avec lesquels ont peut discuter, et qu’on doit donc pouvoir trouver facilement, ceux qui peuplent notamment le village de Wyndham ont deux états principaux : rester plantés comme des piquets, ou déambuler sans but dans un rayon de 5 m. Ah si, parfois ils font semblant d’avoir peur et s’accroupissent, ou courent sur place, lorsqu’un soldat se met à vider des chargeurs de Sten sur des guêpes. L’immersion s’en trouve quelque peu brisée.
Concernant les chargements, ils sont malheureusement omniprésents. D’abord entre chacune des quatre grandes zones extérieures du jeu, mais aussi pour tout un tas d’intérieurs. Si, pour certains, cela peut se comprendre de part leur taille ou encore les puzzles et patrouilles d’ennemis qui s’y trouvent, pour d’autres, c’est pour le moins surprenant. Pourquoi un chargement spécifique pour une cave de 20 m² ? L’avantage, c’est que cela nous donne un moyen efficace d’échapper à l’IA, qui a dû sniffer trop de colle étant petite.
Alors, faut zoomer, mais promis on peut observer ici deux factions en plein débat fort animé.
Survie oui, mais avec du thé et des gâteaux
Puisqu’on vient de mentionner l’IA, autant lui claquer la truffe immédiatement. Les ennemis vous courent dessus bêtement jusqu’à pouvoir vous taper, ou vous tirer dessus. Et c’est tout. Il est ainsi assez simple de tous les amener vers soi en file indienne pour les baffer un à un. Les moments les plus dangereux sont dans les complexes les plus militarisés, où des soldats bien armés sont accompagnés de robots. On est en effet assez fragile, pour peu qu’on ne joue pas en facile, et les robots en questions sont capables de nous infliger des dégâts considérables en une demi-seconde. Il est possible de les détruire au prix d’énormément de munitions, ce qui est souvent peu avantageux.
Il vaut souvent mieux éviter les combats, et c’est d’autant plus simple que, même si les ennemis nous voient de très loin, ils abandonnent assez vite leurs recherches dès lors qu’on se cache. Ainsi, toute la mécanique d’infiltration basique – pas de gameplay émergent ici, soit on est caché, soit on l’est pas – est rapidement trivialisée. D’autant qu’apparemment, tirer au shotgun dans un complexe souterrain ne pose pas problème à beaucoup de monde. Mais justement, tirer sur des gens reste assez sympathique.
Faut toujours qu’il y ait des cultistes !
Comme expliqué plus haut, l’arsenal disponible est restreint aux armes qu’on s’attend à rencontrer dans l’Angleterre des 60s’ : revolver Webley, Browning Auto-5, FAL, et j’en passe. Elles sont toutes satisfaisantes à utiliser, en particulier les shotguns, grâce à de bons impacts sonores et visuels. Et heureusement, parce que les combats de mêlée sont, eux, particulièrement nazes. On peut taper fort, taper doucement et donner des coups de pieds pour déséquilibrer les ennemis, mais pas moyen de faire de parades. Les affrontements au corps-à-corps peuvent ressembler à un combats de trouillards, où chacun à peur de prendre une claque. Et il est tout à fait possible de se faire stun-lock si on a une arme qui frappe fort, mais lentement, contre un adversaire avec une arme plus rapide et qu’on rate son premier coup.
Après avoir bien râlé, j’avoue que ce défaut vient en partie du fait qu’Atomfall vous propose d’améliorer vos statistiques, parce que tous les jeux ont besoin de ça semble-t-il. Un peu comme pour l’infiltration, c’est assez minimaliste, et les compétences ne sont que des améliorations de capacités existantes. Il est possible de se spécialiser pour la discrétion, le combat à distance, le combat de mêlée, ou les lancers d’utilitaires, bien que je ne pense pas que ce soit une très bonne idée. On préfèrera développer une certaine polyvalence afin de faire usage d’un maximum d’outils à notre disposition. Et au final, cela n’apporte rien en terme de gameplay, et on aurait préféré ne pas avoir un personnage limité artificiellement. Ça nous aurait épargné de tout fouiller pour chercher les compétences en questions, avec les Stimulants qui servent à les acquérir.
