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La grosse mise à jour « Command and Control » pour Six Days in Fallujah arrive demain

Par : Mathmoite
6 novembre 2024 à 14:31

La nouvelle mise à jour de Six Days in Fallujah, intitulée « Command and Control », sera disponible dès demain. Cette extension introduit une fonctionnalité très attendue : la possibilité pour les joueurs de mener des missions aux côtés de coéquipiers contrôlés par l’IA, que l’on peut désormais commander. Annoncé depuis un moment et reporté à plusieurs reprise, ce système marque un retour et une modernisation du style de jeu « squad-based shooter », popularisé dans les années 2000 par des titres emblématiques comme Rainbow Six, Ghost Recon ou encore SOCOM.

Le studio Highwire Games annonce réinventer et moderniser cette mécanique de gameplay, permettant ainsi aux joueurs de diriger l’escouade IA offrant, selon eux, une expérience immersive mettant en avant la tactique et la coordination. Beaucoup de promesses pour un truc qui ne semble pas si exceptionnel, mais on verra bien ce que ça donne. Comme les cartes sont générées de façon aléatoire, les développeurs ont eu beaucoup de mal à introduire ce système, notamment à cause des défis techniques pour créer des coéquipiers IA réalistes et réactifs. Cette mise à jour permettra aux joueurs d’exécuter des tactiques militaires avancées, telles que des attaques par le flanc, la percée et aussi la sécurisation à 360 degrés.

En plus de cet ajout, les deux premières missions de la campagne solo arriveront avec cette update. Elles plongeront les joueurs au cœur des événements qui ont conduit à la création de Daesh et d’une unité de forces spéciales de l’armée syrienne. Ce seront également les prémisses de la première grande bataille au cours de laquelle Irakiens et Américains ont uni leurs forces pour combattre Al-Qaïda en Irak, qui avait pris le contrôle de la ville de Falloujah. Un sujet léger et consensuel. Enfin, une nouvelle mission procédurale devrait voir le jour. Comme pour toutes les autres, celle-ci pourra être jouée en solo ainsi qu’en coopération. Les équipes comptant moins de quatre joueurs pourront désormais remplir les places vacantes avec les IA.

À la rédac, on avait beaucoup apprécié le titre notamment pour son ambiance sonore et son gameplay en général. On a donc hâte de découvrir tout cela et on espère que l’arrivée de ce patch ramènera plus de monde en jeu puisqu’actuellement, c’est un peu triste.

En attendant le 7 novembre, Six Days in Fallujah est toujours en accès anticipé sur Steam pour 39 €. La version 1.0 est prévue en 2025 avec la sortie sur consoles.

Animal Use Protocol se dévoile via son premier trailer

Par : Mathmoite
4 novembre 2024 à 15:58

C’est par le biais d’un trailer que le studio indé THE BROTHERHOOD, nous présente leur nouveau jeu Animal Use Protocolun FPS d’horreur basé sur la narration. Dans un univers dystopique, à la suite d’une pandémie de grande ampleur, vous y incarnerez Penn, un chimpanzé très intelligent qui devra s’échapper d’un complexe cauchemardesque où de nombreux animaux sont soumis à des horribles expériences comme jouer à des FPS sur console. On découvre que notre singe sera accompagné d’un rat et sera armé d’un manipulateur de gravité. Notre anthropoïde explorera Anchorage, une station qui cache de nombreux danger.

Le jeu sera développé sous Unreal Engine 5 et le studio promet des environnements immersifs et un gameplay axé sur l’exploration et la narration avec des dialogues et des journaux audio. Le côté horrifique sera renforcé par des rencontres aléatoires, obligeant le joueur à rester discret et à réfléchir rapidement pour pouvoir survivre dans la station.

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Le titre est en développement depuis décembre 2023 et devrait sortir au second semestre 2026. Ce sera une première pour le studio d’Afrique du Sud, puisque leurs précèdents jeux Stasis et Stasis: Bone Totem, sont tous deux des point & click en vue isométrique.