Oui, ce monsieur armé d’une hache s’est dit qu’il allait courir droit vers type avec un FAL pointé sur son crâne.
Par contre, les mécaniques de gameplay qui touchent au crafting et à la survie sont plus réussies. Là aussi, la philosophie de design de Rebellion semble être le « less is more ». Pas de système de faim et de soif, seulement votre barre de vie et des types de dégâts spécifiques, avec des consommables pour les guérir. On fouille les niveaux pour trouver les recettes et composants servant à fabriquer des bandages et des grenades, et on gère notre inventaire à l’espace limité. C’est finalement sur ce dernier aspect que le côté survie se fait le plus ressentir. On est rarement complètement à court de quoi que ce soit, et les ingrédients pour le crafting sont stockés en dehors de notre inventaire, qui lui ne se remplit qu’avec des objets qu’on peut équiper et utiliser. Il faut donc choisir entre ce qu’on veut pouvoir utiliser immédiatement, et ce qu’on peut se permettre de fabriquer une fois en sécurité. C’est par ce moyen que les développeurs maintiennent une certaine pression sur le joueur, évitant qu’il ne nage dans les bandages, cocktails molotov et cartouches. Ce choix de design est assumé, et ne s’adresse pas aux écureuils qui veulent tout ramasser et tout stocker dans un joli coffre ; bien qu’on ait accès en plusieurs endroits à un tube pneumatique permettant d’entasser nos chers possessions. Cela fonctionne parfaitement avec la manière dont sont construits les niveaux, et nous encourage à explorer de nouveaux environnements.
Pas de Tetris, même la gestion de l’inventaire est simplifiée.
FREEDOM !
Le vrai intérêt d’Atomfall réside dans sa narration non-linéaire, et dans la liberté offerte au joueur à explorer ce qu’il veut, quand il veut. Après un tutoriel plié en 5 min pour nous expliquer qu’il faut ramasser des trucs pour fabriquer des soins, qu’il faut aller dans un endroit appeler l’Interchange, et que les ennemis ne nous attaquent pas en dehors de leur camp si on reste assez loin d’eux, on est lâché sur la première carte. De là, il est possible d’accéder directement à toutes les grandes zones du jeu, dans n’importe quel ordre. Pas de marqueur de quête à la noix, on se laisse guider par le level design qui nous amène organiquement vers les points d’intérêt. Tout cela n’est évidemment qu’une illusion, et en-dessous on a bien un système de quête classique, avec des PNJ qui marquent régulièrement des endroits à explorer sur notre carte, et un journal de quête résumant les informations qu’on a déjà collectées. Mais comme le jeu délivre indices et informations avec parcimonie, on a bien moins l’impression de jouer à un simulateur de coursier. La contrepartie est qu’il faut accepter de devoir faire des aller-retours, vu qu’on n’aura pas toujours le bon équipement ou le bon objet pour visiter entièrement une zone. Les développeurs ont d’ailleurs fait en sorte qu’on doive visiter certains complexes deux fois. Cela ne fait pas perdre beaucoup de temps, mais l’absence de voyage rapide pourra en rebuter certains.
On vous met tout de même des marqueurs pour bien vous montrer où il faut chercher des trucs.
Et comme on est sur Nofrag, on précisera qu’il est tout à fait possible de finir Atomfall en tuant absolument tout le monde, contrairement à un jeu Bethesda. Si ce n’est sans doute pas la façon la plus intéressante de jouer, on apprécie l’effort des développeurs d’avoir construit une structure narrative capable de convenir au plus sanguinaires d’entre nous. Six fins sont disponibles, selon le personnage auquel on aura choisi de faire confiance, avec comme point commun qu’elles sont toutes décevantes : un PowerPoint avec une voix off qui vous rappelle ce que vous avez décidé de faire. Sans doute un clin d’oeil à Fallout. La vrai différence réside dans la préparation qu’il faut faire pour chacune d’entre elle, puisque cela demandera de visiter des zones spécifiques, dont plusieurs sont optionnelles. On finira donc par résumer le scenario d’Atomfall par le fameux cliché du voyage et de la destination : l’histoire n’a rien d’extraordinaire, mais la manière dont elle est racontée est bien plus captivante. Bref, Rebellion a réussi à rendre un script de série B intéressant.
Un bon jeu Game Pass
Dans l’ensemble, Atomfall est une bonne expérience. La durée de vie relativement restreinte fait que les lacunes, inhérentes à un jeu AA qui veut en faire un peu trop, ne gâchent pas le plaisir de jeu. Malgré l’arbre de compétences peu intéressant, et l’infiltration réduite au strict minimum avec une IA qui ne suit pas, on reste focalisé sur les deux points forts du titre : l’exploration et la narration. Rebellion fait excellent usage de l’avantage offert par le jeu vidéo pour raconter une histoire. Certes, le récit lui-même est du réchauffé, mais Atomfall procure un réel plaisir de découverte, et suscite notre curiosité pour en apprendre plus sur les évènements qui se sont déroulés à Windscale.
Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
On l’avait complétement oublié depuis notre dernière news de 2021, mais un nofragé nous a gentiment fait remarquer que Within the Cosmos existe toujours et est même sorti le 28 mars dernier. Après un peu plus de cinq ans de développement (initialement, la sortie était prévue au 31 mai 2019), on constate que ça a l’air toujours aussi chiant et pas particulièrement beau. Du côté des commentaires sur Steam, les joueurs soulignent les bugs à foison et l’absence de finition des maps à explorer. Depuis la sortie du jeu, sept patchs ont été déployés mais seulement trois joueurs semblent trouver leur bonheur au moment où l’on écrit la news.
À moins que vous soyez d’une tolérance à toute épreuve ou ayez des goûts discutables en matière de FPS, vous pouvez vous procurer Within the Cosmos pour un peu moins de 15 € sur Steam.
C’était il y a à peine plus d’un mois qu’on posait les yeux pour la première fois sur la nouvelle licence du studio Reburn (anciennement 4A Games Ukraine) : La Quimera, FPS narratif exclusivement PVE qui se déroule dans une Amérique latine dystopique. Aujourd’hui, le voilà déjà de retour avec un nouveau trailer de gameplay qui s’accompagne d’une étonnante date de sortie : Le 25 avril prochain !
Oui oui, avant même la fin du mois. Et pourtant, à l’image du premier extrait qu’on avait eu fin février, le studio se montre décidément très avare en infos. Avec ses airs de Crysis 4 avant l’heure, on ne peut pas dire que le titre ait une identité très marquée. Ça vaut pour son ambiance visuelle et sonore tout comme pour son gameplay, qui n’a d’ailleurs visiblement pour distinction que les exo skills ici évoqués en coup de vent. Au moins, on nous confirme la possibilité de jouer en co-op jusqu’à 3 joueurs. C’est déjà ça !
Quoi qu’il en soit, même si on doute que beaucoup aient sauté de leur siège en voyant ça, les plus intrigués d’entre nous pourront poser les mains sur le jeu lors de la beta fermée qui se tiendra le 12 avril. Pour s’inscrire ou mettre en wishlist, ça se passe sur la page Steam. Ce sera l’occasion de se faire une meilleure idée du plaisir de jeu, parce-que là, avec une pauvre minute et demie de shooting sans UI, difficile de tirer des conclusions.
Rendez-vous donc le 25 avril pour le verdict ! En attendant, cette beta tombe assez bien pour savoir si oui ou non, on a de quoi s’exciter un tant soit peu d’ici là.
Comme annoncé durant le Future Game Show Spring Showcase, la démo de METAL EDEN est disponible depuis le 8 avril en visitant la page Steam du jeu. Il semblerait que ce soit la même démo que la presse et les influenceurs ont pu essayer il y a un mois environ. Vous pourrez découvrir les premiers niveaux avec quelques armes pour vous familiariser avec le gameplay. De plus, les devs du studio Reikon Games vous proposent de gagner $1 000 si vous réussissez à finir la démo le plus rapidement possible. Pour en savoir davantage, vous pouvez consulter le billet de blog Steam.
METAL EDEN est toujours prévu pour le 6 mai. En attendant sa sortie, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits Steam et vous essayer à la démo.
Mercredi soir à 21 h, nous enregistrerons en direct sur Twitch, le 72e épisode de NoScope, notre émission presque bimensuelle. Même si ce sont les vacances, nous reviendrons sur ce qui a fait l’actu des FPS ces dernières semaines, notamment les tribulations d’Ubisoft, les premières reviews de DOOM: The Dark Ages, ou encore le catastrophique trailer du prochain DLC d’Ark.