Si vous êtes fan du roman de Pierre Boulle, vous pouvez ajouter dès maintenant Animal Use Protocol à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

[TEST] A Quiet Place: The Road Ahead : within the sound of silence

Par : Mathmoite
22 octobre 2024 à 13:49

On ne compte plus les adaptations vidéoludiques de films à succès. Même si certaines franchises sont de véritables bouses intergalactiques, nous avons pu découvrir des titres bien travaillés avec un univers fidèle et maitrisé. C’est ce que va tenter le studio Stormind Games en s’attaquant au film Sans un bruit, un thriller porté par Emily blunt et John Krasinski. Nos premières impressions nous ont clairement fait penser à Alien: isolation et on se demandait si les développeurs allaient réussir à nous plonger dans un hide and seek digne de ce nom. Après avoir passé plusieurs heures à retenir notre souffle, on peut l’affirmer, et on a trouvé ça plutôt cool.

Genre : Thriller solo | Développeur : Stormind Games | Éditeur : Saber Interactive, Playworks | Plateforme : Steam | Prix : 29,99 € | Configuration recommandée : Intel Core i5-6600K /Ryzen 5 1500X, 16 GB de RAM,  RTX 3070/ AMD 6700xt | Langues : Anglais, sous-titré français | Date de sortie : 17/10/2024 | Durée de vie : De six à huit heures.

Test effectué sur une version fournie par l’éditeur.

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Silence, ça pousse

A Quiet Place: The Road Ahead propose une histoire parallèle à celles des films, mais avec de nouveaux personnages ainsi que de nouveaux lieux. Donc pas de panique si vous n’avez jamais vu les longs métrages. Vous incarnez Alex, une femme lutant pour sa survie et celle de sa famille. Asthmatique et enceinte, vous devrez parcourir un long chemin afin de rejoindre un lieu sécurisé. L’aventure se divisera – par le biais de flashback – en deux parties. Une partie dans le passé et l’autre dans le présent. Ces retours en arrière renforcent la narration et tissent peu à peu la toile d’un tableau montrant les difficultés familiales dans des circonstances extrêmes. Bien qu’assez basique c’est assez réussi, et les différents personnages sont bien représentés avec des animations faciales et des doublages qui n’ont pas à rougir de la concurrence.

Passage obligatoire par un tutoriel, le début de l’aventure vous familiarisera avec les mécaniques plutôt simples que propose le jeu. D’autres se débloqueront plus tard, comme la possibilité de jeter des objets tels que des bouteilles ou encore des briques pour faire diversion. C’est vraiment dommage de ne pas avoir donné cette capacité aux joueurs dès le départ, car c’est un peu frustrant. On tombera sur des boîtes de conserve sans pouvoir rien en faire, à part les éviter pour ne pas se faire trucider par les monstres et mettre fin à la partie. Dès la première heure de jeu, vous découvrirez que si vous êtes un mordu de fast-FPS, A Quiet Place ne sera pas pour vous. Disons-le tout de suite, c’est très lent. Gameplay oblige, dans ce hide and seek, la chose la plus importante sera de ne pas faire de bruit. Par conséquent, la progression sera inévitablement très lente. Ne vous attendez pas à courir dans tous les sens et à défoncer des portes à la manière d’un Anger Foot. Ici, les portes grincent, les chemins sont parsemés d’objets et de débris. Des morceaux de verre aux feuilles mortes en passant par des flaques d’eau, vous devrez vous frayer un chemin parmi tous ces obstacles. L’utilisation de la molette permettra de jauger votre vitesse de marche et ainsi d’être plus ou moins discret selon les surfaces que vous traversez.

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Tu ne broncheras point

Si dans Outlast, on pouvait se cacher et attendre gentiment que la menace s’éloigne, A Quiet Place laisse peu de place à la seconde chance. Le terrain de jeu est beaucoup plus linéaire et n’offre pas la possibilité de se cacher, puisque les monstres sont totalement aveugles et utilisent leur ouïe pour vous repérer. Il sera donc important de vous faufiler le plus discrètement possible. Malheureusement, dans certains lieux étriqués, vous vous retrouverez nez à nez avec la créature, et si vous n’avez rien pour faire diversion, ce sera la mort assurée. On regrette alors l’absence de fabrication d’objets à lancer, comme on pouvait le faire dans Alien: Isolation. Bien que l’aventure soit linéaire, le studio a voulu récompenser les joueurs désireux d’explorer davantage les différents environnements du jeu. On aura la possibilité de mettre la main sur des cassettes audio ou encore des jouets, utiles au déblocage de bonus accessibles dans les menus, comme des artworks, par exemple.

Bizarrement, le phonomètre fonctionne sans batterie, à l’inverse de la lampe qui se déchargera trop rapidement, vous obligeant à chercher de quoi la remettre en état de marche. Il ne sera cependant pas très difficile de s’en procurer.