Du côté des tests, préparez-vous pour un petit tour en Grande-Bretagne avec Atomfall, et une plongée dramatique dans la psyché humaine avec KARMA: The Dark World.
Alors réservez votre soirée, préparez un bon saladier de Kronenchips et rejoignez-nous sur Twitch mercredi 9 avril à 21 heures.
Après un teasing sur les réseaux sociaux dans le courant de la semaine dernière, le studio Bungie a publié un trailer pour enfin annoncer que du gameplay de Marathon sera diffusé ce 12 avril. La vidéo nous montre un chat robotique tout rose et particulièrement moche, ainsi qu’un mercenaire cybernétique abattu hors-champ. Etant donné qu’il n’y a rien d’autre à se mettre sous la dent, il fallait bien miser sur l’unique atout d’internet qu’est le chat pour au moins attirer l’attention des joueurs ailurophiles. Quand les devs sont réduits à en arriver là, il y a peut-être quelques questions à se poser.
Pour rappel, le dernier projet du studio est un extraction shooter avec des héros, mais peut-être que le Game Director l’expliquera bien mieux que nous. Sinon, ben… à samedi prochain !
Marathon n’a toujours pas de date de sortie. En attendant de nouvelles infos, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.
Disponible en accès anticipé depuis un an et demi, le roguelite rétro à l’univers de dark fantasy nous fait enfin l’honneur d’une vraie sortie, et ce pas plus tard que… Demain !
Eh oui, c’est ce lundi 7 avril, après un report de quelques jours, que la version 1.0 de Voidborn débarquera sur Steam pour de bon. Pour rappel, le FPS indie développé par un certain Xekvera se veut le fruit de nombreuses inspirations parmi lesquelles on retrouve Doom ou encore Hades. Pour en savoir plus, on vous renvoie vers notre précédent article dédié au jeu.
Quoi qu’il en soit, l’update qui arrive devrait bel et bien conclure le cycle de développement, avec notamment l’ajout de la zone finale du jeu – TheBlack Castle – ainsi que de nombreuses petites nouveautés et améliorations.
Comme l’indique le billet de blog dédié à l’annonce, la démo sera supprimée lors de la sortie de la mise à jour. D’autre part, une remise temporaire de 20% sera proposée, ce qui fera le jeu à environ 10€. Si vous êtes intéressés par Voidborn, on vous conseille donc d’attendre le bon timing pour passer à la caisse !
Aux amoureux de walking sim narratifs et des espaces liminaux, BLACKSHARD, développé par les studios Redlock Studio et Enclave, est sorti ce 2 avril. Dans une mégastructure nommée Labyrinthe, vous devrez récupérer des fragments de mémoire de vos prédécesseurs pour achever ce qu’ils ont commencé, ou au contraire, choisir une autre voie. Ainsi, vos actions détermineront la fin de votre voyage et également, modifieront l’environnement du Labyrinthe.
Sur la page Steam du jeu, les utilisateurs semblent conquis par cette proposition et laissent des notes très positives. Il est surtout souligné l’excellente qualité de la direction artistique et musicale de ce semi-open world, mais qui demande malgré tout une config de la NASA pour en apprécier toute la saveur.
Sorti ce 2 avril sur Steam, BLACKSHARD est actuellement en promotion à -10 %, soit environ 9 €, jusqu’au 9 avril, ou vous pouvez également profiter de la promotion à -15 % de notre partenaire Gamesplanet et nous soutenir par la même occasion.
On vous en parlait le mois dernier, SAND devait sortir en accès anticipé le 3 avril. Cependant, quelques jours avant, les développeurs ont publié un billet de blog Steam annonçant le report du lancement à une date indéterminée. Ils indiquent qu’il leur reste finalement beaucoup de travail à réaliser sur l’optimisation et surtout sur le core gameplay, avant de pouvoir démarrer l’early access. C’est pas trop tôt.
Pour rappel, SAND est un jeu de survie / extraction shooter dans un désert, dans lequel on se balade au moyen de bases mobiles arachnoïdes. Si le concept est un minimum original, les différentes phases de test ont montré une réalisation complètement ratée : l’optimisation est atroce, le gunfeel est d’une nullité sans nom, et la plupart du reste des mécaniques est chiante comme la pluie. Il ne reste que les affrontements entre bases à l’aide de canons, qui semblent corrects, mais qui sont une reprise trait pour trait des batailles navales de Sea of Thieves.
L’annonce du report de l’accès anticipé pour SAND est donc une mauvaise nouvelle, car on devra encore en parler à plusieurs reprises, alors que s’il était sorti il y a deux jours, on l’aurait déjà oublié. Néanmoins, si, pour une raison qui nous échappe, SAND vous intéresse, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Comme annoncé, le prologue gratuit de SWAT Commander est sorti ce 4 avril et l’accueil des joueurs est plutôt glacial. En effet, le jeu récolte une note plutôt négative auprès des utilisateurs Steam qui ne cessent de le comparer au saint des saints, Ready or Not. Vu que la liste des reproches est sacrément longue, on vous a fait un petit récap :
Le gameplay est lent et lag sa mère
Les graphismes ne sont pas beaux et comparables à un jeu mobile d’après certains commentaires
L’interface utilisateur, les sons (les armes particulièrement) et les dialogues sont à revoir
Les plantages et les bugs à répétition font ragequit
Il faut une machine de bourrin pour héberger une partie, sinon ça crash
Conclusion, Red Mountain Games et Ritual Interactive, les studios derrière le développement de SWAT Commander, ont encore beaucoup de chemin à faire pour convaincre se faire pardonner de l’affront fait aux joueurs. À la rédac, on suppute un probable report de la sortie du jeu complet, initialement prévue courant 2025.
Si les retours des utilisateurs Steam ne vous ont pas rebutés, vous pouvez toujours vous procurer gratuitement le prologue de SWAT Commander sur Steam et ajouter le jeu à votre liste de souhaits.
Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.
Les bons plans Gamesplanet
Aujourd’hui, c’est le lancement des soldes de printemps chez notre partenaire Gamesplanet. Pas d’entourloupe sur les dates de réduction, les 4648 titres sont en promo du 4 au 14 avril. Mais avant de vous faire notre petite sélection, on vous rappelle que DOOM: The Dark Ages, qui sort le 15 mai 2025, bénéficie de 11 % de réduction sur ses précommandes avec le code promo DOOMFRAG. Cela fait que l’édition standard passe à 71 €, et l’édition premium à 97 €. Et maintenant, quelques promos du printemps :
Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !
Alors qu’on pensait que Stygian: Outer Gods serait essentiellement un FPS narratif, Fulqrum Publishing annonce la bêta ouverte qui se déroulera du 4 au 7 avril par l’intermédiaire d’un trailer plein de combats contre des monstres et zombies mous du genou. Le tout appuyé par un framerate qui ne dépasse probablement pas les 20 fps. Merci l’UE5 !
En y regardant de plus près, ça fait bien évidemment penser à Resident Evil: Village : un vignettage dégueulasse, un fov de 60°, un marchand bizarre, et des portes à ouvrir pour accéder à de nouvelles zones depuis un village dans la neige. Cependant, à un moment, le joueur empile des caisses pour monter sur un toit ; serait-ce un immersive sim ? Rien n’est moins sûr. Si vous aimez les PowerPoint, vous pouvez demander accès à la bêta depuis la page Steam de Stygian: Outer Gods, qui est toujours prévu en accès anticipé pour le 14 avril.
La première mise à jour de contenu de 2025 pour Hell Let Loose est sortie, avec notamment une nouvelle carte sur le front libyen : Tobruk. La carte est assez ouverte, mais tout même bien moins qu’El Alamein, et une partie significative de l’action se passera dans la ville elle-même.
L’autre nouveauté est que le lance-flamme n’est plus complètement inutile : sa portée a augmenté de 23 à 35 m, et il est maintenant capable de détruire tout un tas de structures, dont les garnisons, AP, et caisses de soutien. Tout le grind pour augmenter le niveau des classes sera aussi un poil plus rapide grâce au fait que marquer correctement un ennemi ou un spawn, et faire des tirs de suppression, donneront maintenant des points d’XP.