Afin de faciliter votre progression face aux dangereuses créatures atteintes de cécité, vous pourrez compter sur deux objets. Sans trop de surprise vous serez équipé d’une lampe de poche, un classique indémodable. Elle vous montrera le chemin à prendre dans les endroits sombres afin de ne pas marcher sur des surfaces plus audibles que d’autres. L’autre objet essentiel à votre survie sera un phonomètre. Équipé de deux jauges distinctes, il indique d’un côté le volume des sons ambiants, et de l’autre le volume de ceux que vous produisez. Grâce à cela, vous pourrez vous apercevoir que certains sons naturels comme par exemple la pluie, peuvent étouffer ceux que vous produisez.

Le système de détection sonore prend en compte le volume, la durée et la quantité de bruits. En fonction du niveau de difficulté que vous avez sélectionné, faire un bruit fort ne provoquera pas immédiatement votre mort, mais en produire trop déclenchera obligatoirement une animation, comme dans Alien: Isolation. Sur votre écran, une icône de poumon vous indiquera « l’état d’asthme » de votre personnage. La gestion de celui-ci ajoute un peu de tension, mais cela reste une mécanique de survie basique. Les crises d’asthme surviennent si vous forcez trop, si vous approchez des créatures ou si vous évoluez dans des environnements poussiéreux. Les battements de cœur et quelques indicateurs visuels vous préviennent, mais rien de bien surprenant. Pour y remédier, vous devrez soit avaler des pilules, soit utiliser des inhalateurs. Planqués un peu partout, ils deviennent vite essentiels dans les niveaux avancés. Lors d’une crise, des QTE vous permettront de limiter les dégâts. Cette mécanique impose un peu plus de prudence et d’attention, mais sans révolutionner le genre.

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Un sound design maîtrisé

Le level design du jeu est d’une banalité affligeante : les chemins sont balisés avec des marquages de peinture jaune qui prennent le joueur par la main. Ces nombreuses aides peuvent parfois réduire le sentiment de découverte et d’exploration, rendant la progression trop évidente. Pour les joueurs qui aiment un peu plus de challenge – et qui n’ont pas peur de réfléchir –, certaines de ces aides peuvent être désactivées dans les paramètres, vous offrant ainsi une expérience un peu plus immersive. Le sound design, quant à lui, est parfaitement maitrisé et c’est l’une des forces du jeu. Puisque le bruit est l’élément clé du titre, celui-ci est amplifié, donnant ainsi de l’impact aux actions que l’on effectue. On se surprend d’ailleurs à se retenir de faire le moindre bruit devant son écran. Ne vous attendez pas à des jumpscares à tout-va, car ici le titre se range plutôt dans la catégorie des thrillers que des jeux d’horreur. Une particularité : si vous activez votre micro dans les options du jeu, tout son capté par celui-ci pourra être entendu par les ennemis. Même si cela n’a pas grand intérêt, cela a le mérite d’exister et fonctionne plutôt bien.

 A Quiet Place soufre de gros problèmes d’optimisation. Il m’a fallut faire de très nombreuses manipulations dans les menus graphiques pour réussir à atteindre les 120 FPS avec une résolution de 2560 x 1440 sur un I7 13700K et une 4070 TI. Ce problème sera peut-être prochainement réglé puisque les développeurs ont déjà indiqué sortir un patch dédié à ce sujet.

Le silence est d’or ?

A Quiet Place: The Road Ahead ne révolutionne pas le genre des hide and seek, mais reste cependant très agréable à jouer. La tension est palpable à de nombreux moment et Stormind Games réussi, à travers cette aventure, à offrir aux joueurs une histoire simple et efficace, fidèle à la licence cinématographique. On peut lui reprocher des longueurs et un gameplay parfois trop basique, mais l’ambiance et le sound design viennent balayer les défauts du jeu. Disons le haut et fort, pour un premier FPS, le studio propose une belle expérience convaincante. 

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

Une cinématique pour le lancement de Subnautica 2

Par : Mathmoite
18 octobre 2024 à 15:43

En préparation depuis plusieurs mois, le studio Unknown Worlds Entertainment sort de l’eau pour nous annoncer, la sortie en accès anticipé de Subnautica 2 en 2025. On peut apercevoir, à travers cette cinématique, qu’il y aura bien un aspect coopératif et que l’on retrouvera la faune habituelle des précédents jeux. On constate également que dans les profondeurs abyssales se cacheront de grosses créatures, plus communément appelées Léviathans, monstres bien connus des joueurs de la franchise.

On vous en parlait déjà en février dernier, mais Subnautica 2 est un jeu de survie en eaux profondes qui proposera une nouvelle histoire jouable en solo et/ou en coop jusqu’à quatre joueurs. Le jeu est développé sous Unreal Engine 5 et on devrait en savoir plus en début d’année prochaine.

Subnautica 2 possède maintenant sa propre page Steam et vous pouvez, s’il vous intéresse, enfiler votre combinaison de plongée et l’ajouter à votre liste de souhaits.

Incroyable, les derniers avis Steam de Payday 3 s’améliorent

Par : Mathmoite
10 octobre 2024 à 14:18

C’est par le biais d’un article de nos confrères de chez PCGamesN que nous avons eu un petit sourire en apprenant l’amélioration des critiques de Payday 3 sur la plateforme de tonton Gaben, un an après sa sortie. En effet, des avis « plutôt positifs » sont apparus dans les évaluations récentes. Après un lancement chaotique en 2023, le jeu avait souffert de gros problèmes de matchmaking, rendant le jeu injouable pendant plusieurs jours. Cela avait nui à sa réputation, entraînant une vague d’avis négatifs, mais finalement mérités.

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Cependant, des mises à jour récentes, comme l’introduction d’un système d’armure et la possibilité de mettre en pause les braquages, ont commencé à changer l’opinion des joueurs. Après avoir relancé le jeu, on constate effectivement quelques améliorations. Pour les plus riches possédant l’édition pigeon, les DLC offrent de beaux terrains de jeux. Cependant lors des phases d’infiltrations, les IA sont toujours aussi sourdes et aveugles et lors des attaques elles se contenteront juste de foncer sur vous.

Malgré tout, les développeurs gardent espoir sur le futur du jeu. Même s’il y a encore un faible nombre de joueurs par rapport à Payday 2, Starbreeze reste optimiste et continue d’écouter les retours de la communauté.

Si vous voulez lui laisser sa chance, vous pouvez vous procurer PAYDAY 3 sur Steam et l’Epic Games Store pour 40 € environ.

[TEST] Zoochosis : Bosser dans un zoo, c’est chiant et surcoté

Par : Mathmoite
8 octobre 2024 à 18:43

C’est à travers un premier trailer en janvier dernier que nous avons découvert Zoochosis. Il s’agit d’un jeu d’horreur à la première personne, où vous incarnez un gardien de zoo, obligé malgré lui de sauver les animaux d’une étrange maladie qui les transforme en horribles créatures. Si les bandes-annonces montraient des scènes d’horreur et des animations plutôt convaincantes, il n’en est rien. Le nouveau jeu du studio Clapperheads est une vaste fumisterie qui a sa place parmi les arnaques de cette année.

Genre : Simulation – horreur | Développeur : Clapperheads | Éditeur : Clapperheads, Playworks | Plateforme : Steam | Prix : 24,50 € | Configuration recommandée : Intel Core i7-8700K /Ryzen 5 3600X, 16 GB de RAM,  RTX 3050/ AMD 5600xt | Langues : Anglais, sous-titré français | Date de sortie : 30/09/2024 | Durée de vie : 1 heure pour se rendre compte que c’est chiant, et plus d’une dizaine d’autres pour faire toutes les fins

Test effectué sur une version commerciale

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Bienvenue au cirque zoo

Dans ce simulateur horrifique, vous devrez percer le secret d’un zoo fermé depuis plusieurs années. En tant que gardien de nuit, vous acceptez de travailler pour le compte du docteur Oliver Metzger, une belle raclure qui, à peine une minute après que vous ayez signé votre contrat, vous injecte un virus, déclarant que c’est pour votre bien. La première demi-heure de jeu, qui fait office de tutoriel, révèle très vite un gros downgrade rapport aux vidéos de présentation sorties auparavant. Les animations faciales sont complètement bancales et on constate également de nombreux problèmes de clipping.