On a aussi le droit à trois DLC cosmétiques pour se battre dans le désert en short, mais on vous laisse voir ça dans le patch note complet. Pour l’occasion, Hell Let Loose est à -40 % sur Steam.
Si vous étiez attristés d’apprendre la fin des mises à jour de Chivalry 2 au profit de No More Room in Hell 2(quand on voit le résultat, il aurait peut-être fallu rester sur les combats de chevaliers) ou que vous cherchiez un vent de fraîcheur, sachez que le studio White Tower Games a récemment dévoilé leur jeu FIEFDOM, un FPS multi où s’affrontent des chevaliers à coups d’épées et de sortilèges en tout genre.
Pour vous donnez idée du concept, les devs ont publié récemment sur la chaîne officielle YouTube de leur jeu, un devblog sur les mécaniques de gameplay. Il ne vous suffira pas de taper comme un abruti car les combats se veulent techniques à l’exemple de Mordhau. Vous aurez accès à tout l’arsenal de l’époque et à différents sorts qui peuvent se combiner. D’après la page Steam, si vous avez plutôt le pied marin, vous aurez l’occasion de participer à des combats navals en plus des prises de forteresses.
De plus, pour concrétiser ce projet et vu que les gens adorent cracher de la thune, un kickstarter est lancé et a déjà dépassé son objectif initial d’environ 40 000 €, en collectant près de 72 000 €. Il semblerait que le monde médiéval fait encore envie, mais il faudra attendre octobre 2026 pour pouvoir mettre la main dessus.
En attendant plus d’infos, vous pouvez toujours améliorer vos talents de combattant à l’épée en profitant de la promotion à -10 % de notre partenaire Gamesplanet sur l’édition de base et spéciale de Chivalry 2. Vous pouvez également ajouter FIEFDOM à votre liste de souhaits Steam et participer à la campagne de financement, si vous êtes intéressé.
Après un trailer où on pouvait déjà voir de très courtes séquences de gameplay pour Den of Wolves, une nouvelle vidéo en montre un peu plus, et sans coupure toutes les deux secondes.
Comme on pouvait s’en douter, ça ressemble à s’y méprendre à Payday 2, mais avec un skin cyberpunk : on fracture des chambres fortes avec des perceuses meuleuses laser, et on défonce des vagues de bots débiles. Heureusement, le gunplay a l’air correct et c’est une pre-alpha donc on reste, un peu, optimistes, sachant ce que 10 Chambers a su faire avec GTFO. Il n’y a toujours pas de date de sortie, et c’est sans doute mieux ainsi.
La semaine dernière, Andy Robinson, le rédacteur en chef de VGC (Video Games Chronicle), a publié un article dans lequel il a pu s’entretenir avec le directeur du développement commercial du studio Nightdive, Larry Kuperman, sur le devenir de la licence System Shock. Depuis le rachat des droits de System Shock 3par le géant chinois Tencent et même si ça n’a pas été annoncé officiellement, le développement du jeu a semble-t-il été purement et simplement annulé. Cependant, une infime lueur d’espoir existe car Larry Kuperman informe que de nouvelles infos pourraient être annoncées d’ici un an, et ainsi ouvrir la voie à une potentielle suite, si Tencent donne son accord. Après, on est en droit d’espérer mais il ne faut pas se bercer d’illusions.
Poisson d’avril ! C’est de la grosse chiasse ! La preuve : un journaliste d’IGN le compare à Halo 3. Bon, avec ça, on a encore un peu moins d’espoir d’avoir DOOM: The Dark Ages à la rédac en avance, mais c’est pas grave. Pour autant le reste n’a pas l’air si mal. Ok, les extraits vidéo sont encore atrocement joués à la manette, mais l’interview par IGN de l’executive producer et du game director est très rassurante. Ce dernier insiste bien sur son amour de la licence, et sa passion pour le gameplay agressif et le fait de se sentir puissant. On apprend également que le prochain DOOM ne sera sans doute pas le dernier de la série. Côté gameplay, nos confrères américains sont globalement très enthousiastes : même si les mouvements sont beaucoup plus lents et que le personnage est presque cloué au sol, ils décrivent une expérience violente et viscérale. Point de vue partagé par Gamekult, qui a aussi pu essayer le titre avec un clavier et une souris, et qui le qualifie, malgré cette impression de lourdeur, de vrai fast-FPS.
Comme vous avez pu le voir, le gameplay est maintenant centré sur le blocage des attaques à un moment précis, ce qui permet de renvoyer les projectiles, ou de donner une ouverture pour défoncer la gueule des démons. Outre quelques passages en couloir, les journalistes décrivent des sections plutôt agréables dans des environnements plus ouverts, dans lesquels on peut se « balader » pour récupérer des améliorations pour le DOOM Slayer tout en défouraillant des monstres. Du côté des armes, une sorte de fusil à boulet enchaîné semble faire l’unanimité en termes de feeling, mais que les fans se rassurent, le double-shootgun est toujours là. Pour en revenir rapidement sur le passage avec le dragon cybernétique du Moyen Âge, on se demande vraiment ce que ça fout là, d’autant plus que la séquence proposée n’était franchement pas terrible, comme le soulignent à demi-mots nos confrères de GameSpot. Par contre, la partie dans un mécha géant paraissait plutôt correcte.
Bref, si on met de côté le dragon, les différentes previews laissent entrevoir un fast-FPS tout de même sympathique et très viscéral. Certes différent de DOOM Eternal, mais pour autant pas inintéressant. En attendant la sortie le 15 mai, vous pouvez ajouter DOOM: The Dark Ages à votre liste de souhaits depuis sa page Steam s’il vous intéresse. Bien qu’on ne conseille jamais de précommander les jeux, sachez que notre partenaire Gamesplanet propose le code promo DOOMFRAGpour la précommande, ce qui le fait à un peu moins de 71 €. D’autre part, le titre sera disponible dans le Xbox Game Pass le jour de sa sortie.
La semaine dernière, le studio Goodwin Games a dévoilé leur jeu Quite a Ridesur la chaîne officielle YouTube d’IGN. Durant votre promenade en vélo, vous vous retrouverez prisonnier d’un brouillard étrange et le monde autour de vous ne cesse de changer. Pour vous en sortir, vous devrez pédaler le plus longtemps possible pour échapper aux créatures et également, recharger votre téléphone portable. Ce dernier vous permettra de recevoir de mystérieux messages et résoudre des énigmes pour comprendre ce qui se passe.
Avec une brume horrifique faisant penser à The Mist de l’écrivain Stephen King, Quite a Ride propose un concept plutôt original avec un gameplay axé sur le cyclisme dans un paysage postapocalyptique. Il est également mentionné sur la page Steam du jeu que la progression de l’ensemble des joueurs influera sur l’aventure en débloquant de nouveaux lieux, personnages et autres éléments. À la rédac, on est curieux de voir comment tout cela va s’imbriquer.
Quite a Ride n’a pas de date de sortie annoncée pour moment, mais dispose déjà d’une page Steam depuis laquelle vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits, si vous êtes intéressé.
À peine un an après la sortie de l’atroce Outpost: Infinity Siege, le studio Team Ranger a publié une bande-annonce sur la chaîne officielle YouTube du jeu pour malheureusement dévoiler sa suite, Outpost 2: Orbital Siege. Le développement ayant à peine débuté, vous ne verrez qu’une longue cinématique laissant présager qu’il n’y aura probablement pas de différences notables avec son prédécesseur en termes de gameplay. Mais on doit être mauvaise langue car le descriptif de la vidéo indique que ce nouvel épisode sera retravaillé de fond en comble afin de « créer une boucle de jeu sur mesure qui libère pleinement les aspects les plus uniques et les plus passionnants de la série. »
À la rédac’, on pressentait déjà que le melting-pot de genre et l’optimisation foireuse ne feraient pas bon ménage à la sortie d’Outpost: Infinity Siege et ça n’a pas manqué. Malheureusement, il semblerait que les développeurs aient réussi à vendre assez de leur bouse pour lancer la production du suivant, il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour qu’ils se rendent compte de leur erreur avant qu’il ne soit trop tard.
Vu que le développement de Outpost 2: Orbital Siege débute, il n’y a ni date de sortie, ni page Steam. On espère qu’il n’y en aura jamais, mais dans le cas contraire, on vous en tiendra informé.