Une fois seul dans l’enceinte, votre premier objectif sera de sauver les différents animaux qui se baladent dans leur enclos respectif. Vous devrez les étudier un par un avec divers instruments et trouver le bon remède, souvent à coup de fléchette dans le derrière. Le zoo est divisé en plusieurs zones, dont un hub central. Cet endroit est principalement axé sur la narration. Comme le jeu est truffé de scripts, vous devez obligatoirement y retourner pour déclencher certaines scènes qui font avancer l’histoire « passionnante » de Zoochosis. Au départ, vous n’aurez pas accès à tous les animaux. C’est seulement après avoir terminé une première fois le jeu qu’un nouvel animal sera débloqué. Vous devrez donc suivre une routine qui, rapidement, deviendra soporifique. Terminer l’aventure nécessite généralement de s’occuper de seulement trois enclos. Plusieurs choix s’offrent à vous : sauver tous les animaux et guérir le monstre, nourrir le monstre pour qu’il redevienne normal, ou alors le tuer. Cependant, sachez qu’il sera obligatoire de soigner tous les autres animaux du même secteur, sinon vous ne pourrez pas déclencher certains éléments narratifs. Vous ne pourrez pas non plus accéder à d’autres secteurs. C’est complètement ridicule et n’a aucun sens.

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Le train-train quotidien

C’est par le biais d’une locomotive que vous voyagerez entre les différentes zones. L’intérieur est aménagé comme une sorte d’atelier où vous pouvez confectionner la nourriture, analyser le sang, préparer les remèdes, etc. Un chariot avec vos outils se trouve également à l’intérieur. Il contient tout le matériel nécessaire pour diagnostiquer les animaux malades. Les maladies se détectent à l’aide de quatre éléments importants : le son, le sang, la température et le prélèvement de matière fécale. Si l’idée est plutôt bonne à la base, le tout devient vite répétitif et le gameplay s’essouffle rapidement. Sans compter que vous êtes obligé de retourner à la locomotive pour faire les prélèvements de sang. Une chose absurde : si vous avez prélevé les excréments avec le fameux « shit sucker », vous ne pouvez pas rentrer dans la locomotive. La porte restera fermée tant que vous n’avez pas vidé la merde dans le récipient à l’extérieur de la loco.

Comme le jeu est totalement scripté, le fait de retourner préparer un remède ou autre déclenchera automatiquement la transformation d’un monstre. Mais l’animal se métamorphose en une fraction de seconde et vous ne voyez absolument rien puisque le développeur a eu la superbe idée de brouiller l’écran de jeu. C’était sûrement trop difficile à programmer. Ce gros manque de technique provoque de la déception et de la frustration. De plus, les points de vie en forme de cœur et le nom des spécimens sont écrits avec une police rétro, ce qui décrédibilise le côté horrifique de l’affrontement. Inutile d’aborder le sujet des armes, puisque vous n’avez qu’un fusil à fléchettes. De toute manière, vous avez beau courir comme un poulet sans tête dans les pattes des mutants, les coups qu’ils vous portent vous mettent à terre, mais ne semblent avoir aucune incidence sur la suite du jeu.

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L’ennui porte conseil

Bien que plusieurs fins soient disponibles, il ne faudra qu’une heure environ pour terminer l’aventure et rire devant les cinématiques de fin complètement ratées, avant d’être expédié au menu du jeu. Une fois terminée, vous pourrez relancer une partie en New Game Plus, mais sachez que vous devrez refaire exactement les mêmes choses en boucle avec les mêmes animaux, tout en subissant les mêmes bugs, bien trop nombreux. Je n’ai pas eu le courage de terminer le titre plus de quatre fois pour découvrir d’autres fins. Au final, je ne savais pas si je devais rire ou pleurer.

C’est grave docteur ?

Zoochosis, est comme une blague Carambar : tu sais pertinemment qu’elle sera nulle, mais tu vas quand même la lire. Ce titre manque tout simplement de respect aux joueurs. Plus on y joue, plus les incohérences se font ressentir. Les seules choses qui retiendront le joueur seront certainement la curiosité de voir à quoi ressemblent les différents monstres, mais quelle arnaque de ne pas voir les transformations ! Personnellement, je n’ai pas eu la patience d’aller jusqu’au bout des 23 fins annoncées par les devs. La faute à un gameplay raté, une difficulté absente et un manque de technique. Les trailers sont de la poudre aux yeux et ne représentent pas du tout le jeu. On aurait aimé découvrir un titre horrifique avec des ennemis dignes de The Thing. Au final, Zoochosis est un navet de plus qui trouvera sa place dans l’immensité des titres bas de gamme du marché.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

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